Indice de confiance agricole

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1 2012 Indice de confiance agricole

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3 Sommaire 1. AVANT-PROPOS MÉTHODOLOGIE TABLEAU DE COMPOSITION DE L ÉCHANTILLON LE QUESTIONNAIRE LES RÉSULTATS A. L INDICE DE CONFIANCE PAR RÉGION B. INDICE DE CONFIANCE PAR RÉGION AGRICOLE C. IMPACT DE LA SPÉCIALISATION SUR L INDICE D. IMPACT DE LA SPÉCIALISATION SECTORIELLE SUR L INDICE E. IMPACT DU CHIFFRE D AFFAIRES SUR L INDICE F. L ANCIENNETÉ DANS L ACTIVITÉ G. LE STATUT JURIDIQUE DE L ENTREPRISE H. EXISTENCE D UN SUCCESSEUR LES FACTEURS D INFLUENCE DE L INDICE DE CONFIANCE A. APPRÉCIATION DU MÉTIER D AGRICULTEUR B. LA RECOMMANDATION ET LE CHOIX DE LA PROFESSION C. LE RÉSULTAT FINANCIER DE L ENTREPRISE Le résultat financier de L évolution du résultat financier sur les 5 dernières années D. LES INTENTIONS EN MATIÈRE D INVESTISSEMENTS À COURT ET À LONG TERME LES Paramètres de gestion de l entreprise agricole A. LES FACTEURS D INFLUENCE DU RÉSULTAT FINANCIER La hausse des coûts de production La baisse des prix de vente Les facteurs d influence sur le revenu selon les secteurs B. LA GESTION DE TRÉSORERIE Les problèmes de liquidité en fonction du type de spéculation La structure organisationnelle de l exploitation agricole A. LES FORCES DE TRAVAIL B. L accomplissement des tâches administratives et comptables C. La composition du revenu familial La gestion des risques et les mesures de prévention A. Les différents types de risques identifiés par l agriculteur B. Les mesures de prévention L aspect coopératif La formation des jeunes agriculteurs LA POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE APRÈS A. Le droit aux paiements uniques et les primes vaches allaitantes B. Le verdissement C. Le suivi de la PAC par les agriculteurs Les médias CONCLUSIONS A. LA FLANDRE B. LA WALLONIE QUELQUES RECOMMANDATIONS

4 1Avant-propos A l occasion de cette édition 2012 de la Foire de Libramont, j ai le plaisir de vous présenter les résultats de notre 6 ème indice de confiance agricole. Lancé en 2007, ce baromètre a au cours de ces cinq dernières années, fait preuve de sa pertinence auprès d un grand nombre d acteurs et se révèle être un indicateur utile afin de mesurer la confiance des agriculteurs actifs sur l ensemble de notre territoire. Ce sondage unique permet comme chaque année de faire un état des lieux des différentes thématiques qui animent le secteur. Après deux années sombres en 2009 et 2010 marquées par la crise du lait et une croissance importante de la volatilité, après une année 2011 très favorable suite à une amélioration significative des prix de vente, les agriculteurs se montrent en 2012 légèrement plus réservés. Comme pressenti l an dernier, la bactérie E. Coli a provoqué des dégâts et peut expliquer une dégradation de la confiance dans le secteur de l horticulture. Le secteur porcin semble progressivement sortir la tête de l eau après deux années de crise profondes. Le contexte conjoncturel difficile au sein de l Europe, la forte volatilité des prix, la hausse continue des coûts de production, les discussions préalables à la nouvelle réforme de la PAC et les conditions climatiques parfois tumultueuses conduisent nos agriculteurs à la prudence. En cette année internationale de la coopérative, je profite de ces quelques lignes pour remercier tous nos actionnaires coopérateurs pour la confiance qu ils nous accordent. Grâce à leur soutien, nous pouvons nous engager durablement aux côtés de nos clients pour leurs projets ; qu ils soient agriculteurs, jeunes ou chevronnés ; particuliers ou entreprises. Découvrir et apprivoiser le monde agricole est loin d être une chose aisée. Cette étude constitue véritablement une opportunité de promouvoir et valoriser notre agriculture auprès du grand public et c est la raison pour laquelle cette initiative me tient particulièrement à cœur. Je vous invite vivement à parcourir cette brochure riche en enseignements et vous en souhaite une bonne lecture. Luc Versele, CEO du Crédit Agricole 4

5 2 Méthodologie Ce sondage d opinions a été réalisé en collaboration avec la société TNS Dimarso, selon une méthodologie mise au point en 2007 et demeurée inchangée. Près de 1250 agriculteurs belges actifs âgés entre 18 et 65 ans ont été sollicités pour participer à une enquête téléphonique (CATI ou Computer Assisted Telephone Interviewing) qui s est déroulée entre le 11 avril et le 28 avril La durée moyenne de l enquête s élève à 26 minutes. La taille de l échantillon nous permet de dresser des résultats représentatifs par région agricole et par spéculation. Afin de prendre en compte les particularités régionales, nous avons décidé d établir deux principaux indices de confiance, un pour la Flandre et un pour la Wallonie. 764 agriculteurs flamands et 506 agriculteurs wallons ont participé à cette grande enquête. Comme chaque année, nous distinguons les entreprises mixtes des entreprises dites spécialisées à savoir celles dont les 2/3 des revenus proviennent exclusivement d une seule spécialisation. Pour la Flandre, 45% des agriculteurs interrogés gèrent une entreprise mixte, 25% sont spécialisés dans l horticulture et les cultures et 30% dans l élevage. En Wallonie, nous avons une répartition légèrement différente : 15% des agriculteurs interrogés sont actifs principalement en grandes cultures, 20% sont spécialisés en élevage tandis que 65% exploitent une ferme mixte. 5

