Pourquoi devons-nous nous préparer? La préparation et la prévention en un clin d œil

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1 NOTE D ORIENTATION sur des mesures de prévention et préparation proposées aux pays/zones non affectés par l épidémie de la maladie à virus Ebola en Afrique de l Ouest La préparation et la prévention en un clin d œil Pour la FAO, la préparation consiste à mettre en place des mesures pour anticiper, répondre et se récupérer efficacement à l impact des catastrophes sur les différentes unités d analyse telles que: les individus, ménages, organisations, communautés et sociétés. Quant à la prévention, elle se réfère à l ensemble d activités permettant d éviter complètement l impact négatif des aléas, et de minimiser les catastrophes environnementales, technologiques et biologiques qui leur sont associées. Les efforts de prévention et préparation consistent également à assurer la disponibilité de ressources, humaines et financières pour répondre correctement aux crises. Les activités majeures de la FAO en matière de préparation sont: l alerte précoce, l élaboration de plans de contingence et de préparation pour assurer une bonne réactivité, les simulations, le stockage d aliments et de fournitures, la coordination, la communication et le renforcement de capacités (se référer aux fiches techniques (santé animale, cash transfert et nutrition qui complètent cette note d orientation). La plupart des actions de prévention et préparation relatives à la MVE sont conduites par les professionnels de la santé et se focalisent prioritairement sur les aspects sanitaires, telles que: campagnes de sensibilisation, plans de contingence, simulations, renforcement de capacités du personnel de la santé, identification de centres d isolation et de traitement des malades, prépositionnement de matériel médical et sanitaire, création de laboratoires d analyses mobiles, etc. Toutefois, la MVE a un impact dans l agriculture et par conséquent dans la sécurité alimentaire des individus et communautés rurales, c est pour cette raison que la FAO joue un rôle important et contribue aussi à mettre en place des mesures de prévention et préparation focalisées dans le domaine de la sécurité alimentaire, lequel est également un paramètre lié à la santé. Ces mesures sont discutées plus loin dans ce document. Pourquoi devons-nous nous préparer? La maladie à virus Ebola (MVE) a déjà provoqué un impact sans précédent en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. Selon les pronostics des spécialistes, il est probable que ses effets puissent être encore plus dévastateurs à mesure que d autres pays encore non touchés s ajouteraient à la liste des pays affectés. Il est difficile à présent, de prévoir avec certitude comment le virus Ebola va évoluer dans les pays affectés et dans la sous-région mais on peut déjà penser que cela dépendra en grande partie des mesures en prévention et préparation qui pourront être prises en vue de (liste non exhaustive): 1. Renforcer et maintenir en place une réponse efficace pour empêcher le virus de se propager davantage dans les pays touchés. 2. Mettre en place des niveaux de préparation efficaces pour empêcher le virus de se propager hors des frontières des pays/zones affectés. 3. Sensibiliser les populations aux dangers du virus et les persuader d adopter des comportements préventifs par rapport à la manipulation et à la consommation d animaux sauvages et de la viande de brousse et aux coutumes à risque. 4. Mobiliser les ressources financières et humaines nécessaires et suffisantes pour accomplir les tâches ci-dessus citées. 5. Découvrir de nouveaux médicaments et traitements et les administrer aux personnes affectées ou à risque. 6. Réduire les risques à travers le renforcement des systèmes d information, de surveillance et d alerte précoce et la surveillance. La FAO est active dans l exécution des mesures 1, 2, 3, 4 et 6 cidessus citées, mais ne possède aucun contrôle sur la mesure 5. Les gouvernements des pays touchés, avec le soutien de la communauté internationale, ont mis en place des mesures de riposte contre la MVE. Certaines actions sont également réalisées en matière de préparation dans les pays/zones non affectés mais Programme régional de réponse de la FAO- Epidémie de la maladie à virus Ebola en Afrique de l Ouest Cette note a pour objectif de guider les Représentations de la FAO et les partenaires souhaitant mettre en œuvre des activités dans le cadre de la réponse à la MVE en Afrique de l Ouest. Contact: Hub sous régional de la FAO pour la résilience en Afrique de l Ouest/Sahel : FAO-SN@fao.org 1

