Febelfin Rapport annuel Chiffres-clés

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Febelfin Rapport annuel 2007. Chiffres-clés"

Transcription

1 Febelfin Rapport annuel Chiffres-clés

2 Febelfin Rapport Annuel Le secteur bancaire et financier belge Le secteur bancaire La dimension internationale et européenne Quelques facettes socio-économiques Principaux développements et tendances Replacer le bénéfice du secteur bancaire dans une juste perspective Octroi de crédit aux ménages Location-financement (leasing) Organismes de placement collectif (OPC) Les entreprises d investissement Marchés financiers : devises, actions, titres de créance et produits dérivés Les marchés financiers dans une perspective mondiale et européenne (NYSE) Euronext, où la bourse belge est chez elle Quelques autres facettes des marchés monétaires et des capitaux belges Clearing et settlement

3 66 Febelfin Rapport Annuel 2007 Le secteur bancaire et financier belge Facts & figures » Febelfin, la Fédération belge du secteur financier, qui a vu le jour en 2003, rassemble en son sein cinq associations professionnelles financières : l Association belge des Banques et des Sociétés de bourse (ABB), l Association belge des Asset Managers (Beama), l Union Professionnelle du Crédit (UPC), l Association belge de Leasing (ABL) et l Association Belge des Membres de la Bourse (ABMB) (1). En outre, Febelfin accueille d autres organisations et institutions financières (en tant que membres avec un statut particulier), témoignant ainsi de son expansion. Sa structure de coupole fait de Febelfin un partenaire qui représente davantage que la simple addition de ses associations membres. Cette partie du rapport annuel présente une «photographie» sur la base d une sélection de chiffres et de graphiques, des types d activités réunis sous la bannière de Febelfin, et souvent très étroitement liés. (1 ) Ces fédérations professionnelles constituent les membres effectifs de Febelfin. Les entreprises membres des fédérations sont automatiquement membres adhérents de Febelfin. A cela s ajoutent quelques membres ayant un statut particulier. En ce qui concerne l ABB, les membres adhérents sont les banques (établissements de crédit) et les sociétés de bourse établies en Belgique; Febelfin compte en outre plusieurs membres associés (ce sont les bureaux de représentation de banques étrangères présents en Belgique).

4 Febelfin Rapport Annuel » Pour la période , le secteur financier représentait dans l économie belge 5,7% de la valeur ajoutée brute ; 3,2% de l emploi ; 5,7% des rémunérations versées et 3,8% de la formation de capital fixe. La part du secteur dans l ensemble des services marchands était, pour ces critères respectifs ; de 11,0% ; 7,4% ; 14,3% et 5,4% (graphique 1). Le segment des institutions financières monétaires (IFM, c est-à-dire la banque centrale, les établissements de crédit et les OPC monétaires) représentait pour la même période 51,2% de la valeur ajoutée brute de l ensemble du secteur financier (graphique 2). Les entreprises d assurance et les institutions de pension représentaient 20,6 %, et les autres prestataires de services financiers 28,2 %. Graphique 1 : Importance du secteur financier dans l économie (en %) Valeur ajoutée brute en Emploi en ,2 4,2 5,7 7,6 7,4 11,0 Le secteur se caractérise cependant par une déspécialisation marquée. Cette évolution est illustrée notamment par l émergence de groupes de services financiers et d entreprises de bancassurance. L estompement des frontières entre les métiers financiers, conjugué à celui des frontières géographiques et à l application à grande échelle d une ITC toujours plus performante, a considérablement intensifié le degré de concurrence dans le secteur. Ces différents éléments sont analysés plus en détail dans la suite du présent rapport.» Les quelques données macro-économiques citées dans le paragraphe précédent mettent en évidence le rôle essentiel du secteur financier dans le développement de notre économie. Elles montrent aussi clairement dans quelle mesure son expansion Graphique 2 : Répartition de la valeur ajoutée brute entre les sous-secteurs financiers (en % du total, période )» Sociétés d'assurance et fonds de pension (4) : 20,6 Rémunération des salariés en Investissements bruts dans du capital fixe en ,8 5,7 4,7 5,4 7,6 10,0 (*) 14,3» Auxiliaires financiers (3) : 15, Secteur financier (1) dans l'ensemble de l'économie Secteur financier (1) dans l'ensemble du secteur tertiaire (2) Secteur financier (1) dans les services marchands (3) (*) Part dans les services marchands, hors secteur immobilier spécialisé (4) Source : Calculs Febelfin sur données des comptes nationaux (ICN, comptes détaillés et tableaux ). (1) Pour les critères de valeur ajoutée brute et de rémunération des salariés, il s agit du secteur financier institutionnel. Pour les deux autres critères, il s agit de la branche activités financières. (2) Secteur tertiaire : l ensemble des services négociables (voir note 3), le secteur public (administration publique, défense et assurances sociales obligatoires), l éducation et les autres activités de service (soin de santé, action sociale, services collectifs, socio-culturels et personnels, sport et récréation, associations, services domestiques). (3) Services marchands : l ensemble du commerce, de l horeca, des transports et communications, des services financiers, des activités immobilières, de la location de machines, de l informatique, de la recherche/développement et des services aux entreprises. (4) Secteur spécialisé dans les activités immobilières. «Institutions financières monétaires (1) : 51,2» Autres intermédiaires financiers, à l'exclusion des sociétés d'assurance et des fonds de pension (2) : 13,0 Source : Calculs Febelfin sur données des comptes nationaux (ICN, comptes détaillés et tableaux ). (1) Etablissements de crédit, organismes de placement collectif (OPC) monétaires et banque centrale. (2) Sociétés qui pratiquent le crédit-bail, le crédit à la consommation, le crédit hypothécaire, ou toute autre distribution de crédit, holdings financiers, sociétés de bourse, sociétés d affacturage, OPC (à l exclusion des OPC monétaires), etc. (3) Sociétés qui s occupent de l administration de bourse (e.a. Euronext), sociétés de gestion de portefeuille, de gestion de fortune,de conseil en placement, courtiers en crédit hypothécaire, bureaux de change, agents et courtiers d assurance, experts en dommages et risques, etc. (4) Compagnies d assurance, sociétés de réassurance, fonds de pension, Offce du Ducroire.

5 68 Febelfin Rapport Annuel 2007 peut contribuer à notre bien-être futur. Le défi consiste à tirer effectivement parti des chances ainsi offertes. La réussite, dans le contexte européen et mondial de concurrence exacerbée, passe par des efforts constants, ainsi qu une vision et une action communes. Tout interlocuteur disposé à concevoir et à mettre en œuvre une approche et une politique constructives dans cette optique trouvera toujours en Febelfin un collaborateur constructif et un partenaire créatif. S il existe une volonté commune de tirer parti des occasions qui se présentent, il sera possible de développer une «place financière» qui apporte une contribution réelle et croissante à l assise économique et sociale de notre société. L industrie des services financiers dispose en outre d un potentiel qu il s agit de valoriser pour renforcer notre position concurrentielle structurelle dans le cadre de la mondialisation actuelle de l économie. De nombreux éléments donnent à penser que la demande de services financiers continuera à connaître une expansion significative. Le développement de ces services repose dans une large mesure sur la disponibilité de la principale matière première dont notre pays est riche, à savoir son capital humain. Il s agit, de surcroît, d emplois de haute qualité, visant proportionnellement une haute valeur ajoutée, et mettant l accent sur l exploitation et la valorisation des talents. Après l introduction de l euro et le parachèvement du Financial Services Action Plan européen (FSAP), le processus d intégration du marché européen des services bancaires et financiers franchira ces prochaines années de nouvelles étapes «révolutionnaires» dans un processus d approfondissement et d accélération. Parmi ces étapes, nous pensons à la nouvelle législation européenne relative aux exigences en matière de capital pour les établissements de crédit (la CRD, Capital Requirements Directive) et celle relative à la directive MiFID (Markets in Financial Markets Directive), ainsi qu au projet de réaliser un espace unique de paiements en euros (SEPA, Single Euro Payments Area). Au long de ces diverses étapes, il s agit de discerner et d exploiter les potentialités en dépit du poids des obligations et des coûts d investissement qui y sont li és (2). Il importe également de se positionner à temps et intelligemment, afin de pouvoir bénéficier des first mover advantages. Rater le (premier) train dans la phase préparatoire et liminaire de projets de cette envergure revient bien souvent à laisser passer définitivement une chance unique.» Ce rapport examine différents aspects du secteur financier : le secteur bancaire, l octroi de crédit aux ménages, la location-financement (leasing), les organismes de placement collectif (OPC) et les entreprises d investissement (dans cette catégorie figurent notamment les sociétés de bourse et les sociétés de gestion de fortune). Elle évoque ensuite l imposante réalité des marchés financiers - en particulier les marchés des changes, des actions, des titres de créance et des produits dérivés - qui constituent pour chacun des acteurs précités et pour l ensemble des acteurs économiques (ménages, entreprises et pouvoirs publics) une plate-forme incontournable pour développer leurs activités (notamment en matière d investissements, de financement, de couverture de risque, de gestion financière, etc.). I. Le secteur bancaire A. La dimension internationale et européenne» 1. Même si dimension et volume ne sont pas à négliger, la Belgique représente, toutes proportions gardées, une place bancaire et financière de poids. En 2006, le total du bilan du secteur bancaire atteignait 3,6 fois la valeur du produit intérieur brut (PIB) de la Belgique (graphique 3). Pour cet indicateur, notre pays n est précédé, au sein de la zone euro, que par les places financières du Luxembourg (qui enregistre un résultat «hors catégorie» de 25,4) et de l Irlande (6,7). Les Pays-Bas talonnent la Belgique, avec un coeffcient de 3,5. Pour l ensemble de la zone euro, le total du bilan bancaire revient à environ trois fois la valeur du PIB. Notre pays enregistre donc un résultat supérieur d un cinquième à la moyenne de cette zone euro. Les deux principales places financières européennes situées en dehors de la zone euro, à savoir la Suisse et le Royaume-Uni, obtiennent évidemment des coeffcients supérieurs à celui de la Belgique, soit respectivement 6,6 et 5,1. Enfin, il faut signaler qu en 2006, le Danemark, également en dehors de la zone euro, a très légèrement devancé la Belgique (avec un coeffcient de 3,7). En volume absolu de l actif bancaire total, notre pays obtient cependant un résultat supérieur de près de 40 % à celui du Danemark. Bien que le bilan bancaire constitue une indication, il ne représente qu une mesure partielle (surtout à une époque où le commerce des produits dérivés et des produits financiers structurés est en très forte expansion et où la désintermédiation ne cesse de gagner du terrain (3) ) pour illustrer l importance d une «place». Le fait que la Belgique héberge également d importantes plates-formes financières internationales pour la communication - comme SWIFT - et la compensation et la liquidation - comme Euroclear - indique aussi que notre pays est bien présent sur la carte financière européenne. On peut clairement parler d un cluster d activités et d entreprises financières dans notre pays. Il importe de créer les conditions et le cadre permettant de conférer à cette formation de clusters un attrait et un effet d entraînement.» 2. La population bancaire belge se caractérise par une forte composante étrangère (graphique 4). Sur les 109 banques établies dans notre pays fin septembre 2007, il y en a 82 (soit trois quarts) d origine étrangère. Il s agissait de 57 succursales de banques étrangères (c est-à-dire des banques selon le droit d un autre pays, appelées branches en anglais) et de 25 filiales d institutions étrangères (c est-àdire des banques de droit belge mais dont la majorité du capital en actions est en des mains étrangères; celles-ci sont appelées subsidiaries en anglais). (2) Il ressort d une enquête que plus ou moins 70% des budgets informatiques des banques sont consacrés à des adaptations visant à satisfaire aux obligations en matière de réglementation et de contrôle. (3) Il est encore trop tôt pour savoir si et dans quelle mesure les turbulences qui ont touché les marchés financiers depuis juillet 2007 (dans le sillage des problèmes intervenus sur le «subprime mortgage market» américain), auront un impact significatif et structurel sur ces évolutions. Il va sans dire que les répercussions de ces turbulences (principalement sur le plan de la liquidité des marchés et de l évaluation du risque) sont observées avec la plus grande attention (notamment au niveau des statistiques).

