Enquête fumeurs CitéCap. Description, résultats.

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1 I. Contexte de l enquête Enquête fumeurs CitéCap. CitéCap, rassemblement de la branche pionniers caravelles des Scouts et Guides de France, a réuni plus de 9000 adolescents, garçons et filles, à Fort Médoc du 26 au 30 juillet A cette occasion, tout un dispositif de soins et d animations a été conçu pour prendre en compte au mieux la santé des jeunes participants : - L itinéraire de progression «Vivre avec énergie» : ceux qui le souhaitaient étaient invités à «passer à l action» pour améliorer leur propre santé ou celle de leurs pairs. - Règles de vie fixées plusieurs mois à l avance et annoncées dès mars aux participants. - Prise en charge des soins et des urgences dans chaque unité locale, la «caravane» (20 jeunes), + recours possible aux infirmeries de village (900 jeunes) ou à l infirmerie centrale (9000 jeunes). - Prise en compte des besoins éducatifs, psychiques et relationnels par le dispositif «Cap Energie» : animations autour des questions de santé et possibilité de venir en parler avec des adultes disponibles (médecins, psychologues, addictologues, infirmières, tous familiers du scoutisme). L équipe Cap Energie a travaillé en lien avec l infirmerie centrale et avec des «référents prévention» associés aux équipes d infirmerie de chaque village. Dans ce cadre, une attention toute particulière a été apportée à la question du tabac, et nous en avons profité pour mener une enquête auprès des fumeurs quotidiens présents à CitéCap. II. Contexte épidémiologique Le tabagisme est un enjeu de santé publique préoccupant: d après l OFDT, 35 millions de français en ont consommé au moins une fois dans leur vie (fumeurs «expérimentateurs»), et près de 12 millions fument tous les jours (fumeurs quotidiens ou «réguliers»). (réf.1) Il est responsable d environ morts par an en France et de pathologies graves et invalidantes (cancers, bronchite chronique etc.) C est l addiction la plus répandue et la plus meurtrière. (réf.2) Or l intoxication tabagique prend sa source à l adolescence : c est la période où se passe le premier contact avec la cigarette et où démarre l accoutumance. D après l étude ESCAPAD 2008, l âge de la première cigarette se situe vers 13 ans et demi ; à 17 ans 40 % se déclarent fumeurs (ayant fumé au moins une fois dans les 30 derniers jours : fumeurs «actuels»), et 29% sont fumeurs quotidiens. Le profil de consommation des filles se rapproche actuellement de celui des garçons : 30% des garçons de 17 ans sont fumeurs quotidiens, 28 % des filles. (réf.5) III. Hypothèses de travail 1. Les adolescents Scouts et Guides de France apprennent à fumer dans les mêmes proportions, au même âge et suivant le même processus que les jeunes français de la même génération. 2. Le scoutisme a un certain effet «protecteur» : les comportements d expérimentation y sont aussi nombreux, mais l enracinement des dépendances y est moins fréquent. 3. Les adolescents fumeurs quotidiens restent accessibles à des actions volontaristes visant à les faire arrêter de fumer. 4. L apprentissage du tabagisme se fait le plus souvent au contact de ses pairs, de ses semblables. Mais l influence positive des jeunes non-fumeurs, l «éducation par les pairs» peut le contrecarrer.

