Master Biologie Santé M1 - Psychopharmacologie. Plan. Neuropsychologie et Neuro-imagerie Fonctionnelle. Année Universitaire

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Master Biologie Santé M1 - Psychopharmacologie. Plan. Neuropsychologie et Neuro-imagerie Fonctionnelle. Année Universitaire 2006-2007"

Transcription

1 Master Biologie Santé M1 - Psychopharmacologie Neuropsychologie et Neuro-imagerie Fonctionnelle Dr. Fabrice JOLLANT Plan Introduction Cognitions et émotions la neuropsychologie L exemple des troubles de l humeur L imagerie fonctionnelle Principes L exemple des troubles de l humeur Conclusion PHYSIQUE CHIMIQUE BIOLOGIQUE SOCIAL Trois conceptions de l esprit humain dans les société occidentales Tabula Rasa ORGANISME SYSTEME NERVEUX CENTRAL ET PERIPHERIQUE ENCEPHALE ET GLANDES RESEAUX CEREBRAUX REGIONS CEREBRALES VASCULARISATION Examen clinique NEURONES ET AUTRES CELLULES SYNAPSES Neuroimagerie structurelle COMPORTEMENT EMOTIONS RESSENTIES PENSEES COGNITIONS/EMOTIONS ACTIVITE CEREBRALE INFLUX NERVEUX TRANSMISSION SYNAPTIQUE CONSCIENT INCONSCIENT Imagerie fonctionnelle Neuropsychologie Neurophysiologie EEG / Potentiels évoqués Le Bon Sauvage Le Dualisme RECEPTEURS / TRANSPORTEURS CANAUX PROTEINES DE STRUCTURE NEUROTRANSMETTEURS NEUROMODULATEURS HORMONES SECONDS MESSAGERS CHROMOSOMES ADN / ARNm GENES Biologie Moléculaire DEVELOPPEMENT INDIVIDUEL EVOLUTION DE L ESPECE Biochimie Pharmacologie PET/SPECT pharmaco CASCADE POST R TRANSCRIPTION / TRADUCTION MITOSE / MEIOSE MUTATIONS TEMPS

2 En résumé Nous n avons accès, avec l examen clinique et l introspection, qu à une partie limitée, consciente, de l esprit humain L esprit est le fruit d un organe extrêmement complexe, le cerveau L organisme est en interaction avec un milieu varié et complexe Il est soumis à des modifications liées à l âge et l apprentissage (développement individuel) et à l évolution de son espèce De multiples outils permettent aujourd hui d explorer les fondements de nos pensées, émotions et comportements Cognitions et émotions Cognitions et émotions Nombreuses définitions Dans les 2 cas: Ensemble des activités mentales impliquées dans la relation de l être humain avec son environnement. Interaction entre les processus sensoriels et la connaissance interne (au sens large) Interaction entre des processus contrôlés et des processus automatiques Caractère automatique des émotions La neuropsychologie Discipline qui étudie les liens entre structure cérébrale / fonction cérébrale / comportement. Initialement, à la frontière de la psychologie et neurologie Apport notable dans la compréhension des processus mentaux normaux associées à des régions cérébrales spécifiques. Permet une évaluation objective d une fonction par le biais de tâches. En clinique neurologique: Autrefois, détermination de la localisation d une lésion (aujourd hui supplantée par la neuroimagerie) Détermination des changements dans les processus mentaux induits par une lésion, et de leur évolution

3 Principales Fonctions cognitives Attention et concentration Capacités spatiales visuelles Mémoire de travail Mémoire (visuelle vs. verbale, rappel, reconnaissance) Langage (compréhension, expression) Fonctions exécutives: raisonnement, planification, résolution de problèmes Les fonctions exécutives Fonctions cognitives de «haut niveau» impliquées dans le contrôle et la régulation d autres fonctions cognitives et de comportements dirigés. Sous tendues en partie par le cortex préfrontal 3 principales FE de base (Miyake et al. 2000): Flexibilité (set shifting) Inhibition Mise à jour (updating) Les tests neuropsychologiques Très nombreux tests disponibles Souvent sensibles Souvent validés en populations, saine et clinique Il existe des batteries fixes, sinon choix dépend de l expérimentateur, de l entretien, du patient (durée) Fausses assomptions en neuropsychologie (Keefe 1995) 1. Les tests neuropsychologiques mesurent des fonctions cognitives spécifiques; de mauvaises performances à un test indique un déficit neuropsychologique spécifique (ex: mémoire, planification). 2. Des performances anormales à un test neuropsychologique indique le dysfonctionnement d une région cérébrale spécifique (ex. région dorsolatérale du cortex préfrontal).

4 Phineas GAGE Warren Anatomical Medical Museum Harvard University of Medicine, Boston Phineas GAGE Warren Anatomical Medical Museum Harvard University of Medicine, Boston (Damasio et al. (Science, 1994; 264: ) Patient EVR: lésion orbitofrontale (Eslinger and Damasio 1990) The Iowa Gambling Task (Bechara et al. 1994) Marié, père de 2 enfants, sans problème A 35 ans, méningiome orbitofrontal Exérèse chirurgicale, pas de complication Business à risque, désorganisation, banqueroute, séparation conjugale Tests: QI verbal = 129, QI performance = 135 Mémoire, langage, perception visuelle, orientation, construction normaux

5 Insensitivity to future consequences following damage to human prefrontal cortex (Bechara et al. 1994) Deciding Advantageously Before Knowing the Advantageous Strategy (Bechara et al. Science 1997) A B C D Normaux (N=44) Type EVR (N=7) La neuropsychologie en psychiatrie aujourd hui La neuropsychologie en psychiatrie demain Essentiellement du domaine de la RECHERCHE: Compréhension de la physiopathologie Redéfinition des troubles Facteur pronostic de réponse thérapeutique Utilisation clinique plus rare: Bilan de troubles neurologiques associés Elimination de diagnostics différentiels (démence) Participation au diagnostic Evaluation des capacités fonctionnelles Pronostic évolutif Suivi amélioration/détérioration Stratégies thérapeutiques ciblées (pharmacothérapie, psychothérapie, réhabilitation cognitive, orientations socioprofessionnelles )