6 Febelfin Rapport Annuel Graphique 3 : Comparaison européenne de l importance du secteur bancaire dans l économie Total des actifs de l ensemble des établissements de crédit par rapport au PIB (en %, 2006) Luxembourg Irlande Suisse Royaume-Uni Danemark Belgique Pays-Bas France Allemagne Autriche UEM-12 (1) Espagne Portugal Suède Italie Grèce Finlande 506,3 373,5 357,2 354,8 319,7 308,5 306,2 297,6 257,7 255,9 252,9 189,3 161,4 152,7 674,8 657, , Source : Calculs Febelfin sur données BCE, Banque Nationale Suisse (pour la Suisse) et BNB (cours du change CHF). (1) Moyenne pondérée des 12 Etats membres de l UEM. Graphique 4: Nombre de banques établies en Belgique (fin septembre 2007)» Banques de droit belge à majorité belge : 27 Banques de droit étranger : 57 Banques de droit belge à majorité étrangère : 25 Graphique 5: Banques étrangères (1) établies en Belgique (nombre, fin septembre 2007) Total Total Pays EU France Pays-Bas Allemagne Royaume-Uni Luxembourg Espagne Autres Total Pays NON EU Etats-Unis Japon Autres Source : Calculs et présentation Febelfin sur données CBFA. (1) Ensemble des filiales ( subsidiaries ) et succursales ( branches ) de banques étrangères. Graphique 6 : Internationalisation de la population bancaire - Comparaison européenne (nombre de banques étrangères (1) dans le nombre total de banques, en %, 2006) Luxembourg Irlande Belgique Royaume-Uni Grèce Espagne France Portugal UE 15 (2) Danemark Suède Pays-Bas Italie Finlande Allemagne Autriche Source : Febelfin pour la Belgique et calculs Febelfin sur données BCE pour les autres pays. (1) Les banques de droit étranger ( branches ) ainsi que les banques de droit de l Etat membre concerné, mais à majorité étrangère ( subsidiaries ). (2) Donnée pour les 15 anciens Etats membres de l UE ,8 33,2 28,6 22,2 19,1 15,2 14,2 14,2 11,2 8,0 6,2 6,1 64, ,8 75, ,1 Source : Calculs Febelfin sur données propres et données CBFA.

7 70 Febelfin Rapport Annuel 2007 Parmi les banques étrangères, on note une présence européenne particulièrement importante (graphique 5). 68 banques d autres Etats membres de l UE ont une implantation en Belgique. Les représentations françaises et néerlandaises sont les plus importantes, avec respectivement 27 et 14 implantations, suivies à une certaine distance par 8 banques d origine allemande et 7 d origine britannique. Dans le groupe des 15 «anciens» Etats membres de l UE (4), la Belgique arrive au troisième rang des pays à la population bancaire la plus internationalisée (graphique 6). Seuls le Luxembourg (à considérer à cet égard comme un cas exceptionnel ) et l Irlande précèdent notre pays, avec un taux d internationalisation (banques étrangères dans la population bancaire totale) de respectivement 98 en 81 %. En outre, on compte parmi les banques étrangères établies dans notre pays de grandes pointures mondiales spécialisées, comme The Bank of New York, State Street Bank, etc. Dans la mesure où celles-ci développent en Belgique un centre d excellence international, l intérêt de leur présence dépasse bien entendu largement la dimension nationale, et elles peuvent apporter des avantages plus que proportionnels à la place financière et à l ensemble de l économie. Du fait de l importante présence étrangère au sein du marché bancaire belge, il est prioritaire d accorder une attention permanente à la position concurrentielle internationale de la Belgique en tant que centre d implantation et d investissement. Les centres décisionnels des entreprises concernées se situent majoritairement en dehors de nos frontières. Par ailleurs, les activités financières, ainsi que les fonctions logistiques y afférentes (par ex. le traitement back-offce, domaine dans lequel la Belgique s est forgé une réputation internationale), présentent un caractère de plus en plus nomade. Une place financière qui veut avoir quelque chance de succès doit donc oeuvrer en permanence pour faire partie des meilleures et toujours figurer sur la shortlist des décideurs (et leurs conseillers) au sein des entreprises.» 3. L internationalisation est un phénomène à double sens. Si plusieurs dizaines d acteurs européens et internationaux s implantent en Belgique, les banques belges renforcent elles aussi leur présence en dehors des frontières nationales (graphique 7): fin 2006, 18 d entre elles étaient représentées dans 49 pays, au travers d un réseau de 253 implantations comptant 70 succursales, 45 filiales bancaires et 90 subsidiaries financières. Les banques belges opèrent surtout dans d autres pays européens. A la fin de l année dernière, elles y possédaient 162 implantations, dont 154 au sein de l Union européenne. Entre-temps, certaines banques ou groupes financiers belges ont réussi à s implanter solidement sur un certain nombre de marchés d Europe centrale ou de l Est (quelquefois considérés comme un «deuxième marché national»). Des investissements ont aussi été réalisés dans certains marchés frontaliers européens (notamment par le biais de reprises, par ex. en Turquie et en Russie). Ces investissements dans d autres zones géographiques ne s effectuent pas aux dépens de l attention portée au développement et aux opportunités du premier marché domestique. La reprise (d une partie) d ABN Amro par Fortis en témoigne. Cette opération constitue d ailleurs une «première» qui a, en tant que telle, ouvert de nouveaux horizons en matière de consolidation dans le cadre du paysage bancaire et financier européen et mondial. Tant par son volume que par l approche industrielle qui est la sienne, cette opération (scission d un opérateur mondial) a permis, il faut le souligner, d accéder à une nouvelle dimension. Graphique 7 : Répartition géographique des implantations à l étranger (1) des banques belges (fin 2006) Graphique 8 : Notifications de banques d autres Etats membres de l UE afin de pouvoir proposer des services en Belgique sous le régime de la libre prestation de services (nombre, fin août 2007) Total Royaume-Uni France Pays-Bas Allemagne Luxembourg Irlande UE (2) : 154 «Source : Febelfin. (1) Il s agit de succursales, filiales bancaires et financières, bureaux de représentation et participations qualifiées dans des banques et institutions financières. (2) UE des 25 Etats membres Notifications pour collecte de dépôts Source : Calculs et présentation Febelfin sur données CBFA.» Amérique du Nord : 21» Amérique latine : 8» Afrique : 11» Asie : 48» Océanie : 3» Autres pays européens : dont (4) Il s agit des Etats membres avant l élargissement de l UE en mai A cette date, elle a accueilli Chypre, l Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la Slovénie, la Slovaquie et la Tchéquie. En janvier 2007, la Bulgarie et la Roumanie sont elles aussi devenues membres de l UE.

