Etude sur les consommations d énergie dans les bureaux en Île-de-France. Rapport complet

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1 Etude sur les consommations d énergie dans les bureaux en Île-de-France 2009 Rapport complet

2 Le présent document constitue le rapport complet de l étude sur les consommations d énergie des bureaux en Île-de-France en 2009, réalisé par le cabinet S.TURKI Consult. Pour obtenir de plus amples informations sur le déroulement de cette étude ou obtenir des données spécifiques, vous pouvez contacter : Marc BOITEL, ARENE Chef de projet Énergie Climat m.boitel@areneidf.org Marie-Laure FALQUE MASSET, ARENE Directrice du pôle Énergie Climat ml.falquemasset@areneidf.org Coordination éditoriale : Pascale CERON et Elise FAURE, ARENE 2

3 SOMMAIRE 1. Objet Synthèse Etat des lieux préalable Objectif de l état des lieux préalable Composition du champ étudié L emploi dans les bureaux franciliens Données globales La part des bureaux publics Structure et dynamique du secteur privé L évolution sur les dix dernières années Répartition selon la taille des établissements (en nombre de salariés) Répartition selon le secteur d activité Les spécificités franciliennes de l emploi dans les bureaux privés Les données antérieures disponibles sur les surfaces de bureaux en Île-de-France Les surfaces de bureaux chauffées en Île-de-France L importance de la construction neuve Les immeubles de grande hauteur (IGH) en Île-de-France La place du développement durable L éco-construction L éco-gestion L enquête sur les consommations d énergie Le plan de sondage Le déroulement de la collecte L échantillon enquêté Les résultats de l exploitation de l enquête Les surfaces chauffées et les équipements Résultats globaux Une pénétration importante de la climatisation Des typologies de bâtiments différenciées selon la période de construction Des types de locaux différents en fonction de l activité Les différences liées à la taille de l établissement Répartition par zone géographique Les consommations d énergie Les gisements d économie d énergie Les gains de consommation validés par l enquête Les gains de consommation normatifs Répartition des consommations par commune Méthode utilisée Réalisation de l état des lieux préalable Sources d information

4 Données quantitatives sur l emploi Données disponibles antérieures à l étude sur les surfaces de bureaux et les consommations d énergie en Île-de-France Entretiens avec des intervenants du secteur Hypothèses adoptées dans le cadre des modélisations réalisées Exploitation de l enquête Extrapolation de l enquête Modélisation des consommations par usage Evaluation des consommations unitaires par usage moyennes Modulation des consommations unitaires par usage en fonction de critères de performance énergétique Estimation des gisements d économie d énergie Annexes : Annexe 1 : La composition du champ des bureaux en codes NAF Annexe 2 : La liste des personnes contactées Annexe 3 : La liste des IGH en Île-de-France Annexe 4 : Les consommations d énergie en ktep

5 Liste des tableaux : Tableau 1 : Répartition des emplois de bureaux en Île-de-France par département en Tableau 2 : La part du public dans les emplois de bureaux en Île-de-France en Tableau 3 : Evolution du poids des salariés franciliens dans les emplois de bureaux privés nationaux par secteur 28 Tableau 4 : Les surfaces chauffées de bureaux en Île-de-France entre 1975 et Tableau 5 : Le nombre d IGH en Île-de-France en Tableau 6 : Le champ des bureaux en Île-de-France selon les critères de sondage (source UNEDIC et INSEE) (résultats 2008) 40 Tableau 7 : Le champ des bureaux en Île-de-France selon les critères de sondage (source SIRENE) (résultats 2008) 41 Tableau 8 : Le plan de sondage objectif de l enquête 42 Tableau 9 : La composition de l échantillon enquêté 44 Tableau 10 : Les surfaces chauffées selon l énergie de chauffage 45 Tableau 11 : La présence du chauffage collectif selon l énergie de chauffage 46 Tableau 12 : L énergie de production d eau chaude sanitaire selon l énergie de chauffage 46 Tableau 13 : L équipement de chauffage selon l énergie de chauffage 47 Tableau 14 : L existence d une programmation du chauffage selon l énergie de chauffage 48 Tableau 15 : L équipement informatique en fonction de l activité. 48 Tableau 16 : Les surfaces climatisées selon l activité 49 Tableau 17 : Les équipements de climatisation en fonction du statut d occupation 50 Tableau 18 : Le taux de climatisation selon l énergie de chauffage 51 Tableau 19 : Les surfaces chauffées selon les énergies de chauffage et la période de construction 52 Tableau 20 : La présence du chauffage collectif selon la période de construction 53 Tableau 21 : Les équipements de climatisation selon la période de construction 54 Tableau 22 : Les surfaces chauffées selon le niveau global d isolation et la période de construction 55 Tableau 23 : La présence de doubles vitrages selon la période de construction 56 Tableau 24 : L isolation des murs selon la période de construction 56 Tableau 25 : L isolation du plancher selon la période de construction 57 Tableau 26 : L isolation du toit selon la période de construction 57 Tableau 27 : Les ratios m2/salarié selon la période de construction 58 Tableau 28 : Les surfaces chauffées selon l énergie de chauffage et l activité 59 Tableau 29 : La présence du chauffage collectif selon l activité 60 Tableau 30 : Les équipements de climatisation selon l activité 60 Tableau 31 : Les surfaces chauffées selon le niveau global d isolation et l activité 61 Tableau 32 : La présence de doubles vitrages selon l activité 62 Tableau 33 : L isolation des murs selon l activité 62 Tableau 34 : L isolation du plancher selon l activité 63 Tableau 35 : L isolation du toit selon l activité 63 Tableau 36 : Les ratios m2/salarié selon l activité 64 Tableau 37 : Les surfaces chauffées selon l énergie de chauffage et la taille de l établissement 65 Tableau 38 : La présence du chauffage collectif selon la taille de l établissement 66 Tableau 39 : Les équipements de climatisation selon la taille de l établissement 66 Tableau 40 : Les surfaces chauffées selon le niveau global d isolation et la taille de l établissement 68 Tableau 41 : La présence de doubles vitrages selon la taille de l établissement 68 Tableau 42 : L isolation des murs selon la taille de l établissement 69 Tableau 43 : L isolation du plancher selon la taille de l établissement 69 Tableau 44 : L isolation du toit selon la taille de l établissement 70 Tableau 45 : Les ratios m2/salarié selon la taille de l établissement 70 Tableau 46 : Les surfaces chauffées selon l activité et la zone géographique 71 Tableau 47 : Les surfaces chauffées selon la taille de l établissement et la zone géographique 72 5

