1 - LES ACTEURS DE LA RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT

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1 9 1 - LES ACTEURS DE LA RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT Modification des équilibres entre l exécution et le financement depuis 1995 En 1997, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s'élève à 181,9 milliards de F (MDF) contre 182,6 MDF l'année précédente. La baisse en volume (-1,4 %) est plus importante dans le secteur des entreprises (-2,0 %) quedanscelui desadministrations (-0,4 %) alors que le PIB progresse de 2,3 %. Cette diminution des travaux de recherche exécutés par les entreprises annule la reprise, en partie conjoncturelle, de l'année précédente (+1,7 % en volume), qui reposait sur la particularité de quelques grandes firmes ; sur moyenne période, la tendance à la baisse en volume des dépenses consacrées à la R&D par les entreprises est donc confirmée. Elle coïncide avec une baisse du financement public de la recherche réalisée dans les entreprises 1 ; en effet, ce financement enregistre à nouveau un recul important en 1997 (-15,3 % en volume par rapport à 1996). L'effort de R&D (DIRD/PIB) s'établit à 2,24 % du PIB et enregistre ainsi un décrochage significatif en 1997 après la baisse régulière observée depuis Réalisations Il s'agit des contrats et subventions publics pour la R&D dans les entreprises. ADMINISTRATIONS ENTREPRISES DNRDA : 87.6 MDF 1.08% du PIB DNRDE : 96.0 MDF 1.18% du PIB FINANCEMENT DNRD :183.5 MDF 2.26% du PIB 10.4 MDF 4.1 MDF 5.7 MDF ETRANGER 64.1 MDF 86.3 MDF ETRANGER 2.4 MDF 13.0 MDF 12.0 MDF DIRDA : 70.6 MDF 0.87% du PIB DIRDE : MDF 1.37% du PIB EXECUTION DIRD :181.9 MDF 2,24% du PIB

2 10 En termes de financement, on constate en 1997 une baisse de la dépense nationale de recherche et développement (DNRD), représentant le financement par des entreprises ou administrations françaises pourdes travaux de recherche réalisés en France ou à l'étranger.cette baissede -1,4 % en volume résulte du fort recul en volume (-3,7 %) du financement des administrations et de la faible augmentation en volume (+0,8 %) de celui des entreprises. Ce dernier s'inscrit dans une tendance à l'accroissement depuis 1992, à un rythme plus ralenti cependant (cet accroissement était de 1,3 % en moyenne par an en francs constants entre 1992 et 1996). La contribution des entreprises augmente ainsi régulièrement depuis plusieurs années pour atteindre 52,3 % en 1997 (tableau 1). Contribution des entreprises à l'effort national de R&D (tableau 1) En pourcentage e Financement des travaux de R&D par les entreprises 48,7 49,3 49,9 50,5 51,2 52,3 53,6 Exécution des travaux de R&D par les entreprises 62,5 61,7 61,8 61,0 61,5 61,2 62,0 e=estimations D'après nos enquêtes de prévision, la DIRD est estimée en 1998 à 186,9 MDF et enregistre une hausse de 2,1 % en volume par rapport à Pourtant, on observerait en 1998 de nouveau une baisse de la part de la DIRD dans le PIB qui atteindrait 2,21 %, en dépit d'une reprise de l'activité de R&D du secteur des entreprises (+3,5 % en volume), comparable à celle de l'activité économique. Comme en 1997, la baisse du budget total de la Défense en 1998 (-2,5 MDF) pèserait sur ces résultats et ne serait qu'en partie compensée par l'évolution favorable des dépenses de R&D des organismes publics. En 1998, la DNRD est estimée à 187,9 MDF contre 183,5 MDF en Elle correspond à une hausse en volume de 1,7 % et elle bénéficie d'un financement accru de la part des entreprises (+4,3 %). Sur le long terme (tableau 2), l'année 1993 constitue un point de retournement en matière de dépense de R&D : après deux décennies de croissance soutenue, on entre dans une période plus perturbée. Entre 1973 et 1983, puis entre 1983 et 1993, les taux de croissance annuels moyens de la DIRD en francs constants (respectivement 4,2 % et 3,5 %) sont supérieurs à ceux du PIB (respectivement 2,3 % et 2,0 %). En revanche, sur la période , on assiste à une stagnation de la dépense en volume alors que l'évolution annuelle moyenne du PIB est de 2,4 %. Sur la période , on note une évolution similaire de la DNRD. Evolution sur longue période de la DIRD et de la DNRD (tableau 2) e révisé (2) D N R D Financement par les administrations (1) Financement par les entreprises Part des administrations/dnrd 63,0% 57,2% 54,4% 53,2% 53,3% 51,3% 50,7% 50,1% 49,5% 48,8% 47,7% 46,4% D I R D Exécution par les administrations (1) Exécution par les entreprises Part des entreprises / DIRD 58,2% 56,8% 59,5% 60,4% 61,5% 62,5% 61,7% 61,8% 61,0% 61,5% 61,2% 62,0% Part de la DIRD dans le PIB 1,75% 2,11% 2,29% 2,42% 2,42% 2,42% 2,45% 2,38% 2,34% 2,32% 2,24% 2,21% e=estimations (1) Administrations publiques et privées (Etat, enseignement supérieur et institutions sans but lucratif). (2) L'année 1992 n'est pas directement comparable à 1991, en raison de changements méthodologiques.

