La microsimulation : un outil pour la réflexion prospective sur le vieillissement

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La microsimulation : un outil pour la réflexion prospective sur le vieillissement"

Transcription

1 La microsimulation : un outil pour la réflexion prospective sur le vieillissement Didier BLANCHET Rencontres de la Chaire «Risques et Chances de la Transition Démographique» Palais Brongniart, 22 avril 2009

2 Objectif de la présentation La microsimulation : principe et avantages L expérience du modèle Destinie I Les choix initiaux Que nous a-t-il appris? De Destinie I à Destinie II Conclusion

3 La microsimulation : principes et avantages

4 La microsimulation : de quoi s agit-il? Idée originelle souvent attribuée à G. Orcutt (1957) «A new type of Socio-Economic System», Review of Economic Studies, 39(2) Modélisation des phénomènes économiques et sociaux repartant des unités élémentaires : individus, ménages, entreprises Chaque unité élémentaire est décrite par un ensemble de variables et il s agit de simuler, unité par unité, des changements découlant soit de relations déterministes, soit de lois de probabilités

5 Relations déterministes ou lois de probabilité Exemple de règles déterministes : L application d un barème de prestations le vieillissement individuel : AGE(I)=AGE(I)+1 Exemple de règles probabilistes (méthode dite de Monte Carlo): On suppose qu un individu en emploi à la date T a des probabilités (0,05/0,15/0,8) d être inactif, chômeur ou employé en T+1 On tire un nombre aléatoire Z compris entre 0 et 1. Et on actualise le statut de cet individu en inactif si Z<0,05, en chômeur si 0,05<Z<0,2.

6 La microsimulation peut être définie par comparaison avec la modélisation macro-économétrique Fondée sur des équations reliant directement des agrégats (PIB, conso, emploi global ) Exemples : fonction de consommation, fonction de production, relation de Philips la modélisation démographique standard (cell-based): Représente l état du système par un vecteur, e.g. la répartition par sexe et âge Et simule son évolution par des équations comptables qu on peut généralement traduire en termes matriciels, e.g. P t+1 = AP t.

7 Quand faire appel à la microsimulation? Lorsque la complexité des relations micro interdit le raisonnement en moyenne La méthode est justifiée a fortiori lorsqu il y a un intérêt intrinsèque pour la dispersion des situations individuelles Ou lorsque l approche par cellules conduit à des matrices trop lourdes ou trop complexes

8 Un peu d histoire (1) Projet initial d Orcutt était très ambitieux : simulation dynamique des interactions entre unités hétérogènes (ménages, firmes ), sous forme récursive mais avec un intervalle de temps très faible fort optimisme quand aux possibilités de l informatique naissante

9 Un peu d histoire (2) En économie, mise en œuvre a longtemps été limitée à des modèles statiques de simulation des effets du système socio-fiscal : Evaluation des effets de premier tour des politiques redistributives Approches comptables : ni comportements, ni évolution des situations individuelles au cours du temps, encore moins de bouclage Modèles dynamiques se sont développés plus précocement en démographie, notamment pour la simulation des comportements de reproduction ou des structures familiales, mais avec des hypothèses de comportements exogènes, i.e. des probabilités fixées a priori

10 Un peu d histoire (3) Modèles de simulation des retraites sont au croisement de ces deux traditions : dynamique démographique et des carrières+simulation de barèmes Qu on peut enrichir avec des hypothèses de comportement plus élaborées : Modèles d offre de travail détaillant comment les individus réagissent à des modifications des transferts sociaux C est ce que le fait le modèle Destinie

11 Destinie I : les choix initiaux

12 Le contexte des années 1990 Destinie à commencé à être développé après la réforme des retraites de 1993 A cette époque on disposait déjà de modèles des retraites de type «cell-based», par exemple le modèle Margaret de la direction de la prévision Mais peu adéquats pour retracer les effets de la réforme Deux illustrations

13 Premier exemple d effet complexe : la durée de cotisation Passage progressif de 150 à 160 trimestres de la durée de cotisation requise pour le taux plein Nécessite de connaître, à chaque horizon, le nombre de personnes atteignant 150, 151, 152 trimestres à l horizon pour évaluer les % reportant leur départ Possible à la rigueur de construire un modèle matriciel croisant age et durée de cotisation atteinte à chaque âge. Mais si on veut différencier davantage (H/F, Cadres/non cadres) on débouche vite sur les matrices de très grande taille Typiquement, il s agit d un problème plus facile à traiter en microsimulation

14 Deuxième exemple d effet complexe : le calcul du SAM Passage progressif d un SAM sur les 10 meilleures années à un SAM sur les 25 meilleures années. Effet a priori très différencié selon le profil de carrière : plus marqué pour les carrières irrégulières ou ascendantes Là encore, microsimulation plus adéquate. De façon générale : Microsimulation plus adaptée pour systèmes complexes Et si intérêt pour l effet redistributif des réformes

15 Destinie I : quatre choix structurants Une source de données initiales : l enquête patrimoine Une modélisation démographique assez ambitieuse: simulation complète des structures familiales Pour la retraite, dans un premier temps, simulation des seules règles des salariés du privé, avec hypothèse de départ systématique au taux plein Choix d un marqueur social de référence: l âge de fin d études plutôt que la CS

16 Source de données initiales Un modèle de micro-simulation dynamique, c est à la fois le modèle lui-même et une base de données servant de base à la projection. A l époque pas de sources administratives globales sur les retraites Choix d une enquête comprenant un maximum d infos pertinentes pour la retraite : l enquête patrimoine Caractéristiques démo-socio générales Durée d activité passée Infos sur la structure du patrimoine (en vue de travaux éventuels sur l articulation entre retraite et épargne)

17 Une simulation de l ensemble de la structure familiale L unité de base est l individu (fichier cylindrique) Mais l enregistrement individuel n i pointe vers d autres individus de l échantillon qui sont les conjoints, enfants, parents de l individu i. Cette structure est projetée en supposant que les individus se mettent en couple au sein de l échantillon et que ce sont leurs enfants qui ré-alimentent l échantillon à sa base (méthode dite de la population fermée) Ce qui donne du même coup une simulation complète du réseau familial Moyennant une imputation de liens initiaux fictifs pour les liens de parenté hors ménages.

