Compte rendu du 5 avril inter CVL Bassin Amiens

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1 Compte rendu du 5 avril 2012 inter CVL Bassin Amiens Participants présents: Les élus du CVL des lycées Louis Thuillier, Edouard Branly, Edouard Gand, La Hotoie, Lamarck, Robert de Luzarches, Madeleine Michelis. Référents : Pierre DESCAMPS/Julie RIFFIOD/Bernard CARLE/Anne RIHET/Céline DOYEN/ Emilie FIERAIN excusée et représentée par Guillaume assistant d éducation. Ordre du jour proposé : 09h00-09h30 : accueil 09h30-10h45 : questionnaire de l internat/bilan par établissement/synthèse globale/visite des internats de Louis Thuillier et Edouard Branly 10h45-11h45 : actions lycéennes/médias lycéens/échanges/projets inter-lycées 12h00-13h30 : déjeuner 13h30-14h00 : classement des 5 affiches retenues par ordre de préférence : prix académique et prix coup de cœur 14h00-15h30 : projection des 3 clips «les claques, les injures, la rumeur»/ présentation du site + diffusion de 3 clips réalisés par les élus du CVL de Robert de Luzarches. Echanges, débat, synthèse en appui des documents mis en ligne. 15H45 : fin des travaux I) QUESTIONNAIRE INTERNAT : Tour de table de table : malgré quelques préjugés en début d année, dans la mesure où de nombreux internes le sont par obligation, les élèves ont un ressenti très positif sur l internat. Quelques retours du questionnaire : -lycée Edouard Gand : Quelques demandes matérielles : lampes de chevet, miroir, porte serviettes.. Pas d accès à internet Demande de plus de sorties sportives et culturelles -Lycée Edouard Branly : Demandes concernant l amélioration des conditions matérielles : mobilier plus adapté en fonction des filières. Demande d ouverture l internat le mercredi après-midi Demande de davantage de sorties, de soirées organisées avec les deux autres lycées Accessibilité aux activités sportives

2 Lycée La Hotoie : Des problèmes matériels ont occasionné cette année des perturbations pour les élèves. - Lycée Louis Thuillier : Offre de sorties satisfaisante Pas d accès wifi à l internat Demande de davantage de flexibilité sur les horaires - Lycée Lamarck Albert Demande de davantage de sorties notamment sur Amiens II) ACTIONS LYCEENNES : - Tournoi sportif au lycée Louis Thuillier - Atelier théâtre sur le harcèlement au lycée Robert de Luzarches - Travail sur la mise en place d une charte vie lycéenne pour le lycée Edouard branly III) CONCOURS D AFFICHES : Prix Académique par ordre de préférence : 1) Affiche n 3 : Le monde est une mosaïque, acceptons le! 2) Affiche n 1 : Discrimination, victime ou bourreau vos enfants peuvent en être 3) Affiche n 2 : Quelles que soient nos différences, l important est d avoir les pieds sur terre 4) Affiche n 4 : Pourquoi se diviser quand on peut se rassembler? 5) Affiche n 5 : Vous êtes la pièce manquante du puzzle Prix Coup de Cœur par ordre de préférence : 1) Affiche n 1 : Discrimination, victime ou bourreau vos enfants peuvent en être 2) Affiche n 3 : Le monde est une mosaïque, acceptons le! 3) Affiche n 4 : Pourquoi se diviser quand on peut se rassembler? 4) Affiche n 5 : Vous êtes la pièce manquante du puzzle 5) Affiche n 2 : Quelles que soient nos différences, l important est d avoir les pieds sur terre IV) LUTTE CONTRE LE HARCELEMENT : Projection des 3 clips «les claques, les injures, la rumeur» diffusés sur internet + France télévision (You tube/ Daily motion/facebook/ et réalisés par Nicolas Humbert. Il est demandé de regarder les réactions de(s) : la victime/l auteur/les spectateurs. L objectif est de sensibiliser, d interpeller les élus à la brutalité du harcèlement à l école. Il est nécessaire de nommer le phénomène pour libérer la parole. Présentation de la LOL sur la thématique. Débat à partir de questions larges : qu est-ce que le harcèlement, avez-vous rencontré des situations, que faire 1) Projection du clip : «les claques» Maxime, adolescent au physique de premier de la classe, se fait bousculer quotidiennement par ses camarades, à l entrée du collège et en classe (claques, racket, projectiles en classe, isolement, etc.). Thomas, témoin de ces scènes de harcèlement, décide finalement d en parler à sa professeure.

