Guide des Bonnes Pratiques pour les professionnels de l aide à domicile

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1 Guide des Bonnes Pratiques pour les professionnels de l aide à domicile Projet financé par :

2 SOMMAIRE Edito. Généralités sur l accompagnement FICHE. Qu est-ce qu une intervention de qualité? FICHE. Comment communiquer avec la personne âgée? FICHE. Règles professionnelles : valeurs et déontologie. Le er contact avec la personne FICHE.. Aide à la personne FICHE. FICHE. FICHE. FICHE.4 FICHE.5 FICHE.6 FICHE.7 4. Aide à la vie quotidienne FICHE 4. FICHE 4. FICHE 4. FICHE 4.4 FICHE 4.5 FICHE 4.6 Prise de contact et présentation de l intervenant Aide à la prise médicamenteuse Aide à la toilette Prise en charge de l incontinence Les escarres La douleur Alimentation et nutrition Accompagnement à la fin de vie 5. Prévention des risques et sécurité FICHE 5. FICHE 5. FICHE 5. FICHE 5.4 FICHE 5.5 FICHE 5.6 FICHE 5.7 FICHE 5.8 Lexique Bibliographie Habillage et déshabillage Entretien du logement Entretien du linge Préparation et aide à la prise des repas Aide au lever, coucher (transferts) et déplacements Courses domestiques Prévention des chutes des personnes âgées Prévention de la maltraitance des personnes âgées Prévention des risques physiques Prévention des risques routiers Prévention des risques chimiques Prévention des risques infectieux Hygiène des mains : lavage des mains et port des gants Prévention des risques psychosociaux

3 EDITO Pourquoi ce guide? L attachement à son «chez soi» est une évidence pour tous. L accompagnement au domicile de la personne permet de respecter plus facilement ses habitudes de vie, car on la voit évoluer dans son environnement personnel. Il est cependant tout aussi important que l aide prodiguée à chacun des bénéficiaires soit réalisée dans le même esprit, en respectant les mêmes règles professionnelles et les mêmes «manières de faire». Des professionnels (responsables de service et auxiliaires de vie) des services à domicile ont été mobilisés par le Conseil Général de la Vienne pour contribuer à la conception d un guide des bonnes pratiques, qui s adresse à l ensemble des intervenants au domicile des bénéficiaires, dans le cadre de prestations d aide. Ce guide est destiné à formaliser les éléments à prendre en compte dans sa pratique et les lignes de conduite à tenir pour chaque prestation. Il vise à garantir aux bénéficiaires la même qualité de prestation et un niveau élevé de sécurité. Il est également une garantie de sécurité pour les professionnels, qui peuvent ainsi se référer à un document commun. Il est enfin une reconnaissance de leur engagement, leur déontologie et leur professionnalisme. Comment lire ce guide? Ce guide est structuré autour de 5 chapitres et de 5 fiches pratiques qui précisent pour chaque prestation : ce en quoi elle consiste ; quels sont ses objectifs ; les supports et outils qui doivent être utilisés pour la réaliser ; les attitudes constructives attendues de la part du professionnel ; les gestes à faire ou à ne pas faire pour réaliser efficacement ses tâches ; les réactions à avoir dans certaines situations difficiles à gérer. Ce guide est votre outil. Il a été conçu avec l appui de professionnels de l accompagnement et validé par un comité de lecture. Il pourra évoluer en fonction des commentaires que vous pourriez nous communiquer. Il s agit en effet d un guide destiné à soutenir les professionnels dans leurs actions, et non d un règlement qui s imposerait à eux comme une loi. Il a pour vocation d améliorer l accompagnement, au profit réciproque des usagers et des professionnels. N hésitez pas à y apporter vos commentaires ou vos suggestions en les transmettant à votre service.

