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1 06 octobre 2011 COMMUNIQUE DE PRESSE Monoxyde de carbone, le compte à rebours est lancé... Il est encore temps d éviter l intoxication Samedi, 12 h 50, les pompiers emmènent la petite Camille, 7 ans, vers le caisson hyperbare du CHR de Lille... Comme environ 500 habitants de la région chaque année, Camille vient d être victime d une intoxication au monoxyde de carbone. Pourtant, cet accident aurait pu être évité... Découvrir en image l histoire de Camille et apprendre (ou réapprendre) les bons gestes pour se protéger cet hiver, c est possible sur le site internet dédié à la campagne régionale de prévention des intoxications au monoxyde de carbone en Nord Pas de Calais. «Monoxyde de carbone : informer la population peut sauver des vies» Une vidéo de quelques minutes, complétée par des interviews de professionnels pour ceux qui veulent en savoir plus... Un outil accessible pour les particuliers, comme pour les professionnels qui, sur le terrain, informent la population de la région et rappellent quelques gestes simples mais essentiels : - Faire vérifier, comme chaque année, les installations de chauffage par un professionnel - Aérer régulièrement son logement, et ne surtout pas boucher les grilles d aération - Faire ramoner mécaniquement et annuellement les conduits et cheminées par un professionnel Le monoxyde de carbone (ou CO) est un gaz mortel. Très dangereux, il est indécelable par nos sens (incolore, inodore et sans saveur). Tous les appareils à combustion peuvent causer une intoxication : chaudière, chauffeeau à gaz, poêle à charbon, à pétrole Contacts presse : ARS Service Communication - Mme Degrugillers / beatrice.degrugillers@ars.sante.fr

2 DOSSIER DE PRESSE Sommaire Un nouvel outil de prévention en Région : Film régional sur les intoxications au CO... 3 Monoxyde de carbone : Sources / Effets sur la santé / Conseils / En cas d accident / Détecteurs... 6 Le monoxyde de carbone : un risque connu mais pas toujours pris en compte... 9 Situation nationale & régionale : bilan Dispositif de surveillance et prise en charge des personnes intoxiquées Alerter sur les situations météorologiques à risque Une campagne régionale de prévention Adresses utiles Glossaire

3 Un nouvel outil de prévention en Région : Film régional sur les intoxications au CO L outil «Monoxyde de carbone : informer peut sauver des vies» est composé de trois parties : 1/ Le film (version courte 4 13). La vidéo débute par l arrivée des pompiers dans un logement et la prise en charge d une petite fille qui vient d être victime d une intoxication. Via un compte à rebours, la vidéo se poursuit pour comprendre le mécanisme et les sources de l intoxication. 2/ Une seconde version du film est disponible en version longue (8 00). Il s agit du même scénario entrecoupé de témoignages d experts (pompier, médecin, technicien de l ARS) qui détaillent les différentes étapes de l intoxication (prise en charge, symptômes, séquelles, sources du CO et conseils de prévention). 3/ Enfin des séquences supplémentaires plus détaillées (interviews) permettent d élargir le débat et de mieux comprendre les différentes facettes de ce tueur silencieux et les moyens de s en prémunir. Des victimes d intoxications témoignent également, un moyen de nous faire comprendre qu une intoxication au monoxyde de carbone peut arriver à tout le monde Pour visualiser la vidéo : visiter le portail «monoxyde de carbone» : Détail du contenu de l outil Film - Samedi 7 mars 12h50 Des pompiers sont en intervention et prennent en charge une famille dont la petite fille, Camille, vient d être victime d une intoxication au monoxyde de carbone. Le détecteur de CO portatif des pompiers sonne, ils s équipent et trouvent la source du monoxyde de carbone dans le logement. - Samedi 7 mars 12h40 La mère de famille contacte les pompiers car sa fille a fait un malaise. - Samedi 7 mars 12h35 Camille et son papa ne se sentent pas bien. Camille vient de faire un malaise et a des nausées, son papa a des maux de tête. - Samedi 7 mars 11h15 En rentrant de la piscine, Camille a un peu froid, son papa monte le chauffage et calfeutre l entrée d air de la pièce 3

