Le guide de la VACCINATION

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le guide de la VACCINATION"

Transcription

1 Le guide de la VACCINATION Hépatite A Tétanos Hépatite B Typhoïde Par Dr. Alex Barbey Illustrations par Helbé 2011

2 Le but de cette brochure On estime à le nombre de décès d enfants et d adultes aux USA qui pourraient être évités chaque année si la population était correctement vaccinée. De part le monde, des centaines de milliers de vies pourraient être sauvées par la vaccination. Les employés de Schlumberger, surtout les expatriés, sont exposés à de nombreuses maladies. Ils travaillent sous des climats et dans des conditions où ils sont en contact avec des virus et bactéries qui n existent pas chez eux. Les employés locaux qui sont nés et ont grandi dans un pays à haut risque sanitaire, ont durant leur enfance été en contact avec beaucoup d agents pathogènes et ont développé leur propre défense immunitaire. Les employés expatriés et leur famille n ont pas acquis cette défense immunitaire naturelle contre des agents pathogènes qui leur sont inconnus. Parce qu ils n ont pas de protection immunitaire naturelle quand ils arrivent dans un pays étranger, il est essentiel pour ce groupe d individus à hauts risques d être correctement vacciné avant le départ. Cette brochure est un guide essentiel pouvant sauver la vie des expatriés et des employés locaux de Schlumberger ainsi que leur famille. Il est à espérer qu après avoir lu cette brochure, vous vérifierez votre carnet de vaccinations et celui des membres de votre famille et que vous ferez les injections et rappels nécessaires en fonction de votre lieu de travail et de vos voyages. Le calendrier de vaccinations recommandées par Schlumberger a évolué depuis la 1 ère édition de Cette 3 ème édition du «Guide de la Vaccination» intègre les recommandations internationales les plus récentes. Il est à noter que d un pays à l autre, le calendrier des vaccinations et les recommandations pour certains rappels peuvent varier. Si vous avez des questions, n hésitez pas à contacter un centre de vaccination près de chez vous, votre médecin de famille, ou le médecin de la société. Dr. Alex Barbey Coordinateur international de la santé Schlumberger Limited Mes remerciements à Joëlle Tarrisse pour son concours et assistance. 2

3 2 Sommaire 1 Introduction 4 2 Qu est ce que la vaccination? 5 3 Les vaccins et le voyageur 6 4 Les vaccins obligatoires pour tout le monde : 8 Le tétanos 9 La polio 10 5 Les vaccinations principalement recommandées aux voyageurs : 11 L hépatite A 12 L hépatite B 13 La fièvre typhoïde 14 La fièvre jaune 15 6 Autres vaccinations utiles : 16 Les méningites cérébro-spinales (A et C) 17 La rage 18 L encéphalite japonaise 19 La tuberculose 20 Le choléra 21 La diphtérie 22 La grippe 23 L encéphalite à tiques 24 Autres vaccinations 25 7 La vaccination, le voyage et les enfants 26 8 La vaccination, le voyage et la grossesse 28 9 Quand éviter les vaccinations? Les vaccinations de l avenir Conclusion Calendrier de vaccinations recommandées pour les adultes Réponses à des questions souvent posées 34 3

4 21 Introduction Nous oublions souvent que de nombreuses maladies fatales décrites dans les livres d histoires n existent plus ou sont devenues très rares. Ceci est dû principalement à la vaccination. Le premier vaccin a été découvert en 1796 par Edward Jenner, contre la variole. Dans les années 1700, 10% de la population mondiale a succombé à cette maladie mortelle. Grâce a une campagne internationale systématique de vaccination, cette maladie a complètement disparue de la surface de la Terre. Le dernier cas a été répertorié en 1977, en Somalie. Le premier vaccin? La vaccination fait maintenant intégralement partie de notre vie. Pourtant, chaque année, dans notre monde moderne, des centaines de personnes non vaccinées meurent du tétanos ou se retrouvent paralysées par le virus de la polio. Face à la maladie, certaines personnes sont plus «fragiles» que d autres, en particulier les enfants et les voyageurs. Les enfants naissent sans immunité (en fait, pendant 6 mois après la naissance, ils gardent une immunité résiduelle transmise par leur mère). Les adultes développent leur immunité naturelle au contact d agents extérieurs (bactéries, virus, etc.). Les voyageurs peuvent contracter des maladies nouvelles et inconnues pour lesquelles leur corps n a pas d immunité. 4

5 2 Qu est ce que la vaccination? Un vaccin est un produit obtenu à partir d une bactérie ou d un virus pathologique qui a été tué ou a été suffisamment affaibli pour ne plus provoquer de maladie lorsqu il est injecté dans le corps d un individu. Toutefois, ce produit contient toujours l information nécessaire pour provoquer une réaction dans l organisme humain. Cette réaction permettra de développer ce que l on appelle des anticorps qui sont des protéines circulantes qui protègent l organisme contre une maladie spécifique. Les cellules qui produisent les anticorps sont la mémoire dans le combat contre la maladie. Les anticorps restent en éveil, prêts à combattre une maladie spécifique, en cas d attaque. Beaucoup de vaccins modernes offrent une protection à long terme de plusieurs années contre des maladies spécifiques Mais pour d autres vaccins, tout comme la mémoire de l homme, les anticorps s affaiblissent avec le temps et ont des difficultés, après quelques années, à reconnaître la bactérie ou le virus agresseur. Ainsi, la mémoire immunologique doit être rafraîchie et renforcée à intervalles réguliers pour recharger le stock des anticorps. C est le but du rappel vaccinal. Je recharge votre mémoire immunologique! 5

6 23 Les vaccins et le voyageur D Prévoyez suffisamment de temps pour vous et votre famille afin de faire le cycle complet des injections nécessaires avant de voyager. Vous devez avoir eu tous vos vaccins au moins 2 semaines avant le départ afin que le taux d anticorps circulant dans le sang vous protège efficacement. Les vaccinations contre la fièvre jaune, la rage et l encéphalite japonaise, ne commencent à protéger qu à partir du 10 ème jour après l injection, tandis que le vaccin contre l hépatite A requiert 15 jours avant de fournir une protection efficace. Le plus tôt vous et votre famille vous ferez vacciner avant le voyage à l étranger, le mieux ce sera. attendez! 6

7 D Si possible, faites vous vacciner dans un centre médical désigné ou recommandé par votre société. Autrement vous n aurez aucune garantie sur la qualité du vaccin et, en plus, vous courrez le risque d être vacciné avec une aiguille ou seringue ayant déjà servie précédemment à de nombreuses personnes, augmentant ainsi votre risque d attraper l hépatite B et le virus HIV qui provoque le Syndrome d Immuno Déficience Acquise (SIDA). D Tenez vos vaccinations à jour et assurezvous qu elles soient bien inscrites dans votre dossier médical et dans le Certificat International des Vaccinations «carnet jaune» fournie par l Organisation Mondiale de la Santé (l OMS). D N oubliez pas vos rappels. as-tu pensé à ton rappel? 7

8 24 Les vaccins obligatoires pour tout le monde Tout le monde qu il soit résident, expatrié ou voyageur international - doit être vacciné contre le tétanos. 8

