STRATÉGIE DE REMPLACEMENT DE LUTTE CONTRE LA PUNAISE TERNE DANS LES FRAISERAIES DE L ONTARIO



Documents pareils
Chap. 6 : Les principaux crédits de trésorerie et leur comptabilisation

3.1 Différences entre ESX 3.5 et ESXi 3.5 au niveau du réseau. Solution Cette section récapitule les différences entre les deux versions.

Chap. 5 : Les intérêts (Les calculs financiers)

Chap. 6 : Les principaux crédits de trésorerie et leur comptabilisation

Le chef d entreprise développe les services funéraires de l entreprise, en

Renseignements et monitoring. Renseignements commerciaux et de solvabilité sur les entreprises et les particuliers.

Etude Spéciale SCORING : UN GRAND PAS EN AVANT POUR LE MICROCRÉDIT?

Compte Sélect Banque Manuvie Guide du débutant

PLAN D ORGANISATION RÉGIONALE DE SÉCURITÉ CIVILE du SAGUENAY LAC-SAINT-JEAN MISSION SANTÉ

Le marché du café peut être segmenté en fonction de deux modes de production principaux : la torréfaction et la fabrication de café soluble.

2 ième partie : MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES

La France, à l écoute des entreprises innovantes, propose le meilleur crédit d impôt recherche d Europe

Comportement d'une suite

Donnez de la liberté à vos données. BiBOARD.

Consolidation. C r é e r un nouveau classeur. Créer un groupe de travail. Saisir des données dans un groupe

Comment les Canadiens classent-ils leur système de soins de santé?

Deuxième partie : LES CONTRATS D ASSURANCE VIE CLASSIQUES

Guide du suivi et de l évaluation axés sur les résultats P ROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT B U R E AU DE L É VA L UATION

Statistiques appliquées à la gestion Cours d analyse de donnés Master 1

LES MESURES CLÉS DU PROJET DE LOI ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

Économie sociale Pour des communautés plus solidaires PLAN D ACTION GOUVERNEMENTAL POUR L ENTREPRENEURIAT COLLECTIF

Divorce et séparation

Options Services policiers à Moncton Rapport de discussion

Chapitre 3 : Transistor bipolaire à jonction

LE WMS EXPERT DE LA SUPPLY CHAIN DE DÉTAIL

Création et développement d une fonction audit interne*

STATISTIQUE : TESTS D HYPOTHESES

Logiciel de synchronisation de flotte de baladeurs MP3 / MP4 ou tablettes Androïd

Chapitre 3 : Fonctions d une variable réelle (1)

COMMENT ÇA MARCHE GUIDE DE L ENSEIGNANT 9 E ANNÉE

PageScope Enterprise Suite. Gestion des périphériques de sortie de A à Z. i-solutions PageScope Enterprise Suite

UNIVERSITE MONTESQUIEU BORDEAUX IV. Année universitaire Semestre 2. Prévisions Financières. Travaux Dirigés - Séances n 4

Microscope de mesure sans contact pour inspection et mesures de précision

c. Calcul pour une évolution d une proportion entre deux années non consécutives

CPNEFP Commission Paritaire Nationale pour l'emploi et la Formation Professionnelle de la branche des services funéraires

55 - EXEMPLES D UTILISATION DU TABLEUR.

FEUILLE D EXERCICES 17 - PROBABILITÉS SUR UN UNIVERS FINI

Ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs

Nous imprimons ce que vous aimez!

UNIVERSITÉ DE SFAX École Supérieure de Commerce

RECHERCHE DE CLIENTS simplifiée

One Office Voice Pack Vos appels fixes et mobiles en un seul pack

GUIDE METHODOLOGIQUE INDUSTRIES, OUVREZ VOS PORTES

Les solutions mi-hypothécaires, mi-bancaires de Manuvie. Guide du conseiller

Sommaire Chapitre 1 - L interface de Windows 7 9

La tarification hospitalière : de l enveloppe globale à la concurrence par comparaison

Examen final pour Conseiller financier / conseillère financière avec brevet fédéral. Recueil de formules. Auteur: Iwan Brot

LA NOUVELLE IDENTITÉ DE L AGESSS SE DÉVOILE!

Télé OPTIK. Plus spectaculaire que jamais.

