Programmed EauPotableetd AssainissementduMilénaire REVUEANNUELLE SECTORIELLE CONJOINTE. 29Mai2013,KingFahdPalaceHotel-Dakar

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2 SOMMAIRE 1 Résumé des performances Hydraulique Rurale Assainissement Rural Hydraulique Urbaine Assainissement Urbain Cadre Unifié des Interventions Gestion Intégrée des Ressources en Eau

3 REVUEANNUELLE SECTORIELLE CONJOINTE 1.0 Résumé

4 Mobilisation des financements 1.1 Situation du portefeuille des opérations Pour l année 2013, le volume global des financements mobilisés ou prévisibles dans le cadre du PEPAM porte sur une enveloppe totale de 537,145 milliards FCFA mobilisés sur la période ; ce correspond à une moyenne globale de 67,14 milliards FCFA par an. Cette bonne performance se rapproche beaucoup de la moyenne théorique attendue étant de 67,7 milliards FCFA sur la base des 677 milliards FCFA constituant le coût total du programme sur les dix (10) ans. On a relevé une assez bonne tendance en effet net même si par ailleurs on relève un ralentissement sur les capacités réelles mobilisation de nouveaux financements qui étaient de 75 milliards FCFA en moyenne par an en 2011 et 71 milliards CFA en Ce portefeuille est constitué en majorité de Prêts (53,6%) ; suit ensuite la catégorie des Subventions (31,7%) alors que les ressources mobilisées par l Etat directement dans le cadre du BCI représentent 12,2% des financements globaux. Les collectivités locales apparaissent comme des contributeurs importantes dans le financement du secteur avec une mobilisation de 1,9% sur bases d inscriptions dans leur budget propre ou en y intégrant des appuis souvent issus de la coopération décentralisée. Les contributions directes des ONG intégrées dans le lot des subventions représentent spécifiquement 3,3% des financements mobilisés ; ce qui démontre tout l intérêt de bien collaborer avec cette importante catégorie d acteurs pour faire bénéficier au secteur de leurs capacités de mobilisation de fonds mais aussi de leur flexibilité dans la mise en œuvre des opérations. Figure 1 = Mobilisation des financements du PEPAM Sous-secteurs Sources Montant % sous-secteurs Assainissement Rural Etat ,8% Prêt ,5% Subvention ,7% Total Assainissement Rural ,0% Assainissement Urbain Collectivités 244 0,1% Etat ,0% Prêt ,0% Subvention ,8% Total Assainissement Urbain ,0% Hydraulique Rurale Collectivités ,7% Etat ,5% Prêt ,2% Subvention ,6% Total Hydraulique Rurale ,0% Hydraulique Urbaine Prêt ,8% SONES ,3% Subvention ,8% Total Hydraulique Urbaine ,4% Total général ,0% 0,6% Répartition des financements mobilisés et prévisibles du secteur PEPAM Décembre ,7% 1,9% 12,2% 53,6% Collectivités Etat Prêt SONES Subvention Sous-secteurs Prévus Réajustés Mobilisés Taux Hydraulique Rurale ,1% Hydraulique Urbaine ,9% TOTAL ,4% Assainissement Rural ,3% Assainissement Urbain ,9% TOTAL ,5% TOTAL ,3% On relève ainsi que le niveau global de mobilisation des financements du PEPAM s établit à 79,3% des prévisions (contre 63,1% en 2012) à moins de trois (03) années de l échéance pour l atteinte des OMD. Cependant on relève des différences de performances entre les différents sous-secteurs avec toujours en tête le sous-secteur de l hydraulique rurale qui affiche un taux de mobilisation de 91,1%, suivi par l assainissement urbain et l hydraulique urbaine avec respectivement des taux de réalisation des objectifs de 77,9% et 77,9%. Il ressort que tous les sous-secteurs ont affiché des progrès sensibles ; mais il conviendra aussi relever que pour l assainissement urbain il y a un retard de plus en plus net dans le renouvellement du portefeuille de manière générale et des financements orientés vers le développement de l accès à l assainissement des eaux usées domestiques, en particulier.

5 1.2 Le sous-secteur de l assainissement rural est cette fois classé en dernière position avec 66,3% des besoins couverts par les ressources mobilisées. Le resserrement de l écart entre les sous-secteurs de l hydraulique et de l assainissement qui a été enregistré en 2012 (avec seulement 0,7 points) n est plus cette fois-ci d actualité car la différence entre les performances de mobilisation s est très largement creusée avec 8,9 points (83,5% pour l hydraulique et 74,5% pour l assainissement). Il ressort aussi une évolution très nette entre les milieux urbain et rural avec une balance équilibrée entre les deux : 49,6% pour le rural et 50,4% pour l urbain. En valeur absolue le profil s établit comme suit : 266,326 milliards FCFA pour le milieu rural et 270,819 milliards FCFA pour le milieu urbain. A la lumière des analyses ci-dessus sur le financement du secteur, on note un recul des subventions au profit de l endettement avec parallèlement une baisse, même si elle est minime, de la part d l Etat. Les crises économique et financière au plan international vont avoir comme impact direct une réduction des volumes de l Aide Publique au Développement (APD) et partant des ressources concessionnelles mobilisables pour appuyer les stratégies de réduction de la pauvreté dans les pays sous développés, notamment dans la promotion de l accès aux services sociaux de base en général et à l eau potable et l assainissement, en particulier. L APD nette à l Afrique est restée stable en 2010, à 48 milliards USD (OCDE). Elle a reculé de 4 % en valeur réelle en 2012, après avoir baissé de 2 % en Dans plusieurs pays, la poursuite de la crise financière et des turbulences dans la zone euro a conduit les pouvoirs publics à donner un tour de vis budgétaire, décision qui a eu un impact direct sur l'aide versée aux pays pauvres.. Il est donc à craindre à moyen et long termes des répercussions négatives liées à la baisse des ressources de transfert à titre concessionnel pour le financement des investissements du secteur de l eau potable et de l assainissement. Il en est de même des appréciations modérées à fortes sur le prix de l eau qui pourraient être subséquentes à la hausse continue du coût de l énergie qui est un poste stratégique dans la structure des coûts de production. Plusieurs mesures sociales ont été prises en 2012 et se poursuivent pour améliorer les conditions de vie des ménages au Sénégal. Il s agit notamment : i) de la baisse de la fiscalité sur les salaires dans le cadre de la révision du Code Général des Impôts, (ii) le relèvement des allocations de retraite et la Caisse Autonome pour la Couverture Maladie Universelle (CACMU) ou encore (iii) le relèvement du prix d achat de l arachide qui la principale spéculation agricole des ménages ruraux. Cependant même si des mesures de restriction des dépenses à caractère social n ont pas été largement notées, les effets cumulatifs de l inflation, même si c est à faible amplitude, sur les prix des denrées de première nécessité, l énergie et les autres dépenses de consommation courante risquent d entraîner la compression du pouvoir d achat des ménages. Dès lors les capacités des ménages à payer les services d eau potable et d assainissement se détériorent beaucoup plus à cause de l augmentation de l indice des prix à la consommation que de politiques des pouvoirs publics. Les ajustements tarifaires sur le prix de l eau ont été par exemple gelés en milieu urbain depuis l année 2003 tout en conservant une tarification prévoyant une tranche sociale (0,3 euro pour une consommation de 0 à 20 m 3 ).