9 Le tétanos Le tétanos est une maladie mortelle, provoquée par une bactérie qui se trouve dans la terre. Cette bactérie peut pénétrer dans le corps humain par l intermédiaire d une coupure, une plaie ou même une légère écorchure ou éraflure. Une fois dans l organisme, la bactérie produit un poison ou une toxine mortelle (neurotoxine) qui paralyse d abord les muscles de la mâchoire et entraîne ensuite l arrêt respiratoire et la mort. L incubation de la maladie varie de quelques jours à plusieurs semaines. Le tétanos est répandu dans le monde entier. Tout le monde devrait être vacciné et devrait veiller à mettre à jour sa vaccination. ( La vaccination Pour une protection de longue durée : Deux injections à 1 mois d intervalle sont nécessaires, avec un rappel 1 an plus tard et puis tous les 10 ans. En cas de coupure ou de plaie, chez une personne non vaccinée, il faut faire une injection «d immunoglobulines antitétanique» qui assure une immunité passive provisoire pendant une période de 3 semaines, ainsi que le vaccin contre le tétanos qui lui permettra de développer une immunité active, prolongée, en fabricant des anticorps. Patron! Je suis en train de détruire la bactérie du tétanos directement dans la terre! 9

10 Les vaccins obligatoires pour tout le monde LA POLIO La poliomyélite (polio) est une maladie virale hautement infectieuse, qui se transmet par contact direct ainsi que par l eau et la nourriture contaminées. Le virus pénètre dans le corps par la bouche. La maladie est liée à un défaut d hygiène, connu aussi sous le terme de «risque fécal» car transmis par de microorganismes contenus dans les selles. Le virus est transmis directement à la bouche par le biais des mains contaminées ou indirectement par la consommation de nourriture ou eau préalablement contaminées par des matières fécales. Le virus de la polio se multiplie dans le système nerveux central et provoque une paralysie sévère qui est responsable d une Désolé! C est l heure de mon rappel! ( déformation et de l atrophie des muscles. La polio peut entraîner un arrêt respiratoire et la mort. La polio est répandue dans le monde entier, mais se rencontre le plus souvent dans les pays en voie de développement. Durant les dernières années, cette maladie a fortement régressé à cause des efforts entrepris pour l éradiquer. La plupart des pays sont considérés exempt du risque de polio à l exception de quelques pays en Afrique et en Asie. La vaccination Dans l édition précédente du «Guide de la Vaccination», la polio était un vaccin obligatoire pour tout le monde. Il existe aujourd hui un consensus médical international sur le fait qu un adulte correctement vacciné contre la polio durant son enfance et adolescence n a pas besoin d effectuer de piqûres de rappels ultérieurs. Cependant, pour les adultes qui n ont pas été vaccinés durant leur enfance : il est nécessaire de faire le vaccin sous forme de 3 doses injectables d IPV (vaccin inactivé de la polio) : 1 er injection avec rappels 1 mois et 1 an plus tard. 10

11 25 Les vaccinations principalement recommandées aux voyageurs Les vaccinations suivantes sont particulièrement indiquées pour la population de Schlumberger travaillant et vivant hors de leur pays natal ou de leur résidence permanente. Même un court séjour dans un pays à haut risque sanitaire peut exposer le voyageur à beaucoup de maladies pour lesquelles il n a aucune immunité. De L eau Désinfectée! De L eau Désinfectée! 11

12 Les vaccinations principalement recommandées aux voyageurs L HÉPATITE A L hépatite A est une maladie virale qui affecte le foie. Elle est transmise par l eau et l alimentation contaminées par les selles. Elle est liée à un manque d hygiène et à ce que nous appelons le «péril fécal»: contact entre les matières fécales, les mains et l eau. Le virus de la polio se multiplie dans le système nerveux central et provoque une paralysie sévère qui est responsable d une déformation et de l atrophie des muscles. La polio peut entraîner un arrêt respiratoire et la mort. L hépatite A est très répandue dans le monde entier, mais elle n est pas aussi grave pour la santé que l hépatite B et C, bien que les symptômes cliniques soient identiques incluant une jaunisse, de la fatigue et des nausées. Pendant longtemps, la seule protection contre l hépatite A consistait à désinfecter l eau, à se laver les mains, à faire bouillir tous les aliments, ( à éviter le contact entre les matières fécales dans les égouts et l eau potable circulant dans les canalisations, et à faire une injection, peu efficace, d immunoglobuline non spécifique permettant une protection de quelques semaines au maximum. La vaccination Grâce au développement d un vaccin efficace, on peut se prémunir relativement facilement contre l hépatite A. Ce vaccin nécessite 2 injections, à 6 mois d intervalle. En règle générale il n y a aucun rappel à faire. Cette vaccination peut se faire en même temps que celle contre l hépatite B. Le vaccin de l hépatite A commence à protéger 2 semaines après son administration. Vaccins! 12

13 L HÉPATITE B L hépatite B est aussi une maladie virale affectant le foie, mais contrairement à l hépatite A, elle est transmise essentiellement par les relations sexuelles (homosexuelles ou hétérosexuelles) non protégées et par le sang et ses dérivés (transfusions, aiguilles et seringues contaminées, procédures médicales invasives avec du matériel non stérile ou qui n est pas à usage unique). Son mode de transmission est proche de celui du virus du SIDA et de l hépatite C. Le virus de l hépatite B peut aussi se trouver dans d autres «fluides corporels», mais il n est pas prouvé que ces fluides peuvent transmettre le virus. ( le refus de toute transfusion sanguine sauf si absolument indispensable et avec la certitude qu il s agit de sang non contaminé la vaccination très efficace contre l hépatite B. Note : Il existe d autres souches plus rares d hépatites telles que C, D, E et G. (Il n y a pas d hépatite F). Elles sont transmissibles de la même façon que l hépatite A ou B, mais il n y a pas, à l heure actuelle, de vaccin contre ces formes qui sont relativement rares en comparaison à l hépatite A et B. La vaccination Les symptômes incluent de la fièvre, la perte d appétit, des nausées, une gêne abdominale suivie de jaunisse quelques jours plus tard. L hépatite B peut évoluer vers une hépatite chronique, une cirrhose ou un cancer du foie, toutes étant des maladies mortelles. Il s agit d une maladie hautement endémique en Afrique et en Asie qui touche plus de deux milliards de personnes dans le monde. Chaque année, deux millions de personnes meurent de l hépatite B. La prévention est basée sur : l abstinence, le «safe sex» avec utilisation de préservatifs l utilisation de matériel médical à usage unique: aiguilles, seringues la stérilisation du matériel non jetable : matériel dentaire, endoscopique, etc. Le vaccin très efficace contre l hépatite B nécessite 2 injections à un mois d intervalle avec un rappel 6 mois plus tard. Un calendrier accéléré peut être proposé avec injection les jours 0, 7 et 21 suivi d un rappel au 12 ème mois. La vaccination contre l hépatite B peut être effectuée en même temps que l hépatite A. Toubib, quand commence-t-on? C est déjà fini! 13