3 Réactions : Rires dans la salle Une élève du lycée d Edouard Gand précise que des camarades tournent les mêmes scènes pour un exposé qui sera utilisé dans les classes. - «On ne peut pas nier, on a tous déjà vu ça ça existe et ça se passe plus souvent qu on ne le pense, on va vers une personne qui ne nous a rien fait =discrimination» - Une élève témoigne qu elle a déjà vu ce genre de scène = «ça devient pesant, gênant, c est énervant, je lui ai dit d en parler» - «Il y a un berger qui dirige les moutons, il faut un caractère assez fort pour intervenir, on n est pas des balances, c est difficile de se démarquer, c est plus simple de rigoler que d agir, on a peur des représailles et c est ce qui bloque» - «Certains à cause de cela ne viennent plus en cours» - Une élève témoigne : «quand elle était en 6 ème un élève assez gros a été harcelé par des moqueries, des milliers de regards, les rugbymans se sont attaqués à lui et il s est suicidé», «un autre qui en avait marre a poignardé quelqu un» - «ça doit être dur» - «ça arrive à tout âge, régulièrement, tous les jours» 2) Projection du clip : «les injures» Léo subit chaque jour moqueries et insultes de la part des autres collégiens à propos de son physique. Il est également victime de cyber-harcèlement sur un réseau social. À la fin du film, Thomas, interpellé par ces actes de violence, exprime son soutien à Léo face aux élèves harceleurs. Réactions : La salle est plus calme - «C est plus simple par ordinateur, par portable, ça fait effet de BUZZ, ça va vite» - «C est plus dur pour la victime, c est plus dur à maitriser, on ne peut pas savoir combien de personnes nous harcèlent» - «Souvent c est par vengeance personnelle», «un jour on m a traité de lesbienne et j ai dit ouais et alors ça te regarde et ils ont arrêté de m embêter», «il faut être fort» - «Ça touche les moins forts dans leur tête, il faut zapper» - «On applaudit pendant les bagarres par solidarité» - «C est souvent des photos de prises et souvent entre copines» - «En tant qu élu on doit intervenir et on doit être neutre, ce n est pas facile, j ai été embêté parce que mon copain siégeait en conseil de discipline et a voté pour l exclusion d un élève, du coup les autres n ont pas arrêté de m embêter» 3) Projection du film : «les rumeurs» Léa, jolie collégienne réservée, est victime de gestes déplacés de la part d un de ses camarades et de rumeurs et insultes au sein du collège. Thomas, témoin excédé par ces actes de harcèlement à répétition, finit par affirmer haut et fort son désaccord auprès de ses camarades de classe. Réactions : Les élèves dans la salle semblent gênés - Long témoignage d une élue qui est touchée par ce clip et se sent concernée car elle se fait «traiter de pétasse, de fille facile qui s est tapée tous les mecs, je ne sais pas ce que j ai, c est peut être ma voix, encore l autre jour à la soirée au lycée encore ils n ont pas arrêté, pourtant je ne m habille pas comme une salope, je suis normale j ai beaucoup pleuré au début et puis maintenant je les laisse, mon nom est marqué dans les toilettes, sur les tables, c est tout le monde et personne ça ne sert à rien que j en parle autour de moi, qu est-ce qu ils peuvent faire, mes parents rien et puis ça peut et risque d être pire» - «Les rumeurs viennent des amies, il ne faut montrer aucun signe de faiblesse et puis quand ils en ont marre ça passe sur quelqu un d autre» Présentation des 3 clips réalisés par les élus du CVL du Lycée Robert de Luzarches. Explication de leur démarche. L idée est de les utiliser pour les présenter à l ensemble des classes de 2 nde afin d amorcer un dialogue. La prévention est «meilleure et plus efficace» quand elle est effectuée par les élèves. Un élu d un autre CVL aimerait les utiliser, pour le moment quelques réticences des élus car «c est parce qu ils sont reconnus au lycée de Luzarches que ça peut marcher chez eux et ça n aurait pas le même impact ailleurs, c est fait pour donner des idées».