4 CHAPITRE. GÉNÉRALITÉS Fiche. Qu est-ce qu une intervention de qualité? Fiche. Comment communiquer avec la personne âgée? Fiche. Règles professionnelles : valeurs et déontologie

5 COMMENT COMMUNIQUER AVEC LA PERSONNE ÂGÉE? Fiche n. Définition Les professionnels doivent savoir écouter les bénéficiaires. Une bonne communication repose sur un échange d informations et une compréhension mutuelle. Une mauvaise communication peut entrainer des actions inappropriées et peut générer de l anxiété chez les bénéficiaires. Il existe types de communication : la communication dite «verbale» : la personne utilise la parole. la communication dite «non verbale» : tous les moyens dont nous disposons pour communiquer en dehors de la parole, autrement dit, avec le corps (les gestes et les mouvements, le regard, la mimique, le toucher, le goût, l odorat, la présence silencieuse). Objectifs Mieux comprendre les besoins et attentes du bénéficiaire Créer ou préserver le lien social Contribuer au bien-être du bénéficiaire Matériel et Produits Dans certains cas des images ou des dessins peuvent être utilisés. Attitudes et savoir-être Bonne humeur Sourire Courtoisie Attention Ecoute Patience Bienveillance* CHAPITRE. GÉNÉRALITÉS SUR L ACCOMPAGNEMENT * Voir définition dans le Lexique. 6

6 CHAPITRE. GÉNÉRALITÉS SUR L ACCOMPAGNEMENT - Fiche. A faire Communication verbale Etre à l écoute du bénéficiaire. Poser des questions pour obtenir des informations. Vérifier avec le bénéficiaire que l on s est bien compris (reformuler et résumer ses propos). Si le bénéficiaire ne comprend pas, reformuler la phrase. Parler en face du bénéficiaire ou à proximité de lui. Parler distinctement et lentement. Utiliser des mots simples. Faire des phrases courtes. Le vouvoiement du bénéficiaire est systématique, sauf demande contraire de sa part. Parler poliment, éviter les mots familiers ou grossiers. Respecter les croyances religieuses du bénéficiaire, ses opinions et sa culture. Communication non verbale Maintenir un contact visuel avec le bénéficiaire. Eviter les obstacles physiques entre le professionnel et le bénéficiaire. Rester assis durant une conversation (quand c est possible). Illustrer par des gestes la parole. Ne pas hésiter à toucher affectueusement le bras ou la main du bénéficiaire (sauf si il refuse). Se montrer attentif et intéressé par ce que dit le bénéficiaire. Respecter le silence du bénéficiaire et sa tranquillité. Communiquer et faire le lien avec la famille et les proches, dans le respect des désirs du bénéficiaire et du secret professionnel. BONNES PRATIQUES / A ne pas faire Communication verbale Ne pas répéter avec les mêmes mots ou à plus haute voix une phrase que le bénéficiaire n a pas comprise (il est nécessaire de reformuler). Ne pas utiliser un jargon professionnel. Ne pas se placer en position dominante vis-à-vis du bénéficiaire. Ne pas infantiliser le bénéficiaire. Ne pas être agressif ou ironique. Ne pas critiquer le bénéficiaire ou ses proches. Communication non verbale Ne pas griffonner ou jouer avec un objet pendant une discussion avec le bénéficiaire. Ne pas consulter son agenda, son téléphone ou sa montre. Ne pas porter de jugement de valeur par son attitude ou ses mimiques. 7

7 CHAPITRE. GÉNÉRALITÉS SUR L ACCOMPAGNEMENT - Fiche. Comment réagir si... Le bénéficiaire refuse de parler. Comment réagir? Le bénéficiaire vous insulte. Comment réagir? BONNES PRATIQUES / Lui donner du temps. Chercher un sujet de conversation. Demander de l aide et des explications à l entourage familial. Le bénéficiaire crie. Comment réagir? 4 Comprendre pourquoi il crie. Evaluer si il souffre. Ne pas insister pour réaliser la prestation. Essayer d intervenir à un autre moment ou avec un autre intervenant. Extraits / Propriété du Conseil général de La Vienne Prendre sur soi et comprendre que les insultes ne sont pas toujours adressées aux professionnels. Avoir des connaissances sur les pathologies pouvant être à l origine de ces symptômes, comme la maladie d Alzheimer par exemple. 4 Ne pas répondre de façon insultante ou agressive. Ne pas forcer l aide et intervenir à un autre moment. 8