14 Les vaccinations principalement recommandées aux voyageurs LA FIÈVRE TYPHOÏDE La fièvre typhoïde est une infection aigüe due une bactérie - la salmonelle. Rarement mortelle grâce aux antibiotiques, elle peut être responsable de diarrhées importantes. D autres symptômes peuvent exister tels qu une forte fièvre persistante, une sensation de faiblesse et des douleurs abdominales. On peut parfois observer une éruption cutanée. Répandue dans le monde entier, elle est le plus souvent observée dans les pays où les conditions d hygiène sont pauvres ou inexistantes. La fièvre typhoïde est liée à un manque d hygiène et à ce que nous appelons le «péril fécal»: contact entre les matières fécales, les mains et l eau. La prévention repose principalement sur le lavage des mains avant les repas, la consommation d eau en bouteille ou l utilisation d eau désinfectée (désinfection chimique ou par ébullition, etc.) ainsi que la ( suppression de tout aliment qui n est pas correctement cuit, bouilli ou épluché. La vaccination est un moyen simple de prévention de la typhoïde. La vaccination Deux formes de vaccins contre la fièvre typhoïde sont disponibles : Un vaccin injectable qui nécessite une injection tous les 2 ans. Un vaccin oral qui nécessite 4 doses ou capsules une capsule par jour, un jour sur deux, pendant huit jours, à répéter tous les 5 ans. Les deux formes assurent une bonne protection mais cette protection n est pas totale. Infection? Non, injection! 14

15 LA FIÈVRE JAUNE Souvent mortelle la fièvre jaune est une maladie virale transmise par le moustique Aèdes aegypti. Elle se caractérise par de graves hémorragies et une insuffisance rénale et hépatique responsable de la jaunisse d où le nom de la maladie. La fièvre jaune tue des milliers de personnes chaque année. On estime le nombre de décès dus à la fièvre jaune à en Cette maladie existe dans les régions tropicales d Afrique ainsi que dans certaines parties de l Amérique Centrale et de l Amérique du Sud. La prévention de la fièvre jaune est basée sur la lutte contre les piqûres d insectes (répulsifs, moustiquaires chimiquement imprégnées, fenêtres grillagées, vêtements de protection, diffuseurs électriques, serpentins, etc..) et surtout sur un vaccin très efficace. ( La vaccination C est le seul vaccin légalement obligatoire pour les voyageurs désirant aller dans la plupart des régions d Afrique et d Amérique du Sud. Dans certains pays endémiques, même si la vaccination n est pas légalement obligatoire, le risque est important et en conséquence, la vaccination doit systématiquement être faite. Cette vaccination doit être inscrite sur le carnet international de vaccinations (carnet jaune de l OMS). Le vaccin contre la fièvre jaune est aussi obligatoire pour entrer dans un grand nombre de pays lorsque l on arrive d une région à risque ou d une région endémique pour la fièvre jaune (à vérifier auprès des autorités médicales avant de voyager). Une seule injection protège pendant 10 ans. Toutefois, ce vaccin doit être fait au moins 10 jours avant le départ et, le plus souvent, ne peut être effectué que dans un centre médical spécialisé. Dans certains cas, très rares, le vaccin peut provoquer de la fièvre, des maux de tête ainsi que des douleurs articulaires, dans les jours qui suivent l injection. Ce vaccin ne doit pas être administré aux enfants de moins de 6 mois en raison du risque de développer une encéphalite post-vaccinale. Pour les femmes enceintes, l avis préalable du médecin est souhaitable. 15

16 26 Autres vaccinations utiles Les vaccinations indiquées dans ce chapitre sont recommandées pour certains pays ou pour des voyages à hauts risques sanitaires au regard des conditions de vie, du climat, de la saison ou des épidémies locales. Demandez conseil à votre médecin, à une clinique du voyage ou au médecin de la société. 16

17 Les méningites cérébro-spinales (A et C) La méningite cérébro-spinale est une maladie grave et souvent mortelle. Transmise d un individu à un autre par les voies respiratoires (toux, éternuements, etc..) elle atteint avec prédilection les enfants ou les adolescents où elle provoque une inflammation de la membrane qui entoure le cerveau et la moelle épinière. Cette maladie bactérienne, due au méningocoque, existe dans de nombreuses régions d Afrique, d Amérique du Sud et du Moyen Orient. Cinq sérogroupes sont responsables de la plupart des épidémies de méningite cérébro-spinale dans le monde- A, B, C, Y et W135. Les sérogroupes A et C sont responsables de la plupart des cas en Afrique. Les sérogroupes Y et W 135 sont apparus récemment. Les épidémies de méningite sont fréquentes pendant la saison sèche. ( La vaccination La vaccination est particulièrement recommandée pour ceux qui voyagent ou vivent dans des zones à haut risque sanitaire. Le vaccin d origine contre la méningite A et C existe encore. Elle nécessite une injection tous les 3 ans et ne protège que contre les souches A et C Le vaccin le plus récent contre la méningite protège contre quatre sérogroupes (A, C, Y et W135) et nécessite une injection tous les 5 ans. Ce vaccin n est pas disponible dans tous les pays. Note : Il n y a pas de vaccin contre la méningite cérébro-spinale de sérogroupes B, mais les antibiotiques sont très efficaces. La méningite cérébro-spinale B est rare en Afrique, Amérique du Sud et au Moyen Orient. Les symptômes de la maladie comprennent une forte fièvre, une raideur du cou, des maux de tête, des nausées et des vomissements. Des symptômes neurologiques peuvent apparaître rapidement, tels qu une somnolence, une baisse de la vigilance, des crises d épilepsie et éventuellement l installation d un coma. Un traitement pour l enveloppe du cerveau? Bien sûr, je connais un excellent spécialiste... le coiffeur! 17

18 Autres vaccinations utiles La Rage Le plus souvent mortelle, la rage est une maladie virale transmise principalement par la salive d un animal infecté, parfois par du tissu provenant de son cerveau ou de son système nerveux. Souvent le résultat d une morsure de chien ou autre mammifère errant (chats, chauve souris, renards, écureuils). Les enfants en sont les principales victimes parce qu ils aiment jouer avec les animaux. Le temps d incubation de la rage varie de quelques jours à plusieurs mois selon la profondeur et la localisation de la morsure. La maladie provoque une paralysie, des spasmes musculaires des muscles de la déglutition, un état confusionnel avec délire et des convulsions, le tout conduisant rapidement au coma et la mort. La guérison, après l apparition des symptômes demeure extrêmement rare. La rage se trouve dans tous les pays du tiers-monde. Dans certains pays, plus de 30% de chiens errants sont contaminés. Le sérum anti-rabique vite!!! ( La vaccination La vaccination préventive contre la rage nécessite 3 injections le premier mois avec un rappel 1 an plus tard, puis tous les 3 ans. La vaccination préventive effectuée avant un voyage ne supprime pas la nécessité d un suivi médical après une morsure potentiellement infectante mais simplifie le traitement post-morsure en réduisant le nombre d injections et en améliorant les chances de guérison. Lorsqu une personne mordue par un animal errant a été correctement vaccinée au préalable, le traitement d urgence ne nécessite que 2 injections supplémentaires du vaccin antirabique tandis qu un individu non vacciné aura besoin d une injection d immunoglobulines antirabique avec en plus cinq injections de vaccin antirabique - le tout étant effectué sur une période de 30 jours. Compte tenu du fait que le vaccin contre la rage est difficile à obtenir dans de nombreux pays en voie de développement, la vaccination préventive est surtout recommandée avant de partir en voyage pour les personnes qui vont vivre dans des zones à hauts risques, en particulier pour les enfants qui adorent jouer avec les animaux errants. 18