6 Tableau 48 : Les surfaces chauffées selon la période de construction et la zone géographique 73 Tableau 49 : Les surfaces chauffées selon l énergie de chauffage et la zone géographique 74 Tableau 50 : La présence du chauffage collectif selon la zone géographique 75 Tableau 51 : Les équipements de climatisation selon la zone géographique 75 Tableau 52 : Les surfaces chauffées selon le niveau global d isolation et la zone géographique 77 Tableau 53 : La présence de doubles vitrages selon la zone géographique 78 Tableau 54 : L isolation des murs selon la zone géographique 78 Tableau 55 : L isolation du plancher selon la zone géographique 79 Tableau 56 : L isolation du toit selon la zone géographique 79 Tableau 57 : Les ratios m2/salarié selon la zone géographique 80 Tableau 58 : Les consommations par forme d énergie et par usage 82 Tableau 59 : Les consommations par forme d énergie et par usage selon l activité 84 Tableau 60 : Les consommations par forme d énergie et par usage selon la période de construction 86 Tableau 61 : Les consommations par forme d énergie et par usage selon la taille de l établissement 87 Tableau 62 : Les consommations par forme d énergie et par usage selon la zone géographique. 89 Tableau 63 : Le gisement lié à l amélioration de l isolation des bâtiments chauffés aux combustibles 90 Tableau 64 : Le gisement lié à l utilisation de lampes basse consommation 91 Tableau 65 : Le gisement lié à l installation de doubles vitrages 92 Tableau 66 : Le gisement lié à l isolation des murs 92 Tableau 67 : Le gisement lié à l isolation du toit 92 Tableau 68 : Le gisement lié à l installation de programmation pour le chauffage 93 Tableau 69 : Estimation des consommations par département 94 Tableau 70 : Les consommations par forme d énergie et par usage en ktep 112 Tableau 71 : Les consommations par forme d énergie et par usage selon l activité en ktep 113 Tableau 72 : Les consommations par forme d énergie et par usage selon la période de construction en ktep 114 Tableau 73 : Les consommations par forme d énergie et par usage selon la taille de l établissement en ktep 115 Tableau 74 : Les consommations par forme d énergie et par usage selon la zone géographique en ktep 116 Liste des graphiques : Graphique 1 : Evolution du nombre de salariés dans les bureaux privés en Île-de-Francepar département entre 1999 et Graphique 2 : Répartition des salariés des bureaux privés en Île-de-Francepar taille d établissement (en nombre de salariés) en Graphique 3 : Evolution de la répartition des salariés des bureaux privés en Île-de-Francepar taille d établissement (en nombre de salariés) selon le département entre 1999 et Graphique 4 : Evolution de la taille moyenne (en nombre de salariés) des établissements de bureaux privés en Île-de-Francepar zone géographique entre 1999 et Graphique 5 : Répartition des salariés des bureaux en Île-de-Francepar secteur d activité en Graphique 6 : Répartition des salariés des bureaux en Île-de-Francepar secteur d activité et par zone géographique en Graphique 7 : Evolution de la taille moyenne (en nombre de salariés) des établissements de bureaux privés selon le secteur d activité à Paris entre 1999 et Graphique 8 : Evolution de la taille moyenne (en nombre de salariés) des établissements de bureaux privés selon le secteur d activité dans la première couronne entre 1999 et Graphique 9 : Evolution de la taille moyenne (en nombre de salariés) des établissements de bureaux privés selon le secteur d activité dans la deuxième couronne entre 1999 et Graphique 10 : Les salariés des bureaux privés par secteur d activité en Région Île-de-Franceet en France de province en Graphique 11 : Evolution du nombre de salariés dans les bureaux privés en France entre 1999 et Graphique 12 : Evolution de la taille moyenne (en nombre de salariés) des établissements de bureaux privés selon le secteur d activité dans la région Ile de France

7 Graphique 13 : Evolution de la taille moyenne (en nombre de salariés) des établissements de bureaux privés selon le secteur d activité dans la France de province Graphique 14 : Evolution annuelles moyennes du parc de bureaux francilien selon les périodes Graphique 15 : Evolution de la répartition géographique du parc de bureaux franciliens entre 1975 et Graphique 16 : Evolution des mises en chantier annuelles des locaux de bureaux en Ile de France Graphique 17 : Modélisation de la répartition du parc de bureaux francilien par période de mise en service.. 34 Graphique 18 : Répartition des surfaces chauffées selon l énergie de chauffage Graphique 19 : Le taux de climatisation selon l activité Graphique 20 : La pénétration des énergies de chauffage selon la période de construction Graphique 21 : Le taux de climatisation selon la période de construction Graphique 22 : Répartition des surfaces chauffées selon le niveau global d isolation et la période de construction Graphique 23 : La pénétration des énergies de chauffage selon l activité Graphique 24 : Répartition des surfaces chauffées selon le niveau global d isolation et l activité Graphique 25 : La pénétration des énergies de chauffage selon la taille de l établissement Graphique 26 : Le taux de climatisation selon la taille de l établissement Graphique 27 : Répartition des surfaces chauffées selon le niveau global d isolation et la taille de l établissement Graphique 28 : Répartition par activité selon la zone géographique Graphique 29 : Répartition par taille d établissement selon la zone géographique Graphique 30 : Répartition par période de construction selon la zone géographique Graphique 31 : Pénétration des énergies de chauffage selon la zone géographique Graphique 32 : Le taux de climatisation selon la zone géographique Graphique 33 : Répartition des surfaces chauffées selon le niveau global d isolation et la taille de l établissement Graphique 34 : Répartition de la consommation selon les formes d énergie Graphique 35 : Les consommations par forme d énergie et par usage Graphique 36 : Répartition des consommations par usage selon l activité Graphique 37 : Répartition des consommations par forme d énergie selon la période de construction Graphique 38 : Répartition des consommations par forme d énergie selon la zone géographique