3 11 Sur l'ensemble de la période , ce sont les entreprises qui impulsent les mouvements de dépense de R&D. Dans le même temps, l'implication des administrations s'affaiblit. L'année 1995 est à ce titre significative, puisqu'à partir de cette date, la part des administrations dans le financement de la R&D devient inférieure à 50 %. Depuis la fin des années 1980, le recul des dépenses de R&D dans le domaine de la défense conditionne l'évolution de la participation des administrations à l'effort de R&D. En 1998, la part financée par la défense dans la DIRD s'élève à 9 % contre 19 % en La progression du financement par les entreprises ne suffit pas à compenser la baisse des financements publics pour maintenir des taux de croissance soutenus. En 1997, 82 % des budgets de recherche des entreprises sont financés par elles mêmes, dont 15 % sous forme de contrats inter-entreprises. Les autres ressources proviennent des administrations (soit 9,5 %) et de l'étranger (8,8 %). Sur longue période (tableau 3), le financement par les entreprises de leurs budgets de recherche a régulièrement progressé alors que, dans le même temps, les financements publics reculaient. Financement de la R&D dans les entreprises (tableau 3) Financement public Financement propre Entreprises en France Etranger Budget total Total Dont groupes En MF En structure ,8% 12,2% 8,0% 9,8% 62,2% 100,0% ,1% 16,3% 11,8% 8,9% 60,7% 100,0% ,9% 16,3% 12,3% 9,0% 61,7% 100,0% ,3% 15,7% 11,4% 8,9% 64,1% 100,0% ,0% 15,2% 11,5% 9,2% 64,5% 100,0% ,5% 14,9% 11,1% 8,8% 66,8% 100,0% t La part relative du financement propre des entreprises a crû régulièrement sur la période, passant de 62,2 % en 1992 à 66,8 % en t Le poids des contrats entre entreprises a augmenté et il peut en partieêtre assimilé àde l'autofinancement, d'autant qu'il s'agit principalement de flux internes aux groupes. t Les fonds en provenance de l'étranger ont beaucoup augmenté dans la décennie mais leur montant est stable depuis plusieurs années. Ces derniers sont principalement constitués de fonds en provenance d'entreprises, où la part des filiales ou des sociétés mères est importante. Les financements en provenance des organisations internationales baissent régulièrement depuis 1992 (4,7 MDF en 1997 contre 8,1 MDF en 1992). A l'intérieur de ceux-ci, les fonds en provenance de la communauté européenne s'élèvent à 1,0 MDF en 1997 et retrouvent le niveau d'avant (voir chapitre 5). t La baisse du financement public s'explique par le recul des programmes de la Défense, par ceux de l'aéronautique civile et par ceux du ministère chargé de l'industrie dans le cadre des grands programmes électroniques (voir chapitres 3 et 4).