19 L encéphalite JaPonaIse L encéphalite japonaise est une maladie virale souvent mortelle qui tue environ personnes chaque année et qui attaque le cerveau et la moelle épinière. Transmise par un moustique, il s agit d une maladie rurale qui se contracte pendant l été dans la région des rizières. Le moustique pique la nuit, comme pour le paludisme, mais il s agit d une espèce différente de moustique de la famille Culex. Après une période d incubation d environ 7 jours, les symptômes apparaissent provoquant fièvre, maux de tête, désorientation et parfois convulsions et la mort. L encéphalite japonaise est la cause principale des encéphalites virales que l on trouve au Japon, en Corée, en Chine, en Inde, aux Philippines, dans le Sud Est Asiatique et dans l est de la Russie. ( La prévention est basée sur la lutte contre les piqûres d insectes (moustiquaires chimiquement imprégnées, répulsifs, fenêtres grillagées, vêtements de protection, diffuseurs électriques, serpentins, etc.) et surtout un vaccin très efficace. La vaccination La vaccination contre l encéphalite japonaise est recommandée pour les séjours en zone rurale durant les mois d été où la maladie est endémique et répandue. Elle nécessite 2 injections à 1 semaine d intervalle avec un rappel 1 mois après et puis tous les 2 ans. J ai un mal De crâne pas possible. tu crois que c est L encéphalite Japonaise? 19

20 Autres vaccinations utiles LA TUBERCULOSE La tuberculose est une maladie bactérienne qui peut infecter les poumons, les os, les reins et le cerveau. Elle est transmise par l expectoration pulmonaire (toux, crachats) : lorsqu une personne tousse, elle répand les microbes dans l air. Un contact répété et prolongé avec une personne contagieuse est suffisant pour contracter la maladie. Le diagnostic est souvent suspecté à la lecture de la radiographie des poumons et confirmé par d autres examens (test cutané à la tuberculine, test sanguin QuantiFERON ). Le traitement exige 6 à 12 mois d antibiotiques. Non traitée, la tuberculose peut être fatale. ( Un tiers de la population mondiale est infecté par la tuberculose sous sa forme latente. Sur ce tiers, 5% à 10% tombe malade avec pour conséquence plus d un million et demi de morts chaque année. Cette maladie se rencontre surtout dans les régions du tiers monde là où les conditions d hygiène sont mauvaises. La tuberculose multirésistante aux antibiotiques est un problème majeur parmi la population atteinte du virus VIH. C est à toi! La vaccination Une injection du vaccin BCG (bacille de Calmette et Guérin du nom de ses découvreurs) est obligatoire dans beaucoup de pays en voie de développement pour diminuer les graves conséquences de la maladie sur les enfants. Ce vaccin ne protège pas à 100% mais empêche les complications neurologiques majeures de la maladie. Bien que le BCG ne soit pas systématiquement effectué aux Etats-Unis et dans certains pays, le vaccin est hautement recommandé par l OMS pour les voyageurs et particulièrement les enfants et les adolescents lorsqu un long séjour dans des pays à hauts risques sanitaires est prévu. Vérifiez auprès de votre médecin avant de partir. Il est recommandé d effectuer un test cutané à la tuberculine ou le QuantiFERON (selon les disponibilités) pour confirmer qu une personne est négative à la tuberculose avant d effectuer le BCG. Le BCG va provoquer un test cutané qui restera positif à la tuberculine, habituellement à vie. Ceci peut causer des tracas inutiles, surtout lors de l inscription d un enfant dans une nouvelle école, car l enfant sera considéré à tort comme ayant la tuberculose. Il est donc essentiel de garder une preuve comme quoi l enfant a bien reçu la vaccination contre le BCG. 20

21 Le choléra Le choléra est une maladie bactérienne transmise par l eau et l alimentation contaminées par les selles. Elle est liée à un manque d hygiène et à ce que nous appelons le «péril fécal»: contact entre les matières fécales, les mains et l eau. Le choléra provoque de fortes diarrhées, des vomissements et une déshydratation qui peuvent conduire à la mort en quelques heures. Le traitement nécessite des antibiotiques et une réhydratation. Répandue surtout en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie et dans certaines régions du Moyen Orient, le choléra réapparaît sous forme épidémique lorsque le niveau d hygiène et les conditions sanitaires se dégradent. La prévention est basée sur l eau potable ou propre (désinfection chimique ou par ébullition), par le nettoyage des mains avant les repas et en quittant les toilettes, ainsi que par la cuisson correcte des aliments. Évitez ( les glaçons, les aliments à risques (aliments crus ou pas assez cuits, la nourriture non réfrigérée, surtout la viande, le poisson et les produits laitiers). Suivez le dicton, «faites bouillir, pelez, cuisez, ou évitez!». La vaccination L ancienne vaccination injectable contre le choléra n est plus recommandée. Ni la toute nouvelle vaccination orale, qui nécessite 2 doses à 8 jours d intervalle mais ne protège que partiellement pendant quelques mois contre la maladie. D un point de vue pratique, oubliez la vaccination contre le choléra et insistez sur les mesures d hygiène alimentaire, le lavage des mains, l eau propre et les aliments cuits. pouvez-vous Désinfecter mon eau un peu plus? 21

22 Autres vaccinations utiles LA DIPHTÉRIE Bien que la diphtérie soit le plus souvent une maladie infantile, cette infection bactérienne, produisant une toxine parfois mortelle, peut se développer chez les adultes. Transmise par la toux et les éternuements, la diphtérie provoque de la fièvre et un mal de gorge et produit une membrane ( blanchâtre, adhérente aux amygdales et à la gorge qui provoque une déglutition difficile et éventuellement une obstruction des voies aériennes supérieures pouvant être fatale. Le traitement est urgent et nécessite une antitoxine spécifique de la diphtérie. La vaccination La prévention de cette maladie autrefois mortelle est facilement assurée par un vaccin, obligatoire chez l enfant. Ce vaccin est souvent associé à celui du tétanos, de la polio et de la coqueluche (voir la «Vaccination, les Voyages et l Enfant»). La plupart des adultes ont reçu leur dernier rappel contre la diphtérie lors de leur adolescence et, actuellement, ne sont plus correctement protégés. Le vaccin protège au maximum pendant 10 ans. Un rappel est donc recommandé tous les 10 ans. Les adultes non vaccinés devraient recevoir 2 injections à un mois d intervalle avec un rappel 1 an plus tard, puis tous les 10 ans. Aujourd hui, une piqure contre la diphtérie! 22

23 LA GRIPPE La grippe reste une des principales raisons d absentéisme dans le monde. Aux Etats- Unis chaque année 5% à 20% de la population contracte la grippe ordinaire saisonnière, et environ personnes meurent des complications grippales - principalement les personnes âgées et ceux qui ont un terrain fragile (souffrant de diabète ou de maladies cardiaques ou pulmonaires). La grippe ordinaire saisonnière est une maladie virale qui se transmet facilement par la toux ou l éternuement. Elle se caractérise par des symptômes de fièvres (habituellement fortes), maux de tête et courbatures, de la toux, mal de gorge et une fatigue intense. La grippe dure une semaine environ et entraîne une fatigue résiduelle post-grippale importante. Bonne année! Mais l année prochaine n oubliez pas votre vaccin contre la grippe! ( La vaccination Une seule injection du vaccin assure une protection pendant 6 à 12 mois. Le vaccin est également disponible en spray nasal. Le virus grippal subit régulièrement des mutations ou modifications de sa structure. Un nouveau vaccin est donc reformulé chaque année et doit être administré une fois par an au moins deux semaines avant la saison grippale. Le vaccin antigrippal est hautement recommandé pour tout le monde et en particulier les gens hyperactifs qui ne supportent pas de perdre quelques jours au fond du lit chaque hiver. Le vaccin contre la grippe est recommandé pour les enfants à partir de 6 mois. Le vaccin contre la grippe annuelle, ordinaire et saisonnière ne protège pas contre les autres formes de grippe, telles que la grippe aviaire ou le virus H1N1. Le vaccin antigrippal de l avenir incorporera sûrement ces nouvelles souches virales dans sa formulation. 23