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9 1. Objet Le Tableau de Bord de l Energie est le bilan énergétique de la région Île-de-France initié par l ARENE et l ADEME en 2005 et destiné à être pérennisé et progressivement amélioré. Dans le cadre de cette amélioration, l ARENE a souhaité affiner la connaissance des surfaces chauffées et des consommations d énergie des bureaux en Île-de-France via la réalisation d une étude. Cette étude comporte deux volets : 1. Un premier volet destiné à collecter les informations existantes et publiques sur le secteur, dont les conclusions sont présentées au chapitre 3 ; 2. Un second volet qui s appuie sur les enseignements du premier volet pour cibler et réaliser une enquête auprès d un échantillon d établissements de bureaux franciliens. Cette enquête est destinée à permettre l évaluation des consommations d énergie par forme d énergie et par usage, ainsi que la mise en place d une modélisation permettant l identification de gisements d économie d énergie. Le chapitre 4 spécifie les caractéristiques de l enquête et le chapitre 5 présente les données sur les surfaces chauffées et les consommations d énergie des bureaux en Île-de-France issues de l exploitation de l enquête. Ces données portent sur l année

10 2. Synthèse Définition du champ des bureaux On inclut dans le champ des bureaux les établissements qui relèvent des activités suivantes 1 : Télécommunications ; Activités informatiques et services d'information ; Activités financières et d'assurance ; Activités immobilières ; Activités juridiques, comptables, de gestion, d'architecture, d'ingénierie, de contrôle et d'analyses techniques ; Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques ; Activités de services administratifs et de soutien ; Administration publique ; Activités extraterritoriales. En 2009, ce secteur emploie environ 2 millions de salariés en Île-de-France, et occupe 55,8 millions de mètres carrés chauffés. Les bâtiments correspondants consomment 16,6 TWh d énergie, pour le chauffage et la climatisation des locaux, la bureautique et l éclairage. Un parc relativement jeune Répartition en 2009 des surfaces chauffées selon la période de construction Ile de France Après % Avant % 1992 à % 1975 à % Près de 60 % des bâtiments ont été construits après 1975, et 21 % des surfaces ont été mises en service après Historiquement concentré sur Paris, le secteur des bureaux en Île-de-France, s est développé, sur la 1 ère 2, puis la 2 ème couronne 3. 1 Codification A38 de l INSEE 10

11 Répartition en 2009 des surfaces chauffées selon la période de construction et la zone géographique 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Paris 1ère couronne 2ème couronne Avant à à 2000 Après 2000 En termes d âge du parc, les disparités géographiques sont importantes. Les bureaux parisiens sont majoritairement anciens, entre 1975 et 1992 on assiste au développement de l activité sur la 1 ère couronne, alors que sur la 2 ème couronne, le secteur connait une réelle expansion après Une prédominance globale de l électricité pour le chauffage Répartition en 2009 des surfaces chauffées selon l énergie de chauffage Urbain 21% Autres 3% Electricité 42% Gaz 34% Pour le chauffage, l électricité a la part de marché la plus importante, suivie par le gaz. On note toutefois une pénétration sensible du chauffage urbain, en effet la région Île-de-France est la région sur laquelle les réseaux de chauffage urbain sont le plus développés. 2 Départements 92, 93 et 94 3 Départements 77, 78, 91 et 95 11

12 La pénétration importante de ce mode de chauffage est essentiellement due au réseau de la CPCU sur la ville de Paris et aux réseaux du quartier de la Défense. Par contre, le fioul (inclus dans la rubrique «Autres») est pratiquement inexistant. Cependant, la répartition des énergies de chauffage selon les zones géographiques est diversifiée. Répartition en 2009 des surfaces chauffées selon l énergie de chauffage et la zone géographique 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Paris 1ère couronne 2ème couronne Electricité Gaz Urbain Autres A Paris, le chauffage urbain est l énergie de chauffage la plus développée pour les bureaux, portée par l importance de la CPCU. Sur la 1 ère couronne, l électricité reste la première énergie de chauffage. Sur la 2 ème couronne, les réseaux urbains existants desservent encore peu le secteur tertiaire, et le chauffage au gaz est plus important que le chauffage électrique. Le statut juridique est également une variable discriminante par rapport à l énergie de chauffage. Ainsi, l électricité très présente pour le chauffage des bureaux privés est presque inexistante pour celui des bureaux publics. Répartition en 2009 des surfaces chauffées selon l énergie de chauffage et l activité 100% 80% 60% 40% 20% 0% Public Finances, informatique, télécommunications Autre privé Electricité Gaz Urbain Autres 12

13 Un parc relativement bien isolé Répartition en 2009 des surfaces chauffées selon la période de construction et le niveau global d isolation 100% 80% 60% 40% 20% 0% Avant à à 2000 Après 2000 Ensemble Toit isolé et doubles vitrages Toit ou ouvrants non isolés Les bâtiments sont en moyenne convenablement isolés, en raison de l âge du parc, mais aussi d opérations de rénovation qui ont porté essentiellement sur l isolation du toit. Une consommation fortement portée par l électricité, surtout dans les bureaux privés Répartition de la consommation en fonction de la forme d énergie en 2009 Urbain 10% Autres 7% Gaz 20% Electricité 63% L électricité représente presque les deux tiers de la consommation d énergie des bureaux en Île-de- France. Outre la diffusion du chauffage électrique, cette prédominance est due à l importance des usages spécifiques de l électricité. 13