4 La recherche publique : une double finalité Le schéma d'ensemble a mis en évidence combien les administrations avaient un double rôle à la différence du secteur des entreprises. Pour ce dernier secteur, qu'il s'agisse d'exécution ou de financement, la finalité demeure la recherche dans les entreprises. Pour les administrations, l'analyse des flux révèle leur double responsabilité : celle d'exécuter de la recherche, notamment fondamentale, mais aussi de participer au développement et au financement de la recherche dans les entreprises Le financement des administrations en direction des entreprises et de l'étranger Evolution et destination des dépenses extérieures des administrations (graphique 1) En milliards de F 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0, Dépenses extérieures totales des administrations Dépenses extérieures vers les entreprises Dépenses extérieures de la Défense vers les entreprises Les administrations financent 25,8 MDF de dépenses extérieures en 1997 : 51 % sont à destination des entreprises et 29 % à destination de l'étranger, essentiellement les organisations internationales comme l'agence spatiale européenne ou le Centre européen pour la recherche nucléaire. Ce rôle de financeur (graphique 1) est en recul en raison de la baisse du budget de recherche militaire essentiellement réalisé dans le secteur des entreprises. Il diminue aussi avec le recul des programmes aéronautiques civils (voir chapitre 6) Exécution La dépense intérieure de R&D des administrations (tableau 4) est estimée à 71,0 MDF en Pour la troisième année consécutive, la DIRD des administrations diminuerait en volume (respectivement -0,7 %, -0,4 % et -0,1 %). Le recul continu depuis 1992 de la dépense intérieure de la Défense explique l'essentiel de cette évolution, sachant qu'elle participe pour une part significative, mais en baisse, au montant global (12 % en 1998 contre 20 % en 1992). La R&D publique civile bénéficie en 1997 d'une progression en volume de +0,8 % de ses travaux réalisés en interne qui s'élèvent à 60,9 MDF contre 59,8 MDF en t Dans le secteur de l'etat, la dépense s'élève à 26,9 MDF en hausse en volume de +0,3 %, sous l'effet de la progression des dépenses des EPIC. t Dans le secteur de l'enseignement supérieur, la croissance s'établit à +1,1 % en volume sous l'effet principalement de l'augmentation des dépenses de recherche des universités (+1,1 %) alors même que celles du CNRS et de ses instituts diminuent de -0,6 %. La recherche universitaire bénéficie d'une croissance continue et en 1998, la croissance attendue de ce secteur est estimée à 2,5 % en volume. t Le secteur des associations continue une progression évaluée à +1,5 % en volume.

5 13 Les dépenses intérieures de R&D des administrations de 1992 à 1998 par secteur institutionnel (tableau 4) En millions de francs e Etat Civil EPST hors CNRS et instituts EPIC EPA hors grandes écoles hors MENRT Services ministériels Défense Enseignement supérieur EPST/CNRS et instituts EPA/grandes écoles hors MENRT Universités et éts d enseignement sup Associations Total administrations e=estimations Les EPST et les EPIC sont les principaux organismes publics de recherche. En 1998, leur dépense intérieure devrait atteindre un montant de 38,1 MDF, soit 54 % de la DIRD des administrations. L'approche par programmes (tableau 5 et encadré) rend compte de l'architecture de la recherche dans les administrations autour des grandes finalités. Depuis 1992, la croissance de chaque groupe d'organismes n'est pas identique : Encadré1 On distingue, en dehors de la Défense, cinq pôles principaux repris dans le tableau 5 : la R&D fondamentale, les grands programmes technologiques, les programmes finalisés, les crédits incitatifs et la formations par la recherche. Les pôles ont été établis d'après la nature des dépenses des organismes (exécutants ou financeurs) et d'après les finalités des travaux poursuivis (recherche fondamentale, expérimentale ou appliquée et objectifs socio-économiques). Ces derniers éléments sont obtenus à partir de la présentation des budgets de la recherche par objectifs socio-économiques (voir méthodologie). Dans chaque pôle, les organismes sont classés d'après l'objectif principal le plus important et leur budget est pris dans sa totalité, soit la somme de leur dépense intérieure et de leur dépense extérieure. Le pôle de la R&D fondamentale réunit le CNRS et ses instituts, l'inria, les universités, et la participation de la France au financement du CERN. Les grands programmes technologiques sont au nombre de quatre et sont organisés autour d'organismes " pilotes ". Par ordre d'importance en termes de dépenses totales, on distingue : l'espace avec comme principal acteur le CNES, l'électronucléaire réalisé en interne par le CEA, l'aéronautique, pour lequel l'etat assure un double rôle de financeur, à travers la Direction des programmes de l'aéronautique civile et d'exécutant par l'intermédiaire de l'onera, et la filière informatique et électronique, où l'etat a un rôle de financeur assuré par le ministère en charge de l'industrie. Les programmes finalisés correspondent à des travaux réalisés par des organismes dans un domaine ou pour un objectif particulier. C'est le cas avec l'inra pour la production et les technologies agricoles ou l'inserm pour la santé, etc... Le groupe intitulé " crédits incitatifs " réunit des agences de financement et des lignes ministérielles qui ont pour mission de soutenir la recherche dans des domaines précis. La formation par la recherche représente un investissement à long terme sous la forme d'allocations de recherche pour augmenter le nombre de docteurs. Ce groupe comprend également les dépenses de R&D des grandes écoles hors tutelle du ministère en charge de l'enseignement supérieur.