24 Autres vaccinations utiles L ENCÉPHALITE À TIQUES Les tiques sont des insectes qui s accrochent aux animaux à sang chaud et leur sucent le sang. On les trouve dans les forêts, les bois, les parcs et partout où la végétation est dense et en broussaille. L encéphalite à tiques est une maladie virale rencontrée principalement en Europe Centrale et de l Est (extrêmement fréquente en Autriche) ainsi que dans certaines régions de la Scandinavie, de la CIE et de l Asie. Cette maladie s attrape le plus souvent au printemps et à l automne. Bien que cette maladie soit rarement mortelle, elle peut provoquer de sérieux problèmes au niveau du cerveau et du système nerveux. Il n existe pas de traitement curatif. La prévention est basée sur la lutte contre les piqûres d insectes (vêtements de protection, ( répulsifs, bottes et chaussures de marche, l examen des surfaces du corps exposées, la destruction des tiques éventuellement accrochées à la peau) et une vaccination très efficace. La maladie de Lyme est une autre maladie à tiques principalement rencontrée en Amérique du Nord et en Europe, mais contrairement à l encéphalite à tiques, elle est provoquée par une bactérie et il n existe pas de vaccin préventif. Elle peut être traitée avec succès par les antibiotiques. Les symptômes chez l homme se caractérisent pas de la fièvre, des maux de tête, de la fatigue et une éruption cutanée connue sous le nom «d érythème migrans». Si l infection n est pas traitée elle peut atteindre le cœur, les articulations et le système nerveux. La vaccination Dégage! C est mon territoire ici! Le vaccin contre l encéphalite à tiques nécessite 2 injections à 4-8 semaines d intervalle l une de l autre puis un rappel 1 an après et tous les 3 ans. 24

25 AUTRES VACCINATIONS Des vaccinations sont disponibles pour les maladies suivantes. A l exception du vaccin contre la varicelle, qui est une vaccination de routine pour les enfants, les vaccins suivants sont habituellement réservés à certaines épidémies ou situations locales et professions très particulières. Cette liste est juste à titre d information. La varicelle est en général une maladie infantile. Cependant, des adultes non immunisés qui contractent la maladie risquent des complications - une inflammation du cerveau, une pneumonie voire la mort. L herpes zoster ou zona est dû au même virus que la varicelle. Quand une personne guérit de la varicelle, le virus reste dans le corps et devient latent. Cependant, lorsqu il se réactive, il peut causer des éruptions cutanées douloureuses sur un côté du visage ou du corps. Bien que l éruption disparaisse en quelques semaines, de fortes douleurs post-herpétiques peuvent durer plusieurs mois ou années. Gaston t as bougé! Le papillomavirus ou HPV est l infection sexuellement transmissible la plus courante. Certains types de papillomavirus sont responsables de cancers, en particulier le cancer du col de l utérus. La leptospirose est une infection bactérienne qui est transmise par l urine des animaux infectés dans les zones tropicales et subtropicales. Le pneumocoque est une infection bactérienne responsable de pneumonies graves et de méningites. Les sujets âgés et les enfants de moins de 2 ans sont les plus susceptibles. La peste est une autre infection bactérienne transmise par les mouches et les rats infectés. Au 14 ème siècle plus de 20 millions de personnes sont mortes en Europe de l épidémie connue sous le nom de «peste noire». L anthrax est une infection bactérienne aigüe qui touche le bétail, les chevaux et les chèvres. Les humains contractent la maladie au contact des animaux infectés. La rickettsiose est une maladie bactérienne transportée par des poux et provoquant le typhus dans sa forme épidémique. 25

26 27 La vaccination, le voyage et les enfants Les enfants naissent sans immunité naturelle contre la maladie. Il est donc très important de les protéger correctement et de les faire vacciner dès leur plus jeune âge. Ceci est vrai que l enfant voyage à l étranger ou pas. Le calendrier vaccinal pour les enfants peut varier d un pays à un autre. Tous les enfants doivent être vaccinés contre : Le tétanos, la polio, la diphtérie et la coqueluche. Ces 4 vaccins sont souvent associés en une seule injection. Le calendrier recommandé pour cette vaccination est : une injection par mois pendant 3 mois, à débuter vers l âge de 2 à 3 mois. un rappel 1 an plus tard et puis vers l âge de 4 à 6 ans. 26

27 Les vaccins fortement recommandés pour tous les enfants : La rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) Ces 3 vaccins peuvent se faire en une seule injection, vers l âge de 12 à 15 mois, avec des rappels 1 mois et 10 ans plus tard. Dans certains pays le ROR est associé au vaccin de la varicelle. L haemophilus influenzae (HIB) est aussi très recommandée pour les enfants en bas âge. Cette maladie peut être responsable d une méningite mortelle (totalement différente des méningites A, B ou C). Le vaccin peut être combiné en une seule injection avec les vaccins tétanos, polio, diphtérie et coqueluche. L hépatite A et B Le Rotavirus - Cette infection virale est la principale cause mondiale de diarrhée aiguë et sévère. Environ enfants en dessous de 5 ans meurent chaque année des infections dues au Rotavirus, principalement en Afrique et en Asie. C est une vaccination fortement recommandée pour les jeunes enfants qui voyagent. NOTE : L avis préalable d un médecin est souhaitable avant de faire vacciner un enfant de moins de 9 à 12 mois contre la fièvre jaune, la typhoïde, l encéphalite à tiques et la méningite compte tenu de la mauvaise tolérance et du peu d efficacité de ces vaccins chez les tous petits. Tous les autres vaccins peuvent être effectués sans problème chez l enfant, même âgé de moins de 12 mois. Dans certains pays le vaccin contre le pneumocoque est effectué de façon routinière chez l enfant. Demandez conseil à votre médecin traitant. Pour les enfants voyageant dans les pays en voie de développement, voyez avec votre médecin pour la vaccination contre le BCG. Comme déjà évoqué dans le chapitre sur la tuberculose, cette vaccination peut poser un problème pour l école si l on revient aux Etats-Unis ou au Royaume Uni car le test à la tuberculine apparaîtra positif faisant croire à une infection active de la tuberculose. Assurezvous de conserver le certificat médical confirmant la vaccination de l enfant contre la tuberculose. 27

28 28 La vaccination, le voyage et la grossesse Certaines vaccinations ne doivent pas être effectuées pendant la grossesse car il y a risque de malformation fœtale. Mme Dupont. Ne vous asseyez pas là! 28

29 Pendant la grossesse, les vaccinations suivantes doivent être évitées : Le vaccin oral contre la poliomyélite (Sabin). Le vaccin injectable vaccination (Salk) peut toutefois être effectué sans danger pendant la grossesse pour les femmes qui voyagent dans des pays à risques. Le vaccin contre la rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicelle. le vaccin contre la tuberculose (BCG). Pendant la grossesse, et seulement en cas de nécessité absolue (voyage en pays à haut risque sanitaire, tel que l Afrique pour la fièvre jaune ou l Extrême Orient pour l encéphalite japonaise), les vaccinations suivantes peuvent être administrées avec un risque fœtal minime : Rage ; Fièvre jaune (à éviter si possible pendant les 3 premiers mois de la grossesse) ; L encéphalite japonaise (à éviter si possible pendant les 6 premiers mois de la grossesse) ; Typhoïde. De préférence, ces vaccins doivent être effectués avant ou après la grossesse. Toute autre vaccination peut être effectuée pendant la grossesse sans aucun problème. Si nécessaire, les vaccins peuvent être effectués pendant l allaitement sans risque pour la mère et l enfant. 29