4 Les élus du CVL de Lamarck n ont pas eu le temps d exposer leur campagne d affiche basée sur le relationnel, le regard des autres (sur soi et les autres), l aide car ils ont dû partir pour ne pas rater leur train. - «Même si c est pas au lycée, on peut t aider» - «Harcelée, elle a démissionné, on aurait pu l aider» - «Harcelé, il a démissionné, on aurait pu l aider» - «T es harcelé, t es pas tout seul» 4) Synthèse des débats en appui des documentations mises en ligne sur le site internet : Qu est-ce que le harcèlement? Une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique commise avec l intention de nuire. Elle est le fait d un ou de plusieurs élèves à l encontre d une victime qui ne peut se défendre. Les caractéristiques du harcèlement : - La violence : c est un rapport de force et de domination entre un ou plusieurs élèves et une ou plusieurs victimes. - La répétitivité : il s agit d agressions qui se répètent régulièrement durant une longue période. - L intention de nuire : le but est de blesser, d intimider, de mettre en difficulté, et/ou de ridiculiser l autre. - L isolement de la victime : la victime est souvent isolée, plus petite, faible physiquement et dans l incapacité de se défendre. Le harcèlement se fonde sur le rejet de la différence et sur la stigmatisation de certaines caractéristiques, telles que : - L apparence physique (poids, taille, couleur ou type de cheveux) - Le sexe, l identité de genre (garçon jugé trop efféminé, fille jugée trop masculine, sexisme) - Un handicap (physique, psychique ou mental) - L appartenance à un groupe social ou culturel particulier - Des centres d intérêts différents - Le harcèlement revêt des aspects différents en fonction de l âge et du sexe. Les risques de harcèlement sont plus grands en fin d école primaire et au collège. Les différentes formes de harcèlement : a) LE HARCELEMENT PHYSIQUE se traduit par : - des coups, pincements, tirage de cheveux - des bousculades, jets d objets - des bagarres organisées par un ou plusieurs bourreaux - des vols et rackets - des dégradations de matériel scolaire ou de vêtements - des enfermements dans une pièce - des violences à connotation sexuelle : voyeurisme dans les toilettes, déshabillage et baisers forcés, gestes déplacés - des «jeux» dangereux effectués sous la contrainte b) LE HARCELEMENT MORAL se traduit par : Une violence verbale, psychologique et symbolique plus discrète que le harcèlement physique, et donc plus difficile à détecter par les adultes. Il existe trois types de harcèlement moral : - le harcèlement verbal (exemple : insultes répétées) - le harcèlement émotionnel (exemple : humiliation, discrimination, chantage) - le harcèlement sexuel (exemple : provocations sexuelles verbales, gestes déplacés) Cela peut être : - l utilisation de surnoms dévalorisants - des moqueries, insultes, menaces - des humiliations, chantages - des propagations de fausses rumeurs - des pratiques de discrimination et d exclusion