18 Schéma d imputation des liens initiaux Champ de l enquête Clone du parent effectif, tiré dans l échantillon Parent effectif de i Individu i

19 Les choix pour la simulation de la retraite Même si théoriquement possible, difficile de simuler toute la diversité du systéme français Dans un premier temps, centrage sur le cas des salariés du privé (CNAV+ARRCO et AGIRC) S agissant du comportement de départ en retraite, hypothèse simplificatrice d un départ systématique au taux plein

20 Choix du marqueur social de référence L âge de fin d études plutôt que la CS Variable continue, sur laquelle il est plus facile de construire des hypothèses à long terme Joue un rôle important pour la retraite car conditionne l âge de début de cotisation Sert aussi de conditionnante pour la simulation d un grand nombre d évènements : mortalité, endogamie, salaires et transitions sur le marché du travail.

21 Les étapes d une simulation Boucle sur la date Boucle sur l ensemble des individus Mortalité, mises en couple au sein de l échantillon, naissances, séparations Transitions sur le marché du travail, dépendant de l âge, du sexe, du nombre d enfants (pour les femmes) Evolution du salaire Départ en retraite et revalorisation pensions en cours de service Sortie résultats pour l année en cours

22 Destinie I : que nous a-t-il appris?

23 Destinie I : les réalisations Améliorations continuelles du modèle de 1995 à 2003 sans remise en cause de son organisation générale Le modèle a aussi été enrichi pour répondre à des questions non prévues au départ Incorporation d un module simulant les comportements de départ hors du taux plein Introduction d un module simulant les retraites du secteur public Ajout d un module ayant servi à des projections du nombre de dépendants, de leur réseau d aidants potentiels et du coût de l APA.

24 Le problème des comportements de départ (1) L hypothèse «taux plein» interdisait tout message sur les effets de la plus grande liberté de choix envisagée dans le rapport Charpin et mis en œuvre ensuite dans la reforme Un modèle de comportement assez simple à programmer semblait répondre à ce besoin : modèle de Stock et Wise, fondé sur la comparaison de fonctions d utilité intertemporelles combinant flux de ressources et valorisation du temps de loisir.

25 Le problème des comportements de départ (2) Ne pas surestimer les vertus du modèle SW : calibrage très fragile sur données françaises mais a eu au moins eu l intérêt de montrer l ambiguïté ou la faiblesse potentielle des effets des réformes sur les âges effectifs de liquidation, pour deux raisons : Le fait qu elles ont aussi assoupli les pénalités pour départ précoce Le fait que des individus sont contraints dans leur offre de travail avant la retraite

26 Effet ambigu des réformes sur l âge de liquidation Taux de remplacement A B B B Avant Avant réformes réformes Après réformes Age de la retraite

27 Ambiguité qui se retrouve effectivement dans les résultats Hausse anticipée de l âge de liquidation pour les générations nées entre 1965 et 1974 Privé Public an ,2 an +2,2 an Source : modèle Destinie I

28 Destinie I : les limites Les limites du modèle de comportement Défaut de cohérence avec les projections macro disponibles par ailleurs Comportement de court-terme problématique : problème de raccord entre les hypothèses de projection et les données du stock initial Pas de traitement des carrières mixtes (public/privé) Certaines composantes des pensions assez mal estimées (notamment les retraites complémentaires) Difficultés croissantes à mettre à jour et améliorer le modèle

29 De Destinie I à Destinie II

30 Destinie II Réécriture complète, débutée en Avec objectif de flexibilité Dans un souci de complémentarité avec autres outils emergents (PRISME à la CNAV) Maintien d un certain nombre de choix initiaux: Modèle reste basé sur l enquête patrimoine Même approche en population fermée

31 Un modèle plus flexible Structure à deux étages : générateur de biographies démo et professionnelles, simulateur de retraites Le second étage n est pas un modèle à proprement parler : plutôt une bibliothèque d utilitaires servant à construire des projections sur mesure Cette structure permet des variantes retraites plus rapides : tournant sur exactement les mêmes individus ce qui permet des comparaisons avant/après à niveau fin Assure une meilleure traçabilité (une simulation=un programme)

32 La structure de Destinie II : aperçu Biography generator Parameters ParamMdT.xls ParamSal.xls Ini.txt (retrorpsctive biographies) Assset survey GeneBios.pl Pro.txt (projected biographies) Program libraries OutilsBase.pm OutilsExcel.pm OutilsBios.pm ParamMortal.xls ParamSociaux..xls Ad hoc programs : one for each type of request DefVarRetr.pm Pension simulation OutilsRetr.pm Final outputs (Excel files)

33 Réponses aux autres limites de Destinie I (1) Les limites du modèle de comportement : davantage d options, tests de sensibilité plus faciles y compris l option «age fixe» utile pour simuler des effets des réformes à comportement inchangé La cohérence avec les projections macro : Calage systématiques des flux des principaux évènements au fur et à mesure de la projection (flux démo et si besoin, sur les taux d activité)

34 Exemple de résultats sur les taux d activité Taux d'activité des femmes 100,00 90,00 Destinie ans 80,00 70,00 60,00 Destinie ans Insee ans Insee ans 50,00 40,00 Destinie ans 30,00 20,00 Insee ans 10,00 0, Années

35 Réponses aux autres limites de Destinie I (2) Les propriétés au démarrage de la projection : Davantage d imputations de données initiales, y compris pour les montants de retraite Ce qui facilite, au passage, la simulation de scénarios contrefactuels (e.g. scenarios sans réformes passées) Autres améliorations: Carrières mixtes Modules additionnels pourront être développés selon le même modèle que le module retraite (exemple santé, dépendance, épargne)