6 1.3 Analyse des mobilisations de financement par sources Financement du sous-secteur de l'hydraulique en milieu rural par source Financement du sous-secteur de l'assainissement en milieu rural par source BAD Etat UEMOA Luxembourg ONG IDA JICA UE Collectivités locales Belgique USAID BIDC BID BADEA Corée FSD Turquie Espagne Chine JICA BOAD AFD BEI UEMOA UE IDA SONES Financement du sous-secteur de l'hydraulique en milieu urbain par source BAD Etat IDA UE Luxembourg UEMOA ONG Belgique USAID JICA Collectivités locales BIDC BID BADEA Corée FSD UNICEF Turquie WSSCC-UNOPS Espagne EAA Chine UN HABITAT Financement du sous-secteur rural par source BAD IDA UE Belgique USAID Etat Luxembourg ONG UNICEF WSSCC-UNOPS JICA EAA UN HABITAT BADEA Belgique USAID UN HABITAT Collectivités locales Etat IDA UE BAD AFD BEI NDF BID ONG FAE IDA Etat UE AFD JICA BOAD BEI BAD NDF BADEA UEMOA SONES BID Belgique ONG FAE USAID UN HABITAT Collectivités locales Financement du sous-secteur de l'assainissement en milieu urbain par source Financement du sous-secteur urbain par source Situation des financements sur ressources internes de l Etat i. Sous-secteur de l Hydraulique rurale Depuis le démarrage du Programme d Eau Potable et d Assainissement (PEPAM) en 2005, les contributions de l Etat sur ressources propres, en termes de programmations budgétaires, se chiffrent à un montant de millions FCFA, soit une moyenne par an 6.381,48 millions FCFA. De millions FCFA en 2006, les ressources programmées ont atteint un montant de F CFA millions en 2011 et FCFA millions en Cette tendance globale haussière (on note tout de même une nette baisse relative sur les crédits ouverts de 31% en 2012) reflète plutôt bien la ferme volonté du Gouvernement d accroître de manière sensible ses efforts financiers en direction du secteur en vue d améliorer le taux d accès à l eau potable en milieu rural. Toutefois, cette volonté du Gouvernement a été fortement ébranlée par la crise mondiale économique et financière intervenue en Par ailleurs, malgré les difficultés structurelles du Trésor Public, les demandes de paiement introduites par le ministère chargé de l hydraulique rurale ont connu un bon niveau de satisfaction si l on compare les montants effectivement engagés aux montants payés. En effet, le taux d exécution financière sur cette base est passé de 53,12 % en 2006 à 83,73 % en 2010.

7 1.4 Pour 2012, les montants programmés dans le Budget Consolidé d Investissement (BCI) se sont élevés à millions FCFA. Sur ce montant, millions FCFA ont fait l objet d engagement soit un taux d engagement des crédits ouverts de 43% ; le taux de règlement sur ces montants engagés est de 98,7%. En d autres termes 57% des crédits alloués au secteur, soit FCFA millions, n ont pas été engagés et sont par conséquent de ressources perdues par le secteur puisque non reportables sur le principe à une autre gestion. L analyse de l indicateur (crédits ouverts vs crédits engagés) sur la période révèle que le secteur de l hydraulique rurale a ainsi perdu des ressources d un montant de millions FCFA. Cette perte pour le secteur peut être due par des procédures de dépenses publiques très longues mais surtout par une faible capacité de planification et de gestion au niveau des différentes agences d exécution. Sur les millions FCFA engagés, un montant de millions FCFA a fait l objet de paiement à la date du 31 décembre 2012, soit un taux d exécution financière de 98,7%. Monatants (Millions FCFA) Exécution des ressources internes du BCI - Hydraulique Rurale , , , , , , , , ,00 0, Crédits ouverts 3054, , , , , , , ,00 Montants engagés 2665, , , , , , , Montants payés 3574, , , , , , , ii. Sous-secteur de l Assainissement rural Jusqu à une période très récente, l assainissement rural constitue un peu le maillon le plus faible dans le secteur. En effet, il n était pas jusque là considéré, à un niveau assez satisfaisant, comme un secteur prioritaire comme l attestent les statistiques financières. Les investissements dits publics dans le soussecteur de l assainissement rural n ont démarré qu en Aucun flux public n a été enregistré sur la période antérieure. De 2006 à 2012, les montants programmés après ajustements budgétaires pour le sous secteur se sont élevés à 3.169,60 millions FCFA ; soit une moyenne annuelle 396,20 millions FCFA. Cependant, à partir de l année 2012 on note une augmentation très sensible des inscriptions pour le sous-secteur de l assainissement rural faisant suite aux engagements du Ministère des Finances du Sénégal au Sommet 2010 de l Initiative Assainissement et Eau pour Tous tenu à Washington. C est ainsi que de 126 millions FCFA en 2005, les crédits ouverts sont passés à 660 millions FCFA en 2012 et 1 milliards FCFA en Cependant les performances en termes d engagement et de règlement ont été plutôt médiocres. En effet, le taux d engagement moyen sur la période est de 68% alors que le taux d exécution moyen sur la même période est de 62%. Monatants (Millions FCFA) Exécution des ressources internes du BCI - Assainissement Rural ,00 600,00 500,00 400,00 300,00 200,00 100,00 0, Crédits ouverts 126,00 343,20 413,20 349,86 477,40 400,00 399, Montants engagés 125,28 299,94 206,63 206,63 237,71 399,93 203, Montants payés 106,62 41,97 124,90 206,63 94,65 50,71 182, Comme pour l hydraulique rurale et malgré la modicité des ressources budgétaires programmées, le sous secteur de l assainissement rural a perdu des ressources d un montant de 1.190,25 millions FCFA sur un total de 3.169,60 millions FCFA programmés durant la période