14 Répartition de la consommation en fonction de la forme d énergie et de l usage en en GWh Electricité Gaz Urbain Autres Chauffage Climatisation Bureautique Eclairage et autre spécifique Autre thermique La consommation d électricité est due à plus de 70 % aux usages non thermiques, soit la climatisation, l éclairage et la bureautique. Même si l électricité est l énergie de chauffage prédominante, la consommation de chauffage électrique reste inférieure à celle du chauffage gaz en raison d une consommation unitaire moins élevée. Répartition de la consommation en fonction de la forme d énergie et de l activité en % 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Public Finances, informatique, télécommunications Autre privé Electricité Gaz Urbain Autres Dans les bureaux publics, le poids de l électricité dans la consommation est considérablement réduit. Cela est dû à une pénétration extrêmement faible du chauffage électrique associée à une importance moindre de la bureautique et de la climatisation. 14

15 Un poids de la climatisation lié à la taille des établissements Répartition de la consommation en fonction de l usage et de la taille de l établissement en % 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Moins de 1000 m2 Entre 1000 et 5000 m2 Plus de 5000 m2 Autre thermique Eclairage et autre spécifique Bureautique Climatisation Chauffage L importance de l usage climatisation dans la consommation passe de 10 % pour les petits établissements à 20 % pour les grands établissements. Parallèlement, le poids de la bureautique diminue avec la taille. En effet le ratio m2/salarié est plus élevé dans les grands établissements, et l importance de l équipement informatique dans les bureaux est liée au nombre de salariés, la consommation de bureautique au m2 est donc plus faible dans les grands établissements. Les gisements d économie d énergie Leur évaluation dépend des références adoptées. Hors éclairage et bureautique, le ratio moyen de consommation au m2 s élève à 193 kwh/m2, on est donc loin de l objectif de 50 kwh/m2. Cependant les évaluations réalisées dans le cadre de cette étude ont pris comme références les établissements les plus performants enquêtés ainsi que les calculs normatifs des fiches standardisées utilisées pour les certificats d économies d énergie. Le tableau ci-dessous donne des exemples des gisements estimés. Consommations en GWh Consommation de chauffage Gisement en cas d'amélioration de l'isolation Gain en % Bâtiments avec toit ou ouvrants non isolés chauffés avec un combustible % Bâtiments sans doubles vitrages % Bâtiments avec murs non isolés % Bâtiments avec toits non isolés % 10 à 15 % de la consommation de chauffage pourraient être économisés moyennant la réalisation de travaux d isolation sur les différentes parois. On note que les gisements associés aux différentes opérations ne sont pas toujours additifs. 15

16 L exploitation des bâtiments et le simple suivi des consommations recèlent également un gisement important. L enquête réalisée a notamment montré que de nombreux établissements n ont aucun suivi de la valeur de leur consommation d énergie. Une comptabilisation régulière de l énergie consommée et la diffusion de comportements économes chez les occupants permettraient de réaliser des économies probablement supérieures à 15 %. 16

17 3. Etat des lieux préalable 3.1 Objectif de l état des lieux préalable L état des lieux préalable s organise autour des éléments suivants : La définition du champ qui est étudié dans le cadre de cette étude ; Les principales caractéristiques des bureaux franciliens qui ressortent de l analyse des informations quantitatives disponibles sur l emploi, le nombre d établissements et les surfaces chauffées ; L importance du développement durable chez les principaux intervenants du secteur, à travers la synthèse d entretiens avec une liste de responsables. 3.2 Composition du champ étudié Le secteur des bureaux ne correspond pas à une activité économique précise, on peut notamment trouver des locaux de bureaux à l intérieur d établissements dont l activité principale est autre (industrie ou commerce par exemple). Compte tenu de l objectif premier de l étude qui vise à mieux connaître les consommations d énergie du secteur de manière à identifier les actions de maîtrise de l énergie prioritaires, nous avons inclus dans le champ étudié uniquement les établissements dont l activité principale correspond à une activité de bureaux. En effet l enquête qui a été menée, a porté sur les établissements dans leur globalité, et nous avons souhaité ne pas collecter des consommations qui puissent inclure un usage énergivore qui ne soit pas en relation avec l activité de bureaux (process industriel ou froid alimentaire par exemple). Par ailleurs nous avons pris en compte les sources statistiques sollicitées pour dimensionner le parc. L INSEE reste une source statistique incontournable, il est donc important que la définition s appuie sur la nomenclature de l INSEE, c'est-à-dire la classification NAF (révision 2008). Le cahier des charges de l étude établi par l ARENE Île-de-France proposait une définition du champ des bureaux à partir d une liste de code NAF (révision 1). Cette liste comportait les codes suivants : 64, 65, 66, 67, 70, 71, 72, 74, 75 et 91. Une première proposition de définition du champ a donc été établie en prenant les codes correspondants à cette liste dans la nomenclature Cependant, la recherche des sources statistiques périodiques reflétant la dynamique du secteur des bureaux à un niveau régional, a identifié des statistiques annuelles sur l emploi publiées sur un site du Pôle Emploi et déclinées selon une segmentation regroupant les codes NAF 732 en 38 rubriques (codes A38). De manière à pouvoir utiliser ces statistiques, nous avons proposé à l ARENE Île-de- France d adopter, pour le champ étudié dans le cadre de cette étude, une définition qui puisse être retrouvée à travers la nomenclature A38. 17