4 Mini-interviews présentes dans le film version longue - Dr. Linke, Centre régional d'oxygénothérapie hyperbare - CHRU de Lille Séquelles des intoxications au monoxyde de carbone Traitement des intoxications - Oxygénothérapie - M. Van Den Storme, service d'incendie et de secours du Nord Démarche à suivre lors d un appel aux services de secours - Dr. Linke, Centre régional d'oxygénothérapie hyperbare - CHRU de Lille Symptômes des intoxications au monoxyde de carbone - M. Luceau, Agence Régionale de Santé du Nord - Pas de Calais Les gestes simples pour se prémunir de l intoxication au CO Les interviews «bonus» M. et Mme Riez Mme Vilains Victimes d'une intoxication au monoxyde de carbone Deux témoignages Durée : 3 09 M. Luceau Technicien sanitaire Agence Régionale de Santé du Nord - Pas de Calais Enquête environnementale Les gestes simples pour se protéger du CO Les devoirs des propriétaires et des locataires Durée : 2 19 M. Vanhalst Chauffagiste Rôle du professionnel : Entretien et ramonage d une installation de chauffage Appareil d appoint Durée :

5 M. Van Den Storme CTA de Valenciennes - service d'incendie et de secours du Nord Démarche à suivre lors d un appel aux services de secours Sources de monoxyde de carbone Durée : 1 10 Dr. Linke Centre régional d'oxygénothérapie hyperbare - CHRU de Lille Symptômes de l intoxication au CO Traitement des intoxications - Oxygénothérapie Séquelles des intoxications au CO Durée : 2 09 Film réalisé dans le cadre de la campagne régionale de prévention des intoxications au monoxyde de carbone par l ARS Nord Pas de Calais, l InVS et l APPA Nord Pas de Calais. Conception : Alexandre Blaire Agence 2Zero2 Réalisation : Didier Becquart- Une belle image Le groupe de travail tient à remercier tous les partenaires de ce projet 5

6 Monoxyde de carbone Sources / Effets sur la santé / Conseils / En cas d accident / Détecteurs Le monoxyde de carbone ou «CO» est un gaz toxique qui provient d une combustion incomplète. Il est difficilement décelable car c est un gaz incolore, inodore et sans saveur. Il est formé le plus souvent lors de la combustion incomplète de toutes les variétés de carbone et de produits riches en carbone (bois, charbon, gaz, fuel, pétrole ). Cette situation s observe quand : La quantité d oxygène est insuffisante (pièce calfeutrée, aération insuffisante, entrée d air bouchée) L appareil de chauffage ou cuisson présente un dysfonctionnement L évacuation des fumées est insuffisante (conduit mal raccordé, cheminée bouchée, ) La production de monoxyde de carbone peut se rencontrer lorsqu il y a conjugaison des situations citées ci-dessus. Sources Dans le logement (air intérieur), plusieurs sources de CO peuvent être citées : les systèmes de chauffage, les appareils de cuisson (ex : cuisinière à gaz), le tabagisme, les incendies, une voiture qui tourne dans un garage, l air extérieur, notamment lorsqu il provient d une zone à forte densité automobile. Effets sur la santé Le CO, dangereux car non décelable, a un effet toxique même à des concentrations en volume très faibles, en exposition prolongée. Le CO est principalement un poison sanguin, il se fixe sur 6

