Correction des exercices. Complexes

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Maths PCSI Correction des exercices Complexes Exercice 1 On utilise simplement la relation Z Z Z. On évitera d utiliser des formes algébriques. Géométriquement, on retrouve l identité du parallélogramme : la somme des carrés des diagonales est égale à la somme des carrés des cotés. Exercice L inégalité demandée généralise l inégalité triangulaire. On va la montrer par récurrence SOIGNEUSEMENT, c est-à-dire en signalant PRECISEMENT la propriété démontrée. Pour n, on définit P(n) la propriété suivante : n n Si z 1,..., z n C, alors z k z k. k1 k1 On aura noté que les z i sont introduits à chaque occurence : on ne part pas d une famille z 1,..., z qui servirait pour P(), P(),... P(1),... P() est vérifiée d après le cours. Supposons P(n) vérifiée pour un certain n (fixé... ), et montrons P(n + 1). Pour cela, prenons des complexes z 1,..., z n+1. En écrivant z 1 + z + + z n+1 (z 1 + + z n ) + z n+1 et en utilisant l inégalité triangulaire usuelle, on obtient : z 1 + z + + z n+1 z 1 + z + + z n + z n+1. On peut maintenant appliquer P(n) à la famille z 1,..., z n, pour obtenir l inégalité souhaitée. Le principe de récurrence permet d affirmer que P(n) est vérifiée pour tout n. Pour les cas d égalité, la condition proposée est facilement suffisante (le vérifier tout de même!). Pour montrer qu elle est nécessaire, on raisonnera soigneusement (comme toujours... ) par récurrence, en utilisant le cas d égalité prouvé dans le cours. Exercice { 1a On cherche z sous la forme a+bi. l équation proposée est alors équivalente 1 au système + b 0 ab 0, ce qui, si on a compris le sens des mots ET et OU, se résout en de sorte que l ensemble des solutions est : (a 0 et b ) ou (b 0 et a 1 1 ), { i, i, 1, 1 } Exercice (1 + i) n (i) n n e niπ/ ; 1 + j e iπ/ (pourquoi?), donc (1 + j) n e niπ/ ; 1 après identification des parties réelles et imaginaires des deux membres de l équation 1

( 1 i 1 + i.1 + 1, donc ) 11 ( e iπ/ e iπ/ ) 11 11 e i 7.11 1 π, et on peut éventuellement noter que 7.11 7.11 π 1 1 1 π [π] 1 π [π], de sorte que e 1 π e iπ/ ; en multipliant numérateur et dénominateur par cos α, on obtient : i 7.11 (1 + i tan α) 1 + tan α on reconnait des termes de la forme 1 + e iϕ : (cos α + i sin α) cos α + sin α eiα ; 1 + sin θ + i cos θ 1 + sin θ i cos θ 1 + ei(π/ θ) cos(π/ θ/)ei(π/ θ/) 1 + ei(θ π/) cos(θ/ π/)e i(θ/ π/) ei(π/ θ). Exercice Soit ϕ : z U \ {1} 1 + z 1 z : si z U \ {1}, on peut écrire z eiθ avec θ ]0, π[. On a alors ϕ(z) 1 + eiθ cos θ/eiθ/ θ/ icos 1 eiθ i sin θ/eiθ/ sin θ/ i cotan θ Ainsi, ϕ est à valeurs dans Ri. Mais par ailleurs, si on prend un élément de Ri, disons xi (x R), on sait (pourquoi?) qu il existe ρ ]0, π[ tel que cotan ρ x ; on a alors ϕ(e iρ ) xi, d où la surjectivité. Enfin, pour l injectivité, on suppose que ϕ(z 1 ) ϕ(z ), avec z 1 e iθ1 et z e iθ, θ 1, θ ]0, π[ : on a alors cotan θ 1 cotan θ, donc par injectivité de cotan sur ]0, π[, on obtient θ 1 θ, puis z 1 z. Le fait que ψ : x R 1 + ix 1 ix soit à valeur dans U est clair (ψ(x) est de la forme z, donc son module z est 1). Par ailleurs, il semble difficile d avoir ψ(x) 1, de sorte que ψ est en fait à valeurs dans U \ { 1}. Maintenant, fixons Z U \ { 1}, et cherchons un éventuel antécédent x par ψ. On peut écrire Z e iθ pour un certain θ ] π, π[, et l équation ψ(x) Z équivaut après calcul à x tan θ Z admet donc un unique antécédent par ψ, d où la bijectivité. Exercice 6 A partir de Moivreries, ou par tout autre moyen, on trouvera comme Maple : cos θ sin 6θ sin θ ( 18 cos 8 θ cos 6 θ + 10 cos θ 18 cos θ ). Exercice 7 Après avoir OBLIGATOIREMENT traité le cas p ou/et p, on voit comment les termes vont se regrouper (en particulier avec le terme central qui reste seul), se qui rend naturel le calcul suivant : cos p θ ( 1 ) p (eiθ + e iθ 1 ) p p Cp p p + 1 ( p 1 p C k pe (k p)iθ + C k pe kiθ e (p k)iθ p rp+1 C r pe (r p)iθ) On retourne la deuxième somme pour pouvoir regrouper les termes conjugués, en posant k p r : p rp+1 p 1 p 1 C r pe (r p)iθ C p k p e (p k)iθ C k pe (k p)iθ,