6 La psychiatrie aujourd hui L examen psychiatrique repose sur l entretien clinique (et ses limites: subjectivité, manque de recul, influence du contexte ) Les diagnostics sont catégoriels: Liste de critères Valeur seuil (mais retentissement fonctionnel des troubles subsyndromiques) Troubles non spécifiés (fréquents) Faible validité biologique Aboutit à un traitement probabiliste (50% d efficacité des antidépresseurs dans la dépression modérée à sévère) La psychiatrie demain Evaluation multi-dimensionnelle (ex. propension à l impulsivité, cognitions sociales, régulation émotionnelle ) Evaluation multi-niveaux (environnementale, psychologique et clinique, neuropsychologique, neuroradiologique, biologique et génétique + développementale) Dimensions et niveaux pertinents à définir Diagnostic et traitements «sur mesure», plus efficaces et mieux tolérés Possible Future Multiaxial System for DSM (Charney et al, 2002) Axis I : Genotype Identification of disease-/symptom-related genes Identification of resiliency/protective genes Identification of genes related to therapeutic responses to and side-effects of specific psychotropic drugs Axis II : Neurobiological Phenotype Identification of intermediate phenotypes (neuroimaging, cognitive functions, emotional regulation) related to genotype Relates to targeted pharmacotherapy Axis III : Behavioral Phenotype Range and frequency of expressed behaviors associated with genotype, neurobiological phenotype and environment Relates to targeted therapies Axis IV : Environmental Modifiers or Precipitants Environmental factors that alter the behavioral and biological phenotypes Axis V : Therapeutic Targets and Response Difficultés de l évaluation neuropsychologique en psychiatrie Motivation diminuée (tâches difficiles ou temps dépendant ++) Traitements psychotropes Interférences des troubles (délire, phobie sociale ) Fluctuations de l état émotionnel

7 Particularités de l évaluation neuropsychologique en psychiatrie Que mesure t on? Etat (épisode dépressif, hallucinations ) Trait (propension à l agressivité ) Vulnérabilité (boulimique en dehors d une crise) Lésions toxiques (prise prolongée d alcool, dépression récurrente) Effet de processus subsyndromiques (humeur légèrement négative du dépressif «euthymique») Effet des psychotropes L exemple des troubles de l humeur Les troubles de l humeur Introduction Prévalence: Trouble dépressif majeur 5 à 9% Trouble bipolaire 1.5 à 3.5% 4.4% du poids total des maladies (id. maladies cardiaques ischémiques) 75 à 85% des personnes récidivent, 10 à 30% ont des symptômes résiduels Risque plus élevé de suicide, accidents, maladies cardiaques, troubles respiratoires, AVC Aggravent le pronostic de nombreux troubles somatiques «Global Burden of Disease Study» Principales causes d années de vie perdues projetées pour 2020 dans les pays développés 1. Maladies cardiaques ischémiques 2. Maladies cérébrovasculaires 3. Dépression majeure unipolaire 4. Cancers trachée/bronches/poumons 5. Accidents de circulation 6. Usage d alcool 7. Ostéoarthrite 8. Démence et autres maladies dégénératives du SNC 9. BPCO 10. Actes auto-agressifs (Murray & Lopez 1997)

8 La dépression: trouble comorbide fréquent des maladies physiques Diabète Cancer HIV/SIDA Douleur Obésité Maladie physique Maladies cardiaques Maladies cardiovasculaires Maladie d Alzheimer Maladie de Parkinson Épilepsie récurrente Épilepsie contrôlée Population générale Prévalence de la dépression (%) (Rudisch and Nemeroff 2003) (Robinson 2003) (Lee and Lyketsos 2003) 4 75 (McDonald et al 2003) (Kanner 2003) 3 9 (Kanner 2003) 9-26 (Anderson et al 2001) (Raison and Miller 2003) 5 20 (Cruess et al 2003) (Campbell et al 2003) (Stunkard et al 2003) 10.3 (Kessler et al 1994) (Evans et al 2005) La dépression : une constellation de signes cliniques Douleur morale Anhédonie Pessimisme Désespoir Culpabilité excessive ou inappropriée Faible estime de soi Crises de pleurs Suicidalité Anxiété Ralentissement moteur Agitation, impatience Troubles du sommeil Troubles de l appétit Modification du poids Fatigabilité, perte d énergie Apathie Trouble de l attention et concentration Troubles de la mémoire à court-terme Trouble motivation Ruminations Pour résumer, la dépression c est Des troubles cognitifs Des troubles émotionnels De nombreuses anomalies cognitives durant les épisodes thymiques mais aussi entre Des troubles moteurs Des troubles somatiques (Olley et al. 2005)

9 Les fonctions cognitives sont corrélées au fonctionnement social (Zubieta et al 2001) N= 15 bipolaires I euthymiques Limites des études de neuropsychologie des troubles de l humeur Petite taille des échantillons Hétérogénéité clinique Traitement pharmacologique Définitions différentes (ex. euthymie) Corrélations entre une échelle de fonctionnement social et: - Rappel immédiat Wechsler (r=0.60; p=0.01) - Stroop (r=0.64; p<0.01) b P<0.05 Effet des médicaments Trouble de l humeur = trouble du traitement des stimuli émotionnels Effet délétère des antidépresseurs tricycliques: vitesse motrice et mémoire Moins d effet des ISRS? Lithium : effet léger sur attention et mémoire Electroconvulsivothérapie: Troubles mnésiques antérogrades et rétrogrades Disparaissent habituellement dans les 6 mois Benzodiazepines: Attention, Mémoire Altérations de l attention la reconnaissance la mémoire des stimuli émotionnels