36 Un exemple : masse des pensions sous différents scénarios prices 1992-wages 1993-prices 2003-prices

37 Autre exemple : incidence réformes sur les droits acquis

38 Conclusion

39 Les avantages de la microsimulation Programmation relativement intuitive Flexibilité : facile d étendre un modèle dans des directions non prévues au départ. En particulier, la liste d outputs n a pas le caractère fermé qu elle a pour les autres modèles : Une microsimulation dynamique, c est projeter un fichier d enquête complet, dont chaque itération est aussi riche que le fichier de départ Et peut donner lieu a toutes sortes d analyse

40 Quelques critiques fréquentes et les réponses Temps de calcul élevés : De moins en moins un problème Opacité : Tout est relatif En fait, la microsimulation peut aussi être une école de transparence (tout peut être mis sur la table) Caractère stochastique du résultat : Doit être contrôlé, e.g. en multipliant les projections et en analysant la variance des résultats Mais en général secondaire par rapport à autres sources d incertitude sur la projection

41 Concernant Destinie 2 A commencé à être opérationnel avantages familiaux simulation des comptes notionnels A considérer en complémentarité avec autres outils Modèles plus agrégés pour variantes simples Modèles basés sur sources administratives plus appropriés pour projections financières très détaillées (e.g. Prisme à la CNAV). On a surtout cherché à le recentrer sur ses avantages comparatifs Variantes de comportement de départ en retraite Approche de niveau ménage (simulation du niveau de vie global des retraités, des prestations sous conditions de ressources du ménage) Capacité à aborder d autres sujets que la retraite, via modules ad hoc.

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 25 novembre 2009 à 9 h 30 «Préparation du rapport de janvier 2010 : Simulations de régimes en points et en comptes notionnels» Document N 1 Document

Plus en détail

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 10 avril 2014 à 9 h 30 «Carrières salariales et retraites dans les secteurs et public» Document N 9 Document de travail, n engage pas le Conseil Simulation

Plus en détail

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 décembre 2014 à 14 h 30 «Actualisation des projections» Document N 5 Document de travail, n engage pas le Conseil Tests de sensibilité des projections

Plus en détail

Les débats sur l évolution des

Les débats sur l évolution des D o c u m e n t d e t r a v a i l d e l a B r a n c h e R e t r a i t e s d e l a C a i s s e d e s d é p ô t s e t c o n s i g n a t i o n s n 9 8-0 7 C o n t a c t : La u re nt V e r n i è r e 0 1 4

Plus en détail

Mémoire d actuariat - promotion 2010. complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains.

Mémoire d actuariat - promotion 2010. complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains. Mémoire d actuariat - promotion 2010 La modélisation des avantages au personnel: complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains. 14 décembre 2010 Stéphane MARQUETTY

Plus en détail

France. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012

France. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012 France France : le système de retraite en 212 Dans le secteur privé, le système de retraite repose sur deux piliers obligatoires : un régime général lié à la rémunération et des dispositifs professionnels

Plus en détail

Chapitre 4 Un besoin de financement du système de retraite qui s établirait à 4 points de PIB en 2040, à réglementation inchangée

Chapitre 4 Un besoin de financement du système de retraite qui s établirait à 4 points de PIB en 2040, à réglementation inchangée Chapitre 4 Un besoin de financement du système de retraite qui s établirait à 4 points de PIB en 2040, à réglementation inchangée Le Conseil d orientation des retraites s est doté d outils de projection

Plus en détail

La microsimulation à Statistique Canada

La microsimulation à Statistique Canada La microsimulation à Statistique Canada Chantal Hicks Chantal.hicks@statcan.gc.ca Présentation à «La démographie de demain : innovations, intersections et collaborations» Colloque de l Association des

Plus en détail

Modélisation de la réforme des pensions

Modélisation de la réforme des pensions Modèle PROST de la Banque Mondiale Modélisation de la réforme des pensions Mécanisme de simulation des options de réforme des retraites, de la Banque Mondiale L es politiques de pension d aujourd hui peuvent

Plus en détail

LE SYSTÈME DE RETRAITE

LE SYSTÈME DE RETRAITE LE SYSTÈME DE RETRAITE Le contexte Les questions posées Les réponses Les enjeux syndicaux > Le contexte Un système universel mais disparate 100 ans pour étendre la couverture vieillesse de base à toute

Plus en détail

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité

Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Gérard Cornilleau Des inégalités contenues, des classes moyennes fragiles Le débat sur les salaires n est plus aujourd hui dominé

Plus en détail

Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011

Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011 Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011 Les bénéficiaires de retraites Nombre de retraités, selon les différents régimes (COR janvier 2010) : 16 millions dont : 11,3 millions :

Plus en détail

Royaume-Uni. Conditions d ouverture des droits. Indicateurs essentiels. Royaume-Uni : le système de retraite en 2012

Royaume-Uni. Conditions d ouverture des droits. Indicateurs essentiels. Royaume-Uni : le système de retraite en 2012 Royaume-Uni Royaume-Uni : le système de retraite en 212 Le régime public comporte deux piliers (une pension de base forfaitaire et une retraite complémentaire liée à la rémunération), que complète un vaste

Plus en détail

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES 11 mai 2010 «Variantes de durée d assurance et d âges de la retraite» Dossier technique préparé par le secrétariat général du COR Document N 1 Document de travail, n

Plus en détail

Evaluation des engagements de retraite des fonctionnaires de l Etat en France

Evaluation des engagements de retraite des fonctionnaires de l Etat en France 16/01/06 1/10 11 ème colloque de l Association de Comptabilité Nationale (ACN) Evaluation des engagements de retraite des fonctionnaires de l Etat en France Jusqu à l intervention de la loi organique relative

