PLAN D ACTIONS ENVIRONNEMENTALES (P.ACT.E)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "PLAN D ACTIONS ENVIRONNEMENTALES (P.ACT.E) 2013-2017"

Transcription

1 DIRECTION DE LA PLANIFICATION ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE (DPDD) VILLE DE DAKAR PLAN D ACTIONS ENVIRONNEMENTALES (P.ACT.E) [ ] Link-tech AVRIL 2013 [ R u e 2 2 p r o l o n g é e x B o u l e v a r d G u e u l e T a p é e - D a k a r ]

2 AVANT-PROPOS Pourquoi un Plan d Actions Environnementales (PACTE) ? Le Plan d actions environnementales (PACTE) constitue un élément majeur de l Agenda 21. Il apparait comme la charpente de l Agenda 21, sur laquelle responsables politiques, services, acteurs et citoyens pourront s appuyer pour assurer les adaptations nécessaires pour faire de Dakar une ville durable. En effet, les actions identifiées ne seront efficaces que dans la mesure où elles seront adossées à cette charpente qui garantit la cohérence de l Agenda 21. A partir des axes stratégiques et des orientations structurantes préalablement définis, le Plan d Actions Environnementales (PACTE) est élaboré en cohérence avec les finalités de l Agenda 21 et les ressources de la Ville de Dakar. L Agenda 21 étant un projet local au service du développement durable, le PAE est volontairement sélectif et centré sur cette finalité. Il permet d exprimer comment parvenir aux changements attendus. Sous cet angle, ce PACTE s aligne sur le Document d Orientation Stratégique (DOS), piloté par la Direction de la Planification et du Développement Durable (DPDD), auquel il se propose d apporter un sens à long terme sur les valeurs et principes qui fondent le développement durable. Il vient, en effet, compléter les autres composantes essentielles du Plan de Développement Economique et Culturel (PDEC) axé sur la responsabilité sociale et environnementale de la Ville de Dakar, un outil de gestion et de communication permettant de programmer les actions à mener pour les cinq prochaines années et de décliner les perspectives à l horizon La stratégie de développement du PACTE de la Ville de Dakar s appuie sur une approche croisée à partir de : 7 enjeux fédérateurs, résumant la vision partagée «Dakar à l horizon 2025» 5 axes stratégiques, déclinés en orientations, qui permettent de répondre aux attentes des Dakarois et aux enjeux majeurs, en cohérence avec les grandes politiques de la Ville de Dakar 4 niveaux d ambition, compatibles et complémentaires qui inscrivent les actions du PAE dans le court, moyen et long termes. Chaque axe de développement pourra être décliné en actions environnementales selon un ou plusieurs niveaux d ambition, en fonction des choix politiques qui seront faits et des priorités attendues. Le PACTE constitue ainsi l engagement le plus tangible des autorités municipales, dans une approche globale et transversale, à produire les changements nécessaires pour un développement durable de la Ville de Dakar. DPDD Page 1

3 CONTENU AVANT-PROPOS... 1 CONTENU INTRODUCTION CONTEXTE ET JUSTIFICATION Rappel du cadre national en matière d environnement Cadre politique Cadre juridique et réglementaire Cadre Institutionnel Cadre institutionnel de gestion environnementale et sociale Situation actuelle de la ville de Dakar Données géophysiques Caractéristiques socio-économiques Découpage administratif Diagnostic environnemental Objectifs et méthodologie de l étude Objectifs Méthodologie Cadre du Plan d Actions Environnementales : objectifs et résultats attendus Objectifs Résultats attendus PLAN D ACTIONS ENVIRONNEMENTALES (PACTE) Vision partagée «Dakar à l horizon 2025» Qu est-ce que la vision partagée? Scénario de l inacceptable «Dakar à l horizon 2025» : les enjeux fédérateurs Stratégie ou axes stratégiques du PACTE Axes stratégiques (AS) : orientations structurantes (OS) et impacts attendus Les niveaux d ambition Actions principales identifiées pour et coût estimatif du PACTE CONCLUSION DPDD Page 2

4 1 INTRODUCTION Depuis 2009, plus d une personne sur deux vit en ville. D ici à 2050, notre planète comptera 6,4 milliards de citadins, qui voudront d abord avoir un accès aux services essentiels, mais aussi évoluer dans un cadre de vie harmonieux, source de bien-être et d épanouissement. Dès l origine, la ville s est construite et étendue le long des côtes et des cours d eau, sources d énergie, d échanges, de transport, d eau et de vie. Pour accompagner son développement, des infrastructures et des services permettant la gestion de l eau potable, des eaux usées et des déchets ont été déployés, garantissant ainsi à ses habitants un cadre de vie propre et sain. Demain encore, ces services seront les facteurs clés d une croissance raisonnée et durable de la ville. Intégrée à son environnement naturel, la ville doit être un lieu de solidarité et de cohésion entre générations et entre quartiers. Une ville fière de son passé, de son patrimoine culturel et de ses singularités, mais aussi ouverte sur l avenir et la modernité. Sa construction et son attractivité passent par l implication de tous. Ces défis sont également ceux de la Ville de Dakar: concilier développement, qualité de vie et environnement. A l image d écosystèmes, les villes ont un fonctionnement de plus en plus complexe, dans un contexte chaque jour plus exigeant. C est pourquoi, en tant qu acteur novateur de la gestion du développement et de l environnement urbain, la Direction de la Planification et du Développement Durable (DPDD) de la Ville de Dakar apporte son expérience, ses savoir-faire et ses innovations à l ensemble des acteurs de la ville pour construire ensemble une cité performante, responsable et écologique : une ville durable. La ville durable n est donc pas un concept ou une idéologie, c est une construction locale et continue en interaction avec les citoyens, ainsi que des solutions économiquement viables et performantes dans le temps. 2 CONTEXTE ET JUSTIFICATION L explosion démographique des zones urbaines ne constitue pas un développement unique de la fin du XXe siècle. Différents ingrédients alimentent la croissance de la Ville de Dakar. Depuis 1902, date à laquelle la capitale de l Afrique Occidentale Française (AOF) et du Sénégal a été transférée de Saint-Louis à Dakar, ce dernier est passé d une petite bourgade à une grande métropole. Avec seulement une superficie de 550 kilomètres carrés, la capitale accueille près du quart de la population sénégalaise, soit environ trois millions de personnes. En plus d accueillir la présidence de la République, les ministères et les grandes administrations, près de 70% des usines sont implantées à Dakar ; d où un taux d urbanisation très élevé fortement lié au phénomène de l exode rural. L absence de développement économique adéquat à Dakar alimente le mécontentement et la violence de ceux qui ont perdu l espoir d une vie meilleure. La question de l aménagement urbain (l environnement et le cadre de vie) se pose en effet avec acuité dans la ville de Dakar, confrontée à l explosion démographique (2,9%) et son corollaire la pauvreté urbaine et les autres contraintes environnementales. DPDD Page 3

5 L accélération de la croissance urbaine n a pas été accompagnée par des programmes conséquents d équipements de Dakar. Le niveau d accès aux services de base reste encore faible 33%. DAKAR EN 2000 Les ressources naturelles, tout comme l environnement humain et les quelques espaces «encore» verts sont les cibles de pollution et de nuisances répétées et d envergure sans cesse plus grande. La colonisation effrénée des terres et sols par les populations, en quête permanente d un mieux-être, conduit à des épisodes d inondations de plus en plus difficiles à maîtriser. Dakar doit également faire face à un phénomène poussé d érosion côtière. DPDD Page 4

6 2.1 Rappel du cadre national en matière d environnement Le Sénégal dispose de cadres stratégiques, de lois, codes et programmes qui accompagnent la mise en œuvre réussie d une politique de sauvegarde environnementale nationale et internationale Cadre politique Le cadre national de la politique en matière environnementale est marqué par les documents d orientation et les exercices de planification suivants : La lettre de politique sectorielle de la décentralisation et des collectivités locales Cette nouvelle politique visant essentiellement à renforcer le processus de décentralisation pour l horizon Elle se singularise par le transfert de plus de compétences aux collectivités locales dont la gestion des ordures ménagères et la protection de l environnement La lettre de politique sectorielle de l environnement Dans une vision de Développement Durable, les autorités sénégalaises ont élaboré une Lettre de Politique Environnementale qui vise le développement économique et social soutenu par une croissance durable, en cohérence avec une gestion intégrée des ressources naturelles et de l environnement. Les objectifs spécifiques de cette lettre sont : l amélioration de la base de données sur les ressources naturelles et sur l environnement, dans une perspective de gestion rationnelle ; l atténuation de la dégradation des ressources en mettant en place un dispositif institutionnel et réglementaire efficace et en phase avec les conventions internationales ; l amélioration des capacités de planification et de coordination des différentes activités de préservation de l environnement, dans un contexte de responsabilisation des différents acteurs en charge du développement ; la promotion des actions génératrices de revenus et la gestion des infrastructures collectives alliant lutte contre la pauvreté et dégradation de l environnement ; l augmentation de l accès des populations aux réseaux d assainissement collectifs et aux ouvrages individuels autonomes ; l assurance de la prise en charge correcte des rejets d eaux usées La politique relative aux modes de production et de consommation C est une politique visant essentiellement la protection de l environnement contre la pollution et les nuisances découlant de ces activités humaines. Cette directive intéresse le PACTE en ce sens qu elle vise à promouvoir des modes de production et de consommation plus respectueux de l environnement et des ressources naturelles. DPDD Page 5