6 3Tableau de composition de l échantillon % Quota (Source : Crédit Agricole) Echantillon non-pondéré Echantillon pondéré Flandre Total Mixte Spécialisé Horticulture et cultures Élevage Wallonie Total Mixte Spécialisé Horticulture et cultures Élevage

7 4 Le questionnaire Ce sondage d opinions repose sur un questionnaire qui comporte une vingtaine de questions. Parmi celles-ci, six questions sont utilisées pour la détermination de l indice de confiance. Ces questions sont identiques chaque année et sont utilisées de manière à étudier l évolution de la confiance. Les six questions constituant la pierre angulaire de l indice de confiance agricole sont : 1. Comment appréciez-vous votre profession d agriculteur en Belgique, compte tenu de votre situation actuelle? 2. Quelle est la probabilité pour que vous recommandiez cette profession aux jeunes que vous connaissez? 3. Compte tenu de votre situation, quelle est la probabilité pour que vous choisissiez à nouveau cette profession? 4. Comment appréciez-vous le résultat financier de votre entreprise en 2011? 5. Comment jugez-vous le résultat financier enregistré en 2011 par rapport à celui que vous engrangiez il y a 5 ans? 6. Avez-vous à court et à moyen terme des plans d investissement dans votre exploitation? D autres questions viennent compléter ce socle de référence afin de relever l actualité et les évolutions que vit le secteur agricole et horticole belge ces derniers mois. L indice de confiance établi varie entre 0 et 100, avec une moyenne à 50. 7

8 5 Les résultats a. L indice de confiance par région Evolution depuis Indice de confiance Flandre Indice de confiance Wallonie Base : tous L indice de confiance se déprécie légèrement en Flandre (-2) et recule un peu plus en Wallonie (-4). Pour la première fois depuis le lancement de notre indice en 2007, Flandre et Wallonie affichent le même niveau de confiance (43). Nous relevons que ce niveau de confiance reste bien supérieur à celui enregistré durant la période B. indice de confiance par région agricole Dunes/Polders (48) Région sablonneuse (43) Campine (45) Région sablo -limoneuse (42) Région limoneuse (45) Condroz (48) Famenne (43) Région herbagère (41) Hautes Ardennes (42) Région herbagère - Fagne (42) Ardennes (32) Région jurassique (42) Les régions les plus optimistes sont celles des Polders (48) et du Condroz (48), avec un indice de confiance similaire à celui enregistré lors de notre enquête précédente et supérieur de 5 points à la moyenne nationale. Ce sont les Ardennes (32) qui affichent le niveau de confiance le plus faible et qui enregistrent le plus grand recul par rapport à 2011 avec une perte de 13 points. Dans cette région, nous retrouvons le niveau de confiance enregistré en En Flandre, la plupart des régions agricoles affichent un niveau de confiance identique à 2011 à l exception toutefois de la région sablo-limoneuse(42) qui recule de 5 points. En Wallonie, alors que la région herbagère (41) et jurassique (42) enregistrent le même niveau de confiance qu en 2011, nous notons une baisse de la confiance respectivement de 6 et 8 points en Famenne (43) et Hautes Ardennes (42). 8

9 C. Impact de la spécialisation sur l indice Flandre Entreprise mixte NL Entreprise spécialisée NL Base : tous En Flandre, les entreprises mixtes et spécialisées affichent le même niveau de confiance. Par rapport à 2011, les entreprises spécialisées se montrent plus pessimistes et leur niveau de confiance se dégrade de 4 points. Wallonie Entreprise mixte FR Entreprise spécialisée FR Base : tous L indice de confiance des entreprises spécialisées s est fortement déprécié et perd 6 points. La baisse de confiance des entreprises mixtes se limite à 4 points. Nous notons que le décalage de confiance entre les entreprises mixtes et spécialisées a tendance à s estomper. 9

10 D. impact de la spécialisation sectorielle sur l indice Flandre Fruits et légumes Bovins viandeux et mixte Elevage laitier Porcs Base : tous Les agriculteurs flamands spécialisés dans le secteur de l élevage laitier se montrent très enthousiastes avec un indice de confiance de 51, soit 8 points au dessus de la moyenne. Le secteur des fruits et légumes qui avait connu une très bonne année 2011 enregistre cette fois le niveau de confiance le plus faible avec un indice de confiance de 37. Le secteur porcin semble connaître une amélioration après les deux années de crise subies en 2010 et Wallonie Base : tous Le secteur des grandes cultures se montre comme l an dernier le plus optimiste avec un indice de confiance de 3 points supérieur à la moyenne. Les entreprises actives dans l élevage laitier enregistrent une confiance moyenne, toutefois bien inférieure à celles de leurs consœurs du Nord du pays. L élevage viandeux et mixte dégage le plus faible niveau de confiance avec un recul de 6 points par rapport à

11 E. Impact du chiffre d affaires sur l indice Flandre Base : tous Les exploitations agricoles flamandes les plus optimistes dégagent un chiffre d affaires supérieur à (primes vaches allaitantes et DPU exclus). Les petites exploitations se montrent les moins confiantes et retrouvent quasiment le niveau de confiance observé en Nous constatons une sérieuse détérioration de la confiance parmi les entreprises moyennes avec un chiffre d affaires compris entre et ( -7 points). Wallonie FR > FR FR FR < Base : tous Le plus haut niveau de confiance se situe parmi les entreprises qui dégagent un chiffre d affaires compris entre et Les petites exploitations sont les plus pessimistes avec un indice de confiance de 41, soit une baisse de 4 points par rapport à