8 Febelfin Rapport Annuel Graphique 9 : Part des opérations internationales (1) dans les activités des banques établies en Belgique (en %, fin juin 2007)» 4. Les services financiers transfrontaliers directs (libre prestation de services dans un autre Etat membre de l UE sans y être implanté) sont une autre conséquence typique de l estompement des frontières au sein de l Europe. Ainsi, fin août 2007, 28 banques de droit belge avaient signalé qu elles souhaitaient disposer de la possibilité de proposer directement leurs services dans d autres Etats membres (principalement les pays voisins). Au même moment, pas moins de 532 banques d autres Etats membres de l UE avaient fait savoir à l autorité de contrôle qu elles souhaitaient disposer de la même possibilité en Belgique (dont 354 pour la collecte de dépôts). A nouveau, l intérêt, en l occurrence pour le marché belge, émane surtout des banques des pays voisins (graphique 8).» 5. La forte internationalisation touche non seulement la population bancaire mais aussi l activité du secteur (graphique 9). Fin juin 2007, plus de 60 % du total du bilan du secteur bancaire belge présentait un caractère international (opérations avec des non-résidents et/ou en devises). Cela valait aussi pour 38,7 % des dépôts de la clientèle, 41,9 % des crédits à la clientèle, 77,3 % du portefeuille-titres et 91,0 % des opérations interbancaires. Les banques étrangères établies en Belgique représentaient, fin 2006, environ un quart du volume d activités (total des actifs) de l ensemble du secteur bancaire. Sur un groupe de neuf pays européens (pour lesquels des données de la BCE permettent ce calcul), la Belgique n est devancée pour ce critère que par les places internationales du Luxembourg et du Royaume-Uni, où respectivement 94,6 et 50,3 % de l actif bancaire total sont imputable à des branches et/ou des subsidiaries de banques étrangères (graphique 10).» 6. Dans le classement international des mille plus grandes banques (sur la base des fonds propres) que publie chaque année la revue The Banker, on trouve (dans l édition 2006) trois banques belges dans le top-50 mondial (Fortis à la 32ème place, Dexia à la 40ème et KBC à la 50ème). Ces trois banques figurent également dans le top-30 européen (respectivement aux 21ème, 24ème et 30ème places) (tableau 1). Total du bilan (2) Dépôts de la clientèle Crédits à la clientèle Portefeuille-titres (3) Opérations interbancaires 38,7 41, Source : Calculs Febelfin sur données BNB. (1) Opérations en euros avec l étranger et opérations en devises. (2) Moyenne de l actif et du passif. (3) Ensemble des valeurs mobilières et des participations, à l exclusion des effets publics belges. Graphique 10 : Part des banques étrangères (1) dans le volume d activité du secteur bancaire (part, en %, dans l actif bancaire total, 2006) Luxembourg Royaume-Uni Belgique Danemark Pays-Bas Italie Espagne Allemagne France 24,9 20,1 14,8 13,9 11,4 11,1 3,2 Source : Calculs Febelfin sur données BCE. (1) Ensemble des filiales ( subsidiaries ) et succursales ( branches ) de banques étrangères. 60,8 77,3 91, Graphique 11 : Financement de l économie belge par des crédits octroyés par les banques (encours crédits à décaissement, en % du total, juin 2007) Crédits aux particuliers et indépendants : 38,6 «50,3» Crédits aux entreprises : 38,0 94,6 B. Quelques facettes socio-économiques» 1. Le secteur bancaire belge demeure l une des pierres angulaires du financement de l économie nationale (graphique 11). Fin juin 2007, l encours des crédits à décaissement bancaires à l économie belge s élevait à 337,7 milliards d euros. Ces crédits, dont la valeur représentait environ 107 % du PIB aux prix du marché (en 2006), étaient destinés à parts à peu près égales aux entreprises (38,0 %) et aux ménages (38,6 %). La part des crédits aux pouvoirs publics belges est en recul depuis plusieurs années déjà et est tombée ce printemps en dessous de 25 % (pour être précis, fin juin 2007, elle ne représentait plus que 23,4 %). Fin 2000, ces crédits aux pouvoirs publics constituaient encore la plus grande part du pool de crédits bancaires à l économie belge (avec 39,3 %, contre 33,5 % pour les entreprises et 27,2 % pour les ménages). Source : Calculs Febelfin sur données BNB.» Crédits aux pouvoirs publics belges : 23,4

9 72 Febelfin Rapport Annuel 2007 Tableau 1 : Classement des trente plus grandes banques européennes d après les fonds propres (en 2006) Europe Rang Dénomination Pays (1) propres (2) Fonds Monde (en millions d USD) 1 3 HSBC Holdings GB Crédit Agricole Groupe FR Royal Bank of Scotland GB Santander Central Hispano ES BNP Paribas FR Barclays Bank GB HBOS GB UniCredit IT Rabobank NL ING (3) NL UBS CH Deutsche Bank DE ABN-Amro Bank NL Crédit Mutuel FR Société Générale FR Credit Suisse Group CH Banco Bilbao Vizcaya Argentaria ES Lloyds TSB Group GB Groupe des Caisses d épargne FR Groupe des Banques Populaires FR Fortis Banque BE/NL Commerzbank DE Nordea Group SE Dexia BE/FR Den Danske Bank DK Banca Intesa IT Dresdner Bank DE CajadeAhorrossyPensionesdeBarcelona ES San Paolo IMI IT KBC Groupe BE Source : Présentation Febelfin sur données extraites de The Top 1000 World banks 2006, The Banker, juillet (1) D après les codes ISO : BE (Belgique), CH (Suisse), DE (Allemagne), ES (Espagne), FR (France), GB (Royaume-Uni), IT (Italie), NL (Pays-Bas), SE (Suède). (2) Tier one capital. Exercice 2006, données consolidées. (3) Groupe international ING dont fait partie ING Belgique. Graphique 12 : Dépôts de la clientèle des résidents auprès des banques établies en Belgique selon la forme (encours, en % du total, fin juin 2007) Dépôts à terme : 23,7 Dépôts à vue : 24,1 Source : Calculs Febelfin sur données BNB. Graphique 13 : Taux d épargne des ménages (1) Comparaison européenne (en %, 2006) Allemagne Italie France Autriche Belgique Portugal Pays-Bas Suède UE 13 (2) Espagne Finlande Royaume-Uni Grèce Danemark 3,2 4,9 4,1 Dépôts d'épargne réglementés : 39,5 Certificats de dépôt : 1,4» Autres : 1,7» Bons de caisse et obligations : 9, Source : Statistics Belgium (SPF Economie, PME, Classes moyennes et Energie), se référant à la BNB et à la Commission européenne. (1) Taux d épargne brut des ménages, en tant que pourcentage du revenu disponible (il s agit d estimations). (2) Moyenne arithmétique non pondérée des 15 anciens Etats membres de l UE, hors le Luxembourg et l Irlande. 6,6 11,4 11,3 11,1 10,6 10,1 16,2 16,1 14,8 13,9 13,8

10 Febelfin Rapport Annuel Par ailleurs, les banques détenaient, fin juin 2007 également, un encours de 26,3 milliards d euros en crédits d engagement aux résidents (surtout cautions et crédits documentaires). Fin juin 2007, les dépôts récoltés auprès des clients belges représentaient 377,1 milliards d euros (en ce compris les bons de caisse et les obligations émises par les banques elles-mêmes) (graphique 12). Ce volume de dépôts correspondait à environ 119 % du PIB pour Bien que le taux d épargne (c est-à-dire l épargne brute en pourcentage du revenu disponible) des ménages belges ait sensiblement diminué depuis la fin de la dernière décennie, une comparaison internationale indique que la Belgique continue à enregistrer dans ce domaine un résultat relativement élevé (graphique 13). Cette donnée constitue traditionnellement un point fort du marché bancaire domestique. Le niveau élevé de l épargne financière des ménages suscite l intérêt de tous ceux qui proposent des produits d épargne et de placement, qu ils soient belges ou étrangers. Ceci contribue au développement d un environnement hautement concurrentiel dont épargnants et investisseurs tirent bien entendu avantage (large éventail d instruments d épargne et de placement, ainsi que de services connexes). Pour les banques belges, le solide marché de l épargne belge représente une base de funding importante susceptible aussi de servir, directement ou indirectement, d assise à leur développement international. Les agences de notation, notamment, considèrent souvent ce facteur comme un point positif lorsqu elles évaluent la solvabilité des banques belges. Le secteur bancaire belge possède en outre une capacité exceptionnelle à mobiliser, Graphique 14: Total des dépôts auprès des banques (1) par rapport au PIB - Comparaison européenne (en %, 2006) Luxembourg Irlande Pays-Bas Belgique Royaume-Uni Espagne Allemagne Portugal UE 15 (2) Grèce Autriche France Danemark Italie Suède Finlande 59,7 53,4 70,1 63,1 165,1 150,4 148,4 143,2 135,3 119,5 114,1 111,8 108,1 104,5 79, Source : Calculs Febelfin sur données BCE. (1) Il s agit du volume total des dépôts que détiennent les secteurs non bancaires auprès de l ensemble des établissements de crédit. (2) Moyenne pondérée des 15 anciens Etats membres de l UE.. 871,7 via la collecte de dépôts, des moyens destinés à l octroi de crédits, ainsi qu en témoigne une comparaison avec d autres pays européens. Sur la base d une comparaison entre le volume total des dépôts auprès des banques et, d une part, le PIB et, d autre part, le volume total de crédits (voir graphiques 14 et 15), la Belgique se situait, en 2006, à chaque fois parmi le peloton de tête (abstraction faite du Luxembourg) dans le groupe des 15 «anciens» Etats membres de l UE. En ce qui concerne le premier critère, la Belgique dépassait la moyenne européenne de pratiquement un tiers, et pour le second, d environ 47 %.» 2. Les banques rationalisent et diversifient leur réseau de distribution. Bon nombre d institutions mènent une politique multicanale afin d être en mesure, dans des situations évolutives, de répondre de manière optimale aux besoins différenciés des clients. Ces dix dernières années, le nombre de points de vente bancaires traditionnels avec personnel (c est-à-dire l ensemble des agences propriété de banques ou d agents bancaires indépendants) a diminué de près de la moitié. Fin 2006, les clients disposaient encore de points de vente ou de contact de ce type (graphique 16), contre fin Fin de l année dernière, le nombre d agents bancaires indépendants était de 4.783, soit à peine 45 % du nombre recensé fin 1995 (5). Au cours des dernières années, les banques ont réalisé de nombreuses synergies dans le cadre des diverses fusions et reprises qui ont eu lieu notamment au sommet du secteur. Même si son paysage bancaire a été redéfini, la Belgique possède toujours un réseau Grafique 15: Total des dépôts auprès des banques (1) par rapport au total des crédits bancaires (2) (en %, 2006) Luxembourg 180,7 Grèce 126,1 Belgique 120,0 Allemagne 90,4 Royaume-Uni 88,3 Espagne 82,4 UE 15 (3) 81,8 77,1 76,7 Autriche Portugal Pays-Bas France Irlande Finlande Italie Suède Danemark 45,2 34,5 76,7 75,2 71,8 67,9 65, Source : Calculs Febelfin sur données BCE. (1) Il s agit du volume total des dépôts que détiennent les secteurs non bancaires auprès de l ensemble des établissements de crédit. (2) Il s agit de l encours total des crédits du secteur bancaire aux secteurs non bancaires. (3) Moyenne pondérée des 15 anciens Etats membres de l UE. (5) Les données relatives aux agences et aux agents bancaires sont basées sur une enquête menée exclusivement auprès des banques membres de l ABB.