7 l hémoglobine et prend la place de l oxygène. Il entraîne donc de l anoxémie (baisse de l oxygène sanguin), puis une asphyxie qui peut être mortelle. Les premiers symptômes de l intoxication sont les seuls signaux d alarme. Ceux-ci sont des maux de tête, une vision floue, des malaises légers, des palpitations, souvent imputés à tort à d autres états pathologiques (indigestion). Si les concentrations de CO sont élevées, l intoxication se traduit par des nausées, des vomissements, des vertiges ou, plus grave, un évanouissement puis la mort (Figure ci jointe). Pour chasser le CO de l hémoglobine, le traitement de l intoxication oxycarbonée comporte une oxygénothérapie (emploi thérapeutique de l oxygène par inhalation). La région Nord Pas de Calais est équipée d un caisson hyperbare, ce dernier est situé au CHRU de Lille. Conseils de prévention Entretien et vérification, par un professionnel qualifié, au moins une fois par an, de toutes installations de chauffage et de production d'eau chaude. Le conduit de fumée doit également faire l'objet d'un ramonage mécanique par un professionnel qualifié, au moins une fois par an, pour le nettoyer mais aussi pour vérifier qu'il est en bon état et qu'il n'est pas bouché. L'usage de produits chimiques ne pourra venir qu'en complément du ramonage mécanique annuel. Ne jamais boucher les aérations. Tous les appareils à combustion ont besoin d'air pour bien fonctionner. Les chauffages d'appoint (poêles à pétrole par exemple) doivent être utilisés dans une pièce bien ventilée et ne doivent jamais fonctionner en continu (2 heures en continu au maximum). Allumez votre poêle à charbon seulement quand il fait froid : en cas de redoux, il peut y avoir refoulement des gaz brûlés dans votre logement si votre appareil fonctionne au ralenti. Ne laissez jamais tourner un groupe électrogène dans des espaces clos. 7

8 Que faire en cas d'accident? Aérer immédiatement les locaux en ouvrant portes et fenêtres Arrêter tous les appareils à combustion Faire évacuer les occupants hors de l'atmosphère polluée Appeler les secours (Pompier : 18; SAMU : 15) Ne réintégrer les locaux qu'après le passage d'un professionnel qualifié qui recherchera la cause de l'intoxication et proposera les travaux à effectuer Les détecteurs de monoxyde de carbone : ce qu il faut savoir Il existe sur le marché des détecteurs de monoxyde de carbone pour lesquels des procédures d évaluation sont en cours. Cependant, ces détecteurs ne suffisent pas pour éviter les intoxications. La prévention des intoxications passe donc prioritairement par l entretien et la vérification réguliers des appareils à combustion et conduits de fumée, l aération quotidienne, l utilisation appropriée des groupes électrogènes et chauffages d appoint (Source : INPES, 2010) Témoignages de personnes intoxiquées Emilie *, 36 ans, mère de deux enfants, habite dans le Pas-de-Calais. Elle décrit les symptômes de son intoxication au monoxyde de carbone survenue en octobre «Mon fils ne se sentait pas bien. J'ai ressenti des maux de tête très violents, après la douche je suis montée pour me sécher les cheveux et j'ai eu des violents vertiges.» Herbert *, retraité, habite dans le Pas-de-Calais. Il a été victime d une intoxication au monoxyde de carbone il y a quelques années. «J étais dans ma chambre, ma pièce de travail et j avais mal à la tête, extrêmement mal à la tête [ ]. Et au bout d un moment, je me suis aperçu que c était ce chauffage au gaz, qui me rendait malade.» Ecoutez d autres témoignages sur > Outilthèque > Outils multimédia > Chroniques radio sur le monoxyde de carbone * Nom fictif 8