18 La définition du champ des bureaux dans le cadre de cette étude validée par l ARENE Île-de-France comporte les codes A38 suivants : JB JC KZ LZ MA MC NZ OZ UZ Télécommunications Activités informatiques et services d'information Activités financières et d'assurance Activités immobilières Activités juridiques, comptables, de gestion, d'architecture, d'ingénierie, de contrôle et d'analyses techniques Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques Activités de services administratifs et de soutien Administration publique Activités extraterritoriales La définition selon la nomenclature NAF 732 figure en annexe. 3.3 L emploi dans les bureaux franciliens Les seules sources exhaustives existant dans la statistique publique sur le secteur des bureaux portent sur l emploi et le nombre d établissements Données globales On recense environ 2 millions de salariés dans les bureaux situés en Île-de-France, soit 17 % de la population totale francilienne. Tableau 1 : Répartition des emplois de bureaux en Île-de-France par département en 2008 Salariés dans les bureaux Poids en Ile de France Population 2008 Salariés bureaux/population 75 : Paris % % 77 : Seine et Marne % % 78 : Yvelines % % 91 : Essonne % % 92 : Hauts de Seine % % 93 : Seine Saint Denis % % 94 : Val de Marne % % 95 : Val d Oise % % Région Île-de-France % % (Source UNEDIC- INSEE) On note l importance de la ville de Paris, qui concentre plus du tiers des emplois de bureaux, pour 19 % de la population, en seconde position, on retrouve le département des Hauts de Seine, qui 18

19 porté par le quartier d affaires de la Défense, regroupe 24 % des emplois de bureaux de la région. Ces deux départements emploient une part importante de salariés résidant hors de leur territoire, ce qui explique les taux «salariés de bureaux/population» importants. Les autres départements ont des poids sensiblement plus faibles La part des bureaux publics Tableau 2 : La part du public dans les emplois de bureaux en Île-de-France en 2008 Salariés dans les bureaux privés Salariés dans les bureaux publics Part du public 4 Population 2008 Salariés dans les bureaux publics/population 75 : Paris % % 77 : Seine et Marne % % 78 : Yvelines % % 91 : Essonne % % 92 : Hauts de Seine % % 93 : Seine Saint Denis % % 94 : Val de Marne % % 95 : Val d Oise % % Région Ile de France % % (Source UNEDIC- INSEE) La répartition des salariés des bureaux publics par département est équilibrée et suit le poids de la population. Le ratio «emploi de bureaux public/population» est stable, il est légèrement supérieur à Paris en raison de l importance de l administration centrale dans la capitale. Les poids importants de Paris et des Hauts de Seine dans les emplois de bureaux proviennent donc d une population salariée dans les bureaux privés particulièrement importante. De ce fait la part du public dans les emplois de bureaux est nettement plus basse dans ces deux départements. 4 Résultats INSEE au 31 décembre

20 3.3.3 Structure et dynamique du secteur privé L évolution sur les dix dernières années Graphique 1 : Evolution du nombre de salariés dans les bureaux privés en Île-de-France par département entre 1999 et % 70.0% 60.0% 50.0% 40.0% 30.0% 20.0% 10.0% 0.0% -10.0% 75: Paris 77: Seine et Marne 78: Yvelines 91: Essonne 92: Hauts de Seine 93: Seine Saint Denis 94: Val de Marne 95: Val d'oise Finances, informatique, télécommunication Autre privé (Source UNEDIC) Ce graphique fait apparaître trois types de départements : Le département de Paris, pour lequel l effectif salarié dans les bureaux a baissé, quelle que soit l activité. Les trois départements de la 1 ère couronne (92, 93 et 94), qui ont connu une évolution importante du nombre de salariés dans les bureaux privés, principalement portée par le secteur de la finance, informatique et télécommunications. Les quatre départements de la 2 ème couronne (77, 78, 91 et 95), pour lesquels l évolution de l effectif des bureaux privés a été d une part moins importante que celle de la 1 ère couronne, et d autre part, due au secteur privé hors finances, informatique et télécommunications. On retrouve là, l impact des nouvelles zones d activités développées sur la seconde couronne. Alors que les quartiers d affaires à Paris et sur la 1 ère couronne ont d abord attiré les grandes banques et les assurances, les nouvelles zones sur la 2 ème couronne, plus éloignées de Paris, se veulent plus des sites de recherche et de développement technologique, et accueillent des types de bureaux différents. 20

21 Répartition selon la taille des établissements (en nombre de salariés) Graphique 2 : Répartition des salariés des bureaux privés en Île-de-France par taille d établissement (en nombre de salariés) en 2008 > 500 salariés 25% < 10 salariés 17% 10 à 49 salariés 19% (Source UNEDIC) 100 à 500 salariés 29% 50 à 100 salariés 10% Une part importante des salariés travaille dans de grandes structures : plus de la moitié appartiennent à des établissements de plus de 100 salariés. Cependant la répartition selon la taille de l établissement, ainsi que sa dynamique est contrastée selon les départements. 21

22 Graphique 3 : Evolution de la répartition des salariés des bureaux privés en Île-de-France par taille d établissement (en nombre de salariés) selon le département entre 1999 et : Val d'oise : Val de Marne : Seine Saint Denis : Hauts de Seine 77: Seine et Marne 78: Yvelines 91: Essonne < 10 salariés 10 à 49 salariés 50 à 100 salariés 100 à 500 salariés > 500 salariés 75: Paris % 20% 40% 60% 80% 100% (Source UNEDIC) Sur les départements de la 1 ère couronne (92, 93 et 94), la part des établissements de moins de 10 salariés baisse, tandis que celle des établissements de plus de 500 salariés augmente sur les dix 22

