NOMBRES COMPLEXES. Jean Chanzy. Université de Paris-Sud. u 3 + v 3 = q. = q = p3 27. u 3 + v 3 u 3 v p3. q v 3 = q p3.

Documents pareils
Représentation géométrique d un nombre complexe

Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 :

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Nombres complexes. cours, exercices corrigés, programmation

Cours de mathématiques Première année. Exo7

Baccalauréat S Nombres complexes Index des exercices sur les complexes de septembre 1999 à juin 2012 Tapuscrit : DENIS VERGÈS

4. NOMBRES COMPLEXES ET TRIGONOMÉTRIE

Cours arithmétique et groupes. Licence première année, premier semestre

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.

Cours d Analyse I et II

I. Polynômes de Tchebychev

Introduction. Mathématiques Quantiques Discrètes

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Fonctions homographiques

LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S )

1 radian. De même, la longueur d un arc de cercle de rayon R et dont l angle au centre a pour mesure α radians est α R. R AB =R.

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Dérivation : cours. Dérivation dans R

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 %

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007

Repérage d un point - Vitesse et

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

Mathématiques Algèbre et géométrie

Corps des nombres complexes, J Paul Tsasa

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )

Fonctions Analytiques

Corrigé Problème. Partie I. I-A : Le sens direct et le cas n= 2

Fonctions de plusieurs variables

Chapitre 1 : Évolution COURS

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Continuité et dérivabilité d une fonction

O, i, ) ln x. (ln x)2

Angles orientés et trigonométrie

Quelques contrôle de Première S

Complément d information concernant la fiche de concordance

Introduction à l étude des Corps Finis

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté

Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S )

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET

I. Ensemble de définition d'une fonction

Les indices à surplus constant

Q x2 = 1 2. est dans l ensemble plus grand des rationnels Q. Continuons ainsi, l équation x 2 = 1 2


AC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x =

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

Continuité d une fonction de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés.

Mais comment on fait pour...

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Probabilités sur un univers fini

Soit la fonction affine qui, pour représentant le nombre de mois écoulés, renvoie la somme économisée.

Factorisation Factoriser en utilisant un facteur commun Fiche méthode

Résolution d équations non linéaires

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs

CHAPITRE 10. Jacobien, changement de coordonnées.

CCP PSI Mathématiques 1 : un corrigé

avec des nombres entiers

Manipulateurs Pleinement Parallèles

Nombre dérivé et tangente

DOCM Solutions officielles = n 2 10.

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2

a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe le nombre ax + b

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Simulation de variables aléatoires

Annexe 1 Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables

Polynômes à plusieurs variables. Résultant

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Limites finies en un point

FctsAffines.nb 1. Mathématiques, 1-ère année Edition Fonctions affines

Fonction quadratique et trajectoire

Cours d initiation à la programmation en C++ Johann Cuenin

Le théorème de Thalès et sa réciproque

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, Applications

Cinétique et dynamique des systèmes de solides

Moments des variables aléatoires réelles

Partie 1 - Séquence 3 Original d une fonction

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques

1S Modèles de rédaction Enoncés

Un K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E

Items étudiés dans le CHAPITRE N5. 7 et 9 p 129 D14 Déterminer par le calcul l'antécédent d'un nombre par une fonction linéaire

Carl-Louis-Ferdinand von Lindemann ( )

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Les calculatrices sont autorisées

Développements limités, équivalents et calculs de limites

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire

Analyse en Composantes Principales

Transcription:

NMBRES CMPLEXES Jean Chanz Université de Paris-Sud Nécessité d introduire l ensemble C : Considérons l équation 3 5 4 = 0. Elle a pour solution évidente = 4. Le trinôme 3 5 4 se factorise en ( 4)( + b + ). Calculons b : ( 4)( + b + ) = 3 + (b 4) + ( 4b) 4, donc b 4 = 0 et 4b = 5, et par conséquent, b = 4. Le trinôme + 4 + = ( + ) 3 se factorise en +4+ = (++ 3)(+ 3). Le trinôme 3 5 4 a donc trois racines réelles. Les formules de Cardan donnent les solutions d une équation du tpe 3 + p q = 0. n les trouve de la manière suivante : n pose = u +v, on calcule 3 = (u + v) 3 = u 3 + 3u v + 3uv + v 3 = u 3 +v 3 + 3uv(u + v) = p+q. n prend alors : { 3uv = p n obtient alors : u 3 + v 3 = q. u 3 + v 3 u 3 v 3 = q = p3 7. u 3 et v 3 sont donc solutions de l équation X qx p3 7 = 0. = q + 4 p3, donc si > 0, 7 u 3 = q q + 4 + p3 7 v 3 = q q 4 + p3 7, donc une solution de l équation 3 + p q = 0 est : = 3 q q + 4 + p3 7 + 3 q q 4 + p3 7. Cependant, si on reprend l eemple précédent, avec q = 4 et p = 5, on a = 484, donc pas de solution réelle pour u 3 et v 3, et par suite pas de solution réelle pour = u+v. r, on a vu que l équation 3 5 4 = 0 avait trois solutions réelles. Cette contradiction conduit à introduire un ensemble plus grand que R, contenant R, et dans lequel toute équation polnomiale aura autant de solutions que le degré du polnôme figurant au premier membre de l équation. Les nombres complees :. L ensemble C des nombres complees : Définition.. n appelle «imaginaire pur» l une des deu racines du polnôme +. n le note ı, et il vérifie ı =. Université de Paris-Sud,Bâtiment 45;F-9405 rsa Cede

Définition.. n appelle C l ensemble des nombres de la forme + ı, où et décrivent R. n les appelle des nombres complees. Théorème Tout nombre complee z admet une écriture unique z = + ı, où et sont des nombres réels. Cette écriture s appelle la forme algébrique de z, s appelle la partie réelle de z, notée Re(z), et la partie imaginaire de z, notée Im(z). Remarque : n notera I l ensemble des nombres imaginaires : I = {z : z C et z = 0 + ı; R}. n peut également le noter ır.. Le plan complee : Soit (; u, v ) un repère orthonormé du plan. Définition.3.. À tout point M du plan, de coordonnées M(; ), on associe un unique nombre complee z = + ı, appelé affie du point M et du vecteur M.. Réciproquement, tout nombre complee z = + ı est représenté dans le repère (; u, v ) par un unique point M de coordonnées M(; ) ou un unique vecteur M, appelés respectivement point-image et vecteur-image de z. 3. n appelle plan complee le plan constitué par tous les points-images (ou par tous les vecteursimages) de tous les nombres complees de l ensemble C. 4. L ae horizontal du repère (; u, v ) est appelé l ae des réels, et tout nombre complee de la forme z = + ı0 est un réel représenté par un point-image sur l ae des réels (R C). 5. L ae vertical du repère (; u, v ) est appelé l ae des imaginaires, et tout nombre complee de la forme z = 0 + ı est appelé un imaginaire pur; il est représenté par un point-image sur l ae des imaginaires. ae des imaginaires M( + ı) ae des réels.3 pérations sur les nombres complees :.3. Égalité de deu nombres complees : Théorème Soient z et z deu nombres complees. Alors z = z Re(z) = Re(z ) et Im(z) = Im(z ).

.3. Conjugué d un nombre complee : Définition.4. Soit z = + ı un nombre complee. n appelle nombre complee conjugué de z le nombre complee z = ı. Son point-image M est le smétrique de celui de z, noté M, par rapport à l ae des réels. M(z) M (z) Propriétés de z : Soit z un nombre complee quelconque.. z + z = Re(z),. z z = ıim(z), 3. z R z z = 0, 4. z I z + z = 0 Démonstration : Posons z = + ı. Alors :. z + z = + ı + ı =,. z z = + ı ( ı) = ı, 3. z R z = = z z = 0, ı 4. z I z = ı = z + z = 0,.3.3 Somme et produit de deu nombres complees : Soient z = + ı et z = + ı deu nombres complees. Définition.5. La somme de z et z est définie par z + z = ( + ) + ı( + ). Le produit de z et z est défini par : z z = zz = ( + ı)( + ı ) = + ı + ı + ı = ( ) + ı( + ). Interprétation graphique. Si M est le point-image de z et M celui de z, le point-image de z + z est le point S tel que S = M + M,. Soit k R. Si M est le point-image de z, alors le point P tel que P = km est le point-image de kz, 3