7 Le Plan National d'action pour l'environnement Le Plan National d'action pour l'environnement (PNAE) constitue le cadre stratégique de référence en matière de planification environnementale. Il veille à l'intégration de la dimension environnementale dans le processus de planification macro-économique Le Plan d Action Environnemental Régional de Dakar Au Sénégal, la gestion des ressources naturelles et la protection de l environnement, en tant que compétences transférées, confèrent aux collectivités locales des prérogatives dans la planification et la gestion des ressources de leurs terroirs. C est sur cette base que le Ministère de l Environnement et de la Protection de la Nature (aujourd hui Ministère de l Environnement et du Développement Durable) a initié en 2006 l élaboration des Plans d Action Environnementaux Régionaux (PAER) qui doivent concourir à une meilleure prise en compte des préoccupations des acteurs des régions dans la planification environnementale. Le PAER de Dakar, développé dans ce contexte et suivant une approche participative avec l ensemble des acteurs, a pour ambition de permettre d harmoniser les différentes interventions visant à résoudre les problèmes environnementaux qui entravent le développement durable et l amélioration du cadre de vie des populations de la région de Dakar Les circulaires de la primature Cette circulaire (n 009.PM.SGG /SP du 30 juillet 2001) rappelle à toutes les structures la nécessité de connaître et de respecter les dispositions de la loi n du 15 janvier 2001 portant code de l environnement et de son décret d application (n du 12 avril 2001) obligeant tous les porteurs de projets ou d activités susceptibles de porter atteinte à l environnement et à la santé de les soumettre à une évaluation environnementale avant leur mise en œuvre. La réalisation d une étude d impacts est un préalable à tout projet ou activité et doit être conduite conformément aux procédures définies dans le décret d application de la loi portant code de l environnement. La lettre circulaire N 0001 PM/SP du 22 Mai 2007 réitère et renforce les dispositions de la loi et son décret d application. Ainsi, la circulaire rappelle certaines dispositions du code notamment : o Les dispositions relatives aux études d impacts sur l environnement (article L48) ; o Les dispositions relatives à l ouverture d une installation classée pour la protection de l environnement (article R3 du décret) ; o Les dispositions relatives aux droits et taxes annuels pour les installations classées (article L27 de la loi) ; o Les dispositions relatives aux normes de rejet et précise l application du principe pollueur-payeur concernant le rejet des eaux ; o Les dispositions relatives à la préservation du domaine public maritime stipulant la nécessiter de ne pas entraver le libre accès à ce domaine et de provoquer des érosions ou la dégradation des sites ; o Les dispositions relatives aux zones de protection spéciale (article L59 de la loi). DPDD Page 6

8 Le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté Il est fondé sur une croissance à effets distribués et la satisfaction des besoins de base des populations. Le PACTE, une composante explicite du Plan de Développement Economique et Culturel, vise l'accélération de la promotion de l'accès aux services sociaux de base. L implication des populations (et de leurs regroupements) est privilégiée dans le pilotage, l exécution et le suivi-évaluation des programmes. C est à ce niveau qu il faut situer la pertinence et la nécessité de considérer les collectivités comme acteurs (au niveau décentralisé) des projets et programmes contribuant à la réduction de la pauvreté La Lettre de Politique Sectorielle de l Eau et de l Assainissement Le Gouvernement a fait du secteur de l eau potable et de l assainissement une priorité pour la réduction de la pauvreté. Cette priorité s est confirmée dans la lettre de politique sectorielle de l eau de l assainissement. Pour renforcer les acquis et inscrire les objectifs dans une perspective globale et à long terme, le Gouvernement a élaboré en 2005, le Programme d Eau Potable et d Assainissement du Millénaire (PEPAM), à travers lequel, les objectifs de réduction de la pauvreté dans le secteur de l eau et de l assainissement seront mis en œuvre La lettre de politique sectorielle de Développement du Tourisme La vision novatrice actuelle des autorités pour le secteur est «un Tourisme Haut de Gamme, Sain et Responsable, Maîtrisé et Profitable à l Economie Nationale». Le renforcement des performances du secteur devrait donc permettre au Sénégal d améliorer sa position sur le marché mondial des voyages, et aux populations sénégalaises de tirer un meilleur profit du tourisme. Dans cette perspective, le Sénégal a engagé une politique qui inscrit le tourisme au centre de sa problématique de développement, à côté d autres secteurs prioritaires. A ce titre, d importantes réformes institutionnelles sont initiées par le Gouvernement La Stratégie Nationale de Mise en Œuvre (SNMO) de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) Cette SNMO est élaborée en 1999 par la Direction de l Environnement et des Etablissements Classés (point focal de la CCNUCC) avec l appui technique d ENDA ENERGIE. Ce document décrit la situation du Sénégal relative au développement et aux CC en terme d inventaires des gaz à effet de serre, d études de vulnérabilité de prise en compte de la problématique changement climatique dans les politiques et d initiatives à envisager pour mieux intégrer cette problématique dans le futur. Ladite stratégie n a pas pour autant la prétention d être une œuvre définitive mais simplement le début d une réflexion qui doit être poursuivie. Elle est la preuve de la détermination du Sénégal à participer à l effort global de préservation du climat Cadre juridique et réglementaire Les textes nationaux applicables au Plan d Actions Environnementales sont les suivants: Le Code de l environnement La loi n du 15 janvier 2001 portant code de l environnement et de son décret d application n du 12 avril 2001 est le principal instrument de gestion de DPDD Page 7

9 l environnement au Sénégal. A cet effet, le Code de l environnement encadre tous les secteurs de l environnement et dégage les principes directeurs d une bonne gestion dont le respect est nécessaire quel qu en soit le domaine visé. Un ensemble de textes/documents importants (arrêtés, nomenclature ICPE, normes, guides sectoriels, etc.) complète le Code de l environnement Le Code des collectivités locales La Loi n du 22 mars 1996 portant code des collectivités locales et la Loi n du 22 mars 1996 portant sur le transfert des compétences définissent les attributions des collectivités locales en matière de gestion du cadre de vie. L article 34 du Décret n du 27 décembre 1996 précise ces attributions. Ainsi, la collectivité locale prend toutes les dispositions indispensables pour la collecte, le transport et le traitement des déchets (liquides et solides). Elle peut aussi en collaboration avec d autres collectivités locales, installer des centres de traitement des déchets» Le Code de l eau Le Code de l eau (Loi n du 04 Mars 1981) dont le titre II est consacré à la protection qualitative des eaux articles 47 à 63 (pollution). Si on analyse l articulation de cette loi, on se rend compte que l eau et l assainissement sont étroitement liés sur la procédure de prise de décisions car la participation des autorités chargées de l assainissement est souvent sollicitée Le Code de l assainissement Le premier titre du Code (Loi n du 8 juillet 2009 portant Code de l Assainissement) délimite le domaine de l assainissement liquide, eaux usées, excrétas et eaux pluviales et les dispositions relatives à l élaboration, l adoption et l approbation des plans directeurs d assainissement des eaux usées et pluviales pour les communes et des plans locaux d hydraulique et d assainissement pour les communautés rurales ainsi que leur articulation nécessaire avec le plan directeur d urbanisme. Le second titre est relatif aux dispositions particulières. Il définit les Conditions générales de rejet des eaux épurées en milieu naturel, la réutilisation des eaux épurées d origine domestique et industrielle, le régime particulier réservé aux boues de vidange, la protection des dispositifs publics d assainissement contre les dommages et les conditions d établissement d un assainissement autonome. Le troisième et dernier titre du Code aborde la question des infractions et sanctions à travers l identification des Agents et procédures de constatation des infractions et les dispositions pénales Le Code l hygiène publique Les dispositions de ce code sont inséparables aux normes de rejet qui peuvent sans doute être considérées comme étant le complément de la Loi n du 5 Juillet 1983 portant code l hygiène public au Sénégal. C est le chapitre III qui intéresse le plus le présent CGES quant à l application de cette loi (art 16 à 19) notamment l article 17 qui règlemente les matières usées liquides. DPDD Page 8