ÉTUDE. SECTEUR Santé LABORATOIRES DE BIOLOGIE MEDICALE. Etude pour l élaboration d une GPEC

Faites prospérer vos affaires grâce aux solutions d épargne et de gestion des dettes

x +1 + ln. Donner la valeur exacte affichée par cet algorithme lorsque l utilisateur entre la valeur n =3.

. (b) Si (u n ) est une suite géométrique de raison q, q 1, on obtient : N N, S N = 1 qn+1. n+1 1 S N = 1 1

La maladie rénale chronique

Dares Analyses. Plus d un tiers des CDI sont rompus avant un an

Lorsque la sécurisation des paiements par carte bancaire sur Internet conduit à une concurrence entre les banques et les opérateurs de réseau

capital en fin d'année 1 C 0 + T C 0 = C 0 (1 + T) = C 0 r en posant r = 1 + T 2 C 0 r + C 0 r T = C 0 r (1 + T) = C 0 r 2 3 C 0 r 3...

L Objectif National des Dépenses d Assurance Maladie : d un outil global de régulation à une simple prévision des dépenses.

Les Nombres Parfaits.

sçíêé=ã~áëçå L ABC des fenêtres

Neolane Leads. Neolane v6.0

Gérer les applications

Copyright Hewlett-Packard Development Company, L.P.

Chapitre 2 SONDAGE ALEATOIRE SIMPLE OU A PROBABILITES EGALES. 2.1 DEFINITIONS 2.2 SONDAGE ALEATOIRE SIMPLE SANS REMISE (PESR) 2.2.

Intégration et probabilités ENS Paris, TD (20)13 Lois des grands nombres, théorème central limite. Corrigé :

Working Paper RETAIL RÉGIONAL RESPONSABLE

Guide des logiciels de l ordinateur HP Media Center

Les études. Recommandations applicables aux appareils de levage "anciens" dans les ports. Guide Technique

Managed File Transfer. Managed File Transfer. Livraison express des f ichiers d entreprise

1 Mesure et intégrale

Dénombrement. Chapitre Enoncés des exercices

Université Victor Segalen Bordeaux 2 Institut de Santé Publique, d Épidémiologie et de Développement (ISPED) Campus Numérique SEME

Physique. 28] Physique

L achat d une maison avec un puits et une installation septique. il faut prendre trois éléments en considération :

Guide des logiciels installés sur votre ordinateur portable Sony PCG-Z600LEK/HEK

Mécanismes de protection contre les vers

II LES PROPRIETES DES ESTIMATEURS MCO 1. Rappel : M1 LA REGRESSION : HYPOTHESES ET TESTS Avril 2009

[ édité le 10 juillet 2014 Enoncés 1. Exercice 6 [ ] [correction] Si n est un entier 2, le rationnel H n =

Pour l inclusion : Appuyer les comportements positifs dans les classes du Manitoba

Une action! Un message!

Cours de Statistiques inférentielles

LES ÉCLIPSES. Éclipser signifie «cacher». Vus depuis la Terre, deux corps célestes peuvent être éclipsés : la Lune et le Soleil.

SÉRIES STATISTIQUES À DEUX VARIABLES

Les nouveaux relevés de compte

MÉMENTO Aide-mémoire à l usage des administrateurs des coopératives PSBL-P. Programme de logement sans but lucratif privé

Choisissez la bonne carte. Contribuez au respect de la nature avec les cartes Visa et MasterCard WWF. Sans frais supplémentaires.

Limites des Suites numériques

Exercice I ( non spé ) 1/ u 1 = u / Soit P la propriété : u n + 4. > 0 pour n 1. P est vraie au rang 1 car u 1

La population jeune en Afrique sera le moteur

Principes et Méthodes Statistiques

Manuel d utilisateur. Série PCG-K

Module 3 : Inversion de matrices

20. Algorithmique & Mathématiques

Le Sphinx. Enquêtes, Sondages. Analyse de données. Internet :

Notes de version. Neolane v6.1

Neolane Message Center. Neolane v6.0

La fibre optique arrive chez vous Devenez acteur de la révolution numérique

Guide des logiciels installés sur votre ordinateur portable Sony PCG-C1MHP

Un nouvel opérateur de fusion adaptatif. A new adaptive operator of fusion. 1. introduction