11 74 Febelfin Rapport Annuel 2007 Graphique 16 : Réseau des points de contact des banques : agences et agents bancaires indépendants Agences (nombre, fin 2006) (a) (b) Agents indépendants (nombre, fin 2006) Agences es propriété é des banques: (a) Agences es propriété é des banques et gérées ées par leur personnel salarié (b) Agences es propriété é des banques et gérées ées par des agents indépendants Source : Febelfin/ABB (uniquement banques membres). Agences es propriété é d'agents indépendants: Agents bancaires indépendants actifs dans des agences es dont ils ont la propriété: é: Agents bancaires indépendants actifs dans des agences es propriété é de banques: 880 Graphique 17 : Nombre d agences bancaires par million d habitants (2005) (1) Luxembourg Espagne 968 Italie 762 France 649 Autriche 623 Belgique 565 Allemagne 560 Moyenne UE (2) 553 Irlande 505 Portugal 475 Royaume-Uni 472 Danemark 393 Grèce 363 Finlande 308 Suède 283 Pays-Bas Source : Présentation Febelfin sur données BCE. (1) En principe, bureaux de poste inclus (dans la mesure où ils proposent des services bancaires). (2) Union européenne (UE) des 15 «anciens» Etats membres (moyenne arithmétique non pondérée). d agences basé sur la proximité et l accessibilité. Fin 2005, on y dénombrait encore 437 agences bancaires par million d habitants (agences propriété de la banque). Si l on y ajoute les bureaux de poste (où il est également possible d effectuer des opérations bancaires), ce chiffre passe à 565. A titre de comparaison (graphique 17) : la France en comptait 649, l Allemagne, 560 et les Pays-Bas, 270. La moyenne des 15 anciens Etats membres de l UE était de 553. Mais même le chiffre de 565 (pour la Belgique) constitue en fait une sous-estimation. En effet, si l on y ajoute les agences propriété d agents bancaires indépendants, la densité d implantations bancaires comportant du personnel et commercialisant des services bancaires est encore significativement plus élevée dans notre pays, à savoir environ 913 par million d habitants (estimation à fin 2006). Outre une évolution numérique, le réseau des points de contact bancaires comportant de personnel s est aussi fortement modifié du point de vue du contenu et de la qualité. En 2006, environ 90 % des agences appartenant à des banques étaient équipées d unités de banque en self-service, contre moins de 25 % en 1993 (graphique 18). Ces facilités ont contribué à une amélioration constante des performances du réseau, tant sur un plan opérationnel que qualitatif. En outre, au printemps 2006, la fonction retrait d argent des self banks a été ouverte à tous les détenteurs de cartes de débit (y compris les non clients), ce qui n a pas manqué de décupler l accessibilité de ce «service de base». Fin 2006, le grand public disposait ainsi de près de guichets automatiques pour ses retraits (peu importe que l on soit client de l une ou de l autre banque; également graphique 18). Graphique 18 : La banque en self-service (self-banking) en Belgique Unités de self-banking (nombre, 2006) Guichets automatiques avec fonction retrait d argent, accessibles à tous (nombre, 2006) Unités dans les agences es propriét opriété é des banques et gérées ées par du personnel salarié des banques: Unités dans les agences es propriét opriété é des banques et gérées ées par des agents indépendants: Unités dans les agences propriété d'agents indépendants: 433 Unités autonomes (1) : 38 Guichets automatiques dans les unités de self-banking d'agences de banques et d'agents bancaires indépendants, ainsi que dans les unités de self-banking autonomes: Guichets automatiques (ATM) de l'ancien réseau Banksys (2) : 854 Source : Febelfin/ABB (uniquement banques membres). (1) Unités de self-banking non liées à une agence avec personnel. (2) Ces ATM ont été transférés aux banques mi-2005.

12 Febelfin Rapport Annuel » 3. La banque par internet est en plein essor. Fin 2006, 56 banques avaient attribué à leurs clients quelque 3,8 millions d abonnements (soit près de 1,4 million de plus qu en 2004!) leur ouvrant l accès à des sites internet transactionnels. Plus de 80 % de ces abonnements ont été effectivement utilisés (contre environ 70 % en 2004). Toujours en 2006, plus de 195 millions de virements nationaux ont été effectués par internet (environ 50 millions de plus qu en 2004).» 4. Fin 2006, le secteur bancaire belge comptait emplois directs. Ce chiffre représente le nombre de personnes occupant un emploi salarié. Il fait donc abstraction des agents indépendants (qui sont quelque 4.800, uniquement pour les banques membres de Febelfin/ABB) qui peuvent eux aussi occuper du personnel propre. Depuis le début de la décennie, le nombre de travailleurs occupant un emploi salarié dans les banques est en baisse (fin 2006, on comptait à peu près emplois salariés directs de moins que fin 2000). Cette tendance à la baisse doit toutefois être considérablement relativisée, notamment du fait des glissements d emplois au sein des groupes financiers suite aux filialisations et aux modifications internes de structure, ainsi qu à l outsourcing au niveau national (dans les deux cas, il n est en fin de compte pas question de pertes d emplois dans notre pays). L emploi dans l ensemble du secteur financier représente près de unités (graphique 19). En outre, le secteur bancaire est en tête en ce qui concerne les recrutements : ces trois dernières années, les banques ont recruté environ collaborateurs. Le nombre d engagements est en hausse constante (estimation pour les banques membres de Febelfin/ABB uniquement) : (2004); (2005); (2006). L on peut s attendre à ce que dans les années à venir les besoins des banques en matière de recrutements restent très importants. Partant des multiplicateurs d emploi dont fait état une étude récente de deux collaborateurs du Bureau fédéral du Plan belge (6), on peut estimer qu aux emplois dans le secteur financier proprement dit (comme indiqué dans les comptes nationaux pour 2006), viennent s ajouter à emplois en dehors du secteur (emplois indirects). L effet emploi total du secteur (emplois directs et indirects confondus) dépasserait donc largement un quart de million d unités.» 5. Le personnel bancaire est caractérisé par un niveau de formation élevé et encore croissant (graphiques 20 et 21). Fin 2006, 63,8 % des travailleurs du secteur bancaire possédaient un diplôme de l enseignement supérieur : pour 25,6 %, il s agissait d un diplôme universitaire et pour 38,2 %, d un diplôme d une école supérieure. Les membres du personnel bancaire nouvellement engagés en 2006 étaient presque 83 % à posséder un niveau de formation élevé (universitaire 40,9 % et enseignement supérieur 42,0 %). Graphique 19 : Emploi Comparaison intersectorielle (nombre de personnes occupées, en milliers, 2006) Services marchands 1.871,9 Secteur secondaire (hors construction) 620,1 Construction 247,2 Secteur primaire 86,5 Echelle supérieure Immobilier, location, services aux entreprises 685,0 Echelle inférieure Commerce de gros et de détail 606,0 Transport, stockage, communication 292,0 Hôtels et restaurants 150,2 Machines, appareils, moyens de transport 139,8 Institutions financières 138,7 Métal et produits métalliques 101,1 Produits chimiques, fibres synthétiques, caoutchouc, matières synthétiques 95,4 Produits alimentaires et denrées de luxe 94,7 Pâte à papier, papier, éditions, imprimeries 46,0 Textile et cuir 40,3 Autres produits minéraux non métaliques 30,8 Electricité, gaz et eau 25,1 Source : Calculs Febelfin sur données de l Institut Industrie du bois 14,3 des Comptes nationaux (ICN), Comptes nationaux (Belgostat) (6) Qualitative Employment Multipliers for Belgium, Results for 2000 and 2002, 14 May 2007, Bart Van den Cruyce and Johan Wera (Federal Planning Bureau).

13 76 Febelfin Rapport Annuel 2007» 6. Maintenir le niveau de qualité, de connaissance et de compétence des collaborateurs est une condition sine qua non dans le secteur financier. Les tâches se complexifient et se diversifient. Le travail proprement dit et les conditions dans lesquelles il s effectue évoluent souvent très rapidement et profondément. Ces tendances reflètent les évolutions nombreuses et fondamentales qui touchent les divers métiers financiers, les réglementations, les régimes de contrôle et de reporting, l ICT et les attentes très pointues des (différentes catégories de) clients. Rien d étonnant dès lors à ce que les services financiers fassent partie des secteurs de l économie générateurs d une haute valeur ajoutée. Aussi les entreprises bancaires et financières investissent-elles sans compter et en permanence dans leur capital humain. Si l on considère les efforts de formation en faveur du personnel, le secteur financier fait partie du peloton de tête. En 2005, il a consacré 2,61 % de sa masse salariale à la formation (données de la BNB). Près de 57 % des collaborateurs ont participé à un programme ou à une initiative de formation.» 7. Les banques belges sont à la pointe en matière de paiements électroniques. Le nombre total de paiements effectués en 2005 peut être réparti comme suit (graphique 22) : 43,2 % par virements; 39,0 % par cartes (de débit, de crédit ou privatives); 11,6 % par domiciliations et 5,4 % par porte-monnaie électronique. Dans notre pays, le chèque fait partie de l histoire (moins de 1 % des paiements ont été effectués par chèque en Graphique 20 : Répartition du personnel bancaire selon le diplôme (en % du total, fin 2006)» Supérieur non-universitaire : 38,2 2005). Le secteur bancaire belge adopte une position constructive et aussi proactive que possible face au grand défi européen à relever dans les prochaines années dans le domaine des paiements, à savoir la mise en place du Single Euro Payments Area (SEPA). Ce processus est évidemment mené en concertation et en collaboration avec toutes les parties intéressées. Afin de garantir un résultat optimal, le Forum SEPA a été mis en place au niveau belge. Ce Forum est présidé par le Gouverneur de la Banque Nationale (BNB). De plus amples informations concernant les travaux préparatoires au SEPA sont disponibles sur le site C. Principaux développements et tendances» 1. Ces dix dernières années, le marché bancaire belge, de fragmenté qu il était, a évolué vers un ensemble plus concentré. Les cinq plus grandes banques représentent 84,4 % du total des actifs du secteur (selon des chiffres de la BCE pour 2006; graphique 23). Sur ce plan, la situation en Belgique est comparable à celle des Pays-Bas et de la Finlande, où ce pourcentage est respectivement de 85,1 % et de 82,3 %. Dans une comparaison des 15 «anciens» Etats membres de l UE, l Italie et l Allemagne sont lanterne rouge, avec respectivement 26,3 % et 22,0 %. Dans ces deux pays, la «consolidation» nationale du secteur bancaire en est encore plus ou moins à ses débuts. L indice de Herfindahl est un instrument un peu plus sophistiqué qui permet de mesurer le degré de concentration Graphique 21 : Répartition des collaborateurs nouvellement engagés dans le secteur bancaire, selon le diplôme (en % du total, engagements courant 2006)» Supérieur non-universitaire : 42,0 Secondaire supérieur : 31,0 Autres diplômes : 5,2 Source : Febelfin (uniquement banques membres).» Universitaire : 25,6 Universitaire : 40,9 «Source : Febelfin (uniquement banques membres).» Autres diplômes : 3,3» Secondaire supérieur : 13,9