10 L attention pour les stimuli émotionnels La reconnaissance des stimuli émotionnels Dépression: Réponse plus lente aux mots positifs (Murphy et al. 1999) Attention sélective pour les visages tristes, pas pour autres émotions négatives, pas retrouvé dans phobie sociale et anxiété généralisée (Gotlib et al 2004) Sensibilité plus grande aux distracteurs émotionnels négatifs lors tâche de classification des mots chez étudiants avec histoire de dépression ou symptomatologie dépressive (Joorman et al 2004) Manie: Réponse plus lente aux mots négatifs (Murphy et al. 1999) Dépression: Défaut de reconnaissance des émotions faciales (Rubinow et al. 1992) Reconnaissance diminuée des expressions faciales heureuses (Surguladze et al 2004) Reconnaissance diminuée des expressions faciales heureuses après déplétion aiguë en tryptophane chez patients avec histoire de dépression mais pas chez témoins sains (Hayward et al 2005) Euthymie: Reconnaissance augmentée du dégoût (Harmer et al. 2002) Défaut de reconnaissance des expressions faciale de peur (Yurgelun-Todd et al. 2000) Reconnaissance des visages neutres comme exprimant la tristesse, persistance après rémission des symptômes ( Leppanen et al. 2004) Dépression: Le rappel des stimuli émotionnels Rappel des mots négatifs, mots positifs (Joorman et al 2004) Potentiels évoqués: d une onde lente associée à la mémoire de travail chez les sujets sains en présence de visages tristes, chez les déprimés pour les visages heureux (Deveney et al 2004, Shestyuk et al 2005) Suggère que les déprimés traitent de la même manières les St négatifs et neutres et évitent le traitement des St positifs. souvenir visages négatifs Dépression: Autres troubles du traitement des stimuli émotionnels Production d évènements négatifs futurs Prédictions pessimistes pour soi et autres Echec perçu à une tâche a un effet délétère sur les tests suivants (Elliott et al. 1996)

11 Et chez les apparentés sains de patients? Effet des antidépresseurs sur le traitement de l information émotionnelle (Harmer et al. 2003) Biais négatifs d attention et de mémoire chez apparentés sains de bipolaires (Gotlib et al. 2005) Réponse de sursaut augmentée chez les enfants et petis-enfants de dépressifs unipolaires (Grillon et al 2005) P=0.003 P=0.001 N=24 sujets sains Dose unique de 4 mg reboxetine vs. Placebo Pas de modification de l attention, mémoire, rapidité La reconnaissance augmentée de la peur chez les patientes avec histoire passée de dépression est normalisée par le tt antidépresseur * a. Effet du groupe: p=0.02 b. Effet du tt: groupe patients p=0.009; groupe contrôle: p=0.03 Anomalies neuropsycho. prédictives de réponse aux ATD chez le sujet âgé (Potter et al. 2004) N=110 sujets déprimés >60 ans Traitement pharmacologique, 3 mois de suivi 23 en rémission, 87 toujours déprimés Réponses persévératives prédisent la nonréponse au traitement (Bhagwagar et al. 2004)

12 Ralentissement psychomoteur prédicteur de réponse à la fluoxetine (Taylor et al. 2006) 37 patients Fluoxetine 12 semaines 25 répondeurs Non répondeurs avaient de plus mauvaises performances d entrée pour la fluence verbale et Stroop (couleur). Intérêt des ATD dopaminergiques? Neuroimagerie fonctionnelle Principes de l imagerie fonctionnelle L exemple des troubles de l humeur

13 Anomalies à l imagerie fonctionnelle ou structurelle durant dépression Cingulum postérieur Cortex préfrontal dorsolatéral Cingulum antérodorsal Cingulum Antéroventral Cortex orbitofrontal (Pointillés=structures hors image) Noyau caudé dorsal Striatum ventral Thalamus médian Cervelet médian Hippocampe C. Parahippoc. Amygdale Quatre régions importantes à retenir Le cortex préfrontal Représentation des buts et orientation des comportements Le cingulum antérieur Intrégration des informations attentionnelles et émotionnelles L hippocampe Apprentissage et mémoire Prise en compte du contexte L amygdale Traitement des nouveaux stimuli émotionnels Diminution du volume du cortex orbitofrontal dans la dépression 11 BP euthymiques vs. 31 sujets sains (Bremmer et al, 2002) Chez les BP: -taille réduite du cortex ventromedial temporal G, Cingulum antérieur bilat - taille augmentée insula G, cortex occipitotemporal ventral G (Lockead et al. 2004)

14 Marqueurs états du trouble bipolaire Composite images of caudal ventral prefrontal cortex (cvpfc) activation (arrows) showing differences between mood states in bipolar disorder. A, INCREASED LEFT cvpfc ACTIVATION is seen in the depressed group (n = 10) compared with the euthymic group (n = 15). B, REDUCED RIGHT cvpfc ACTIVATION is seen in the elevated mood group (n = 11) compared with the euthymic group (n = 15) (P<.05, cluster filter of 20 pixels). Stroop task. (Blumberg et al. 2003) Marqueurs traits du trouble bipolaire Différence d activation durant Stroop chez BP euthymiques (N= 16) et sujets sains (N=16) Composite image of rostral ventral prefrontal cortex (rvpfc) activation showing differences between the bipolar disorder and control groups. The axial-oblique image demonstrates the RELATIVELY ATTENUATED SIGNAL INCREASE IN THE LEFT rvpfc in the bipolar disorder group (n = 36) compared with the control group (n = 20) (P<.005, cluster filter of 20 pixels). (Blumberg et al. 2003) Bleu = HC > BP Jaune = BP > HC (Strakowski et al. 2005)

15 Activation augmentée du DLPC chez patients déprimés (N=15) vs témoins sains (N=15) pour des performances identiques au N-Back Transporteur de la sérotonine et dépression (Meyer et al. 2004) (Matsuo et al. 2006) Pas de différence significative pour la dépression Transporteur de la sérotonine et dépression (Meyer et al. 2004) Corrélation anatomoclinique dans la dépression: L anhédonie Corrélations significatives avec les attitudes dysfonctionnelles (assomptions négatives sur soi, le monde et l avenir) (Keedwell et al. 2005)

16 Durée de la maladie dépressive et volume substance grise (Lampe et al. 2003) N=23 femmes Dépression récurrente Vulnérabilité dépressive et sensibilité aux critiques maternelles (Hooley et al. 2005) Activation dans le cortex préfrontal dorsolatéral Interaction: p= humeur négative après critiques: Patients > CTL (p=0.045) Le traitement des émotions: deux systèmes neuronaux? (Phillips et al. 2003) Increased gray matter volume in lithiumtreated bipolar disorder patients Un système VENTRAL (amygdale, striatum ventral, insula, gyrus cingulaire antérieur ventral, PFC ventral) Identification de la signification d un stimulus et production d un état émotionnel, régulation automatique de la réponse émotionnelle Un système DORSAL (hippocampe, gyrus cingulaire dorsal, PFC dorsal) Régulation de l état émotionnel en fonction du contexte et de la réponse comportementale N=46 N=17 N=12 (Sassi et al. 2002)