23 dernières années, cette tendance est plus importante pour les départements de Seine Saint Denis et du Val de Marne, qui comportent des établissements en moyenne plus petits que les Hauts de Seine. La Seine et Marne et les Yvelines suivent la même tendance, mais dans une moindre mesure, alors que la structure reste stable à Paris et dans le Val d Oise. Globalement la structure des bureaux privés par taille d établissement, ainsi que sa dynamique est contrastée selon les trois zones géographiques : La ville de Paris ; La 1 ère couronne qui comprend les départements de Hauts de Seine, de Seine Saint Denis et du Val de Marne ; La 2 ème couronne qui comprend les départements de Seine et Marne, des Yvelines, de l Essonne et du Val d Oise. Graphique 4 : Evolution de la taille moyenne (en nombre de salariés) des établissements de bureaux privés en Île-de- France par zone géographique entre 1999 et Paris 1ere couronne 2eme couronne (Source UNEDIC) Paris héberge les établissements les plus petits, et la taille moyenne est restée à peu près stable sur les dix dernières années, avec une légère tendance à la baisse en début de période. La 1 ère couronne comporte les plus grands établissements de la région et connaît une tendance à la concentration, en effet la taille moyenne des établissements a augmenté de 40 % depuis La 2 ème couronne connait une situation intermédiaire, aussi bien en termes de taille d établissement que d évolution. 23

24 3.3.4 Répartition selon le secteur d activité Graphique 5 : Répartition des salariés des bureaux en Île-de-France par secteur d activité en 2008 Public 23% Telecommunication 2% Informatique 9% Finances et assurance 15% Immobilier 3% Service aux administrations 25% Juridique, comptable et ingenierie 18% Autres activités scientifiques et techniques 5% (Source UNEDIC) Cette répartition est contrastée selon les zones géographiques, comme le montre le graphique ciaprès. Graphique 6 : Répartition des salariés des bureaux en Île-de-France par secteur d activité et par zone géographique en eme couronne Public 1ere couronne Finances, informatique, télécommunication Autre privé Paris 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% (Source UNEDIC) 24

25 La deuxième couronne, se distingue des deux autres zones avec un poids du secteur finances, informatique et télécommunications réduit et, ainsi que le montrent les graphiques suivants, une structure par activité et taille différente du secteur privé. Graphique 7 : Evolution de la taille moyenne (en nombre de salariés) des établissements de bureaux privés selon le secteur d activité à Paris entre 1999 et Finances, informatique, télécommunication Autre privé (Source UNEDIC) Graphique 8 : Evolution de la taille moyenne (en nombre de salariés) des établissements de bureaux privés selon le secteur d activité dans la première couronne entre 1999 et Finances, informatique, télécommunication Autre privé (Source UNEDIC) 25

26 Graphique 9 : Evolution de la taille moyenne (en nombre de salariés) des établissements de bureaux privés selon le secteur d activité dans la deuxième couronne entre 1999 et Finances, informatique, télécommunication Autre privé (Source UNEDIC) Sur Paris et la 1 ère couronne, les établissements du secteur de l informatique et de la finance sont sensiblement plus grands que les autres établissements privés. Cependant sur les quatre dernières années, la taille moyenne sur ce secteur baisse à Paris et augmente sur la 1 ère couronne, marquant probablement une «délocalisation» des plus gros établissements du secteur, de Paris vers la 1 ère couronne, et expliquant la baisse de l effectif salarié des bureaux dans la capitale. Sur la 2 ème couronne les tailles moyennes sont proches, avec une tendance à la baisse pour le secteur finance/informatique et une tendance à la hausse pour les autres établissements privés qui sont le moteur du développement de l activité sur cette zone. 26

27 3.3.5 Les spécificités franciliennes de l emploi dans les bureaux privés La région Île-de-France, représente environ 19 % de la population française, et 42% des emplois de bureaux privés nationaux (Source UNEDIC), ce taux atteignant 51 % si on considère uniquement les bureaux du secteur «finances, informatique, télécommunications». Graphique 10 : Les salariés des bureaux privés par secteur d activité en Région Île-de-France et en France de province en en milliers de salariés Finances, informatique, télécommunications Autre privé 0 Paris 1ère couronne 2ème couronne Région Ile de France France de province (Source UNEDIC) Outre un poids important dans l emploi de bureaux privé national, la région Île-de-France affiche une structure par secteur d activité différente de celle des autres régions, avec une part accrue du secteur finance/informatique et télécommunications. Cependant cette différence est uniquement due à Paris et à la 1 ère couronne, la 2 ème couronne présentant une structure proche de celle de la France de province. Graphique 11 : Evolution du nombre de salariés dans les bureaux privés en France entre 1999 et % 70.0% 60.0% 50.0% 40.0% 30.0% 20.0% 10.0% 0.0% -10.0% 75: Paris 77: Seine et Marne 78: Yvelines 91: Essonne 92: Hauts de Seine 93: Seine Saint Denis 94: Val de Marne 95: Val d'oise Finances, informatique, télécommunications Autre privé (Source UNEDIC) 27

28 Par contre, la 2 ème couronne connaît un dynamisme beaucoup plus important que celui constaté sur les régions françaises hors Ile de France. En définitive, l accroissement des emplois de bureaux hors Île-de-France reste porté essentiellement par le secteur «finances, informatique, télécommunications» alors que l Ile de France, en raison du développement de la 2 ème couronne, connaît des taux d évolutions proches pour les deux secteurs de bureaux privés identifiés. Tableau 3 : Evolution du poids des salariés franciliens dans les emplois de bureaux privés nationaux par secteur Finances, informatique, télécommunication Autre privé Ensemble (Source UNEDIC) % 35.6% 39.3% % 39.0% 42.4% Globalement le poids de l Île-de-France dans les emplois de bureaux privés nationaux a augmenté sur les dix dernières années. Cette augmentation a été plus sensible pour le secteur hors finance et informatique. De fait l originalité du développement de l Île-de-France vient plus de l implantation des nouvelles zones d affaires en 2 ème couronne qui attirent des activités de pointe et de recherche (automobile, ingénierie, BTP, aéronautique, environnement), que du développement important de la 1 ère couronne. L Île-de-France se distingue également par une taille d établissement sensiblement plus élevée qu en province. Graphique 12 : Evolution de la taille moyenne (en nombre de salariés) des établissements de bureaux privés selon le secteur d activité dans la région Ile de France (Source UNEDIC) Finances, informatique, télécommunications Autre privé 28