2 IV. La démarche anti-tabac proposée pour CitéCap Avant CitéCap : - Invitation à mener en caravane une réflexion collective autour des règles de vie, notamment par rapport au tabac. - Proposition aux fumeurs de tenter une démarche d arrêt du tabac, en s appuyant sur le dispositif «Vivre avec énergie» A CitéCap : Nous avons fait le choix d une démarche pédagogique en direction des fumeurs, plutôt que la prohibition complète, illusoire et risquant d encourager les comportements de consommation clandestine. Ont été autorisés à fumer uniquement les fumeurs réguliers (= incapables de s en passer ne seraitce qu une journée), dans des zones clairement identifiées, et seulement deux fois par jour. A chaque horaire d ouverture les référents prévention leur proposaient un bref temps d animation pour nourrir leur réflexion sur l arrêt du tabac. Les adultes fumeurs réguliers étaient invités à se rendre dans des zones séparées. Détail de la proposition : - Se déclarer fumeur dépendant auprès de sa maîtrise, pour recevoir un «pass fumeurs» permettant d accéder aux zones fumeurs. - Fumer dans les zones fumeurs aux horaires programmés et uniquement à ceux-là. - Se rendre à l espace Cap énergie pour compléter son information et parler de sa consommation. - Se passer de fumer pendant la journée Nature - Ne pas faire de nouveaux adeptes. V. Protocole d enquête Public cible : Les jeunes fréquentant les zones fumeurs : fumeurs quotidiens ayant reçu des pass fumeurs. C était le public le plus accro, celui qui ne pouvait pas se passer de cigarettes même après 3 semaines de camp, ce qui était le cas de la majorité des jeunes présents. Enquêteurs : Membres de l équipe CitéCap Santé ou référents prévention des villages, formés à leur rôle la veille du recueil de l enquête. Recueil de l enquête : Le 26 juillet, premier jour de CitéCap, sur les zones fumeurs du rassemblement, lors de la première «pause-tabac». Des conditions peu confortables qui imposaient un questionnaire rapide à remplir, en 5mn maximum, ciblant directement les sujets souhaités et facile à exploiter. Contenu de l enquête : Le seul élément de profil recherché a été l âge des fumeurs. On a recherché ensuite à évaluer : - les conditions de début de l intoxication (âge, contexte ) - l intensité du comportement addictif (nombre de cigarettes par jour, co-dépendances) - les chances de réussite d un arrêt du tabac (l importance accordée à l arrêt, la confiance en ses capacités) - le stade de motivation de chacun, en l invitant à se situer en un point de la boucle de Prochaska, représentée graphiquement (source : tababox, réf. 6, 7, 8). - ce qui pourrait inciter le fumeur à l arrêt : seul question à réponse ouverte.

3 Le questionnaire : Fumeur, qui es-tu? Quel est ton âge? ans A quel âge as-tu commencé à fumer du tabac? ans Avec qui ou dans quelle situation? (entoure ta réponse) Copain ou copine Quelqu un de ta famille Pendant une activité scoute Autre : Quelle est ta consommation journalière? (entoure ta réponse) Moins de 5 5 à à 20 Plus de 20 En dehors du tabac, vois-tu d autres choses dont tu te sens dépendant? le cannabis les boissons alcoolisées un jeu en ligne : ton portable facebook autre chose : Aujourd hui, réussir à arrêter de fumer, est-ce important pour toi? entoure le chiffre qui correspond à ta situation (0 = pas du tout. 10= très important) Si tu décidais d arrêter maintenant, aurais-tu confiance en tes chances de réussite? (0 = pas du tout confiance. 10 = tout à fait confiance) Où en es-tu dans ta volonté d arrêter? (coche la case correspondant à ta situation) Qu'est-ce qui te pousserait le plus à arrêter de fumer? (Source : Tababox)

