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1 GABON 2015 Dominique PUTHOD / d.puthod@afdb.org Économiste pays supérieur, BAD Mouhamadou SY / m.sy@afdb.org Économiste de recherche, BAD Bakary DOSSO / bakary.dosso@undp.org Conseiller économique, PNUD

2 Gabon GABON L économie gabonaise a connu une croissance de 5.1 % en 2014, mais la baisse des cours du pétrole aura un impact sur les recettes fiscales de Des tensions de trésorerie ont conduit à l accumulation d arriérés de paiement intérieurs importants depuis 2013, en cours de règlement, tandis qu une série de grèves sans précédent a affecté la fonction publique et le secteur des hydrocarbures. Le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) vise à faire décoller l économie du pays à l horizon 2025, en aménageant le territoire autour de dix pôles de développement, afin d exploiter les avantages comparatifs des différents espaces nationaux. Vue d ensemble La croissance s est établie à 5.1 % en 2014, en léger recul par rapport à 2013 (5.6 %) et aux prévisions de 6.7 % faites en début d année. Les perspectives restent bonnes, avec une projection de croissance à 4.6 % pour 2015 et 4.7 % pour Des risques persistent néanmoins, liés à la volatilité du prix du pétrole et à sa production, ainsi qu aux tensions sociales à l approche de la nouvelle échéance présidentielle de L impact de la baisse des prix et de la production de pétrole sur les finances publiques souligne une nouvelle fois la vulnérabilité du Gabon face aux chocs externes. La chute des recettes pétrolières a conduit les autorités à réviser le budget de l État de 11.4 % à la baisse. Cette contraction a pénalisé, avec des retards de paiement, la situation financière des petites et moyennes entreprises (PME), dont l État constitue le principal client. L année 2014 a par ailleurs été marquée par des tensions inflationnistes, avec une hausse des prix estimée à 6 % en 2014 le double du critère de convergence sur l inflation préconisé par la Communauté économique et monétaire des États de l Afrique centrale (Cemac). Le pays a également connu des tensions sociales en 2014, avec les grèves récurrentes des agents de la fonction publique ainsi que du principal syndicat du secteur des hydrocarbures. Le gouvernement a présenté début 2014 une nouvelle stratégie d investissement humain, en vue de répondre à la demande sociale. Le Gabon, malgré son statut de pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, conserve des indicateurs sociaux relativement faibles et n atteindra pas la plupart des cibles des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), à l échéance prévue pour Dans le cadre du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), une politique de développement spatiale ambitieuse a été conçue autour de dix pôles répartis à travers le pays. Ce plan vise à tirer le meilleur parti des potentiels nationaux, dans une optique de diversification de l économie. L aménagement des dix pôles de développement demandera des investissements importants en infrastructures et en services sociaux. 2 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2015

3 % BAfD, OCDE, PNUD Graphique 1. Taux de croissance du PIB réel Taux de croissance du PIB réel (%) Afrique centrale (%) Afrique (%) (e) 2015(p) 2016(p) Source : BAfD, Département Statistique PEA. Estimations (e) ; prévisions (p). Tableau 1. Indicateurs macroéconomiques (e) 2015(p) 2016(p) Croissance du PIB Taux de croissance du PIB réel par habitant Inflation Solde budgétaire (% PIB) Compte courant (% PIB) Source : Données des administrations nationales ; calculs des auteurs pour les estimations (e) et les prévisions (p). Développements récents et perspectives La croissance de l économie gabonaise est estimée à 5.1 % en 2014, en recul par rapport aux prévisions initiales de 6.7 % et à la croissance de 5.6 % enregistrée en Les perspectives demeurent bonnes, à 4.6 % en 2015 et 4.7 % en 2016, malgré les risques liés à la baisse tendancielle de la production et du prix du pétrole, et à l échéance électorale de la présidentielle de Le ralentissement de la croissance en 2014 s explique par la baisse des recettes et des dépenses publiques qui a découlé de la chute des cours du pétrole et des volumes de production locale (en baisse de -0.9 %). L année 2014 a été marquée par un ralentissement de la commande publique, une résurgence des revendications sociales et une situation de trésorerie tendue des PME, du fait de l accumulation des arriérés de paiement, dont une partie a cependant été réglée fin L analyse sectorielle révèle une baisse du secteur primaire (-1.2 %) contre une hausse des secteurs secondaire (+5 %) et tertiaire (+7.8 %). Le PIB hors pétrole est resté dans la dynamique amorcée en 2011 avec une croissance de 6.2 % en 2014, contre 7.9 % en 2013 et 7.5 % en Le secteur pétrolier fait face au déclin des champs matures et surtout à la résurgence des grèves de l Organisation nationale des employés du pétrole (Onep). Perspectives économiques en Afrique 3Gabon