29 Graphique 13 : Evolution de la taille moyenne (en nombre de salariés) des établissements de bureaux privés selon le secteur d activité dans la France de province Finances, informatique, télécommunications Autre privé (Source UNEDIC) Outre une taille d établissements plus importante en Île-de-France, on note que dans la France de province, les établissements du secteur finances, informatique, télécommunications ne sont pas plus grands que les autres, et que leur taille moyenne a diminué durant les dix dernières années, alors que celle des autres bureaux privés augmente légèrement. On retrouve pour la France de province la même forme de courbe que pour la deuxième couronne francilienne. Cependant l analogie entre l emploi de bureaux privé dans la deuxième couronne francilienne et dans la France de province porte uniquement sur la structure par type d activité et l évolution de la taille des établissements. En termes de dynamisme, la deuxième couronne connaît un essor nettement supérieur. 29

30 3.4 Les données antérieures disponibles sur les surfaces de bureaux en Île-de-France Avertissement : Les graphiques et tableaux figurant dans ce paragraphe ont été établis à partir des : données sur les surfaces de bureaux en Île-de-France établies et publiées 5 par l Observatoire Régional de l Immobilier d Entreprise en Ile de France ; données sur la construction neuve issue de la base de données SITADEL accessible sur le site Internet du Ministère de l Ecologie, de l Energie du Développement durable et de la Mer. Les définitions du champ des bureaux utilisées par ces deux sources sont probablement différentes. Elles diffèrent également de la définition qui a été adoptée dans le cadre de cette étude pour réaliser l enquête dont les résultats d exploitation sont présentés au chapitre 5. C est pour cela que les comparaisons et analyses présentées dans ce paragraphe doivent être interprétées avec prudence et uniquement en termes de grandes tendances Les surfaces de bureaux chauffées en Île-de-France Tableau 4 : Les surfaces chauffées de bureaux en Île-de-France entre 1975 et 2008 Année (en milliers de mètres TCAM TCAM TCAM TCAM carrés) / / / / Paris % 0.4 % 0.2 % 1.1 % 92 Hauts de seine % 93 Seine Saint Denis % 94 Val de Marne % Total 1 ère couronne % 4.8 % 4.0 % 2.0 % 77 Seine et Marne % 78 Yvelines % 91 Essonne % 95 Val d'oise % Total 2 ème couronne % 4.6 % 4.0 % 2.3 % Total Ile de France % 2.6 % 2.5 % 1.8 % (Source ORIE) En 33 ans, le parc de bureaux franciliens a plus que doublé et globalement le taux d accroissement moyen annuel du parc reste à peu près stable entre 1975 et 2000, puis diminue légèrement. Mais cette stabilité cache une évolution contrastée de la capitale et de la banlieue. 5 Téléchargeable sur Internet 30

31 Graphique 14 : Evolution annuelles moyennes du parc de bureaux francilien selon les périodes 6.0% 5.0% 4.0% 3.0% 2.0% Paris 1ère couronne 2ème couronne Région Ile de France 1.0% 0.0% 1975/ / / / /2008 (Source ORIE) Entre 1981 et 1990, on note un effondrement de la croissance du parc parisien et un essor dans la périphérie surtout dans la 1 ère couronne qui atteint une progression de presque 5% par an. La période 1990/2000, acte un tassement de la progression dans les trois zones, avec toutefois une meilleure résistance de la deuxième couronne. Entre 2000 et 2004, Paris connaît l accroissement annuel moyen le plus important sur la période, avec la création de plus d un million de mètres carrés de surfaces de bureaux en 4 ans, soit 30% de plus que la création de surfaces entre 1980 et Cette progression ponctuelle correspond à la mise en service de la zone Paris Rive Gauche, qui représente une opération d aménagement exceptionnelle à Paris. Parallèlement, la croissance dans la première couronne s affaisse, tandis que la 2 ème couronne résiste bien. Entre 2004 et 2008, l accroissement moyen de la région est le plus faible sur toute la période, Paris et la 2 ème couronne sont les zones qui actent le plus cette décélération. 31

32 Graphique 15 : Evolution de la répartition géographique du parc de bureaux franciliens entre 1975 et ème couronne 17% 2ème couronne 22% Paris 43% 2ème couronne 27% Paris 33% 1ère couronne 26% Paris 57% 1ère couronne 35% 1ère couronne 40% (Source ORIE) En 33 ans, la répartition géographique du parc de bureaux en l Île-de-France a été profondément bouleversée. Paris a perdu la moitié de son poids au profit d abord de la 1 ère couronne, qui portée essentiellement par le quartier d affaires de la Défense est devenu la zone la plus importante de bureaux en Ile de France, mais aussi de la deuxième couronne qui augmente en 33 ans son poids dans les bureaux franciliens de 10 %. La répartition du parc 2008 est relativement proche de celle des salariés du secteur des bureaux (cf. tableau 1). En effet la ville de Paris représente 35 % des salariés pour 33 % du parc, la 1 ère couronne 41 % des salariés pour 40 % du parc et la 2 ème couronne 24 % des salariés pour 27 % du parc. Compte tenu du fait que les surfaces de bureaux établies par l ORIE ne correspondent pas exactement au champ des salariés étudiés, le faible écart entre le poids des surfaces et des salariés ne permet pas de tirer de conclusions sur les différences de surfaces par salariés entre les différentes zones. Par ailleurs, en raison de la méthode utilisée par l ORIE pour établir les surfaces de bureaux qui utilise notamment une évaluation de la surface à partir d effectifs salariés multipliés par des surfaces par salariés, la stabilité des ratios pourrait être un résultat obtenu «par construction». 32