4 VI. Résultats 1. Nombre de questionnaires distribués et remplis. Estimation du nombre de fumeurs : Le nombre de fumeurs dépendants a été estimé sur la base de la proportion de fumeurs dépendants en population générale, d après les études disponibles les plus récentes. A 15 ans, d après les études ESPAD 2003 et 2007, la proportion attendue de fumeurs quotidiens est de 10% = base 1 sur 10. (réf. 3 et 4) A 16 ans, d après l étude ESPAD 2007, la proportion attendue de fumeurs quotidiens est de 17% = base 1 sur 6. (réf. 4) A 17 ans, d après l étude Escapad 2008, la proportion attendue de fumeurs quotidiens est de 29% = base 1 sur 5 (réf. 5) A 18 ans, par extrapolation, base 1 sur 4. Nous avions considéré que les 9000 jeunes se répartissaient également entre les 4 tranches d âge. Sur cette base le nombre estimé de fumeurs quotidiens à CitéCap était de 1500, soit 17%. En référence à ces chiffres nous avons attribué de 100 à 150 pass fumeurs par village, selon le nombre de participants (10 villages de 800 à 1500 jeunes), avec la possibilité d en rajouter. Ensuite les maîtrises ont évalué avec les jeunes le nombre de fumeurs quotidiens de leur caravane et ont demandé les pass correspondants. Au total seulement 800 pass ont été distribués. Discussion : Certains gros fumeurs ont peut-être refusé de prendre un pass pour pouvoir fumer à leur guise, hors du cadre proposé. D autres ont peut-être minimisé leur consommation ou surestimé leur capacité à s en passer une journée. Mais sans doute de manière marginale. En tout cas, la méthode employée a obligé dès le premier jour chacun des jeunes à se poser des questions. Les fumeurs quotidiens pionniers/caravelles présents à CitéCap apparaissent nettement moins nombreux que dans la population générale : 9% des jeunes au lieu de 17%. Profil de consommation conforme à l enquête on line (réf. 10) : 11% se sont déclarés fumeurs quotidiens. Et profil proche de celui des jeunes de 15 ans en population générale. Chez les Scouts et les Guides de France l apprentissage du tabagisme semble retardé. 405 questionnaires ont été remplis sur les espaces fumeurs, soit environ 50% de la population de fumeurs quotidiens identifiée par la distribution des pass fumeurs. La répartition des réponses entre les villages a été inégale, mais chaque village regroupait plusieurs territoires et n avait pas de réalité géographique ou culturelle affirmée. On peut considérer la population étudiée dans l enquête comme représentative des jeunes fumeurs quotidiens de la branche pionniers-caravelles des Scouts et Guides de France. Répartition des fumeurs quotidiens dans chaque caravane : La plupart des caravanes a pris 1 ou 2 pass seulement, certaines aucun. Fumer n est pas la norme. En revanche, une ou deux caravanes par village ont pris 15 à 20 pass, ce qui veut dire que la presque totalité des jeunes y sont fumeurs quotidiens : dans ces quelques caravanes, fumer semble être la norme du groupe. 3 enquêtes( moins d 1%) ont été écartées car inexploitables. 13 autres enquêtes (3 %) ont été écartées car remplies manifestement à des adultes. En définitive, 389 enquêtes (soit 96 %) ont pu être exploitées.

5 2. Age des fumeurs : Enquête fumeurs CitéCap. Pyramide des âges des fumeurs quotidiens Nombre de fumeurs ans 15 ans 16 ans 17 ans 18 ans Total = 390 réponses Les fumeurs quotidiens sont rares chez les moins de 16 ans. Résultat en accord avec les études épidémiologiques : la consommation de tabac augmente avec l âge, et la proportion de fumeurs réguliers (=quotidiens) aussi. Répartition par tranche d'âge. 16 ans 37% 14 ou 15 ans 14 ou 15 ans 25% 17 ans et plus 38% 16 ans 17 ans et plus On aurait pu chercher à préciser davantage le profil des fumeurs quotidiens, notamment leur sexe. Mais les études disponibles les plus récentes (notamment Escapad 2008, réf. 5) montrent que ce n est pas (ou plus) un facteur très discriminant : la consommation de tabac chez les filles se rapproche de plus en plus de celle des garçons. Sauf pour les fumeurs dits «intensifs» (plus de 10 cigarettes par jour): 50% de plus de garçons. L apprentissage du tabagisme semble se faire avec la même chronologie chez les Scouts et Guides de France qu en population générale : le nombre de fumeurs dépendants reste faible à 14 et 15 ans, augmente nettement ensuite.