2 demeurent encore insuffisantes. Dans ce sens, la FAO se propose également de contribuer à mettre en place des mesures de préparation pour préparer ces pays à réagir efficacement en cas d apparition de la MVE dans les pays encore non touchés et dans lesquels de nombreux ménages se trouvent déjà dans une situation d insécurité alimentaire. Ces mesures font l objet de ce plan de préparation et se décrivent dans ce qui suit. Dès que le premier cas de MVE est détecté, quels sont les principaux risques? La MVE est transmissible et elle est une cause majeure de mortalité. Les risques de contagion deviennent importants en cas de contact avec les personnes infectées. Cependant, il est important de ne pas négliger d autres facteurs de risques, en particulier dans un environnement hostile, tels que: A quoi sert cette note d orientation? Cette note d orientation est un recueil de plusieurs recommandations synthétiques destinés à guider les bureaux pays de la FAO en Afrique de l Ouest en matière de planification de mesures de prévention et préparation à la MVE. Cette planification vise deux objectifs: - Minimiser et prévenir les risques de contagion de la MVE. - Réduire les impacts de la maladie sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. - Rassemblements, migration de population, déplacements dans les sites contaminés et suspects. - Insuffisance ou manque d'accès aux soins de santé prévus pour la MVE (centres d isolation et de traitement), dans les zones urbaines et/ou rurales. - Insuffisance ou manque de programmes de riposte contre la MVE. - Effondrement des services de santé. - Fournitures interrompues de médicaments, aliments et logistique. - Etat faible de santé et de malnutrition des individus. - Manque d hygiène, assainissement et alimentation minimales. - Croyances et comportements à risques (funérailles, consommation de viande de brousse, et certains fruits forestiers, etc.). Ce plan de préparation ne se veut pas exhaustif dans tous les aspects, mais il constitue plutôt une collection d informations, de principes directeurs et recommandations nécessaires pour apporter des réponses pratiques aux questions suivantes: - Quel pourrait être le scenario des impacts de la MVE sur l agriculture et la sécurité alimentaire des individus? - Que pouvons-nous faire dès à présent en matière de prévention d atténuation et de préparation au niveau des ménages, au bureau, avec les partenaires? - Quelles sont les mesures à prendre dans les domaines d activités relevant du mandat de la FAO (agriculture, sécurité alimentaire et nutrition, élevage, forêts, pisciculture et pêche). Que peut-il arriver? Pour identifier les actions que la FAO pourrait mettre en place dans les pays/zones non affectés par la MVE ou à risque, il est nécessaire de formuler une hypothèse de travail qui renseigne au mieux sur les potentiels impacts et conséquences de la MVE, en particulier dans les domaines d intervention de la FAO, à savoir dans l agriculture et la sécurité alimentaire. Ci-dessous se présente un scenario des impacts potentiels et conséquences de la MVE aux niveaux: - de la structure des ménages ruraux - de l économie des communautés rurales - des moyens de d existence des ménages ruraux - de l état de sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux. 2 1

3 Conséquences de la MVE Impacts potentiels Au niveau de la structure des ménages ruraux Maladie et/ou décès d un ou plusieurs membres du ménage rural (agriculteur, agropasteur ou pasteur). - Modification de la composition du ménage (âge et sexe du chef de famille). - Augmentation du nombre de veuves et des ménages dirigés par des femmes. - Augmentation des dépenses de santé et frais funéraires. - La MVE prive la famille de la capacité de travail du malade mais aussi de ceux qui doivent en prendre soin. - Augmentation de la charge supportée par les personnes actives. - Migration des jeunes adultes. - Augmentation du nombre des orphelins et réduction ou arrêt de la scolarité lorsque ce sont les enfants qui dirigent le ménage. - Augmentation des inégalités entre sexes mais en particulier pour les veuves par des difficultés accrues d accès