Correction CCP maths 1 MP

Documents pareils
LICENCE DE MATHÉMATIQUES DEUXIÈME ANNÉE. Unité d enseignement LCMA 4U11 ANALYSE 3. Françoise GEANDIER

Correction de l épreuve CCP 2001 PSI Maths 2 PREMIÈRE PARTIE ) (

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Théorème de Poincaré - Formule de Green-Riemann

Synthèse de cours (Terminale S) Calcul intégral

semestre 3 des Licences MISM annnée universitaire

Limites finies en un point

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque

Université Paris-Dauphine DUMI2E. UFR Mathématiques de la décision. Notes de cours. Analyse 2. Filippo SANTAMBROGIO

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

Tout ce qu il faut savoir en math

Cours d Analyse IV Suites et Séries de fonctions

Licence M.A.S.S. Cours d Analyse S4

Continuité en un point

I. Polynômes de Tchebychev

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

Dérivation : cours. Dérivation dans R

Image d un intervalle par une fonction continue

Continuité d une fonction de plusieurs variables

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Développements limités, équivalents et calculs de limites

ANALYSE NUMERIQUE NON-LINEAIRE

INTRODUCTION. 1 k 2. k=1

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite

Continuité et dérivabilité d une fonction

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

Commun à tous les candidats

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

COURS D ANALYSE. Licence d Informatique, première. Laurent Michel

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, Applications

ANALYSE : FONCTIONS D UNE VARIABLE RÉELLE

CCP PSI Mathématiques 1 : un corrigé

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v t

Chapitre 1 : Fonctions analytiques - introduction

Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables

Séquence 8. Probabilité : lois à densité. Sommaire

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs

Capes Première épreuve

Chapitre VI Contraintes holonomiques

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

Problème 1 : applications du plan affine

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome

Module 2 : Déterminant d une matrice

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles

Chapitre 11. Séries de Fourier. Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction 2 - périodique :

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Fonctions de plusieurs variables

Leçon 01 Exercices d'entraînement

Une forme générale de la conjecture abc

Partie 1 - Séquence 3 Original d une fonction

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

La fonction exponentielle

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

Raisonnement par récurrence Suites numériques

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.

STI2D Logique binaire SIN. L' Algèbre de BOOLE

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

La mesure de Lebesgue sur la droite réelle

Sur certaines séries entières particulières

Probabilités sur un univers fini

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

3. Conditionnement P (B)

Moments des variables aléatoires réelles

Cours Fonctions de deux variables

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

3- Les taux d'intérêt

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

3 Approximation de solutions d équations

Espérance conditionnelle

Cours de mathématiques

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Probabilités sur un univers fini

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Equations différentielles linéaires à coefficients constants

Résolution d équations non linéaires

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence

Nombre dérivé et tangente

BTS Groupement A. Mathématiques Session Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL

Fonctions Analytiques

Fonctions holomorphes

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema.

Intégrale et primitives

Transcription:

vril 13 Avertissement : Il subsiste certinement quelques coquilles... Eercice 1 : une série de Fourier Correction CCP mths 1 MP 1. On note n (f et b n (f les coefficients de Fourier réels de f qui sont bien définis cr f est continue pr morceu sur R et π périodique. f est impire donc n N, n (f. Soit n N. b n (f π sin(nt dt [ ] π cos(nt π π n nπ (1 ( 1n. 4 Ainsi, p N, b p+1 (f (p + 1π et p N, b p (f.. L fonction f est constnte pr morceu donc de clsse C 1 pr morceu (et π périodique. S série de Fourier converge donc simplement vers s régulrisée. Pr construction, f est s propre régulrisée donc on l églité suivnte vec convergence de l série : 4 R, sin((p + 1 f(. π(p + 1 4 En prticulier, pour π/ : π(p + 1 sin((p + 1π/ f(π/ donc 4 π p + 1 1 donc p + 1 π 4. Pr illeurs, l églité de Prsevl Bessel s pplique cr f est continue pr morceu et π périodique. On peut donc écrire l églité suivnte vec convergence de l série : 1 (b p+1 (f 1 π f(t dt. π π On obtient insi : 1 16 1 π (p + 1 1 donc 1 (p + 1 π 8. Eercice : un système différentiel 1. χ A (X (1 X(3 X + 1 X 4X + 4 (X. D près le théorème de Cley Hmilton (ou pr vérifiction immédite, (A I donc A I est nilpotente. Soit t R. ( e ta e t e tb e t 1 (tbn e t t n I + tb + Bn e t (I + tb. En effet, B donc n, B n. (. En notnt X y n, le système et les conditions initiles se réécrit mtriciellement sous l forme équivlence suivnte : { X AX X( t (1,. Pr théorème de cours, ce problème de Cuchy linéire à coefficients constnts dmet une unique solution : l fonction définie sur R ( 1 pr t R, X (t e ta. Simplifions cette ( dernière epression. ( (( ( ( 1 1 1 1 1 3t Soit t R. e ta e t (I + tb e t + tb e t + 3t Conclusion : l unique couple solution est le couple (t e t (1 3t; t e t ( + 3t.. 1