14 Febelfin Rapport Annuel (il s agit du carré cumulé des «parts de marchés» individuelles de toutes les entreprises au sein du secteur). En Belgique, cet indice (sur la base du total des actifs bancaires, pour 2006 à nouveau) est légèrement supérieur à (2.041 pour être précis; graphique 24). Dans l UE (les 15 Etats membres d avant l élargissement en 2004), seule la Finlande enregistre un chiffre plus élevé (2.560); les Pays-Bas (avec 1.822) suivent la Belgique de près. Les indicateurs de concentration relativement élevés caractérisent plutôt les petits Etats membres de l UE et sont également la conséquence d une consolidation sectorielle dynamique plus large au niveau européen. La concentration relativement marquée en Belgique est le résultat des reprises et des fusions qu a connues le secteur bancaire belge ces dix dernières années. Cette évolution était bien entendu inspirée par des motifs micro-économiques, mais s imposait aussi pour améliorer la position du secteur dans la perspective de la poursuite de l intégration du marché européen des services financiers. Ces dernières années, ce projet d intégration a connu des étapes décisives et il figure pour la période à venir, en tête des priorités au niveau européen. La réalité européenne qui a quand même un caractère de plus en plus déterminant veut au demeurant que les chiffres de concentration nationaux perdent progressivement de leur signification économique, dans la mesure où le marché «pertinent» correspond de moins en moins aux frontières nationales, et que les frontières entre les diverses «professions financières» deviennent de plus en plus floues. Graphique 22 : Estimation de l utilisation des instruments de paiement (1) en Belgique (en % du total, 2005) Cartes de débit, de crédit et privatives :» Domiciliations : 39,0 «11,6 Virements : 43,2 Monnaie électronique : 5,4» Chèques : 0,8 Source : Calculs Febelfin sur données BCE. (1) Ensemble des utilisateurs (particuliers, entreprises). Certains instruments (espèces, traites commerciales, retraits ATM) ne sont pas pris en considération. Graphique 23 : Part des cinq plus grandes banques dans le total des actifs de l ensemble des banques (en %, 2006) Pays-Bas Belgique Finlande Portugal Grèce Danemark Suède UE 15 (1) France Irlande Autriche Espagne Royaume-Uni Luxembourg Italie Allemagne Finlande Belgique Pays-Bas Portugal Grèce Danemark UE 15 (2) Suède France Irlande Autriche Espagne Royaume-Uni Luxembourg Italie Allemagne ,3 22,0 35,9 29, Source : Présentation Febelfin sur données BCE. (1) Les 15 anciens Etats membres de l UE. Moyenne arithmétique non pondérée. Graphique 24 : Indice de Herfindahl sur la base du total des actifs (1) (2006) Source : Présentation Febelfin sur données BCE. (1) Somme des carrés des parts de marché de l ensemble des établissements de crédit individuels concernant le total des actifs. (2) Les 15 anciens Etats membres de l UE. Moyenne arithmétique non pondérée. 67,9 66,3 64,7 57,8 53,6 52,3 45,0 43,8 40,4 85,1 84,4 82,3

15 78 Febelfin Rapport Annuel 2007 Graphique 25 : Patrimoine financier brut des ménages belges (1) (en milliards d euros, fin juin 2007) «(2)» En Belgique 711,3 A l'étranger 149,7 Comme en atteste la littérature scientifique, les données relatives à la concentration ne fournissent pas automatiquement des informations pertinentes permettant d évaluer le Dépôts auprès d'institutions financières: 218,3 Titres de créances d'institutions financières: 40,1 contexte concurrentiel et l effcacité des entreprises concernées. A titre d illustration, (et Assurances et pensions: 177,9 dans la mesure où il s agit d une question importante qui revient régulièrement), nous Actions (et titres assimilés): 162,0 Participations tions dans des OPC: 92,4 nous permettons de citer un extrait d un article du Professeur Patrick Van Cayseel e (7) : Titres de créances des pouvoirs oirs publics In any event, the mere constatation that market structural indices, such as concentration et de sociétés és non financières: 11,7 Autres: 8,9 ratios are high, or increasing, do not point to any problem given the previously noted findings. As such it is a remarkable fact that the Hirschman-Herfindahl concentration ratio increased Source : Calculs Febelfin sur données BNB. (1) Monnaie fiduciaire non comprise. from 971 in 1995 to 1894 in 2002 in Belgium, as reported by Huveneers (2003), but one (2) Total des actifs financiers des ménages auprès des institutions financières belges sous la cannot infer any social welfare loss from this finding. On the contrary, to the extent that forme de dépôts auprès de et de titres de créances émis par ces institutions. internal functions in terms of controlling a larger organisation are solved, or to the extent that Graphique 26 : Part dans le patrimoine financier brut des ménages optimal risk pooling in borrowing to firms becomes more necessary, increased consolidation belges respectivement des dépôts auprès d institutions financières merely is an optimal response to a changed market environment... To conclude, the nationales (titres de créances inclus), participations OPC et actifs computation and monitoring of concentration ratios is in any industry an interesting statistic d assurances (en % du total du patrimoine financier (1), fin 1995, 2000, signalling potential dangers of monopolisation. But in the banking industry, microeconomic 2005, 2006 et juin 2007) theory shows that the effcent outcome is driven towards a very concentrated outcome, due 39,4 to the nature of banking activity ,8 10,1» 2. La «désintermédiation» est un phénomène qui caractérise tant les marchés 29, ,1 de l épargne que du financement en Belgique. Elle implique que le financement par les 14,8 investisseurs des demandeurs de capitaux ne passe plus par l intermédiation des banques 31,8 proprement dite (octroi de crédits), mais s effectue d une manière plus directe (directement ,3 sur les marchés financiers, ou via des véhicules institutionnels comme par exemple les 23,3 organismes de placement collectif). Dans le cadre de cette évolution, l octroi de services 30,9 par les banques opère plutôt un glissement vers l accompagnement des flux financiers et ,0 des acteurs du marché, ce qui implique évidemment une adaptation profonde de l offre 23,6 de services et d instruments, qui va bien souvent de pair avec des innovations. Le marché 30,6 belge des placements se caractérise par un renforcement de la position des organismes ,0 de placement collectif (OPC), ainsi que des produits d assurances (dans la traditionnelle 23,4 «branche 21» et la plus récente «branche 23», et à présent également dans la «branche ») (8). Dans sa Financial Stability Review 2007, la BNB signale que : One long-established Dépôts et titres de créances institutions financières nationales OPC example of these structural changes is the trend towards a relative decline in the proportion Assurances (4) of household assets represented by bank deposits and bank bonds, in favour of mutual fund Source : Calculs Febelfin sur données BNB. investments and life insurance policies. In Belgium, the latter forms of household saving (1) Billets et pièces non compris. have overtaken bank deposits and bank bonds since 2003, and accounted for 41,6 p.c. of (2) L ensemble d une part des dépôts détenus auprès des institutions financières nationales et d autre part des titres, à l exception des actions émises par ces institutions et détenues par les households total financial assets at the end of 2006, roughly in line with the figure for the euro ménages belges. (3) Participations dans des OPC. area. Les graphiques 25 et 26 illustrent également ces phénomènes de diversification dans (4) Réserves techniques pour les assurances (en particulier pour les assurances-pension et les le patrimoine financier des ménages belges. assurances-vie). Ainsi, sur le marché du financement pour les entreprises, l octroi de crédit bancaire constitue une composante certes significative, mais qui est loin d être dominante (graphique 27). (7) Competition and the Pricing of Banking Services, Prof. Dr. Patrick Van Cayseele (KULeuven), Revue bancaire et financière, 2004/8 (p ). Arnoud Boot et Maarten Pieter Schinkel (respectivement «Chargé de cours» et «Professeur» à l université d Amsterdam) écrivent dans un article intitulé Concurrentie op de Nederlandse bancaire markt (Concurrence sur le marché bancaire néerlandais) (ESB, 7 septembre 2007, p ) : Même si elle présente un caractère informatif, la relation entre la concentration de marché et la concurrence n est décidément pas univoque. Bien souvent, l on part de l idée d une relation négative, mais un degré de concentration élevé ne doit pas nécessairement aller de pair avec un faible niveau de concurrence». (8) Branche 21 : les assurances-vie classiques. Branche 23 : les assurances liées à des fonds de placement. Branche 26 : les instruments de capitalisation.

CHIFFRES-CLÉS 2012-2013

CHIFFRES-CLÉS 2012-2013 CHIFFRES-CLÉS -2013 Febelfin asbl, la Fédération belge du secteur financier, qui a vu le jour en, rassemble en son sein cinq associations professionnelles financières : l Association belge des Banques

Plus en détail

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve

Plus en détail

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Dans sa dernière publication, RIAD, l Association internationale

Plus en détail

12. Le système monétaire

12. Le système monétaire 12. Le système monétaire Le rôle de la monnaie est fondamental. Imaginez une situation où aucun moyen de paiement ne ferait l unanimité : - Economie de «troc». - On échange des biens et services contre

Plus en détail

COMMENT PAYEZ-VOUS? COMMENT VOUDRIEZ-VOUS PAYER?

COMMENT PAYEZ-VOUS? COMMENT VOUDRIEZ-VOUS PAYER? COMMENT PAYEZ-VOUS? COMMENT VOUDRIEZ-VOUS PAYER? 2/09/2008-22/10/2008 329 réponses PARTICIPATION Pays DE - Allemagne 55 (16.7%) PL - Pologne 41 (12.5%) DK - Danemark 20 (6.1%) NL - Pays-Bas 18 (5.5%) BE

Plus en détail

Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales»

Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales» Les concepts et définitions utilisés dans l enquête «Chaînes d activité mondiales» Les chaînes d activité mondiales (CAM) Les chaînes d activité recouvrent la gamme complète des fonctions et des tâches

Plus en détail

Conditions Générales. Entreprises. (en vigueur au 1 er mai 2015)

Conditions Générales. Entreprises. (en vigueur au 1 er mai 2015) Conditions Générales Entreprises (en vigueur au 1 er mai 2015) Sommaire Paragraphe Page 1. Définitions...2 2. Conditions...2 3. Gestion du compte courant...4 4. Paiements domestiques & SEPA...6 5. Paiements

Plus en détail

Principaux partenaires commerciaux de l UE, 2002-2014 (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale)

Principaux partenaires commerciaux de l UE, 2002-2014 (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale) 55/2015-27 mars 2015 Commerce international de biens en 2014 Principaux partenaires commerciaux de l UE en 2014: les États-Unis pour les exportations, la Chine pour les importations Le commerce entre États

Plus en détail

Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux

Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux Claire de Kermadec* Les habitudes culturelles, la taille et la dynamique des marchés modèlent le paysage du commerce de détail en Europe.