12 F. L ancienneté dans l activité Flandre Plus de 20 ans d'activité NL Entre 10 et 20 ans d'activité NL Moins de 10 ans d'activité NL Base : tous Les actifs depuis moins de 10 ans débordent d enthousiasme. Avec un indice de confiance de 54, nous atteignons le même niveau qu en A contrario, l indice de confiance le plus faible (41) se retrouve parmi les agriculteurs en fin de carrière. Wallonie Plus de 20 ans d'activité FR Entre 10 et 20 ans d'activité FR Moins de 10 ans d'activité FR Base : tous Comme en Flandre, les agriculteurs actifs depuis plus de 20 ans dégagent l indice de confiance le plus faible (41). Les agriculteurs ayant démarré leurs activités il y a moins de 10 ans affichent une confiance moyenne (44), mais étonnement fortement inférieure à celle de leurs confrères flamands. 12

13 G. Le statut juridique de l entreprise Flandre Personnes morales NL Personnes physiques NL Base : tous Comme constaté lors des précédentes enquêtes, les exploitants en société sont plus optimistes (51) que leurs confrères en personnes physiques (42). Notons que cette confiance des personnes morales évolue favorablement par rapport à 2011 contrairement à la confiance des personnes physiques qui se dégrade. Wallonie Personnes morales FR Personnes physiques FR Base : tous Les exploitations wallonnes en société continuent de se montrer optimistes (51) bien que leur niveau de confiance diminue légèrement. Comme chaque année, nous observons que l écart entre la confiance des personnes physiques et les personnes morales avoisine les 10 points. Notons enfin que les exploitants en personnes physiques enregistrent le même niveau de confiance que leurs confrères flamands. 13

14 H. existence d un successeur Flandre Sans successeur NL Avec successeur NL Base : plus de 20 ans d activité dans l agriculture Nous ne sommes guère étonnés de constater que la confiance des agriculteurs ayant déjà trouvé un successeur soit largement plus élevée que ceux qui n en n ont pas. Le différentiel entre les deux groupes s accroît par rapport à l an dernier. Alors que ceux qui n ont pas de successeur se montrent plus pessimistes que l an dernier, la confiance des agriculteurs ayant préparé leur succession n a pas souffert sur ces douze derniers mois. Wallonie Sans successeur FR Avec successeur FR Base : plus de 20 ans d activité dans l agriculture Les entreprises wallonnes pour lesquelles la succession est organisée affichent un niveau de confiance très élevé, de 20 points supérieur à la moyenne nationale. Sur les deux dernières années, le fossé entre les exploitations sans successeur et celles dont la succession est organisée ne cesse de se creuser pour atteindre cette année plus de 16 points. 14

15 Les facteurs d influence de l indice de confiance 6A. appréciation du métier d agriculteur Flandre Appréciation du métier Mauvais Moins bien Bien Très bien Excellent % sur base de tous Paramètre de l indice de confiance agricole Tout comme en 2011, près d un agriculteur sur deux évalue positivement sa profession. Globalement, l appréciation du métier reste similaire à celle observée l an dernier. Wallonie Appréciation du métier Mauvais Moins bien Bien Très bien Excellent (n=250) 2008 (n=335) 2009 (n=404) 2010 (n=500) 2011 (n=470) 2012 (n=506) % sur base de tous Paramètre de l indice de confiance agricole Près de 45% des agriculteurs wallons évaluent positivement leur métier. Si ce résultat est quasiment similaire dans les deux régions, la proportion des mécontents reste sensiblement plus élevée en Wallonie qu en Flandre. 15

16 B. La recommandation et le choix de la profession Flandre Recommander le métier Choisir à nouveau le métier (n=250) 2008 (n=670) 2009 (n=799) 2010 (n=752) 2011 (n=717) 2012 (n=764) 2007 (n=250) 2008 (n=670) 2009 (n=799) 2010 (n=752) 2011 (n=717) 2012 (n=764) Certainement Probablement oui Peut-être Probablement pas Certainement pas Paramètre de l indice de confiance agricole % sur base de tous 26% des agriculteurs flamands se déclarent prêts à recommander leur profession. Ce résultat est identique à celui observé l an dernier. S ils devaient choisir à nouveau une profession, 45% des agriculteurs réitéreraient leur choix, ce qui est également un résultat conforme à celui relevé dans notre sondage de

17 Wallonie Recommander le métier Choisir à nouveau le métier (n=250) 2008 (n=335) 2009 (n=404) 2010 (n=500) 2011 (n=470) 2012 (n=506) 2007 (n=250) 2008 (n=335) 2009 (n=404) 2010 (n=500) 2011 (n=470) 2012 (n=506) Certainement Probablement oui Peut-être Probablement pas Certainement pas Paramètre de l indice de confiance agricole % sur base de tous Un quart des agriculteurs wallons affirme être prêt à recommander son métier à la jeune génération. 45% des agriculteurs wallons opteraient même à nouveau pour ce métier. Ces résultats, tout comme ceux de la Flandre, sont analogues à ceux obtenus l an dernier. 17

18 C. Le résultat financier de l entreprise Le résultat financier de 2011 FLANDRE WALLONIE (n=670) (n=799) (n=752) (n=717) (n=764) (n=250) (n=335) (n=404) (n=500) (n=470) 2007 (n=250) 2012 (n=506) Excellent Très bien Bien Moins bon Mauvais % sur base de tous Paramètre de l indice de confiance agricole : appréciation du résultat financier sur les 12 derniers mois 44% des agriculteurs se déclarent satisfaits du résultat financier enregistré sur les douze derniers mois. Notons à ce niveau que la baisse de la satisfaction est légèrement plus importante en Flandre avec une baisse de 7 points contre 4 points en Wallonie. Nous relevons aussi que la proportion d agriculteurs totalement insatisfaits de leurs revenus sur les derniers mois croît en Wallonie et passe de 16% à 24% tandis qu en Flandre, nous n observons aucune variation sur ce segment. 18