Plus en détail

Il y a maintenant plus de vingt ans que le thème des retraites occupe une place importante

Il y a maintenant plus de vingt ans que le thème des retraites occupe une place importante Les retraites : solidarité, contributivité et comportements de liquidation Il y a maintenant plus de vingt ans que le thème des retraites occupe une place importante dans le débat social et la revue Économie

Plus en détail

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1 LES SIIC et la retraite Étude réalisée par Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF Les SIIC et la retraite 1 23 juin 2014 2 Les SIIC et la retraite La retraite est, avec l emploi et

Plus en détail

Le débat sur les retraites offre un constat paradoxal. D un côté, avec la

Le débat sur les retraites offre un constat paradoxal. D un côté, avec la Retraites : Les scénarios de la réforme Samia BENALLAH *, Pierre CONCIALDI *, Michel HUSSON *, Antoine MATH * Le débat sur les retraites offre un constat paradoxal. D un côté, avec la profusion des rapports

Plus en détail

À quoi le Québec ressemblera-t-il en 2030?

À quoi le Québec ressemblera-t-il en 2030? À quoi le Québec ressemblera-t-il en 2030? Nicholas-James Clavet (CIRPÉE) Jean-Yves Duclos (CIRPÉE, CIRANO) Bernard Fortin (CIRPÉE, CIRANO) Steeve Marchand (CIRPÉE) 1 / 23 De grandes questions En quoi

Plus en détail

Cours Marché du travail et politiques d emploi

Cours Marché du travail et politiques d emploi Cours Marché du travail et politiques d emploi L offre de travail Pierre Cahuc/Sébastien Roux ENSAE-Cours MTPE Pierre Cahuc/Sébastien Roux (ENSAE) L offre de travail 1 / 48 Introduction Introduction Examen

Plus en détail

Direction de la recherche, des études, de l évaluation et des statistiques. collection Études et statistiques. lesretraités et les retraites

Direction de la recherche, des études, de l évaluation et des statistiques. collection Études et statistiques. lesretraités et les retraites Direction de la recherche, des études, de l évaluation et des statistiques collection Études et statistiques lesretraités et les retraites édition 2014 lesretraités et les retraites édition 2014 Les Retraités

Plus en détail

Introduction : pour une refonte générale de notre système de retraite

Introduction : pour une refonte générale de notre système de retraite Introduction : pour une refonte générale de notre système de retraite Conséquence de l empilement des régimes et de modes de calculs complexes, nul ne sait exactement quels seront ses droits à la retraite.

Plus en détail

Présentation à l Institut canadien de la retraite et des avantages sociaux. Selon Wikipédia

Présentation à l Institut canadien de la retraite et des avantages sociaux. Selon Wikipédia Évaluation actuarielle du Régime de rentes du Québec au 31 décembre 2012, une œuvre de science-fiction? Présentation à l Institut canadien de la retraite et des avantages sociaux Georges Langis Actuaire

Plus en détail

Table des matières: Guidelines Fonds de Pensions

Table des matières: Guidelines Fonds de Pensions Table des matières: Guidelines Fonds de Pensions TABLE DES MATIERES... 1 INTRODUCTION... 2 1 FINANCEMENT ET FINANCEMENT MINIMUM... 3 1.1 FINANCEMENT... 3 1.2 FINANCEMENT DE PLAN... 3 1.3 FINANCEMENT MÉTHODE

Plus en détail

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations

Plus en détail

RETRAITES : Y A-T-IL UNE SOLUTION IDÉALE EN EUROPE POUR UN AVENIR?

RETRAITES : Y A-T-IL UNE SOLUTION IDÉALE EN EUROPE POUR UN AVENIR? RETRAITES : Y A-T-IL UNE SOLUTION IDÉALE EN EUROPE POUR UN AVENIR? Une question européenne mais traitée dans chaque Etat membre L avenir des systèmes de retraite et ses conséquences sur la zone euro, internationalise

Plus en détail

PROJET - POUR DISCUSSIONS SEULEMENT AUCUNES RECOMMENDATIONS À CE STADE-CI. Université de Moncton

PROJET - POUR DISCUSSIONS SEULEMENT AUCUNES RECOMMENDATIONS À CE STADE-CI. Université de Moncton PROJET - POUR DISCUSSIONS SEULEMENT Université de Moncton Régime de pension des professeurs, professeures et bibliothécaires Actualisation du régime Étape 3 Évaluation des coûts Préparé par Conrad Ferguson

Plus en détail

Evaluation des politiques sociales et fiscales. Modèles de micro simulation: un outil d aide à la décision et d évaluation ex ante

Evaluation des politiques sociales et fiscales. Modèles de micro simulation: un outil d aide à la décision et d évaluation ex ante Modèles de micro simulation: un outil d aide à la décision et d évaluation ex ante Schéma institutionel Problématique Politiques sociales dans un cadre démocratique est un processus interactif: Besoins

Plus en détail

Premier modèle - Version simple

Premier modèle - Version simple Chapitre 1 Premier modèle - Version simple Les individus vivent chacun six générations successives d adultes, chacune d une durée de dix ans, sans distinction faite entre les individus d une même génération.

Plus en détail

Notre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations.

