Taux d infections au SARM associées aux soins de santé par trimestre. Taux d infections au SARM associées aux soins de santé par hôpital
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- Marie-Ange Lessard
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1 Infections au Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) associées aux soins de santé Le SARM est une bactérie du staphylocoque qui a développé une résistance à plusieurs antibiotiques. Le SARM ne cause pas plus d infections que les autres staphylocoques, mais le choix d'antibiothérapie est limité. En général, les staphylocoques ne causent pas d infection chez les gens en bonne santé. Parfois, ils peuvent causer des infections de la peau ou des infections de plaie et, plus rarement, des pneumonies ou des infections du sang. Une infection causée par un staphylocoque peut être traitée par un antibiotique. Le SARM se transmet principalement d un patient porteur de la bactérie à un autre patient par les mains du personnel soignant. Il peut aussi se transmettre par contact avec l environnement contaminé. Les infections associées aux soins de santé sont des infections qui sont liées à la prestation de soins de santé. Calcul : Nombre de patients infectés par le SARM X Nombre de jours-patient d infections au SARM associées aux soins de santé par trimestre T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T d infections au SARM associées aux soins de santé par hôpital Les taux sont généralement stables et ils sont bien en dessous de la référence nationale de 1.82 Référence en matière de taux au pays : Programme canadien de surveillance des infections nosocomiales (PCSIN) : Rapport sommaire sur les données de surveillance des microorganismes résistants aux antimicrobiens (MRA) du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2015, mise à jour en décembre Continuer à suivre les taux de SARM, communiquer les résultats et renforcer les bonnes pratiques d hygiène des mains et le nettoyage de l'environnement. Poursuivre les audits sur l hygiène des mains.
2 Infections au Clostridium difficile (C. difficile) associées aux soins de santé Le Clostridium difficile, également appelé C. difficile, est une bactérie connue depuis longtemps. Un faible pourcentage de la population (environ 5 %) peut être porteur de cette bactérie dans l'intestin sans avoir de problème de santé, ce qui, par conséquent, ne requiert aucun traitement. Elle vit donc en équilibre avec les autres types de bactéries normalement présentes dans l'intestin de l'être humain. Les spores de cette bactérie ont la capacité de survivre longtemps dans l'environnement. La prise d'antibiotiques est, dans la majorité des cas, le facteur précipitant de contraction de la maladie. Afin de procurer un environnement sécuritaire aux patients, on doit surveiller le taux d'infection de cette bactérie et agir pour en prévenir la transmission. Les infections associées aux soins de santé sont des infections qui sont liées à la prestation de soins de santé. Calcul : Nombre de patients infectés par le C. difficile X Nombre de jours-patient d infections au C. difficile associées aux soins de santé par trimestre T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T d infections au C. difficile associées aux soins de santé par hôpital Depuis le T1 de l'année , la tendance est à la baisse pour le Réseau de santé. Les établissements ont diminué leur taux par rapport à l'année dernière, sauf l'hôpital régional d'edmundston qui montre une légère augmentation par rapport au trimestre précédent et qui représente cinq cas. Référence en matière de taux au pays : Programme canadien de surveillance des infections nosocomiales (PCSIN) : Rapport sommaire sur les données de surveillance d i i é i t t ti i bi (MRA) d 1 j i dé b 2015 i à j dé b 2016
3 des microorganismes résistants aux antimicrobiens (MRA) du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2015, mise à jour en décembre Continuer à suivre les taux de C. difficile, communiquer les résultats et renforcer les bonnes pratiques d hygiène des mains et le nettoyage de l environnement. Poursuivre les audits sur l hygiène des mains en donnant une rétroaction aux unités sur une base trimestrielle. Coordonner les actions avec les comités locaux de gérance des antimicrobiens et promouvoir des pratiques de prescription d'antibiotiques appropriés. Infections aux entérocoques résistants à la vancomycine (ERV) associées aux soins de santé Un entérocoque est une bactérie commune vivant dans les intestins des personnes en bonne santé généralement sans causer d'infections. Toutefois, cette bactérie peut entraîner des infections connues sous le nom d'infection à entérocoques. Les entérocoques développant une résistance à l'antibiotique vancomycine s'appellent entérocoques résistants à la vancomycine (ERV). Les ERV peuvent causer des infections urinaires, des infections de plaie et, plus rarement, des infections du sang. Ces infections sont acquises lors d un séjour dans un établissement de soins de santé et sont difficilement traitables par les antibiotiques. Les ERV se transmettent principalement d un patient porteur des bactéries à un autre patient par les mains du personnel soignant ou par contact avec l environnement contaminé. Calcul : Nombre de patients infectés par les ERV X Nombre de jours-patient d infections aux ERV associées aux soins de santé par trimestre 0.50 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T d infections aux ERV associées aux soins de santé par hôpital Les taux se maintiennent à 0,00.