8 CHAPITRE. LE PREMIER CONTACT Fiche. Prise de contact et présentation de l intervenant

9 PRISE DE CONTACT ET PRESENTATION DE L INTERVENANT Fiche n. Définition La qualité du premier contact est souvent déterminante pour la suite de l intervention. Le premier contact doit donc être bien préparé et réalisé par l aide à domicile. Objectifs Garantir une intervention de qualité Créer un climat de confiance et de sérénité Montrer le sérieux et le professionnalisme du service Matériel et Produits Contrat de prestation Cahier de liaison Fiche d intervention Attitudes et savoir-être Etre souriant Ecoute Patience Discrétion Respect Politesse Tenue vestimentaire correcte Eviter les odeurs incommodantes (parfum, tabac, sueur) CHAPITRE. LE ER CONTACT

10 CHAPITRE. LE ER CONTACT - Fiche. A faire Avant de se rendre chez le bénéficiaire Prendre toutes les informations utiles auprès du service. Le service appelle le bénéficiaire pour annoncer la venue et le nom de l aide à domicile. Il reprécise également ses horaires d intervention. BONNES PRATIQUES / Ne pas gesticuler. Ne pas parler fort. A ne pas faire Ne pas substituer ses propres habitudes à celles du bénéficiaire (par exemple ne pas utiliser l aspirateur si le bénéficiaire préfère l usage du balai). A l arrivée chez le bénéficiaire Frapper ou sonner (même si on a les clés). Attendre une réponse avant d entrer. Se présenter (présenter une pièce d identité ou un badge du service pour rassurer le bénéficiaire sur notre identité). Reformuler avec le bénéficiaire les prestations définies avec le service pour vérifier que rien n a changé, en s appuyant sur la fiche d intervention. Demander au bénéficiaire s il a des questions ou recommandations particulières. L interroger sur ses habitudes, ses attentes pour réaliser la prestation dans le respect de son rythme et de ses habitudes de vie. Expliquer au bénéficiaire ce qui va être réalisé comme prestation. Vérifier qu il possède bien le planning des interventions. Au moment de quitter le bénéficiaire Interroger le bénéficiaire sur cette première intervention (ce qu il a aimé, ce qu il a moins apprécié). Identifier ensemble les points d amélioration. Noter dans le carnet de liaison la date, l heure et le libellé de l intervention. Informer le bénéficiaire de la date et de l objet de la prochaine visite (et si possible du nom du prochain intervenant). Ne pas ignorer le bénéficiaire. Extraits / Propriété du Conseil général de La Vienne

11 CHAPITRE. LE ER CONTACT - Fiche. Comment réagir si... Le bénéficiaire dit qu il ne vous connaît pas et refuse de vous laisser entrer. Comment réagir? 4 5 BONNES PRATIQUES / Présenter votre badge. Inviter le bénéficiaire à téléphoner au service. Le rassurer. Ne pas insister lourdement. Ne pas chercher à ouvrir la porte de force. Le bénéficiaire demande une autre prestation que celle qui était prévue (il dit que le service a mal noté ce qu il voulait). Comment réagir? Extraits / Propriété du Conseil général de La Vienne Lui présenter la fiche d intervention. Appeler le service avec lui. Rester courtois et éviter au maximum le conflit verbal. Lors de la première visite, les enfants du bénéficiaire sont présents. Ils vous demandent ce que vous venez faire et disent qu ils sont déjà là pour aider leur parent. Ils sont sur la défensive et pensent qu ils sont jugés sur l aide qu ils apportent à leur parent. Comment réagir? 4 Expliquer aux enfants que l intervention a été mise en place à la demande : - du bénéficiaire, - d un travailleur social, - du médecin. Expliquer votre rôle en tant que professionnel et les tâches qui vous ont été confiées suite à l évaluation des besoins. Renvoyer les enfants vers le responsable du service. Déculpabiliser les enfants. 4

12 CHAPITRE. AIDE À LA PERSONNE Fiche. Aide à la prise médicamenteuse Fiche. Aide à la toilette Fiche. Prise en charge de l incontinence Fiche.4 Les escarres Fiche.5 La douleur Fiche.6 Alimentation et nutrition Fiche.7 Accompagnement à la fin de vie 5