6 3. Age de début et ancienneté de la consommation : Age de début de la consommation tabagique np Total = 390 La plupart des fumeurs quotidiens ont commencé à fumer à 14 ou 15 ans. Cet âge semble légèrement plus tardif qu attendu (l enquête Escapad 2008 laissait prévoir un âge moyen de la première cigarette à 13 ans ½). Mais il est possible que l âge moyen de début de la consommation en population générale ait augmenté depuis 2008(c était la tendance). Il est en tout cas similaire aux résultats de l enquête pionniers-caravelles «on line» (réf.10), enquête remplie depuis le site internet de la branche en juin Ancienneté de la consommation en fonction de l âge. Ancienneté de la consommation des fumeurs de 14 et 15 ans. Ancienneté de la consommation des fumeurs de 16 ans. 1 an au plus 49% 2 ans 42% 3 ans et plus 9% 1 an au plus 2 ans 3 ans et plus 1 an au plus 36% 2 ans 40% 3 ans et plus 24% 1 an au plus 2 ans 3 ans et plus Ancienneté de la consommation des fumeurs de 17 ans et plus. 1 an au plus 27% 2 ans 36% 3 ans et plus 37% 1 an au plus 2 ans 3 ans et plus L ancienneté du tabagisme augmente sans surprise avec l âge. Quand ils finissent leurs années pionniers/caravelles, ¾ des fumeurs scouts quotidiens fument depuis au moins deux ans.

7 4. Contexte de début : Enquête fumeurs CitéCap. Contexte de début de la consommation tabagique. Nombre d'enquêtes mentionnant au moins ce contexte Copain/copine Scouts Famille Seul (ou problèmes) Autre Contexte de début. A une écrasante majorité, les jeunes qui ont répondu à l enquête ont commencé leur consommation avec des copains ou copines. Et le contexte du scoutisme est mentionné dans un cas sur 7, plus souvent que le contexte familial. Discussion : l importance de l influence des pairs dans l apprentissage du tabagisme est régulièrement soulignée dans les enquêtes épidémiologiques, ce n est donc pas une surprise : les scouts et les guides sont des jeunes comme les autres. En revanche, la place du scoutisme comme lieu d apprentissage du tabagisme n a jamais été évaluée. Elle semble non négligeable : le scoutisme est un espace où des jeunes rencontrent d autres jeunes, hors du contexte familial ou scolaire, et où ils se font des amis. Comme ils commencent à fumer de manière massive avec leurs copains ou copines, il n est pas étonnant de trouver ce contexte d apprentissage en première ligne. Surtout quand l enquête est remplie pendant un rassemblement scout, et la question du scoutisme explicitement posée. De manière massive, les jeunes apprennent à fumer avec leurs pairs, d autres jeunes de leur âge. Le deuxième contexte d'apprentissage cité est le scoutisme: un scout fumeur quotidien sur 7 a commencé à fumer au cours d'une activité scoute, ou avec d'autres scouts

8 5. Consommation journalière : Enquête fumeurs CitéCap. Répartition des fumeurs selon leur consommation. 1 à 5= 20 et plus= 97 (25%) 19 (5%) 1 à 5 10 à 20= 98 (25%) 5 à 10= 174 (45%) 5 à à et plus Total = 388 réponses. 30% des fumeurs quotidiens de CitéCap sont déjà de gros fumeurs, ceux qu on appelle des «fumeurs intensifs» : plus de 10 cigarettes par jour. Commentaires : les critères de définition concernant la dépendance des fumeurs sont différents pour les jeunes et pour les «adultes». Mais ceux qui à 17 ans fument plus de 10 cigarettes par jour forment sans doute l essentiel du contingent de ceux qui fumeront plus tard un paquet de cigarettes par jour ou plus, les vrais fumeurs dépendants. Ce sont ceux qui cumuleront des années plus tard le plus de problèmes de santé associés à cette consommation. 6. Consommation journalière et ancienneté du tabagisme : Consommation journalière des fumeurs qui ont commencé avant 13 ans. 20 et plus 15% (=6) 1 à 5 13% (=5) 10 à 20 36% (= 14) 5 à 10 36% (=14) Consommation journalière des fumeurs qui ont commencé à 13 ou 14 ans. 20 et plus 6% (=11) 1 à 5 17% (=31) Consommation journalière des fumeurs qui ont commencé après 14 ans. 20 et plus 1% (=2) 1 à 5 36%(=58) 10 à 20 27% (=49) 5 à 10 50% (=94) 10 à 20 20% (=29) 5 à 10 43%(=62) Le pourcentage de fumeurs intensifs (plus de 10 cigarettes par jour) est proportionnel à l âge de début de la consommation: plus de 50 % de ceux qui ont commencé avant 13 ans fument de manière intensive. Autrement dit, et pour rester dans le cadre du scoutisme, les jeunes qui commencent à fumer à la tranche d âge louveteaux-jeannettes risquent fort de devenir très vite des fumeurs dépendants. Inversement, plus le début est tardif, moins la consommation est forte.