aux terres, au crédit et au savoir. - Augmentation des phénomènes d exclusion visant les personnes infectées par le MVE entraînant une difficulté à maintenir des groupes sociaux. - Impact sur les déplacements de main d œuvre agricole, transhumance. Au niveau de l économie des communautés rurales Marchés nationaux et internationaux restreints et réduits - Restriction des mouvements des individus, et des transports. - Forte baisse de l'approvisionnement alimentaire et fermeture des marchés. - Diminution de la disponibilité et accès aux denrées alimentaires. - Impossibilité des ménages à vendre leurs produits agricoles ce qui empêche l obtention de cash. - Augmentation des prix alimentaires. - Endettement des ménages sollicitant des prêts pour subvenir aux besoins et ou vente de biens. 3

4 Conséquences de la MVE Impacts potentiels Au niveau des moyens d existence des ménages ruraux Diminution d hommes, femmes et jeunes pour réaliser le travail agricole et conséquence des restrictions potentielles des mouvements. - Mauvaise gestion des cultures et du bétail entraîne une perte de revenus. - Contrôle insuffisant du bétail entraîne des vols et des morts d animaux, qui aggravent l érosion des ressources. - Diminution des surfaces cultivées et réduction des activités agricoles (désherbage, élagage, paillage) entrainant une baisse des rendements, une réduction de la diversité des cultures, et à long terme, la stérilisation des sols. - Impossibilité d effectuer les récoltes ou semis au moment opportun. - Augmentation des surfaces laissées en jachère peu à peu envahies par les broussailles. - Appauvrissement des méthodes culturales et recul de la production animale. - Le manque de cash et l'endettement, compromettra l'accès aux intrants de production pour la prochaine saison agricole. - Diminution de la productivité des femmes accaparées par les soins aux malades. - Disparition du patrimoine de connaissances et savoir-faire et compétences agricoles propres à chaque sexe. - Réduction de la main d œuvre qualifiée et perte des connaissances agricoles essentielles chez les ménages dirigés par des orphelins. - Diminution de la capacité de transformation et d écoulement des productions agricoles - Difficulté de transport et d échange affectant les échanges commerciaux. - Baisse/hausse des prix des produits cultivés (tout dépend du scénario). - Baisse des revenus agricoles et diminution des ventes. - Liquidation des économies et abattage du bétail pour faire face aux dépenses de santé et aux frais funéraires. - Réduction des achats, y compris ceux de denrées alimentaires. - Besoin accru de sources de revenus non agricoles. - Vente des équipements, matériel agricole, biens, des ménages (bétail, terres et autres). - Forte baisse de revenus du ménage. - Baisse de la contribution des femmes au revenu du ménage. - Besoins accrus de liquidités conduisant parfois à la prostitution. Au niveau de l état de sécurité alimentaire et nutritionnel des ménages ruraux Modification de l état de sécurité alimentaire et nutritionnel du ménage. Augmentation de l insécurité alimentaire et la malnutrition chez les familles touchées due à la conjugaison des conséquences ci-dessus citées et principalement en raison d un appauvrissement croissant des ménages ce qui empêche l accès aux aliments et services de santé. 4

5 Gains rapides dans la préparation et prévention des risques liés à la MVE Recommandations aux foyers des membres du staff FAO et ceux des partenaires selon l OMS: La préparation commence à la maison avec des gestes simples qui peuvent être pris pour réduire les risques de contagion et propagation de la MVE. - Bonnes pratiques d hygiène: bien laver les mains, vêtements et les habitations. Il est important de souligner que les produits alcoolisés que nous utilisons pour nous désinfecter les mains, ne sont pas tous conformes aux normes sanitaires car le marché est inondé de contrefaçons. Par ailleurs, nombreux de ces produits sont des bactériostatiques et pas des bactéricides, ce qui ne garantit pas une totale désinfection, il faut donc être attentifs à cela et bien lire les notices de ces produits et consommer ceux qui ont des propriétés bactéricides (même s ils sont plus onéreux). La valeur sure demeure le lavage à l eau et le savon ainsi que le lavage à l eau de javel. - Etre à l écoute et se renseigner sur les messages de communication