TRANSFERT DE CHARGE DANS UN RÉSEAU DE PROCESSEURS TOTALEMENT CONNECTÉS (*) par Maryse BÉGUIN ( 1 )

Transcription:

Des résultats du Programme de réductio des risques STRATÉGIE DE REMPLACEMENT DE LUTTE CONTRE LA PUNAISE TERNE DANS LES FRAISERAIES DE L ONTARIO 1. Cotexte La puaise tere Lygus lieolaris (figure 1) est u problème majeur das les régios productrices de fraises de l Otario. Jusqu à maiteat, le seul moye de lutte utilisé a été l applicatio itesive d isecticides. Les puaises teres adultes et les larves se ourrisset de toutes les parties de la plate e suçat la sève, e détruisat les embryos des graies et e empêchat la croissace des tissus du fruit sous la graie. Les fruits aisi déformés sot impropres à la commercialisatio (figure 2). E Otario, la puaise est bivoltie et produit ue troisième géératio partielle par aée das le sud de l Otario. Elle uit à la productio des fraises tout au log de la période de végétatio. Les larves de première géératio causet des dommages écoomiques graves aux cultivars produits e jui, et celles de la deuxième géératio costituet le pricipal facteur limitatif des cultivars produits plus tard, qui sot isesibles à la photopériode. Le risque élevé de développemet d ue résistace aux isecticides chez les populatios de puaises, la craite d effets délétères des isecticides sur les isectes utiles, les polliisateurs et la saté humaie, aisi que la cocurrece croissate des fraises importées des États-Uis, du Mexique, de la Chie et de l Europe de l Est ot motivé la recherche de ouvelles stratégies de lutte cotre ces parasites fodées sur la l absece ou l utilisatio limitée de pesticides classiques. Figure 1. Puaise tere adulte. Figure 2. Dommages causés par la prédatio de la puaise tere : fraises difformes. Crédits photo : AAFC Crédits photo : T. Haye, CABI

2. Cocept de la lutte itégrée cotre les puaises teres das les fraises E 2003, Agriculture et Agroalimetaire Caada (AAC) et l Agece de réglemetatio de la lutte atiparasitaire de Saté Caada ot établi le Programme de réductio des risques liés aux pesticides, e collaboratio avec le secteur et les provices, das le but de réduire les risques liés aux pesticides utilisés e agriculture pour l eviroemet et les cosommateurs. Das le cadre de ce Programme, CABI Europe Suisse, e collaboratio avec des parteaires caadies du miistère de l Agriculture, de l Alimetatio et des Affaires rurales de l Otario, d AAC et de l Uiversité de Guelph, a élaboré e 2006 ue stratégie de lutte itégrée cotre la puaise tere das les fraiseraies de l Otario. La stratégie de lutte itégrée compred des cultures-appâts, des méthodes classiques de lutte biologique et ue approche à risque réduit utilisat des moyes de lutte chimique : Lorsqu elles sot platées le log ou à l itérieur des champs de fraises, les cultures-appâts telles que la luzere peuvet limiter les dommages causés par les puaises teres e leur offrat ue source de ourriture qu elles préfèrerot aux fraises. Les puaises adultes proveat des zoes avoisiates se cocetret das la culture-appât, et le ombre d adultes qui s istallet das les fraisiers est réduit. Il a été établi qu e Califorie la luzere est la culture-appât la plus efficace cotre les puaises teres. Das les fraiseraies classiques, o applique des isecticides sur les cultures-appâts après la migratio des adultes, ce qui réduit le ombre de puaises teres femelles avat la pote. O réduit aisi le ombre de larves, qui causet le plus de dommages, et l o évite l applicatio d isecticides sur les champs de fraises. Das les exploitatios biologiques, où l utilisatio d isecticides est iterdite, les bades de luzere doivet être partiellemet coupées et retirées dès que les puaises teres adultes Lorsque l o ote la présece de petites larves de puaises teres, u aget de lutte biologique classique, le parasitoïde larvaire europée Peristeus digoeutis (figure 3), est lâché pour réduire davatage la populatio de puaises teres das les zoes productrices de fraises. 3. Reforcemet de la capacité Afi d échager de l iformatio sur l orgaisatio et la gestio des fraiseraies e Otario, la biologie de la puaise tere et les stratégies de lutte de Figure 3. U Peristeus digoeutis attaque ue larve de puaise tere. remplacemet, o a orgaisé e 2006 des ateliers participatifs pour les agriculteurs das des lieux cetraux du sud-ouest et de l est de l Otario. Lors de chaque atelier, o a préseté u exposé sommaire décrivat le cycle de vie de la puaise tere, sa migratio das les fraisiers et la faço dot les parasitoïdes iteragisset avec la puaise tere et les habitats avoisiats. Au cours des discussios qui ot suivi, des agriculteurs se sot portés volotaires pour l étude. Comme il y a aussi plusieurs producteurs de fraises biologiques e Otario, o a décidé que ces deriers seraiet les plus ouverts aux ouvelles méthodes de lutte atiparasitaire, et o les a iclus das l étude. E présetat aux producteurs de l iformatio sur la biologie de la puaise tere et sur la faço dot le parasitoïde P. digoeutis cotribue à la mortalité de ce parasite, o a reforcé leur capacité à décider de la meilleure faço de protéger leurs cultures par la lutte biologique. Les producteurs ot acquis des coaissaces sur le problème et sur la faço dot ue stratégie de lutte biologique peut aider à le résoudre. La discussio sur les cotraites de chaque producteur a permis d élaborer ue stratégie de lutte propre à chaque exploitatio. À titre d exemple, le lieu, le type et l étedue de la culture-appât sot foctio du terrai dispoible. Après chaque saiso de culture, u modèle de rapport du producteur participat a été coçu pour fourir aux producteurs u résumé persoalisé des résultats obteus das leur exploitatio et les poits devat faire l objet d u suivi lors des discussios sur le terrai avat la période de végétatio suivate. À la fi du projet, o a élaboré u questioaire visat à évaluer la réactio des producteurs au programme de lutte itégrée. Crédits photo : T. Haye, CABI 2