Notre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations. 27 août 2013 Notre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations. Il est aujourd hui confronté à la fois au départ en retraite des générations

Plus en détail

Construction de bases biométriques pour l assurance dépendance. SCOR inform - Novembre 2012

Construction de bases biométriques pour l assurance dépendance. SCOR inform - Novembre 2012 Construction de bases biométriques pour l assurance dépendance SCOR inform - Novembre 2012 Construction de bases biométriques pour l assurance dépendance Auteur Laure de Montesquieu Responsable Centre

Plus en détail

Comparaison du rendement des régimes de retraite : une approche par cas-types

Comparaison du rendement des régimes de retraite : une approche par cas-types RETRAITE Comparaison du rendement des régimes de : une approche par cas-types Établir une comparaison du rendement des différents régimes de est un exercice difficile, les différents régimes obéissant

Plus en détail

Chapitre 3. La répartition

Chapitre 3. La répartition Chapitre 3. La répartition 1. La répartition de la valeur ajoutée La valeur ajoutée (1) Valeur ajoutée : solde du compte de production = > VA = P CI = > Richesse effectivement créée par les organisations

Plus en détail

Équivalent patrimonial de la rente et souscription de retraite complémentaire

Équivalent patrimonial de la rente et souscription de retraite complémentaire ANNALES D ÉCONOMIE ET DE STATISTIQUE. N 66 2002 Équivalent patrimonial de la rente et souscription de retraite complémentaire Le cas de la France Ronan MAHIEU, Béatrice SÉDILLOT * RÉSUMÉ. Nous modélisons

Plus en détail

mais on suppose maintenant que ses préférences sont représentées par la fonction

mais on suppose maintenant que ses préférences sont représentées par la fonction Ecole Nationale de la Statistique et de l Administration Economique 2ème année, 1er semestre, 2007/2008 Examen de Macroéconomie Stéphane Gauthier 2 heures, sans document ni calculatrice 1. Questions de

Plus en détail

Les atouts de la retraite Madelin :

Les atouts de la retraite Madelin : Les atouts de la retraite Madelin : Caractéristiques et calcul de la rente viagère Sylvain Grégoire & Michel Andréini Convention CGPC : 10 Octobre 2013 Les enjeux de la retraite en France Sommaire Un système

Plus en détail

COMITE DE SUIVI DES RETRAITES. Premier avis

COMITE DE SUIVI DES RETRAITES. Premier avis COMITE DE SUIVI DES RETRAITES Premier avis 15 juillet 2014 SOMMAIRE AVIS... 2 1. OBJECTIFS RELATIFS AUX MONTANTS DE RETRAITES... 3 2. OBJECTIF DE TRAITEMENT EQUITABLE DES ASSURES... 8 3. OBJECTIF DE PERENNITE

Plus en détail

Samedi 24 octobre 2009

Samedi 24 octobre 2009 Samedi 24 octobre 2009 Plan : Qu est-ce que la comptabilité? Pourquoi une comptabilité? Obligations comptables? Le Plan Comptable Associatif Le budget prévisionnel Utilisation du budget prévisionnel Comment

Plus en détail

Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures?

Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Benoît Pagès 1, Valérie Leveau 1 1 ARVALIS Institut du

Plus en détail

Aléas de carrière et pension de retraite

Aléas de carrière et pension de retraite RETRAITES Aléas de carrière et pension de retraite Najat El Mekkaoui de Freitas*, Cindy Duc**, Karine Briard***, Sabine Mage**** et Bérangère Legendre***** Le système de retraite français établit un lien

Plus en détail

Avec la MSA, préparez votre retraite en toute tranquillité

Avec la MSA, préparez votre retraite en toute tranquillité vous guider Avec la MSA, préparez votre retraite en toute tranquillité n Non-salariés agricoles www.msa.fr Sommaire Comprendre votre retraite Votre compte individuel 4 Votre relevé de carrière 4 Vos cotisations

Plus en détail

ESSEC Cours Wealth management

ESSEC Cours Wealth management ESSEC Cours Wealth management Séance 9 Gestion de patrimoine : théories économiques et études empiriques François Longin 1 www.longin.fr Plan de la séance 9 Epargne et patrimoine des ménages Analyse macroéconomique

Plus en détail

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010 Initiation à l économie ENSAE, 1A Maths Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr Septembre 2010 Les ménages (1/2) Les ressources des ménages La consommation L épargne Les ménages comme agents économiques

Plus en détail

Régimes publics de retraite État de la situation. Perspectives des différents régimes publics de retraite. Plan

Régimes publics de retraite État de la situation. Perspectives des différents régimes publics de retraite. Plan Régimes publics de retraite État de la situation Perspectives des différents régimes publics de retraite 79 e congrès de l ACFAS 10 mai 2011 Plan Portrait des régimes publics de retraite La pression démographique

Plus en détail

Modélisation et simulation du trafic. Christine BUISSON (LICIT) Journée Simulation dynamique du trafic routier ENPC, 9 Mars 2005

Modélisation et simulation du trafic. Christine BUISSON (LICIT) Journée Simulation dynamique du trafic routier ENPC, 9 Mars 2005 Modélisation et simulation du trafic Christine BUISSON (LICIT) Journée Simulation dynamique du trafic routier ENPC, 9 Mars 2005 Plan de la présentation! Introduction : modèles et simulations définition

Plus en détail

INTERPRETER UN RAPPORT ACTUARIEL Sélection des hypothèses actuarielles dans le contexte africain Par Papa Babou NDIAYE, Directeur des Etudes

INTERPRETER UN RAPPORT ACTUARIEL Sélection des hypothèses actuarielles dans le contexte africain Par Papa Babou NDIAYE, Directeur des Etudes INTERPRETER UN RAPPORT ACTUARIEL Sélection des hypothèses actuarielles dans le contexte africain Par Papa Babou NDIAYE, Directeur des Etudes IPRES_SENEGAL Responsabilité d un administrateur Les évaluations

Plus en détail

Retentissement de la réforme de l'ircantec 2008 sur la retraite des Praticiens Hospitaliers.