4 Gabon Les perspectives du secteur des ressources primaires restent néanmoins confortées par l augmentation attendue de la production de manganèse dans le pôle économique de Moanda- Franceville. La construction du Complexe métallurgique de Moanda (CMM), entamée en 2010, se trouve en cours d achèvement, pour un investissement de 150 milliards de francs CFA de la Banque des États d Afrique centrale (XAF). Le CMM comprend deux usines, dotées d une capacité de production annuelle respective de tonnes de silicomanganèse (ferro-alliage à forte teneur en manganèse et silicium utilisé pour transformer la fonte en acier) et de tonnes de manganèse métal. Pas moins de 400 emplois directs et environ 400 emplois indirects devraient être ainsi créés. L évolution du secteur secondaire tient aux bons résultats de l activité de raffinage (+22.7 %) et de l industrie du bois (+10.5 %), tandis que le BTP marque un recul (-4.5 %). De nouvelles industries de transformation du bois sont en essor, depuis l arrêt des exportations de grumes en Ces nouveaux complexes pratiquent le tranchage et le sciage du bois et la production de placages déroulés. La contraction du BTP résulte du ralentissement de projets d investissement en cours, suite aux retards de paiement de l État. Le secteur tertiaire a été stimulé par le dynamisme du secteur secondaire dans pratiquement toutes ses composantes. Les transports et communications ont enregistré une croissance de 6.2 %, le commerce de 9.2 % et les services de 8.1 %. La branche des télécommunications continue sur sa lancée avec l introduction de nouveaux produits. Du côté de la demande, la croissance en 2014 a été tirée par la consommation privée (+8.5 %) et les investissements (+16.2 %). L évolution de la consommation des ménages résulte en partie des mesures gouvernementales en faveur des populations vulnérables (indemnités aux personnes âgées et revalorisation des allocations familiales des Gabonais économiquement faibles) ainsi que du paiement à certaines catégories de fonctionnaires d une prime d incitation à la performance (Pip). Les investissements sont tirés par le secteur privé pétrolier et minier, du fait des nouveaux projets d exploration et de l amélioration des capacités de projets miniers (manganèse). L année 2014 a été marquée par une résurgence des tensions inflationnistes. Le taux d inflation est estimé à 4.9 % à fin octobre 2014 en moyenne annuelle et devrait s établir à 6 % sur l année, soit le double de la cible de convergence de la Cemac. Les perspectives de croissance pour l année 2015 et 2016 restent tributaires des cours du pétrole. L or noir pèse toujours aussi lourd dans l économie nationale : 39 % du PIB, 80 % des exportations et 53 % des recettes budgétaires en Le baril de pétrole est passé de 106 dollars (USD) en juin 2014 à moins de 50 USD en février Si cette baisse se confirmait sur l année 2015, son impact contraindrait le gouvernement à trouver les moyens d apporter une réponse durable aux revendications sociales et de résorber les arriérés de paiements des PME, qui sont pourvoyeuses d emplois. Sa forte dépendance à l égard des prix du pétrole rend l économie du Gabon vulnérable aux chocs pétroliers. Entre 1980 et 2014, son taux de croissance a fluctué entre moins et plus 15 % du PIB de grands écarts qui s expliquent par les variations des cours du baril de pétrole. Malgré les réformes entamées par les autorités, la diversification de l économie relève toujours de l urgence. Les agences de notation de la dette souveraine du Gabon apprécient diversement les perspectives du pays. Fitch Ratings, dans un avis donné en décembre 2014, estime que le prix du pétrole pourrait continuer à baisser en 2015 et se traduire par l augmentation de la dette publique, le ralentissement de la croissance et la baisse du budget annuel. La notation du Gabon pourrait passer de stable à négative. Pour Moody s, en revanche, l économie gabonaise conserve une bonne perspective grâce à son environnement macroéconomique stable et la capacité du gouvernement à maintenir un faible niveau d endettement, malgré la hausse de la dépense publique et l érosion des revenus pétroliers dans les années à venir. 4 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2015

5 BAfD, OCDE, PNUD 2015 Tableau 2. PIB par secteur (en pourcentage du PIB) Agriculture, foresterie, pêche et chasse dont pêche Activités extractives dont extraction de pétrole brut et de gaz naturel Activités de fabrication Production et distribution d'électricité, de gaz et d'eau Construction Commerce de gros et de détail; réparation de véhicules automobiles et hôtels et restaurants dont hôtels et restaurants Transports, entreposage et communications Intermédiation financière, immobilier, locations et activités de services aux entreprises Administration publique et défense; sécurité sociale obligatoire Autres services Produit intérieur brut aux prix de base / au coût des facteurs Source : Données des administrations nationales Politique macroéconomique Politique budgétaire Le Gabon cherche à optimiser ses recettes, diversifier ses sources de financements et maîtriser ses dépenses de fonctionnement. Le document d orientation budgétaire (Dob) va devenir systématique, afin de s assurer de l alignement des choix budgétaires sur les besoins de financement du PSGE. L année 2014 a été marquée par le passage à la budgétisation par objectif de programmes (Bop), désormais en vigueur. Afin