17 Effet des traitements (Goldapple et al. 2004) Sad facial stimuli used in event-related functional magnetic resonance imaging paradigm Dépression unipolaire PET avant et après traitement N=17 patients répondeurs àla TCC N=13 patients répondeurs à la paroxetine Modifications: - Communes = VLPFC - TCC = ACC medial orbital frontal, post Cing. -Paroxetine = tronc cér., cervelet Cing ventral, Insula ant, thalamus Copyright restrictions may apply. Fu, C. H. Y. et al. Arch Gen Psychiatry 2004;61: Corrélation entre la modification d activation cérébrale et l amélioration symptomatique METABOLIC CHANGES ASSOCIATED WITH EFFECTIVE ANTIDEPRESSANT-DRUG TREATMENT Dorsolateral, dorsomedial PFC Posterior Cingulate Pregenual Ant. Cingulate Subgenual Ant. Cingulate Ventrolateral PFC, Anterior Insula, Orbital C Medial Thalamus Superior Temporal C Parahippocampal C Fu, C. H. Y. et al. Arch Gen Psychiatry 2004;61: N=19 déprimés 8 semaines Fluoxetine Ventral Striatum Amygdala Temporopolar C or Indicates direction of metabolic change in MDD following treatment Drevets et al, Eur Neuropsychoparmacology, 2002 & Neurobiological Foundation of Mental Illness, Oxford, 2004; Kennedy et al Am J Psychiatry, 2001

18 Brain Imaging Correlates of Depressive Symptom Severity and Predictors of Symptom Improvement After Antidepressant Treatment Cortex préfrontal dorsolatéral Cingulum ant dorsal Un modèle de dépression (Mayberg et al. 2000) Cortex frontal prémoteur Pariétal / Insula post Cingulum Post N=17 patients déprimés puis 8 semaines Fluoxetine - Sévérité corrélée neg. au volume PFC dorsal et cingulum antérieur - Rémission prédite par cingulum pré et subgénual (Chen et al. 2007) Cingulum ant rostral Striatum Globus pallidus Cingulum subgenual Hypothalamus Insula antérieure Temporal médian Parahippocampe Thalamus Pont Hippocampe Conclusion Les troubles de l humeur sont liés à l atteinte fonctionnelle et structurelle d un ensemble de structures cérébrales Ils sont associés à de multiples anomalies neuropsychologiques même en euthymie clinique La neuropsychologie, notamment émotionnelle, associée à la neuroimagerie fonctionnelle a un rôle majeur à jouer dans la connaissance de la physiopathologie de ces troubles

19 Les endophénotypes Principe des endophénotypes Gènes de vulnérabilité Endophénotypes Symptômes Candidats Endophénotype = trait retrouvé chez des malades et des apparentés sains de malades et plus directement associé à l effet de gènes A l interface de la clinique, la biologie, l imagerie et la génétique mais aussi environnement et développement. Les cognitions mesurées par la neuropsychologie et les activations cérébrales par la neuroimagerie fonctionnelle représentent d intéressants endophénotypes pour comprendre «comment ça marche» Allèles a b c Allèles d e f Allèles x y z trait 1 trait 2 trait 3 A B C Facteurs environnementaux Jollant et al. 1. La neuropsychologie en psychiatrie

20 Les troubles de l humeur Diagnostic clinique (DSM IV) 2. Les troubles de l humeur Plusieurs types d épisodes définis par une série de symptômes et durée Episode dépressif Episode maniaque / hypomaniaque Episode mixte Les troubles de l humeur Diagnostic clinique (DSM IV) L EPISODE DEPRESSIF MAJEUR Critères diagnostiques DSM IV (1) Le type d épisode et leur intensité définissent le type de troubles Troubles dépressifs unipolaires: Trouble dépressif majeur Trouble dysthymique Autres Troubles bipolaires: Trouble bipolaire I Trouble bipolaire II Trouble cyclothymique Autres Trouble de l humeur induit par une substance Trouble de l humeur due à une affection médicale Au moins 5 des symptômes suivants depuis au moins 2 semaines et au moins (1) ou (2) présent : 1. Humeur dépressive : sentiment de tristesse, de vide, de broyer du noir, de désespoir / pleurs fréquents (irritabilité chez l enfant et l adolescent) 2. Diminution marquée de l intérêt ou du plaisir (= anhédonie) pour toutes ou presque toutes les activités (loisirs ++) 3. Troubles de l appétit ou modification du poids: le plus souvent diminué (= anorexie) parfois augmenté (= hyperphagie) 4. Troubles du sommeil : le plus souvent insomnie parfois hypersomnie ou tendance à la clinophilie

21 L EPISODE DEPRESSIF MAJEUR Critères diagnostiques DSM IV (2) 5. Ralentissement psychomoteur (lenteur du discours, de la pensée, des mouvements, latence dans les réponses, voix monocorde ) ou agitation (déambulation, impossibilité de rester assis, tortillement des mains ) 6. Perte d énergie, lassitude et fatigue (= asthénie) continue 7. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive, ruminations sur des erreurs passées mineures 8. Difficultés à penser, à se concentrer, à prendre des décisions, distractibilité et troubles de la mémoire 9. Pensées de mort, idéation suicidaire (vague ou plan) ou tentative de suicide Retentissement marqué sur le plan occupationnel ou relationnel Neuropsychologie: Quelques questions Quelles sont les anomalies neuropsycho. associées à l épisode dépressif? à l épisode maniaque? Peut-on différencier un épisode dépressif unipolaire et bipolaire via la neuropsychologie? Existent-il des anomalies neuropsychologiques en période euthymique? Ces anomalies sont-elles des facteurs prédictifs de réponse thérapeutique? des facteurs pronostiques? Trouble bipolaire et fonctionnement social (Dickerson el al. 2001) RBANS: Repeated Battery for the assessment of Psychological Status SFS: Social Functioning Scale QOLI: Quality of Life Interview MCAS: Multnomah Community Ability Scale Dépression et démence 15% des dépressions du sujet âgé ont une présentation pseudo démentielle Déprimés: atteinte de l attention et de la mémoire mais langage et capacités visuospatiales intacts (+clinique) Première dépression après 70 ans associée à un risque ultérieur de démence Différences entre SCZ et BP I Stabilisés (P<0.01)