10 Le Code de l urbanisme PACTE DAKAR Le code de l urbanisme (Loi n du 20 août 2008 portant Code de l Urbanisme) fixe les règles relatives aux normes de construction et réglemente les plans d urbanisme en trois catégories : les schémas d urbanisme, les plans directeurs d urbanisme et le plan d urbanisme de détail. Le plan directeur d urbanisme et le plan d urbanisme de détail déterminent la répartition et l organisation des sols en zone, le tracé des voies de communication, les emplacements réservés au service public, les installations d intérêt général, les espaces libres, les règles et servitudes de construction, les conditions d occupation des sols, etc Le Code du domaine de l Etat Le statut juridique des ressources en eau est réglé par le Code du Domaine de l'etat, qui affirme le droit de propriété de l'etat sur les ressources en eau. En particulier, il précise le contenu du Domaine public naturel et du Domaine public artificiel de l Etat. o Domaine public naturel de l'etat : les eaux de surface et les nappes aquifères souterraines quelle que soit leur provenance, leur nature ou leur profondeur ; o Domaine public artificiel de l'etat : Les forages et puits, les conduites d'eau et d'égouts ainsi que les dépendances de ces ouvrages; les servitudes d'utilité publique qui comprennent notamment les servitudes de passage, d'implantation, d'appui et de circulation nécessitées par l'établissement, l'entretien et l'exploitation des installations et ouvrages visés ci-dessus Le Code forestier Le Code forestier (Loi 98/03 du 8 janvier 1998) régit la gestion des ressources végétales et des aires protégées. Il envisage la délivrance d une autorisation de défrichement délivrée par le Conseil régional sur avis du Conseil rural concerné. Mais, cette autorisation ne peut être accordée sur une bande de cinquante mètres de part et d autre des axes routiers aux termes de l article R. 50 alinéa 2 du Code. Le Code protège entièrement ou partiellement certaines espèces végétales. Des dérogations d abattage des espèces totalement protégées ne peuvent être obtenues que pour des raisons scientifiques ou médicinales. Par contre, les espèces partiellement protégées peuvent être abattues sur autorisation des services des Eaux et Forêts Le Code minier A travers la loi n du 26 août 1988 portant Code minier, le Sénégal, dans sa volonté de rendre plus compétitif son secteur minier, propose une politique minière simple, claire et transparente, sous-tendue par une législation minière conçue dans un souci d allégement des procédures administratives et de sécurisation des investisseurs. Au titre de l allégement et de la simplification des procédures, il est préconisé, entre autres, de renforcer les dispositions sur la gestion de l environnement et la réhabilitation des mines et carrières, les titulaires de titres ou d autorisations d exploitation sont tenus d ouvrir un compte fiduciaire dans une banque commerciale au Sénégal, destiné à la constitution d un fonds de restauration des sites miniers, en vue de renforcer les mesures de protection DPDD Page 9

11 contre les infractions au présent projet de loi, des peines complémentaires sont prévues en plus de l aggravation des sanctions pénales jugées légères Le Code de la construction Le développement de la construction ne peut se réaliser au travers de l action des seuls promoteurs privés au détriment de l habitat social. La présente loi (Loi n du 8 juillet 2009 portant Code de la Construction) fixe en son livre premier les dispositions générales applicables à la construction, son livre deux traite du statut des constructeurs et son livre trois est relatif aux dispositions finales. Ce Code a ainsi pour ambition d aider à prévenir les catastrophes, à aboutir à un aménagement cohérent et sans heurts de l espace urbain et à promouvoir un habitat décent et respectant les normes La Norme Sénégalaise de rejet des eaux usées (NS ) Publié en juillet 2001, c est un document fixant les valeurs limites de rejets dans les milieux récepteurs. Elles prennent en considération les capacités d autoépuration du milieu et visent à préserver leurs valeurs d usage. Le respect de ces normes par les projets dans le secteur de l assainissement permet d optimiser les bénéfices environnementaux liés à ces projets et d assurer leur durabilité écologique La Norme Sénégalaise sur la pollution atmosphérique (NS05-062) Cette norme publiée en Octobre 2003, vient également renforcer le Code de l environnement. Elle a pour but la protection de l environnement et des hommes contre la pollution atmosphérique à travers une normalisation de rejets pouvant nuire au bien-être des populations et des écosystèmes naturels, à la production agricole, à la sécurité publique, à la conservation des constructions, des sites, des monuments, etc Les conventions internationales Les autres législations internationales conçues pour une meilleure protection de l environnement auxquelles le Sénégal s est engagé à respecter sont entre autres: La Convention de Vienne pour la protection de la couche d ozone - 22 mars 1985 ; La Convention sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l objet d un commerce international - PNUE, FAO, septembre 1998 ; La Convention de Bâle sur les mouvements transfrontières des déchets dangereux du 22 mars 1989 ; La Convention Africaine sur l interdiction de l importation en Afrique de déchets dangereux sous toutes les formes et le contrôle transfrontière de pareils déchets produits en Afrique Convention de Bamako ; La Convention de Rotterdam sur le Principe d Information et de Consentement Préalable (PIC) ; La Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants (POP s) ; La Convention cadre sur les Changements Climatiques ; DPDD Page 10

12 La Convention sur la diversité biologique ; Le Protocole de Kyoto à la convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques relatif à la réduction (ou limitation) des émissions de gaz à effet de serre, adopté le 11 décembre 1997 à Kyoto et entré en vigueur le 16 février 2005 ; La Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d ozone - Programme des Nations-Unies pour l'environnement (PNUE), Beijing, 1999 ; Le Protocole de Carthagène sur la Biosécurité ; Le Code d Ethique sur le commerce international de produits chimiques d avril 1994 ; Le Code International de conduite pour la distribution et l utilisation des pesticides FAO ; Les Directives de Londres applicables sur les échanges de renseignements sur les produits chimiques qui font l objet de commerce international UNEP/GC/17 ; Les Normes Internationales pour les Mesures Phytosanitaires (NIMP) FAO ; La Convention de LAMSAR sur les zones humides ; La loi sur la protection du littoral (en cours. Le respect de ces dispositions est important pour le Sénégal engagé dans la lutte contre la dégradation de l environnement au niveau mondial. 2.2 Cadre Institutionnel Cadre institutionnel de gestion environnementale et sociale La gestion et la protection de l'environnement au Sénégal impliquent quasiment tous les secteurs d activités. Dans le cadre du projet, les structures qui vont être au centre de son cadre institutionnel en ce qui concerne la gestion environnementale et sociale sont principalement: le Ministère de l Environnement et du Développement durable,, le Ministère de l Urbanisme, de l Habitat, de l Hydraulique urbaine et de l Assainissement, le Ministère de la Santé et de l action sociale, le Ministère de l hydraulique rurale et du réseau hydrographique national, le Ministère de la Culture. Par ailleurs, d autres structures étatiques et décentralisées pourraient être impliquées eu égard aux effets sur l environnement en amont et en aval et au développement sectoriel induit, notamment : Le Ministère de L Aménagement du territoire et des Collectivités Locales ; Le Ministère chargé de l'agriculture ; Le Ministère chargé de l Elevage ; Le Ministère chargé de la Famille ; Le Ministère de l Education nationale; Les Agences Régionales de Développement ; Les régions, communes et communautés rurales ; Etc. DPDD Page 11

13 Les acteurs non étatiques (ONG, OCB, société civile et secteur privé) et partenaires au développement pourraient également jouer un rôle important dans le processus de prise de décision, en terme de veille réglementaire, de participation, de contrôle de l application des principes de bonne gouvernance environnementale, d appui conseil, entre autres. Au niveau du Ministère de l Environnement et du Développement Durable, la Direction de l Environnement et des Etablissements Classés (DEEC) est le service technique chargé de la coordination au niveau national de l administration du processus d évaluation environnementale et a élaboré des «Guides Méthodologiques» dans ce sens. La DEEC est représentée au niveau régional, à travers les Divisions Régionales de l Environnement et des Etablissements Classés (DREEC). 2.3 Situation actuelle de la ville de Dakar Données géophysiques Géomorphologie Sur le plan géomorphologique, la région de Dakar peut être divisée en trois (03) grandes parties d Ouest en Est : 1. L extrémité occidentale qui se divise elle même en trois zones : La zone Sud-est, d altitude comprise entre 15 et 40 m, est formée de coulées volcaniques et d affleurements du substratum (limons, marnes et calcaires) recouvert au centre d une cuirasse latéritique. Cette zone correspond aux quartiers du Plateau dans le département de Dakar. La zone centrale qui présente une altitude inférieure à 10 m. Elle est constituée de sables reposant sur un substratum argilo calcaire avec quelques affleurements. Cette zone abrite les quartiers d habitation populaire de la Médina et les quartiers résidentiels de Fenêtre Mermoz, Point E et la zone industrielle. La partie Nord-Ouest qui correspond au second massif d origine volcanique dont l altitude moyenne est la plus élevée de la région (plus de 60 m). Cette zone abrite les villages traditionnels de Ngor, Ouakam et Yoff ainsi que l aéroport international de Dakar. 2. La deuxième grande partie de la presqu île du Cap Vert : Elle comprend un ensemble de cordons dunaires reposant sur un substratum marneux et sur lesquels sont bâties les villes de Pikine et de Guédiawaye. Entre ces dunes, s est établie une série de lacs asséchés et de bas-fonds très fertiles appelés «Niayes». C est le domaine de la culture maraîchère et de la floriculture. Les sables aquifères qui sont sous les sables superficiels abritent la nappe infra basaltique et la nappe de Thiaroye. 3. La partie orientale de la région : Elle comprend un ensemble de collines et de plateaux d altitudes inférieures à 50m. Elle abrite le territoire du département de Rufisque. Sa couverture géologique comprend une alternance de marnes et de calcaires dont les plus perméables, les calcaires paléocènes de Sébikhotane, les sables et les grès du mæstrichien, renferment des nappes aquifères importantes. On y observe le prolongement des bas-fonds fertiles et des sols aptes au maraîchage et à l arboriculture particulièrement dans la zone rurale. DPDD Page 12