et sensibilisation de base sur les modes de transmission, symptômes, pratiques à haut risque et solutions alternatives (par ex. offrir ses condoléances sans toucher au corps du défunt). - Suivre des formations sur: la préparation et l'utilisation de solutions chlorées, sur les précautions universelles: utilisation de masques, gants, stérilisation... - Se munir de produits sanitaires: savon, eau de javel et/ou autres produits bactéricides. - Bonnes pratiques alimentaires: éviter la consommation de la viande de brousse, bien cuire les viandes, éviter la consommation de fruits forestiers. Recommandations aux bureaux FAO et chez les partenaires: - Organiser des Actions de sensibilisation sur la MVE (mode de contagion ), discussions, distribution des dépliants informatifs. Compte tenu que certains membres du personnel et partenaires peuvent être associes à une probable réponse humanitaire (évaluations, opérations de distribution etc.), il est important de respecter avec rigueur toutes les mesures de précautions sanitaires. - Mettre à disposition du produit désinfectant à l entrée des bureaux pour que les agents de sécurité ou d accueil dispensent un peu à chaque membre du staff et/ou visiteurs avant l entrée aux locaux. Que pouvons-nous faire dans le domaine de l agriculture et de la sécurité alimentaire? Il est clair que les priorités des actions de préparation mises en place dans les pays/zones non affectés sont du domaine sanitaire. Toutefois, la FAO peut compléter ces interventions à travers des messages de sensibilisation via ses partenaires gouvernementaux (agriculture, élevage, environnement et pêche). Il alors est impératif de se préparer à l avance afin de réduire au maximum le risque et être prêt à réagir dès l apparition du premier cas de MVE. L objectif à se fixer est alors «limiter la propagation de la maladie et réduire à minima son impact sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle». Pour ce faire, la FAO recommande d investir des efforts de préparation dans les domaines suivants: 1. Renforcer la surveillance et la sensibilisation communautaire Compte tenu que les pays/zones non touchés par la MVE encourent le risque à être affectés, l aspect de la surveillance demeure important à tous les niveaux pour anticiper quelconque décision et ou action, ci-dessous des propositions à mettre en place: - Faire le suivi et compréhension des tendances d évolution de la MVE (Rendre une visualisation dynamique et historique de la MVE, illustrée avec des graphiques, cartes ) - Identifier les zones à risque et populations vulnérables pour mieux cibler les potentielles actions de préparation et réponse éventuelle à mettre en place (cartographie des zones à risque). - Faire le suivi d autres aléas pouvant se présenter et susciter une assistance humanitaire (inondations, sècheresse, invasion de criquets pèlerins, conflits ). - Faire le suivi des mouvements de populations (pèlerinages, mouvements de commerçants ). - Faire une surveillance coordonnée et pluridisciplinaire combinant des données épidémiologiques, environnementales, démographiques et socioanthropologiques. - Si possible, faire des modélisations du risque de la MVE: répartition spatiale en fonction des caractéristiques géographiques; Mise à l évidence à travers des analyses de séries temporelles, de tendances interannuelles, saisonnières et relation avec des évènements particuliers. - Renforcer les mécanismes de surveillance et d alerte précoce pour le déclenchement d une potentielle riposte contre la MVE. En effet, afin que les plans de lutte contre la MVE ciblent mieux les zones à risque et les populations vulnérables, il est essentiel de consolider les systèmes de surveillance et d alerte précoce, et d analyser de manière approfondie et systématique les facteurs de risque épidémiologiques, sociaux, anthropologiques, environnementaux et climatiques. Les bureaux pays peuvent aussi bénéficier des ressources et outils de la FAO, voir ci-contre. 5