de mieux maîtriser les dépenses, le gouvernement a lancé en décembre 2013 un vaste audit des comptes publics qui a duré six mois. Il en est ressorti que sur milliards XAF découverts dans les livres du Trésor public, 654 milliards étaient «sans objet» et n ont pas été considérés comme éligibles, soit 38 % du total. D où l importance de la bonne gestion pour mettre fin à de mauvaises pratiques : ces sommes ont été économisées par l État au terme d un audit qui a consisté à échanger avec les entreprises ayant des instances au Trésor public, sur des points relatifs à des cas de surfacturation, de livraison effective des prestations à l État, de fractionnement des dépenses pour contourner l appel à la concurrence, d entente directe lors des passations de marché public, etc. Initialement évalué à milliards XAF, le budget de l exercice 2014 a été revu à la baisse à hauteur de 11.4 % en juin 2014 et ramené à milliards XAF. Cette initiative, liée aux conditions macroéconomiques défavorables, dont la baisse de la production pétrolière, avait pour objectif d aligner les objectifs des politiques publiques avec les capacités financières du pays. Du coup, les dépenses en capital ont chuté de 32 % en 2014 par rapport à leur niveau de 2013, pour se situer à 7.3 % du PIB. Importantes, ces dépenses ont représenté près d un tiers des dépenses publiques en Quant aux dépenses de fonctionnement, elles ont baissé de 3.5 % pour se situer à 14.2 % du PIB en Dans le cadre du PSGE, des ressources plus importantes ont été affectées en 2013 aux projets d infrastructures, de renforcement du capital humain (santé, éducation, etc.) et des autres secteurs moteurs de la croissance. En progression constante, les dépenses sociales ont atteint près de 265 milliards XAF en 2014 (+7.5 %), contre 245 milliards en 2013, 232 milliards en 2012 Perspectives économiques en Afrique 5Gabon

6 Gabon et 208 milliards en Sur la période , la part relative de ce secteur dans le budget d investissement total s élèverait à 25.2 %, pour une croissance annuelle moyenne de 9.5 %. Pour l année 2015, un budget a été approuvé en décembre 2014 par le Parlement. Cependant, au 3 février 2015, les autorités ont préparé une Loi de finance rectificative, sur la base des prix du baril de pétrole à 40 USD. Si les cours de l or noir ne remontent pas, les autorités devront procéder à des arbitrages importants, et sans doute avoir recours à l endettement public de façon plus importante que prévue. La stratégie envisagée consiste à maintenir le niveau d investissement programmé et à conserver de fortes dépenses sociales, pour faire des économies au niveau des subventions et des coûts de fonctionnement de l administration. Tableau 3. Opérations financières de l'état (en pourcentage du PIB) (e) 2015(p) 2016(p) Total recettes et dons Recettes fiscales Recettes pétrolières Total dépenses et prêts nets (a) Dépenses courantes Sans intérêts Salaires Intérêts Dépenses d investissement Solde primaire Solde global Note : a. Seuls les principaux postes de recettes et de dépenses sont détaillés. Source : Données des administrations nationales ; calculs des auteurs pour les estimations (e) et les prévisions (p). Politique monétaire La politique monétaire est gérée au niveau régional par la Banque des États de l Afrique centrale (BEAC). Le Comité de politique monétaire a décidé de maintenir le taux directeur de la banque inchangé, lors de sa troisième réunion de l année tenue en octobre 2014, après analyse des différents facteurs influençant la stabilité monétaire et financière de la zone. Parmi ces facteurs figurent : une accélération de la croissance de la zone à 5.6 % en 2014 (dont 2.5 % pour le secteur pétrolier et 6.7 % pour le secteur non pétrolier) ; une accentuation des pressions inflationnistes à 3.7 % en 2014 ; un léger redressement du solde budgétaire ; et une dégradation du solde extérieur. Le taux de refinancement à BEAC, passé de 3.5 % à 3.25 % en juillet 2013, devrait donc se maintenir. Au Gabon, la croissance économique (5.1 %) reste inférieure à la moyenne régionale de la zone Cemac en 2014, tandis que le taux d inflation s avère plus fort (6 %). Le Gabon a respecté les quatre critères de convergence de la zone en 2012 et 2013, mais les tensions inflationnistes observées en 2014 vont empêcher le respect du critère sur l inflation. Au 31 décembre 2013, la masse monétaire (M2) a augmenté de 6.5 % à milliards XAF, tirée par l appréciation des avoirs extérieurs nets (29 %). La circulation fiduciaire est en hausse de 18.4 %, et les dépôts collectés ont augmenté de 4.5 %. Les crédits à l économie ont augmenté de 25.7 % à milliards XAF en décembre Coopération économique, intégration régionale et commerce En tant que membre fondateur de l Union africaine (UA), le Gabon est aussi membre de la Commission économique pour l Afrique (CEA), qui prévoit la création d un marché commun africain. Ce processus d intégration repose sur la coordination et l harmonisation des mesures tarifaires et non tarifaires. L accord de partenariat économique (APE) régional en cours de 6 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2015

