ÉKI-LIB SANTÉ CÔTE-NORD. L anorexie mentale
|
|
- Grégoire Dubois
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 L anorexie mentale INTRODUCTION L anorexie mentale (AM) est une pathologie qui semble actuellement de plus en plus fréquente. Dans notre service, nous hospitalisons des patients(es) dont les prises en charge ambulatoires ont échoué ou n ont pu mettre en place. L AM est une pathologie psychiatrique; on peut cependant ^penser que les modifications organiques participent à la présentation du trouble. ÉPIDÉMIOLOGIE Avis général : augmentation de fréquence dans les sociétés occidentales Fréquence des formes non diagnostiquées : mal connue Morbidité : 1 pour 200 parmi les adolescentes de race blanche des sociétés occidentales. Très grande fréquence des préoccupations pondérales et des conduites dysorexiques parmi la population des lycéennes et des étudiantes. Concerne classiquement les classes sociales élevées et moyennes. Familles pour lesquelles la promotion sociale et la réussite scolaire ont une grande importance. Absence de l AM parmi les populations noires, qu elles soient africaines ou américaines. Rôles des conditions de nourrissage, de la qualité des échanges corporels et investissements de l enfant. Winnicott : «La différence entre les blancs et les noirs des États-Unis n est peut-être pas tant une question de couleur de peau que d allaitement au sein» (Jeu et Réalité, Gallimard, 1975). ÉTUDE CLINIQUE : DIAGNOSTIC POSITIF A. Triade symptomatique a. Amaigrissement &Mac179; à 25% de poids initial (FEIGHNEIR) : &MAC179; 15% (DSM IV) Fonte massive des réserves graisseuses superficielles et profondes. Seins, hanches, fesses effacés. Joues creuses, yeux enfoncés dans les orbites, membres en baguette de tambour. Oedèmes de carence (membres inférieurs, préiorbitaires). Cheveux secs, ternes.
2 Ongles striés, cassants. Peau sèche. Constipation habituelle. Troubles circulatoires constants : TA basse, bradycardie, cyanose et froideur des extrémités. Hypertrichose et lanugo. Érosions buccales. Dents abîmées. b. Anorexie Au départ : restriction alimentaire volontaire. À l origine : souvent un régime pour discret embonpoint. Ne certaine intolérance gastrique peut ensuite s installer. c. Aménorrhée Dans 55% des cas, coïncide avec le début de l anorexie. Précède l anorexie dans 15 % des cas. Suit l anorexie dans 30 % des cas. Primaire ou secondaire. Est habituellement un des derniers symptômes à disparaître (élément de bon pronostic). B. Attitudes psychologiques particulières a. La méconnaissance de la maigreur est constante Reflète un trouble de la perception de l image du corps. Trouble focalisé de la relation à la réalité. Déni de la gravité de l état de santé. Leur maigreur croissante entraîne un sentiment de bien-être, d élation et de triomphe. b. Le désir éperdu de minceur et la peur de grossir Occupent une part croissante de leur activité mentale. Incessantes mesures de vérification : pesées post-prandiales, recherche sur la valeur calorique des aliments. Peur de grossir diffuse ou focalisée. c. Une attitude particulière à l égard de la nourriture, du corps et des besoins physiologiques. Intérêt exagéré pour ce qui a trait à la nourriture. Collection de recettes.
3 Confection de repas pour les autres. Fascination par les étalages de nourriture. Vols fréquents d aliments. Contrôle des ingesta et des excréta Restriction alimentaire Tri des aliments en fonction de critères personnels. Grignotage par portion infime. Mâchonnements interminables. Contrôle de l évacuation de la nourriture (vomissements, médicaments). Sensation permanente d être en échec dans ces contrôles : conduites de contrainte de plus en plus importantes. Possibilités d épisodes boulimiques qui viennent concrétiser ce sentiment d échec. Érotisation de la sensation de faim (activité autoérotique) Méconnaissance de la fatigue, volonté d ascèse C. La vie relationnelle On note presque toujours dans les mois qui précèdent l installation de l AM un appauvrissement des relations amicales. L adolescente s isole, guère intéressée par les sujets de conversation des adolescents de son âge. Les relations qu elle entretient avec ses proches (parents notamment) sont des relations de dépendance. L AM peut être comprise comme une tentative de se dégager de cette emprise, de cette relation de dépendance. L AM peut être comprise comme une tentative de se dégager de cette emprise, de cette relation de dépendance. L AM, où le patient n a plus besoin de manger et se suffit à lui-même, est un peu le contrepied de la dépendance. L AM inverse les rôles dans la mesure où c est la famille qui devient dépendante du bon vouloir de l adolescent par rapport au fait de se nourrir ou pas. D. La vie sexuelle Refoulement massif Désinvestissement complet Absence d activités masturbatoires Défaut d investissement érogène du corps Lorsqu une activité sexuelle existe, elle s inscrit le plus souvent dans un comportement de maîtrise : prouver que le corps est bien à la disposition de la volonté. Surinvestissement du regard et du couple de pulsions partielles : voyeurisme / exhibitionnisme.