Problème : séries de Tylor et développement en série entière Prtie préliminire 1. L série entière n n 1 est l série dérivée de l série entière n. Cette dernière pour ryon de convergence 1 donc l série n1 dérivée est de même ryon de convergence et s somme est l dérivée de l série De plus, ] 1, 1[, n1 n. n 1 1. Donc ] 1, 1[, n n 1 1 (1.. Soit >. Fions deu réels et A tels que < < A. Posons les fonctions u et v définies sur le segment [, A] pr u(t t et v(t e t. u et v sont de clsse C 1 sur [, A] et t [, A], u (t t 1 et v (t e t. A Pr le théorème d intégrtion pr prties, t e t dt [ t e t] A A + t 1 e t dt e A e A + On fit tendre vers et A vers +. Pr définition de l fonction Γ, les deu intégrles convergent respectivement vers Γ( + 1 et Γ(. Comme est strictement positif, tend vers donc e t O( églement qund tend vers. Enfin, pr théorème de comprison, A e A tend vers qund A tend vers +. Pr unicité de l limite, on obtient l églité Γ( + 1 Γ(. Montrons pr récurrence sur n N le prédict P (n : Γ(n (n 1!. Γ( + e t dt 1! donc P ( est vri. Soit n N. On suppose que P (n est vri. n > donc Γ(n + 1 nγ(n n(n 1!. Donc P (n + 1 est vri. Conclusion : pr le principe de récurrence, P (n est vri pour tout n N et n N, Γ(n (n 1!. n ( k 3. Soit R fié. Montrons pr récurrence sur n N le prédict P (n : f( f (k ( + Initilistion : ( f (k ( t ( + f (t dt f( + f (t dt f( + f( f( f(.! Donc P ( est vri. Soit n N. On suppose P (n 1 vri. ( tn Définissons les fonctions u et v sur I pr u(t et v(t f (n (t. u et v sont de clsse C 1 sur I et t I, u ( tn 1 ( tn 1 (t n et v (t f (n+1 (t. (n 1! ( t n [ ] ( t Pr le théorème d intégrtion pr prties, f (n+1 n (t dt f (n (t + n cr n 1. En eploitnt l hypothèse de récurrence, on obtient insi ( t n f (n+1 (t dt ( n f (n ( + f( n 1 P (n est donc vri. Conclusion : pr le principe de récurrence, P (n est vri pour tout n N. Prtie 1 : quelques eemples 4. Pr théorème, R, sin De plus, (p + 1! p+1. Donc R, f( (p + 1! p 1 f( donc R, f( ( k f (k ( f( (p + 1! p. f dmet donc un développement en série entière sur l intervlle ], +[. Cette fonction est donc de clsse C sur R. A t 1 e t dt. ( t n f (n+1 (t dt. ( t n 1 f (n (t dt. (n 1! n ( k f (k (. (p + 1! p.