7 BAfD, OCDE, PNUD 2015 négociation permettra au Gabon de bénéficier à nouveau, à terme, d un accès libre au marché européen. Bien que les barrières non tarifaires à l importation soient progressivement levées et que le Gabon n applique plus de taxe à l exportation, ses échanges commerciaux avec les pays de la sous-région restent limités à l importation de produits alimentaires provenant pour majeure partie du Cameroun. La stratégie de développement économique et social du Gabon fixe des objectifs comprenant la croissance par la diversification de l économie et l intégration régionale. Cependant, la Banque mondiale note que cette stratégie peine à porter ses fruits. Dans son rapport sur la diversification et la compétitivité des exportations du Gabon, présenté le 10 septembre 2014, la Banque mondiale montre les limites des trois politiques adoptées à cette fin (interdiction d exportation de grumes pour favoriser la transformation du bois sur place, création de zones économiques spéciales pour attirer l investissement direct étranger et assistance aux PME). Le rapport encourage plutôt des mesures telles que le développement de capacités de production nationale, un climat d affaires attractif et transparent, l amélioration de la qualité des infrastructures et la baisse du coût de l énergie. La balance commerciale est restée structurellement excédentaire en Les exportations sont surtout composées de pétrole (77 % du total), de manganèse (10 %) et de bois (9 %). Les exportations ont diminué en valeur de -5.8 %, s élevant à milliards XAF. Les importations, en revanche, ont progressé de 5.3 % à milliards XAF. La balance des services a creusé son déficit en valeur de 3 %, s élevant à -969 milliards XAF. Tableau 4. Comptes courants (en pourcentage du PIB) (e) 2015(p) 2016(p) Balance commerciale Exportations de biens (f.o.b.) Importations de biens (f.o.b.) Services Revenu des facteurs Transferts courants Solde des comptes courants Source : Données de la banque centrale et des administrations nationales ; calculs des auteurs pour les estimations (e) et les prévisions (p). Politique de la dette Afin d assurer la soutenabilité de sa dette extérieure, le gouvernement a mis en place en 2010 une direction dédiée, qui vise une gestion rationnelle sur la base d indicateurs d endettement. La mission de consultation du Fonds monétaire international (FMI) faite en novembre 2014 a noté l augmentation de la dette publique de 21 % à presque 28 % du PIB entre 2012 et 2013, à la suite d un prêt Eurobond de 1.5 milliards USD. La dette extérieure représente 80 % de la dette totale à fin Les décaissements liés au financement sur emprunts se chiffreraient en 2014 à 320 milliards XAF, dont 270 milliards de tirages sur financement extérieurs et 50 milliards de tirages sur financement intérieurs. Une part de 75 % de la dette publique est à taux fixe, contre 25 % à taux variable. Au 1 er décembre 2014, 8 % du stock de la dette était constitué d arriérés intérieurs selon le ministère de l Économie. Le ratio du service de la dette par rapport aux recettes budgétaires s est dégradé et le stock de la dette totale par rapport au produit intérieur brut est désormais estimé à 42 %. Les arriérés intérieurs avaient été entièrement apurés en 2011 à travers des accords avec le Club de Paris. Cependant, suite à une crise des paiements depuis fin 2013, une nouvelle accumulation Perspectives économiques en Afrique 7Gabon

8 Gabon de dette intérieure a marqué l année Elle s explique par des tensions de trésorerie et un processus d audit général lancé par les autorités. En décembre 2014, cette dette était en cours de règlement. Les autorités ont en effet annoncé avoir décaissé 540 milliards XAF en 2014 au titre du règlement d arriérés intérieurs. Pas moins de milliards XAF ont été décaissés sur la période de janvier à novembre, contre une tranche supplémentaire de 155 milliards en décembre dans le cadre de l apurement de la dette intérieure Pour compléter le financement de son programme d investissement, le gouvernement prévoit l émission en 2015 d un premier Eurobond d un montant de 1 milliard USD, suivi en 2016 d un second pour un montant de 500 millions USD. Sur le marché régional, il prévoit également de lever 120 milliards XAF en 2015 puis 86 milliards XAF en Il est probable que les autorités se tournent vers les marchés financiers en 2015, pour maintenir leur niveau d investissement prévu dans le cadre du PSGE dans un contexte de baisse du prix du pétrole. Graphique 2. Part de l encours de la dette extérieure dans le PIB et ratio du service de la dette sur les exportations % Dette extérieure (publique et privée) /PIB Service de la dette /Exportations Source : FMI (WEO & Article IV) Gouvernance économique et politique Secteur privé Dans son rapport Doing Business 2015, paru en octobre 2014, la Banque mondiale place le Gabon au 144 e rang sur 189 pays, soit une chute de six places par rapport à l édition précédente. En dépit de certains progrès, notamment dans la délivrance de permis de construction (+8 places) et la protection des investisseurs minoritaires (+7 places), le Gabon a régressé en matière de transfert de propriété (-16 places), de commerce transfrontalier (-10 places), de création d entreprises (-10 places) et d obtention de prêts (-5 places). L accumulation des arriérés intérieurs depuis 2013 pèse également sur le climat des affaires. Cependant, la Compagnie française pour le commerce extérieur (Coface) place toujours le Gabon dans le groupe des dix économies les moins risquées d Afrique. Le Gabon maintient en 2014 sa première place dans la zone Cemac, où il est le seul à obtenir un niveau B en matière de 8 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2015