4 E. Le fonctionnement intellectuel Surinvestissement intellectuel. Résultats meilleurs pour l apprentissage que pour la créativité. Valeur défensive à l égard des émotions et des relations affectives. Fait partie des conduites de réassurance narcissique et de conformité à un idéal de perfection. F. L humeur Jamais au premier plan des perturbations EXAMENS COMPLÉMENTAIRES A. Le métabolisme basal < de 20 à 40% de la normale. Hypothermie constante B. Cardio-vasculaire Hypotension et bradycardie. Modification de l ECG C. Troubles métaboliques et hydroélectrolytiques Hypercholestérolémie Hypoglycémie Hypokaliémie habituellement bien tolérée Diminution T3 et T4. TSH normale Diminution FSH et LH Diabète insipide non rare (déficit partiel en ADH). D. NFP Anémie hypochrome Leucopénie avec augmentation des lymphocytes. DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
5 A. Avec les affections organiques Certaines tumeurs du système nerveux central Maladie du tractus digestif (maladie Crohn) Maladie d Addisson (vomissements, kaliémie élevée, asthénie) B. Avec les affections psychiatriques 1. Délire par exemple d empoisonnement qui entraîne une conduite de restriction alimentaire. 2. Dépression mélancolique. LES FORMES CLINIQUES A. L AM du garçon Environ 10 % des cas d AM. Risque d évolution psychotique plus fréquent (à nuancer). B. Formes suivant l âge a. Les formes pré-pubertaires Anorexie de la période de latence : plus grave. Reflèterait souvent un trouble grave du développement de la personnalité. b. Les formes tardives Au-delà de 25 ans. Déclenchées par le mariage et/ou la naissance du premier enfant. Plus rarement vers la quarantaine ou au départ des enfants. Éléments dépressifs plus francs et désirs de maigrir moins affirmé. c. Les formes frustres : en augmentation Anorexie transitoire mais typique. Vomissements Obsessions alimentaires Troubles de l image du corps.
6 ÉTIOLOGIE d. Anorexie et boulimie Selon les études, concerne 25 et 45 % des anorexiques. Souvent symptômes associés : cleptomanie, anxiété, dépression, culpabilité, plaintes corporelles, alcoolisme. A. Facteurs psychologiques a. La personnalité pré-morbide Pas d antécédents plus nombreux de difficultés alimentaires de la petite enfance. Quasi constance d une enfance sans histoire, aconflictuelle. Développement en faux-self : souci principal = correspondre à l attente de leur mère. b. Facteurs familiaux Absence d autonomie des individus. Enchevêtrement des liens. Empiètement des générations. Parentification des enfants. Dérive incessante des relations triangulaires vers des relations duelles. Crainte de conflits. B. Rôle de l adolescence Le traumatisme essentiel demeure la puberté et le processus de l adolescence lui-même (Kestemberg). Rôle des changements physiologiques de la puberté : Pression psychosociale Possibilité de réalisation sexuelle concrète Réactivation de l Oedipe et des conflits d identification Sexualisation des liens et des activités
7 Cet effet traumatique potentiel de la puberté peut se moduler très différemment selon les événements et l action de l entourage. C. Facteurs culturels Impact du modèle de la femme mince sur un narcissisme défaillant : Idéal de civilisation qui prône l affirmation de soi au travers d un corps modelé, maîtrisé et contrôlé pour en faire un instrument de puissance et de conquête, davantage que de plaisir. Rôle du repas comme rite familial : Seul moment où la famille est réunie. Les tensions familiales et les conflits de hiérarchie et de territoire s y jouent préférentiellement. Inscription de l anorexie dans l ensemble des conduites masochistes : Augmentation de cette conduite dans une civilisation où les interdits sont limités. D. Rôle de la dénutrition Il ne s agit pas d un facteur étiologique mais son impact est important. Sur le plan somatique et physiologique : Une bonne partie des troubles hypothalamiques et endocriniens peut lui être attribuée. Sur le plan psychologique : La famine entraîne le développement de conduites alimentaires bizarres avec transformation du goût. Propension des sujets à s absorber dans leur apparence, à centrer leurs intérêts sur l image d eux-mêmes et sur la nourriture. Modification de la perception du temps Aggrave les phénomènes de dépersonnalisation, les sensations de perdre le contrôle de soi. Rétrécissement du champ des intérêts avec centrage exclusif sur quelques préoccupations obsédantes. La vie imaginaire et les rêves s appauvrissent et disparaissent. PSYCHOPATHOLOGIE A. Psychopathologie individuelle
8 a. Le conflit pulsionnel Évitement de la sexualité génitale, érotisation des conduites alimentaires. Un double mouvement affecte la sexualité génitale : Déplacement sur l oralité qui est conflictualisée et fait l objet de dégoût, d inhibition et de refoulement. Réactivation d un érotisme qui appartient au stade antérieur de la libido anale et orale (rites alimentaires, pensées obsédantes, conduites de vérification, surinvestissement de la maîtrise, relations d emprise et manipulatoires sur les objets). b. La pathologie de la personnalité Existence d un profond sentiment de désespoir et d abandon. Le conflit essentiel se situe au niveau du corps et non au niveau des fonctions alimentaires sexuellement investis. L AM exprime une incapacité à assumer le rôle génital et les transformations corporelles propres à la puberté. Troubles de l image du corps liés à un défaut de reconnaissance des sensations et des besoins du corps. Ce défaut est secondaire à des troubles des premiers apprentissages au cours desquels la mère impose ses propres sensations, ses propres besoins à l enfant au lieu de l aider à percevoir et à reconnaître les siens propres. L identité de l enfant est fragilisée et il reste profondément dépendant de son entourage. La lutte pour l autonomie et la reconquête d un moi déficient, exercée par le contrôle du corps est le trait essentiel de l AM. Sensation de faim : sensation d exister qui constitue une réassurance narcissique et rétablit un sentiment de continuité de soi en permanence menacé. La problématique de l identité est au cœur de l AM. Importance du conflit dépendance-autonomie. L anorexique se détruit pour s assurer de son existence (ce n est pas une conduite suicidaire). Se développe chez l anorexique une sensation mégalomaniaque liée à la maîtrise de ses besoins, aux sentiments d autosuffisance et à la satisfaction d auto-engendrer une image idéale de soi. Au travers de la maîtrise du besoin c est le corps qui est visé : corps machine, cops fétiche, écran qui protège l anorexique des affects envahissants et incontrôlables qu il est susceptible de provoquer.