6 Outils et ressources de la FAO Alerte précoce: a) FCC (Cadre de gestion des crises pour la filière alimentaire, Le FCC assure la coordination au sein des différentes composantes du cadre de gestion de crise de la filière alimentaire, l'analyse des risques et intelligence et prévisions d aléas sur le long terme. b) SMIAR (GIEWS, Système d'information intégré qui se compose d'outils personnalisés, y compris les bilans céréaliers des pays, logiciels pour l'affichage et l'analyse des cartes et des images satellites. Cette plateforme est liée à une base de données de référence unique de l'information sur la sécurité alimentaire aux niveaux mondial, régional, national et sous-national. c) EMPRES (Système de prévention des crises, La mission d EMPRES est de promouvoir le contrôle efficace des maladies épidémiques du bétail / maladies animales transfrontalières animaux ainsi que les maladies émergentes par l élimination progressive, aux niveaux régional et mondial grâce à la coopération internationale impliquant l'alerte précoce et la réaction rapide facilitant la recherche et la coordination. d) GLEWS (Système mondial d alerte précoce et de réponse pour les principales maladies animales y compris des zoonoses, Outil global d alerte précoce et système de réponse pour les maladies animales majeures et zoonoses. Analyse de la vulnérabilité: a) Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) Outil d évaluation du profil des moyens d existence. b) FIVIMS Systèmes d'information et de cartographie sur l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité. c) AQUASAT Système d information globale sur l eau et l agriculture de la FAO. Défis à surmonter au niveau de la surveillance: Faiblesse des systèmes nationaux de surveillance des maladies animales et faible coopération intersectorielle entre les services vétérinaires, les services de santé humaine et les services de l environnement. - Séances de sensibilisation à la prévention contre la MVE. Elles doivent inclure dans la mesure du possible des acteurs locaux reconnus et respectés, en complément des acteurs des réseaux en place de la FAO. Ces acteurs complémentaires peuvent ajouter une plus-value en termes d impact sur les messages de prévention par la légitimité locale qu ils incarnent. Ils peuvent être chef de canton, de quartier, de village; des figures traditionnelles de la médiation: griots; des figures traditionnelles religieuses: marabouts, imam, pasteurs; ou des artistes. Il est important de souligner que les mesures ci-dessus citées sont alignées et complémentaires à celles proposées dans le «Programme régional de réponse de la FAO à l épidémie de la maladie à virus Ebola en Afrique de l Ouest», en particulier pour l Output 3: Output 3.1: Réduire le risque de transmission d Ebola par la faune sauvage. Output 3.2: Systèmes d alerte rapide pour identifier le virus Ebola et déclencher une intervention rapide. Output 3.3: Vulnérabilité des communautés dépendantes de la viande de brousse. Output 3.4: Promotion des bonnes pratiques. 2. Promotion de la mise en place de mesures de prévention et préparation pluridisciplinaires Il est important de souligner que la FAO promeut la mise en place d actions de prévention et préparation en tenant compte de l approche «Une seule santé». Cette approche reconnaît que la santé des humains, des animaux et des écosystèmes sont reliées entre elles, d où la nécessité d agir de façon coordonnée, complémentaire et multidisciplinaire pour aborder efficacement les risques potentiels ou existants qui proviennent de l'interface homme-animal-écosystèmes. La présente note d orientation couvre des aspects généraux sur la planification de la préparation. Pour des aspects plus spécifiques consulter les fiches techniques associées à ce document lesquelles traitent les thèmes de santé animale, nutrition et cash transfert (en cours de finalisation). Difficulté d obtention des données en temps réel. Qualité inégale et/ou douteuse des données. Transmission lente et peu efficace de l information à tous les niveaux (local - national-régional) Insuffisance de moyens de communication. Insuffisance de moyens pour le renforcement des capacités du staff et partenaires. 6