Figure 4. Lâchés de parasitoïdes das ue exploitatio. 4. Mise e œuvre de la stratégie de lutte itégrée e Otario La mise e œuvre sur le terrai de la stratégie de lutte itégrée e Otario a commecé e 2007 et s est poursuivie e 2008. Avec les agriculteurs participats, o a procédé e 2007 et e 2008 à des lâchés périodiques de parasitoïdes larvaires europées P. digoeutis das les champs de deux sites du sud-ouest de l Otario [régio de Simcoe] et d u site de l est de l Otario [régio de Kigsto] (figure 4). E tout, 8 880 femelles fécodées ot été lâchées directemet das les cultures-appâts adjacetes aux champs de fraises. O a esuite surveillé la présece de la puaise tere et le parasitisme tout au log de la saiso de culture das les champs de fraises, les cultures-appâts et les zoes avoisiates evahies par les mauvaises herbes (figure 5). Das le même temps, o a évalué les dommages causés sur les fraisiers afi de mesurer l icidece de la stratégie de lutte itégrée. 5. Résultats de la mise e œuvre de la stratégie de lutte itégrée Das l est de l Otario, i l applicatio de pesticides, i la libératio massive de l aget de lutte biologique P. digoeutis e 2007, a empêché l accroissemet de la populatio de puaises teres das tous les sites e 2008 (figure 6). Cette augmetatio a probablemet été causée par ue faible mortalité hiverale des puaises teres adultes e 2007-2008. O remarque qu e 2008, o a eregistré la présece du parasitoïde das des sites où il a jamais été lâché, ce qui idique qu il s est largemet établi das l est de l Otario. Les doées de 2008 motret clairemet que l augmetatio de la desité des puaises teres s accompage d ue augmetatio du parasitisme du P. digoeutis (figure 6). Cela cocorde avec les observatios précédetes faites aux États-Uis, qui motret que Crédits photo : K. Makela, AAFC Figure 5. Prise d échatillos de puaises teres das les cultures-appâts. le parasitoïde réagit positivemet à l augmetatio de la desité des puaises teres. L augmetatio das toute la régio du parasitisme des puaises teres a pas ecore sesiblemet réduit la populatio de puaises teres das l est de l Otario, mais o s atted à u tel résultat à plus log terme. Das le sud de l Otario, e 2008, o a pas observé d évolutio uiforme de la populatio de puaises teres (figure 7). Tout comme das l est de l Otario, les iveaux de parasitisme ot suivi la desité des puaises teres. Das les fraiseraies biologiques, où la desité des puaises à chuté e 2008, le parasitisme a égalemet dimiué. La tedace cotraire a été observée das la fraiseraie classique où le parasitisme a augmeté e même temps que la desité des puaises. La différece etre les dommages causés par la puaise tere e 2007 et e 2008 das les fraiseraies classiques a tatôt augmeté tatôt dimiué sur le site, probablemet e raiso du recours à des techiques de lutte différetes de celles des aées précédetes (figure 8). E revache, les dommages causés aux fraises sot restés les mêmes durat ces aées das les deux exploitatios biologiques participat au programme de lutte itégrée. Globalemet, trois exploitats ot pas appliqué de pesticides, et ue exploitatio e a largemet réduit so utilisatio e 2008 par rapport aux aées précédetes. Crédits photo : A. Brauer, AAFC 3