Retentissement de la réforme de l'ircantec 2008 sur la retraite des Praticiens Hospitaliers. Retentissement de la réforme de l'ircantec 2008 sur la retraite des Praticiens Hospitaliers. Dr Raphaël BRIOT ; Dr Jean GARRIC Syndicat National des Praticiens Hospitaliers d'anesthésie-réanimation RÉSUMÉ

Plus en détail

La baisse tendancielle des rentes réduitelle la demande d épargne retraite? Leçons tirées d une réforme des tables de mortalité

La baisse tendancielle des rentes réduitelle la demande d épargne retraite? Leçons tirées d une réforme des tables de mortalité La baisse tendancielle des rentes réduitelle la demande d épargne retraite? Leçons tirées d une réforme des tables de mortalité Alexis DIRER LEO, Université d Orléans Co-écrit avec Rim Ennajar-Sayadi Journée

Plus en détail

La loi de financement de la

La loi de financement de la Document de travail de la Branche Retraites de la Caisse des dépôts et consignations n 99-16/17 Contact : Laurent Vernière 1 4 49 89 55 Réalisation : Direction de la Communication Février/Mars 99 Fonds

Plus en détail

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010

LES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010 LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 Contact presse Éva Quickert-Menzel 01 44 38 22 03 Sommaire Chiffres-clés des retraites...

Plus en détail

TP N 57. Déploiement et renouvellement d une constellation de satellites

TP N 57. Déploiement et renouvellement d une constellation de satellites TP N 57 Déploiement et renouvellement d une constellation de satellites L objet de ce TP est d optimiser la stratégie de déploiement et de renouvellement d une constellation de satellites ainsi que les

Plus en détail

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Ligne directrice Objet : Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Date : Introduction La simulation de crise

Plus en détail

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation PAR Alireza MOGHADDAM TUTEUR : Guy HÉDELIN Laboratoire d Épidémiologie et de Santé publique, EA 80 Faculté de Médecine de Strasbourg

Plus en détail

1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs?

1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? Ménages et consommation 1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? question 1: comment le revenu des ménages est-il réparti? question 2: quelle est l influence

Plus en détail

Comment se servir de cet ouvrage? Chaque chapitre présente une étape de la méthodologie

Comment se servir de cet ouvrage? Chaque chapitre présente une étape de la méthodologie Partie I : Séries statistiques descriptives univariées (SSDU) A Introduction Comment se servir de cet ouvrage? Chaque chapitre présente une étape de la méthodologie et tous sont organisés selon le même

Plus en détail

Direction des Études et Synthèses Économiques G 2010 / 14. Le bloc retraites du modèle Destinie 2 : guide de l utilisateur

Direction des Études et Synthèses Économiques G 2010 / 14. Le bloc retraites du modèle Destinie 2 : guide de l utilisateur Direction des Études et Synthèses Économiques G 2010 / 14 Le bloc retraites du modèle Destinie 2 : guide de l utilisateur Didier BLANCHET Emmanuelle CRENNER Document de travail Institut National de la

Plus en détail

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX

Plus en détail

Scénarios de réforme structurelle du système de retraite français.

Scénarios de réforme structurelle du système de retraite français. Scénarios de réforme structurelle du système de retraite français. Didier Blanchet (IPP/CREST et chaire TDTE), Antoine Bozio (IPP et Ecole d Economie de Paris) et Simon Rabaté (IPP et Ecole d Economie

Plus en détail

«La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP1, 18 février 2014, GIE AGIRC-ARRCO

«La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP1, 18 février 2014, GIE AGIRC-ARRCO «La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP, 8 février 204, GIE AGIRC-ARRCO Ref : 204-7 Le 8 février 204, Gérard Rivière, Directeur de la Caisse Nationale

Plus en détail

Informations détaillées pour l emploi du calculateur TCF sur le 2 e pilier

Informations détaillées pour l emploi du calculateur TCF sur le 2 e pilier Informations détaillées pour l emploi du calculateur TCF sur le 2 e pilier 1 er secteur: informations tirée de votre certificat d assurance Vous recevez chaque année, entre février et mars, un certificat

Plus en détail

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.

Plus en détail

Anticiper. Définir. mesurer. optimiser DE GAMMA - ARCOLE RH DE GAMMA. arcole rh. Gestion de la Paie et des Ressources Humaines

Anticiper. Définir. mesurer. optimiser DE GAMMA - ARCOLE RH DE GAMMA. arcole rh. Gestion de la Paie et des Ressources Humaines Définir Analyser planifier optimiser mesurer Anticiper 01 DE GAMMA arcole rh T Gestion de la Paie et des Ressources Humaines Accélérateur de Performance Métier L optimisation de la productivité de votre

Plus en détail

Une décomposition du non-emploi en France

Une décomposition du non-emploi en France MARCHÉ DU TRAVAIL Une décomposition du non-emploi en France Guy Laroque et Bernard Salanié* «Grande est notre faute, si la misère de nos pauvres découle non pas de lois naturelles, mais de nos institutions».

Plus en détail

COMPRENDRE SA RETRAITE

COMPRENDRE SA RETRAITE Salar ié du secteur pr ivé COMPRENDRE SA RETRAITE avec l Assurance retraite, l Arrco et l Agirc??? Janvier 2012 = Le système de retraite Le système de retraite obligatoire est à deux étages. Vous cotisez,

Plus en détail

Sommaire. Textes officiels... 5. Horaires... 7. Enseignement de détermination... 9. Présentation... 9. Programme... 10

Sommaire. Textes officiels... 5. Horaires... 7. Enseignement de détermination... 9. Présentation... 9. Programme... 10 Sommaire Textes officiels... 5 Horaires... 7 Enseignement de détermination... 9 Présentation... 9 Programme... 10 Indications complémentaires... 11 collection Lycée voie générale et technologique série

Plus en détail

Le rôle de l état de santé chez les seniors de plus de 50 ans

Le rôle de l état de santé chez les seniors de plus de 50 ans Rencontre de la Chaire Transition démographique «PEUT-ON RÉFORMER LES RETRAITES SANS REPENSER LE TRAVAIL DES SENIORS?» Université Paris Dauphine, vendredi 19 février Le rôle de l état de santé chez les

Plus en détail

Demande R-3549-2004 RÉGIME DE RETRAITE. Original : 2004-09-27 HQT-7, Document 2.1 Page 1 de 7