9 Le regard occupe une place importante chez l anorexique : elle se nourrit de l effet provoqué chez les autres par son corps exhibé. Parfois, au contraire, elle dérobe au regard d autrui. B. Psychopathologie familiale a. Les mères Elle sont décrites d une façon qui peut apparaître contradictoire : Personnage fort, rigide, dominant et même tyrannique, peu chaleureux qui évite l expression des sentiments positifs et les manifestations réactionnelles. Fréquence des manifestations dépressives. La future anorexique occupe dans les fantasmes de sa mère une place particulière : nature narcissique de l investissement maternel avec valorisation des performances reconnues socialement au détriment des formes d expression plus personnelles (d ordre pulsionnel et affectif). b. Le père Généralement décrit comme ayant un caractère effacé, soumis à la domination de sa femme, incapable à faire preuve d autorité. Parfois au contraire, trop proche de sa fille. c. La famille Elle cherche à apparaître comme parfaite dans une caricature de normalité alors qu elle montre des signes de retrait et d isolement. Le repas = temps organisateur de la vie familiale. Il s y joue l essentiel des échanges avec souvent la recherche active de complicité et d alliance de chacun des parents avec un des enfants (relation duelle). Ces familles sont aussi caractérisées par l enchevêtrement entre les membres d une même famille, la surprotection, la rigidité et l intolérance aux conflits.
10 ÉVOLUTION ET PRONOSTIC A. Évolution spontanée Difficile à évaluer. Au minimum : anorexie spontanément curable de l adolescence (restriction alimentaire passagère de bon pronostic). Au maximum : anorexie chronique. B. Évolution sous traitement AM = affection toujours sérieuse au pronostic lointain souvent réservé. Résultats concordants des différentes études : La durée : de quelques mois à toute une vie (rarement inférieur à 18 mois) La mort : 5 % à 10% des cas (taux élevé pour une affection mentale de l adolescence).conséquence de la dénutrition, des complications infectieuses, pulmonaires ou septicémiques, insuffisance cardiaque ou rénale. Le suicide : rare Les rechutes : fréquentes (10 à 50 % des cas selon les études) Le poids : normal dans 50 % des cas au bout de 2 ans, dans 70 % des cas au bout de 5 ans Les troubles de conduites alimentaires : persistent dans plus de 30 % des cas au-delà de 5 ans (restriction, tri des aliments, surveillance de la valeur calorique, grignotage en cachette, accès boulimique, vomissements, prise exagérée de purgatifs, obsession de la nourriture, crainte d être trop grosse, d avoir trop mangé). Règles régulières dans 50 à 60 % des cas Les symptômes psychiatriques : présents dans 30 % des cas au cours de l évolution : phobies diverses, obsessions, accès de dépersonnalisation, angoisse flottante, état dépressif, plaintes somatiques, symptômes hypochondriaques, apathie, conduites d addiction, Dans 50 % des cas, insertion sociale et vie relationnelle, affective et sexuelle mauvaises. La guérison 50 à 60 % des cas, si l on considère seulement la triade symptomatique 30 à 40 % des cas, si l on fait intervenir l existence d autres symptômes psychiatriques et la qualité de l insertion sociale et affective.
11 LE TRAITEMENT L hospitalisation n est indiquée que lorsque le patient, malgré un suivi psychiatrique en consultation, ne reprend pas de poids ou continue à en perdre. À moins qu il y ait une perte de poids mettant en danger la vie du patient, le traitement se fait en ambulatoire. Le suivi psychiatrique est effectuée par le psychiatre, le suivi organique (surveillance du pouls, tension artérielle, ) par le médecin généraliste. Une hospitalisation deviendra nécessaire si la reprise pondérale ne se fait pas selon un rythme établi ou si le poids diminue de façon trop importante. A. L hospitalisation a. Le contrat Le contrat est l instrument privilégié et indispensable. Il porte principalement sur le poids et l isolement. Il comprend souvent plusieurs étapes (levée progressive de l isolement, poids de sortie en permission, poids de reprise d une activité, ). Ce contrat est négocié avec l adolescente, sa famille et les soignants avant l hospitalisation. Une fois négocié et accepté, il doit être intangible. Ce contrat représente : Une médiation, une limite qui s interpose entre la patiente et les autres. Il constitue une barrière à l interpénétration de leurs désirs réciproques. Témoigne par sa permanence de la fiabilité des soignants. Crée un espace propre à la patiente, condition de son autonomie et du respect de son individualité. Permet l expression d attaques violentes dont les effets destructeurs potentiels sont démentis par sa permanence. Permet de ne pas occuper les entretiens par des négociations autour du poids et donc aborder l aspect psychologique du trouble. Contrepartie de l intangibilité du contrat : offrir à la patiente la possibilité de nouer des relations vivantes et personnalisées et d éviter de la laisser dans une solitude mortifère. Les bons critères de sortie : la capacité d avoir du plaisir dans les échanges associée à un gain de poids suffisant.