14 La géologie et le climat PACTE DAKAR Dakar se situe sur un ancien volcan aujourd'hui surmonté par le phare des Mamelles qui aura donné, après une longue érosion, le promontoire rocheux de la presqu'île du Cap-Vert, l'île de Gorée au sud, les îles de la Madeleine à l'ouest et l'île de Ngor au nord. La presqu'ile du Cap Vert n'existe en effet que grâce aux petits édifices volcaniques qui ont repoussé vers l'ouest le contour de la côte. Les plus remarquables sont les Mamelles de Ouakam, mais les basaltes affleurent tout le long de la façade Ouest de la presqu'ile jusqu'à la Pointe des Almadies et Ngor. Les Mamelles sont d'âge Pléistocène inférieur et culminent à 126 m. L'édifice est assez complexe avec des coulées de basanites et de dolérite ainsi que des produits pyroclastiques avec tufs, scories et bombes. Des nappes de scories ont notamment été mises à jour par l'érosion au-dessus de la plage des Mamelles. Une exploitation souterraine artisanale de ces roches appréciées sur le marché de Dakar avait été entreprise il y a quelques années déjà. Les autorités ont dû mettre le holà pour calmer les ardeurs des creuseurs anarchiques qui menaçaient la stabilité de la montagne au sommet de laquelle trône le phare des Mamelles depuis Ces travaux ont provoqué un effondrement d'une partie de la falaise. Les blocs montrent quelques fractures tapissées de calcite et de rares zéolites. Un peu plus haut, de l'autre côté du phare, affleurent des dolérites. Quelques microcristaux d'augite, magnétite et hématite sont visibles dans les vides laissés entre les cristaux de plagioclase. Dakar est situé dans la presqu île du Cap Vert et s étend sur une superficie de 550 km², soit 0,28 % du territoire national. Elle est comprise entre les et longitude Ouest et les et latitude Nord. Elle est limitée à l Est par la région de Thiès et par l Océan Atlantique dans ses parties Nord, Ouest et Sud. Dans une zone tropicale subdésertique, Dakar bénéficie d'un climat de type canarien qui subit fortement l influence des facteurs géographiques et atmosphériques. Par la présence d une façade maritime ceinturant presque toute la ville, il est caractérisé, pendant une bonne partie de l année, par un microclimat côtier marqué par l influence de l alizé maritime. D où l existence d une fraîcheur et d une humidité quasi permanente, relativement forte de l ordre de 25%. Toutefois, l harmattan, alizé continental saharien, se fait sentir faiblement en saison sèche et au fur et à mesure que l on s éloigne des côtes. La température varie entre 17 et 22 C de Décembre à Avril et de 22 à 30 C de Mai à Novembre (saison des pluies). ANNEE 2010 Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Température mensuelle moyenne minimale ( C) Température mensuelle moyenne maximale ( C) Précipitations (hauteur moyenne en mm) mm 0.8 mm 0 mm 0 mm 0.1 mm 7.9 mm 35.3 mm mm 86.9 mm 18.7 mm 0.2 mm 3.4 mm Le régime des vents est marqué par l influence prédominante de l alizé. Ce dernier est issu de l anticyclone des Açores. DPDD Page 13

15 La pluviométrie est caractérisée par la durée relativement courte de l hivernage (3 à 4 mois de Juillet à Octobre) par rapport aux régions Sud du pays Caractéristiques socio-économiques La ville de Dakar occupe une position stratégique très intéressante sur les routes internationales de l'atlantique méridionale et centrale et forme la partie du continent la plus rapprochée de l'amérique. En effet, grâce à sa position géographique stratégique et son passé prestigieux, elle a bénéficié de l implantation d infrastructures ferroviaires, portuaires entres autres. Sur le plan économique, Dakar fait fi de grand monopolisateur dans divers domaines. L agglomération de Dakar fournit plus de 55 % du PIB national, les 2/3 des salariés du secteur «moderne» ; 80 % des emplois commerciaux et industriels. Le port de Dakar joue un rôle appréciable dans les transactions avec les autres pays car assure environ 80 % du commerce extérieur et presque la quasi-totalité des importations. On y retrouve également, 95% des emplois industriels du pays, 97% des salariés du secteur du commerce et des transports, 96% des employés de banque, 46 % des agents de la fonction publique, et 87 % des emplois permanents. La croissance urbaine de Dakar reste aussi marquée par un taux de chômage élevé. Les populations les plus touchées par le chômage sont les jeunes avec un taux de 41 %. Jouant un rôle primordial au niveau du développement urbain, Dakar abrite les services, exploitations et implantations les plus stratégiques du pays. D après les chiffres fournis par la chambre de commerce de Dakar dans le répertoire des entreprises du Sénégal de 1999, sur entreprises déclarées pour l ensemble du pays, Dakar abrite 991, ce qui représente environ 90%. D après la Direction de la Prévision et des Statistiques, (DPS) l économie populaire a produit en 2002 à Dakar près de 509 milliards de FCFA de valeur ajoutée. Sa contribution à l économie nationale est estimée à 10,7% du PIB et 13,1% du PIB marchand non agricole. Le commerce avec 46,5% des unités de productions informelles, l industrie 30,6%, les services 21,3% et la pêche 1,6% sont les quatre composantes les plus visibles de l économie populaire. L'image de la ville est indissociable de ses taxis jaunes et noirs et de ses «cars rapides» hauts en couleurs et parés d'inscriptions, auxquels s'ajoutent aujourd'hui des minibus blancs privés. Mais les embouteillages sont fréquents, notamment à l'entrée de l'agglomération, et les chantiers de construction et de travaux publics omniprésents. Des améliorations ont été perçues avec l'ouverture de la nouvelle autoroute à péage vers Diamniadio. Dakar, grâce à l'inscription de l'île de Gorée sur la liste du patrimoine mondial de l'unesco en 1978, est membre de l'organisation des villes du patrimoine mondial, créée en Centre économique et ville de congrès, la ville de Dakar bénéficie également d'un tourisme d'affaires significatif (près de touristes par année). Le centre commercial Sea Plaza DPDD Page 14

16 sur la Corniche Ouest est le plus grand de la sous-région ouest-africaine et comporte plusieurs grandes enseignes internationales Découpage administratif Chef-lieu du département de Dakar et capitale de la région de Dakar, la ville de Dakar est découpée, en 1996, en 19 communes d'arrondissement qui sont : Biscuiterie Cambérène Dieuppeul-Derklé Fann-Point E-Amitié Gueule Tapée-Fass-Colobane Gorée Grand Yoff Grand Dakar Hann Bel-Air HLM Médina Mermoz-Sacré-Cœur Ngor Ouakam Parcelles Assainies Patte d'oie Dakar-Plateau Sicap-Liberté Yoff La plus étendue est Yoff, au nord, mais c'est à Dakar-Plateau, dans la pointe sud, que se concentrent l'activité économique et la plupart des institutions. Les plus touristiques sont Ngor sur la pointe des Almadies à l'ouest et surtout Gorée à l'est. DPDD Page 15