Demande R-3549-2004 RÉGIME DE RETRAITE. Original : 2004-09-27 HQT-7, Document 2.1 Page 1 de 7 RÉGIME DE RETRAITE Page de 0 0 Le Régime de retraite d Hydro-Québec est un régime de retraite contributif à prestations déterminées, de type fin de carrière. Ce régime est enregistré auprès de la Régie

Plus en détail

COMMUNE DE SALINS-LES-BAINS

COMMUNE DE SALINS-LES-BAINS COMMUNE DE SALINS-LES-BAINS Principaux enseignements de l audit financier réalisé en octobre 2014 26 JANVIER 2015 4 rue Galilée 75782 PARIS cedex 16 Tél. : 01 43 06 08 10 Web : www.cabinetmichelklopfer.fr

Plus en détail

Les avantages des projections budgétaires à long terme : l exemple belge

Les avantages des projections budgétaires à long terme : l exemple belge Les avantages des projections budgétaires à long terme : l exemple belge Par : Geert Langenus (Département Études, Banque nationale de Belgique, geert.langenus@nbb.be) 4 e réunion annuelle des responsables

Plus en détail

Avenir des retraites : l Assurance retraite lance une grand campagne de communication

Avenir des retraites : l Assurance retraite lance une grand campagne de communication Avenir des retraites : l Assurance retraite lance une grand campagne de communication Alors que les concertations sur la réforme des retraites sont actuellement en cours, l Assurance retraite, premier

Plus en détail

Le patrimoine des ménages retraités : résultats actualisés. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Le patrimoine des ménages retraités : résultats actualisés. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 08 juillet 2015 à 9 h 30 «Le patrimoine des retraités et l épargne retraite» Document N 2 bis Document de travail, n engage pas le Conseil Le patrimoine

Plus en détail

Compte personnel de prévention de la pénibilité dispositif d observation envisagé

Compte personnel de prévention de la pénibilité dispositif d observation envisagé Compte personnel de prévention de la pénibilité dispositif d observation envisagé Réunion du CNIS du 14 novembre 2014 Marianne CORNU PAUCHET, Direction de la sécurité sociale Sommaire Le compte personnel

Plus en détail

Diane Patrimoine. Assurance-vie à annuités variables. Janvier 2011

Diane Patrimoine. Assurance-vie à annuités variables. Janvier 2011 Diane Patrimoine Assurance-vie à annuités variables Janvier 2011 Sommaire 1 Enjeu de la retraite et environnement client 2 La solution retraite patrimoniale en 4 points clés Un revenu garanti à vie Performance

Plus en détail

Gender Directive Impacts opérationnels pour les assureurs

Gender Directive Impacts opérationnels pour les assureurs Gender Directive Impacts opérationnels pour les assureurs Conférence ActuariaCnam Présentation 3 1 / 0 5 / 2 0 1 2 Julien Chartier, Actuaire Manager AGENDA Introduction Partie 1 - L arrêt «Test-Achats»

Plus en détail

Les mutations de l offre Epargne Retraite

Les mutations de l offre Epargne Retraite Les mutations de l offre Epargne Retraite Forum International de Paris sur la Gestion de l Epargne Retraite Monique TEZENAS du MONTCEL 10 Avril 2012 BANQUE - FINANCE - ASSURANCE PROTECTION SOCIALE 10,

Plus en détail

QUELLES PERSPECTIVES POUR LES RETRAITES EN France?

QUELLES PERSPECTIVES POUR LES RETRAITES EN France? QUELLES PERSPECTIVES POUR LES RETRAITES EN France? Janvier 2007, par Charles MBENGUE MATANGA À moyen et long terme la situation des retraites en France sera de plus en plus préoccupante, compte tenu notamment

Plus en détail

les retraites collectives

les retraites collectives Edition 2010 n 4 - Avril 2010 Pour comprendre les retraites collectives PERE, Article 83, Article 39,... Le sixième et le septième rapport du Conseil d Orientation des Retraites Depuis 2000, la mission

Plus en détail

12.1. Le cumul emploi-retraite

12.1. Le cumul emploi-retraite 12.1. Le cumul emploi-retraite Le cumul emploi-retraite est un dispositif qui permet de cumuler le bénéfice d une pension avec la perception de revenus d activité. Dans un premier temps soumis à certaines

Plus en détail

Introduction au datamining

Introduction au datamining Introduction au datamining Patrick Naïm janvier 2005 Définition Définition Historique Mot utilisé au départ par les statisticiens Le mot indiquait une utilisation intensive des données conduisant à des

Plus en détail

Modélisation des carrières salariales. dans Destinie

Modélisation des carrières salariales. dans Destinie INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES Série des documents de travail de la Direction des Etudes et Synthèses Économiques G 990 Modélisation des carrières salariales dans Destinie

Plus en détail

PRIMAVERA RISK ANALYSIS

PRIMAVERA RISK ANALYSIS PRIMAVERA RISK ANALYSIS PRINCIPALES FONCTIONNALITÉS Guide d analyse des risques Vérification de planning Modélisation rapide des risques Assistant de registres de risques Registre de risques Analyse de

Plus en détail

LA RETRAITE. Enjeux financiers et fiscaux. Présentation par Marie BOUDE BATLLE (Nancy 2006) Agent général d assurances

LA RETRAITE. Enjeux financiers et fiscaux. Présentation par Marie BOUDE BATLLE (Nancy 2006) Agent général d assurances LA RETRAITE Enjeux financiers et fiscaux Présentation par Marie BOUDE BATLLE (Nancy 2006) Agent général d assurances 5 quai Voltaire, Paris 6 ème 29 septembre 2014 2/30 Sommaire I. LA RETRAITE EN FRANCE

Plus en détail

Avec Gaël Callonnec (Ademe)

Avec Gaël Callonnec (Ademe) Séminaire Développement durable et économie de l'environnement Les conséquences des politiques énergétiques sur l activité et l emploi Avec Gaël Callonnec (Ademe) Mardi 24 janvier 2012 Présentation du

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

Direction des Études et Synthèses Économiques Département des Comptes Nationaux Division des Comptes Trimestriels

Direction des Études et Synthèses Économiques Département des Comptes Nationaux Division des Comptes Trimestriels Etab=MK3, Timbre=G430, TimbreDansAdresse=Vrai, Version=W2000/Charte7, VersionTravail=W2000/Charte7 Direction des Études et Synthèses Économiques Département des Comptes Nationaux Division des Comptes Trimestriels

Plus en détail

Simulateur «Révolution fiscale» Annexes techniques C. Landais, T. Piketty & E. Saez www.revolution-fiscale.fr (version 0.