Figure 6. Nombre total de larves aux stades N4 et N5 pedat la saiso de récolte et pourcetage de parasitisme à la date où leur ombre était le plus élevé das les fraiseraies de l est de l Otario e 2007 et e 2008. * Idique u chagemet importat du ombre de larves aux stades N4 et N5 etre ces deux aées; les ombres de larves aux stades N4 et N5 suivis de la même lettre e sot pas très différets (test de Tukey, P < 0.05). Figure 7. Nombre total de larves aux stades N4 et N5 pedat la saiso de récolte et pourcetage de parasitisme à la date où leur ombre était le plus élevé das les fraiseraies du sud de l Otario e 2007 et e 2008. * Idique u chagemet importat du ombre de larves aux stades N4 et N5 etre ces deux aées; les ombres de larves aux stades N4 et N5 suivis de la même lettre e sot pas très différets (test de Tukey, P < 0.05). 4

Figure 8. a) Variatio des dommages causés par la puaise tere aux fraises etre 2007 et 2008 das les exploitatios de l est de l Otario (3 récoltes/site/aée). * Idique ue variatio importate des dommages gééraux causés par la puaise tere pedat ces aées; globalemet, les dommages causés par la puaise tere aux fraises suivis de la même lettre e présetet pas de grade différece (test de Tukey P < 0.05). 6. Coclusios et perspectives d aveir La distributio actuelle du P. digoeutis au Caada motre que ce parasitoïde est désormais bie établi das l est de l Otario et das certaies régios du sud de l Otario. Das le ord-est des États-Uis, il a fallu presque dix as avat que l o remarque ue icidece importate du P. digoeutis et que la populatio de puaises teres disparaisse. O espère doc qu ue croissace cotiue de la populatio de P. digoeutis e Otario aura des effets similaires à log terme et egedrera ue réductio du ombre de parasites das toute la régio. Cela précoise u travail cotiu visat à favoriser la croissace de la populatio et à évaluer les effets de la stratégie. E outre, e réalisat des sodages das d autres régios de l Otario, o pourrait cerer les zoes où le parasite est pas ecore établi, et des lâchés pourraiet accélérer la dispersio et l établissemet du P. digoeutis. Au sujet du Programme de réductio des risques liés aux pesticides d Agriculture et Agroalimetaire Caada Le Programme de réductio des risques liés aux pesticides offre des solutios viables aux producteurs caadies pour réduire les risques liés aux pesticides das le secteur agricole et agroalimetaire. E parteariat avec l Agece de réglemetatio de la lutte atiparasitaire de Saté Caada (ARLA), le Programme poursuit cet objectif e coordoat et e fiaçat des stratégies itégrées de lutte atiparasitaire qui ot été établies au terme de cosultatios avec les iterveats et les spécialistes de la lutte atiparasitaire. Le Programme de réductio des risques liés aux pesticides favorise activemet l élaboratio et l applicatio de stratégies essetielles à la réductio des risques associés à ces produits e milieu agricole. Pour e savoir plus sur les priorités actuelles de ce programme et sur les ejeux coexes, prière de visiter le site. www.agr.gc.ca/ppelrrp 5 Sa Majesté la Reie du chef du Caada, 2011 Also available i Eglish uder the title: Sustaiable Crop Protectio No AAC 11419F ; No de catalogue A118-43/2011F-PDF ISBN 978-1-100-96967-1