si bien qu en regroupant les deux sommes, on obtient : Sur le même principe, on trouvera : cos p θ Cp p p + 1 p 1 p 1 C k p cos (p k)θ. cos p+1 θ 1 p p C k p+1 cos(p + 1 k)θ, sin p θ Cp p p + ( 1)p p 1 p 1 ( 1) k C k p cos (p k)θ, sin p+1 θ 1 p Exercice 8 La somme demandée est la partie réelle de S p ( 1) k C k p+1 sin(p + 1 k)θ. n C k ne ikx (1 + e ix ) n ( et la somme recherchée est donc n cos x ) n nx cos ( cos x ) ne nix/, Exercice 9 Notons R l ensemble des racines de z 11 1 : il s agit de l ensemble des opposés des racines de z 11 1 (puisque z 11 1 si et seulement si ( z) 11 1. Ainsi, la somme des éléments de R vaut 0. Si on note ρ e iπ/11, on a (justifier) : R { ρ, ρ, ρ, ρ 7, ρ 9, 1, ρ 1, ρ 1, ρ 17, ρ 19, ρ 1}. La somme des parties réelles de ces termes vaut d une part 0, et d autre part 1 + S, où S est la somme demandée (faire un dessin... ), de sorte que S 1 0 puis S 1 Exercice 10 On applique la méthode vue en cours, et on trouve comme Maple : pour + i : 1 + + i 1 + et son opposé ; pour i : 1 + i et 1 i ; pour 8i 1 : 1 + i et 1 i ; pour 9 + 0i : + i et i. Exercice 11 Il y avait manifestement (cf feuille Maple jointe) une erreur d énoncé : il fallait lire 7(z i) 6 (z + i) 6 0. ( z i ) 6 i n étant pas solution, l équation est équivalente à 1. Or, pour chacun des éléments ω z + i de U 6, l équation z i + ω ω admet exactement une solution, à savoir i1 z + i 1 ω Pour obtenir les mêmes résultats que Maple, il reste à calculer un peu, sachant que les éléments de U 6 ont une expression algébrique simple...

Exercice 1 Commençons par chercher la solution imaginaire pure sous la forme z λi, avec λ R. L équation devient : i(i 1)λ + (i 11)λ ( + i)λi + 9 + 7i 0, { { λ soit encore 11λ + λ + 9 0 λ λ + λ λ + 7 0 ce qui est équivalent à : 11λ + λ + 9 0 λ, soit encore 11λ + 7 0 { λ 11λ + λ + 9 λ 1 ou λ 7, et finalement, λ 1 est une solution (on n a pas envie de vérifier pour 7 ). Il reste à écrire (pourquoi et comment?) : (i 1)z (i 11)z ( + i)z + 9 + 7i (z i) ( (i 1)z + (10 6i)z + 9i 7 ) (i 1)(z i) ( z (8 + i)z + + 1i) (i 1)(z i) ( z ( i) )( z ( + i) ). Exercice 1 z 1 n étant manifestement pas solution, on recherche l ensemble des z 1 tels que z 1 z 1 0 : il s agit de : U \ {1} {ω, ω, ω ω, ω ω}, avec ω e iπ/. Si z est une des solutions précédentes, on a z 0, ce qui permet d écrire : soit encore avec x z + 1/z : x + x 1 0. z + z + 1 + 1 z + 1 z 0, Si en particulier on prend z ω, on a alors x cos π qui est l une des racines de x + x 1 0, c est-à-dire 1 ou 1 + Comme par ailleurs 0 < π < π, on a cos π cos π 1 + > 0, de sorte que : Exercice 1 Une résolution PROPRE du système (c est-à-dire avec pivot de Gauss) permet de montrer (comme Maple) qu il existe une unique solution, à savoir 1( x a + b + c) y 1 ( a + j b + jc ) z 1 ( a + jb + j c ) Puisque a, b, c R, ces solutions sont réelles si et seulement si j b + jc et jb + j c le sont, ce qui revient à dire (prendre les parties imaginaires) : b c. Exercice 1 Tout d abord, il existe un unique point Ω tel que ΩA ΩB et ( ΩA, ΩB) π [π]. On le prouve par analyse géométrique classique de la situation : ce point est NECESSAIREMENT situé sur la médiatrice de

[AB], et sur la droite passant par A, et de vecteur directeur u tel que ( AB, π u ) [π] (triangle ABΩ isocèle... ). RECIPROQUEMENT, ces deux droites s intersectent effectivement en un point Ω, qui vérifie alors les conditions. Maintenant, arg z z + i π [π] est équivalent à ( MA, MB) π [π]. On sait alors que si C désigne le cercle de centre Ω et passant par A et B, on a : ( MA, MB) π [π] M C \ {A, B}. Si on écrit C {A, B} A 1 A, où A 1 et A sont les deux arcs de C reliant A et B, les M A 1 sont ceux vérifiant ( MA, MB) π [π], et ceux de A sont cuex vérifiant ( MA, MB) π [π]. Le lieu recherché est donc A 1.