9 Le monoxyde de carbone : un risque connu mais pas toujours pris en compte En recrudescence dès les premiers grands froids ou à l approche de l hiver, les intoxications au monoxyde de carbone sont souvent dues à un défaut des appareils à combustion, une ventilation insuffisante, un entretien insuffisant des conduits de fumée ou des cheminées ou encore à une mauvaise utilisation de certains appareils. Le premier Baromètre Santé Environnement de l Inpes, réalisé dans le cadre du Plan National Santé Environnement (PNSE), montre que plus des trois quarts des Français (78 %) sont équipés d un appareil de chauffage à énergie combustible et sont ainsi potentiellement exposés à un risque d intoxication au monoxyde de carbone (CO). Bien que deux tiers de la population (65 %) se disent plutôt bien informés sur le CO et ses effets sur la santé, leurs connaissances se révèlent parfois imprécises. Une personne sur cinq (19 %) pense ainsi qu en cas d émanation de monoxyde de carbone, elle serait alertée par l odeur, alors que le monoxyde de carbone est un gaz insidieux : il est invisible, inodore et non irritant. Un risque sanitaire bien identifié mais qui concerne les autres Neuf personnes sur dix (90 %) pensent que le monoxyde de carbone présente un risque élevé pour la santé des Français. Pourtant, parmi les personnes équipées d un appareil de chauffage à combustion, qu il soit fixe ou mobile, plus des trois quarts estiment ne pas avoir chez elles d équipements présentant un risque d émission de monoxyde de carbone. Seule 11 % de la population estime courir personnellement un risque élevé d être victime d une intoxication au cours de la vie. 57 % sont même convaincus qu avec les moyens de chauffage actuels, les intoxications au monoxyde de carbone sont devenues rares. Des comportements à risque persistants Une utilisation inappropriée de certains appareils de chauffage 18 % des personnes interrogées utilisent un chauffage d appoint à combustion ; parmi elles, 28 % sont amenées à le faire en continu plus de douze heures, soit l équivalent d une nuit entière. Or, ces équipements sont conçus pour une utilisation brève car ils ne sont reliés à aucun conduit d évacuation des fumées. L entretien des appareils de chauffage à combustion Un entretien insuffisant des appareils de chauffage à combustion augmente le risque d émission de monoxyde de carbone. Pourtant, près du tiers (31 %) des personnes équipées de cheminée affirment ne pas l avoir fait ramoner au cours de l année précédente, et trois personnes sur dix (29 %) équipées d appareils de chauffage utilisant une source combustible n ont pas fait appel à un professionnel qualifié pour vérifier leur état au cours des douze derniers mois. La ventilation et l aération inégalement mises en œuvre 84 % des Français déclarent aérer quotidiennement leur domicile en hiver et 61 % se disent équipés de ventilation mécanique contrôlée (VMC). Mais 5 % des Français déclarent avoir bouché les orifices d aération au cours des douze derniers mois alors que ventiler et aérer le logement s avèrent indispensables, même en hiver. Cela permet à la fois d avoir un apport suffisant en oxygène pour 9

10 assurer une bonne combustion et d évacuer le monoxyde de carbone qui a pu s accumuler dans le logement. Source : INPES,

11 Situation nationale & régionale : bilan 2010 Le nombre d'intoxication domestique accidentelle au monoxyde de carbone dans la région Nord Pasde-Calais, en baisse depuis plusieurs années, est resté stable en 2010 impliquant prés de 500 personnes. Malgré cette amélioration, la région reste la plus touchée par les intoxications au monoxyde de carbone avec un taux de personnes intoxiquées deux fois plus important que celui observé au niveau national. Les intoxications liées à l'utilisation d'un appareil au charbon reste une particularité de la région puisqu'ils sont en cause dans plus du tiers des intoxications alors que pour les autres régions ils représentent 1 % des intoxications. Même si le charbon est largement impliqué, il n'explique pas à lui seul la sur-incidence puisque, hors charbon, le taux d'intoxication reste plus élevé que celui des autres régions. En 2010, le bilan des intoxications oxycarbonées domestiques en région est de : épisodes signalés au système de surveillance (131 dans le Nord, 58 dans le Pasde-Calais) personnes impliquées - Une centaine de personnes ont été dirigées vers le caisson hyperbare du CHRU - 5 décès ont été signalés au système de surveillance Au niveau national, en 2010, plus de personnes ont été intoxiquées dans leur habitation. Le taux d intoxication annuel en 2010 est de 12,1 personnes intoxiquées pour habitants. Si ce taux est en baisse depuis 4 ans, passant respectivement de 19,2, 14,8 et 12,4 en 2007, 2008 et 2009, il reste cependant de deux fois plus élevé que celui observé en France (5,8 intoxiqués pour ). Les intoxications peuvent avoir lieu quelle que soit la période de l année, mais on observe une grande majorité des cas pendant les mois d hiver et souvent, une recrudescence au début de la période de chauffe, en octobre, au moment de la remise en route des appareils de chauffage. En 2010, plus de 25 épisodes d'intoxication ont été signalés au cours des mois de janvier, février et décembre, correspondant à des mois où les températures minimales moyennes étaient inférieures aux normales. Répartition mensuelle des intoxications accidentelles domestiques et des températures moyennes minimales en