12 b. L isolement Meilleur traitement symptomatique de l anorexie. Compris dans le contrat. Il est plus ou moins strict. Levée progressive des mesures d isolement avec la reprise de poids. Isolement en chambre endessous d un certain poids. c. La réalimentation Peut être une nécessité et une urgence. Se fait chaque fois que possible par voie entérale. Parfois nécessité d une réalimentation artificielle (sonde gastrique ou voie intraveineuse). Remarquable tolérance à l égard de la dénutrition. Danger d une réalimentation trop brutale. Dans notre service : Repas partagé avec les autres Aucun contrôle des ingesta et des excréta par les soignants Pesée hebdomadaire ou bihebdomadaire en fonction du poids Gavage en-dessous d un poids fixé dans le contrat (sonde gastrique. Géré par les nutritionnistes. d. La thérapie institutionnelle L hospitalisation ne doit pas renforcer les défenses de la patiente mais au contraire être utilisée pour modifier sa personnalité et l ouvrir à des modalités relationnelles nouvelles. C est la vie de l institution, les échanges entre individus occupant des statuts différents, les règles explicites et implicites, les activités, qui sont utilisés à des fins thérapeutiques. L hospitalisation dont l objectif immédiat est la levée d un symptôme devenu dangereux peut être le moyen privilégié d une mobilisation de la personnalité. À cette fin, elle doit donc : Éviter de renforcer le conflit de pouvoir entre la patiente et son entourage Éviter de créer des relations sado-masochistes Éviter de constituer une prime au défi Créer des conditions favorables à des relations nouvelles et diversifiées Permettre à la patiente de retrouver un plaisir à échanger et à participer à des activités en présence d autrui.
13 B. Les méthodes biologiques Les antidépresseurs sont les médicaments les plus souvent utilisés. Nous ne les utilisons que lorsqu il existe une symptomatologie dépressive manifeste. Les anxiolytiques et dans certains cas, les neuroleptiques, peuvent être utiles. C. Les psychothérapies Les psychothérapies de soutien sont les plus répandues. Tirent vraisemblablement leur efficacité de la continuité relationnelle ainsi offerte. Contribuent à assurer à la patiente l apport narcissique dont elle a besoin. La psychothérapie de type psychanalytique. Son but : aider la patiente à se familiariser avec son monde interne pour en comprendre les conflits et leur origine. Le psychodrame. Particulièrement indiqué lorsqu il existe des difficultés de verbalisation, un déni massif des affects, un recours constant aux défenses par la rationalisation ou l intellectualisation. Les thérapies comportementales. L isolement et la levée progressive font partie des principes de base de la thérapie comportementale. Des techniques plus spécifiques sont employées par les comportementalistes : résultats variables. D. Place de la famille dans le traitement Une action auprès des parents est toujours souhaitable. Elle permet de les associer au traitement et aux décisions thérapeutiques, de les aider à dépasser leur inévitable sentiment de culpabilité, à la séparation et l autonomisation plus ou moins conflictuelles de leur fille, à réfléchir sur le fonctionnement familial. Intérêt parfois des thérapies familiales : Systémiques (thérapies très actives qui cherchent à provoquer une situation de crise de façon à exacerber les règles du système familial et à les rendre plus explicites) Ou analytiques
14 Intérêt parfois des groupes de parents : Étayage réciproque Perception plus facile chez les autres parents de ce qu ils refusent de voir en eux : assouplit leur position et fait perdre au symptôme anorexique sa position d organisateur privilégié des tensions familiales. E. La relaxation et les différentes méthodes d approches corporelles Médiations intéressantes dans l abord de ces patientes. Moyens d introduire une relation psychothérapique. Relaxation, sophrologie, massages, CONCLUSION La conduite du traitement doit s adapter à la forme de l anorexie et au moment de l évolution. Possibilité d association de plusieurs méthodes thérapeutiques. Important de ne pas laisser la patiente s installer dans sa conduite anorexique et dans sa maigreur. La psychothérapie seule ne peut se concevoir qu au-dessus d un poids minimal. Il est important de considérer simultanément la conduite symptomatique en tant que telle et l ensemble de la personnalité de la patiente avec les conflits individuels et familiaux auxquels elle participe. La méconnaissance d un de ces paramètres favorise l organisation de clivage de la personnalité et la poursuite des troubles. La prise en charge d une patiente anorexique est toujours lourde. Elle provoque souvent des conflits au sein de l équipe soignante où la réflexion et la supervision sont constantes. A.Laurent 1998
Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite
Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,
Plus en détailLe traitement en effet est, au début, une épreuve pour tout le monde : la malade d abord, les parents ensuite et même les thérapeutes.
Les troubles du comportement alimentaire (TCA) sont l expression d un mal-être et d un manque de confiance en soi. Anorexie et boulimie sont des maladies douloureuses et il faut du temps pour s en sortir.
Plus en détailAimerais-tu en connaître davantage sur les troubles alimentaires? Clique sur chacune des sections pour avoir plus de détails
LES TROUBLES ALIMENTAIRES Les troubles alimentaires se caractérisent par des croyances, des attitudes et des comportements extrêmes à l égard de la nourriture et du poids. Ce sont des troubles complexes
Plus en détail«La capacité à être seul», WINNICOTT
«La capacité à être seul», WINNICOTT La capacité d être seul est un signe des plus importants de la maturité du développement affectif. On repère chez le sujet ce qu il éprouve dans des situations de solitude,
Plus en détailLes aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie.
Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Sarah CAILLOT, Psychologue Réseau Breizh IMC- Pôle MPR St-Hélier (Rennes)- Journée Inter-régionale
Plus en détailLES MECANISMES DE DEFENSE
LES MECANISMES DE DEFENSE Table des matières Table des matières 3 I - GENERALITES, DEFINITION 7 A. GENERALITES, DEFINITION...7 II - LES PRINCIPAUX MECANISMES DE DEFENSE 9 A. le refoulement :...9 B. la
Plus en détail«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»
«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» Moins je me connais, mieux je me porte. Clément Rosset, Loin de moi, 1999 Faut-il tout «psychiatriser»? Tout événement de vie difficile tel qu une rupture
Plus en détailQuand le corps devient objet de l autre
Quand le corps devient objet de l autre (Hypersexualisation, pornographie, prostitution à l heure des technologies de l information et de la communication) Robert Courtois Clinique Psychiatrique Universitaire
Plus en détailDOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES
DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES 327 Allaitement maternel inefficace (00104) 327 Allaitement maternel interrompu (00105) 328 Motivation à améliorer l allaitement maternel (00106) 329 Tension dans l exercice
Plus en détailCritères de l'addiction et de la dépendance affective chez la victime de manipulateur pervers narcissique
Critères de l'addiction et de la dépendance affective chez la victime de manipulateur pervers narcissique Dépendance de la victime à une illusion, un fantasme Ces critères ont été élaborés par Goodman
Plus en détailLa prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin
Plus en détailLes troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson
Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson Comprendre la maladie de Parkinson La maladie de Parkinson se définit classiquement par des troubles moteurs. Néanmoins, de nombreux autres symptômes,
Plus en détailCalendrier des formations INTER en 2011
Calendrier des formations INTER en 2011 THEMES Liste des formations INTER MOTIVEZ ET DYNAMISEZ VOS EQUIPES 98 % de participants satisfaits et se sentant reconnus à la sortie de nos formations! L environnement
Plus en détailTroubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003
Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19 Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Plans et objectifs Pendant la grossesse Troubles mineurs, dépressions
Plus en détailLe référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008
Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie
Plus en détailDEVELOPPEMENT DES PREFERENCES ALIMENTAIRES
DEVELOPPEMENT DES PREFERENCES ALIMENTAIRES DURANT L ENFANCE ET L ADOLESCENCE PROFESSEUR N. RIGAL MAITRE DE CONFERENCES EN PSYCHOLOGIE DU DEVELOPPEMENT, UNIVERSITE DE PARIS 10, FRANCE rigal.n@free.fr Rôle
Plus en détailEntre mal-être et bien être : comment vont les étudiants. Premiers résultats. Damien BERTHILIER Président La Mutuelle des Étudiants LMDE-EPSE
Entre mal-être et bien être : comment vont les étudiants Premiers résultats Damien BERTHILIER Président La Mutuelle des Étudiants LMDE-EPSE Objectifs de l enqul enquête Mieux identifier la souffrance psychique
Plus en détailTélé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :
Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé
Plus en détailComment la proposer et la réaliser?
RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme
Plus en détailComment se constitue la personnalité? Un bébé heureux a-t-il le plus de chances de devenir un adulte heureux?
Philippe Scialom 1 Un bébé heureux a-t-il le plus de chances de devenir un adulte heureux? La petite enfance est une période beaucoup plus déterminante qu on ne pourrait le penser : tout ce que va vivre
Plus en détailMigraine et Abus de Médicaments
Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive
Plus en détailLa migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)
La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire
Plus en détailLES BASES DE LA MÉTAPSYCHOLOGIE
Chapitre 1 LES BASES DE LA MÉTAPSYCHOLOGIE I. RAPPEL THÉORIQUE Le terme Métapsychologie désigne le cadre théorique que Freud a élaboré et enrichi tout au long de sa vie. La métapsychologie constitue la
Plus en détailTroubles du comportement de l enfant et de l adolescent
1 ère partie : Modules transdisciplinaires - Module 3 : Maturation et vulnérabilité - Objectif 39 : Troubles du comportement de l enfant et de l adolescent Rédaction : JP Visier, M Maury et P Bizouard
Plus en détailStratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés
Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés IEN/CTR ASH 2011-2012 Comportements inappropriés / Troubles de la conduite et du comportement
Plus en détailCOUPLE ET PROBLÈMES SEXUELS
COUPLE ET PROBLÈMES SEXUELS Introduction Christine Reynaert et Pierre Collart ont tous deux activement participé à l ouverture de centres spécialisés dans le traitement de troubles sexuels (voir analyse
Plus en détailSUPPLEMENT AU DIPLÔME
SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des
Plus en détailLA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE
Jean-Paul BLANC Diététicien-Nutritionniste Neuilly sur Seine www.cabinet-de-nutrition-et-dietetique.eu LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Au cours de la dernière décennie
Plus en détailRentrée 2015. Charte du restaurant scolaire
Rentrée 2015 Charte du restaurant scolaire Délibération du conseil municipal du 22 mai 2014 Mairie de Marcy L étoile Préambule Merci de bien vouloir prendre connaissance en famille, avec vos enfants, du
Plus en détailL ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES
L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé
Plus en détailLe référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique
A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme
Plus en détailComportements addictifs
Comportements addictifs Les cyberdépendances Addictions comportementales, Qu est-ce que c est? L addiction, au sens général, peut se définir par une envie incontrôlable et répétée, de consommer un produit
Plus en détailQuestions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées
Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines
Plus en détailDOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers)
DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers) Chère Consœur, Cher Confrère, Ces renseignements médicaux
Plus en détailQuestionnaire pour les enseignant(e)s
info@educatout123.fr www.educatout123.fr +31 614303399 L enfant qui bouge beaucoup! C est un fait, un enfant bouge beaucoup, il a besoin de se dépenser. Il arrive même parfois qu on n arrive plus à tenir
Plus en détailQu est-ce que la maladie de Huntington?