6 14 Evolution de la dépense intérieure de R&D des administrations par programmes (tableau 5) 96/95 97/ En millions de francs volume volume Crédits incitatifs ,5% 8,5% Grands programmes technologiques ,9% 1,3% R&D fondamentale ,8% 0,5% Infrastructure & aménagement du territoire ,4% -0,5% Protection & amélioration de la santé ,9% 0,9% R&D au service des pays en développement ,1% -3,0% Exploration & exploitation terre et mer ,1% 0,3% Production & technologies agricoles ,1% 2,5% Vie en société ,1% -32,0% Autres ,7% 1,9% Programmes finalisés ,0% -0,9% Formation par la R&D ,3% 27,9% R&D publique civile ,6% 0,8% Défense ,0% -7,3% TOTAL R&D DES ADMINISTRATIONS ,7% -0,4% tc'est le domaine de la santé qui a bénéficié des plus fortes augmentations mais celles-ci sont stabilisées depuis t Les grands programmes technologiques ont poursuivi leur progression, à un rythme régulier au cours des dernières années. t Les organismes regroupés dans la " R&D fondamentale " ont bénéficié d'une croissance soutenue et régulière sur la période en raison des dépenses de recherche des universités, notamment au cours des années les plus récentes. t Deux groupes de programmes, " Infrastructures et aménagement du territoire " et " exploitation de la Terre et de la mer " ont enregistré des progressions très faibles, voire une diminution en volume de leurs moyens La recherche et développement dans les entreprises : forte concentration par activité En 1997, plus de entreprises (dont une quarantaine d'organismes professionnels) ont exécuté en France pour 111,3 MDF de travaux de recherche et développement. Sur moyenne période, de 1992 à 1997, la répartition de la DIRD des entreprises par branches de recherche (tableau 6) s'est modifiée. En effet, la construction aéronautique et spatiale, qui occupait le premier rang des branches depuis plusieurs années, se trouve reléguée au quatrième rang. En revanche, la poursuite de la progression de la branche pharmacie classe celle-ci au premier rang, avec une évolution significative de +32,1 % en volume de 1992 à 1997, ce qui pourrait traduire une augmentation des coûts de développement.