17 2.3.4 Diagnostic environnemental PACTE DAKAR Le diagnostic environnemental (DE) montre à suffisance les points suivants: - Les flux de l exode rural ont exacerbé les déséquilibres existants et accentuent les problèmes environnementaux relatifs aux réseaux surexploités, aux différentes sortes de pollutions et à la dégradation avancée du cadre de vie ; - L occupation anarchique de l espace public par les marchands ambulants, les mendiants et le type d habitat spontané insalubre (le cas de la zone de Colobane, la zone dénommée Darfour à Hann) ; - Le peuplement des zones à risques (lotissements résidentiels dans les endroits non aedificandi), à l image du CICES; - L insuffisance d espaces verts et l inadaptation de l aménagement de l espace urbain dans certaines zones à forte concentration humaine ; - L impact des changements climatiques (réchauffement de la planète, érosions côtières, extraction de sable marin, avancée de la mer, dégradation des écosystèmes des Niayes et du littoral) ; - La prolifération des dépôts sauvages des ordures ménagères et des déchets bactériologiques et chimiques consécutive à leur gestion encore défaillante (tri, collecte, transport, traitement et valorisation) 40% des ordures ménagères sont constitués de sables à cause des trottoirs non encore aménagés et les dépôts de gravats constituant une menace permanente du cadre de vie et la santé des populations dakaroises ; - L inexistence de systèmes d alerte précoce en lien avec la prévention des chocs climatiques (inondations 2012 par exemple à la commune d arrondissement de Grand Yoff et à celle de Hann Bel Air) ; - L absence de plans de riposte robustes pour prévenir les catastrophes, autres risques naturels et industriels ; - Des comportements sociaux liés à l ignorance et au manque d information ; - Les modes ou les matériaux de construction inappropriés ; - L impact des activités socio-économiques sur les ressources naturelles et de l environnement - Le déficit en infrastructures d assainissement pour les déchets solides et liquides entrainant une exposition des populations aux eaux usées domestiques, industrielles et pluviales ayant comme corolaires la recrudescence de maladies telles que le paludisme, les MST, le SIDA, les dermatoses, la maladie des yeux, la diarrhée, le choléra et la typhoïde ; - Les contraintes d ordre communicationnel provoquées par la non appropriation des projets et programmes de la Ville par les principaux bénéficiaires ; - Les principales contraintes du secteur de l environnement sont généralement d ordre institutionnel, juridique et financier ; - Non-respect de la vocation des sites ; - Cohabitation des établissements classés et des établissements humains. DPDD Page 16

18 En résumé, le Diagnostic Environnemental (DE) révèle les problèmes ci-après : i. Endommagements ou destructions d infrastructures économiques ou sociales et la détérioration de l accès aux services sociaux de base ; ii. Perte de capacités endogènes de développement (stagnation voire baisse des recettes fiscales de la municipalité) ; iii. Augmentation de la pauvreté urbaine ; iv. Gouvernance urbaine plus tournée vers l humanitaire que la planification du développement ; v. Augmentation et/ou modification de la demande sociale C est d ailleurs dans ce contexte que la Direction de la Planification et du Développement Durable (DPDD) a décidé de développer un Plan d Actions Environnementales (PACTE), comme un outil d aide à la prise de décision. Ce PACTE est, par ailleurs, une étape préalable et nécessaire à la traduction de la Vision du Maire et de son équipe «Dakar à l horizon 2025» en un vaste programme de définition d un Agenda 21 pour la Ville de Dakar, dans un avenir proche ; perspective qui est en parfaite cohésion avec l esprit et les ambitions du Réseau de Villes Durables (regroupant plus de 30 villes) dont Dakar est membre. 2.4 Objectifs et méthodologie de l étude Objectifs Cette étude vise à développer un Plan d Actions environnementales décliné en axes stratégiques et en orientations pour une meilleure intégration / prise en charge de la dimension environnementale aussi bien dans la définition des politiques que dans la mise en œuvre des actions et projets de la Ville de Dakar pour un développement durable. Plus spécifiquement, il s agit de : mieux définir la Vision «Dakar à l horizon 2025» et ses enjeux par la mise à jour du diagnostic environnemental et la définition des priorités en termes d environnement en utilisant autant que possible les documents existants auprès de la Ville de Dakar et de ses directions et services ou toute autre institution jugée pertinente, et en développant un questionnaire simple et adapté au contexte de l étude ; et dégager, sur cette base, les axes stratégiques (prioritaires) en matière d actions environnementales pour une meilleure prise en charge des principes du développement durable dans les domaines d interventions et dans la mise en œuvre des politiques de la Ville de Dakar pour Méthodologie La stratégie d intervention proposée pour la mise en œuvre de la mission repose sur une démarche participative, inclusive et itérative (pérenne) impliquant le maximum d acteurs et de parties prenantes pouvant être concernés par le PAE. Dans le cadre de cette mission, le travail concerne les deux premières étapes à savoir : DPDD Page 17

19 ETAPE 1 : Définition des priorités environnementales par l analyse des données de base Cette méthodologie qui permet d intégrer au fur et à mesure, les avis et arguments pertinents recueillis, s articule autour des phases suivantes : PHASE 1 : Revue documentaire Au cours de la phase documentaire, les documents pertinents relatifs au sujet sont identifiés, consultés et analysés : rapports et publications de différentes sources ; etc. La revue documentaire permet de bien cerner la stratégie, la mission et les objectifs de la Direction de la Planification et du Développement Durable, de mieux comprendre leurs attentes et de peaufiner la méthodologie et les outils de collecte de données sur le terrain nécessaire au développement du Plan d Action Environnementale (PAE). La revue documentaire a aussi permis : - d identifier les parties prenantes au programme (autorités administratives, autorités des collectivités locales, leaders d opinion, OCB - organisations communautaires de base -, ONG, etc.) - d informer les parties prenantes sur les objectifs de la Mission et solliciter leurs commentaires - d identifier les sources d information existantes et les connaissances locales - de définir un programme et un plan de travail pour le rapport sommaire d orientation PHASE 2 : Développement de la méthodologie et des outils de collecte La recherche documentaire est complétée par des activités de développement d une méthodologie de travail et d outils de collecte de données et d information. Cette phase aboutit à la production du présent document PHASE 3 : Phase de terrain Ces deux (02) phases de bureau ont été complétées par une mission de terrain dans les Communes d Arrondissement (CA) choisies comme représentatives de la zone de couverture du PAE, en collaboration avec la DPDD, et des rencontres avec des Adjoints au Maire, le Préfet de Dakar et la Responsable de la DREEC de Dakar. L objectif est de collecter dans chaque CA, des informations fiables pour définir les priorités environnementales, en conformité avec les objectifs de la mission. Sur cette base et en fonction des données socio-économiques obtenues auprès de la DPDD sur les CA ciblées, nous sortirons un échantillon représentatif. Pour la collecte de données, cinq types d approches participatives de concertation sont combinés: l enquête, les entretiens semi-structurés, l observation directe, les ateliers d acteurs et les fora citoyens. DPDD Page 18

20 Enquête PACTE DAKAR Pour la collecte de données quantitatives, un questionnaire simple et compréhensible a été élaboré et administré aux ménages ou individus. Ainsi pour cette enquête, nous ciblons près de personnes. Entretiens semi-structurés La collecte de données qualitatives s est réalisée à travers les entretiens semistructurés, par le biais d un guide d entretien. Les entretiens ont eu lieu principalement avec les autorités administratives et des CA ainsi qu avec les différents services techniques clés comme la DEEC, l ISE et le CSE. Les partenaires techniques et financiers de la Ville de Dakar, les ONG (IUCN, WWF, Wetlands International, etc.), les OCB, les partenaires au développement comme le PNUD, ONU-Habitat ou le PNUE seront également consultés. Ces entretiens permettent de collecter des données secondaires qui n ont pas été prises en charge par le questionnaire enquête. Observation directe L observation directe a permis de compléter les informations que les outils conçus n ont pas prises en compte. Par exemple, elle permet de voir les pratiques et comportements humains à l aide de la photographie notamment. Organisation d ateliers d acteurs : des ateliers regroupant les acteurs clés seront organisés autour des thèmes spécifiques. Tenue de fora citoyens : ces mêmes thèmes seront abordés dans les fora citoyens où la question principale sera : «Quel développement durable pour la ville de Dakar axes prioritaires?» A chaque fois que c est possible, un focus groupe sera aussi organisé. C est une bonne technique d approche participative qui se fera avec les groupements de femmes, les associations de jeunes, les acteurs du secteur informel, les OCB, etc. Les discussions seront accentuées sur les enjeux économiques, sociaux et écologiques d un PAE ETAPE 2 : Etablissement du Plan d Actions Environnementales (PACTE) C est la phase de traitement de l information collectée. Elle comprend aussi l analyse et l interprétation des données collectées lors des enquêtes. Le dépouillement des données s est fait à l aide des logiciels SPSS, Sphinx Plus2 ou Epi data. L analyse de données a porté également et particulièrement sur les comptes rendus de rencontres (ateliers d acteurs et fora citoyens, entretiens semi-structurés ou focus groupes). L'écriture du plan d'action doit en effet restituer les propositions émises durant la concertation en les hiérarchisant (priorités). Concrètement, cela signifie que chaque proposition est analysée en termes de pertinence globale et vis-à-vis des compétences de la collectivité, de son incidence financière mais aussi en termes de ses impacts environnementaux et sociaux Le résultat de cette étape est l établissement des axes stratégiques du Plan d Action Environnemental (PACTE), conformément à la Vision «Dakar à l horizon 2025» dans un document remis à la DPDD. DPDD Page 19