30 29 Quand éviter les vaccinations? Parfois, il est préférable de reporter ou d éviter une vaccination. Dans certains cas, et lorsqu un voyage dans un pays à haut risque sanitaire est prévu il peut être préférable de reporter ou même d annuler ce voyage plutôt que de courir le risque d attraper une maladie grave ou mortelle : fièvre jaune, méningite, etc. Consultez un médecin La liste ci-dessous résume les cas où la vaccination doit être reportée ou annulée. Cette liste n est pas exhaustive : les patients souffrant ou en convalescence d une maladie aigue les patients ayant de la fièvre ou une maladie infectieuse aigue les patients avec une affection sévère de la peau ou porteur d eczéma important (ceci s applique surtout pour le BCG contre la tuberculose) femme enceinte Reculez, reculez vous recevrez toutes les injections d un seul coup! les patients souffrant de certaines maladies avec une déficience immunitaire, telles que : la leucémie, le cancer, le lymphome ou le SIDA les patients en cours de traitement médical avec de la cortisone à haute dose, de la chimiothérapie, autres médicaments immunosuppresseur ou une irradiation au cobalt malade ayant une allergie connue à un vaccin spécifique. 30

31 10 2 Les vaccinations de l avenir Les scientifiques du monde entier travaillent sur de nouveaux vaccins afin de combattre certains problèmes très anciens. Certains de ces vaccins sont presque prêts à être commercialisés, d autres ne sont qu au stade expérimental. Vers les étoiles et au delà! Les chercheurs travaillent entre autres, sur les vaccinations contre : La bilharziose Le cancer La dengue La fièvre de Congo Crimée La fièvre Lassa La fièvre de la vallée du Rift Le chikungunya L Hanta virus L hépatite C L herpès La leishmaniose La lèpre La maladie de Lyme La méningite B Le paludisme Le SIDA La syphilis La toxoplasmose La turista 31

32 11 2 Conclusion Aujourd hui, la vaccination est considérée comme un acte banal et son importance est sous estimée. Mais, il ne faut pas oublier que la vaccination a permis l élimination de nombreuses maladies mortelles à travers le monde et a permis de réduire l incidence d autres maladies. Les hommes et les femmes de Schlumberger voyagent et vivent dans de nombreuses parties du globe. Ils se trouvent exposés à des risques de santé qui les rendent vulnérables à de nombreuses maladies qui sont totalement inconnues dans leur pays natal. n oubliez Pas De VoUs FaIRe VaccIneR! avant De partir en voyage un petit cocktail De vaccins. Il est essentiel pour chacun : D être vacciné contre le tétanos D être vacciné correctement, c est-à-dire en fonction de son âge, de ses voyages et des risques éventuels (risques saisonniers, épidémies, risques climatiques) De tenir ses rappels à jour D inscrire tous ses vaccins sur son carnet de santé et sur le certificat jaune de l OMS De se faire vacciner avant son départ et de prévoir suffisamment de temps à l avance afin de recevoir la série complète des injections nécessaires D éviter de se faire vacciner à l étranger, à moins d aller dans un centre médical désigné et recommandé par la société. 32

33 2 Calendrier de vaccinations recommandées pour les adultes 12 Tétanos Hépatite A Hépatite B Fièvre Fièvre jaune Méningite typhoïde 1 2 Rage Encéphalite japonaise Grippe Encéphalite à tiques Année 1 Mois 0 Mois 1 Mois Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8 Année 9 Année 10 Année 11 Année Calendrier de vaccination pour la forme injectable. La forme orale nécessite un rappel tous les 5 ans. 2 - Calendrier de vaccination pour la Méningite A,C,Y,W135. Le vaccin pour la Méningite A & C nécessite un rappel tous les 3 ans. 33

34 13 2 Réponses à des questions souvent posées 1. Combien de temps un vaccin peut-il rester hors du réfrigérateur avant de perdre son efficacité? Les vaccins doivent être conservés au réfrigérateur entre +2 et +8 C. Tout vaccin peut être sorti du réfrigérateur et gardé à la température ambiante pendant 48 heures sans perdre son efficacité. Remis au réfrigérateur, il pourra alors être conservé encore quelques semaines. 2. Est-il nécessaire de faire vérifier son immunité (pour le tétanos, l hépatite B, etc..) avant d être vacciné? Votre médecin vous indiquera si cela est nécessaire. Du point de vue de la santé publique, il n y a aucune raison médicale de faire vérifier son immunité avant un vaccin. Cela coûte cher, entraîne une perte de temps et de toute façon se termine le plus souvent par la vaccination demandée. 3. Si l on ne se souvient pas de la date de son dernier vaccin, est-il dangereux de le faire refaire? Non, il n y a pas de «surprotection» et il n y aucun danger à recevoir une vaccination plusieurs fois. 5. Est-ce dangereux de recevoir plusieurs vaccinations le même jour? Non, il n y a aucun problème à se faire vacciner, le même jour, sur les deux bras, contre 2 ou 3 maladies différentes. Certaines injections associent la protection contre 3 ou 4 maladies dans la même seringue. (tétanos, polio et diphtérie; rubéole, oreillons et rougeole, etc.) 6. Sur quelle partie du corps les vaccinations doivent elles être faites? De façon idéale, les vaccinations doivent être effectuées dans la région du deltoïde (partie supérieure et externe du bras). Éviter les fesses pour ne pas toucher potentiellement le nerf sciatique. 7. Quel est le matériel nécessaire à la vaccination? La vaccination est un acte médical très facile qui nécessite d avoir un vaccin dans une seringue stérile et jetable, une aiguille stérile et jetable, un désinfectant (alcool, Bétadine, etc..) sur un coton hydrophile ou de la gaze et un pansement afin de protéger la peau contre toute infection après l injection. 4. Si j ai laissé passer la date de mon rappel, dois-je refaire la série d injections entièrement? Non, simplement faites faire le rappel qui vous manque et, au maximum, le médecin recommandera un autre rappel 1 mois plus tard afin de rattraper le temps perdu. 34

35 Papiers-OK, Vaccins-OK? Bon voyage!

36 Les recommandations et pratiques de cette brochure ne sont que des conseils précieux. Elles ne peuvent en aucune façon remplacer une consultation médicale individuelle par un professionnel diplômé. L auteur de cette brochure décline toute responsabilité du fait de la mise en œuvre des recommandations et pratiques de prévention en matière de santé, telles que, notamment, tous dommages corporels ou maladies. Hépatite A Hépatite B Tétanos Typhoïde Reproduction interdite sans l accord préalable de la Société Schlumberger et de son auteur.

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

Prévenir... par la vaccination

Prévenir... par la vaccination Prévenir... par la vaccination 6 La vaccination...... Soit c est OBLIGATOIRE (2)... Les vaccinations obligatoires pour l ensemble de la population et dont les lois sont inscrites dans le Code de la Santé

Plus en détail

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive.