7 15 Répartition des dépenses intérieures par branche de recherche en % (tableau 6) Branches de recherche /96 en volume Pharmacie 9,5 10,8 11,4 12,0 12,3 12,8 2,70% Construction automobile 10,9 12,0 13,1 12,9 11,9 12,1-0,30% Equipements de communication 9,9 10,4 11,4 11,0 11,5 11,8 0,60% Construction aéronautique et spatiale 17,0 14,7 13,3 13,2 13,7 11,5-17,70% Instruments de précision 11,7 10,9 10,8 10,3 9,5 9,9 2,20% Autres branches 41,0 41,2 40,0 40,6 41,1 41,9-0,30% Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0-2,00% En 1997, cinq branches industrielles concentrent 58,1 % de la dépense intérieure de R&D, ce qui correspond à un montant de 64,6 MDF, contre 66,0 MDF de dépense intérieure de R&D pour ces cinq mêmes branches en La reprise des activités de R&D dans les entreprises en 1996 et le recul enregistré en 1997 font apparaître des évolutions assez contrastées. t La construction aéronautique et spatiale (11,5 % de la dépense intérieure) connaît la plus forte variation entre 1996 et 1997 et reprend son mouvement de baisse observé depuis plusieurs années, en dépit de la situation favorable de Le poids des programmes de lancement de satellites par la fusée Ariane plus important en 1996 explique, en partie, cette variation. t Les branches de la pharmacie et des instruments de précision (12,8 % et 9,9 % de la dépense intérieure) connaissent une progression de leurs dépenses de R&D en Mais seule la branche de la pharmacie voit sa part relative augmenter depuis t La construction automobile (12,1 % du total) diminue légèrement en volume de 1996 à t Les équipements de communication (11,8 %) augmentent sensiblement tant en part relative qu'en volume Evolution du personnel de recherche et développement Evolution du personnel de recherche et développement (tableau 7) Le personnel total de R&D (tableau 7) est évalué à personnes en équivalent temps plein (ETP) dont sont rémunérés par les entreprises et par les administrations. Equivalent temps plein Chercheurs des entreprises Chercheurs des administrations Personnel total de R&D des entreprises Personnel total de R&D des administrations Nombre total de chercheurs Personnel total de R&D Dans les entreprises De 1992 à 1997, l'effectif de R&D des entreprises est comparable, sans pour autant avoir été stable sur les 5 ans. Les effectifs totaux progressent en 1997 à un rythme faible 2 mais légèrement supérieur à celui de 1996 (+0,3 % en 1996 et +0,9 % en 1997). La progression des effectifs est principalement due à celle de la catégorie des chercheurs et ingénieurs (+3,2 %). Plus particulièrement, entre 1996 et 1997, les effectifs totaux de cinq branches principales progressent de 0,8 % alors que la seule catégorie des chercheurs évolue de 2,5 %. Les chercheurs, au nombre de ETP, représentent ainsi 43 % de l'effectif total en 1997 contre 39 % en Cette évolution traduit des changements progressifs de l'organisation des services de recherche des entreprises et le renforcement de la qualification des équipes de recherche que l'on constate sur le long terme. 2 L'accroissement enregistré dans les effectifs de R&D, s'observe simultanément à la baisse globale des dépenses de recherche. Il s'explique par l'afflux dans le champ de la R&D de petites entreprises ayant des structures de R&D plus réduites autour de leur personnel de recherche.

8 16 Evolution du personnel de R&D dans les entreprises de 1970 à 1997 (graphique 2) En ETP Chercheurs et ingénieurs Autres La structure d'emplois diffère aussi selon les branches de recherche (graphique 3). Ainsi, il existe une grande disparité, selon la branche de recherche, de la proportion des chercheurs dans l'effectif total R&D de chaque branche. Dans les secteurs de haute technologie, comme les industries de l'électronique, cette proportion dépasse 50 % (et même 60 % pour la branche des instruments de précision), alors qu'elle vaut moins de 30 % dans un secteur traditionnel comme l'industrie de l'automobile alors même que c'est cette branche qui mobilise le plus de personnel de R&D dans les services de recherche. Répartition des effectifs de R&D par grande branche de recherche en 1997 (graphique 3) Construction aéronautique et spatiale Instruments de précision Equipements de communication Pharmacie Construction automobile En etp Chercheurs & ingénieurs de R&D Autres personnels La répartition des effectifs de R&D par branche de recherche montre aussi, mais à un degré moindre que pour les dépenses intérieures, une concentration très forte dans les cinq premières branches, qui totalisent 53,0 % du potentiel humain. Cette part reste stable par rapport à La construction automobile emploie personnes dans la R&D et occupe le premier rang comme en 1996, bien que les effectifs enregistrent une faible évolution de 0,7 % entre 1996 et L'industrie pharmaceutique arrive en second plan (11,1 %) suivie des équipements de communication (10,9 %), des instruments de précision (9,7 %) et de la construction aéronautique qui ne cesse de reculer ces dernières années (9,1 % contre 13,2 % en 1992).