Plus en détail

NOUVELLES DISPOSITIONS RELATIVES AUX SERVICES DE PAIEMENT APPLICABLES AUX PARTICULIERS A PARTIR DU 1 ER NOVEMBRE 2009

NOUVELLES DISPOSITIONS RELATIVES AUX SERVICES DE PAIEMENT APPLICABLES AUX PARTICULIERS A PARTIR DU 1 ER NOVEMBRE 2009 NOUVELLES DISPOSITIONS RELATIVES AUX SERVICES DE PAIEMENT APPLICABLES AUX PARTICULIERS A PARTIR DU 1 ER NOVEMBRE 2009 Introduction En application de l ordonnance n 2009-866 du 15 juillet 2009 relative

Plus en détail

LES ASSURANCES DE PERSONNES. Données clés 2011

LES ASSURANCES DE PERSONNES. Données clés 2011 LES ASSURANCES DE PERSONNES Données clés 211 2 Sommaire Sauf indications contraires, toutes les données ont pour origine les enquêtes statistiques de la direction des études et des statistiques FFSA-GEMA

Plus en détail

Liste des tarifs. Liste des tarifs. Tarifs en vigueur à partir du 01/09/2015 (sujets à modifications)

Liste des tarifs. Liste des tarifs. Tarifs en vigueur à partir du 01/09/2015 (sujets à modifications) Liste des tarifs Liste des tarifs Tarifs en vigueur à partir du 01/09/2015 (sujets à modifications) Applicables aux comptes Hello bank! à usage privé (Pour les consommateurs) Liste des tarifs 2 Sommaire

Plus en détail

Crédit hypothécaire : croissance durable

Crédit hypothécaire : croissance durable Union Professionnelle du Crédit Communiqué de presse Crédit hypothécaire : croissance durable Bruxelles, le 6 mai 2011 Au cours du premier trimestre de 2011, 24 % de crédits hypothécaires de plus ont été

Plus en détail

Finlande. Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010

Finlande. Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010 Extrait de : Statistiques bancaires de l'ocde : Notes méthodologiques par pays 2010 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/bank_country-200-fr Merci de citer ce chapitre comme suit : OCDE

Plus en détail

Paiements transfrontaliers

Paiements transfrontaliers Paiements transfrontaliers Transférer rapidement et facilement des fonds à partir de et vers un compte à l étranger Valable à partir du 1 e janvier 2007 Valable à partir du 1 e janvier 2007 La vie actuelle

Plus en détail

Centrale des crédits aux entreprises

Centrale des crédits aux entreprises Centrale des crédits aux entreprises Bruxelles, mercredi 23 octobre 2013 Patrick BISSOT Introduction Le crédit est important et même nécessaire pour l'économie... 2 / 25 Crédits enregistrés à la CCE Comparaison

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 17 décembre 2013 à 14h30 «Etat des lieux sur l épargne en prévision de la retraite» Document N 13 Document de travail, n engage pas le Conseil Le

Plus en détail

Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Financials 08/2018 1

Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Financials 08/2018 1 Fortis AG - Vos assurances chez votre courtier Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Financials 08/2018 1 1 Cette fiche d information financière décrit les modalités du produit qui sont d application

Plus en détail

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Les comptes nationaux et le SEC 2010 Les comptes nationaux et le SEC 2010 7 ème séminaire de la Banque nationale de Belgique pour enseignants en économie du secondaire Bruxelles, le 22 octobre 2014 Catherine RIGO Plan de l exposé Introduction

Plus en détail

MON COMPTE AU QUOTIDIEN EXTRAIT DES CONDITIONS TARIFAIRES APPLICABLES AUX PARTICULIERS CONVENTION

MON COMPTE AU QUOTIDIEN EXTRAIT DES CONDITIONS TARIFAIRES APPLICABLES AUX PARTICULIERS CONVENTION MON COMPTE AU QUOTIDIEN EXTRAIT DES CONDITIONS TARIFAIRES APPLICABLES AUX PARTICULIERS CONVENTION Juillet 2013 LA VOLONTÉ DU CRÉDIT MUTUEL : AMÉLIORER SANS CESSE L INFORMATION TRANSMISE. et nous vous en

Plus en détail

Convention passée avec une banque à un prix déterminé et périodique pour la mise à disposition régulière ou pour l usage habituel de services.

Convention passée avec une banque à un prix déterminé et périodique pour la mise à disposition régulière ou pour l usage habituel de services. LEXIQUE LEXIQUE DES OPERATIONS BANCAIRES COURANTES Ce lexique a été élaboré par la CRCO à partir d une concertation entre les banques, les pouvoirs publics et les associations de consommateurs sous l égide

Plus en détail

Préparez-vous au virement

Préparez-vous au virement octobre 2012 Entrepreneurs n 6 paiement Les mini-guides bancaires www.lesclesdelabanque.com Le site pédagogique sur la banque et l argent Préparez-vous au virement SEPA FBF - 18 rue La Fayette - 75009

Plus en détail

TOUTE LA LUMIÈRE SUR VOTRE BANQUE GUIDE DES CONDITIONS TARIFAIRES

TOUTE LA LUMIÈRE SUR VOTRE BANQUE GUIDE DES CONDITIONS TARIFAIRES TOUTE LA LUMIÈRE SUR VOTRE BANQUE GUIDE DES CONDITIONS TARIFAIRES Pour la clientèle des Entreprises Conditions applicables au 1er Janvier 2015 Il fait de vous notre priorité. Il nous relie. Il contient,

Plus en détail

liste des tarifs AXA Banque

liste des tarifs AXA Banque liste des tarifs AXA Banque partie 1 de 6 : opérations de paiement tarifs et taux d'intérêt en vigueur au 1.8.2012 compte à vue 1 / 6 1. frais de gestion (payables anticipativement chaque année au 01/01)

Plus en détail

Préparez-vous au virement SEPA

Préparez-vous au virement SEPA OCTOBRE 2012 ENTREPRENEURS N 6 PAIEMENT LES MINI-GUIDES BANCAIRES www.lesclesdelabanque.com Le site pédagogique sur la banque et l argent Préparez-vous au virement SEPA FBF - 18 rue La Fayette - 75009

Plus en détail

Nouvelles modalités pour contrer l utilisation abusive des cartes de débit en dehors de l'europe

Nouvelles modalités pour contrer l utilisation abusive des cartes de débit en dehors de l'europe Communiqué de presse Nouvelles modalités pour contrer l utilisation abusive des cartes de débit en dehors de l'europe Protection renforcée des titulaires de cartes de débit grâce à des mesures supplémentaires

Plus en détail

liste des tarifs AXA Banque partie 1 de 6 : opérations de paiement tarifs et taux d'intérêt en vigueur au 1.5.2011

liste des tarifs AXA Banque partie 1 de 6 : opérations de paiement tarifs et taux d'intérêt en vigueur au 1.5.2011 liste des tarifs AXA Banque partie 1 de 6 : opérations de paiement tarifs et taux d'intérêt en vigueur au 1.5.2011 compte à vue 1 / 6 1. frais de gestion (payables anticipativement chaque année au 01/01)

Plus en détail

Activités et résultats 2011

Activités et résultats 2011 Activités et résultats rci en bref RCI Banque est la captive financière de l Alliance Renault Nissan et assure à ce titre le financement des ventes des marques Renault, Renault Samsung Motors (RSM), Dacia,

Plus en détail

Chiffres secteur des OPC 2ème trimestre 2011

Chiffres secteur des OPC 2ème trimestre 2011 Association Belge des Asset Managers Communiqué de presse Chiffres secteur des OPC 2ème trimestre 2011 Léger redressement au cours du deuxième trimestre de 2011. Executive Summary Au cours du premier trimestre

Plus en détail

Notes explicatives concernant le formulaire d opposition

Notes explicatives concernant le formulaire d opposition OFFICE DE L HARMONISATION DANS LE MARCHÉ INTÉRIEUR (OHMI) (marques, dessins et modèles) Notes explicatives concernant le formulaire d opposition 1. Remarques générales 1.1 Utilisation du formulaire Le

Plus en détail

Janvier. Extrait des conditions tarifaires applicables aux

Janvier. Extrait des conditions tarifaires applicables aux Mes COMPTEs AU QUOTIDIEN CONVENTION Janvier 2015 Extrait des conditions tarifaires applicables aux ENTREPRISES / ARTISANS / COMMERÇANTS / PROFESSIONS LIBéRALES / AGRICULTEURS / ASSOCIATIONS Une relation

Plus en détail

Synopsis Fortis de l année 1998

Synopsis Fortis de l année 1998 Synopsis Fortis de l année 1998 1 Synopsis de l année 1998 Dans le courant de 1999, les activités de la Générale de Banque et de la CGER en Belgique et de MeesPierson, de la Generale Bank Nederland et

Plus en détail

Âge effectif de sortie du marché du travail

Âge effectif de sortie du marché du travail Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Âge effectif de sortie du marché du travail Merci

Plus en détail

Guide de préparation au virement SEPA pour les PME

Guide de préparation au virement SEPA pour les PME Imprimé avec des encres végétales sur du papier PEFC par une imprimerie détentrice de la marque Imprim vert, label qui garantit la gestion des déchets dangereux dans les filières agréées. La certification

Plus en détail

Tarif des principales opérations sur titres

Tarif des principales opérations sur titres Tarif des principales opérations sur titres 01 janvier 2015 Ordres Euronext... 2 Bourse étrangère... 3 Euro-obligations... 4 Fonds de placement KBC (1)... 4 Produits d investissement KBC émis par KBC AM...

Plus en détail

Quelle garantie pour vos dépôts?