21 2.5 Cadre du Plan d Actions Environnementales : objectifs et résultats attendus Dans la notion de ville durable, l environnement n est plus dissocié des projets d urbanisme, ni des orientations économiques, culturelles ou sociales de la ville. Ce souci d intégration prend en compte le développement sur le long terme et dans une perspective globale. Aujourd hui, les politiques qui privilégient les logiques de coûts ne parviennent plus à répondre aux besoins de logement, de transport et de gestion de l environnement, particulièrement d eau potable, d air propre, d élimination des déchets et d amélioration du cadre de vie des populations. Toute politique de développement du territoire doit reposer sur le concept de développement durable en protégeant et en valorisant le potentiel physique (les grands espaces naturels) et humain existants Objectifs L objectif général est de contribuer à faire de la politique de l environnement un levier d innovation et de développement durable de la Ville de Dakar. Le PACTE se veut être un outil d aide à la prise de décision et aussi un instrument de bonne gouvernance pour l intégration et l application des principes du Développement Durable. Il s inscrit ainsi dans une démarche d élaboration de l Agenda 21 de la Ville de Dakar. Le PACTE vise à être un document d harmonisation des actions environnementales de la Ville de Dakar avec les instruments de l Etat central. Il devra également servir de «Think Tank» (Boîte à Idées) pour le développement du portefeuille de projets environnementaux pour la Ville de Dakar et pour les dix-neuf (19) Communes d Arrondissement. Le PACTE ambitionne ainsi de venir en complément au Profil Environnemental, produit par le Conseil Régional de Dakar et au Plan Climat que la Division Régionale de l Environnement et des Etablissements Classés (DREEC) de Dakar est en train de réaliser, pour «une ville de Dakar moins émettrice de gaz à effet de serre et plus résistante aux changements climatiques». Les objectifs spécifiques visés par le PACTE sont: élaborer des plans et schémas d action environnementaux, assurer la gestion des ordures ménagères, maitriser la pollution par les eaux usées domestiques et industrielles et développer un système d assainissement correct ; donner la priorité au renouvellement urbain et aux grands projets d aménagement intensifs ; réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et atténuer les effets des changements climatiques en réalisant des économies d énergie dans le bâtiment (efficacité énergétique et énergies renouvelables intégrées à l habitat) ; soutenir une économie propre ou «verte» génératrice de revenus et d emplois Résultats attendus Le PACTE doit contribuer à atteindre les résultats suivants : DPDD Page 20

Présentation du Sénégal Région par Région LA REGION DE DAKAR

Présentation du Sénégal Région par Région LA REGION DE DAKAR Présentation du Sénégal Région par Région Sommaire Dakar page 1 Saint-Louis page 5 Thiès page 7 Ziguinchor page 9 Liens utiles page 10 LA REGION DE DAKAR Source : www.au-senegal.com DEMOGRAPHIE La population

Plus en détail

Comprendre les négociations internationales sur le climat. Contexte, historique et enjeux

Comprendre les négociations internationales sur le climat. Contexte, historique et enjeux Comprendre les négociations internationales sur le climat Contexte, historique et enjeux Chapitre 1 LE CONTEXTE: L URGENCE CLIMATIQUE La planète s est déjà réchauffée de +0,8 C Les impacts Les impacts

Plus en détail

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC 1. INTRODUCTION 2. ETAT DES LIEUX PLAN 3. PROBLEMATIQUE DE LA DEGRADATION DES TERRES ET DE LA

Plus en détail

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD PRÉSENTATION POWER POINT Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD Cheikh FOFANA, Assistant au Secrétaire Exécutif, Secrétariat

Plus en détail

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation Ingrid HERMITEAU Agence de l eau Loire-Bretagne Cap sur la révision du Sdage 1. Rappel : qu est-ce que le Sdage? 2. Les éléments de réflexion

Plus en détail

MESURES D ACCOMPAGNEMENT

MESURES D ACCOMPAGNEMENT LIVRET VI MESURES D ACCOMPAGNEMENT DE LA MISE EN ŒUVRE DU SCOT ET SUIVI DE L ANALYSE DE LA SITUATION 127 Sommaire I DES MESURES D ACCOMPAGNEMENT DE LA MISE EN ŒUVRE DU SCOT page 126 HABITAT EQUIPEMENTS

Plus en détail

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire PROJET D ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE OCTOBRE 2014 TABLE DES MATIÈRES POURQUOI UN ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE?...

Plus en détail

Charte. pour. de la coopération décentralisée. le développement durable

Charte. pour. de la coopération décentralisée. le développement durable Charte de la coopération décentralisée pour le développement durable Mise en œuvre des principes de l Agenda 21 dans les coopérations transfrontalières, européennes et internationales des collectivités

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre

Plus en détail

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Article R. 122-3 du code de l environnement N 14734*02 Ministère chargé de l'environnement Ce formulaire n est pas applicable

Plus en détail

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Zones d étude et problématiques Quartiers concernés par l étude 1. Centre ville 2. Schneider Quartier

Plus en détail

pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux

pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux Préserver la biodiversité dans la commune La commune dispose-t-elle d'un inventaire du patrimoine écologique local? Quelle part de budget

Plus en détail

Charte du tourisme durable

Charte du tourisme durable Annexes Charte du tourisme durable Annexe 1 Les participants de la Conférence mondiale du Tourisme durable, réunis à Lanzarote, îles Canaries, Espagne, les 27 et 28 avril 1995, Conscients que le tourisme

Plus en détail

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI)

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) Un partenariat en appui aux politiques environnementales en Afrique de l Ouest PROGRAMME AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE

Plus en détail

Outil n 3 Tableau récapitulatif des informations réglementaires et autres informations utiles

Outil n 3 Tableau récapitulatif des informations réglementaires et autres informations utiles Outil n 3 Tableau récapitulatif des informations réglementaires et autres informations utiles Check-list à l'attention des chargés d'étude réalisant le Porter à Connaissance Cocher les lignes si le territoire

Plus en détail

Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM)

Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM) Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM) FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PN-PTFM I. INFORMATIONS

Plus en détail

Elaboration participative des programmes communaux

Elaboration participative des programmes communaux Séminaire Elaboration participative des programmes communaux 29-29 Mars 2014 à Ain Draham Hôtel «Nour El Ain» Première journée : Vendredi 28 Mars Ain Draham Contexte général et objectifs : L Association

Plus en détail

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8 Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable S e p t e m b r e 2 0 0 8 Le PADD : un Projet Politique Le PADD : un Projet Politique L e S C O T, u n o u t i l a

Plus en détail

Lutte contre l étalement urbain

Lutte contre l étalement urbain Lutte contre l étalement urbain L étalement urbain et la consommation d espace résultent de plusieurs causes cumulatives. Ces phénomènes s expliquent notamment par l insuffisance et l inadaptation de l

Plus en détail

3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux

3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux 3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux (111) Cette section présente une liste d actions recommandées qui devraient être mises en place par le gouvernement central

Plus en détail

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 Table des matières Message du président-directeur général 3 Orientation gouvernementale 1 : Informer, sensibiliser, éduquer,

Plus en détail

En collaboration avec LA GESTION DES RISQUES AU SEIN DU SECTEUR PUBLIC LOCAL EN 2013

En collaboration avec LA GESTION DES RISQUES AU SEIN DU SECTEUR PUBLIC LOCAL EN 2013 En collaboration avec LA GESTION DES RISQUES AU SEIN DU SECTEUR PUBLIC LOCAL EN 2013 MARS 2013 INTRODUCTION, METHODOLOGIE Primo France, association dédiée à la gouvernance et à la gestion du risque public,

Plus en détail

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2 Le contexte global Superficie : 41 526Km 2 Population: 16,34M.(89,6% urbaine: / 10,4% rurale:) 2006 PIB/hab 2007: 35 576 USD Divisions administratives: 12 provinces et 467 communes en nombre variable Régime:

Plus en détail

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN REPUBLIQUE FRANCAISE - PREFECTURE DE LA DROME A retourner à : DDT/Service Eau Forêt Espaces Naturels 4 place Laënnec BP 1013 26015 VALENCE CEDEX 04.81.66.81.90 CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE

Plus en détail

Congrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal

Congrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal Congrès INFRA 2014- Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal Julien St-Laurent, M.Sc.Env. Spécialiste environnement Direction de l Aménagement, gestion et développement durable

Plus en détail

Bien vivre, dans les limites de notre planète

Bien vivre, dans les limites de notre planète isstock Bien vivre, dans les limites de notre planète 7e PAE le programme d action général de l Union pour l environnement à l horizon 2020 Depuis le milieu des années 70, la politique environnementale

Plus en détail

MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL.

MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL. MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL. PROGRAMME DE FORMATION AU MASTER EN «DECENTRALISATION ET INGENIERIE DU DEVELOPPEMENT LOCAL» DE BAMAKO 2009-2010 Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Plus en détail

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Article R. 122-3 du code de l environnement N 14734*02 Ministère chargé de l'environnement Ce formulaire n est pas applicable

Plus en détail

Présentation d Imédia

Présentation d Imédia Présentation d Imédia Imédia est une société sénégalaise (SARL) créée en 1999 qui a bâti sa stratégie sur une personnalisation du service et sur une exigence de qualité. Elle réunit un réseau de compétences

Plus en détail

APPEL A LA RECONNAISSANCE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL EN BRETAGNE

APPEL A LA RECONNAISSANCE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL EN BRETAGNE 1 APPEL A LA RECONNAISSANCE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL EN BRETAGNE Nous, signataires, acteurs culturels en Bretagne, individuels et associations, demandons aux élus et institutionnels de soutenir

Plus en détail

PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO

PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO ELABORATION D UN PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL Par : LEGONOU François, Directeur SYDEL AFRIQUE, Consultant En guise d introduction La décentralisation

Plus en détail

EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012

EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012 EAU ET MILIEUX AQUATIQUES Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012 Janvier 2007 9 es 2007-2012 programmes des agences de l eau «L Europe s est dotée d un cadre communautaire pour

Plus en détail

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT BOAD en Bref Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT LA BANQUE OUEST AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT EN BREF 1. CRÉATION ET OBJET La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) est l institution

Plus en détail

La Banque européenne d investissement. en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique ainsi que dans les pays et territoires d outre-mer

La Banque européenne d investissement. en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique ainsi que dans les pays et territoires d outre-mer La Banque européenne d investissement en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique ainsi que dans les pays et territoires d outre-mer La banque de l UE La Banque européenne d investissement, la banque

Plus en détail

Traité de Copenhague nécessaire

Traité de Copenhague nécessaire Traité de Copenhague nécessaire version 1.0 Une proposition des ONG pour un protocole de Copenhague Résumé A4-TraiteResume.indd 1 6/07/09 17:58:38 Une proposition des ONG pour un protocole de Copenhague

Plus en détail

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde Fiche prolongement 6 Du lien entre environnement et développement au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde 20% de la population mondiale consomme 87 % des ressources

Plus en détail

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Les résultats de l enquête sont analysés d après le nombre de variables explicatives pouvant influencer le comportement,

Plus en détail

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE 1. Les investissements doivent contribuer à et être compatibles avec la réalisation progressive du droit à une alimentation suffisante et nutritive

Plus en détail

LES CONSTRUCTIONS EN ZONE AGRICOLE

LES CONSTRUCTIONS EN ZONE AGRICOLE Direction départementale des territoires PRÉFET DES HAUTES-ALPES Service d'appui territorial Application du droit des sols LES CONSTRUCTIONS EN ZONE AGRICOLE D'une manière générale, les zones naturelles

Plus en détail

1. BESOINS DE LA SOCIETE SO.BA.MA.T

1. BESOINS DE LA SOCIETE SO.BA.MA.T 1. BESOINS DE LA SOCIETE SO.BA.MA.T 2. RECHERCHE DE SITES 2.1 Les objectifs 2.2 Les contraintes environnementales liés à l aménagement du territoire liées au transport liés aux documents d urbanisme 3.

Plus en détail

Note de présentation du projet de loi n 33-13 relative aux mines

Note de présentation du projet de loi n 33-13 relative aux mines Note de présentation du projet de loi n 33-13 relative aux mines La législation minière actuellement en vigueur au Maroc est consacrée par le dahir du 9 rejeb 1370 (16 avril 1951) portant règlement minier.

Plus en détail

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF Bases juridiques et dernières évolutions règlementaires Séminaire des animateurs territoriaux, le 26 juin 2012 Ludiana KORTH, chargée d étude juridique

Plus en détail

Questionnaire eevm. échange école ville montagne. www.parc-du-vercors.fr/eevm/

Questionnaire eevm. échange école ville montagne. www.parc-du-vercors.fr/eevm/ Questionnaire eevm échange école ville montagne www.parc-du-vercors.fr/eevm/ Répondre aux questions. Il y a 3 types de réponses en fonction des types de questions. - Questions fermées à réponse unique

Plus en détail

Maîtrisez les risques environnementaux de votre entreprise

Maîtrisez les risques environnementaux de votre entreprise Artisans, Professionnels, PME, TPE, Collectivités vous êtes concernés! Maîtrisez les risques environnementaux de votre entreprise Fédération française des sociétés dʼassurances Dans le cadre de la gestion

Plus en détail

MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA

MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA Préparé par l ARD de Kaolack Dans le Cadre de la Convention PNDL Enda ECOPOP Table des matières Sigles et acronymes

Plus en détail

Workshop Gestion de projet- IHEID- MIA- Décembre 2008 Cas Colombie Cucuta

Workshop Gestion de projet- IHEID- MIA- Décembre 2008 Cas Colombie Cucuta PROJET FORMATION DE LEADERS POUR LA DEMOCRATISATION ET LE DEVELOPPEMENT LOCAL DANS LA MUNICIPALITE DE SAN JOSE DE CUCUTA COLOMBIE. 1. CADRE D'INSERTION DU PROJET Les conditions de vie de la population,

Plus en détail

Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi

Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi Préambule Le Cameroun a révisé son DSRP i 2003 en lui adressant une direction

Plus en détail

du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI

du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI Ministère de l Environnement l et du Cadre de vie Secrétariat Permanent du Conseil National pour l Environnement et le Développement Durable Présenté par: Paul BOMBIRI Expert National Statisticien/Economiste

Plus en détail

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement

Plus en détail

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement Nations Unies Conseil économique et social Distr. générale 13 avril 2015 Français Original: anglais E/ECE/1471/Rev.1 Commission économique pour l Europe Soixante-sixième session Genève, 14-16 avril 2015

Plus en détail

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N CARACTERE DE LA ZONE Zone faisant l objet d une protection en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt notamment du

Plus en détail

Cadre légal des CLD. Au Canada le développement socioéconomique relève de la juridiction des provinces

Cadre légal des CLD. Au Canada le développement socioéconomique relève de la juridiction des provinces Banque de terres Simon Ouellet Agent de développement rural Un outil pour le développement territorial CLD des Collines-de-l Outaouais Emmanuel Roy Agent de développement écologique Cadre légal des CLD

Plus en détail

www.iavs-energie.org

www.iavs-energie.org Notes de recherche de l IAVS www.iavs-energie.org ---------------- administration@iavs-energie.org iavsmail@gmail.com ---------------- Cadre de référence indicatif pour la promotion de l efficacité énergétique

Plus en détail

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Forum de l eau de Kyoto Contribution à la session du RIOB «Les progrès réalisés dans le monde dans la gestion intégrée des ressources en eau par bassin» GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Par M. Jean-Michel

Plus en détail

Projet de loi «Engagement national pour l environnement» Guide «simplifié» des principales mesures

Projet de loi «Engagement national pour l environnement» Guide «simplifié» des principales mesures Projet de loi «Engagement national pour l environnement» Guide «simplifié» des principales mesures Titre 1 : Bâtiments et urbanisme Chapitre 1 : amélioration de la performance énergétique des bâtiments

Plus en détail

Elaboration des Ad AP COTITA 27 janvier 2015

Elaboration des Ad AP COTITA 27 janvier 2015 Ville de Grenoble STRATÉGIE PATRIMONIALE DE MISE EN ACCESSIBILITÉ DES ERP Elaboration des Ad AP COTITA 27 janvier 2015 Ville de Grenoble COTITA 30-01-15-1 Contexte La Ville de Grenoble : 300 équipements

Plus en détail

La Charte. forestière. du Pilat. Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt

La Charte. forestière. du Pilat. Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt La Charte forestière du Pilat Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt Réalisation Jecom - RCS 493 898 043 - Avril 2011 - Imprimé sur papier issues de forêts françaises et belges gérées

Plus en détail

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVII e Édition Règlement n o 2014-02 : Règlement sur le développement des toits verts et l agriculture urbaine PRÉSENTATION Présenté par M. Charles Marois, membre du comité exécutif,

Plus en détail

Mercredi 10 juin 2015 20h30-22h30

Mercredi 10 juin 2015 20h30-22h30 CONSEIL DE QUARTIER DU GUICHET Mercredi 10 juin 2015 20h30-22h30 ORDRE DU JOUR 1- Présentation du budget de la ville 2015 : serré et responsable. 2- Révision du Plan Local d Urbanisme : objectifs, cadre

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre!

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre! La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre! Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de

Plus en détail

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif juillet 2009 Guide d entretien de votre assainissement non collectif Votre système d assainissement n est pas raccordé au «tout à l égout». Il est dit «non-collectif», «autonome» ou encore «individuel».