M (z ) S(z + z ) M(z) P(kz).3.4 Formules des affies : Propriétés. Soient A et B deu points du plan, d affies respectifs z A et z B. Alors l affie de I, milieu du segment [AB] est z I = z A + z B, et celui du vecteur AB = B A est zb z A.. Soit (A i, α i ), avec i N et i n, une famille de points A i du plan, d affies respectifs z Ai, affectés des coefficients α i. Si G est le barcentre de ces points, son affie est.3.5 Inverse d un nombre complee : z G = α z A + α z A +... + α n z An α + α +... + α n. Théorème 3 Tout nombre complee z = + ı non nul a un inverse dans C, noté, et tel que z z = z zz = z +..3.6 Quotient de deu nombres complees : Définition.6. Soient z et z deu nombres complees (z 0). Le quotient de z par z est défini par z z = z z = z z zz..3.7 Conjugaison et opérations dans C : z = + ı, z C, z = + ı, z C. z z = +,. z = z, 3. z + z = z + z, 4. z z = z z, ( ) z 5. Si z 0, z = z z, 6. n Z, z 0, z n = (z) n. 4

.4 Équations du second degré à coefficients réels : Soient a, b, et c trois réels, avec a 0, et l équation az + bz + c = 0. n appelle discriminant du trinôme az + bz + c, le nombre réel = b 4ac.. Si > 0, l équation a deu solutions réelles z = b et z = b +. Le trinôme a a P(z) = az + bz + c se factorise alors en P(z) = a(z z )(z z ).. Si = 0, l équation a une solution réelle double z 0 = b a. Le trinôme P(z) = az + bz + c se factorise alors en P(z) = a(z z 0 ). 3. Si < 0, l équation a deu solutions complees conjuguées z = b ı et z = b + ı = a a z. Le trinôme P(z) = az + bz + c se factorise alors en P(z) = a(z z )(z z )..5 Forme trigonométrique et forme eponentielle d un nombre complee :.5. Module et arguments d un nombre complee : Définition.7. Soient z un nombre complee, et M son point-image dans le plan complee, repéré dans le repère (; u, v ) par ses coordonnées polaires (r, θ). n appelle alors r le module de z, noté z, et θ un argument de z, noté arg(z) et défini à kπ près (k Z). r sin(θ) M(z) r θ r cos(θ) Ainsi z = r = M > 0, et arg(z) = ( u, M) = θ + kπ (k Z). Remarque : Si z est un réel, alors le module de z coïncide avec sa valeur absolue..5. Forme trigonométrique d un nombre complee : Définition.8. Soit z = + ı un nombre complee. Si on factorise z par son module z = ( ) +, on obtient la forme trigonométrique de z, z = z cos(θ) + ı sin(θ), avec cos(θ) = + et sin(θ) = Propriétés +. Le nombre complee u = cos(θ) + ı sin(θ) a pour module u =.. z = z z et z = z z,. Deu nombres complees non nuls z et z sont égau si et seulement si z = z et arg(z) = arg(z ) + kπ (k Z), 3. z C, z = z = z = zz, 4. z C, arg(z) = arg(z) + kπ (k Z), arg( z) = π + arg(z) + kπ (k Z), 5