Quelle garantie pour vos dépôts? Imprimé www.lesclesdelabanque.com PEFC par une imprimerie détentrice avec des encres végétales sur du papier marque Imprim vert, label qui garantit la gestion des déchets dangereux dans les filières agréées.

Plus en détail

Fonds de placement en Suisse. Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT

Fonds de placement en Suisse. Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT Fonds de placement en Suisse Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT Table des matières Page Avant-propos 3 Définitions 4 Fonctionnement d un fonds de placement 6 Caractéristiques des fonds

Plus en détail

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? Indicateur Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? En 2008, les pays de l OCDE ont consacré 6.1 % de leur PIB cumulé au financement de leurs établissements d enseignement.

Plus en détail

La BRI. Au service de la stabilité monétaire et financière

La BRI. Au service de la stabilité monétaire et financière La BRI Au service de la stabilité monétaire et financière Fondée le 17 mai 1930, la BRI est la plus ancienne organisation financière internationale. Outre son siège social, à Bâle (Suisse), elle possède

Plus en détail

Les caractéristiques du secteur bancaire français

Les caractéristiques du secteur bancaire français Les caractéristiques du secteur bancaire français Fiche 1 Objectifs Découvrir le poids du secteur bancaire en France et ses intervenants Prérequis Aucun Mots-clefs Produit intérieur brut (PIB), organismes

Plus en détail

Taux de risque de pauvreté ou d exclusion sociale le plus élevé en Bulgarie, le plus faible en République tchèque

Taux de risque de pauvreté ou d exclusion sociale le plus élevé en Bulgarie, le plus faible en République tchèque 168/2014-4 Novembre 2014 Risque de pauvreté ou d'exclusion sociale dans l'ue28 Plus de 120 millions de personnes menacées de pauvreté ou d exclusion sociale en 2013 Soit près d une personne sur quatre

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

Guide SEPA Paramétrage Experts Solutions SAGE depuis 24 ans

Guide SEPA Paramétrage Experts Solutions SAGE depuis 24 ans Guide SEPA Paramétrage Axe Informatique Experts Solutions SAGE depuis 24 ans Installation Paramétrage Développement Formation Support Téléphonique Maintenance SEPA Vérification du paramétrage des applications

Plus en détail

INTÉGRATION DE TABLEAUX STATISTIQUES QUI ÉTAIENT PUBLIÉS ANTÉRIEUREMENT PAR LA COMMISSION BANCAIRE ET FINANCIÈRE ET DES ASSURANCES

INTÉGRATION DE TABLEAUX STATISTIQUES QUI ÉTAIENT PUBLIÉS ANTÉRIEUREMENT PAR LA COMMISSION BANCAIRE ET FINANCIÈRE ET DES ASSURANCES Version intégrale INTÉGRATION DE TABLEAUX STATISTIQUES QUI ÉTAIENT PUBLIÉS ANTÉRIEUREMENT PAR LA COMMISSION BANCAIRE ET FINANCIÈRE ET DES ASSURANCES INTRODUCTION A partir de la présente édition du Bulletin

Plus en détail

Le virement SEPA. www.lesclesdelabanque.com. Novembre 2007 LES MINI-GUIDES BANCAIRES. Le site d informations pratiques sur la banque et l argent

Le virement SEPA. www.lesclesdelabanque.com. Novembre 2007 LES MINI-GUIDES BANCAIRES. Le site d informations pratiques sur la banque et l argent 027 www.lesclesdelabanque.com Le site d informations pratiques sur la banque et l argent Le virement SEPA LES MINI-GUIDES BANCAIRES FBF - 18 rue La Fayette - 75009 Paris cles@fbf.fr Novembre 2007 Ce mini-guide

Plus en détail

Edition 2015. Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64

Edition 2015. Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64 Edition 2015 Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64 Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D ASSURANCE Cette section comprend les activités des

Plus en détail

Opérations bancaires avec l étranger *

Opérations bancaires avec l étranger * avec l étranger * Extrait des conditions bancaires au 1 er juillet 2012 Opérations à destination de l étranger Virements émis vers l étranger : virements en euros (4) vers l Espace économique européen

Plus en détail

Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse

Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse (Ordonnance de la Banque nationale, OBN) Modification du 7 mai 2014 La Banque nationale suisse arrête: I L ordonnance du 18 mars 2004

Plus en détail

Délégation Côte d Azur Formation Geslab 203 module dépenses 1

Délégation Côte d Azur Formation Geslab 203 module dépenses 1 Délégation Côte d Azur Formation Geslab 203 module dépenses 1 Déroulement de la journée Tiers Recherches et Couguar Créations et particularités Demandes d achats Principes et création Commandes Informations

Plus en détail

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse Communiqué presse Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 19 juin 2014 Les banques suisses 2013 Résultats s enquêtes la Banque nationale suisse

Plus en détail

Le poids des banques étrangères en Belgique: questions/réponses

Le poids des banques étrangères en Belgique: questions/réponses Visitez notre site web: http://www.pechesbancaires.eu Le poids des banques étrangères en Belgique: questions/réponses Philippe Lamberts, Député européen Ecolo - Date: 22.04.2013 1. Comment le paysage bancaire

Plus en détail

Guide SEPA «Votre guide pour préparer la migration de vos flux vers l Europe des Moyens de Paiement»

Guide SEPA «Votre guide pour préparer la migration de vos flux vers l Europe des Moyens de Paiement» Guide SEPA «Votre guide pour préparer la migration de vos flux vers l Europe des Moyens de Paiement» Le Crédit Agricole accompagne les Entreprises dans le nouvel environnement des Moyens de Paiement Le

Plus en détail

SOGECASH NET. vos opérations bancaires en ligne

SOGECASH NET. vos opérations bancaires en ligne ENTREPRISES GESTION DES FLUX SOGECASH NET vos opérations bancaires en ligne SOGECASH NET Gestion des comptes bancaires sur Internet Sogecash Net est un ensemble de services sur Internet, depuis un ordinateur,

Plus en détail

TARIFICATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS AU 01 JANVIER 2015

TARIFICATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS AU 01 JANVIER 2015 TARIFICATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS AU 01 JANVIER 2015 I. Organismes de Placements Collectifs 1. SICAV émises par la BCEE Sous réserve d exceptions éventuelles prévues dans le prospectus d émission,

Plus en détail

LISTE DES TARIFS BPOST BANQUE Applicable aux personnes physiques à usage professionnel et aux personnes morales En vigueur au 31/03/2015

LISTE DES TARIFS BPOST BANQUE Applicable aux personnes physiques à usage professionnel et aux personnes morales En vigueur au 31/03/2015 1. Frais de tenue de compte LISTE DES TARIFS BPOST BANQUE Applicable aux personnes physiques à usage professionnel et aux personnes morales En vigueur au 31/03/2015 I. COMPTE A VUE : Compte Postcheque

Plus en détail

Vade-mecum statistique du secteur bancaire

Vade-mecum statistique du secteur bancaire Vade-mecum statistique du secteur bancaire 2010 Fédération belge du secteur financier Préambule Le présent vade-mecum statistique s adresse à tous ceux qui souhaitent pouvoir disposer de statistiques

Plus en détail

Partie 2 : Qui crée la monnaie?

Partie 2 : Qui crée la monnaie? Partie 2 : Qui crée la monnaie? Marché monétaire Masse monétaire Banque centrale Prêteur en dernier ressort Notions clés I. La mesure de la création monétaire : la masse monétaire La masse monétaire n

Plus en détail

Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010

Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010 COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 249 Septembre 2011 Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010 OBRVATION ET STATISTIQU ÉNERG En 2010, le prix du gaz a diminué dans l Union européenne

Plus en détail

Conditions tarifaires applicables à la clientèle 1 er février 2013 CREDIT SUISSE (FRANCE)

Conditions tarifaires applicables à la clientèle 1 er février 2013 CREDIT SUISSE (FRANCE) Conditions tarifaires applicables à la clientèle 1 er février 2013 CREDIT SUISSE (FRANCE) Sommaire Extrait standard des tarifs... 3 Ouverture, fonctionnement et suivi de votre compte... 4 Ouverture, transformation,

Plus en détail

13.1. L encours de crédit à la consommation en Europe à fin 2007 137,5 103,4 97,9

13.1. L encours de crédit à la consommation en Europe à fin 2007 137,5 103,4 97,9 Pour un développement responsable du crédit en France 3. FICHE PAYS 3.. L encours de crédit en Europe à fin 007 en Europe à fin 007 (en milliards d euros) Roy aume-uni Allemagne France Espagne Italie Grèce

Plus en détail

Sommaire. Informations clés... 04. Profil... 06. Corporate et Institutional Banking... 08. Retail Banking... 10. Private Banking...

Sommaire. Informations clés... 04. Profil... 06. Corporate et Institutional Banking... 08. Retail Banking... 10. Private Banking... _ FR Sommaire Informations clés... 04 Profil... 06 Corporate et Institutional Banking... 08 Retail Banking... 10 Private Banking... 12 Treasury et Financial Markets... 14 La BIL à votre service depuis

Plus en détail

Tarifs des principales opérations de placement en vigueur au 23-03-2015

Tarifs des principales opérations de placement en vigueur au 23-03-2015 I. SICAV Tarifs des principales opérations de placement en vigueur au 23-03-2015 Une vaste sélection de sicav est également négociable via Belfius Direct Net ou Belfius Direct Net Business. Si vous négociez

Plus en détail

CARTE DE BANQUE: information précontractuelle

CARTE DE BANQUE: information précontractuelle CARTE DE BANQUE: information précontractuelle 1. Information relative à BNP Paribas Fortis SA La carte de banque est un produit de BNP Paribas Fortis SA, dont le siège social est établi à 1000 Bruxelles,

Plus en détail

L Europe bancaire et financière M2 Politiques européennes

L Europe bancaire et financière M2 Politiques européennes L Europe bancaire et financière M2 Politiques européennes Delphine Lahet Introduction 1. Définitions des concepts et de l environnement réglementaire a. Concepts : les acteurs, les évolutions des métiers

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

Les résultats des grandes banques internationales depuis le début de 2006

Les résultats des grandes banques internationales depuis le début de 2006 Les résultats des grandes banques internationales depuis le début de 2006 Alain TOURNIER, Catherine GOUTEROUX Secrétariat général de la Commission bancaire Direction de la Surveillance générale du Système