8 1.5 iii. Sous- secteur de l Assainissement urbain Il convient de faire remarquer sur la période , les prévisions d investissement n ont jamais dépassé 400 millions par an. C est en 2005 que pour la première fois un montant de millions a été enregistré. Et depuis cette date, l Etat budgétise en moyenne sur ressources internes par an environ 5.340,56 millions FCFA donnant ainsi un cumul d investissements programmés de 2006 à 2012 de l ordre de ,28 millions FCFA. Par ailleurs, le sous secteur de l assainissement urbain contrairement à l eau potable et à l assainissement en milieu rural n a pas tellement souffert des effets de la crise mondiale de Les taux d exécution sur le plan financier peuvent être qualifiés d exceptionnels. En effet, les taux d exécution atteignent généralement 100% par an. Ainsi, si avant 2011, des structures telles que l ONAS pouvait en début d année mobiliser leurs crédits budgétaires quelque fut la maturité des dépenses y afférentes, tel n est plus le cas aujourd hui. Monatants (Millions FCFA) Exécution des ressources internes du BCI - Assainissement Urbain En 2012, les crédits disponibles après prélèvements s élèvent à un montant millions FCFA dont la totalité a fait l objet de paiement comme ressorti 3000, , ,00 par le Système Intégré de Gestion des Finances Publiques (SIGFIP) 0, Crédits ouverts 3010, , , , , , , , , , , , ,00 Montants engagés 2721, , , , , , , Montants payés 2721, , , , , , , Evolution des indicateurs majeurs pour l atteinte des OMD En fin décembre 2012, les indicateurs d accès ont connu des progressions positives plutôt moyens à élevés en fonction des sous- secteurs ; ces résultats traduisent globalement de nets progrès par rapport à la situation de décembre Toutefois si pour l hydraulique les valeurs atteintes en 2011 sont en ligne ou dépassent les cibles retenues dans la liste dominante de la matrice des indicateurs de suivi du DPES (mais en deçà des prévisions sectorielles établies en 2010 ciblant l atteinte des OMD dès 2012), les écarts négatifs se creusent de plus en plus pour le sous- secteur de l assainissement. Le taux global (urbain et rural) d accès à l eau potable est égal à 89,5% alors que celui concernant l assainissement (urbain et rural) se situe à 47,7%. Des résultats satisfaisants pour le secteur de l eau potable et à renforcer rapidement pour l assainissement ; même si pour cette dernière les chances d atteindre les OMD sont quasi- compromises. Il faudra désormais travailler à maximiser les performances et s inscrire dans un horizon post Sous- secteurs Milieu # démographique Taux d'accès Rural 55% 81,2% Hydraulique Urbain 45% 99,6% Total Eau Potable 100% 89,5% Rural 55% 35,6% Assainissement Urbain 45% 62,4% Total Assainissement 100% 47,7%

9 REVUEANNUELLE SECTORIELLE CONJOINTE 2.0 Hydraulique Rurale

10 Développement de l'accès à l'eau potable 2.1 Mobilisation des financements Les ressources mobilisées et pour le développement de l'accès à l'eau potable et le cadre unifié des interventions sur la période s'élèvent au total à 205,586 milliards FCFA pour des besoins estimés à 225,716 milliards FCFA, soit un taux de mobilisation de 91,1% contre 78,2% en fin Ces ressources comprennent (i) les financements des partenaires au développement du secteur, mis en œuvre par les agences d'exécution du PEPAM (ii) le budget national et (iii) les financements mobilisés par l'ensemble des autres acteurs. Cette donnée traduit une évolution positive de 29,1 milliards FCFA en valeur absolue et 13% en valeur relative par rapport à décembre Sous-secteurs Sources Montant % sous-secteurs Hydraulique Rurale Collectivités ,7% Etat ,5% Prêt ,2% Subvention ,6% Total Hydraulique Rurale ,0% Luxembourg ONG Collectivités locales Belgique USAID Financement du sous-secteur de l'hydraulique en milieu rural par source BAD Etat UEMOA IDA JICA UE BIDC BID BADEA Corée FSD Turquie Espagne Chine Les financements des bailleurs de fonds mis en œuvre par les agences d'exécution du PEPAM s'élèvent à 154,957 milliards FCFA dont 82,596 milliards FCFA en prêts (47%) et 72,361 milliards FCFA sous forme de subventions non remboursables (53%). On relève la dimension sociale de ce portefeuille majoritairement constituée de subventions ; ce portefeuille connaît du reste un renouvellement avec la clôture de grandes opérations dont certaines ont duré plus de 5 ans et la préparation de nouvelles autres. Le financement de l'etat, pour des besoins de précision, porte sur les montants effectivement payés par le Trésor Public en lieu et place des inscriptions budgétaires au regard des écarts parfois très importants entre ces derniers avec les engagements et les règlements effectifs. Les ressources mobilisées par l Etat sont ainsi établies à 27,729 milliards FCFA en fin Les financements hors agences d'exécution sont constitués pour l essentiel par les ressources mobilisées sur ressources propres des collectivités locales, à travers des fonds de concours spéciaux ou dans le cadre de la coopération décentralisée et qui vont principalement à l eau. En ce qui concerne cette catégorie, les ressources sont estimées à 9,7 milliards FCFA en 2012 sur la base des informations disponibles. Le reste du financement est constitué par les subventions directes à des ONG du Nord ou du Sud par certains partenaires techniques et financiers ou encore par des agences de l eau du Nord ou encore les ressources mobilisées dans le cadre des initiatives de co-développement. Pour cette dernière catégorie, le niveau de mobilisation atteint en 2011 s élève à 13,2 milliards FCFA. Répartition des financements mobilisés et prévisibles du sous-secteur de l'hydraulique rurale - PEPAM Décembre ,6% 4,7% 13,5% 35,2% Des résultats importants ont été enregistrés au niveau du sous-secteur de l Hydraulique Rurale avec un taux de mobilisation de 78,2%. La structure du portefeuille permet de saisir la dimension sociale du sous-secteur avec un maximum de subvention dans le cadre du budget de l Etat, des collectivités locales ou des concours directs des bailleurs de fonds et des acteurs non étatiques. Collectivités Etat Prêt Subvention