5. ] 1, 1[ est un voisinge de. D près l question 1, ] 1, 1[, (1 n n n n. L fonction f définie sur ] 1, 1[ pr f( n1 est donc développble en série entière sur l intervlle ] 1, 1[. Elle est de clsse (1 C et d près le théorème rppelé, n N, f (n ( n donc n N, f (n ( n.. 6. ( f est de clsse C donc en prticulier, continue sur ] R, R[. Or [, 1] ] R, R[ cr R > 1. Donc f est continue sur le segment [, 1]. Pr théorème elle est bornée. Il eiste et on le fie un réel M > tel que [, 1], f( M. f (n ( Pr théorème, pour tout réel du disque ouvert de convergence ] R, R[, l série n est bsolument convergente. Or 1 ] R, R[ donc f (n ( est le terme générl d une série convergente. Enfin, [, 1], (n f(f ( n M f (n ( donc sup (n f(f ( n M f (n ( [,1]. Pr définition, l série de fonction f( f (n ( n converge normlement sur l intervlle [, 1]. (b Pour tout [, 1], f( f (n ( n f( f (n ( n f(. Donc l série de fonction précédemment étudiée converge normlement donc uniformément sur le segment [, 1] vers l fonction (f(. Les fonctions sont continues. 1 Pr théorème d intégrtion terme à terme, f( f (n ( 1 d f( n d. L fonction f( est continue, positive et d intégrle nulle sur le segment [, 1] donc pr théorème, cette fonction est nulle et [, 1], f(. Pr le crctère intègre de R, [, 1], f(. (c Soit ], 1[ fié. Au voisinge de, f est identiquement nulle donc n N, f (n (. Soit n N. ], 1[, f (n ( donc f (n est nulle sur ], 1[. Pr continuité de f (n en (à droite, f (n (. f (n ( Donc ] R, R[, f( n. Conclusion : f est l fonction nulle sur l intervlle ] R, R[. Prtie : contre-eemples 7. On définit l fonction f sur R pr f( 1 1 +. Pr les théorèmes généru, f est de clsse C sur R. f est développble en série entière sur ] 1, 1[ et ] 1, 1[, f( ( 1 n n. En revnche, cette série n est ps définie pour 1 (terme générl qui ne tend ps vers donc f ne coïncide ps vec s série de Tylor en sur R tout entier. 8. ( (b Dns cette question, nous identifions les polynômes à coefficients réelles et les fonctions polynomiles ssociées. Démontrons pr récurrence sur n N le prédict P (n : P n R[X] >, f (n ( P n( 3n e 1/. Initilistion : Posons P 1 qui est bien un polynôme... >, P ( 3 e 1/ e 1/ f(. Donc P ( est vri. Soit n N. Supposons P (n 1 vri. Alors, il eiste et on le fie un polynôme P n 1 R[X] tel que >, f (n 1 ( P n 1 ( 3n+3 e. 3