12 Nbr d'épisodes Températures min Jan. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc Sources : système de surveillance des intoxications au CO Météo France Tous les types de chauffage à combustion sont concernés, mais le poêle ou convecteur et la chaudière sont le plus souvent à l origine des intoxications au CO Les principaux combustibles associés aux sources identifiés sont essentiellement le gaz et le charbon Groupe électrogène Insert Cuisinière Autre 5 % Gaz bouteille Autre (essence, fioul...) 7 % Chauffage d'appoint 7 % 7 % 33 % Poêle/Convecteur Bois/Charbon 21 % 15 % 34 % Gaz de ville Chauffe-eau 9 % Pétrole 6 % 35 % 36 % Chaudière Répartition des épisodes d'intoxication accidentelle domestique selon l'appareil impliqué et le type de combustible en 2010 Charbon Parmi les installations mise en cause dans les épisodes d'intoxication, 66 % présentaient un défaut d'aération et 54 % un défaut d'évacuation des fumées. Dispositifs d'alerte Fin septembre 2010, Le Centre antipoison, partenaire du dispositif de surveillance des intoxications au CO dans la région Nord - Pas-de-Calais repère une situation d'alerte par la survenue de 10 affaires d'intoxication sur une journée. L'alerte épidémiologique est déclenchée par l'ars et un message de prévention rappelant les gestes permettant d'éviter les intoxications est diffusé via les médias. Les partenaires de l'ars pour la lutte contre les intoxications au CO sont aussi informés de cette recrudescence brutale. Dans les jours suivant, le nombre d'intoxication est retombé à 1 affaire par jour en moyenne. 12

13 Dispositif de surveillance et prise en charge des personnes intoxiquées Le dispositif de surveillance national a été mis en place en Il a pour double objectif : l alerte à visée préventive immédiate afin d écarter les personnes exposées de la source et de prévenir les premières intoxications ou récidives par la gestion du risque, l information à visée épidémiologique. La déclinaison régionale du dispositif national de signalement des intoxications au monoxyde de carbone dans le Nord-Pas-de-Calais est la suivante depuis septembre Tout cas avéré d intoxication au monoxyde de carbone doit faire l objet : - d un signalement au Centre Antipoison (CAP), - d une enquête environnementale, en cas d intoxication survenant au domicile ou en établissement recevant du public (ERP). En pratique, lorsque l intoxication est liée à un accident survenant au domicile des personnes ou en ERP, le CAP transmet le signalement à l Agence Régionale de Santé (ARS) ou, le cas échéant, au service communal d hygiène et de santé (SCHS 1 ) concerné pour réalisation sur place d une enquête environnementale dite technique. Cette enquête réalisée par un technicien sur le lieu d intoxication doit permettre de trouver la ou les causes de l intoxication, d en informer les occupants et/ou les propriétaires, d expliquer les démarches à suivre pour éviter toute récidive. Toute personne victime confirmée ou suspectée d une intoxication fait l objet d une enquête médicale réalisée par le CAP. 1 Il existe 11 SCHS dans la région : Cambrai, Croix, Douai, Denain, Dunkerque, Lille, Roubaix, Tourcoing, Valenciennes, Boulogne-sur-Mer, Calais 13