11 Evolution du taux d accès à l eau potable en milieu rural L analyse de l indicateur d accès à l eau potable est basée sur la méthodologie d inventaire des points d eau fonctionnels à la date de référence considérée ; cette approche révèle alors à cette période retenue un bilan ponctuel permettant de mesurer la quantité réelle d offre de desserte en tenant compte des différents points de distribution de type amélioré. Ainsi sur la base des résultats du dernier inventaire national des points d accès à l eau potable au premier trimestre de 2012 sur localités (avec l appui des services régionaux, départements, locaux et des collectivités locales), le taux national d'accès à l'eau potable en milieu rural est estimé à fin décembre 2012 à 81,2% contre 80,1% en décembre 2011, soit une légère amélioration de la desserte en eau potable en milieu rural avec une hausse de +1,1 points. Le taux national d accès par adduction d eau potable (personnes desservies par le biais des bornes fontaines et branchements particuliers à partir de forages ou de stations de traitement d eau) s établit à 66,6% contre 64,0% en 2012 ; ce qui démontre une nette augmentation du taux d accès par adduction d eau sur la période alors que dans le sens opposé l accès par puits protégés diminue progressivement et s établit à 14,6% en fin 2012 traduisant ainsi une amélioration continue de la qualité et de l échelle de l accès. Les performances enregistrées en 2012 n ont pas été à la hauteur des prévisions initiales qui fixaient une cible de personnes à desservir à travers les différentes opérations du PEPAM. Cependant des retards plus ou moins importants ont empêché la mise en service des installations mises en place avant la fin du mois de décembre Le taux d accès de 2012 est formé à hauteur de 66,6% par adduction d eau (bornes fontaines et branchements domiciliaires) et 14,6% à partir des puits modernes protégés et des forages équipés de pompes à motricité humaine. Ces chiffres démontrent qu il y a de plus en plus un recul de l accès par puits qui était de 20% en fin 2009, 17% en fin 2010 et 16,1% en fin 2011 ; cela se justifie bien du reste au regard de la consistance des nouvelles opérations qui privilégient la réalisation d adductions d eau pour améliorer la qualité et la durabilité de l accès et surtout l objectivité de plus en plus grandissante dans le ciblage des zones d intervention basé sur le choix prioritaires des zones où les taux d accès par puits modernes sont élevés. Evolution du taux d'accès à l'eau potable en milieu rural Une progression constante dans l amélioration de l accès à l eau potable en milieu rural. Les tendances vont se confirmer en 2013 avec la mise en service des ouvrages réalisés dans le cadre des grandes opérations actuellement en cours en Taux d'accès (%) 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Taux d'accès 64% 69,50% 72,40% 75,50% 73,60% 77,50% 80,10% Les retards notés dans la mise en œuvre des opérations sont occasionnés par des contraintes liées essentiellement au niveau de performance des entreprises mais également à des lenteurs notées sur la passation des marchés. Ce constats militent dès lors pour un renforcement des capacités du secteur privé local afin d optimiser leur compétitivité en matière d offre de service surtout en matière de travaux de forages ; au cas contraire les entreprises nationales risquent de passer à côté des multiples effets bénéfiques liés à l option d élargissement des opportunités pour le secteur privé.

12 L analyse des disparités zonales Les disparités entre les régions en matière d accès sont une donnée constante qui résulte des différences de niveau d investissement (avant le démarrage du PEPAM) entre les différentes parties du pays et qui peut aussi être aggravé par d autres réalités qui peuvent être d ordre hydrogéologique (zone de socle) voire sociologique (préférence pour les puits dans la zone de Casamance) poussant les populations vers un mode d approvisionnement spécifique. L analyse de la distribution de la desserte montre qu il n ya pas eu beaucoup de changements par rapport à 2012 et que les disparités existent toujours entre les différentes zones du pays avec de plus en plus des améliorations en termes de réduction des écarts inter-régionaux. Sept (07) régions sur treize (hors Dakar) présentent un taux d accès global supérieur à la moyenne nationale ; la deuxième catégorie de régions présente des taux moyens inférieurs seulement de maximum 2 points par rapport à la moyenne nationale. 100,0% 90,0% 80,0% 70,0% Distribution du taux d'accès par région -Décembre 2012 Taux d'accès (%) 60,0% 50,0% 40,0% 30,0% 20,0% 10,0% 0,0% KEDOU DIOUR SLOUIS KAOLA THIES FATICK KAFFR MATAM ZIGUIN TAMBA LOUGA SEDHI KOLDA Accès Global 94,4% 92,1% 91,5% 89,3% 89,1% 83,6% 82,9% 79,7% 79,2% 79,0% 78,1% 65,6% 48,8% Accès par AEP 12,2% 90,9% 83,3% 77,8% 87,5% 74,5% 79,1% 69,5% 42,1% 46,3% 75,3% 23,7% 19,5% Moyenne Nationale 81,20% 81,20% 81,20% 81,20% 81,20% 81,20% 81,20% 81,20% 81,20% 81,20% 81,20% 81,20% 81,20% Comme de par les années précédentes, la zone Sud continue d afficher les plus faibles performances depuis le lancement du PEPAM avec surtout une grande volatilité de l accès qui est essentiellement porté par les puits modernes, qui même s ils sont des systèmes améliorés, constituent tout de même un recours plus ou moins précaire. Cela devrait inciter le sous-secteur de l hydraulique rurale à penser de plus en plus à des systèmes d approvisionnement en eau potable très innovants basés dans les opérations de transfert d eaux de surface pour garantir un approvisionnement durable de ces zones. Par ailleurs le ciblage de la Zone Sud par les nouvelles opérations du PEPAM-UE et du PSEA avec des réalisations très consistantes permettra de modifier le profil de l accès dans cette partie du pays dans les prochaines années. La région de Kédougou a fortement ressenti l effet des deux phases du PEPAM-UEMOA qui ont permis de couvrir presque tous les villages avec des forages équipés de pompes à motricité humaine ; ce qui a permis de booster de manière très sensible les taux d accès. Par contre la région de Louga continue d afficher un taux inférieur à 80% (78%) par le seul fait de l effet dépréciatif du département de Linguère. En effet, les deux départements de Kébémer et de Louga affichent des taux respectifs de 83,7% et 86,3% grâce aux résultats imputables aux sous-programmes PEPAM-BAD1 et PEPAM-SEN026, Villages du Millénaires ou encore le PNDL ; alors que le département de Linguère n est crédité que d un accès global de 59,8% pour un poids démographique de 28% de la population régionale. Ceci est du reste le motif principal qui a justifié le ciblage de ce département par le Luxembourg pour orienter son financement délégué à la Coopération Technique Belge dans le cadre du PIC III.