7 Mesures minimales à mettre en place en matière de prévention et préparation pour les pays/zones non affectés par la MVE Domaines Activités Evaluations - Vérifier l existence des études de base (baseline) et évaluations associées à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages, et cela pour différents niveaux: local, régional et national. Si de telles études et/ou évaluations sont obsolètes, inexistantes ou insuffisantes il faut procéder à en réaliser pour avoir une idée de la situation de départ au niveau des pays/zones non affectés par la MVE. - Inclure des évaluations anthropologiques. Une meilleure connaissance des déterminants socioanthropologiques permet un meilleur ciblage des stratégies de communication et une meilleure mobilisation des communautés, notamment pour promouvoir l hygiène (en particulier le lavage des mains), la salubrité alimentaire (consommation de viande de brousse et aliments forestiers), le traitement de l eau à domicile et l assainissement en général. - Mapping des capacités disponibles et non disponibles au niveau des bureaux pays et partenaires. - Conduire des évaluations du risque de transmission faune-homme de la MVE. Sensibilisation renforcement de capacités mobilisation sociale (il est important de mentionner que nombreuses activités de sensibilisation se font en collaboration avec l OMS et l UNICEF) - Organiser des séances de sensibilisation et TOT sur la MVE et mobilisation sociale profitant des réseaux en place de la FAO: Champs écoles pastoraux (PFS); organisations paysannes d agriculteurs, éleveurs et pêcheurs; organisations professionnelles et techniques; partenaires d implémentation sur le terrain des programmes et projets agricoles; radio locales et régionales; fonctionnaires des ministères associés à l agriculture etc. Comme cité plus haut, inclure si possible d autres acteurs d acceptation locale. S assurer de l aspect participatif pour un meilleur impact. (Elaborer flyers, posters, notes techniques, débats dans les radios locales ) - Organiser des séances de sensibilisation sur la consommation de viande de brousse et fruits forestiers. - Profiter pour faire des séances de rappel sur les standards SPHERE et LEGS. Communication/information - Renforcer les activités de communication surtout dans cette période dans laquelle la MVE n est pas encore sous le contrôle sanitaire dans les pays/zones affectés et peut à tout moment déborder dans les pays frontaliers. Rôle clé de la communication pour une bonne préparation et prévention des risques - Diffusion massive des messages-clés par tous les canaux (radio, télé, presse, causeries, chefs religieux, écoles, crieurs publics, visites domiciliaires, etc.) Rôle majeur des radios locales dans la diffusion adaptée des messages. Proposer des mécanismes locaux, régionaux et nationaux pour établir un meilleur partage des bonnes pratiques et des connaissances sur la lutte contre la MVE. - Briefing/training sessions pour journalistes et média en général (car ils peuvent être une bonne ou mauvaise influence). Améliorer la réactivité - Associer les systèmes de suivi avec les mécanismes de déclanchement de la réponse. - Développer (ou actualiser si existants) les Plans de contingence pays et réaliser des simulations: table-top, multisectorielles et communautaires (un plan non testé est incomplet). - Ne pas perdre de vue les aléas secondaires qui peuvent compliquer la situation (inondations, sécheresse, invasion de criquets pèlerins, conflits...). Coordination - Faire un mapping des acteurs qui travaillent dans la préparation contre la MVE pour se coordonner avec eux. - Assister aux réunions de coordination des plateformes actives dans la préparation contre la MVE et restituer les points discutés auprès des collègues du bureau pays. Mobilisation de ressources - Initier la mobilisation des ressources humaines et financières, faire des messages de plaidoyer pour mobiliser les agences de financement dans la mise en œuvre de plans de prévention et préparation de lutte contre la MVE dans les pays/zones encore non affectés. Autres activités complémentaires - Puisqu il s agit de mettre en place des mesures intégrales de préparation, la FAO pourrait, au sein de ses initiatives en cours sur le terrain, contribuer à: - l amélioration de l hygiène des ménages ruraux à travers la mise à disposition de savons et produits chlorés; contrôle et amélioration des pratiques funéraires des personnes mortes à cause de la MVE. - L assainissement à travers d activités simples telles que: Aliments contre travaux d assainissement en collaboration avec le PAM; contrôle et désinfection des marchés pour améliorer la salubrité des aliments, collecte et traitement des ordures, entretien des voieries, etc. Ci-dessous et en complément des mesures ci-dessus citées un arbre simplifié pour l aide à la prise de décisions pour mettre en place des actions de préparation contre la MVE, voir. 7

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