22 La dépression: un défaut d allocation efficiente des ressources? Patients déprimés plus atteints dans les tâches nécessitant un effort que les tâches automatiques (rappel structuré) Les altérations augmentent avec la complexité de la tâche Autres explications: Manque de motivation Intrusion de pensées dépressives Effet de la fatigue ou de l agitation Region Post Mortem Studies of Mood Disorders DLPFC BA9 Subgenual ACC Pregenual ACC Orbital C Ventrolateral PFC Frontal pole BA 10 Amygdala Caudate Hippocampus Glial Markers caudal BD Reductions Found in MDD BD Synaptic Markers BD Inter- Neurons BD BD Manji, Drevets, Charney,, Nature Medicine, 7: , 547, 2001 Pyramidal cells MDD rostral La dépression: Des anomalies fonctionnelles et anatomiques multiples Corrélation anatomo-clinique dans la dépression (Milak et al. 2005) N=43 patients déprimés non traités Mesure = Hamilton Depression Rating Scale PET au repos Corrélations significatives entre: Dépression psychique et gyrus cingulaire, thalamus et noyaux de la base (+) Troubles du sommeil et amygdale, hippocampe, cingulum antérieur, insula, N base (+) Manque de motivation et Cortex pariétal et frontal supérieur (-)

23 Réponse opioide consécutive à une induction émotionnelle opposée chez les sujets sains et les patientes déprimées non répondeuses au traitement ATD Troubles de l humeur et traitement des émotions (Kennedy, S. E. et al. Arch Gen Psychiatry 2006) L effet des traitements

Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation

Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation DIALOGUE ESPRIT / CERVEAU : CIRCULARITE CRP -OU Santé ANTAGONISME? Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation Charles Pull Directeur du «Laboratoire

Plus en détail

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Dr G. Fournis Service de Psychiatrie et d Addictologie CHU Angers Faculté de Médecine Angers 1 Introduction

Plus en détail

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19 Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Plans et objectifs Pendant la grossesse Troubles mineurs, dépressions

Plus en détail

I) Généralités. Plusieurs formes de dépression :

I) Généralités. Plusieurs formes de dépression : La Dépression Dr S. Bartolami Faculté des Sciences de l Université Montpellier II 214 I) Généralités Plusieurs formes de dépression : Dépression unipolaire (principale) 13% population Dépression bipolaire

Plus en détail

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson Comprendre la maladie de Parkinson La maladie de Parkinson se définit classiquement par des troubles moteurs. Néanmoins, de nombreux autres symptômes,

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Introduction L attention est une fonction de base dont l intégrité est nécessaire au bon fonctionnement cognitif

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011 LE JEU EXCESSIF Dr Christine Davidson M.Philippe Maso Décembre 2011 Qu est-ce qu un Joueur Occasionnel? Joue pour le plaisir Accepte de perdre l argent misé. Ne retourne pas pour se refaire. Joue selon

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Les mécanismes de la récupération neurologique PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Introduction Plasticité cérébrale / Récupération après lésion cérébrale Récupération spontanée

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Sophie Blanchet, Frédéric Bolduc, Véronique Beauséjour, Michel Pépin, Isabelle Gélinas, et Michelle McKerral

Sophie Blanchet, Frédéric Bolduc, Véronique Beauséjour, Michel Pépin, Isabelle Gélinas, et Michelle McKerral Le traumatisme cranio-cérébral léger chez les personnes âgées : impact sur les processus mnésiques et exécutifs - Mise en relation avec les habitudes de vie Sophie Blanchet, Frédéric Bolduc, Véronique

Plus en détail

La prise en charge d un trouble bipolaire

La prise en charge d un trouble bipolaire GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge d un trouble bipolaire Vivre avec un trouble bipolaire Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,

Plus en détail

Existe-t-il plusieurs types de troubles bipolaires?

Existe-t-il plusieurs types de troubles bipolaires? Existe-t-il plusieurs types de troubles bipolaires? Il existe 4 grandes catégories principales de troubles bipolaires, mais les symptômes et l'évolution de ces troubles seront particuliers à chacun. Les

Plus en détail

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?»

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?» Les multiples facettes du jeu Québec, 30 mai 2012 «Les jeux en ligne, quelle influence en France?» M. Grall-Bronnec, G. Bouju, M. Lagadec J. Caillon, J.L. Vénisse Le contexte des jeux de hasard et d argent

Plus en détail

Onde P50 dans la schizophrénie

Onde P50 dans la schizophrénie 37-285-A-14 Onde P50 dans la schizophrénie E. Houy, F. Thibaut Certains troubles cognitifs présentés par les patients schizophrènes sont interprétables en termes de dysfonctionnement du traitement de l

Plus en détail

Dépression. du sujet âgé. Docteur Patrick Frémont. Professeur Joël Belmin. Psychiatrie

Dépression. du sujet âgé. Docteur Patrick Frémont. Professeur Joël Belmin. Psychiatrie 360 Psychiatrie Dépression du sujet âgé Docteur Patrick Frémont Service de Psychiatrie, Hôpital de Lagny-sur-Marne, Marne-la-Vallée Professeur Joël Belmin Service de Gériatrie, Hôpital Charles-Foix, Ivry-sur-Seine

Plus en détail

Permis de conduire et maladie d Alzheimer. Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes

Permis de conduire et maladie d Alzheimer. Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes Permis de conduire et maladie d Alzheimer Denise STRUBEL Service de Gérontologie et Prévention du Vieillissement CHU Nîmes Introduction Conduite automobile : Tâche complexe à forte exigence cognitive Liberté

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Nouvelles addictions comportementales Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Item N 77. Addictions comportementales Diagnostiquer, évaluer le retentissement

Plus en détail

GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Affections psychiatriques de longue durée Troubles dépressifs récurrents ou persistants de l adulte

GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Affections psychiatriques de longue durée Troubles dépressifs récurrents ou persistants de l adulte GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Affections psychiatriques de longue durée Troubles dépressifs récurrents ou persistants de l adulte Février 2009 Ce guide médecin est téléchargeable sur www.has-sante.fr

Plus en détail

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» «Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» Moins je me connais, mieux je me porte. Clément Rosset, Loin de moi, 1999 Faut-il tout «psychiatriser»? Tout événement de vie difficile tel qu une rupture

Plus en détail

Les troubles mentaux dans le contexte de l Assurance de Personne. SCOR inform - Septembre 2012

Les troubles mentaux dans le contexte de l Assurance de Personne. SCOR inform - Septembre 2012 Les troubles mentaux dans le contexte de l Assurance de Personne SCOR inform - Septembre 2012 Les troubles mentaux dans le contexte de l Assurance de Personne Auteur Dr Lannes Médecin-Conseil SCOR Global

Plus en détail

La dépression qui ne répond pas au traitement

La dépression qui ne répond pas au traitement La dépression qui ne répond pas au traitement Mise à j our Wilfrid Boisvert, MD Présenté dans le cadre de la conférence : À la rencontre de l humain, Collège québécois des médecins de famille, novembre

Plus en détail

Les compétences émotionnelles au cœur de la performance individuelle et collective

Les compétences émotionnelles au cœur de la performance individuelle et collective Quand psychologie et émotions riment avec recherche et application Les compétences émotionnelles au cœur de la performance individuelle et collective Lisa Bellinghausen Psychologue du travail / Chercheuse

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

La schizophrénie est une maladie évolutive; elle comporte 5 phases, qui se succèdent souvent dans l ordre 2 :

La schizophrénie est une maladie évolutive; elle comporte 5 phases, qui se succèdent souvent dans l ordre 2 : Qui peut être atteint de schizophrénie? La schizophrénie est une maladie mentale qui touche environ 1 % de la population canadienne. Elle frappe autant les hommes que les femmes, et se déclare généralement

Plus en détail

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie Etudes cliniques dans l autisme Marie-Christine Picot Congrès Epsylon 5 avril 2013 Introduction Mesurer la Qualité de Vie liée à la Santé : Evaluer les

Plus en détail

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau Actualités à propos de la recherche sur la maladie de Huntington. Expliqué simplement. Écrit par des scientifiques. Pour la communauté mondiale HD. La greffe de moelle osseuse dans la maladie de Huntington

Plus en détail

Traumatisme crânien léger (TCL) et scolarité

Traumatisme crânien léger (TCL) et scolarité Document destiné aux enseignants, aux médecins et aux infirmières scolaires H.Touré pour l'équipe du CSI (Centre de Suivi et d Insertion pour enfant et adolescent après atteinte cérébrale acquise), M.Chevignard,

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Dépression. comment optimiser la prise en charge?

Dépression. comment optimiser la prise en charge? Dépression comment optimiser la prise en charge? Différentes phases évolutives d un EDM RÉMISSION GUÉRISON Humeur Symptômes résiduels RÉPONSE Antidépresseur RECHUTES RÉCIDIVES EDM Traitement d attaque

Plus en détail

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009 L aide aux aidants Aude Comberieu Psychologue clinicienne Hôpital Émile Roux Capacité de gériatrie mars 2009 Définition L aidant naturel L aidant non professionnel L aidant familial «L aidant familial

Plus en détail

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010 Sommeil et sport Structure du sommeil Au cours du sommeil, on repère 2 principaux types de sommeil : Le sommeil lent. Le sommeil paradoxal. Processus de régulation 3 processus: - circadienne (processus

Plus en détail

Trouble d anxiété généralisée

Trouble d anxiété généralisée Les troubles anxieux Le choix d une thérapie simple ou combinée est un choix personnel. Pour faire un choix éclairé, adapté à votre condition actuelle et répondant à vos besoins, oser poser toutes vos

Plus en détail

Plans de soins types et chemins cliniques

Plans de soins types et chemins cliniques Plans de soins types et chemins cliniques 20 situations cliniques prévalentes Thérèse Psiuk, Monique Gouby MATERNITÉ CHIRURGIE MÉDECINE PÉDIATRIE RÉHABILITATION SOINS DE SUITE ET DE RÉADAPTATION UNITÉ

Plus en détail

iceps 2015 Objectifs de la Présentation Efficacité des Thérapies Comportementales et Cognitives pour les Troubles Mentaux Swendsen

iceps 2015 Objectifs de la Présentation Efficacité des Thérapies Comportementales et Cognitives pour les Troubles Mentaux Swendsen iceps 2015 Efficacité des Thérapies Comportementales et Cognitives pour les Troubles Mentaux Joel Swendsen, Ph.D. CNRS 5287 CNRS / Université de Bordeaux / EPHE Sorbonne Objectifs de la Présentation Tapez

Plus en détail

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte Psoriasis et travail dans le BTP Pr E. Delaporte 30 Mai 2013 Janvier 2013 : File active de 335 malades traités (293) ou ayant été traités (42) par immunosupp./ modulateurs (MTX CyA biomédicaments) 214

Plus en détail

Qu est-ce que la maladie de Huntington?

Qu est-ce que la maladie de Huntington? Qu est-ce que la maladie de Huntington? Description sommaire Qu est-ce que la maladie de Huntington? La maladie de Huntington (MH) est une maladie neurodégénérative longtemps connue sous le nom de Chorée

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

Programme d entrainement aux processus temporels chez des enfants présentant un trouble du déficit de l attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H)

Programme d entrainement aux processus temporels chez des enfants présentant un trouble du déficit de l attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) UNIVERSITÉ PAUL SABATIER FACULTÉ DE MÉDECINE TOULOUSE RANGUEIL INSTITUT DE FORMATION EN PSYCHOMOTRICITÉ Programme d entrainement aux processus temporels chez des enfants présentant un trouble du déficit

Plus en détail

Le patient ouvre les yeux et regarde dans. Les yeux ouverts, mais l esprit absent. Médecine