13 2.4 L analyse du phénomène de la disparité est encore plus précise quand on se concentre sur l accès par adduction d eau ; le resserrement est plus visible mais concerne des blocs plus ou moins homogènes qui affichent des profils très proches dans une approche de classification catégorielle. Le profil noté en 2011 reste encore tout à fait valable pour l année On relève toujours la présence de la présence de cinq (05) grands blocs plus ou moins homogènes : 100,0% 90,0% 80,0% 70,0% Distribution du taux d'accès par AEP par région -Décembre 2012 Diourbel B1 Thiès Saint-Louis Kaffrine B2 Louga Kaolack B3 Matam Fatick B4 Ziguinchor Tamba Sédhiou B5 Kolda Kédougou Taux d'accès (%) 60,0% 50,0% 40,0% 30,0% 20,0% 10,0% 0,0% DIOUR THIES SLOUIS KAFFR KAOLA LOUGA FATICK MATAM TAMBA ZIGUIN SEDHI KOLDA KEDOU Accès par AEP 90,9% 87,5% 83,3% 79,1% 77,8% 75,3% 74,5% 69,5% 46,3% 42,1% 23,7% 19,5% 12,2% Moyenne Nationale AEP 66,6% 66,6% 66,6% 66,6% 66,6% 66,6% 66,6% 66,6% 66,6% 66,6% 66,6% 66,6% 66,6% La cartographie de l accès par adduction d eau en eau potable suggère la nécessité d accélérer les opérations de correction des disparités entre les zones. Il ressort bien d après la carte que la zone sylvo-pastorale (Linguère, Ranérou, Koumpentoum, une partie de Tamba) constitue un espace prioritaire pour de nouvelles interventions. Il en est de même pour la région Sud de manière générale. 2.4 Analyse de la disponibilité du service en milieu rural La continuité du service d eau potable est un indicateur majeur, en plus du taux d accès, pour mieux restituer la qualité de l offre de service aux populations ; cela se fait en mesurant le taux de panne des forages motorisés afin d estimer le nombre total de jours dans l année pendant lesquels le service d eau potable a été continu. Sur la base des statistiques hebdomadaires de suivi de l exploitation des forages ruraux motorisés établies par la DEM à travers les Brigades des Puits et Forages réparties sur toute l étendue du territoire, le taux moyen de disponibilité s établit en décembre 2012 à 97% au niveau national contre 90,13% en décembre 2011 ; soit un gain très important de 7 points. Cette performance traduit une nette reprise en termes d amélioration de la qualité de l accès après une période d instabilité mais surtout de tendance globalement baissière.

14 2.5 Les opérations majeures de renouvellement des équipements d exhaure financées dans le cadre des sous-programmes PEPAM-IDA, PEPAM- BAD phase 2, Japon 13,5 et Programme d urgence de la JICA ont permis d améliorer de manière très sensible la situation de la disponibilité des forages ruraux motorisés. Cela permet de réduire les pannes liées aux équipements mais ne met pas le parc à l abri des pannes liées aux ouvrages de captage au regard du caractère très vieillissant des forages Taux de disponibilité Evolution du taux disponibilité des forages ruraux motorisés % 96% 94% 92% 90% 88% 86% 84% 82% 80% de manière générale Taux disponibilité 93% 88% 90,03% 89,40% 86,40% 90,10% 97% Ces performances pourront désormais être inscrites dans la durabilité dans la mesure où le processus de transfert de la maintenance et de la production des forages ruraux motorisés et de délégation ainsi la mise en place de délégations de service public au niveau de certaines grosses adductions d eau ont été enclenchés par la DEM et la DH avec l appui du WSP et de la Banque Mondiale. Ces opérations vont du reste se poursuivre dans les autres zones du pays avec les nouvelles interventions financées par la BAD, le Luxembourg, l Union Européenne ou encore le Royaume de Belgique. 2.5 Analyse des tendances vers la réalisation des OMD en 2015 D après les prévisions établies dès 2011, la cible de 82% de taux d accès global prévue pour 2015 devrait être atteinte avant l échéance de Ces dernières se confirment bien au regard des résultats affichées pour décembre En effet, les opérations de mise en service des réalisations du PEPAM-BAD2, du PEPAM-IDA, d une partie du PEPAM-UEMOA 2, du PEPAM-BA sans compter celles concernant les projets mis en œuvre par les ONG telles ADOS se feront en majorité durant l année 2013 et impacteront de manière très sensible la desserte. Dès lors les chances pour le Sénégal d atteindre les OMD sont intactes et seront effectives au courant de l année % 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Evolution du taux d'accès à l'eau potable en milieu rural prévisons - réalisations et tendances - décembre La terminaison des opérations en cours et la mise en œuvre diligente des nouvelles interventions permettraient de dépasser la cible de 82% en Dans la période, il faudra quand même surveiller les dégradations de l accès imputables aux pannes des ouvrages. Prévisions Réalisations/Tendances 2.6 Problématique de la qualité de l eau au Sénégal La problématique de la qualité des eaux du Sénégal est une réalité dans les régions centres du pays pour la principale nappe du bassin sénégalo-mauritanien, les zones deltaïques pour les cours d eau et les zones à fortes activités agroindustriel (vallée fleuve Sénégal et la cuvette de l Anambé). Les taux de chlorures et/ou de fluorures des eaux du Maastrichtien, la plus grande réserve d eau souterraine du Sénégal, constituent un facteur limitant pour son utilisation par les populations. Il en est de même pour les nappes de la région de Dakar où la teneur en nitrate dépasse les normes admissibles.