9 Dans la recherche publique personnes en équivalent temps plein recherche (ETP) travaillent dans l'ensemble de la recherche publique qui en rémunère Hors Défense, les effectifs considérés sont d'une part ETP " travaillant dans " et ETP " rémunérés par ", soit un solde positif de personnes entre celles qui sont accueillies en provenance des entreprises et de l'étranger et celles qui travaillent dans ces deux secteurs, tout en étant rémunérées par les administrations. Ce solde positif de personnes se répartit entre personnes avec les entreprises et 900 avec l'étranger. Pour la moitié, il s'agit de boursiers de thèse. La variation des effectifs, compte tenu des corrections apportées aux données 1997 (encadré n 2), s'élève à +0,5 %. Seules les universités contribuent à ce mouvement positif avec un gain de 900 enseignants-chercheurs en ETP et 500 ITARF (ingénieurs, techniciens et administratifs de la recherche et de la formation) en ETP en Dans les EPST et dans les EPIC, on observe en moyenne un repli de l'emploi. Encadré 2 : Les améliorations apportées aux données sur les effectifs de la recherche publique en 1997 Plusieurs corrections ont été apportées dans le traitement de l'enquête 1997 et rendent difficiles certaines comparaisons avec les années précédentes. Néanmoins, on peut apprécier l'ampleur de la correction apportée au niveau des effectifs de 1996, soit une diminution en niveau de ETP, répartis comme suit : ETP pour le secteur de l'etat, ETP pour le secteur de l'enseignement supérieur, principalement les universités et +900 ETP pour celui des ISBL. Ces corrections correspondent à une meilleure appréciation de la part recherche de certains organismes, à une mobilisation de données relatives aux postes réellement consommés dans les universités et à une intégration des boursiers rémunérés par de grandes fondations caritatives, notamment dans le domaine de la santé. Par ailleurs, les ITARF : ingénieurs, techniciens et administratifs de la recherche et de la formation ont été reclassés respectivement dans les chercheurs, les techniciens et autres personnels. Les effectifs de la recherche publique civile en 1997 par type de programme (tableau 8) Effectif Effectif de % de total de chercheurs chercheurs Boursiers Effectifs rémunérés en ETP recherche R&D Crédits incitatifs ,5% 250 Grands programmes technologiques ,8% Recherche fondamentale ,3% Programmes finalisés ,2% Infrastructure et aménagement du territoire ,3% 107 Protection et amélioration de la santé ,4% 323 R&D au service des pays en développement ,9% 585 Exploration et exploitation terre et mer ,7% 50 Production et technologies agricoles ,6% 380 Vie en société ,9% 8 Autres ,5% Formation par la recherche ,1% 597 Total R&D des administrations ,5% Depuis plusieurs années, c'est la recherche universitaire qui tire la croissance de l'emploi. Par ailleurs, le développement des bourses de thèse, qu'il s'agisse des allocations de recherche financées sur le BCRD ou des bourses financées par des organismes de recherche ou par des associations ou fondations a contribué à augmenter le nombre de chercheurs, les boursiers étant classés dans cette catégorie. Dans la recherche publique, les chercheurs y compris les boursiers représentent 55 % de l'effectif d'ensemble en 1997 et cette proportion est aussi différente selon la nature des programmes (tableau 8).