19 L évolution du résultat financier sur les 5 dernières années FLANDRE WALLONIE (n=250) 2008 (n=670) 2009 (n=799) 2010 (n=752) (n=717) (n=764) (n=250) (n=335) (n=404) (n=500) (n=470) (n=506) Bien meilleur Meilleur Identique Moins bon Beaucoup moins bon Nsp-Pr % sur base de tous Paramètre de l indice de confiance agricole : appréciation du résultat financier sur les 12 derniers mois comparé au résultat d il y a 5 ans Après deux années 2009 et 2010 particulièrement difficiles pour le secteur, nous avions constaté en 2011 une nette amélioration de la satisfaction sur la question du revenu. Cette année, l appréciation du résultat financier par rapport à celui obtenu sur les cinq dernières années décline : à peine 14% des agriculteurs flamands et 17% des agriculteurs wallons jugent le résultat financier de 2011 meilleur que celui enregistré 5 ans auparavant. La proportion des agriculteurs qui considère que leurs revenus se sont dégradés sur les 5 dernières années connaît un accroissement de l ordre de 10%. 19

20 D. Les intentions en matière d investissements à court et à long terme Chaque agriculteur est invité à dévoiler les investissements qu il envisage de réaliser dans l année (court terme) et dans un horizon de 1 à 5 ans (long terme). Flandre COURT TERME dans l année LONG TERME dans les 5 ans mais pas la première année Paramètre de l indice de confiance agricole : projets d investissement (+ lesquels?) % sur base de tous 26 % des agriculteurs flamands ont le projet d investir dans l année et 31% se préparent à investir à plus long terme. Tant sur le court que le long terme, nous n observons pas d évolution significative sur les trois dernières années. Flandre Résultats 2011 rénover ou remplacer des bâtiments vétustes pour pouvoir augmenter la production, pour pouvoir accroître, pouvoir grandir les bâtiments existants sont devenus trop petits pour respecter les contraintes au niveau environnemental pour diminuer la facture énergétique de votre entreprise pour respecter les contraintes au niveau bien-être animal Se diversifier dans d autres secteurs ou d autres cultures * Nouveau en 2012 Court terme 2011 (n=187) Long terme 2011 (n=235) % ont des projets d investissement Paramètre de l indice de confiance agricole : projets d investissement (+ lesquels?) La construction ou le réaménagement de bâtiments, l extension de l exploitation et les projets visant à réduire la facture énergétique de l entreprise arrivent en tête des intentions d investissement à court terme. Ces mêmes destinations sont au cœur des préoccupations sur le long terme, tout comme l achat de matériel autre que le tracteur. Les agriculteurs qui envisagent d investir dans leurs immeubles le font essentiellement pour des raisons de vétusté ainsi que pour accroître leurs capacités de production. Un agriculteur sur deux qui investit dans son bâtiment le fait pour des raisons énergétiques. 20

21 Wallonie COURT TERME dans l année LONG TERME dans les 5 ans mais pas la première année % sur base de tous Paramètre de l indice de confiance agricole : projets d investissement (+ lesquels?) 24% des agriculteurs wallons ont l intention d investir dans les 12 mois et 34% envisagent des projets à plus long terme. Les intentions d investissement sont très proches de celles observées l an dernier, dans un contexte économique qui était bien plus favorable. Wallonie Résultats 2011 pour respecter les contraintes au niveau bien-être animal rénover ou remplacer des bâtiments vétustes pour respecter les contraintes au niveau environnemental les bâtiments existants sont devenus trop petits pour pouvoir augmenter la production, pour pouvoir accroître, pouvoir grandir pour diminuer la facture énergétique de votre entreprise se diversifier dans d autres secteurs ou d autres cultures * Nouveau en 2012 Court terme 2011 (n=123) Long terme 2011 (n=171) % ont des projets d investissement Paramètre de l indice de confiance agricole : projets d investissement (+ lesquels?) L achat de matériel (autre que tracteur), la construction et le réaménagement d immeubles ainsi que les projets destinés à réduire la facture énergétique occupent les préoccupations d investissement à court terme. Les mêmes types de projet sont envisagés à plus long terme, de même que les achats de terres. Les agriculteurs wallons, qui veulent investir dans leurs bâtiments, motivent leurs projets par une volonté de respecter les contraintes de bienêtre animal, par la nécessité de pallier à la vétusté des installations et par le souci de respecter les contraintes environnementales. En Wallonie aussi, la volonté de travailler à une réduction du coût énergétique des bâtiments est bien présente. 21

22 7 Les paramètres de gestion de l entreprise agricole A. Les facteurs d influence du résultat financier Parmi les facteurs suivants, lesquels ont eu ces 12 derniers mois, une grande influence sur votre revenu professionel? Quel facteur a eu la plus grande influence sur votre revenu professionnel? FLANDRE (n=764) WALLONIE (n=506) % sur base de tous Le principal élément ayant influencé le résultat financier de l agriculteur sur ces 12 derniers mois est la hausse des coûts de production. 59% des agriculteurs flamands et 58% des agriculteurs wallons invoquent ce facteur comme principalement responsable de la détérioration de leurs revenus. La baisse des prix de vente est en outre avancée par près d un agriculteur sur deux tant en Flandre qu en Wallonie. Souvenons-nous en effet des bons niveaux de prix atteints fin 2010/début 2011 ayant permis aux agriculteurs de bénéficier de bonnes rentrées financières. La hausse des coûts de production FLANDRE (n=663) WALLONIE (n=416) énergie 86 engrais 94 engrais 81 énergie 89 aliments pour bétail 71 aliments pour bétail 78 % la hausse des coûts de production a une influence importante sur le revenu Parmi les coûts de production élevés, la Flandre cite en premier lieu le coût de l énergie (86%), suivi des engrais (81%). Les agriculteurs wallons invoquent quant à eux principalement le coût des engrais (94%) et dans un second temps, l énergie (89%). 22