Qu est-ce que la maladie de Huntington? Description sommaire Qu est-ce que la maladie de Huntington? La maladie de Huntington (MH) est une maladie neurodégénérative longtemps connue sous le nom de Chorée
Plus en détailDossier complémentaire pour l analyse de cas
Niveaux d analyse Les facteurs à prendre en compte : L institution Les valeurs de l Institution sont éloignées/proches des valeurs de l étudiant L enseignant pense qu il est possible de faire évoluer les
Plus en détailPROGRAMME VI-SA-VI VIvre SAns VIolence. Justice alternative Lac-Saint-Jean
PROGRAMME VI-SA-VI VIvre SAns VIolence Justice alternative Lac-Saint-Jean Printemps 2013 OBJECTIFS Démystifier la problématique violence. Promouvoir les solutions pacifiques en matière de résolution de
Plus en détailANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION
ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance
Plus en détailANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION
ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION L auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance
Plus en détailLe décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V.
Siège social : 9 bis, rue Armand Chabrier 47400 TONNEINS Tél. : 05.53.64.61.57 Fax : 05.53.64.63.12 e-mail : adestonneins@yahoo.fr Site : www.adesformations.fr Antenne de Bazas 7 chemin Larriou 33430 BAZAS
Plus en détailLoin de mes yeux. Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière
Loin de mes yeux Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière expérience une dimension unique. Voici un guide tout simple, une carte routière pour vous montrer les chemins
Plus en détailCritères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction
Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie Etudes cliniques dans l autisme Marie-Christine Picot Congrès Epsylon 5 avril 2013 Introduction Mesurer la Qualité de Vie liée à la Santé : Evaluer les
Plus en détailCe que vous pouvez faire et ne pouvez faire pour l aider
Ce que vous pouvez faire et ne pouvez faire pour l aider Quoi faire ou ne pas faire? Voilà souvent la question que se posent les parents et ami(e)s proches d une personne souffrant d anorexie et de boulimie.
Plus en détailEsprit critique et dérives psychologique
Esprit critique et dérives psychologique L'esprit critique et l'autodéfense intellectuelle... Psy : clés d interprétation de notre environnement La construction et la transmission du savoir recouvre des
Plus en détailPsychologie de la Survie. Capt. Martin Rousseau CD
Psychologie de la Survie 1 Capt. Martin Rousseau CD Objectifs: Fournir les outils essentiels pour réagir de façon optimiste lors de situation inattendue et surtout développer notre capacité à garder notre
Plus en détailRepenser notre façon d aborder les problèmes de poids : s inspirer d un nouveau paradigme. Fannie Dagenais, Dt.P., M.Sc.
Repenser notre façon d aborder les problèmes de poids : s inspirer d un nouveau paradigme Fannie Dagenais, Dt.P., M.Sc. Un problème de santé publique inquiétant Au Québec: 73 % des femmes veulent maigrir
Plus en détailDifférents facteurs impliqués dans l addiction
Différents facteurs impliqués dans l addiction Facteurs génétiques Neurobiologiques Circuits, métabolisme, neuroadaptation Développement Puberté Maturation cérébrale Sexe Comportement Tempérament Personnalité
Plus en détailLa migraine : quelle prise de tête!
La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également
Plus en détailLa santé. Les établissements de l entité Mutualité Santé Services
1 solidaire Apporter une réponse concrète aux besoins de la population en matière de santé, selon des principes fondamentaux de solidarité et d entraide. Développer un important réseau d œuvres sanitaires
Plus en détailDéfinition, finalités et organisation
RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients
Plus en détailLes drogues POUR EN SAVOIR PLUS. 1. L avis du psychologue. 2. Les risques et leur prévention. Quelques chiffres
Les drogues POUR EN SAVOIR PLUS 1. L avis du psychologue La consommation de drogues, qu elles soient licites (alcool, tabac) ou illicites (cannabis, crack, etc.), fait partie des conduites à risques fréquemment
Plus en détailLES PROFESSIONNELS DE LA SANTE
AD'PROSANTE : DES FORMATIONS POUR LES PROFESSIONNELS DE LA SANTE AD'PROSANTE - GROUPE SOFT FORMATION 84, Boulevard de la Corderie 13007 Marseille Tél : 04.91.15.71.03 Fax : 04.91.81.52.62 1 NOTRE OFFRE
Plus en détailNouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie
Nouvelles addictions comportementales Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Item N 77. Addictions comportementales Diagnostiquer, évaluer le retentissement
Plus en détailPSYCHOSOMATIQUE, RELAXATION, PSYCHOTHERAPIES A MEDIATION CORPORELLE
UNIVERSITE MONTPELLIER 1 DIPLOME UNIVERSITAIRE PSYCHOSOMATIQUE, RELAXATION, PSYCHOTHERAPIES A MEDIATION CORPORELLE Option A: Psychosomatique, thérapies de relaxation. Option B: Psychosomatique et psychothérapies
Plus en détailLa schizophrénie est une maladie évolutive; elle comporte 5 phases, qui se succèdent souvent dans l ordre 2 :
Qui peut être atteint de schizophrénie? La schizophrénie est une maladie mentale qui touche environ 1 % de la population canadienne. Elle frappe autant les hommes que les femmes, et se déclare généralement
Plus en détailLES DEPENDANCES Article théorique psy au vocabulaire professionnel LE MODELE CLASSIQUE PSYCHANALYTIQUE : FREUD ABRAHAM KLEIN WINNICOTT- FENICHEL
LES DEPENDANCES Article théorique psy au vocabulaire professionnel Par Christiane RASSAERT, psychothérapeute, gestalt praticienne, Spécialiste de la thérapie de personnes dépendantes aux produits et des
Plus en détailLe Bien-être et les jeunes professionnels
Le Bien-être et les jeunes professionnels Contexte La conférence sur le thème le bien être et les jeunes professionnels s inscrit dans le cadre du forum de l entreprise édition 2014 sous le thème générique
Plus en détail«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?»