Plus en détail

VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE

VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE Introduction L investissement direct étranger a des effets bénéfiques sur l économie L investissement direct étranger (encadré

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

Private Banking. Lorem ipsum est Enim Corpus Apolonius ipsum est Doloris CREDIT SUISSE (LUXEMBOURG) S.A. Tableau des frais et commissions

Private Banking. Lorem ipsum est Enim Corpus Apolonius ipsum est Doloris CREDIT SUISSE (LUXEMBOURG) S.A. Tableau des frais et commissions Private Banking Lorem ipsum est Enim Corpus Apolonius ipsum est Doloris CREDIT SUISSE (LUXEMBOURG) S.A. Tableau des frais et commissions Sommaire A. Information générale sur CREDIT SUISSE (LUXEMBOURG)

Plus en détail

B o u r s e d e m o b i l i t é B E E p o u r l e s d é p a r t s e n 2 0 1 2 1

B o u r s e d e m o b i l i t é B E E p o u r l e s d é p a r t s e n 2 0 1 2 1 1 B o u r s e d e m o b i l i t é B E E p o u r l e s d é p a r t s e n 2 0 1 2 1 Objectif : Acquérir une expérience professionnelle en réalisant un stage en entreprise de 3 mois à temps plein à l étranger

Plus en détail

Épargner et investir au sein de l Union européenne La Directive européenne sur l épargne pour les non-résidents

Épargner et investir au sein de l Union européenne La Directive européenne sur l épargne pour les non-résidents Épargner et investir au sein de l Union européenne La Directive européenne sur l épargne pour les non-résidents Sommaire 3 LA DIRECTIVE EUROPÉENNE SUR L ÉPARGNE: UN CONTEXTE NOUVEAU POUR L ÉPARGNE CONSTITUÉE

Plus en détail

Le prélèvement SEPA Quels impacts pour votre entreprise?

Le prélèvement SEPA Quels impacts pour votre entreprise? Vous êtes chef d entreprise, profession libérale, professionnel, expert comptable, Directeur Administratif et Financier. L harmonisation de Moyens de Paiement vous concerne Le prélèvement SEPA Quels impacts

Plus en détail

La directive européenne sur l épargne. Quelles sont les implications pour vous?

La directive européenne sur l épargne. Quelles sont les implications pour vous? La directive européenne sur l épargne Quelles sont les implications pour vous? La directive européenne sur l épargne 1. Que prévoit la directive européenne sur l épargne? Généralités Les capitaux circulent

Plus en détail

Facilitez vos démarches, Étudiants étrangers. renseignez-vous avant de vous déplacer DÉMARCHES ADMINISTRATIVES. www.prefecturedepolice.

Facilitez vos démarches, Étudiants étrangers. renseignez-vous avant de vous déplacer DÉMARCHES ADMINISTRATIVES. www.prefecturedepolice. Facilitez vos démarches, renseignez-vous avant de vous déplacer DÉMARCHES ADMINISTRATIVES Étudiants étrangers Pour obtenir une information ou connaître l adresse du point d accueil le plus proche de chez

Plus en détail

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 O:\Ifw-daten\IFW-FF\14 FinMaerkte_FinPlatzPolitik\143.2 FM CH Statistik\Publ Kennzahlen\Kennzahlen_Dezember08\Internet\Kennzahlen_CD-

Plus en détail

Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28

Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28 194/2014-15 décembre 2014 Premières estimations pour 2014 Le revenu agricole réel par actif en baisse de 1,7% dans l UE28 Par rapport à 2013, le revenu agricole réel par actif 1 a diminué de 1,7% dans

Plus en détail

Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011

Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011 COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 366 Novembre 2012 Prix du gaz et de l électricité dans l Union européenne en 2011 OBRVATION ET STATISTIQU ÉNERG En 2011, le prix du gaz a augmenté dans tous

Plus en détail

Virement SEPA Réussir Votre Migration

Virement SEPA Réussir Votre Migration Virement SEPA Réussir Votre Migration Date de Publication : 28/05/13 1 Pourquoi ce guide? 3 Lexique des icones 4 Qu est-ce que le Virement SEPA? 5 Valider la compatibilité de vos outils - Fiche 1 6 Convertir

Plus en détail

OBSERVATION ET STATISTIQUES

OBSERVATION ET STATISTIQUES COMMISSARI GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 461 Novembre 2013 Prix du gaz et de l électricité en France et dans l Union européenne en 2012 OBRVION ET STISTIQU ÉNERG En 2012, le prix du gaz a augmenté

Plus en détail

La recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS

La recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS La recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS CAAMI Service Relations internationales (iri.enquete@caami.be) www.caami.be Introduction La Caisse Auxiliaire d Assurance Maladie-Invalidité

Plus en détail

NEUFLIZE OBC TARIFS ET CONDITIONS PARTICULIERS

NEUFLIZE OBC TARIFS ET CONDITIONS PARTICULIERS NEUFLIZE OBC TARIFS ET CONDITIONS PARTICULIERS CONDITIONS TARIFAIRES APPLIQUÉES À LA CLIENTÈLE DES PARTICULIERS, À COMPTER DU MOIS DE JANVIER 2014 Cette brochure présente les conditions tarifaires appliquées

Plus en détail

L Épargne des chinois

L Épargne des chinois L Épargne des chinois (Patrick ARTUS Johanna MELKA) Colloque Cirem-Cepii-Groupama AM 29 septembre 25 Indicateurs de «qualité de vie» en Chine 199 1995 2 22 23 Nombre d'écoles par 1 habitants 9,1 7,82 6,48

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

La Directive Européenne Sur l Epargne. Quelles sont les implications pour vous?

La Directive Européenne Sur l Epargne. Quelles sont les implications pour vous? La Directive Européenne Sur l Epargne Quelles sont les implications pour vous? V.: 20-01-2012 1. Que prévoit la directive européenne sur l épargne? Généralités Les capitaux circulent librement en Europe,

Plus en détail

Aperçu des prix des opérations de placement. Édition de janvier 2015

Aperçu des prix des opérations de placement. Édition de janvier 2015 Aperçu des prix des opérations de placement Édition de janvier 2015 2 Aperçu des prix des opérations de placement Remarques générales Remarques générales Votre conseiller/conseillère à la clientèle vous

Plus en détail

Les prestations servies dans la zone UE-EEE-Suisse entre 2004 et 2013

Les prestations servies dans la zone UE-EEE-Suisse entre 2004 et 2013 R EGARD SUR... Les prestations servies dans la zone UE-EEE-Suisse entre 24 et 213 (application des règlements (CEE) n 148/71 puis (CE) n 883/24) Chaque année, les paiements effectués par la France en application

Plus en détail

COMMUNIQUE DE PRESSE Résultats financiers au 30 juin 2013 de BGL BNP Paribas Performance solide dans un environnement en mutation

COMMUNIQUE DE PRESSE Résultats financiers au 30 juin 2013 de BGL BNP Paribas Performance solide dans un environnement en mutation Luxembourg, le 30 août 2013 COMMUNIQUE DE PRESSE Résultats financiers au 30 juin 2013 de BGL BNP Paribas Performance solide dans un environnement en mutation Progression des revenus commerciaux La Banque

Plus en détail

SOUSCRIPTION DU CONTRAT : TERRITORIALITE

SOUSCRIPTION DU CONTRAT : TERRITORIALITE SOUSCRIPTION DU CONTRAT : TERRITORIALITE AVERTISSEMENT : La souscription réalisée par une personne domiciliée hors de France ou par un ressortissant d un Etat autre que la France sur le territoire national

Plus en détail

Cas n COMP/M.5432 - CREDIT MUTUEL / COFIDIS. RÈGLEMENT (CE) n 139/2004 SUR LES CONCENTRATIONS

Cas n COMP/M.5432 - CREDIT MUTUEL / COFIDIS. RÈGLEMENT (CE) n 139/2004 SUR LES CONCENTRATIONS FR Cas n COMP/M.5432 - CREDIT MUTUEL / COFIDIS Le texte en langue française est le seul disponible et faisant foi. RÈGLEMENT (CE) n 139/2004 SUR LES CONCENTRATIONS Article 6, paragraphe 1, point b) NON-OPPOSITION

Plus en détail

LES CHIFFRES DU MARCHÉ FRANÇAIS DE LA BANQUE ET DE L ASSURANCE

LES CHIFFRES DU MARCHÉ FRANÇAIS DE LA BANQUE ET DE L ASSURANCE LES CHIFFRES DU MARCHÉ FRANÇAIS DE LA BANQUE ET DE L ASSURANCE Sommaire Banques Introduction 4 1. Le secteur bancaire en 2012 5 1.1. La population des établissements de crédit, des entreprises d investissement

Plus en détail

Conditions tarifaires des principaux services financiers et bancaires au 1 er février 2015. intermédiaire en opérations de banque de Socram Banque

Conditions tarifaires des principaux services financiers et bancaires au 1 er février 2015. intermédiaire en opérations de banque de Socram Banque maif.fr Conditions tarifaires des principaux services financiers et bancaires au 1 er février 2015 intermédiaire en opérations de banque de Socram Banque Services financiers et bancaires La MAIF a fondé

Plus en détail

Conditions Tarifaires au 1 er avril 2015

Conditions Tarifaires au 1 er avril 2015 Associations Métropole Conditions Tarifaires au 1 er avril 2015 www.bred.fr Notre savoir-faire au service de votre développement - 2 - Sommaire Le fonctionnement de votre compte P.4 Arrêté de compte Gestion

Plus en détail

TARIFICATION PARTICULIERS EXTRAIT STANDARD DES TARIFS OUVERTURE ET FONCTIONNEMENT DE VOTRE COMPTE A DISTANCE BANQUE MOYENS ET OPERATIONS DE PAIEMENT

TARIFICATION PARTICULIERS EXTRAIT STANDARD DES TARIFS OUVERTURE ET FONCTIONNEMENT DE VOTRE COMPTE A DISTANCE BANQUE MOYENS ET OPERATIONS DE PAIEMENT EXTRAIT STANDARD TARIFICATION PARTICULIERS - 1 - RESOUDRE UN LITIGE CONDITIONS TARIFAIRES APPLIQUÉES À LA CLIENTÈLE DES PARTICULIERS, À COMPTER DU 1 ER AOÛT 2012 Cette brochure présente les conditions

Plus en détail