9 BAfD, OCDE, PNUD 2015 risque pays. Selon le Global Competitiveness Index (GCI) , le Gabon occupe la 112 e place sur 148 pays en matière de compétitivité globale. Le Gabon est doté de nombreuses institutions d accompagnement du secteur privé, telles que la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC), l Agence nationale de promotion des investissements (ANPI), le Centre de développement des entreprises (CDE) et la Chambre de commerce. Leur restructuration est soutenue par la Banque mondiale, à travers son prêt de 9 milliards XAF en Cet effort est complété par l intervention de la Banque africaine de développement (BAfD), à travers des fonds d assistance technique (pour un montant de 1.5 milliard XAF en 2015). Secteur financier Sur les dix banques commerciales implantées au Gabon en décembre 2013, une seule, la Banque gabonaise de développement (BGD), est majoritairement détenue par l État (à hauteur de %). Les banques commerciales financent l activité économique, mais leur grand degré de liquidité montre que des progrès sont possibles dans leur rôle d intermédiation bancaire. Le produit net bancaire était de milliards XAF en 2013 (en renforcement de 18.3 %) pour milliards XAF d actifs. L encours des crédits bruts s est situé à milliards XAF, en hausse de 19.1 % (sur un an) sous l effet de la hausse des investissements publics. Ces chiffres montrent la bonne santé du secteur bancaire. Selon le rapport sur l inclusion financière en Afrique de la BAfD, paru en 2013, 19 % des adultes au Gabon possèdent un compte bancaire et il existe 4.69 branches commerciales bancaires pour habitants. Néanmoins, une nette amélioration de l inclusion financière est sans doute à l œuvre pour les raisons suivantes : Le progrès de l ouverture des guichets bancaires de la part de banques commerciales. Par exemple, Ecobank déclare avoir ouvert huit guichets ATM supplémentaires en L avènement du système de paiement par téléphonie mobile avec les services d Airtel Money. L obligation pour tous les fonctionnaires d avoir un compte bancaire depuis juin Le fort potentiel de mobilisation des ressources offert par la Bourse des valeurs mobilières d Afrique centrale (BVMAC) reste largement inexploité, avec une faible utilisation de cette modalité de financement de l économie. La BVMAC s est néanmoins montrée active sur le marché des actions avec l entrée en bourse de nouvelles entreprises en Alios Gabon, une structure privée d intermédiation financière, a émis un emprunt obligataire de 10 milliards XAF en juin Elle a réussi à lever au total 6.4 milliards XAF une performance assez satisfaisante, en raison de la faible avancée de l intégration financière en Afrique centrale. Pas moins de 38 souscriptions ont été faites dans ce cadre dans cinq pays d Afrique centrale, la Banque gabonaise et française internationale (BGFI) ayant été le plus gros acheteur. Cet emprunt en suit d autres, déjà faits précédemment sous le couvert de la BVMAC. Gestion du secteur public, institutions et réformes Malgré un bon score pour la sécurité des personnes, qui le place au 8 e rang des pays africain selon l indice Mo Ibrahim, le Gabon est confronté au défi du renforcement de la gouvernance en général et de la qualité de son administration publique en particulier. Selon le rapport 2014 de Transparency International, le Gabon occupe la 94 e place sur 175 pays. Ce classement indique que l administration publique doit encore améliorer son efficacité. De plus, selon l indice Mo Ibrahim (2014), le Gabon obtient un score global de 51 sur 100 en matière de bonne gouvernance. En vue d améliorer la performance des administrations publiques, le gouvernement a initié des réformes visant à rationaliser les effectifs de fonctionnaires, à revoir la mission de certains ministères et à réorienter les ressources publiques vers l obligation de résultats. La mise en place d une prime d incitation à la performance à partir du premier trimestre 2014 pour certaines Perspectives économiques en Afrique 9Gabon

10 Gabon catégories de fonctionnaires va dans le sens de l amélioration de l efficacité. Cette prime a cependant induit de nombreuses grèves, en raison de l exclusion de certains agents de l État. Pas moins de fonctionnaires en bénéficiaient initialement tandis que en étaient exclus. Le Premier ministre a annoncé que le versement de la prime serait étendu à tous les fonctionnaires. Le gouvernement continue de prendre des mesures pour améliorer la gouvernance, aussi bien dans le système de passation de marchés que dans le fonctionnement de la police et des forces de sécurité. Gestion des ressources naturelles et environnement Le gouvernement cherche à positionner le pays comme l un des précurseurs sur le plan du développement durable en Afrique. Les politiques et réglementations en vigueur passent par