9 7. Autres dépendances déclarées : Enquête fumeurs CitéCap. Nombre de dépendances déclarées par les fumeurs quotidiens. 3 dépendances 61 (16%) 4 dépendances ou plus 38 (10%) 2 dépendances 134 (36%) Tabac seul 144 (38%) Tabac seul 2 dépendances 3 dépendances 4 dépendances ou plus 38% seulement des fumeurs quotidiens se considèrent dépendants seulement du tabac. Autrement dit : 62% des fumeurs quotidiens reconnaissent avoir d autres dépendances en plus du tabac. T+facebook 98 (26%) T+cannabis 51 (14%) T+alcool 49 (13%) T+divers 37(10%) T+portable 121 (31%) T+ musique ou culture 21(6%) Répartition des dépendances mentionnées au moins une fois (tabac seul exclu). Les fumeurs réguliers se disent dépendants au cannabis et/ou à l alcool dans les mêmes proportions pour les deux : 1 sur 7 environ. Mais ils se reconnaissent encore plus souvent au moins une dépendance comportementale, essentiellement à l utilisation du portable ou à facebook: 57% des dépendances déclarées au moins une fois. A noter que l attrait «passionné» pour la musique, la culture ou les amis, est souvent mentionné spontanément.

10 T+facebook 17% Détail des doubles dépendances. T+cannabis 11% T+portable 33% T+musique 8% T+amis 5% T+autre 12% T+divers np 11% T+alcool 3% Associations les plus fréquentes T+facebook T+portable+facebook T+cannabis T+alcool+cannabis La co-dépendance avec l alcool seul n apparaît que de manière marginale, beaucoup moins que la co-dépendance au cannabis: cette addiction est surtout présente chez les multidépendants (= au moins 3 dépendances déclarées). La poly-addiction tabac+alcool+cannabis est plus fréquente que les doubles dépendances : les 3 vont souvent ensemble! - Quand on s intéresse seulement aux produits, la répartition des polyconsommations est la suivante : Dépendances à des produits. T+alcool +cannabis 8% T+cannabis 8% T+alcool 8% Tabac seul 75% Tabac seul T+alcool T+cannabis T+alcool+cannabis Un fumeur quotidien sur 4 se dit accro à au moins un autre produit psychoactif. 8% des fumeurs quotidiens se disent dépendants aux trois produits les plus répandus à la fois : tabac +cannabis + alcool. - Quand on s intéresse aux dépendances comportementales, les constatations sont les suivantes : La multidépendance comportementale le plus souvent associée au tabagisme est l association portable+facebook (aussi souvent que les doubles associations prises isolément). L impact à long terme des dépendances à ces comportements apparus récemment, comme l utilisation intensive des portables ou des réseaux sociaux, est moins connue que celui de la dépendance aux produits, mais sans doute réel. Ces résultats incitent à avoir une action de prévention globale des comportements addictifs.

11 8. Perception de l importance de l arrêt : Répartition des réponses. Degré d'importance accordé à l'arrêt. Nombre de réponses np très important 4% important 11% moyennement 40% très peu important 23% i peu important 22% Degré d'importance noté de 0 à 10. Le graphique de droite est le plus parlant : Il regroupe les réponses du graphique 1 par catégories. Très peu important : notation 0 et 1 - peu important : notations 2 et 3 - moyennement : 4 à 6 - important : 7 et 8 - très important : 9 et 10. Arrêter de fumer n est un enjeu important que pour 15% des fumeurs quotidiens. Perception de l'importance de l'arrêt selon l'ancienneté du tabagisme. 100% 80% 60% 40% 20% 0% an au plus 2 ans 3 ans et plus peu important moyennement très important S arrêter apparaît d autant moins important que la consommation de tabac est ancienne. Perception de l'importance de l'arrêt du tabac en fonction de l'âge. 100% 80% 60% 40% 20% 0% ans 16 ans ans très important moyennement peu important Plus les fumeurs sont âgés et moins ils considèrent comme important d'arrêter de fumer.