Pr dérivtion de l églité précédente, on >, f (n ( P n 1( 3n+3 e 1/ + P n 1 (( 3n + 3 3n+ e 1/ + P n 1 ( 3n+3 ( 3 e 1/ 1 3n e 1/ ( 3 P n 1( + ( 3n + P n 1 ( + P n 1 (. Posons P n X 3 P n 1 + ( 3n + X P n 1 + P n 1. Pr stbilité de R[X] pr l dérivtion, le produit, l somme... P n est un polynôme de R[X] et il vérifie >, f (n ( P n ( 1 3n e 1/. P (n est donc vri. Conclusion : pr le principe de récurrence, P (n est vri pour tout n N ce qui démontre le résultt. (c Montrons pr récurrence sur n le prédict P (n : f est de clsse C n sur [, +[ et f (n. Initilistion : 1 f est continue sur ], +[. De plus, lim et lim + t eu donc pr composition des limites, lim +f( f(. Donc f est continue à droite en. f est donc continue sur [, +[ ce qui démontre P (. Soit n N. Supposons P (n 1 vri. Alors f (n 1 est bien définie et continue sur [, +[. De plus, f est de clsse C sur ], +[ donc f (n 1 est de clsse C 1 sur ], +[. D près l question précédente, >, (f (n 1 ( f (n ( P n( 3n e 1/. Pr les théorèmes de comprison des fonctions usuelles, u voisinge de +, u 3n e u o(1. Or lim +(1/ + donc pr substitution, u voisinge de 1 +, e 1/ o(1. 3n P n est une fonction polynomile donc continue en donc bornée u voisinge de. P n ( Ainsi, pr théorème d opértions, lim + 3n e 1/ donc lim +(f (n 1 (. En résumé, f (n 1 est continue sur [, +[, de clsse C 1 sur ], +[ et lim +(f (n 1 (. Pr théorème de prolongement de l clsse C 1, f (n 1 est de clsse C 1 sur [, +[ et (f (n 1 ( lim (f (n 1 (. + Pr définition, f est donc de clsse C n sur [, +[ et f (n ( (f (n 1 ( ce qui démontre P (n. Conclusion : pr le principe de récurrence, P (n est vri pour tout n N. f est donc de clsse C sur [, +[ et n N, f (n (. (d Supposons qu il eiste r > tel que l fonction f soit développble en série entière sur ] r, r[. f (n ( D près le théorème rppelé et l question précédente, ] r, r[, f( n. En prticulier, r/ ] r, r[ et r/ donc e 4/r : bsurde. Conclusion f n est ps développble en série entière sur ucun intervlle de l forme ] r, r[ vec r >. 9. ( Soit R. t, 1 + t 1 donc t est bien définie et continue d près les théorèmes généru sur [, +[. 1 + t e t Au voisinge de +, 1 + t O(. t e t est de signe constnt et intégrble u voisinge de + donc t 1 + t est intégrble sur [, +[. f est donc bien définie sur R. Fions un réel strictement positif. Posons l fonction g définie sur [, +[ [, ] pr g(t, 1 + t. Soit t fié. g(t, est dérivble sur [, ] et [, ], g t (, t (1 + t. De plus, [, ], g (, t t. L fonction t te t est positive et intégrble sur [, +[ en prticulier cr u voisinge de +, te t o(1/t. Pour tout [, ], les fonctions t g(, t et t g (, t sont intégrbles sur [, +[. Pr théorème, l fonction + pour tout >. Donc f est de clsse C 1 sur R. g(, t dt f( est de clsse C 1 sur [, ] donc f est de clsse C 1 sur [, ] et ceci 4

(b Soit t > fié. Posons α 1 t qui est un réel strictement positif. Soit ] α, α[. Alors t [, 1[. e t Donc 1 + t (t p t p (p!e t p. (p! Notons h l fonction définie sur R pr h( 1 + t. D près ce qui précède, h est développble en série entière sur l intervlle ] α, α[ donc pr le théorème rppelé, p N, f (p ( (p!t p e t et f (p+1 (. (c D près l question précédente et le résultt dmis à l fin de l question 9(, p N, f (p+1 ( + + dt et f (p ( (p!e t t p dt (p!γ(p + 1 (p!p!. f (n ( Ainsi, on peut réécrire insi (formellement l série entière n : f (n ( n (p!p! + p p! p. (p! Soit un réel non nul fié. Posons u p p! p, terme générl d une suite de réels tous non nuls. Pour tout p N, u p+1 p qui tend vers + qund p tend vers. u p Donc u p n est ps le terme générl d une série bsolument convergente. f (n ( Pr crctéristion du ryon de convergence d une série entière, celui de l série entière n est donc nul. Supposons qu il eiste r > tel que f soit développble en série entière sur ] r, r[. f (n ( Alors, pr le théorème rppelé, ] r, r[, f( n et, pr crctéristion du ryon de convergence, celui de f (n ( l série entière n est donc supérieur ou égl à r. Donc r : bsurde. Donc f n est ps développble en série entière u voisinge de. Prtie 3 : condition suffisnte 1. ( Fions un réel ], [. Soit n N. f est de clsse C n+1 sur l intervlle ], [. (, ], [. f (n+1 M. n Pr l inéglité de Tylor Lgrnge, on obtient lors f( f (k ( k n+1 M M n+1 (n + 1! (n + 1!. ( ( n+1 n f (k ( Pr comprison des suites usuelles, donc pr théorème d encdrement, k (n + 1! n N f (k ( que l on peut réécrire k f(. f est donc développble en série entière sur ], [ donc u voisinge de. f(ce (b (n, N R, sin (n ( 1 donc sin est développble en série entière u voisinge de (sur R... pr l question précédente. 5