Simulateur «Révolution fiscale» Annexes techniques C. Landais, T. Piketty & E. Saez www.revolution-fiscale.fr (version 0. 1 Simulateur «Révolution fiscale» Annexes techniques C. Landais, T. Piketty & E. Saez www.revolution-fiscale.fr (version 0.0 : 19/01/2011) Annexe A : Organisation générale du simulateur p.3 Annexe B. Fichiers

Plus en détail

Evaluation des politiques sociales et fiscales. Modèles de micro simulation: un outil d aide daide à la décision et d évaluation ex ante

Evaluation des politiques sociales et fiscales. Modèles de micro simulation: un outil d aide daide à la décision et d évaluation ex ante Modèles de micro simulation: un outil d aide daide à la décision et d évaluation ex ante Le cauchemar du décideur (économique, politique) Problématique Politiques économiques, sociales, fiscale est un

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. Avant-propos... Remerciements... CHAPITRE 1 LA COMPTABILITÉ DE MANAGEMENT... 1

TABLE DES MATIÈRES. Avant-propos... Remerciements... CHAPITRE 1 LA COMPTABILITÉ DE MANAGEMENT... 1 TABLE DES MATIÈRES Avant-propos........................................................... Remerciements......................................................... V VII CHAPITRE 1 LA COMPTABILITÉ DE MANAGEMENT................

Plus en détail

vous informer sur votre retraite

vous informer sur votre retraite vous informer sur votre retraite www.reunica.com points de repères Répartition : une retraite solidaire entre générations Notre système de retraite repose sur la répartition : les cotisations prélevées

Plus en détail

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE MÉMOIRE DU CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES AOÛT 2009

Plus en détail

!-.!#- $'( 1&) &) (,' &*- %,!

!-.!#- $'( 1&) &) (,' &*- %,! 0 $'( 1&) +&&/ ( &+&& &+&))&( -.#- 2& -.#- &) (,' %&,))& &)+&&) &- $ 3.#( %, (&&/ 0 ' Il existe plusieurs types de simulation de flux Statique ou dynamique Stochastique ou déterministe A événements discrets

Plus en détail

Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur.

Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur. Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur. Bienvenue. Des arguments qui comptent Les points forts des fonds de placement du Credit Suisse. De nets avantages Les fonds de placement:

Plus en détail

des compagnies d assurance : évolutions récentes

des compagnies d assurance : évolutions récentes Les Contrôle normes IFRS de la solvabilité en assurance des compagnies d assurance : évolutions récentes - DIAF Hanoi, le 28 février 2005 Pierre THEROND Consultant JWA - Actuaires & chargé de cours à l

Plus en détail

La prise en compte du travail à temps partiel dans les droits à retraite des différents régimes

La prise en compte du travail à temps partiel dans les droits à retraite des différents régimes CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 9 juillet 2014 à 9 h 30 «Carrières précaires, carrières incomplètes et retraite» Document N 10 Document de travail, n engage pas le Conseil La prise

Plus en détail

Les évolutions du simulateur de calcul de pension

Les évolutions du simulateur de calcul de pension Les évolutions du simulateur de calcul de pension Mise à jour : 18/02/2014 1. OBJET DU DOCUMENT Ce document présente les évolutions du simulateur de pensions CNRACL depuis la réforme des retraites 2010.

Plus en détail

ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit Le scoring

ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit Le scoring ESSEC Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit Le scoring Les méthodes d évaluation du risque de crédit pour les PME et les ménages Caractéristiques Comme les montants des crédits et des

Plus en détail

Régime à cotisation déterminée. On sait ce qu on met dedans; ce qu on retirera à la retraite dépend du rendement.

Régime à cotisation déterminée. On sait ce qu on met dedans; ce qu on retirera à la retraite dépend du rendement. Le Régime volontaire d épargne retraite (RVER) face au défi de la sécurité du revenu à la retraite des personnes salariées des groupes communautaires et de femmes et des entreprises d économie sociale

Plus en détail

LSM2 : un modèle avec secteur bancaire pour le Luxembourg

LSM2 : un modèle avec secteur bancaire pour le Luxembourg LSM2 : un modèle avec secteur bancaire pour le Luxembourg Szabolcs Deák 1 - Lionel Fontagné 2 - Marco Maffezzoli 3 - Massimiliano Marcellino 4 Introduction Les modèles dynamiques stochastiques d équilibre

Plus en détail

Pôle de Dakar S IMUL ATIONS. 1 Utiliser un taux d accroissement pour une simulation

Pôle de Dakar S IMUL ATIONS. 1 Utiliser un taux d accroissement pour une simulation FORMULAIRE ATELIER S IMUL ATIONS 1 Utiliser un taux d accroissement pour une simulation La projection de certaines variables se base sur une hypothèse de taux de croissance annuelle régulier et constant.

Plus en détail

Solvabilité II Les impacts sur la tarification et l offre produit

Solvabilité II Les impacts sur la tarification et l offre produit Solvabilité II Les impacts sur la tarification et l offre produit Colloque du CNAM 6 octobre 2011 Intervenants OPTIMIND Gildas Robert actuaire ERM, senior manager AGENDA Introduction Partie 1 Mesures de

Plus en détail