12 9. Degré de confiance en ses chances d arrêter : Dégré de confiance en soi pour arrêter de fumer. peu de confiance 77 (20%) confiance moyenne 109 (28%) grande confiance 57 (15%) aucune confiance 86 (22%) confiance absolue 56 (15%) Total =385 Aucune= 0 et 1 ; peu = 2 et 3 ; moyenne 4.5 et 6 ; grande 7 et 8 ; absolue 9 et % des fumeurs quotidiens sont confiants en leurs chances d arrêter. 42% n y croient pas. Les autres ne se prononcent pas! Confiance en ses chances d'arrêter selon l'ancienneté du tabagisme. Degré de confiance 100% 80% 60% 40% 20% 0% à 1 an 2 ans 3 ans et plus Ancienneté du tabagisme peu confiance confiance moyenne grande confiance La confiance en ses chances d arrêter diminue en fonction de l ancienneté du tabagisme. 100% Confiance en ses chances d'arrêter en fonction de l'âge. Degré de confiance 80% 60% 40% 20% 0% /15 ans 16 ans 17 ans et plus peu de confiance confiance moyenne grande confiance La confiance en ses chances d arrêter est peu influencée par l âge des fumeurs.

13 10. Degré de motivation à l arrêt des fumeurs quotidiens (stades de Prochaska) : Nombre d'enquêtes Je fume et alors? 161 Je fume mais 118 Et si j'arrêtais? J'arrête J'ai repris Je tiens Stades de motivation 4 Répartition des fumeurs selon leur motivation à l'arrêt. J'arrête Et si j'arrêtais? 7% 11% Je fume mais 32% J'ai repris Je tiens 5% 1% Je fume et alors? 44% Total= 365. Les stades «demain j arrête» et «stop j arrête» ont été regroupés pour faciliter la lecture (stade «j arrête») 45% des fumeurs quotidiens sont au stade du «fumeur indifférent» : je fume et alors?. Inversement, 55% des fumeurs se disent réceptifs à une proposition d arrêt du tabac : 1/3 sont au stade du fumeur indécis (je fume mais ). 18 % sont prêts à passer à l action («fumeur décidé» : si j arrêtais? demain j arrête ; stop, j arrête) et 6% sont passés à l acte (j ai repris ; je tiens). Motivation à l'arrêt en fonction du niveau de consommation. Degré de motivation 100% 50% 0% à 5 5 à et plus Nombre de cigarettes par jour Envie d'arrêter Je fume mais Je fume et alors? Sur les 3 graphiques suivants, les 4 stades où s exprime une volonté d arrêt ont été regroupés en un seul : «Envie d arrêt». T= 365. La motivation à l arrêt apparait d'autant plus grande que la consommation est faible. Stade de motivation Motivation à l'arrêt selon l'ancienneté de la consommation. 100% 80% 60% 40% 20% 0% à 1 an 2 ans 3 ans et plus Ancienneté de la consommation Stade de motivation 100% 80% 60% 40% 20% 0% Motivation à l'arrêt en fonction de l'âge ans 16 ans ans Age Envie d'arrêter Je fume mais Je fume et alors? Je fume et alors? Je fume mais Envie d'arrêter La motivation à l arrêt est d autant plus grande que les fumeurs sont jeunes et qu ils ont commencé tard.