5. z C, z C, zz = z z et arg(zz ) = arg(z) + arg(z ) + kπ (k Z), 6. z C, z C, z = ( ) et arg = arg(z) + kπ (k Z); z ( ) z z z = z z et arg = z z arg(z ) arg(z) + kπ (k Z). ( n. 7. Formule de Moivre : θ R, n N, cos(nθ)+ ı sin(nθ) = cos(θ) + ı sin(θ)) Cette formule sert à eprimer cos(nθ) et sin(nθ) en fonction de (cos(θ)) p et (sin(θ)) p, pour 0 p n, et (cos(θ)) n et (sin(θ)) n en fonction de cos(pθ) et sin(pθ). En particulier, elle permet de linéariser (cos(θ)) n et (sin(θ)) n pour les calculs d intégrales..5.3 Forme eponentielle d un nombre complee : Soit u = cos(θ) + ( ı sin(θ) ) un( nombre complee) de module u =. n vérifie facilement que θ R, θ R, cos(θ) + ı sin(θ) cos(θ ) + ı sin(θ ) = cos(θ + θ ) + ı sin(θ + θ ), et par conséquent la fonction complee de θ définie par f(θ) = cos(θ) + ı sin(θ) vérifie la relation fonctionnelle de la fonction eponentielle. n note alors cos(θ) + ı sin(θ) = e ıθ. Définition.9. Tout nombre complee z non nul, de module r 0, et d argument θ peut s écrire z = re ıθ. Cette écriture s appelle la forme eponentielle de z. Propriétés. θ R, θ R, e ıθ e ıθ = e ı(θ+θ ),. θ R e = ıθ ıθ e = e ıθ, 3. θ R, θ R, e ıθ e ıθ = e ı(θ θ), 4. θ R, n N, (e ıθ ) n = e ınθ. 5. Formules d Euler : θ R, on a cos(θ)+ ı sin(θ) = e ıθ et cos(θ) ı sin(θ) = e ıθ. Par addition et soustraction membre à membre de ces deu égalités, on obtient les formules d Euler : ıθ + e ıθ cos(θ) = e 3 Nombres complees et géométrie : 3. Angles orientés de vecteurs : ıθ e ıθ et sin(θ) = e. ı Soient A, B, C et D quatre points du plan complee, avec leurs affies respectifs z A, z B, z C et z D. n a alors le théorème suivant : Théorème 4. AB = z B z A et ( u, AB) = arg(zb z A ) + kπ (k Z),. CD AB = z D z C z B z A et ( AB, CD) = arg ( zd z C z B z A considéré comme un nombre complee de module ) + kπ (k Z). V peut être U ( U ), V + kπ (k Z). Théorème 5 Soient V et U deu vecteurs du plan. Le quotient de ces deu vecteurs V U et d argument 6

3. Équations paramétriques d un cercle : Définition 3.. Avec les nombres complees, le cercle (C) de centre Ω, aant pour affie ω, et de raon r, est l ensemble (C) = {z C : z ω = r}. L égalité z = ω+re ıθ constitue une équation paramétrique du cercle (C), de paramètre θ [0, π[. n retrouve les équations paramétriques classiques en prenant les parties réelle et imaginaire de cette égalité : { = Ω + r cos(θ) = Ω + r sin(θ). 3.3 Transformations du plan : n s intéresse à la fonction complee : f : C C z f(z) = az + b, avec a C et b C. Cette transformation induit une transformation du plan entre le point-image de z et le point-image de f(z). Les propriétés de cette transformation dépendent de la valeur de a et de b. 3.3. Identité : Si a =, et b = 0, f est la fonction «Identité» f(z) = z. 3.3. Translation : Si a =, f est une translation de vecteur t d affie b. f n a, bien sûr, pas de point fie (ou point invariant). 3.3.3 Homothétie : Si a R {}, f est une homothétie de rapport a, et dont le centre est le point Ω, point fie (ou point invariant) de f. L affie de Ω, soit ω, vérifie ω = aω+b, donc ω = b. n note cette homothétie a h = Hom(Ω, a). Elle peut s écrire h(z) = ω + a(z ω). 3.3.4 Rotation : Si a C R, avec a =, f est une rotation d angle θ = arg(a) + kπ (k Z), et dont le centre est le point Ω, point fie (ou point invariant) de f. L affie de Ω, soit ω, vérifie ω = aω +b, donc ω = b a. n note cette rotation ρ = Rot(Ω, θ). Elle peut s écrire ρ(z) = ω + e ıθ (z ω). 3.3.5 Similitude directe : Si a C, et n est dans aucun des quatre cas précédents, f est une similitude directe (voir cours de spécialité). Son epression complee est de la forme f(z) = ω + a(z ω), avec ω = b a. 7