Le FIGARO du 21/10/2013, page 13 : Cet article est un document culturel qui témoigne à quel degré l establishment médical français ignore le jeûne. À mettre au frigo, pour le ressortir le jour où l'essai
Plus en détail9.11 Les jeux de hasard et d argent
9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,
Plus en détailLa prise en charge d un trouble bipolaire
GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge d un trouble bipolaire Vivre avec un trouble bipolaire Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer
Plus en détailProgramme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises
1 Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises Luca Fumagalli Adjoint au chef du Service des établissements spécialisés et délégué du canton au groupe d accompagnement
Plus en détailDescription des résidants dans les IHP et les MSP
I RAPPORT NATIONAL RPM 1999 Description des résidants dans les IHP et les MSP Données d admission D après le tableau 1 A (p.1), au 30 juin 1999, les initiatives d habitation protégée comptaient 2853 résidants
Plus en détailClassifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.
Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. 1 Les outils de mesure existants et description du handicap épileptique Il ne s agit pas ici de mesurer
Plus en détailDéfinition. Recherche sur Internet. Quelques chiffres. Stress et enseignement. Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress
Stress et enseignement Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress Recherche sur Internet Moteur de recherche: GOOGLE Mots-clés: + stress + enseignement Nombre de pages francophones
Plus en détailLa politique de l entreprise (esprit et incitation au challenge) implique :
Introduction Image classique = Cadre supérieur + grande responsabilité Mais aussi le bas de l échelle Zéro défauts, l excellence a un prix = Le Stress I Définition Interaction entre un environnement et
Plus en détail4720.5560.46 (septembre 2009) 30 %
4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % Prévenir le jeu excessif chez les adolescents C est toujours gagnant! Pourquoi ce dépliant? [ ] Le rôle des parents est déterminant dans la prévention du jeu excessif
Plus en détailDémence et fin de vie chez la personne âgée
Démence et fin de vie chez la personne âgée Dr C le Provost Gériatre C.H.B.A Vannes Dr M Michel Gériatre C.H.U Rennes Démence et fin de vie Sujet grave: la mort la «de mens» = être privé de son esprit
Plus en détail2013-2014. psychologie. UFR des Sciences de l Homme
2013-2014 DU LYCÉE À L UNIVERSITÉ psychologie UFR des Sciences de l Homme OBJECTIFS de la formation Vous êtes intéressé par les études de psychologie? A l Université Bordeaux Segalen, cette formation s
Plus en détailStress des soignants et Douleur de l'enfant
5e rencontre francophone Suisse et France voisine de la douleur chez l enfant Stress des soignants et Douleur de l'enfant Céline ROUSSEAU-SALVADOR Psychomotricienne - Psychologue Clinicienne Service d
Plus en détailAttirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices
Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent 1 Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent Mini livre gratuit Sherpa Consult Bruxelles, Mai 2012 Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction
Plus en détailGuide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant
Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant MYLÈNE GINCHEREAU M.SC. PSYCHOÉDUCATION
Plus en détailDiplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences
Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,
Plus en détailIMAGES ET REALITES DE LA SANTE MENTALE EN POITOU-CHARENTES
Association Régionale Poitou-Charentes pour l Information Médicale et l Epidémiologie en Psychiatrie (ARPCIMEP) Observatoire Régional de la Santé de Poitou-Charentes (ORSPEC) IMAGES ET REALITES DE LA SANTE
Plus en détailTraumatisme crânien léger (TCL) et scolarité
Document destiné aux enseignants, aux médecins et aux infirmières scolaires H.Touré pour l'équipe du CSI (Centre de Suivi et d Insertion pour enfant et adolescent après atteinte cérébrale acquise), M.Chevignard,
Plus en détailProfesseur Thierry BOUGEROL
UE7 - Santé Humanité Société Chapitre 2 : Développement psychologique : personnalité et tempérament Professeur Thierry BOUGEROL Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous
Plus en détailSanté et relations humaines au travail Sommes-nous prêts à être plus performants?
Santé et relations humaines au Sommes-nous prêts à être plus performants? Principaux enseignements de l enquête Mesure Management Santé chez les entrepreneurs de CroissancePlus Les traits d'identité constitutifs
Plus en détailLA PERSONNALITE NORMALE ET PATHOLOGIQUE Jean Bergeret Dunod, Paris, 1996
LA PERSONNALITE NORMALE ET PATHOLOGIQUE Jean Bergeret Dunod, Paris, 1996 STRUCTURE ET NORMALITE & LA NOTION DE STRUCTURE DE LA PERSONNALITE La notion de «normalité» serait ainsi réservée à un état d adéquation
Plus en détailCas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?
Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte
Plus en détailTITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»
TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation
Plus en détailDemande de règlement au titre de l assurance invalidité hypothécaire Assurance-crédit Contrat n o 51007
Demande de règlement au titre de l assurance invalidité hypothécaire Assurance-crédit Contrat n o 51007 Représentant de BMO Banque de Montréal Prénom Nom de famille Timbre de la succursale domiciliataire
Plus en détailDouleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au
Douleur et gestion de la douleur Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au French - Pain Management Department of Health and Ageing Financé par le gouvernement
Plus en détailINSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»
INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque
Plus en détail«Les jeux en ligne, quelle influence en France?»
Les multiples facettes du jeu Québec, 30 mai 2012 «Les jeux en ligne, quelle influence en France?» M. Grall-Bronnec, G. Bouju, M. Lagadec J. Caillon, J.L. Vénisse Le contexte des jeux de hasard et d argent
Plus en détailMa vie Mon plan. Cette brochure appartient à :
Ma vie Mon plan Cette brochure est pour les adolescents(es). Elle t aidera à penser à la façon dont tes décisions actuelles peuvent t aider à mener une vie saine et heureuse, aujourd hui et demain. Cette
Plus en détaild infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en
DES SERVICES DES INTERVENTIONS DE RÉADAPTATION CIBLÉES ET SPÉCIFIQUES VISANT LE DÉVELOPPEMENT OPTIMAL DE LA PERSONNE ET AYANT COMME OBJECTIFS de favoriser l intégration et la participation sociales de
Plus en détailRéseau psychologique ALPEIP
ALPEIP a.s.b.l. Association luxembourgeoise pour les intellectuellement précoces Réseau psychologique ALPEIP Version du 9 juillet 2008 Nous vous rendons attentifs au fait que, chaque école primaire est
Plus en détailPlans de soins types et chemins cliniques
Plans de soins types et chemins cliniques 20 situations cliniques prévalentes Thérèse Psiuk, Monique Gouby MATERNITÉ CHIRURGIE MÉDECINE PÉDIATRIE RÉHABILITATION SOINS DE SUITE ET DE RÉADAPTATION UNITÉ
Plus en détailSurpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours
Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Septembre 2011 Pourquoi repérer l excès de poids? Que faire chez les sujets ayant un âge physiologique avancé? Quand diagnostiquer
Plus en détailComment les pratiques en milieu scolaire agissent-elles au regard des inégalités sociales de santé? Regard sur trois continents
Comment les pratiques en milieu scolaire agissent-elles au regard des inégalités sociales de santé? Regard sur trois continents Rencontre francophone internationale sur les inégalités sociales de santé
Plus en détailQU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR?
QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? Source: DUMONT, Nicole. Femmes d aujourd hui, Vol. 1 No. 8., janvier 1996. On dit de certaines personnes qu elles n ont pas de tête ou qu elles n ont pas de
Plus en détailGUICHET D ACCESSIBILITÉ MÉDICALE Vous êtes à la recherche d'un médecin de famille? Clientèle visée
GUICHET D ACCESSIBILITÉ MÉDICALE Vous êtes à la recherche d'un médecin de famille? Clientèle visée La clientèle ciblée par ce service est la clientèle dite orpheline. Il s agit des personnes de tous âges
Plus en détailTROUBLES ENVAHISSANTS DU COMPORTEMENT (TEC)
TROUBLES ENVAHISSANTS DU COMPORTEMENT (TEC) Comprendre, prévenir et prendre en charge la clinique du mouvement et de l agir de l enfant Pierre Delion 1. Actualité Les enfants sont préoccupants sur ce point
Plus en détailLe Modèle Conceptuel de Virginia Henderson. P. Bordieu (2007)
Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson P. Bordieu (2007) Postulats qui l étayent (= fondements) Valeurs qui le justifient Éléments qui le composent: - But poursuivi - Cible - Rôle de l infirmière -
Plus en détailLIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86
LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT
Plus en détailLes Nouvelles Technologies de l Information et de la Communication
Les Nouvelles Technologies de l Information et de la Communication Diaporama réalisé à partir des résultats du questionnaire passé par 648 lycéens du Lycée Hector Berlioz Définition des nouvelles technologies
Plus en détaildroits des malades et fin de vie
DOCUMENT à CONSERVER ET À EMPORTER si VOUS êtes HOSPITALISé droits des malades et fin de vie La loi Leonetti Le respect de la personne Le rôle de votre médecin L accès aux soins palliatifs Photo couverture
Plus en détailI. Qu est ce qu un SSIAD?
1 Plan Introduction I. Qu est ce qu un SSIAD? II. L accompagnement du SSIAD III. Présentation du SSIAD de Meyssac et de Beynat IV. Les personnes prises en soin dans le SSIAD V. Présentation d une situation
Plus en détailL ACQUISITION DU LANGAGE CHEZ LE TOUT PETIT EN VIE COLLECTIVE INSTITUTIONNELLE
N 220 - ROUFIDOU Irini L ACQUISITION DU LANGAGE CHEZ LE TOUT PETIT EN VIE COLLECTIVE INSTITUTIONNELLE Pendant notre recherche du D.E.A., nous avons étudié l acquisition du langage chez le tout petit en
Plus en détailMieux informé sur la maladie de reflux
Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de
Plus en détail