14 11. Les bonnes raisons d arrêter de fumer. C était la seule question à réponses ouvertes. 281 personnes y ont répondu (72 % du total). Facteurs décisifs pour l'arrêt. Nombre de réponses maladie ou mort prix peur, dégoût autres jeunes famille santé projet, études, avenir avoir des enfants sport ma décision Motivations Trois facteurs décisifs pour l arrêt reviennent régulièrement à la lecture des réponses : - La survenue d une maladie grave, pour soi-même ou pour ses proches, ou le décès d un proche. Quand ils pensent «maladie», s ils précisent, c est du cancer qu il s agit (22 fois). L asthme est mentionné deux fois, la bronchite chronique ou les maladies cardiaques, jamais. Les messages de prévention diffusés sur ce thème sont bien intégrés, mais c est parfois aussi le reflet d une expérience familiale plus ou moins proche. La nocivité du tabac à long terme est bien connue, mais elle ne les aide à arrêter que lorsqu elle devient une réalité concrète Parmi les autres facteurs décisifs «négatifs» apparaît le prix (37 réponses). Les effets désagréables de la consommation de tabac (dents jaunes, odeur, etc.) sont mentionnés ponctuellement. - L influence de l entourage, en premier lieu celle des pairs, signalée deux fois plus souvent que la famille, et dans une relation forte : «mon copain, ma copine» (24 fois), la personne avec qui j ai ou j aurai noué une relation amoureuse (15 fois), ou encore «mes amis, mes potes» (14 fois). Le rôle du médecin traitant n est mentionné qu une seule fois, celui du scoutisme également - La motivation à se construire un avenir heureux: la santé, la forme, apparaît souvent, et bien différenciée du risque de maladie (32 réponses), ainsi que les projets et un avenir à construire : études, carrière, mariage (22 réponses). Comme autant d incitations à faire évoluer sa vie. Dans le même ordre d idées, la survenue d une grossesse ou l éventualité d avoir des enfants sont mentionnés 20 fois. Enfin, 7 personnes insistent sur le fait que l arrêt du tabac est d abord une décision personnelle, qui n appartient qu à soi, basée sur sa propre volonté. La nocivité du tabac est bien connue mais n est efficace pour l arrêt que lorsqu elle devient concrète... Une stratégie plus intéressante consisterait à s appuyer sur des motivations positives, l influence des copains et copines qui ne fument pas, et l appel à se construire un avenir heureux.

15 VII. Conclusions et propositions. - La dépendance au tabac des pionniers-caravelles, mesurée par le nombre de pass fumeurs distribués à Citécap, apparaît moins répandue que dans la population générale : 9% au lieu de 17%. La pratique du scoutisme semble avoir un certain effet protecteur contre le tabagisme. - La plupart des caravanes ne compte qu un petit nombre de fumeurs dépendants. Porter une attention éducative spécifique à ces jeunes est peut-être une stratégie intéressante à mettre en place, en s appuyant sur les outils de progression personnelle proposés par la branche.. - Quelques caravanes font encore du tabagisme une «pratique culturelle» dominante. Des actions de sensibilisation spécifiques mériteraient d y être menées (à l initiative des accompagnateurs pédagogiques de leur territoire?) - 30% des fumeurs quotidiens de CitéCap sont déjà de gros fumeurs, des «fumeurs intensifs» à plus de 10 cigarettes par jour. Ce sont généralement ceux qui ont commencé le plus tôt. Dans les branches louveteaux-jeannettes et scouts-guides, la situation de ceux qui commencent à fumer mériterait une attention particulière : la responsabilité éducative du mouvement est engagée car ce sont ces fumeurs précoces qui ont le plus de risques de devenir dépendants à l âge adulte. - 62% des fumeurs dépendants se reconnaissent des dépendances multiples. Ce qui montre l intérêt de développer des réponses préventives et éducatives globales aux comportements addictifs, au-delà de la simple question au produit «tabac». Au premier rang de ces dépendances, des addictions comportementales (portable, facebook), sur lesquelles il existe peu d études mais qui posent question - Un fumeur quotidien sur 4 se dit accro à au moins un autre produit psychoactif. 8% se disent même «poly-addicts», au tabac, au cannabis et à l alcool. Ce sont sans doute les jeunes les plus vulnérables, ceux auprès de qui le Mouvement pourrait sans doute avoir l action la plus positive - De manière massive, l'apprentissage du tabagisme par les jeunes se fait avec leurs pairs, leurs semblables. Inversement, ils reconnaissent dans les facteurs les plus à même de les inciter à arrêter de fumer l influence que pourrait jouer leur entourage, notamment celle des pairs qui ont de l importance pour eux. Les Scouts et Guides de France, en particulier les branches préadolescents et adolescents, auraient tout intérêt à muscler leur proposition d éducation par les pairs dans le domaine de la prévention des addictions. - Le scoutisme est le deuxième contexte d'apprentissage mis en évidence: un scout fumeur quotidien sur 7 a commencé à fumer au cours d'une activité scoute, ou avec d'autres scouts. Et le scoutisme est cité une seule fois comme pouvant avoir un rôle décisif dans l arrêt du tabac. Cet état de fait doit interpeller : même s il a un certain effet protecteur global, le scoutisme ne joue pas suffisamment bien son rôle sur le plan de la protection des mineurs. L apprentissage du tabagisme est un chemin ouvert vers la dépendance et le développement de pathologies graves. Les Scouts et Guides de France devraient se donner les moyens pour améliorer encore leur rôle protecteur dans la prévention des addictions, notamment liée au tabac. - 55% des fumeurs dépendants apparaissent réceptifs à une proposition d arrêt du tabac. Mais la perception de son importance et la confiance en ses capacités d arrêt diminuent avec l ancienneté du tabagisme. Des actions volontaristes à l intention des fumeurs récents apparaissent intéressantes quel que soit leur âge : attention particulière aux fumeurs précoces dans les branches cadettes, actions