l adoption d un projet de loi d orientation sur le développement durable, la mise en œuvre d un plan d affectation des terres et la création d une station d acquisition d images satellitaires pour la surveillance environnementale. De même, le gouvernement a présenté sa stratégie nationale de lutte contre le changement climatique pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Par ailleurs, le Gabon a déjà signé et ratifié le Protocole de Kyoto. Le conseil d administration de l Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) a décidé en février 2013 d exclure le Gabon du processus d adhésion, pour non-respect du calendrier de reporting (remise de rapports). Le Gabon, en novembre 2014, annoncé son intention de revenir à l ITIE et a présenté un calendrier pour Le secteur forestier, d une importance primordiale, se trouve au centre des préoccupations liées au développement du pays. Des signes positifs ont été donnés à travers la restructuration de l Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) et la création des 13 parcs nationaux pour protéger la biodiversité. Afin de consolider la gestion des ressources forestières, le gouvernement a mis en place le Plan d action national de lutte contre l exploitation forestière illégale, ainsi que le Plan d action national et le Programme de travail pour la lutte contre le braconnage. La Gabon est en effet très engagé dans la lutte contre le trafic d ivoire et le braconnage. En 2013, le président Ali Bongo avait lancé à Londres un appel à la communauté internationale, qui a été renouvelé devant l Assemblée générale des Nations unies en septembre 2014, sous le nom de «Initiative Climat du Sud». Le Gabon sera bénéficiaire d un financement du Fonds pour l environnement mondial (FEM) de 6 millions d euros (EUR) à partir de Contexte politique La stabilité des institutions, une caractéristique du Gabon, n a pas empêché différentes contestations de marquer l année 2014, avec des plaintes de l opposition et des mouvements de grève dans la fonction publique et parapublique, liés à la rationalisation de la performance et à certains arriérés de paiement. La vie politique gabonaise en 2015 sera centrée sur la préparation de l élection présidentielle de L année 2014 s est soldée par une légère recomposition du paysage politique, suite aux élections locales de décembre Certaines localités et départements sont tombés dans l escarcelle des partis politiques de l opposition, sans pour autant réduire l influence du parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG). 10 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2015

11 Contexte social et développement humain Gabon Développement des ressources humaines Avec un Indice de développement humain (IDH) de en 2013, le Gabon a perdu une place et s est classé dans la catégorie des pays à développement humain moyen, au 112 e rang mondial sur 187 pays. Le pays se situe au 4 e rang en Afrique subsaharienne et au 1 er rang en Afrique centrale selon le Rapport sur le développement humain publié en 2014 par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). La composante éducation de l IDH fait ressortir une durée moyenne de scolarisation de 7.4 ans en 2012, contre une durée attendue de 12.3 ans. Le taux de scolarisation au Gabon, de 96.4 % en 2012, rend possible l atteinte en 2015 de l OMD relatif à la l éducation. Une nouvelle loi stipule que l éducation et la formation sont obligatoires au Gabon et que leur accès est assuré à tout jeune de 3 à 16 ans, qu il soit Gabonais ou étranger résident au Gabon. Le taux net de scolarisation est relativement faible au secondaire (49.7 % chez les garçons et 57.9 % chez les filles) ainsi que dans le cycle d études supérieures (6.9 % chez les garçons et 5.1 % chez les filles). Le Gabon a alloué en moyenne 15 % du budget de l État à l éducation sur la période de , soit 3.2 % du PIB. Ce ratio reste inférieur à la moyenne subsaharienne, 4 % du PIB sur la même période (Revue des dépenses publiques, Banque mondiale, 2012). En matière de santé, l espérance de vie à la naissance est estimée à 63.5 ans en 2013 (RDH, PNUD 2014). Les tendances des indicateurs de santé restent positives, mais insuffisantes pour atteindre les OMD relatifs à la santé de la mère et de l enfant. Le taux de mortalité des moins de 5 ans est passé de 94.4 à 65 décès pour naissances vivantes entre 1990 et La cible visée en 2015 est de 31.3 décès pour naissances vivantes. La mortalité maternelle a connu une forte baisse de 39 % de 1990 à 2012 pour se situer à décès pour naissances vivantes en La cible visée en 2015 est de 67.5 décès pour naissances vivantes. Le Gabon a stoppé la progression du VIH/Sida, dont la prévalence est passée d un pic de 8.1 % en 2000 à 5.2 % en 2009 et 4.1 % en Les dépenses publiques de santé sur la période ont représenté en moyenne 5.6 % du budget de l État contre 8.3 % en Afrique subsaharienne. Elles représentaient 1.4 % du PIB en 2009 contre 2.1 % du PIB en 2009 en Afrique subsaharienne (Revue des dépenses publiques, Banque mondiale, 2012). Réduction de la pauvreté, protection sociale et travail Le Gabon reste un pays de paradoxes. Ses ressources minières et pétrolières ont beau faire de lui