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Pr Jean Beytout Service des maladies infectieuses et tropicales CHU de Clermont-Ferrand. Comité Technique des Vaccinations Conclusion Le principal

Plus en détail

La vaccination, une bonne protection

La vaccination, une bonne protection Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

CONSEILS AUX VOYAGEURS

CONSEILS AUX VOYAGEURS CONSEILS AUX VOYAGEURS Vous devez prochainement partir en mission à l étranger Au cours de votre séjour, vous pouvez être confronté à différents risques : risques infectieux : paludisme, diarrhées, hépatites,

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?

Plus en détail

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite : l essentiel en bref Qu est-ce que l hépatite et quelles sont les conséquences de cette maladie? L hépatite est une inflammation du foie, dont

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire Vaccination des étudiants du Baccalauréat en Médecine de Lausanne INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire La vaccination du personnel de santé est recommandée par l Office fédéral

Plus en détail

Questionnaire Médical

Questionnaire Médical Nom et prénom(s) de l élève: Date de naissance: Questionnaire Médical Ce formulaire est à compléter, avant de commencer l année scolaire, pour les nouveaux élèves ainsi que pour les élèves poursuivant

Plus en détail

La lutte contre le paludisme

La lutte contre le paludisme FICHES DE DIALOGUE Fiche n 1 La lutte contre le paludisme Montrez le premier dessin Question : Que voyez-vous sur cette image? Réponse : Un enfant qui a l air très malade. Il grelotte et transpire. Des

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

Tout savoir sur la vaccination de 0 à 6 ans. Mikalou se fait vacciner

Tout savoir sur la vaccination de 0 à 6 ans. Mikalou se fait vacciner Tout savoir sur la vaccination de 0 à 6 ans Mikalou se fait vacciner Récit Mikalou n a peur de rien Dans le jardin, Mikalou s assoit sur la balançoire. Il n est pas une poule mouillée, et pourtant, il

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Le phénotype immunitaire d un individu caractérise sa capacité à répondre, grâce aux effecteurs de l immunité adaptative, aux différents agents

Plus en détail

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) EMA/90006/2015 EMEA/H/C/001104 Résumé EPAR à l intention du public vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Le présent document est un résumé du rapport européen public d évaluation

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Conseils aux voyageurs

Conseils aux voyageurs Conseils aux voyageurs Informations issues du site du Ministère des Affaires Etrangères en France : http://www.diplomatie.gouv.fr/ Entrée / Séjour : Un visa d entrée est nécessaire pour les ressortissants

Plus en détail

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant)

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) 3 mai 2009, 15 h HNE Sur cette page : Que dois-je faire si je contracte ce nouveau virus et que

Plus en détail

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Comment protéger vos enfants? La seule protection efficace : la vaccination R.O.R COQUELUCHE ANNUAIRE Livret élaboré en partenariat avec : Conseil Général du Loir-et-Cher

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Club Santé «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Contacts Presse : Florence PARIS Fanny ALLAIRE Tél : 01.39.17.90.85 Fax : 01.39.17.86.56 Adresses e-mail

Plus en détail

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

Qu est-ce que la peste?

Qu est-ce que la peste? Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant

Plus en détail

1.1.2 : Indiquer la voie de pénétration du microorganisme

1.1.2 : Indiquer la voie de pénétration du microorganisme Situation n 2 : EN QUOI L EPIDEMIE DE CHIKUNGUNYA APPORTE T- ELLE DES CHANGEMENTS DANS NOTRE VIE QUOTIDIENNE? Séance n 1 : Le chikungunya Objectif : Prévenir le risque infectieux Tout d un coup, Adeline

Plus en détail

Stelara (ustekinumab)

Stelara (ustekinumab) Les autorités de santé de l Union européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament Stelara de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimisation des risques en Belgique, dont cette information

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

CONNAÎTRE LA TUBERCULOSE

CONNAÎTRE LA TUBERCULOSE Health CONNAÎTRE LA TUBERCULOSE Ce que tout le monde devrait savoir Nous sommes tous en relation par l air que nous respirons Table des matières Connaître la tuberculose Qu est-ce que la tuberculose et

Plus en détail

PARTAGER NOTRE PASSION. Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins

PARTAGER NOTRE PASSION. Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins PARTAGER NOTRE PASSION Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins PARTAGER NOTRE PASSION LIVRET DE PRÉSENTATION DE LA VACCINATION ET DE NOS VACCINS Ces hommes qui ont fait l histoire de

Plus en détail

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch 0844 448 448 La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Eliminer la rougeole un objectif international

Plus en détail

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va?

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va? Comment ça va? 1 Voici quatre dialogues. Dites à quelle situation de communication correspond chacun d eux. Situation a) : consultation chez un médecin. Situation b) : salutations dans la rue, par simple

Plus en détail

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

VIH : Parlons-en franchement!

VIH : Parlons-en franchement! VihCouv_vert(2011_02) 08/02/11 13:27 Page1 DESSINS PHILIPPE DELESTRE VIH : Parlons-en franchement! VIH : Parlons-en franchement! LE VIH C EST QUOI? Le VIH est un virus. C est le virus du Sida. VIH ÇA VEUT

Plus en détail

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques!

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! Brochure d information En utilisant mal une ressource, elle devient inefficace! Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! z6creation.net Une initiative européenne en matière de santé. Rhume ou grippe? Pas

Plus en détail

Vaccinations et milieu professionnel

Vaccinations et milieu professionnel La place de la vaccination dans la prévention des risques infectieux La prévention des risques infectieux au travail ne se réduit pas à la protection vaccinale. La vaccination s inscrit comme une des mesures

Plus en détail

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes Mais, que dois-je savoir? Pour rattraper un cours manquant, retrouve-le sur le site du collège dans la rubrique «enseignements» : http://colleges.acrouen.fr/courbet/spipuser/

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES Agissons contre l herpès L Herpès : une maladie très répandue En France, on estime qu environ 10 millions de personnes sont porteuses du virus de l herpès à

Plus en détail

4. Comment la maladie est-elle transmise à l homme? 2. Les composantes des soins de santé primaires : 1. Qu est-ce que l Initiative de Bamako (IB)?

4. Comment la maladie est-elle transmise à l homme? 2. Les composantes des soins de santé primaires : 1. Qu est-ce que l Initiative de Bamako (IB)? GENERALITES SUR : SANTE et MALADIE SOINS de SANTE PRIMAIRES (SSP) INITIATIVE de BAMAKO (IB) Objectifs généraux Au terme de ce module de formation, les participants devraient être capables de: Comprendre

Plus en détail

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

Sommaire de la séquence 7

Sommaire de la séquence 7 Sommaire de la séquence 7 De tout temps, l Homme a été frappé par des maladies mortelles qui décimaient des populations entières lors d épidémies connues comme la peste ou le choléra. Malgré ces fléaux,

Plus en détail

Partie I Recommandations aux voyageurs des pays tropicaux - 15

Partie I Recommandations aux voyageurs des pays tropicaux - 15 8 Avertissement Mis à part quelques précisions sur la prévention du paludisme (malaria) et le traitement de la diarrhée chez les enfants, ce livre ne se consacre ni aux nouveau-nés et jeunes enfants, ni

Plus en détail

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009 Erziehungsdirektion des Kantons Bern Direction de l'instruction publique du canton de Berne Amt für Kindergarten, Volksschule und Beratung Office de l'enseignement préscolaire et obligatoire, du conseil

Plus en détail

L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices. Édition 2013

L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices. Édition 2013 1 L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices Édition 2013 L assurance maternité Sommaire Les prestations maternité 3 Cas particuliers 8 Le congé paternité 11