15 2.6 La qualité de l eau brute fournie par ces ouvrages de captage qui exploitent cette nappe ne répond pas aux normes. Les réponses apportées jusqu ici à la problématique de la qualité des eaux ne sont pas encore satisfaisantes du fait de leur caractère expérimental, des rendements faibles et des coûts d exploitation relativement élevés. Dans une optique de prendre en charge de manière durable la question de la qualité de l eau, l Etat du Sénégal compte mettre en œuvre des solutions stratégiques et concertées, notamment : l érection de la qualité de l eau en priorité avec la fixation d objectifs dans le cadre de l agenda post-omd, la mise en place d un Comité Technique National avec une configuration intersectorielle, la réalisation d une étude globale pour la définition d une stratégie nationale d amélioration de la qualité de l eau. Les résultats attendus de cette étude sont essentiellement : - Résultat 1 : Un état des lieux détaillé des problèmes de qualité physico-chimique de l eau utilisée pour la consommation domestique par les ménages ruraux et urbains au Sénégal, incluant (i) un zonage géographique et hydrogéologique, (ii) l estimation quantitative et la cartographie des populations touchées par un problème de qualité d eau avec ses impacts sanitaires et socioéconomiques, (iii) l estimation des conséquences épidémiologiques sur les impacts sanitaires, (iv) un bilan des opérations menées pour remédier à ce problème de qualité d eau au Sénégal et éventuellement à l étranger dans des contextes similaires (v) un diagnostic du système actuel de suivi de la qualité d eau. - Résultat 2 : Une proposition de stratégie opérationnelle et de plan d investissement pour l amélioration de la qualité physico-chimique de l eau, basée sur l état des lieux et incluant (i) un catalogue de solutions techniques couvrant les différents contextes physiques, locaux et socioéconomiques rencontrés, (ii) un dispositif opérationnel pour le suivi pérenne de la qualité d eau en milieu rural et (iii) une ébauche de plan d investissement pour l amélioration de la qualité de l eau livrée à la consommation. - Résultat 3 : Un état des lieux détaillé des problèmes de qualité bactériologique de l eau utilisée pour la consommation domestique par les ménages ruraux au Sénégal utilisant les résultats des études déjà réalisées par le Service National de l Hygiène. - Résultat 4 : Une proposition de stratégie opérationnelle et de plan d investissement pour l amélioration de la qualité bactériologique de l eau en milieu rural, basée sur l état des lieux et incluant (i) un catalogue de solutions techniques couvrant les différents contextes physiques, locaux et socio-économiques rencontrés, (ii) un dispositif opérationnel pour le suivi pérenne de la qualité bactériologique de l eau en milieu rural et (iii) une ébauche de plan d investissement pour l amélioration de la qualité de l eau livrée à la consommation. - Résultat 5 : Un catalogue de mesures d accompagnement portant sur la protection des ressources en eau, le suivi des ressources, la formation des acteurs et les mesures législatives et réglementaires.

16 2.7 Données de synthèse de la desserte à l eau potable en milieu rural décembre 2012 Régions Départements Population 2012 Bornes fontaines Branchements privés Nombre de PM/H Villages hbts sans AEP Taux de Couverture Géographique global Taux de Couverture Taux d'accès Géographique global par AEP Taux d'accès par AEP DIOURBEL BAMBEY ,1% 85,4% 93,7% 91,9% DIOURBEL ,7% 87,7% 92,4% 92,4% MBACKE ,7% 82,7% 87,7% 86,3% Total DIOURBEL ,7% 85,3% 92,1% 90,9% FATICK FATICK ,7% 96,3% 95,9% 95,5% FOUNDIOUGNE ,1% 47,4% 71,0% 53,0% GOSSAS ,9% 93,6% 93,0% 90,8% Total FATICK ,6% 67,4% 83,6% 74,5% KAFFRINE BIRKELANE ,3% 93,3% 95,5% 95,5% KAFFRINE ,0% 82,0% 85,4% 85,4% KOUNGHEUL ,0% 44,3% 73,3% 62,3% MALEM HODDAR ,1% 63,4% 78,5% 74,7% Total KAFFRINE ,2% 67,1% 82,9% 79,1% KAOLACK GUINGUINEO ,3% 67,5% 69,7% 68,3% KAOLACK ,9% 84,2% 97,7% 88,6% NIORO ,7% 62,2% 89,5% 72,8% Total KAOLACK ,8% 71,5% 89,3% 77,8% KEDOUGOU KEDOUGOU ,3% 9,0% 94,2% 21,4% SALEMATA ,3% 0,0% 90,7% 0,0% SARAYA ,4% 5,5% 96,7% 5,5% Total KEDOUGOU ,3% 5,8% 94,4% 12,2% KOLDA KOLDA ,4% 9,0% 62,2% 25,3% MEDINA YORO FOULA ,8% 7,2% 31,7% 14,1% VELINGARA ,8% 11,6% 47,6% 17,9% Total KOLDA ,1% 9,3% 48,8% 19,5% LOUGA KEBEMER ,8% 81,6% 83,7% 80,7% LINGUERE ,8% 38,6% 59,8% 56,6% LOUGA ,2% 71,1% 86,3% 84,0% Total LOUGA ,8% 63,1% 78,1% 75,3% MATAM Kanel ,1% 33,2% 87,0% 73,7% Matam ,0% 55,7% 83,1% 75,8% Ranerou ,6% 11,9% 31,2% 20,2% Total MATAM ,8% 35,2% 79,7% 69,5% SAINT LOUIS DAGANA ,4% 51,3% 76,0% 66,8% PODOR ,9% 81,3% 98,8% 89,7% SAINT LOUIS ,3% 79,8% 90,8% 88,4% Total SAINT LOUIS ,0% 67,7% 91,5% 83,3% SEDHIOU BOUNKILING ,0% 4,3% 52,8% 18,8% GOUDOMP ,4% 8,3% 67,8% 26,2% SEDHIOU ,9% 12,9% 73,4% 25,1% Total SEDHIOU ,2% 7,8% 65,6% 23,7% TAMBACOUNDA BAKEL ,5% 23,3% 89,0% 53,8% GOUDIRY ,9% 11,2% 77,7% 29,0% KOUMPENTOUM ,1% 34,6% 86,1% 55,9% TAMBACOUNDA ,2% 23,9% 67,1% 42,7% Total TAMBACOUNDA ,2% 22,5% 79,0% 46,3% THIES MBOUR ,4% 77,7% 86,5% 84,4% THIES ,3% 87,9% 87,8% 87,0% TIVAOUANE ,1% 90,0% 92,3% 90,7% Total THIES ,7% 87,7% 89,1% 87,5% ZIGUINCHOR BIGNONA ,8% 16,0% 78,7% 41,9% OUSSOUYE ,2% 35,1% 86,6% 48,2% ZIGUINCHOR ,3% 28,6% 74,1% 36,5% Total ZIGUINCHOR ,3% 21,4% 79,2% 42,1% Total général ,7% 50,9% 81,2% 66,6%