10 18 Nombre de personnes autour d'un chercheur dans les entreprises et dans les administrations (graphique 4) 1,8 1,6 1,4 1,2 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0, entreprises administrations (y compris boursiers dans les chercheurs) administrations (boursiers non compris dans les chercheurs) Mais pour cet indicateur, il vaut mieux raisonner hors boursiers, les chercheurs ayant une fonction d'encadrement et de formation par la recherche : le rapport est alors de 48,5 % (voir chapitre 8, l'encadré sur les boursiers). Sur le long terme, on constate une évolution à la baisse du nombre de personnes autour d'un chercheur (taux de soutien) dans les entreprises et dans les administrations (graphique 4). Ce rapport reste malgré tout plus élevé dans les entreprises, tout en ayant fortement diminué : il était de 3,34 en 1970 et atteint 1,32 en Mais cet indicateur est comme on l a dit influencé dans les administrations par le rôle de formation par la recherche qui lui incombe : le nombre de boursiers de thèse, classés parmi les chercheurs, s'élève à en Si l'on classe au contraire les boursiers avec le personels de soutien, le taux de soutien se situe à 1,0 dans les administrations et 1,3 dans les entreprises en 1997.

11 19 ENCADRE 3 - LES FEMMES DANS LA RECHERCHE LA PROPORTION DES FEMMES EST PLUS ELEVEE DANS LA RECHERCHE PUBLIQUE QUE DANS LE SECTEUR DES ENTREPRISES Plus d'un tiers des personnels de recherche sont des femmes dans la recherche publique (tableau 9). Mais cette proportion est plus faible pour la seule catégorie des chercheurs Répartition par sexe des personnels de recherche dans la recherche publique en 1997 en PP (tableau 9) Hommes Femmes Ensemble Hommes Femmes Ensemble EPST % 44% 100% EPIC % 29% 100% EPA % 37% 100% Universités % 36% 100% Autres % 61% 100% TOTAL R&D(3) % 38% 100% Elle est aussi différente selon les organismes et surtout la nature des travaux de recherche comme l'illustre le graphique 5 sur les principaux organismes. Répartition par sexe des chercheurs dans la recherche publique en 1997 en PP (tableau 10) Hommes Femmes Ensemble Hommes Femmes Ensemble EPST % 31% 100% EPIC % 24% 100% EPA % 24% 100% Universités % 28% 100% Autres % 47% 100% TOTAL CHERCHEURS % 28% 100% La part des femmes dans la catégorie des chercheurs en1997(graphique 5) 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% INSERM Pasteur Paris INED INRETS INRA CNRS ADEME CEA CSTB INRIA CNES INERIS IFREMER CEMAGREF CIRAD IRD BRGM ONERA (3)La population étudiée ne comprend pas les effectifs de la Défense, ceux des associations hors Pasteur Paris et l'insititut Curie,des services ministériels et des boursiers pour lesquels l'information est insuffisante. L'inforamation porte sur 77% des effectifs totaux de R&D en personnes physiques

12 20 ENCADRE 3 (suite) LA PART DES FEMMES S'ACCROÎT LENTEMENT DANS LES EFFECTIFS DE CHERCHEURS DES ENTREPRISES La part des femmes parmi les chercheurs dans les entreprises en personnes physiques (PP) est proche de 18 %, ce qui correspond à un peu moins de femmes sur un total de chercheurs et ingénieurs de recherche en personnes physiques. Ce taux est resté stable entre 1996 et 1997 mais a progressé lentement ces dernières années (il était de 11 % en 1984). MAIS LA PARITÉ N'EST À PEU PRÈS ATTEINTE QUE DANS L'INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE Comme pour la recherche publique, la répartition par branche de recherche montre une disparité de ce taux. Ainsi, dans l'industrie pharmaceutique, qui regroupe près d'un quart des chercheurs femmes, le taux de féminisation est de 47 % du nombre total de chercheurs, soit une situation comparable à ce que l'on observe à l'inserm ou à l'institut Pasteur à Paris. C'est ensuite dans la recherche pour l'industrie agro-alimentaire (34 %), pour l'industrie chimique (28 %), pour les branches industries textiles et énergie (autour de 23 %) et dans la recherche agricole (21 %) que l'on trouve relativement plus de femmes chercheurs. Dans les autres branches, ce taux de féminisation moyen est légèrement supérieur à 12 % (graphique 6). La répartition hommes/ femmes parmi les chercheurs pour les principales branches de recherche (graphique 6) Construction automobile Instruments de précision Aéronautique Equipements de communication Agriculture Energie Industrie textile Chimie Agro-alimentaire Pharmacie Chercheurs femmes Chercheurs hommes 0% 20% 40% 60% 80% 100%

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