un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, encore près d un habitant sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté national. Le taux de pauvreté, estimé à 32.7 % en 2013, n aurait pas connu d amélioration en huit ans, selon le 4 e Rapport sur le suivi des OMD de Selon l édition 2014 du rapport sur le développement humain (RDH, PNUD, 2014), 19.9 % de la population vit en situation de pauvreté multidimensionnelle et subit des privations cumulées en matière d éducation, de santé et de niveau de vie. En décembre 2013, le rapport du bureau d études américain McKinsey & Company sur la pauvreté au Gabon confirme cette tendance et déplore que la pauvreté menace de délitement le contrat social. Ce rapport note qu une part de 30 % de la population est considérée comme «économiquement faible» (soit les ménages gagnant moins que XAF par mois). Il rappelle que près de 55 % de ces foyers sont urbains et 45 % ruraux. Enfin, il souligne que 60 % des départements se trouvent en situation de «décrochage», en termes d accès aux services de base santé, eau potable, électricité, habitat stable et viabilisé. BAfD, OCDE, PNUD 2015 Perspectives économiques en Afrique 11

12 Gabon La croissance soutenue des quatre dernières années n est pas parvenue à réduire le chômage et la pauvreté au Gabon. Le taux de chômage reste élevé, à 20.4 % dont 35.7 % pour les jeunes (Enquête nationale sur l emploi 2010 Enec). Pour répondre à cette situation sociale difficile, le président Ali Bongo a annoncé un «Pacte Social» en 2014 et a présenté une nouvelle stratégie d investissement humain, qui marque un tournant social dans les priorités du gouvernement. Il s agit notamment de mettre à disposition un financement de 250 milliards XAF sur trois ans, parmi lesquels 85 milliards serviront à financer les filets de protection économique et les activités génératrices de revenu. La Loi de finances rectificative pour 2014 a prévu un dispositif d aides en quatre volets : filets de protection économique et transferts solidaires ; portefeuille de projets à activités génératrices de revenus ; accès aux services sociaux de base ; infrastructures d intégration économique et sociale. Dans un contexte économique morose, caractérisé par la baisse des cours du pétrole, le défi pour le gouvernement consiste à financer et à mettre en œuvre ces mesures sociales, qui ont créé beaucoup d attentes. En 2014, l État a rendu obligatoire la cotisation à la Caisse nationale d assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), ce qui alourdira les cotisations salariales (2.5 %) et patronales (4.1 %). Cette mesure a entraîné des protestations de l Onep, à travers des grèves qui ont mis à mal l approvisionnement en carburant et en gaz de cuisine. En parallèle, le montant des allocations familiales a été revalorisé. L État a poursuivi en 2014 une mesure prise en 2007 et qui consiste à prendre en charge les consommations d eau et d électricité des Gabonais économiquement faibles. Ces derniers disposent d un abonnement au «tarif social» à la Société d énergie et d eau du Gabon (SEEG). Le FMI, dans sa revue de novembre 2014, notait cependant que des efforts de ciblage et d amélioration de statistiques doivent être entrepris pour que les politiques publiques bénéficient aux plus pauvres. Égalité hommes-femmes Le Gabon dispose d une Stratégie nationale d égalité, d équité et de genre (SNEEG) articulée autour de six axes fondamentaux : l adhésion de tous les acteurs à la vision et aux objectifs d égalité et d équité de genre ; l autonomisation par l amélioration de la productivité dans les principaux secteurs dans lesquels se trouvent les femmes, pour un accroissement de leurs revenus ; l amélioration de l accès aux services d appui à la production ; l amélioration de l accès aux services sociaux ; la promotion de la participation équitable à la gestion du pouvoir, du respect des droits et la suppression des violences et enfin, la redéfinition du rôle du ministère chargé de l Intégration du genre au regard des enjeux de la stratégie. Les orientations de la SNEEG s inscrivent à long terme dans celles définies par la vision Gabon 2025, et à moyen terme dans celles des OMD. Selon le Rapport sur le développement Humain publié en 2014 par le PNUD, le Gabon se classait 108 e sur 187 pays pour l indice d égalité de genre. Les femmes au Parlement représentaient 16.7 % des élus, et une part de 54 % des femmes gabonaises de plus de 25 ans avaient suivi un enseignement secondaire ou supérieur, contre 35 % des hommes. L estimation du revenu national brut par habitant et par an en 2013 (en parité de pouvoir d achat) montre que les femmes gagnaient USD, soit 30 % de moins que les hommes ( USD). 12 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2015