16 préventives orientées sur le refus de la première addiction à la branche scouts-guides, sensibilisation des premières années à la branche pionniers-caravelles Pour la branche aînée, l appel au sens des responsabilités, à la volonté de laisser derrière soi ses années d adolescence et à se construire un avenir libéré des addictions peuvent être des moteurs sur lesquels s appuyer. Le projet éducatif des Scouts et Guides de France (réf.11) a pour ambition de contribuer au développement global de la personnalité de chaque jeune. Il prône notamment «un développement global orienté vers : - la relation à soi (le caractère) - la relation au corps (la santé) ) La question des addictions, notamment celle du tabagisme, souvent associée à d autres, ne peut laisser indifférent un Mouvement qui affiche d aussi hautes ambitions. Beaucoup de responsables rencontrés à CitéCap ont semblé démunis face à certaines situations. Les Scouts et Guides de France pourraient sans doute utiliser de manière plus optimale certains outils éducatifs dont il disposent : éducation par les pairs, progression personnelle, formation des assistants sanitaires. Références 1. OFDT (Observatoire français des drogues et toxicomanies) : consommation de tabac en France. ( 2. OFDT: principales conséquences sanitaires du tabagisme. ( 3. CHOQUET M., BECK F., HASSLER C., SPILKA S., MORIN D., LEGLEYE S. Les substances psychoactives chez les collégiens et lycéens : consommations en 2003 et évolutions depuis dix ans. A partir de l enquête ESPAD 2003 (OFDT, Tendances, n 35, 6 p. ) 4. CHOQUET M., HASSLER C., SPILKA S., LE NEZET O., LEGLEYE S. Alcool, tabac, cannabis à 16 ans. Premiers résultats de l enquête ESPAD (OFDT, Tendances n 64, janvier 2009, 6p.) ( 5. LEGLEYE S., SPILKA S., LE NEZET O., LAFFITEAU C. Les drogues à 17 ans. Résultats de l enquête Escapad 2008 (OFDT, Tendances, n 66, juin 2009,6 p. ) 6. Réseau d éducation pour la santé Rhône Alpes (CRAES-CRIPS) - Outil d animation Tababox, motivations à l arrêt du tabac Prochaska JO, DiClemente CC et coll. Measuring process of change: application to the cessation of smoking. J Consult Clin Psychol. 1988; 56 : DiClemente CC, Prochaska JO, Fairhurst SK, Velicer WF,Velasquez MM, Rossi JS. The process of smoking cessation: an analysis of precontemplation, comtemplation, and preparation stages of change. J Consult Clin Psychol. 1991; 59 : HAS 2007 : Stratégies thérapeutiques d aide au sevrage tabagique(rapport d experts) HAUSSAIRE C. Etude Scouts et Guides de France, enquête online. Direction de la recherche et des études. - Juin n SCOUTS ET GUIDES DE FRANCE Projet éducatif.

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