23 La baisse des prix de vente La baisse des prix de vente FLANDRE (n=426) WALLONIE (n=163) Le prix de... Le prix de... produits horticoles 31 lait 54 bovins 26 bovins 49 pommes de terre 25 céréales 37 lait 24 pommes de terre 24 porcs 14 betteraves 16 céréales 14 produits horticoles 6 oeufs, volaille 4 porcelets 5 porcelets 4 porcs 5 betteraves 4 oeufs, volaille % la baisse du prix de vente a une influence importante sur le revenu 2 En Flandre, la baisse des prix de vente se rapporte principalement à la production horticole. Les agriculteurs ont aussi été pénalisés par la baisse du prix des bovins, des pommes de terre. La Wallonie se plaint essentiellement de la baisse du prix du lait et des bovins mais également des céréales. Les facteurs d influence sur le revenu selon les secteurs Parmi les facteurs Parmi les facteurs suivants, suivants, lesquels lesquels ont ont eu eu ces 12 derniers mois mois une grande une grande influence influence sur votre revenu sur votre professionnel revenu professionnel?? Quel facteur a eu Quel la plus facteur grande influence a eu la sur plus le revenu grande professionnel influence? sur le revenu professionnel? Porcs (n=70) Bovins viandeux mixte (n=103) Cultures (n=126) Fruits et légumes (n=136) Elevage laitier (n=129) Hausse des frais de production Baisse des frais de production Hausse des prix de vente Baisse des prix de vente Hausse des rendements de production Baisse des rendements de production Augmentation de la surface cultivée/du nombre d'animaux Baisse de la surface cultivée/ du nombre d'animaux Influence de problèmes sanitaires % sur base de tous Toutes les spéculations sont confrontées à la hausse continue de leurs coûts de production. Pour le secteur des cultures et de l élevage laitier, ce poste est en augmentation respectivement de 8 points et de 18 points par rapport à l an dernier. Le secteur des fruits et légumes juge toujours ce paramètre déterminant pour expliquer l évolution de ses revenus mais seuls 41% invoquent ce facteur comme le plus important contre 62% l an dernier. Les investissements réalisés ces deux dernières années dans le domaine de la cogénération peuvent sans doute expliquer ces résultats. 23

24 La baisse des prix de vente a principalement concerné le secteur horticole et les grandes cultures. 33% des producteurs de fruits et légumes ont dû faire face à une sévère dégradation de leurs prix de vente. C est 19% de plus que l an dernier. Même si les conditions restent difficiles dans le secteur porcin, nous constatons que certains exploitants ont réussi à obtenir de meilleurs prix ( 7%). En effet, le pourcentage d agriculteurs porcins qui invoquaient en 2011 la baisse des prix comme le facteur ayant le plus affecté leurs revenus est en net recul (-12%). B. La gestion de trésorerie Flandre L impact d un L impact ou plusieurs d un ou plusieurs facteurs facteurs a-t-il a-t-il provoqué provoqué des problèmes des problèmes financiers financiers ou ou des manques d argent au cours des 12 derniers mois? des manques d argent au cours des 12 derniers mois? 1 utilisation des réserves financières propres économies sur les dépenses privées report des investissements prévus nsp-pr non oui économies sur les coûts de production report de paiement auprès des fournisseurs demande de crédit à la banque demande de délai de paiement du capital d un emprunt à la banque (n=799) (n=752) 2011 (n=717) 2012 (n=764) recherche d un job complémentaire demande d un crédit de soudure avec soutien régional attente du soutien du fonds des calamités agricoles % sur base de tous % ont eu des problèmes financiers (n=142) Sur les douze derniers mois, un agriculteur flamand sur cinq déclare avoir été confronté à des problèmes de liquidités. Ce n est ni plus ni moins qu en Les solutions adoptées consistent à puiser dans ses réserves, à réaliser des économies sur les dépenses privées et à reporter éventuellement certains investissements. Même si les solutions envisagées ne varient pas d année en année, nous remarquons que les agriculteurs sont plus nombreux à revoir leurs dépenses privées à la baisse. 24

25 Wallonie L impact d un ou plusieurs facteurs a-t-il provoqué des problèmes financiers L impact d un ou plusieurs facteurs a-t-il provoqué des problèmes financiers ou ou des manques d argent au cours des 12 derniers mois? des manques d argent au cours des 12 derniers mois? 1 1 économies sur les dépenses privées utilisation des réserves financières propres nsp-pr non oui économies sur les coûts de production report des investissements prévus report de paiement auprès des fournisseurs demande de crédit à la banque (n=404) (n=500) (n=470) 2012 (n=506) demande de délai de paiement du capital d un emprunt à la banque recherche d un job complémentaire attente du soutien du fonds des calamités agricoles demande d un crédit de soudure avec soutien régional % sur base de tous % ont eu des problèmes % ont eu des problèmes financiers financiers (n=147) (n=147) 29% des agriculteurs wallons déclarent avoir rencontré des problèmes de liquidité au cours de cette dernière année. Tout comme la Flandre, ce pourcentage est stable par rapport à notre étude de Les solutions adoptées sont similaires à celles de leurs collègues flamands. Nous observons toutefois une progression des demandes de report de paiement auprès des fournisseurs ( +8% par rapport à 2011). Les problèmes de liquidité en fonction du type de spéculation L impact L impact d un ou d un plusieurs ou facteurs a-t-il a-t-il provoqué provoqué des problèmes des problèmes financiers financiers ou des ou manques des manques d argent au au cours cours des 12 des derniers 12 derniers mois? mois? PAR TYPE D ENTREPRISE ENTREPRISES SPECIALISEES 1 1 (2) (75) (76) 58 (30) 72 (76) 93 (90) (82) (79) nsp-pr non oui (23) (24) 42 (70) 28 (24) 6 (10) (18) (21) Mixte (n=671) Spécialisée (n=599) Porcs (n=70) Bovins viandeux (n=103) Cultures (n=126) Fruits et légumes (n=136) Elevage laitier (n=129) % sur base (): () résultats : résulats indice % sur base de tous Comme déjà observé l an dernier, nous ne distinguons pas de différence sur le plan de la gestion de la trésorerie entre une entreprise mixte et une entreprise spécialisée. Mais des différences significatives sont observées entre les différentes spécialisations. Ainsi, il apparaît clairement que les revenus 2011 des entreprises du secteur porcin se sont améliorés puisque 42% déclarent connaître des tensions de liquidité, contre 70% l an dernier. Le secteur de l élevage viandeux semble affronter un peu plus de difficultés puisque nous notons dans cette spéculation, une progression de 4% des exploitations confrontées à des problèmes de liquidités. Les producteurs de fruits et légumes ne sont guère épargnés : un horticulteur sur 4 affirme avoir rencontré des problèmes financiers sur les 12 derniers mois. 25