5 c) LE CYBER HARCELEMENT : Il se pratique via les SMS, sessions de chat, commentaires et vidéos postés sur les réseaux sociaux, les photos prises avec les téléphones portables, etc., et place la victime dans un état d insécurité permanent. La violence peut l atteindre partout et tout le temps. Par exemple : - moqueries en ligne - propagation de rumeurs par téléphone mobile ou internet - sur un réseau social, création d une page ou d un profil à l encontre d une personne - envoi de photographies sexuellement explicites ou humiliantes - publication d une vidéo de la victime en mauvaise posture - envoi de messages injurieux ou menaçants par SMS ou courrier électronique Les acteurs du harcèlement LE HARCELEUR Pour dépasser un sentiment de faiblesse, masquer une image de soi fragile, ou dissimuler une vulnérabilité, le harceleur s affirme par la force et l agressivité. Afin d affirmer son désir de puissance et d assurance, il désigne une victime qu il va humilier et terroriser. La crainte qu il inspire à sa victime lui permet en effet de se rassurer sur son pouvoir et de minimiser ses propres faiblesses. Son pouvoir apparent peut donner envie à son entourage de s associer à lui en prenant également le rôle de harceleur. LA VICTIME Souvent incapable de se défendre face à un agresseur plus puissant, en force ou en nombre. Faible et isolée, vulnérable, elle ne proteste ou ne dénonce ses bourreaux que rarement par : - peur des représailles, honte d évoquer ses mésaventures, crainte de ne pas être cru ou soutenu - volonté de se débrouiller seul(e), de ne pas passer pour «un(e) gamin(e)» ou «une balance» Risque pour la victime : - développer un sentiment de honte, de perte d estime de soi, puis de culpabilité en se sentant responsable des mauvais traitements subis. - développer un sentiment d insécurité permanent, aggravé par la régularité des intimidations physiques ou psychiques. - de s enfoncer dans l isolement. Fragilisée émotionnellement et psychologiquement, - basculer dans des états dépressifs graves, pouvant aller jusqu au développement de troubles du comportement et des symptômes suicidaires. LE SPECTATEUR On peut distinguer deux types de spectateurs : - Le spectateur passif. Il ne participe pas directement aux violences, mais il ne s y oppose pas ou fait semblant de les ignorer. Par peur de devenir victime à son tour, il préfère ne pas attirer vers lui l attention de l agresseur. - Le spectateur actif. Il encourage les situations de harcèlement ou y participe. Colportant des rumeurs, s associant aux moqueries ou à des actes de violence, il veut affirmer son statut et son appartenance au groupe. Comment repérer une situation de harcèlement? Les troubles du sommeil, l irritabilité, l agitation, la susceptibilité, mais aussi les troubles liés à l anxiété et/ou au stress (tels que les maux de ventre ou de l eczéma) sont autant de signes qui peuvent alerter les parents, les amis. Une baisse des performances scolaires (l anxiété diminue les capacités d attention), des troubles du comportement (telles que les crises de colère), une attitude provocante ou un repli sur soi. Quelles sont les sanctions possibles? Une procédure disciplinaire est automatiquement engagée lorsqu un lycéen commet un acte grave à l égard d un membre du personnel ou d un autre élève. Les sanctions peuvent être : L avertissement, le blâme, la mesure de responsabilisation : a pour objectif de responsabiliser les élèves sur les conséquences de leurs actes, en les faisant participer à des activités de solidarité, culturelles ou de formation, l exclusion temporaire de la classe, au cours de laquelle l élève est accueilli dans l établissement, et ne pouvant excéder huit jours, l exclusion temporaire de l établissement, ne pouvant excéder huit jours, l exclusion définitive de l établissement.

6 QUE FAIRE? Existence de 2 guides qu il est important de connaitre et sur lesquels il est possible de s appuyer : - «Guide pratique pour lutter contre le cyber-harcèlement» : n national NET ECOUTE (gratuit) / adresse internet : educnat@netecoute.fr Conseils : ne pas tout mettre, les informations sont personnelles (cf sur facebook), gérer les paramètres de confidentialité, un mot de passe doit rester confidentiel, réfléchir avant de publier quelque chose, respecter le droit à l image, respecter la vie privée - «Guide : Le harcèlement entre élèves». Conseils : s interposer à plusieurs, prévenir les adultes, repérer les camarades isolés, les écouter Compte rendu réalisé par Julie Riffiot, Anne Rihet et Céline Doyen.

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