Plus en détail

LIDO DU PETIT ET DU GRAND TRAVERS A MAUGUIO-CARNON

LIDO DU PETIT ET DU GRAND TRAVERS A MAUGUIO-CARNON Prix 2013 «Infrastructures pour la Mobilité et Biodiversité» LIDO DU PETIT ET DU GRAND TRAVERS A MAUGUIO-CARNON Aménagement et renaturation d un site naturel remarquable Psammodrome d Edwards Une dégradation

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

Notre approche pour les investissements en bourse

Notre approche pour les investissements en bourse TlB Notre approche pour les investissements en bourse Introduction Ce document présente la stratégie d investissement dans les entreprises cotées en bourse adoptée par Triodos Investment Management B.V.*

Plus en détail

L eau dans les documents d urbanisme. L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011

L eau dans les documents d urbanisme. L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011 L eau dans les documents d urbanisme L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011 Pourquoi ce guide? Participer à «décloisonner» les services «Environnement Eau» et «Urbanisme»

Plus en détail

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues Résumé Cette étude a été lancée par l Organisation Internationale pour les Migrations à la demande du Gouvernement du Tchad par le biais du Ministère des Affaires Etrangères et de l Intégration Africaine.

Plus en détail

[Texte] GLOSSAIRE DU CDT. [Texte]

[Texte] GLOSSAIRE DU CDT. [Texte] GLOSSAIRE DU CDT AGENCE NATIONALE POUR LA RENOVATION URBAINE (ANRU) L agence nationale pour la rénovation urbaine est un établissement public industriel et commercial, créé par l article 10 de la loi d

Plus en détail

LES FONDS EUROPÉENS EN PAYS DE LA LOIRE 2014-2020

LES FONDS EUROPÉENS EN PAYS DE LA LOIRE 2014-2020 LES FONDS EUROPÉENS EN PAYS DE LA LOIRE 2014-2020 CONNAÎTRE les programmes européens Pour faire face à la crise et aux grands défis de l Union européenne, ses Etats membres ont adopté en 2010 la Stratégie

Plus en détail

INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE 2004... 4 BUDGET REALISE 2004... 8 ANNEXES... 10

INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE 2004... 4 BUDGET REALISE 2004... 8 ANNEXES... 10 Rapport d avancement des travaux de lla Commiissiion Localle de ll Eau du bassiin du Loiiret ANNÉE 2004 INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE 2004... 4 BUDGET REALISE 2004... 8 ANNEXES...

Plus en détail

ETUDE DES NORMES ET SAUVEGARDES SOCIALES DE LA REDD-PLUS

ETUDE DES NORMES ET SAUVEGARDES SOCIALES DE LA REDD-PLUS ETUDE DES NORMES ET SAUVEGARDES SOCIALES DE LA REDD-PLUS SYNTHESE INTRODUCTION La présente étude documentaire a été réalisée par le Programme Carbone forestier, Marchés et Communautés (FCMC). Ce programme

Plus en détail

La gestion déléguée. l expérience de la LYDEC

La gestion déléguée. l expérience de la LYDEC NOT AN OFFICIAL UNCTAD RECORD Partenariat Public-Privé Privé pour le développement du secteur énergétique en Afrique Vendredi 30 avril 2004 - Marrakech La gestion déléguée de la distribution de l'électricité

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS

ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS Plan de Communication Opérationnel de l Agence du Bassin Hydraulique du Loukkos 1 PLAN 1. Analyse de l environnement 2. l environnement externe

Plus en détail

Présentation du Programme

Présentation du Programme Ministère de l Hydraulique et de l Assainissement République du Sénégal ATELIER DE LANCEMENT SECTORIEL EAU-ASSAINISSEMENT Jeudi 25 septembre 2014, King Fahd Palace Hôtel - Dakar Présentation du Programme

Plus en détail

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau ROYAUME DU MAROC Secrétariat d État chargé de l Eau et de l Environnement Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau Mohamed HACHIMI Du 08 au 09/07/2009 à Tunis Gouvernance au niveau des Agences

Plus en détail

DE LA STRATEGIE LEADER. Appel d offres Novembre 2014

DE LA STRATEGIE LEADER. Appel d offres Novembre 2014 CAHIER DES CHARGES ACCOMPAGNEMENT A LA DEFINITION DE LA STRATEGIE LEADER DU PNR DE LA BRENNE Appel d offres Novembre 2014 Parc naturel régional de la Brenne Maison du Parc Le Bouchet - 36300 ROSNAY 02

Plus en détail

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Pe s t i c i d e A c t i o n N e t w o r k U K PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Résumé exécutif et Recommendations 5 St Peter s St London N1 8JD Royaume Uni t: +44 (0)20 7359 0440 f: +44 (0)20

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVIII e ÉDITION

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVIII e ÉDITION JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVIII e ÉDITION Projet de règlement no. 3 : Règlement sur la responsabilisation environnementale PRÉSENTATION Présenté par Monsieur Maxime Maheu-Moisan, membre du comité exécutif,

Plus en détail

FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PROGRAMME TACC

FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PROGRAMME TACC République du Sénégal Un Peuple Un But Une Foi Ministère de la Décentralisation et des Collectivités locales Direction de la Coopération Décentralisée Programme des Nations Unies pour le Développement

Plus en détail

Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme

Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme Déposé à la Commission de l aménagement du territoire de l Assemblée nationale du Québec Dans le cadre

Plus en détail

Emis le : 5/08/2011 Mis à jour : 10/2014

Emis le : 5/08/2011 Mis à jour : 10/2014 Emetteur : CRMA Limousin Page 1 sur 6 1. Quelle réglementation s applique à mon entreprise? Emis le : 5/08/2011 Toute entreprise artisanale ou industrielle est soumise au règlement sanitaire départemental.

Plus en détail

Conclusions du Conseil sur la dimension stratégique du patrimoine culturel pour une Europe durable

Conclusions du Conseil sur la dimension stratégique du patrimoine culturel pour une Europe durable COSEIL DE L'UIO EUROPÉEE Conclusions du Conseil sur la dimension stratégique du patrimoine culturel pour une Europe durable Conseil ÉDUCATIO, JEUESSE, CULTURE ET SPORT Bruxelles, 21 mai 2014 Le Conseil

Plus en détail

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y 15 Octobre 1954 BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES GEOPHYSIQUES

Plus en détail

Les mesures compensatoires des atteintes à la biodiversité en France

Les mesures compensatoires des atteintes à la biodiversité en France Les mesures compensatoires des atteintes à la biodiversité en France Paris, 22 septembre 2010 SIFEE Delphine MORANDEAU Chargée de mission biodiversité Ministère de l écologie, de l énergie, du développement

Plus en détail

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Accroître les soutiens aux projets de territoire Budget total du 10 e programme : 3 653 M dont 3561 M pour le bassin Rhône Méditerranée,

Plus en détail

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Thème : Commercialiser la campagne : les questions de base posées aux territoires

Plus en détail

Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau

Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau Les plans d'eau peuvent avoir des usages différents à savoir agrément, défense contre l'incendie, élevage de poissons, irrigation,

Plus en détail

Synthèse des réponses au questionnaire

Synthèse des réponses au questionnaire Etat des lieux sur les réseaux et programmes de Monitoring dans les pays partenaires méditerranéens Synthèse des réponses au questionnaire X. Detienne Aquapôle, Université de Liège Réalisé pour le compte

Plus en détail

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO La BCEAO dispose dans chaque Etat membre de l UEMOA, d une agence nationale et des agences auxiliaires. L agence nationale du Niger comprend trois représentations

Plus en détail

et la promotion de l action en faveur du climat

et la promotion de l action en faveur du climat La Banque européenne d investissement et la promotion de l action en faveur du climat Les changements climatiques constituent l une des principales menaces d un point de vue environnemental, social et

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

Les Politiques macro-économiques

Les Politiques macro-économiques Politique Financière Politique Monétaire Politique Fiscale Les Politiques macro-économiques Politique Budgétaire Politique de Crédit Politique Commerciale Politique d Investissement Jocelerme PRIVERT POLITIQUE

Plus en détail

Promulgue la loi dont la teneur suit : TITRE I

Promulgue la loi dont la teneur suit : TITRE I Loi n 98-11 du 29 Rabie Ethani 1419 correspondant au 22 août 1998 portant loi d Orientation et de Programme à Projection Quinquennale sur la Recherche Scientifique et le Développement Technologique 1998-2002

Plus en détail

========================

======================== RESEAU DES FEMMES AFRICAINES POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (REFADD/RCA) BP : 242/BANGUI Tel :(00236)75 03 77 26 Email : bata_gbako@yahoo.fr ======================== Projet

Plus en détail

Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon

Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) Réunion commission EauBiodiversité-Déchets 22 janvier 2015 DGALN - Direction de l'eau et de la Biodiversité 1 Ordre du jour

Plus en détail

MAIRIE de SAINT-PIERRE d'autils 59 rue du Puits 27950 SAINT PIERRE D AUTILS

MAIRIE de SAINT-PIERRE d'autils 59 rue du Puits 27950 SAINT PIERRE D AUTILS DÉPARTEMENT DE L'EURE - ARRONDISSEMENT D ÉVREUX - CANTON DE VERNON-NORD Tel : 02 32 52 22 17 Fax : 02 32 52 94 97 Email : mairie.saint-pierre.autils wanadoo.fr MAIRIE de SAINT-PIERRE d'autils 59 rue du

Plus en détail