26 8 La structure organisationnelle de l exploitation agricole Les exploitations agricoles d aujourd hui ne sont plus celles que nous connaissions il y a 20 ans et ne seront plus non plus celles de demain. La part du revenu agricole dans le ménage change, de même que l organisation du travail au sein de l entreprise. A. Les forces de travail Comment se déroule l organisation du travail du au sein travail de votre au exploitation sein de pour votre le moment exploitation? pour le moment? FLANDRE 8 6 WALLONIE Nsp-pr Personnel propre engagé Une partie des travaux sont réalisés par des services extérieurs L'exploitant travaille seul ou avec sa famille % sur base de tous % sur base de tous 2008 (n=670) 2012 (n=764) 2008 (n=335) 2012 (n=506) Aujourd hui, quatre agriculteurs sur dix exploitent leur entreprise seuls ou avec l aide de leur famille. La moitié des agriculteurs belges font appel à des entrepreneurs ou travailleurs temporaires pour exécuter certaines tâches. Sur les quatre dernières années, la structure organisationnelle a bien évolué. En 2008, 51% des agriculteurs flamands et 57% des agriculteurs wallons géraient leur entreprise seuls ou avec leur famille. Seuls quatre agriculteurs sur dix faisaient alors appel à du personnel temporaire ou à des entreprises externes. B. L accomplissement des tâches administratives et comptables Combien de temps consacrez-vous à l accomplissement des formalités administratives et comptables? Quelle situation vous correspond le mieux? nsp-pr > 1 jour par semaine 1 jour par semaine 1/2 jour par semaine < 1/2 jour par semaine le suivi comptable et administratif est assuré de manière autonome le suivi comptable et administratif est assuré de manière autonome, mais de temps en temps vous faites appel à un comptable la comptabilité et l administration sont confiées entièrement à un expert Quels sont les moyens que vous avez mis en place? achat d un ordinateur vous aviez déjà un ordinateur et vous vous êtes équipé d une connection internet 28 vous avez investi dans un logiciel de gestion spécialisé vous avez une connection internet et vous utilisez les platesformes de gestion électroniques mises à disposition par l administration vous n avez pas fait d investissement particulier % sur base de tous (n=1270) Lors de notre précédente étude, nous avions mis en évidence le rôle du partenaire dans l accomplissement des formalités liées à la gestion administrative et comptable de l exploitation. Nous avons cherché à mesurer le temps consacré à ces différentes tâches. 46% des agriculteurs consacrent une demi-journée par semaine à leur administration. La majorité assume le suivi comptable et administratif seul ou en faisant de temps à autre appel à un comptable pour un conseil. 27% des agriculteurs confient l ensemble de leur administration à un expert. De nombreux agriculteurs se sont équipés d un ordinateur et d une connexion internet pour assurer leur comptabilité. Un agriculteur sur cinq s est en plus équipé d un logiciel de gestion. 26

27 C. La composition du revenu familial Flandre Votre famille Votre dispose-t-elle famille de de rentrées d argent qui contribuent qui contribuent aux revenus aux du revenus ménage du ménage mais qui mais ne qui ne proviennent PAS directement de l agriculture de l agriculture?? oui, je travaille moi-même à temps partiel à l'extérier oui, mon conjoint travaille à l'extérieur oui, nous avons d'autres activités à la ferme non, nous n'avons que des revenus agricoles classiques : 39% oui 2012: 39% oui ils ne sont pas nécessaires, c'est un plus pour mieux vivre ils permettent de joindre les deux bouts plus facilement ils sont indispensables pour survivre nsp-pr (n=280) 2012 (n=300) 2011 (n=717) 2012 (n=764) % sur % sur base de tous En Flandre, un agriculteur sur quatre dispose de rentrées financières qui ne proviennent pas de l exploitation agricole. Le nombre d agriculteurs pour lesquels ces rentrées sont indispensables à la survie du ménage n a pas évolué depuis Cela concerne globalement un agriculteur sur deux qui bénéficie de rentrées non agricoles. Wallonie Votre famille dispose-t-elle Votre famille dispose-t-elle de rentrées de rentrées d argent d argent qui qui contribuent aux aux revenus revenus du ménage mais du ménage qui ne mais proviennent qui ne proviennent PAS PAS directement de l agriculture?? oui, je travaille moi-même à temps partiel à l'extérier oui, mon conjoint travaille à l'extérieur oui, nous avons d'autres activités à la ferme non, nous n'avons que des revenus agricoles classiques : 48% oui 2012: 46% oui ils ne sont pas nécessaires, c'est un plus pour mieux vivre ils permettent de joindre les deux bouts plus facilement ils sont indispensables pour survivre nsp-pr (n=470) 2012 (n=506) 2011 (n=225) 2012 (n=231) % sur % base sur de tous Près d un agriculteur wallon sur deux bénéficie de rentrées étrangères à son exploitation et pour 43% de ceux-ci, ces autres revenus sont nécessaires pour la survie de leur ménage. Tout comme en Flandre, nous notons une stabilité par rapport à notre enquête de