4 Aucun
5 Conformité à l'hygiène des mains Les audits consistent en l observation de la conformité aux quatre moments de l hygiène des mains (faits ou non). Calcul : Nombre d'observations conformes X 100 Nombre total d'observations de conformité à l'hygiène des mains par trimestre 82.8% 85.1% 81.6% 82.7% 89.6% 81.6% % 84.4% 76.6% 87. T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T de conformité à l'hygiène des mains par hôpital Cible Les résultats de l'année et sont pour l'année complète. Analyse Trois établissements ont atteint l'objectif de 90 % pour ce qui est de la conformité à l'hygiène des mains pour le T3 de , et le taux global du Réseau de santé a augmenté par rapport au dernier trimestre. Continuer d'effectuer les vérifications de l'hygiène des mains avec l'aide du personnel infirmier afin d'avoir un nombre suffisant d'observations pour obtenir un résultat valide (50 observations par trimestre pour les unités de plus de 10 lits et 50 observations chaque 6 mois pour les unités de moins de 10 lits, le Centre Hospitalier Restigouche et les unités de psychiatrie). Trouver des moyens d'augmenter le taux de conformité à l'hygiène de mains, les mettre en œuvre et les évaluer.
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7 d'occupation des lits Le taux d occupation indique le degré d utilisation des lits disponibles durant une période déterminée. Calcul : Nombre de jours-patient X 100 Nombre de lits dressés 1 d'occupation des lits par trimestre 92% 91% 91% 95% 94% 94% 94% 96% 95% 91% 92% 95% 94% 93% 94% Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q d'occupation des lits par établissement % 98% 116% 121% 121% 86% 9 88% 97% 96% 91% 131% 129% 143% 96% 96% 101% 87% 86% 87% 98% 97% 104% 99% 111% 92% 99% Objectiif De façon générale, le taux d'occupation des lits de nos hôpitaux se maintient autour de la cible de 95 %.
8 Soins de longue durée Les lits occupés par les cas de soins de longue durée (SLD) comprennent tous les patients qui sont en attente ou en processus d évaluation de soins de longue durée et les patients qui ont reçu leur congé médical mais qui sont en attente de placement et qui occupent des lits de soins aigus à la fin de chaque mois. Calcul : Nombre total de patients, le dernier jour du mois, en processus d évaluation ou en attente de placement de SLD X 100 Pourcentage de lits occupés par des patients de SLD ou qui ont obtenu leur congé médical mais sont en attente de placement par trimestre 35% 3 25% 15% 1 5% 29% 29% 27% 25% 26% 27% 26% 24% 24% 24% 23% T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T Pourcentage Pourcentage de lits occupés par des patients de SLD ou qui ont obtenu leur congé médical mais sont en attente de placement par établissement 24% 19% 52% 55% 71% 14% 11% 13% 36% 42% 35% 61% 62% 7 29% 31% 41% 21% 24% 44% 43% 59% 28% 37% 56% 86% 9 99% Pourcentage Pourcentage Pourcentage De façon générale, les résultats sont moins performants par rapport aux années précédentes. Ouverture de lits de niveau 3B Ajout de nouveaux lits de niveau 3
9 Coûts par habitant Les coûts par habitant pour le Réseau de santé sont le ratio entre les coûts totaux des opérations (incluant les amortissements) et la population. Les coûts par habitant excluent les dépenses liées au Centre Hospitalier Restigouche. Calcul : Ils sont calculés à partir du budget pour chaque période et divisés par la population. $3,200 Coûts par habitant par trimestre $3,100 $3,000 $2,900 $2,800 $2,700 $2,600 $2,500 $3,157 $3,056 $2,936 $2,955 $2,854 $2,856 $2,870 $2,831 $2,846 $2,765 $2,758 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q Coûts Coûts par habitant par zone $4,500 $4,000 $3,500 $3,000 $2,500 $2,000 $1,500 $1,000 $500 $0 $2,721 $2,801 $2,733 $2,798 $2,814 $2,722 $3,707 $3,765 $3,779 $2,617 $2,620 $2,605 Zone 1B Zone 4 Zone 5 Zone 6 De façon générale, les coûts par établissement demeurent près de la cible ou en dessous de la cible Coûts Coûts Coûts Nil
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