17 REVUEANNUELLE SECTORIELLE CONJOINTE 3.0 Assainissement rural

18 Mobilisation des financements A la fin de l année 2012, les ressources mobilisées et les financements acquis pour le développement d infrastructures d assainissement en milieu rural s élèvent à 60,47 milliards FCFA, soit 66,3% des besoins qui étaient initialement évalués à 91,58 milliards de FCFA. On relève une progression de 20% par rapport à 2011 ; effet de l intégration des parts de financement prévus dans le cadre des nouveaux sous-programmes financés, entre autres, par la BAD et l Union Européenne. Dès l année 2011, au sortir de la réunion de Washington organisé en 2010 par l Initiative Assainissement et Eau pour Tous, l Etat du Sénégal a sensiblement relevé le niveau des inscriptions budgétaires sur ressources internes consacrées au financement du sous-secteur de l assainissement rural avec 660 millions FCFA. L année 2012 a été marquée par un engagement encore plus marqué fort de l Etat avec l inscription initiale d un montant de 2,2 milliards FCFA à la LFI qui a été finalement réajusté à la baisse pour atteindre un budget d un milliard suite aux ponctions impliquées par la mobilisation de ressources financières pour la phase d urgence du programme décennal de lutte contre les inondations. Ces niveaux d inscription budgétaire devraient être maintenus jusqu en Répartition des financements mobilisés et prévisibles du sous-secteur de l'assainissement rural - PEPAM Décembre ,7% 5,8% 48,5% Etat Prêt Subvention Contrairement à l année 2011, l année 2012 est marquée par une majorité de prêts (48,5%) On remarque une prédominance des subventions qui représentent 50,4% mais une présence nette des prêts à hauteur de 42,6%. La part de l Etat dans le financement du sous-secteur connaît une baisse par rapport à 2011 en passant de 6,9% à 5,8% en Ces performances pourraient être améliorées avec les engagements de l Etat à financer le programme "Mécanisme Communautaire de Développement de l Assainissement Rural" à hauteur de 7 milliards sur la période Sous-secteurs Sources Montant % sous-secteurs Assainissement Rural Etat ,8% Prêt ,5% Subvention ,7% Total Assainissement Rural ,0% 3. Développement de l'accès à l'assainissement Rappel des objectifs du PEPAM L objectif 7c des OMD vise à «réduire de moitié, d ici 2015, la proportion de la population qui n a pas accès de façon durable à l eau potable et à l assainissement de base». Pour le Sénégal, l atteinte de ces objectifs consistera à faire passer le taux d accès à l assainissement rural de 26,2 % en 2005 à 63% en En termes de réalisations il s agira d équiper ménages en ouvrages d assainissement individuel et réaliser édicules publics dans les lieux publics communautaires. Notons, la définition fournie par le JMP «une installation sanitaire améliorée se définit comme une installation hygiénique qui permet d éviter que l utilisateur et son milieu immédiat n entrent en contact avec les excréta». Evolution des indicateurs d accès En 2011, les résultats de l enquête ménages nationale EDS-MICS 2011 ont permis d établir le taux d accès des ménages ruraux à l assainissement à 34,3%.

19 3.2 L intérêt de ce résultat se trouve surtout dans le fait qu il permet de corriger le léger biais qui réside dans la non estimation des autoréalisations des ménages avec la méthode de l inventaire des ouvrages mis en place dans le seul cadre des opérations d assainissement. Cette précision dans l évaluation du taux d accès à l assainissement en milieu rural à travers la méthode des enquêtes de type ménage sera poursuivie du reste au moins pour les cinq (05) années suivantes dans le cadre du projet EDS Continue actuellement en cours d exécution au sein de l ANSD avec l appui des partenaires au développement. Cependant pour 2012, les résultats d enquête ne seraient disponibles qu au mois d août 2013 ; ce qui justifie le recours aux estimations suivant la méthode sectorielle basée sur les réalisations connues à travers les opérations en cours mais cette fois-ci corrigée par une marge d autoréalisation (0,6 point) estimée sur la base de la comparaison des résultats de l enquête EDS-MICS 2011 et ceux du suivi de routine. Le bilan des opérations d assainissement rural en 2012 établi en relation avec la Direction nationale de l Assainissement, des services déconcentrés, des ONG et autres acteurs a permis de comptabiliser au total ouvrages individuels de type amélioré. Le taux d accès à l assainissement en milieu rural en décembre 2012 est ainsi estimé à 35,6% traduisant une progression de 1,3 points par rapport à l an 2011 concernant le niveau d accès des ménages à des systèmes améliorés d assainissement. Ainsi le cumul des réalisations des opérations mises en œuvre dans le sous-secteur depuis l année 2005 s élève à unités soit 13% de l objectif de ouvrages individuels prévus pour atteindre les OMD. Les réalisations enregistrées en 2012 traduisent une bonne progression par rapport à 2011 avec un taux d accroissement de 25% porté essentiellement par quatre opérations majeures du sous-secteur que sont : le PEPAM-BAD2, le PEPAM-IDA, l USAID-PEPAM et le PEPAM-BA et une intervention très importante des ONG et autres catégories d acteurs non étatiques à hauteur dont la contribution aux réalisations est établi à 12% du cumul de Avec 205 édicules publics réalisées et réceptionnés en 2012, les résultats obtenus en 2012 sont moins satisfaisants que ceux de l année 2011 durant laquelle 429 unités avaient été comptabilisées pour les différentes opérations enregistrées. La contribution du sous-programme USAID-PEPAM a été très substantielle dans la formation des performances de 2012 avec un ratio de 32% résultant des réalisations dans les régions de Ziguinchor et de Sédhiou. Les prévisions de réalisation des sous-programmes PEPAM-BAD2, PEPAM-IDA et PEPAM-BA n ont pas été atteintes du fait d une lenteur dans les délais de réalisation. Alors que pour ces différents sous-programmes, les demandes confirmées enregistrées dans les zones d intervention sont supérieures à unités ; dès lors on relève que moins de 20% de la demande exprimée a pu être satisfaite. Cette situation traduit le caractère sous capacitaire du sous secteur de l assainissement rural où l offre reste largement inférieure à la demande ; une situation largement imputable au statut de micro-entreprises pour l essentiel des prestataires intervenant dans la réalisation des ouvrages avec des capacités techniques et financières limitées. La séparation des acquisitions pour les matériaux et les travaux a certes permis d améliorer un peu les conditions de réalisations mais pas encore à la hauteur des attentes en termes de performances. Toutefois, même si les opérations majeures du PEPAM ont connu des lenteurs dans leur mise en œuvre, les réalisations de l année 2012, restent supérieures à la moyenne des réalisations enregistrées depuis 2005 et pourraient s amplifier et être clôturées en 2013 voire début ,00% Evolution du taux d'accès à l'assainissement en milieu rural Les progressions positives sont enregistrées depuis le démarrage du PEPAM mais toujours très insuffisantes pour correspondre aux performances attendues en direction de l atteinte des OMD en Taux d'accès (%) 35,00% 30,00% 25,00% 20,00% 15,00% 10,00% 5,00% 0,00% Taux d'accès 26,20% 26,70% 26,90% 27,50% 28,90% 29,60% 34,30% 35,60%