14 Schéma présentant l organisation de la surveillance et de la prise en charge des personnes intoxiquées au monoxyde de carbone au domicile en Région Nord Pas de Calais Objectif : diminuer la fréquence et la gravité des intoxications au monoxyde de carbone. Intoxication au monoxyde de carbone SIGNALEMENT D INTOXICATION(S) AU CO PAR LES DECLARANTS : POMPIERS SERVICES D URGENCE CENTRES HOSPITALIERS CENTRE REGIONAL D OXYGENOTHERAPIE HYPERBARE Amélioration de la prévention Adaptation de la communication et Amélioration de la déclaration PRISE EN CHARGE PAR LES SERVICES D URGENCE PUIS LES SERVICES HOSPITALIERS Mesure de la carboxyglobinémie (air expiré ou sang) et oxygénation (masque, caisson hyperbare) selon la gravité de l intoxication EVITER LA RECIDIVE CARACTERISER LES INTOXICATIONS Faire le bilan des intoxications en terme de santé publique Retro-information aux partenaires et déclarants Evaluation des mesures de prévention DECLARATION DU CAS SUSPECTE D INTOXICATION AU CENTRE ANTIPOISON Transmission du signal au service concerné pour enquête environnementale et réalisation de l'enquête médicale DOSSIER TRANSFERE A L ARS NORD - PAS DE CALAIS OU SCHS CONCERNE Réalisation de l enquête technique environnementale et saisie des données N fax alerte CAP :

15 Nombre de foyers Alerter sur les situations météorologiques à risque : Mise en place d un dispositif expérimental Suite aux pics d'intoxications survenus dans la région en 2006 et 2007, le ministère de la Santé a demandé à Météo-France d étudier les conditions météorologiques propices à ces phénomènes et Nombre d'affaires quotidiennes d'intoxications domestiques de développer une prévision de ce risque sanitaire. au monoxyde de carbone dans la région Nord-Pas-de-Calais /01/ /03/ /05/ /07/ /09/2006 << VISUEL >> 01/11/ /01/ /03/ /05/ /07/ /09/ /11/2007 Date Durant l automne 2006 puis 2007, des pics épidémiques d intoxications atteignant parfois jusqu à 15 foyers par jour ont été observés en octobre et novembre. En dehors de ces journées à pics, on observe presque tous les jours un ou deux cas d'intoxications. A partir des observations d'intoxications relevées entre 2005 à 2007 (données fournies par l agence régionale de santé), Météo-France a identifié les critères météorologiques caractéristiques des pics d'intoxications au monoxyde de carbone observés dans la région. Les pics se produisent essentiellement entre début septembre et fin décembre. L analyse a montré qu ils correspondent le plus souvent à des situations anticycloniques, caractérisées par des températures douces pour la saison et une humidité élevée. Ces facteurs favorisent un faible tirage des cheminées, et rendent difficile l évacuation des gaz. 15

16 Sur la base de ces critères, un dispositif expérimental de pré-alerte a été mis en place dans la région Nord-Pas de Calais du 15 septembre au 31 décembre 2008 visant à informer la population en cas de situation météorologique à risque pour les prochaines 24 heures et rappeler les conseils de prévention. Les médias y ont été étroitement associés. Contrairement aux années précédentes, très peu de situations météorologiques présentant un risque de pics d'intoxications se sont produites en 2008 et Le dispositif a permis d annoncer 2 situations à risque en 2008, 1 en 2009 et 1 en Pour ces trois journées, peu voire pas de cas d intoxications ont été recensés. Dans la mesure où seulement quatre situations météorologiques à risque se sont présentées durant les deux derniers automnes, il est difficile à ce stade de tirer des conclusions et, plus précisément, de déterminer quel a été l impact des conseils de prévention rappelés à ces occasions. Ainsi il a été décidé de reconduire le partenariat entre l ARS et Météo France et de mettre à nouveau en place le dispositif de pré-alerte de septembre à décembre Au-delà de cette expérimentation, il est nécessaire de rappeler que les conseils de prévention concernant les chauffages doivent être appliqués tout au long de la période de chauffe (de septembre à mai). En effet si certaines conditions météorologiques favorisent la multiplication des cas d intoxication (phénomène de pics), on recense des intoxications en dehors de ces situations météorologiques spécifiques (en moyenne un cas par jour d intoxication durant les mois de novembre et décembre). Ces cas sont essentiellement dus à des défauts d entretien, de ramonage, d utilisation des appareils, à l utilisation prolongée de chauffages mobiles d appoint. 16

