BALNEOTHERAPIE. Catherine Chapuis Equipe Sectorielle de Prévention du Risque Infectieux Hospices Civils de Lyon

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1 BALNEOTHERAPIE Catherine Chapuis Equipe Sectorielle de Prévention du Risque Infectieux Hospices Civils de Lyon

2 Piscines et établissements de santé et médico-sociaux La piscine et la balnéothérapie sont de pratique courante en Médecine Physique et de Réadaptation et en EMS. Les patients accueillis sont souvent fragilisés et à risque infectieux majoré. Ils peuvent également être source de contamination pour les autres baigneurs 2

3 Piscines et établissements de santé Bassins, bains collectifs, spas Système clos et médico-sociaux La même eau sert simultanément ou consécutivement à plusieurs baigneurs, patients de l établissement ou ambulatoires Plages horaires éventuelle pour public extérieur 3

4 Normes d hygiène et de sécurité Pas de réglementation spécifique aux piscines de rééducation La politique de gestion des risques s appuie sur la législation relative aux piscines publiques Décret du 7 avril 1981 modifié Circulaire relative à la gestion du risque microbien lié à 4 l'eau minérale dans les établissements thermaux

5 Risques infectieux liés aux piscines Sources de contamination Eau d alimentation Contamination apportée par les usagers, patients, personnel La pollution microbiologique est plus intense en surface (film superficiel) Environnement chaud et humide propice au développement des microorganismes Bains bouillonnants Action irritante des produits dérivés du chlore 5

6 Risques infectieux liés aux piscines Pathologies cutanéo-muqueuses Erythèmes et folliculites à Pseudomonas aeruginosa Granulomes à mycobactéries (Mycobacterium marinum) Mycoses à dermatophytes (Tricophyton rubrum ou inter digitale) Verrues plantaires (Papilloma virus) Pathologies ORL et conjonctivales Otites à Pseudomonas aeruginosa Conjonctivites à Staphylococcus aureus 6

7 Risques infectieux liés aux piscines Pathologies respiratoires Adenovirus, M Chelonii, Legionella (b à remous) Pathologies digestives Escherichia coli entéropathogènes GEI virales : Virus de Norwalk, Hep A, enterovirus Cryptosporidium, Giardia Méningo-encéphalite (Naegleria fowleri) 7

8 -Verrues plantaires -Mycoses -Dermatoses infectieuses Et allergique -Otites -Angines -Rhinites -Pharyngites -Conjonctivites -Dermatoses -Pneumopathies - Gastroentérites -Méningites - Hépatites Fréquente Bénigne Sol et Autres surfaces Eau Eau Eau Rare et Très grave -Papillomavirus -Champignons -Staphylocoques -Streptocoques -Pseudomonas -Légionelles -Salmonelles -Parasites -Amibes -Virus 8 L essentiel pour bien entretenir votre piscine. Ministère de la santé-ddass Alsace Lorraine, 2001

9 Prévention des risques infectieux Gestion de la qualité de l eau Limitation de la contamination de l environnement Réduction de la contamination apportée par les usagers, patients, personnel Mesures techniques Règles d hygiène 9

10 Conception des installations Hydraulique du bassin Architecture générale des locaux et circuits prenant en compte le handicap des patients Bassins Pédiluves Cabines de déshabillages, douches, toilettes Choix des matériaux 10

11 Alimentation des bassins et traitement de l eau Réseau public ou source autorisée Eau filtrée, désinfectée et désinfectante Produits autorisés Produits chlorés Chlore non stabilisé : Chlore gazeux, Hypochlorite de Na (eau de Javel) Chlore stabilisé (acide isocyanurique) L Ozone Modalités : pas d injection directe dans bassin, En amont du circuit recyclage 11

12 Alimentation des bassins et traitement de l eau : thermalisme Désinfection des eaux minérales naturelle interdite : décret du 28 mars 1957 Mais permise à titre expérimentale en différents endroits (circulaire du 29 mars 93) Possibilité de tester les désinfectants autorisés en piscine de loisir 12

13 Alimentation des bassins et traitement de l eau Filtration avec dispositif de contrôle Recyclage Recyclage de l eau se fait par la surface pour 50% (skimmer ou débordement) et de durée maximale selon profondeur Renouvellement de l eau Renouvellement 30 l /patient/jour avant les soins* (Traçabilité) *50 à 80 l Coterehos