20 3.3 Edicule réalisé par l ONG ADOS Ouvrages réalisés dans le cadre du PEPAM-IDA Des efforts sensibles ont été notés dans la qualité des ouvrages mis en place, notamment les édicules publics pour les rendre fonctionnels et durables. Même si dans une logique d amoindrissement des niveaux de subvention et des coûts des latrines familiales, les superstructures sont désormais à la charge des ménages, des réflexions sont en cours pour la proposition de mécanismes opérationnels et efficaces pour mettre à la disposition des populations rurales des modèles simples mais durables de superstructures à moindre coût susceptibles de garantir une meilleure utilisation des ouvrages réalisés. 4. Tendances vers la réalisation des OMD en 2015 En 2010 déjà, même si le Sénégal était classé parmi les pays «faisant mieux que la moyenne régionale en Afrique subsaharienne à la fois pour l eau et l assainissement», il était clair, qu il n était pas en bonne voie pour l atteinte des OMD. Cependant les performances augmentent chaque année, de nouveaux partenaires au développement tels que la JICA et l Union Européenne s intéressent à l assainissement rural. De plus, l Etat s est engagé à financer substantiellement le sous secteur de l assainissement à partir de l année La réflexion est quasi permanente dans la mise en œuvre des projets d assainissement rural. Depuis les premiers projets réalisés dans le cadre du PEPAM, de nombreuses améliorations ont été apportées. Le Sénégal reste encore selon les données du joint monitoring programme (JMP) de 2012, le pays qui aura une couverture en assainissement approprié le plus élevé en Afrique de l ouest et centrale. Sans compter que les réalisations devront être importantes pour l année 2013 avec les contributions qui sont attendues des sous-programmes PEPAM-IDA et PEPAM-BAD 2, PEPAM-BA et autres. Si rien n est fait dans ce sens, les prévisions de réalisations établies en tenant compte des opérations en cours, en préparation ou en instruction, des capacités réelles de réalisation physique (sur la base des procédures de mise en œuvre et performances des entreprises) font apparaître un cumul de seulement systèmes d assainissement individuel (soit juste 39% de la cible de 2015). 70,0 60,0 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 Evolution du taux d'accès à l'assainissement en milieu rural Projections et tendances - décembre Réalisations Prévisions

21 Etat de la défécation à l air libre En 2004 et 2005 lors de l élaboration du document de stratégie des OMD au Sénégal, le concept de défécation à l air libre n avait pas été pris en compte dans la définition les objectifs et dans la planification du sous secteur de l assainissement rural. Il est apparu plus tard, dans les années que la fraction de la population ne disposant d aucun ouvrage d assainissement constitue près de 33% de la population rurale du Sénégal. Dès lors les réflexions à l échelle internationale développées par les décideurs, chercheurs et planificateurs se sont alors intéressés à plusieurs autres approches innovantes dont le concept de l Assainissement Total Piloté par les Communautés (ATPC). En effet le taux de défécation à l air libre est très élevé au Sénégal, cette situation demeure critique avec un écart de 8 points par rapport à la moyenne de l Afrique subsaharienne pour laquelle le taux de défécation à l air libre est évalué à 25%. Ainsi, selon le rapport du JMP (2012), le Sénégal présente un taux de défécation à l air libre assez réduit par rapport à la Mauritanie, au Burkina Faso, Niger, au Bénin et au Togo. En revanche le Mali, présenterait un taux inférieur à celui du Sénégal. Cas d'évacuation des excrétas 100% 80% 33% 53% 25% 60% 26% 33% 40% 20% 34% 47,4% 49% 0% Milieu rural Niveau national Afrique Subsaharienne Défécation à l'air libre Latrines traditionnelles Assainissement amélioré Assainissementnon amélioré Situation des pays d Afrique de l Ouest dans la pratique de la défécation à l air libre (source: JMP Report 2012) L ATPC, à donc démarré en 2009 au Sénégal avec une phase test financée par l UNICEF dans la communauté rurale de Bani Israël dans la région de Tambacounda. Depuis 2011, un passage à l échelle a été enclenché avec l appui de l UNICEF. En l état actuel, plusieurs partenaires au développement s intéressent à cette approche. La situation de l année 2012 est présentée dans le tableau suivant : Opérations Région Département Villages cibles Villages FDAL GSF Kédougou Kédougou 37 7 Total Kédougou 37 7 Total GSF 37 7 UNICEF-DA Tambacounda Goudiry Tambacounda Total Tambacounda Total UNICEF-DA UNICEF-SNH Kaffrine Kaffrine Total Kaffrine Total UNICEF-SNH USAID-WADA Kolda Kolda Total Kolda Sedhiou Bounkiling Total Sedhiou Ziguinchor Bignona 6 6 Total Ziguinchor 6 6 Total USAID-WADA Total général Nouvelles orientations stratégiques du sous secteur L étude de la stratégie de l assainissement rural au Sénégal, financée par la Banque Africaine de Développement a démarré en Rappelons que cette étude avait pour objet de définir une politique et une stratégie de l assainissement rural de même que des objectifs raisonnables pour l horizon 2025.

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