28 9 La gestion des risques et les mesures de prévention A. Les différents types de risques identifiés par l agriculteur Quels risques identifiez-vous dans votre exploitation? Quels risques identifiez-vous dans votre exploitation? Flandre (n=717) Wallonie (n=470) Fluctuations de prix Risques de production tels que l'échec des récoltes Incertitudes suite aux changements de législation et de réglementation Risques propres aux investissements mobiliers et immobiliers qui pourraient s'avérer non rentables Responsabilité en cas de problèmes liés au cycle de production ou aux produits fournis % sur base de tous % sur base de tous La grande volatilité des prix et les risques liés à la production sont les deux plus grandes menaces identifiées par les agriculteurs. Nous observons que le risque lié aux incertitudes réglementaires est en diminution tant en Flandre qu en Wallonie. Les craintes d un investissement non rentable ou d un problème dans le cycle de production des produits sont nettement moins cités qu en

29 B. Les mesures de prévention Comment vous protégez-vous contre les risques que vous avez identifiés pour votre exploitation? Comment vous protégez-vous contre les risques que vous avez identifiés pour votre exploitation? Plus haut que l autre région Base : tous Afin de limiter les risques, les agriculteurs adoptent des mesures qui peuvent être différentes d une région à l autre. L agriculteur flamand souscrit généralement une assurance incendie et se constitue une réserve financière propre. De plus en plus d agriculteurs du Nord du pays se dotent également d une assurance contre les catastrophes naturelles (+16% par rapport à 2011). Le report de certains investissements fait également partie de la palette de solutions pour un agriculteur flamand sur deux. Enfin, la diversification semble être moins envisagée (baisse de 8% par rapport à 2011). En Wallonie, 9 agriculteurs sur 10 se couvrent contre l incendie. La constitution d une réserve financière propre est citée en deuxième lieu mais est en recul de 9% par rapport à notre sondage précédent. Le niveau de souscription d assurance contre les catastrophes naturelles reste constant et le report des investissements est mentionné par 59% des acteurs wallons (contre 72% en 2011). Un agriculteur sur cinq songe à se diversifier et près d un agriculteur sur trois se tourne vers le marché à terme pour écouler sa production, ce qui est deux fois plus que ce que nous observons chez leurs confrères flamands. 29

30 10 L aspect coopératif En cette année 2012 internationale des coopératives, nous avons interrogé les agriculteurs sur leur volonté de s associer. Pensez-vous que les agriculteurs doivent s associer Pensez-vous que les agriculteurs doivent s associer à l avenir pour mieux défendre leurs intérêts? à l avenir pour mieux défendre leurs intérêts? Total (n=1270) Flandre (n=764) Porcs (n=158) Elevage laitier (n=216) Bovins viandeux & mixte (n=209) Légumes & fruits (n=146) Wallonie (n=506) Cultures (n=251) Elevage laitier (n=172) Bovins viandeux & mixte (n=264) 2011 % sur base de tous % sur base de tous 81% des agriculteurs flamands et 76% des agriculteurs wallons pensent que leurs intérêts pourraient être mieux défendus en s associant. Alors que ces résultats sont stables en Wallonie quelle que soit la spécialisation, nous notons une légère baisse de l enthousiasme en Flandre. Vous êtes-vous déjà associé à un ou plusieurs agriculteurs dans le cadre de votre profession? Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à le faire? FLANDRE 2011: 22% Non 85% Oui 15% WALLONIE Non 70% 2011: 35% Oui 29% % sur base de tous - Flandre (n=764); Wallonie (n=506) % sur base de tous - Flandre (n=764); Wallonie (n=506) Globalement, le nombre de répondants faisant partie d une coopérative est en diminution par rapport à l an dernier. Les motivations de s associer sont différentes dans chacune des régions : l agriculteur flamand est intéressé de s associer afin d améliorer son rendement et d augmenter en efficacité tandis que l agriculteur wallon vise essentiellement la maîtrise de ses coûts en matériel. 30

31 11 La formation des jeunes agriculteurs Précédemment dans cette brochure, nous avons démontré l enthousiasme des jeunes agriculteurs avec un indice de confiance supérieur à leurs aînés. Au vu des défis que représentent la gestion d une entreprise agricole, nous avons interrogé les jeunes sur leurs parcours de formation. Quel est votre niveau de formation? Quel est votre niveau de formation? enseignement primaire 0 10 enseignement secondaire technique ou professionnel inférieur (A3) enseignement secondaire général inférieur 0 6 enseignement secondaire technique ou professionnel supérieur (A2) enseignement secondaire général supérieur haute école non universitaire (A1) que 34 ans ans université formation professionnalisante (cours A & B) nsp-pr % sur base de tous Près d un jeune agriculteur sur deux est diplômé de l enseignement secondaire technique ou professionnel supérieur et un sur cinq possède un diplôme délivré par une haute école non universitaire. 31

32 12 La Politique Agricole Commune après 2013 La nouvelle PAC en préparation préconise non seulement un rééquilibrage des aides entre les différents états membres mais envisage aussi l abandon du système du couplage des aides et l introduction d un certain nombre d obligations en matière de verdissement. Ces propositions risquent d entraîner des conséquences pour les entreprises agricoles de part et d autre de la frontière linguistique. A. Le droit aux paiements uniques et les primes vaches allaitantes Combien de Droits aux Paiements Unique recevez-vous actuellement? FLANDRE (n=764) Comment voyez-vous l évolution du montant de vos droits agricoles après 2013? nsp-pr le montant global reçu va augmenter WALLONIE (n=506) le montant global reçu restera plus ou moins équivalent le montant global reçu va diminuer Flandre (n=764) Wallonie (n=506) % sur base de tous Six agriculteurs sur dix sont d avis que la mise en œuvre de la nouvelle PAC conduira à une diminution de leurs droits agricoles après Aujourd hui, 25% des agriculteurs flamands et 8% des agriculteurs wallons perçoivent moins de 150 /ha. 46% des agriculteurs flamands et 68% des agriculteurs wallons reçoivent entre 150 et 500 /ha. 16% des agriculteurs flamands et 12% des agriculteurs wallons bénéficient de plus de 500 /ha. 32