33 3.4.2 L importance de la construction neuve Graphique 16 : Evolution des mises en chantier annuelles des locaux de bureaux en Île-de-France en milliers de mètres carrés (Source SITADEL) Paris 1ère couronne 2ème couronne A la fin des années 80, la construction neuve des locaux de bureaux est très dynamique en Ile de France. Dès le début des années 90, l importance du taux de vacance des locaux de bureaux franciliens ralentit considérablement le volume de mises en chantier dans le secteur. La reprise a lieu à la fin des années 90, mais sur toutes les zones, le volume des locaux commencés reste en deçà de ce qu il était en Cependant, la construction neuve des années 2000, est également destinée, outre la création de nouvelles surfaces, à renouveler le parc ancien. La vacance importante constatée durant les années 90 est interprétée comme une inadéquation des locaux existants avec les besoins des entreprises, la construction neuve se préoccupe de manière plus importante de la qualité des locaux, et cherche à remplacer les bâtiments de bureaux construits durant les années 60/70. Notamment dans le quartier de la Défense, les tours les plus anciennes sont reconstruites. 33

34 Graphique 17 : Modélisation de la répartition du parc de bureaux francilien par période de mise en service 100% 80% 60% 40% 20% 0% Paris 1ère couronne 2ème couronne Total Ile de France avant à à à 2008 (Source : Modélisation à partir de données ORIE et SITADEL) En moyenne, le parc est très jeune : près de 40 % des surfaces ont été mises en service après 1992, soit après la première règlementation thermique 6. Mais l âge moyen des bâtiments est contrasté selon les zones : Les bâtiments parisiens sont les plus anciens avec 8 2% du parc antérieur à 1992 ; Sur la 2 ème couronne, plus de la moitié des bâtiments sont postérieurs à 1992, cependant la mise en service très dynamique entre 1992 et 1999, baisse après 2000, et se situe en deçà de celle constatée sur la première couronne après Cette règlementation a concerné uniquement le secteur résidentiel, néanmoins les bâtiments tertiaires ont été touchés par la diffusion des nouveaux modes de construction 34

35 3.5 Les immeubles de grande hauteur (IGH) en Île-de-France Dans le droit français, un immeuble de grande hauteur (IGH), est une construction relevant du fait de sa hauteur, de procédures spécifiques dans le domaine de la prévention et de la lutte contre l incendie. Les hauteurs seuils pour classer un bâtiment en IGH sont de 50 mètres pour les immeubles d habitation et de 28 mètres pour les autres immeubles. Les procédures spécifiques comportent, un contrôle régulier de la préfecture, de ce fait le Service Interministériel de Défense et de Protection Civile au sein de chaque préfecture gère la liste des immeubles de grande hauteur. On trouvera en annexe la liste des IGH à usage de bureaux (ou à usage mixte), qui a été constituée à partir d éléments publiés sur Internet ou fournis par les préfectures. Cette liste est indicative et peut comporter quelques imprécisions. Notamment, certaines mises à jour peuvent ne pas avoir été publiées sur Internet par les préfectures concernées. Tableau 5 : Le nombre d IGH en Île-de-France en 2009 Classification Département W1 W2 Z Z/W Total 75 : Paris : Seine et Marne : Yvelines 0 91: Essonne : Hauts de Seine : Seine Saint Denis : Val de Marne : Val d'oise Total (Sources : préfectures d'île-de-france) La signification de la classification est la suivante : W1 : immeuble à usage de bureaux avec une hauteur entre 28 et 50 mètres W2 : immeubles à usage de bureaux avec une hauteur supérieure à 50 mètres Z : immeuble à usage mixte sans informations sur l activité dominante Z/W : immeuble à usage mixte avec une dominante «bureaux» Les IGH sont situés essentiellement sur le quartier de la Défense (communes de Courbevoie et de Puteaux), et sur les 12 ème et 15 ème arrondissements de Paris. Ces quatre communes regroupent 60 % des IGH à usage de bureaux pur (W1 et W2). 35

36 Sur la base d une surface moyenne de m2 par unité 7, on peut estimer la surface des IGH en Île-de-France à environ 8,7 millions de m2. Les IGH ont un profil énergétique très spécifique, la densité d activité génère une quantité importante de chaleur, par ailleurs de nombreuses tours disposent de panneaux vitrés importants qui favorisent également l accumulation de la chaleur. La climatisation, obligatoire dans cette catégorie de bâtiments, fonctionne donc durant une partie importante de l année. De plus la multiplicité des occupants d une tour et la complexité des systèmes de chauffageclimatisation installés rend délicate une gestion régulière des consommations d énergie des IGH. La direction du développement durable et du transport de la Défense-Seine Arche a fait réaliser une étude sur les consommations d énergie du quartier de la Défense. Cette étude, publiée en Mars 2010, évalue à 587 GWh la consommation d énergie des bureaux pour une surface de 3 millions de mètres carrés, soit un ratio moyen de consommation d environ 196 kwh/mètre carré. L étude fait également apparaître une surconsommation des bâtiments antérieurs à 1975, toutefois pour les bâtiments postérieurs à 1975, l âge du bâtiment n impacte pas la consommation au mètre carré. Le ratio moyen est bas, si on le compare aux ratios nationaux cités par l ORIE dans le document «Groupe de travail «Parc tertiaire privé» - Sous-groupe parc existant : état des lieux et pistes d amélioration - Premiers éléments de cadrage sur les volumes et les valeurs» et qui sont de 314 kwh/m2 (source IPD 2008) et 296 kwh/m2 (Source ADEME/CEREN 2001). Par ailleurs la présente enquête évalue à 299 kwh/m2 la consommation moyenne tous usages confondus des bureaux en Île-de-France pour l année 2009, et à 292 kwh/m2 celle des bureaux de plus de 5000 m2 8. Au-delà des précautions à prendre pour comparer des ratios de sources différentes, l importance de l écart semble indiquer un réel gain de consommation au mètre carré pour les IGH (du moins ceux de la Défense). 7 Moyenne en cohérence avec l enquête qui a été réalisée. 8 Les bureaux de plus de 5000 m2 représentent environ 22,6 millions de m2 en Ile de France. 36

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