Le patient ouvre les yeux et regarde dans. Les yeux ouverts, mais l esprit absent. Médecine NEUROBIOLOGIE «Il faut parler à une personne dans le coma» entend-on souvent dans les films.tout dépend de ce qu on appelle coma. Entre l état végétatif, où le patient peut encore remuer, sourire ou sursauter

Plus en détail

LES ADDICTIONS. Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France. le 15/04/11

LES ADDICTIONS. Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France. le 15/04/11 LES ADDICTIONS Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France Du produit à l addiction Auparavant l accent était mis sur la substance alcool/drogue qui était diabolisée

Plus en détail

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES 327 Allaitement maternel inefficace (00104) 327 Allaitement maternel interrompu (00105) 328 Motivation à améliorer l allaitement maternel (00106) 329 Tension dans l exercice

Plus en détail

Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant

Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant MYLÈNE GINCHEREAU M.SC. PSYCHOÉDUCATION

Plus en détail

EVALUATION DE L ATTENTION CHEZ L ADULTE BIPOLAIRE

EVALUATION DE L ATTENTION CHEZ L ADULTE BIPOLAIRE Faculté de médecine Toulouse Rangueil Institut de Formation en Psychomotricité EVALUATION DE L ATTENTION CHEZ L ADULTE BIPOLAIRE Mémoire en vue de l obtention du Diplôme d Etat de Psychomotricité Fanny

Plus en détail

Différents facteurs impliqués dans l addiction

Différents facteurs impliqués dans l addiction Différents facteurs impliqués dans l addiction Facteurs génétiques Neurobiologiques Circuits, métabolisme, neuroadaptation Développement Puberté Maturation cérébrale Sexe Comportement Tempérament Personnalité

Plus en détail

GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE

GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE Vous êtes à la recherche d un médecin de famille? Le CSSS-IUGS peut vous aider. Inscrivez-vous au guichet d accès à un médecin de famille en remplissant le formulaire

Plus en détail

Traumatisme crânien ou traumatisme cranio-cérébral Trouble de santé neurologique Aide-mémoire

Traumatisme crânien ou traumatisme cranio-cérébral Trouble de santé neurologique Aide-mémoire Définition La notion de traumatisme crânien ou traumatisme crânio-cérébral (TCC) couvre les traumatismes du neurocrâne (partie haute du crâne contenant le cerveau) et du cerveau. La Société de l'assurance

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois 2. Elle est présente : 15 jours/mois pour les antalgiques non opioïdes (paracétamol, aspirine,

Plus en détail

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent)

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) Colloque Européen et International THS 10, le 14 octobre 2011 Marthylle LAGADEC Marie GRALL-BRONNEC,

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Autisme Questions/Réponses

Autisme Questions/Réponses Autisme Questions/Réponses 1. Quelle est la définition de l autisme et des autres troubles envahissants du développement établie dans l état des connaissances élaboré et publié par la HAS? Les définitions

Plus en détail

Démence et fin de vie chez la personne âgée

Démence et fin de vie chez la personne âgée Démence et fin de vie chez la personne âgée Dr C le Provost Gériatre C.H.B.A Vannes Dr M Michel Gériatre C.H.U Rennes Démence et fin de vie Sujet grave: la mort la «de mens» = être privé de son esprit

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

TRAITEMENT DES MAUX DE TÊTE PAR EMDR INTÉGRÉ

TRAITEMENT DES MAUX DE TÊTE PAR EMDR INTÉGRÉ TRAITEMENT DES MAUX DE TÊTE PAR EMDR INTÉGRÉ «Un atelier de deux jours en spécialité EMDR» Présenté par Dr Steven MARCUS,, Ph.D 30 AVRIL & 1er MAI 2011 A PARIS SAMEDI 30 AVRIL : 9H - 16H30 - DIMANCHE 1ER

Plus en détail

Bon usage. Mise au point

Bon usage. Mise au point Bon usage Mise au point Évaluation et prise en charge des troubles psychiatriques chez les patients adultes infectés par le virus de l hépatite C et traités par (peg) interféron alfa et ribavirine Mai

Plus en détail

Appréciation des prérequis pour la conduite automobile

Appréciation des prérequis pour la conduite automobile Outils SAGE Appréciation des prérequis pour la conduite automobile 1. Vision Acuité visuelle diminuée Acuité doit être de 20/50 avec vision corrigée, les 2 yeux ouverts examinés ensemble Champ visuel diminué

Plus en détail

Faites marcher votre cerveau, il a besoin d exercice!

Faites marcher votre cerveau, il a besoin d exercice! L aide d aujourd hui. L espoir de demain... MD Faites marcher votre cerveau, il a besoin d exercice! Ce qu il faut savoir sur la santé du cerveau, l Alzheimer et les maladies apparentées Votre cerveau

Plus en détail

DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS

DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS Débuté le Terminé le. FICHE ADMINISTRATIVE PATIENT Nom Prénom Date de naissance / / Téléphone. ADRESSE...... N SS / / / / / // ENTOURAGE-PERSONNE RESSOURCE NOM QUALITE..TEL...

Plus en détail

DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS. 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte des objectifs de l eps

DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS. 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte des objectifs de l eps DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS 1. Définition 2. Spécificité des adolescents Nicolas DOMBROWSKI, Agrégé EPS, 2010 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte

Plus en détail

Description des résidants dans les IHP et les MSP

Description des résidants dans les IHP et les MSP I RAPPORT NATIONAL RPM 1999 Description des résidants dans les IHP et les MSP Données d admission D après le tableau 1 A (p.1), au 30 juin 1999, les initiatives d habitation protégée comptaient 2853 résidants

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Mieux connaître les publics en situation de handicap

Mieux connaître les publics en situation de handicap Mieux connaître les publics en situation de handicap Plus de 40 % des Français déclarent souffrir d une déficience 80 Comment définit-on le handicap? au moins une fois au cours de leur vie et 10 % indiquent

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

Inventaire Symptomatique de la Dépression et du Trouble Affectif Saisonnier Auto-évaluation (IDTAS-AE)

Inventaire Symptomatique de la Dépression et du Trouble Affectif Saisonnier Auto-évaluation (IDTAS-AE) Inventaire Symptomatique de la Dépression et du Trouble Affectif Saisonnier Auto-évaluation (IDTAS-AE) Ce questionnaire vous aidera à juger si vous devez consulter un clinicien pour votre dépression, si