13 Aide à la TOILETTE Fiche n. Définition La toilette est un acte permettant d assurer l hygiène et la propreté du corps. La perte d autonomie du bénéficiaire peut nécessiter une aide partielle ou totale pour la toilette. La toilette peut prendre différentes formes : toilette au lit, assistance à la toilette, toilette assise au fauteuil, bain ou douche, toilette du haut, toilette du bas, toilette intime, toilette buccale L aide à la toilette ne doit pas être médicalisée : lorsqu elle est prescrite par un médecin, la toilette sera réalisée par un service de soins infirmiers à domicile, un infirmier libéral ou un service d hospitalisation à domicile. Objectifs L acte de la toilette est un élément important de la prise en charge du bénéficiaire. Une hygiène corporelle rigoureuse et adaptée contribue à la prévention et à la lutte contre les maladies infectieuses et au bien-être du bénéficiaire. Ce moment essentiel de la journée permet également : d assurer le bien-être physique et moral du bénéficiaire d améliorer la qualité de vie du bénéficiaire de préserver la dignité du bénéficiaire d avoir un moment d échange privilégié avec le bénéficiaire d évaluer et transmettre les observations importantes sur l état général du bénéficiaire Matériel et Produits Le linge de toilette : gants de toilette, serviettes (adaptés et repérés pour chaque acte : haut, intime et bas) Les produits : savon personnel, dentifrice, produits personnels de beauté Le matériel : sac poubelle, haricot (pour les personnes alitées), protection si besoin EPI* : gants, blouse ou tablier Attitudes et savoir-être CHAPITRE. AIDE À LA PERSONNE Douceur Calme Prévenance Explication des gestes Sollicitation du bénéficiaire (ne pas faire à sa place) * Voir définition dans le Lexique. 8

14 CHAPITRE. AIDE À LA PERSONNE- Fiche. Faire sortir la famille si le bénéficiaire le souhaite. Fermer les portes et fenêtres (rideaux), si besoin. Mettre les équipements de protection individuelle. Se laver les mains. Mettre en place une installation et une technique adaptées dans un environnement sécurisé. Etre attentif à la température de la pièce (veiller à ce que le bénéficiaire ne prenne pas froid ou n ait pas trop chaud). Effectuer la toilette dans un ordre respectant le confort, la dignité et la sécurité du bénéficiaire. Favoriser la participation active du bénéficiaire. Tenir compte des habitudes hygiéniques du bénéficiaire et de ses souhaits (parfum, température de l eau...) Conseiller le bénéficiaire (produit, positions, matériel) pour améliorer la prestation. Comment réagir si... Le bénéficiaire refuse la toilette. Comment réagir? A faire BONNES PRATIQUES Mettre en avant les bienfaits de l acte. Ne pas forcer le bénéficiaire. Transmettre l information au service et la noter dans le cahier de liaison. Le bénéficiaire fait preuve d agressivité. Comment réagir? 4 A ne pas faire Ne pas effectuer des soins nécessitant la possession d un diplôme spécifique (comme des soins de pédicure par exemple). Ne pas parler d autre chose avec quelqu un et ne pas répondre au téléphone. Ne pas rechercher l efficacité au détriment de la préservation de l autonomie. Ne pas imposer son choix (comme le choix du parfum ou de la crème de jour par exemple). Garder son calme et se protéger. Ne pas rentrer en conflit avec le bénéficiaire. Différer l acte. Transmettre l information au service. 9

15 CHAPITRE 4. AIDE À LA VIE QUOTIDIENNE Fiche 4. Habillage et déshabillage Fiche 4. Entretien du logement Fiche 4. Entretien du linge Fiche 4.4 Préparation et aide à la prise des repas Fiche 4.5 Aide au lever, coucher et déplacements (transferts) Fiche 4.6 Courses domestiques

16 HABILLAGE ET DÉSHABILLAGE Fiche n 4. Définition L habillage peut devenir difficile lorsque la force, l habileté, l équilibre et la souplesse diminuent. Une aide peut alors s avérer utile, voire indispensable. L aide à domicile pourra donc aider le bénéficiaire à passer de sa tenue de nuit à sa tenue de jour et inversement. Elle pourra également aider le bénéficiaire à se changer dans la journée si ce dernier le souhaite. Objectifs L habillement joue un rôle majeur dans l état psychologique de toute personne. La tenue vestimentaire reflète l image de l individu, sa personnalité. Etre bien habillé apporte assurance et confiance en soi. Matériel et Produits Chausse-pied, enfile bouton, lacets «autonomes» Vêtements du bénéficiaire Attitudes et savoir-être Valoriser le bénéficiaire Encourager le bénéficiaire, lui faire des remarques positives et le rassurer Préserver la pudeur des bénéficiaires Respecter la liberté de choix du bénéficiaire Douceur Calme Prévenance Vigilance (face aux risques de chutes notamment) CHAPITRE 4. AIDE À LA VIE QUOTIDIENNE