Plus en détail

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE F I C H E P R E V E N T I O N N 1 1 «H Y G I E N E S E C U R I T E» LA VACCINATION PROFESSIONNELLE INTRODUCTION La vaccination en milieu professionnel a un intérêt individuel dans le sens où elle protège

Plus en détail

Maladies transmises sexuellement (MTS)

Maladies transmises sexuellement (MTS) Maladies transmises sexuellement (MTS) La sexualité est une dimension normale et saine de la vie De nos jours, de nombreuses infections se transmettent par les relations sexuelles. On les appelle infections

Plus en détail

DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE

DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE DES PÈLERINS SE RENDANT À LA MECQUE Pour accomplir votre pèlerinage, vous devez acheter votre voyage auprès d un opérateur immatriculé au registre des opérateurs de voyages et de séjours tenu par Atout

Plus en détail

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis 12/09/2013 2 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012 : Nourrisson 3 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Delphi 0,1 % crème Acétonide de triamcinolone

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Delphi 0,1 % crème Acétonide de triamcinolone NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Delphi 0,1 % crème Acétonide de triamcinolone Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes

Plus en détail

C. difficile. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le. à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B.

C. difficile. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le. à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le C. difficile à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B. DAVIS HÔPITAL D ENSEIGNEMENT DE L UNIVERSITÉ MCGILL www.jgh.ca 1. CLOSTRIDIUM

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Le VIH-sida, qu est-ce que c est?

Le VIH-sida, qu est-ce que c est? LES DROITS DE l ENFANT FICHE THÉMATIQUE Le VIH-sida, qu est-ce que c est? UNICEF/ NYHQ2010-2622 / Roger LeMoyne Chaque jour dans le monde, plus de 7 000 nouvelles personnes sont infectées par le VIH, 80

Plus en détail

IST et SIDA : s'informer pour se protéger!

IST et SIDA : s'informer pour se protéger! IST et SIDA : s'informer pour se protéger! Tous concernés! De quoi s agit-il? Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) sont des infections dues à des virus, des bactéries, des parasites ou des

Plus en détail

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST)

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST) Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST) MST est le terme utilisé pour décrire toute maladie, toute infection transmise par un rapport sexuel avec une personne déjà contaminée, et qui

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Institut WanXiang Historique de santé du patient

Institut WanXiang Historique de santé du patient Institut WanXiang Historique de santé du patient Merci de remplir ce questionnaire aussi complètement que possible et d indiquer les zones d incompréhension avec un point d'interrogation. En plus de toutes

Plus en détail

Vaccination contre la grippe saisonnière

Vaccination contre la grippe saisonnière le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de

Plus en détail

Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination

Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination Vaccination : êtes-vous à jour? DOSSIER DE PRESSE Dossier de presse national complété des informations en Vaucluse où la semaine se prolonge

Plus en détail

Transmission des maladies infectieuses. «maladies transmissibles»

Transmission des maladies infectieuses. «maladies transmissibles» Transmission des maladies infectieuses «maladies transmissibles» 1 Généralités I. Un germe (agent pathogène) qui nécessite II. Un hôte (ou cible) : l homme [H] ou l animal [An] III. Entre les 2, il y a

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

Vivre en santé après le traitement pour un cancer pédiatrique

Vivre en santé après le traitement pour un cancer pédiatrique PRÉCAUTIONS POUR LES INDIVIDUS SANS RATE FONCTIONNELLE La rate, c est quoi? La rate est un organe situé du coté gauche, vers le haut de l abdomen, sous les côtes, derrière l estomac. Une rate normale a

Plus en détail

Savez-vous ce qu'est exactement un vaccin à part un produit qu'on injecte et qui protège contre une maladie?

Savez-vous ce qu'est exactement un vaccin à part un produit qu'on injecte et qui protège contre une maladie? Savez-vous ce qu'est exactement un vaccin à part un produit qu'on injecte et qui protège contre une maladie? C'est en fait, une petite quantité du germe (virus ou bactérie) responsables de la maladie que

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations Guide des vaccinations Édition 2012 Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations 293 Vaccinations pour les personnels de santé INTRODUCTION La vaccination des personnels de santé a

Plus en détail

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Pe s t i c i d e A c t i o n N e t w o r k U K PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Résumé exécutif et Recommendations 5 St Peter s St London N1 8JD Royaume Uni t: +44 (0)20 7359 0440 f: +44 (0)20

Plus en détail

Les Arbres décisionnels

Les Arbres décisionnels Les Arbres décisionnels Les aides à la décision plainte-traitement (ou arbres décisionnels ) sont tirés de travaux effectués dans le cadre de l Organisation Mondiale de la Santé. Ils sont destinés à soutenir

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins»

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Bernard Duval Institut National de Santé Publique du Québec 18 avril 2002 Objectifs Grands axes de la réponse immunitaire Conjugaison

Plus en détail

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Professeur Emmanuel Grimprel Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Trousseau, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris Déclaration

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

Contacts Presse Leem : Stéphanie Bou-Fleurot - Tél : 01 45 03 88 38-06 60 46 23 08 - sfleurot@leem.org Virginie Pautre - Tél : 01 45 03 88 87 -

Contacts Presse Leem : Stéphanie Bou-Fleurot - Tél : 01 45 03 88 38-06 60 46 23 08 - sfleurot@leem.org Virginie Pautre - Tél : 01 45 03 88 87 - 50 QUESTIONS SUR LES VACCINS Contacts Presse Leem : Stéphanie Bou-Fleurot - Tél : 01 45 03 88 38-06 60 46 23 08 - sfleurot@leem.org Virginie Pautre - Tél : 01 45 03 88 87 - vpautre@leem.org 1 Les vaccins,

Plus en détail

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE 14 TÉTANOS ET LA ROUGEOLE 14.1 INTRODUCTION Soumaïla MARIKO Comme on l a déjà précisé au chapitre 1, des tests de dépistage de l immunité contre le tétanos et

Plus en détail

VACCINER? MIEUX COMPRENDRE POUR DÉCIDER. ProVac

VACCINER? MIEUX COMPRENDRE POUR DÉCIDER. ProVac Comité de rédaction : M.C. Miermans, Provac, Université de Liège, Service STES-APES Dr B. Swennen, Provac, Université libre de Bruxelles, Ecole de santé publique M.C. de Terwangne, Service Education pour

Plus en détail

Notre système. Immunitaire

Notre système. Immunitaire Notre système Immunitaire Notre système Immunitaire Edito L association I.R.I.S. salue l initiative de Sara Lebien, qui en écrivant cet ouvrage et en proposant une illustration gaie et coloré a rendu l

Plus en détail

QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE

QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE Santé et pollution intérieure dans les écoles : Réseau d observation en Europe QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE A compléter par les enfants

Plus en détail

Etablissement Français du Sang

Etablissement Français du Sang Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES Document de préparation à l entretien médical préalable au don de sang Partie médicale La sécurité

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

Voyager Bien informé!

Voyager Bien informé! Ne pas oublier de faire des photocopies de votre passeport et votre billet d avion Destinations : Afrique du Sud Cambodge Chine Thaïlande Page 2 Page 31 Document préparé par les infirmières de la clinique

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor Z I G U I N C H O R REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux.

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux. Les gencives et la santé générale Nous savons tous que la prévention est l une des clés du maintien de la santé générale. Nous faisons de l exercice et nous surveillons notre alimentation pour nous aider

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France? 53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées

Plus en détail