Plus en détail

The Dream by Henri Matisse Approche cognitive du sommeil et du rêve : Thérapie cognitivo-comportementale dans Les insomnies chroniques primaires

The Dream by Henri Matisse Approche cognitive du sommeil et du rêve : Thérapie cognitivo-comportementale dans Les insomnies chroniques primaires The Dream by Henri Matisse Approche cognitive du sommeil et du rêve : Thérapie cognitivo-comportementale dans Les insomnies chroniques primaires Université Victor Segalen Bordeaux 2 Laboratoire de physiologie

Plus en détail

EN SAVOIR PLUS POUR EN SORTIR

EN SAVOIR PLUS POUR EN SORTIR CHEZ L ADULTE LADÉPRESSION EN SAVOIR PLUS POUR EN SORTIR REPÉRER LES SYMPTÔMES CONNAÎTRE LES TRAITEMENTS SAVOIR À QUI S ADRESSER Auteurs D R Xavier BRIFFAULT, chercheur en sociologie de la santé mentale,

Plus en détail

Diagnostic de la dépression et prédiction de l efficacité d un traitement chez des patients atteints d un désordre dépressif majeur

Diagnostic de la dépression et prédiction de l efficacité d un traitement chez des patients atteints d un désordre dépressif majeur Université du Québec en Outaouais Département d informatique et d ingénierie Diagnostic de la dépression et prédiction de l efficacité d un traitement chez des patients atteints d un désordre dépressif

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

SNAP-IV Instructions pour la cotation

SNAP-IV Instructions pour la cotation SNAP-IV Instructions pour la cotation La SNAP-IV est une version modifiée du questionnaire de Swanson, Nolan & Pelham (SNAP ; Swanson et al., 1983). Les items du DSM-IV (1994) du Trouble Déficitaire de

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

Sport et traumatisme crânien

Sport et traumatisme crânien Sport et traumatisme crânien Sylma M Pamara DIABIRA Neurochirurgie, CHU Rennes Commotion cérébrale «Perturbation physiologique, en général transitoire, de la fonction cérébrale à la suite d'un traumatisme

Plus en détail

TROUBLES ENVAHISSANTS DU COMPORTEMENT (TEC)

TROUBLES ENVAHISSANTS DU COMPORTEMENT (TEC) TROUBLES ENVAHISSANTS DU COMPORTEMENT (TEC) Comprendre, prévenir et prendre en charge la clinique du mouvement et de l agir de l enfant Pierre Delion 1. Actualité Les enfants sont préoccupants sur ce point

Plus en détail

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre Page 1 Garantie Responsabilité civile - Lésions corporelles de l assurance automobile - Étude des dossiers de demande d indemnisation fermés en Ontario Descriptions des blessures Élaborées à partir des

Plus en détail

En quoi consistera ce jeu?

En quoi consistera ce jeu? 1 Projet Comité d Education à la Santé et à la Citoyenneté inter degré Création jeu par les élèves de l école du Gliesberg, de l école Martin Schongauer et du collège Hans Arp de Strasbourg Création d

Plus en détail

Comprendre les difficultés et le comportement de votre proche après un

Comprendre les difficultés et le comportement de votre proche après un Comprendre les difficultés et le comportement de votre proche après un ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL Livret d informations destiné aux familles et aux proches des patients. Avec le soutien institutionnel

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI? LA MÉTHAMPHÉTAMINE est un produit stupéfiant illicite, synthétisé à partir de substances chimiques, également connu sous le nom de «crystal» ou «crystalmet», «ice»,

Plus en détail

TDAH et adaptations scolaires - niveau primaire et secondaire-

TDAH et adaptations scolaires - niveau primaire et secondaire- Le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un problème neurologique qui peut entraîner des difficultés à moduler les idées (inattention), les gestes (bougeotte physique),

Plus en détail

TROUBLES COGNITIFS DE L ANCIEN PRÉMATURÉ

TROUBLES COGNITIFS DE L ANCIEN PRÉMATURÉ 8 ÈME JOURNÉE RÉGIONALE DES RÉSEAUX DE PÉRINATALITÉ DE L ILE DE FRANCE 17 OCTOBRE 2013 TROUBLES COGNITIFS DE L ANCIEN PRÉMATURÉ DR PATRICIA DWORZAK PÉDIATRE, MEMBRE DU RÉSEAU PSOF RESPONSABLE DE L UNITÉ

Plus en détail

Stress des soignants et Douleur de l'enfant

Stress des soignants et Douleur de l'enfant 5e rencontre francophone Suisse et France voisine de la douleur chez l enfant Stress des soignants et Douleur de l'enfant Céline ROUSSEAU-SALVADOR Psychomotricienne - Psychologue Clinicienne Service d

Plus en détail

DES : Médecine physique et de réadaptation DIU : Médecine de rééducation Module : MPR et Personnes âgées Garches: 1,2 et 3 avril 2009

DES : Médecine physique et de réadaptation DIU : Médecine de rééducation Module : MPR et Personnes âgées Garches: 1,2 et 3 avril 2009 DES : Médecine physique et de réadaptation DIU : Médecine de rééducation Module : MPR et Personnes âgées Garches: 1,2 et 3 avril 2009 Coordonnateur : Coordonnateurs : Philippe AZOUVI et Jean-Michel MAZAUX

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

LA LETTRE D INFORMATION

LA LETTRE D INFORMATION N 29 PREMIER TRIMESTRE 2015 LA LETTRE D INFORMATION de l Institut du Cerveau et de la Moelle épinière La santé mentale à l ICM : lumière sur la dépression et les TOC Il y a 5 ans, une magnifique aventure

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

Medication management ability assessment: results from a performance based measure in older outpatients with schizophrenia.

Medication management ability assessment: results from a performance based measure in older outpatients with schizophrenia. Medication Management Ability Assessment (MMAA) Patterson TL, Lacro J, McKibbin CL, Moscona S, Hughs T, Jeste DV. (2002) Medication management ability assessment: results from a performance based measure

Plus en détail

La prise en charge de votre épilepsie

La prise en charge de votre épilepsie G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre épilepsie Vivre avec une épilepsie sévère Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide

Plus en détail