14 Alimentation des bassins et traitement de l eau vidange périodique Gestion de la qualité de l air Les chloramines Réaction du chlore avec des matières organiques (sueur,salive,urine) Irritante pour la peau, les muqueuses (trichloramine) Les haloformes Réaction de dérivés chlorés avec des molécules carbonées: trihalométhanes Irritation respiratoire Renouvellement 22m 3 par h 14

15 Mesures d Hygiène Respect des contre-indications Pour éviter la contamination Pour le baigneur Psychoémotionelles Règles d Hygiène Entretien des locaux et des matériels 15

16 Contre-indications (1) Pathologies cutanées Plaies non cicatrisées Infections cutanées Escarres stades II, III et IV Fixateurs externes Fistules Ulcères Mycoses, Verrues 16

17 Contre-indications (2) Conjonctivites virales Infections ORL et pulmonaires Incontinence fécale Patient porteur de sonde vésicale et de trachéotomie A discuter : stomies, incontinence urinaire, BMR Prescription médicale (obligatoire) 17

18 Règles d Hygiène - 1 Doivent être respectées par les baigneurs et les intervenants Information des patients (plaquette) Accès limité à la piscine Séances planifiées et traçabilité du passage des patients 18

19 Règles d Hygiène - 2 Circuit des patients Douche obligatoire, savonnage Passage par le pédiluve? Fauteuils et matériels réservés à la piscine 19

20 Règles d Hygiène - 3 Bonnet de bain? Gestion des serviettes de bains et maillots Incontinence Maillots et protections spécifiques 20

21 Règles d Hygiène - 4 Professionnels Port d une tenue de travail propre et de chaussures de piscine Schéma de circulation du personnel Mise à disposition de sur-chaussures pour les visiteurs 21

22 Entretien des locaux et des matériels Quotidien pour les locaux Ligne d eau et aspiration du bassin Périodicitéàdéfinir pour le matériel Produit agréé usage alimentaire Produit compatible avec le chlore Limiter le matériel immergé 22

23 Surveillance Quotidienne Surveillance technique Aspect de l eau Mesure du ph et de la teneur en désinfectant Mesure de la température de l eau Traçabilité des mesures 23

24 Le chlore total est la somme du chlore libre et du chlore combiné (chloramines + organochlorés). Le chlore combiné correspond aux matières organiques en cours de destruction Le chlore libre est la somme du chlore actif et du chlore potentiel (chlore en réserve). Le chlore actif est la forme active sur les micro-organismes. 24

25 Détermination du chlore actif 25

26 Avec stabilisant Le chlore total Le chlore libre disponible Le chlore combiné ou chloramines 26

27 Valeurs attendues 27

28 Limiter les chloramines Renouvellement de l eau Hygiène des baigneurs Traitement complémentaire 28

29 Surveillance microbiologique Critères bactériologiques Mesures mensuelle au minimum (alterner lieu prélèvements), surveillance à posteriori Contrôle émergence pour sources thermales Afficher les résultats Recherche Bactéries aérobies à 37 C Coliformes totaux à 37 C Staphylococcus aureus Pseudomonas aeruginosa Niveau cible < 100 UFC/ ml < 1 UFC/100 ml < 1 UFC/100 ml < 1 UFC / 100 ml *Critères d interprétation du CTIN adaptés aux piscines de rééducation et selon le décret n du 7 avril 1981 modifié 29

30 Surveillance microbiologique Recherche de Legionella pneumophila Douche des vestiaires Bains à remous 30

31 Gestion des risques infectieux Procédures écrites impératives Critères d admission des patients Règles d hygiène des patients et du personnel Entretien des locaux et du matériel Protocole sur la conduite à tenir en cas de non conformité des contrôles, niveaux alterte et action Traçabilité Des patients Des contrôles De la maintenance Personnels formés et sensibilisés Carnet sanitaire Démarche d assurance qualité

32 Hygiène en balnéothérapie Politique de gestion des risques Démarche d assurance qualité Basée sur la législation des piscines publiques en l attente d une réglementation spécifique Garante de risques sanitaires faibles

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