17 CHAPITRE 4. AIDE À LA VIE QUOTIDIENNE - Fiche 4. A faire La préparation des vêtements Laisser le bénéficiaire choisir ses vêtements. Respecter ses goûts. Le conseiller si besoin. Quelques conseils à prodiguer au bénéficiaire dans le choix des vêtements Choisir des vêtements faciles à enfiler et confortables (vêtements amples, éviter les petits boutons, chaussures à grandes ouvertures sans lacets ou avec des velcros). Adapter le choix des vêtements à la saison, aux conditions de vie dans le logement (humidité, chaleur, courants d air) et au niveau d activité du bénéficiaire (immobile ou actif). Eviter les tissus glissants pour des bénéficiaires qui doivent rester assis ou alités. Utiliser des vêtements en coton pour le linge de corps. A ne pas faire Ne pas choisir des vêtements selon ses propres goûts, ni imposer un choix personnel. Ne pas croire que les personnes âgées ne se soucient aucunement de leur apparence vestimentaire. BONNES PRATIQUES / Le déshabillage / l habillage Encourager le bénéficiaire à s habiller plutôt qu à passer la journée en vêtements de nuit. Assurer et préserver l intimité des bénéficiaires : fermer les portes, fenêtres ou rideaux au moment de l habillage. Placer les vêtements bien en vue dans l ordre où ils doivent être mis, en mettant hors de la vue les vêtements de nuit. Inciter le bénéficiaire à faire par lui-même. Prendre son temps, adapter son rythme à celui du bénéficiaire, le faire asseoir : il faut faire avec le bénéficiaire même si cela va plus vite de faire à sa place. Procéder par étapes pour lui montrer la façon de s habiller : montrer une étape, la faire pratiquer, puis passer à une autre étape. Si l on habille le bénéficiaire, décrire les actions, verbaliser les gestes : «nous allons maintenant mettre la jambe droite du pantalon». Etre attentif aux signes de fatigue du bénéficiaire. Ne pas faire à la place du bénéficiaire si celui-ci est capable de participer à l habillage et au déshabillage. Ne pas utiliser un ton directif ou infantilisant. Ne pas laisser le bénéficiaire porter un vêtement trop long (ou dont l ourlet se défait) : risques de chutes. Ne pas obliger à un changement de position debout / assis trop fréquent. 4

18 CHAPITRE 4. AIDE À LA VIE QUOTIDIENNE - Fiche 4. Comment réagir si... Un bénéficiaire refuse de s habiller ou de se déshabiller. Comment réagir? 4 Un bénéficiaire exprime des goûts vestimentaires excentriques. Comment réagir? Un bénéficiaire porte depuis trop longtemps les mêmes vêtements. Comment réagir? Le bénéficiaire s est habillé avant l arrivée de l aide à domicile. Comment réagir? BONNES PRATIQUES / Dialoguer, créer un climat de confiance. Chercher à identifier l origine du refus (est-ce un comportement habituel ou occasionnel?), et vérifier si il perdure (cahier de liaison). Voir avec le service si les horaires de passage peuvent être modifiés. S inquiéter de savoir si il pourra s habiller ou se déshabiller plus tard. Demander l avis de la famille pour savoir si cela fait partie de ses habitudes de vie. Sensibiliser le bénéficiaire aux regards extérieurs. Le conseiller sur l assortiment de vêtements ou couleurs. Dialoguer avec le bénéficiaire, parler de l hygiène et le rassurer sur le fait que le lavage du linge peut être rapide. Travailler en équipe et s appuyer sur la personne de confiance. Un bénéficiaire veut mettre toute l année les mêmes vêtements. Comment réagir? Veiller à l usure des vêtements. Mesurer s il s agit d un choix fait par souci d économie ou en raison d un attachement particulier aux vêtements. Echanger avec le service et (ou) la famille. Rassurer le bénéficiaire en lui disant que l aide apportée sert à assurer sa sécurité pendant l habillage. S assurer avec diplomatie que la toilette est faite. 4 Chercher à identifier l origine de la situation (horaires inadaptés, volonté d autonomie, pudeur etc.). Vérifier la fréquence de ce type d événement (en consultant le cahier de liaison) et proposer de refaire la toilette. Expliquer la nécessité de la toilette. 5

