Production et Gestion des e-déchets au Sénégal

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1 Production et Gestion s e-déchets au Sénégal RESUME L évolution s flux entrants produits électroniques et électriques, généralement en fin vie, a atteint s proportions assez inquiètantes au Sénégal avec une tendance globale s flux entrant 24,5% et s tendances différentielles variant 0,8% à 50% (Données la Douane, 2008). Cette étu rétrospective fait l état s lieux et donne les valeurs suivantes sur les EEE au Sénégal dont l administration centrale est dotée à hauteur ordinateurs (LCD et CRT) et imprimantes, les entreprises présentent une estimation ordinateurs et 4149 imprimantes et le couple ménage/étudiant est évalué avec un effectif ordinateurs. L ensemble ces ordinateurs correspond à un poids tonnes alors que le décompte global avec les télévisions et les téléphones portables donneraient un poids qui serait équivalent à environ tonnes en Selon les durées vie (5 ans) s ordinateurs environ 15% du stock seront transférés vers les e- déchets pour l administration centrale (ADIE, 2008) et les services. Tandis que pour les autres secteurs dont les ménages et les étudiants, l estimation s flux transfert EEE en DEEE s avère complexe et peu fiable d où le recours à une estimation du transfert total s EEE en DEEE, sans faire un recours à un procédès transfert à pas temps annuel. Les dispositions technologiques et scientifiques nécessaires à la maîtrise l émission et à la diffusion polluants s DEEE sont intifiées comme s facteurs clé pour améliorer l efficacité du système gestion s DEEE au Sénégal. Une faible fraction du stock est recyclée avec les fonries artisanales pour l aluminium, le plomb et rarement le plastique. Alors que la récupération est bien implantée avec s sites bien connus comme Colobane et Rebeuss où s fournisseurs firmes étrangères viennent s approvisionner. MOTS CLEFS : e-déchets EEE Sénégal Ordinateurs imprimantes télévisions - récupération 1

2 INTRODUCTION L Institut Africain Gestion Urbaine (IAGU), ONG internationale basée à Dakar (Sénégal) a été contractée par la cellule SENECLIC la Présince la République du Sénégal pour mener l étu sur l état s lieux la gestion s déchets électriques et électroniques. Cette étu a bénéficié du support financier du Fond Solidarité Numérique (FSN) et l appui technique Swiss Institute of Materials Science and Technology (EMPA). Cette étu sur les déchets électriques et électroniques a pour objectifs : l évaluation du flux total matériels électriques et électroniques entrant au Sénégal ; le diagnostic s méthos d évacuation, recyclage et d élimination s matériels électriques et électroniques obsolètes aussi bien au niveau s ménages qu au niveau s services publics et privés ; le diagnostic l environnement institutionnel et politique en matière gestion s déchets électriques et électroniques et la proposition d un cadre organisationnel et s mécanismes opérationnels valorisation et/ou d élimination s déchets d équipements électriques et électroniques ou réduction s éventuels impacts négatifs inhérents. Le gui méthodologique EMPA sur l évaluation s e-déchets a été utilisé dans cette étu. ETAT DES LIEUX Le cadre réglementaire Au Sénégal, il n existe pas une réglementation spécifique à la gestion s DEEE. Le Co l Environnement (Loi N du 15 janvier 2001, Décret N du 12 Avril 2001) est l instrument juridique principal la gestion s déchets. Sur le plan international, le Sénégal a ratifié et adopté les décisions ressorties s différentes Conférences sur l environnement notamment celles Rio et la Convention Bâle sur le contrôle s mouvements transfrontières déchets dangereux et leur élimination écologiquement rationnelle. Les flux masse L engouement s populations aux supports communication (ordinateurs, téléphones portables et télévisions) renseigne sur leur niveau diffusion. En mars 2008, les ux opérateurs téléphonie mobile comptent abonnés soit un poids téléphones portales estimé à environ 600 tonnes. En ce qui concerne les ordinateurs, l administration publique et privée possédait en moyenne plus ordinateurs correspondant à un tonnage plus tonnes alors que le couple ménage/étudiants présentait un chiffre ordinateurs représentant environ tonnes. Selon les données l Agence l Informatique l Etat (ADIE), le taux renouvellement annuel du stock d ordinateurs l administration centrale est d environ 19 % et génére en moyenne un stock non fonctionnel 15 % par an. Généralement, les ordinateurs l administration publique et privée sont acquis à l état neuf et leur durée d utlisation est d environ 5 ans avant d être transfèré vers la catégorie s 2