17 Une campagne régionale de prévention Depuis 2004 et la mise en place du nouveau dispositif de surveillance des intoxications au monoxyde de carbone au niveau national, l ARS a souhaité la création d un groupe «prévention-information» des intoxications au monoxyde de carbone. Ce groupe, animé depuis 2005 par l APPA Nord-Pas de Calais est composé d une vingtaine de membres : ARS, CIRE, SCHS, CAP, SCOP BTP, Préfectures, Procombu Chaque année, ce groupe de travail, unique en France, coordonne les actions de prévention sur le CO en Région : - Communication presse (communiqué, dossier, conférence de presse, campagnes radio sur France Bleu Nord) - Envoi d un courrier à chaque commune avec les outils de communication réalisés au niveau national par l INPES - Envoi de mail aux acteurs régionaux contenant un «Kit actions CO» pour les inciter à réaliser des actions au plus proche de la population - Mise en place de formations à destination des intervenants à domicile, des professionnels travaillant dans divers secteurs : médico-social, environnement, bâtiment - Création d outils de prévention Chroniques audio Plaquette (ex. plaquette spécifique au chauffage au charbon créé par des habitants pour des habitants se chauffant au charbon) Vidéo Quiz Toutes les informations relatives aux actions CO ainsi que tous les outils de prévention sont disponibles sur un portail ressources CO : 17

18 Adresses utiles ARS du Nord - Pas de Calais 556, avenue Willy Brandt Euralille Téléphone : Préfecture du Nord Téléphone : Préfecture du Pas-de-Calais Téléphone : Centre Antipoison CIRE Nord 556, avenue Willy Brandt Euralille Téléphone : ou 43.87/ ou APPA 235 avenue de la Recherche BP Loos cedex Téléphone : SCHS de Cambrai Hôtel de Ville - BP Cambrai Téléphone : SCHS de Croix Hôtel de Ville rue Jean Jaurès Croix Cedex Téléphone : SCHS de Dunkerque Hôtel de Ville - Place C. Valentin - BP Dunkerque Cedex 1 Téléphone : SCHS de Lille Hôtel de Ville - Place Roger Salengro - BP Lille Téléphone : SCHS de Roubaix Hôtel de Ville - BP Roubaix Téléphone : SCHS de Tourcoing Centre Isabelle Villez - 30, avenue Millets Tourcoing Cedex Téléphone : SCHS de Valenciennes Hôtel de Ville - Place d'armes - BP Valenciennes Téléphone : SCHS de Boulogne sur Mer 90 rue Adolphe Thiers Boulogne sur Mer Téléphone : SCHS de Calais Hôtel de Ville - BP Calais Téléphone : SCHS de Douai Hôtel de Ville - BP Douai Cedex Téléphone : SCHS de Denain Hôtel de Ville - BP Denain Téléphone :

19 Glossaire APPA : Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique ARS : Agence Régionale de Santé ASTEE : Association Scientifique et Technique pour l'eau et l'environnement, ex-aghtm CAP : Centre Antipoison CCAS : Centre Communal d Action Sociale CIRE : Cellule de l InVS en région CO : Formule chimique du monoxyde de carbone ECLAT : Espace de Concertation et de Liaison Addiction Tabagisme ERP : Etablissement Recevant du Public HDNO : Habitat et Développement Nord-Ouest InVS : Institut de Veille Sanitaire MISP : Médecin Inspecteur de Santé Publique SCHS : Service Communal d Hygiène et de Santé SDIS : Service Départemental d Incendies et de Secours SIRACEDPC : Service Interministériel Régional des Affaires Civiles et Economiques de Défense et de la Protection Civile SMUR : Service Mobile d'urgence et de Réanimation 19

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