33 Avez-vous des primes vaches allaitantes? Combien de vaches allaitantes avez-vous? Comment voyez-vous l avenir de votre exploitation? FLANDRE (n=376) WALLONIE (n=368) % arrêter plus élevé dans les exploitations avec +20 ans d activité %% sur base d elevage laitier, bovins laitier, viandeux ou mixte bovins viandeux ou mixte %% ont des primes vaches vaches allaitantes allaitantes 40% des agriculteurs flamands perçoivent des primes vaches allaitantes. Parmi ceux-ci, 7 agriculteurs sur 10 possèdent moins de 30 vaches allaitantes. Dans l hypothèse d un découplage partiel ou total des primes vaches allaitantes, un agriculteur flamand sur quatre envisage d arrêter son activité. 63% des agriculteurs wallons bénéficient de primes vaches allaitantes. Parmi ceux-ci, quatre agriculteurs sur dix détiennent moins de 30 vaches allaitantes, deux agriculteurs sur dix possèdent entre 31 et 50 bêtes éligibles et près de quatre sur dix en ont plus d une cinquantaine. Dans l hypothèse d un découplage partiel ou total des primes vaches allaitantes, un agriculteur wallon sur cinq envisage de cesser ses activités. 33

34 B. Le verdissement Les propositions de la PAC concernant le verdissement reposent sur 3 conditions : l obligation de maintenir des pâturages permanents l obligation de pratiquer trois cultures distinctes l obligation de maintenir une zone réservée à l écologie, en dehors des prairies permanentes. Combien de cultures sont présentes sur votre exploitation (à l exclusion des prairies permanentes)? Avez-vous des prairies permanentes? Quel pourcentage de votre SAU est consacré à des surfaces d intérêt écologique? FLANDRE (n=764) nsp-pr 5% une 20% non 25% oui, < 5% de la SAU 26% % >10 4% trois ou plus 55% deux 21% oui, > 5% de la SAU 48% < 5 81% WALLONIE (n=506) nsp-pr 12% une 16% deux 10% non 11% oui, < 5 de la SAU 15% % >10 7% trois ou plus 62% oui, > 5 de la SAU 72% < 5 69% % sur base de % sur tous base de tous Sur le plan de la présence de plusieurs cultures, près de 55% des agriculteurs flamands affirment pratiquer trois cultures et plus. Ils sont 62% en Wallonie. 48% des agriculteurs flamands et 72% des agriculteurs wallons affirment détenir des prairies permanentes à concurrence de plus de 5% de leur surface agricole utile. Actuellement, 14% des exploitations flamandes et 23% des exploitations wallonnes ont plus de 5% de leur surface agricole utile consacrée à des surfaces d intérêts écologiques. 34

35 C. Le suivi de la PAC par les agriculteurs Suivez-vous les développements relatifs à la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC)? Jugez-vous être suffisamment informé des discussions en cours? Considérez-vous les propositions législatives de la politique agricole commune (PAC) après 2013 comme...? non, je ne m'en occupe pas oui, je les suis quand j'entends ou quand je lis quelque chose à ce sujet oui, je les suis activement et je cherche de l'information à ce sujet moi-même non, je ne suis pas du tout au courant non, je ne suis pas vraiment au courant oui, je suis plutôt au courant oui, je suis vraiment au courant nsp-pr sans avis une menace une opportunité Flandre (n=764) Wallonie (n=506) Flandre (n=764) Wallonie (n=506) Flandre (n=764) Wallonie (n=506) % sur base de tous % sur base de tous La grande majorité des agriculteurs se tient informée des propositions formulées dans le cadre de la future réforme de la PAC : 68% des agriculteurs flamands et 59% des agriculteurs wallons se déclarent suffisamment informés. A peine, un agriculteur sur dix considère cette nouvelle réforme comme une opportunité tandis que plus de quatre sur dix la jugent comme une menace. 35

36 13Les médias Nous avons interrogé les agriculteurs sur leur façon de s informer de l actualité de leur secteur. Pouvez-vous indiquer de quelle manière vous suivez l actualité agricole? Pouvez-vous indiquer de quelle manière vous suivez l actualité agricole? Via la presse écrite Un moteur de recherche Via des échanges entre agriculteurs ou via les représentants et fournisseurs Via la TV Via les réunions des syndicats agricoles Via internet, les sites web Un site internet avec des informations agricoles Une newsletter à laquelle vous êtes abonné Un site internet des organisations syndicales Un site internet avec des informations financières agricoles Un site internet avec des informations générales Via la radio Un réseau social % sur % base sur base de de tous % sur % sur base du suivi de de l actualité l actualité via internet, via les internet, sites web les sites web Les agriculteurs restent très fidèles à la presse écrite et plus de 80% d entre eux se tiennent informés de l actualité de leur secteur par le biais de rencontres ou d échanges avec d autres agriculteurs ou fournisseurs. 51% des agriculteurs wallons et même 65% des agriculteurs flamands se renseignent grâce à leur syndicat. Notons la forte pénétration d internet en Flandre où plus de 61% des agriculteurs consultent divers sites pour suivre l actualité. Ils sont également plus de 67% en Flandre à être abonnés à une newsletter, contre 33% en Wallonie. 36

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