13 Analyse thématique : développement territorial et inclusion spatiale Le Gabon, pays de km², compte 1.54 million d habitants selon le dernier recensement (2003), principalement urbaine. Le recensement de 2013 n était toujours pas validé en janvier La densité de la population est de 5.7 habitants par km². Dans ce pays peu peuplé, la moitié de la population se concentre dans deux principales villes (Libreville et Port-Gentil), dotant le Gabon de l un des plus forts taux d urbanisation en Afrique. En comparaison, à l intérieur du pays, la densité hors agglomération est similaire à celle des pays désertiques sahéliens, inférieure à 2 habitants par km². Gabon Les grandes ressources naturelles du Gabon restent difficilement accessibles par la route. La principale voie terrestre au Gabon suit une trajectoire nord-ouest, entre Libreville et la frontière camerounaise. Elle constitue le principal axe commercial entre le Gabon et le Cameroun, utilisé pour des importations agricoles et le transport de personnes. Les terres agricoles demeurent isolées des centres de consommation urbains. De même, les infrastructures de transport ne permettent pas l exploitation optimale des ressources naturelles, situées à l intérieur du pays. Il s agit notamment des gisements de fer à Beringa et de manganèse dans la région de Franceville. Les défaillances des infrastructures de transport pénalisent aussi bien l exploitation forestière que les échanges inter-urbains. Jusqu à présent, les deux plus grandes villes ne sont pas reliées par voie terrestre, bien que des projets soient en cours. Port-Gentil et Libreville ne sont connectées que par bateau et par voie aérienne. Un chemin de fer, le «Transgabonais», relie la capitale à Franceville, mais ses infrastructures s avèrent vieillissantes. Les trajets par la route s avèrent également difficiles, en raison de la faible qualité des infrastructures et du manque d entretien du réseau routier. Au niveau de la logistique portuaire, le Gabon ne possède que trois points d échanges maritimes : Libreville, Port-Gentil, et le port en eau profondes de Mayumba dans le sud du pays. Le statut de pays exportateur de pétrole, combiné à un manque d infrastructures routières, a conduit à une production agricole déficitaire, laissant le pays vulnérable en matière de sécurité alimentaire. Les populations ont tendance à se regrouper dans les centres urbains, alors que les activités économiques, centrées sur l exploitation du pétrole, ne parviennent pas à absorber toute la main d œuvre disponible. Les revenus pétroliers constituent près de 50 % des recettes fiscales. De plus, les vastes espaces disponibles au Gabon, peu peuplés, ont permis une bonne conservation des zones forestières (80 % du territoire national) et des aires naturelles. Des concessions octroyées pour la culture des palmiers à huile et autres activités d exportation agricole poussent cependant à certaines tensions dans la protection des espaces protégés. Cependant, la décision d arrêter l exportation des grumes en 2010 a fait ralentir l exploitation forestière. Les autorités gabonaises ambitionnent de transformer le Gabon en une économie émergente à l horizon Le PSGE vise à un aménagement du territoire pour pleinement exploiter les avantages comparatifs et les complémentarités des différents espaces gabonais. En effet, les opportunités économiques au Gabon rendent possible un développement spatial équilibré. Lors du 2 e séminaire sur l émergence à Franceville (février 2014), la création de dix pôles de développement économique à travers le pays a été présentée, sous forme de «cluster centrés autour d une spécialisation économique». C est le pôle de Moanda-Franceville qui devrait connaître la plus grande transformation dans les trois à cinq prochaines années, autour du manganèse, grâce à l expansion du complexe métallurgique de Moanda. Le pôle de Bélinga, en lien avec le gisement de fer du même nom, verrait l installation d un grand pôle métallurgique, mobilisant 4 milliards XAF d investissements et générant emplois directs. Le pôle de Port-Gentil serait quant à lui basé sur la pétrochimie. Trois pôles de diversification sont prévus (l Estuaire, Lambaréné et Booué) et quatre pôles à vocation agricole et agro-industrielle (Mitzic-Bitam, Moulia-Ndendé, Mayumba et Lastourville- Koulamoutou). BAfD, OCDE, PNUD 2015 Perspectives économiques en Afrique 13

14 Gabon Les dix pôles viendront renforcer une dynamique de développement du territoire autour de trois grappes dynamiques à Moanda (Manganèse), Belinga (fer) et Port-Gentil-Mabounié (hydrocarbures et pétrochimie). Pour gérer l aménagement du territoire de manière plus moderne, les autorités prévoient de créer un système de référencement spatial et une cartographie de base, d élaborer un Plan national d affectation des terres (Pnat) ainsi qu un Schéma national d aménagement et de développement du territoire (SNADT). Par ailleurs, un schéma directeur national d infrastructures a été élaboré pour relier ces dix pôles économiques. Ces travaux incluent des aménagements importants en matière de transport, d électricité hydraulique et de communication, fibre optique comprise. Cet aménagement prévoit des centres urbains et une politique de l habitat, avec des services d éducation et de santé. Cette politique vise à promouvoir la diversification économique hors pétrole et la création de de nombreux emplois. La majeure partie de ces emplois serait basée en dehors de Libreville et Port-Gentil. Les pouvoirs publics tablent donc sur un développement plus équilibré du Gabon sur le plan géographique. 14 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2015

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