19 CHAPITRE 5. PRÉVENTION DES RISQUES ET SÉCURITÉ Fiche 5. Prévention des chutes des personnes âgées Fiche 5. Prévention de la maltraitance des personnes âgées Fiche 5. Risques physiques : les gestes et postures professionnelles Fiche 5.4 Risques routiers Fiche 5.5 Risques chimiques Fiche 5.6 Risques infectieux Fiche 5.7 Hygiène des mains : lavage des mains et port des gants Fiche 5.8 Risques psychosociaux 50

20 PRÉVENTION DES CHUTES DES PERSONNES ÂGÉES Fiche n 5. Définition Une chute est le fait de tomber indépendamment de sa volonté. La chute a souvent plusieurs causes : personnelles (âge, état de santé, état physique) ; comportementales (sédentarité, dénutrition, prise de médicaments, consommation d alcool) ; environnementales (éclairage insuffisant, sol encombré). L objectif est donc de mettre en place des mesures de prévention en lien avec ces différentes causes pour éviter les chutes ou les récidives. Objectifs Favoriser le maintien de l autonomie du bénéficiaire Préserver la santé et la sécurité du bénéficiaire pour qu il puisse rester à son domicile le plus longtemps possible Rassurer le bénéficiaire Eviter le repli sur soi (conséquence possible des chutes) Matériel et Produits Matériel : canne, barres d appui, rampes, main courante, tapis antidérapant dans la baignoire ou la douche, rehausseur pour toilettes, lit médicalisé type «Alzheimer», barres de lit sur prescription médicale, lampe de poche (près du lit la nuit) Service de télévigilance (téléalarme) Fiche de déclaration de chute Attitudes et savoir-être Vigilance (Etre attentif à l évolution du bénéficiaire et aux facteurs de risques (comme la fatigue pendant les déplacements ou la prise de médicaments importante) Donner des conseils et proposer des solutions d aménagement du logement Calme, rigueur et professionnalisme (en cas de chute) CHAPITRE 5. PRÉVENTION DES RISQUES ET SÉCURITÉ 5

21 CHAPITRE 5. PRÉVENTION DES RISQUES ET SÉCURITÉ - Fiche 5. A faire Conseil. Bien choisir les vêtements du bénéficiaire : Choisir des chaussures ou pantoufles qui tiennent bien au pied. Faire les ourlets. Attacher les ceintures. Conseil. Utiliser du matériel adapté : Barres d appui, rampes, mains courantes, pince de préhension, canne pour la prise d appui. Rehausseurs de WC pour les toilettes. Veiller que les prothèses auditives et les lunettes soient portées. Conseil. Le rangement des objets : Réserver les rangements bas et en hauteur pour les objets qui ne servent pas quotidiennement. Conseil 4. Se déplacer et assurer les transferts avec précaution : Veiller à ce que le bénéficiaire lève les pieds suffisamment haut. Prendre le temps de se baisser, de se lever et de s asseoir (intervenant et bénéficiaire). Réaliser les transferts dans le respect des consignes de sécurité, connaître et utiliser les matériels d aide à disposition. Entretenir le sol et dégager les espaces, aménager son logement. BONNES PRATIQUES / Informer des risques de chutes liés aux obstacles éventuels. Proposer un éclairage suffisant. Nettoyer tout corps glissant tombé par terre (eau, huile, produit d entretien). Aérer les pièces pour éviter l accumulation d humidité. En cas de chute......si le bénéficiaire est conscient : Rassurer le bénéficiaire. Ne pas chercher à le relever. Demander au bénéficiaire si il a mal et où, surveiller ses fonctions vitales. Rechercher la présence de plaie : si plaie, la couvrir avec un linge propre. Si fracture, le couvrir pour ne pas qu il aie froid. Contacter votre service et contacter les secours. Prévoir une liste avec les numéros d urgence au domicile + les numéros de la famille (en gros caractère pour plus de lisibilité)....si le bénéficiaire est inconscient : Réaliser les gestes de premiers secours si vous êtes formé. Protéger le bénéficiaire (le couvrir, écarter les objets dangereux, rester à ses côtés). Appeler les secours (le 5) et suivre leurs consignes. Ne pas effectuer de mouvements brusques ni de déplacements rapides (intervenant et bénéficiaire). Ne pas laisser le bénéficiaire prendre appui A ne pas faire sur des objets non prévus à cet effet : lavabo, baignoire, robinets, certains meubles. Ne pas laisser le bénéficiaire se déplacer dans l obscurité. 5