3 Secon Main (SM) où leur pourcentage ne représente que 10% du stock global s SM. Les flux SM importés constituent 90% du stock cette catégorie. Alors on peut retenir que l essentiel s EEE s administrations est transféré vers la catégorie s déchets où leur fraction ne dépasse guère 2% du stock global s DEEE. La majeure partie s déchets est générée par les EEE SM soit environ 60% du stock global s DEEE. Des estimations que nous avons réalisé environ 20% s déchets électriques et électroniques sont récupérés et réinjectés dans le système à travers les réparations et autres par les professionnels. Flux EEE conso mmati on utlisati on Stock neuf vendu 5 ans 10% stock neuf 90% Stock SM 8 ans 3 ans 3ans Première Secon Phase collect e 2% stock neuf 8 %stock neuf (SM) 60 %stock SM (SM) Produits EE Fin 30% Stock Phase recycl age et récup 20% Matériaux récupérés 78% Matériaux recyclés 2% ni récupérés et ni recyclés Récupération et Figure : schéma général transfert flux annuel d EEE d une catégorie d état vers une autre catégorie Principe du coefficient transfert s flux EEE vers les Secons mains et vers les obsolètes Concernant la détermination s flux matériaux à recycler, elle peut s effectuer suivant ux principes. Le premier est global et prend en considération l ensemble s équipements électriques ou électroniques recensés et étant en cours d utilisation, en stocks, en panne, en récupération etc Le coefficient transfert k entre les différentes catégories d état ( neuf à secon main et secon main à obsolètes ou encore neuf à obsolètes) n est pas déterminé. Par contre le second, plus complexe, est basé sur une estimation à pas temps (annuel). En effet, selon ce principe, il est pris en compte la durée d utilisation d un équipement électrique et électronique. Or, cette durée d utilisation est variable selon l état d acquisition la machine qui peut être neuf ou secon main. Ainsi, le coefficient transfert k est 3

4 déterminé suivant ux paramètres : l état l équipement électrique et électronique et la durée d utlisation. Par exemple, l administration utilise s EEE neufs et les utilise généralement pour une durée maximale 5 ans et arrive dans le lot s EEE secon main pour représenter 10 % du stock global secon main ou bien ils peuvent être utilisés pour une durée 8 ans et tombent dans le lot s stocks obsolètes où ils vont représenter environ 6% s flux EEE obsolètes. De façon générale, selon l ADIE 15 à 20% EEE viennent obsolètes chaque année. Alors sur cette catégorie d état et durée d utilisation s EEE, il est possible déterminer les transferts flux d une catégorie d état vers une autre catégorie et selon un pas temps annuel. Mais pour les besoins l étu aussi bien dans les services privés, les ménages ou autres utilisateurs s EEE, il serait impossible suivre la même procédure car les données ne sont pas disponibles. Alors pour s besoins cohérence entre les différents résultats qui seraient obtenus dans les différents secteurs d utilisation s EEE, l idéal serait d opter le transfert global. Ceci rejoigne donc le premier principe qui consiste à estimer les quantités matériaux recyclables (aluminium, PCB, Plastic, Cuivre, etc ) dans les divers EEE fixés comme traceurs (ordinateurs, téléphones, télévisons, imprimantes) Les infrastructures recyclage au Sénégal On ne pourrait confirmer l existence d un circuit formel recyclage s e-déchets. Cependant, une gran activité collecte suivie récupération et recyclage est intifiée. La récupération concerne généralement les circuits électroniques (dios, transistors etc. ) et d autres pièces. Alors que le recyclage reste au sta artisanal et le secteur est principalement sous contrôle s fonries traditionnelles où les productions meurent encore faibles et sont stinées aux besoins s forgerons (aluminium) et s pêcheurs (plomb). Au-là ces ux éléments, le recyclage s verres, du plastique, du fer et du cuivre marche fort bien. Par contre les tubes cathodiques ne sont pas recyclés et même pour les produits potentiellement dangereux (mercure, PCB, batteries). L extraction s métaux précieux n est pas effectuée. Tableau : Matériaux recyclés au Sénégal Matériaux recyclés Recyclage au Sénégal Filières possibles Plastique Partiellement Industries du plastique / Exportation en Afrique Métal (plomb, fer etc.) Oui Indsutrie s métaux / Exportation en Asie (Chine et in) Aluminium Oui Artisans locaux Cuivre Oui In et Europe Métaux précieux (circuit) Non Asie CRT(tube cathodaique) Non Europe PCB Non Exportation en Europe pour traitement 4

5 CONCLUSION La productione s DEEE est étroitement influencée par la fréquence renouvellement s EEE dans les divers secteurs d activité et qui est également favorisé par les progrés dans le domaine s NTIC et leurs rapis diffusions. Certes, les activités reconditionnement (récupération et recyclage) s appareils électriques et électroniques ne sont nouvelles au Sénégal mais elles ont toujours gardé un caractère artisanal dont les produits reconditionnés sont uniquement stinés au marché artisanal. Actuellement, les opportunités offertes par le reconditionnement industriel pour le grand marché européen ou asiatique méritent une plus gran attention la part s autorités en vue rentabiliser les différentes filières intifiées. L initiative la SENECLIC mettre s unités collecte, recupéartion et recyclage s différentes composantes s EEE apporteraient un nouveau souffle vigueur dans la lutte contre la prolifération s produits dangereux et toxiques pour l envirornnement et à la santé humaine. Bibliographie Co l environnement Rapport ADIE Données la Douane Données ARTP ESPS II 5