22 CHAPITRE 5. PRÉVENTION DES RISQUES ET SÉCURITÉ - Fiche 5. Comment réagir si... Le bénéficiaire a fait une chute (avant que vous n arriviez au domicile). Vous le découvrez mais il refuse que vous appeliez les secours. Comment réagir? BONNES PRATIQUES / 4 Le bénéficiaire veut garder des chaussures non adaptées. Comment réagir? Demander au bénéficiaire si il souffre. Réaliser une évaluation de son état général et comparer avec son état habituel. Proposer d appeler la famille ou le médecin traitant. Téléphoner au service pour demander conseil. Les numéros utiles Pompiers 8 SAMU 5 Chercher la cause. Expliquer les risques au bénéficiaire. Respecter son choix si cela ne présente pas de risques majeurs. Police secours 7 5

23 LEXIQUE / Apathie L apathie désigne plus précisément une baisse de l affectivité, l absence de réaction aux stimulations d ordre psychologique ou physique. Il s agit d une sorte d indolence, d inertie, due à un état physique ou psychologique provoqué par une pathologie. Bienveillance Altruisme, qui se traduit par des actions destinées à favoriser le bien-être des personnes que l on accompagne. CLIC Centre Local d Information et de Coordination. Structure de proximité composée d un chargé d accueil, d un coordonateur et de professionnels sociaux, médico-sociaux ou de santé, en lien avec les acteurs de la gérontologie. Ses missions sont principalement d informer, d orienter, de faciliter les démarches des usagers dans le domaine de la vieillesse et de la dépendance, de fédérer les acteurs locaux, d évaluer les besoins, d élaborer un plan d accompagnement ou un plan d intervention. Déontologie Ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession, la conduite de ceux qui l exercent, les rapports entre ceux-ci et leurs clients et le public. Dyspnée La dyspnée est une difficulté respiratoire. On distingue deux types de dyspnées : la difficulté à inspirer de l air (ou faire entrer de l air dans ses poumons), ou dyspnée inspiratoire, et la difficulté à expirer de l air (ou faire sortir de l air de ses poumons), ou dyspnée expiratoire. EPI Equipements de Protection Individuelle. On entend par équipement de protection individuelle tout équipement destiné à être porté ou tenu par le travailleur en vue de le protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa sécurité ou sa santé au travail, ainsi que tout complément ou accessoire destiné à cet objectif. Equité Vertu de celui qui possède un sens naturel de la justice, respecte les droits de chacun et traite chacun avec la même considération. Impartialité. Ethique Discipline fondée sur la réflexion normative, qui débouche sur un ensemble de règles de bonne conduite. Cet ensemble de règles de conduite des professionnels vis-à-vis des usagers et des professionnels entre eux participe à la fois de la déontologie qui est l ensemble des règles internes à une profession, du droit et de la morale. Finger Foods Anglicisme qui désigne de la nourriture préparée pour être mangée sans couverts, avec les doigts, destinée notamment aux personnes dont la pathologie les empêche de s alimenter avec des couverts (maladie d Alzheimer notamment). HAD Hospitalisation A Domicile. La prise en charge en HAD répond à la définition du code de la santé publique (Art. R6-4 CSP) et dispose que les structures d HAD permettent d assurer au domicile du malade, pour une période limitée, mais révisable en fonction de l évolution de son état de santé, des soins médicaux et paramédicaux continus et nécessairement coordonnés. 7

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