Taxes et redevances sur la téléphonie mobile : analyse comparative internationale
|
|
- Aline Duquette
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Taxes et redevances sur la téléphonie mobile : analyse comparative internationale Principales constatations et recommandations Octobre 2013
2 Introduction À l échelle mondiale, 3,4 milliards de personnes sont abonnées à un service mobile, et on estime que les fournisseurs de services mobiles produisent 1,4 % du produit intérieur brut (PIB) mondial. 1 Il a été prouvé que les services mobiles augmentent les investissements et le développement technologique, réduisent les inégalités entre les revenus et la pauvreté, et accroissent les recettes fiscales. 2 Alors que l utilisation du mobile ne cesse de croître, elle s accompagne d une nouvelle génération de services optimisés par la technologie mobile. Il s agit notamment des services suivants : Services financiers proposés via les réseaux et les téléphones mobiles : Des services tels que les services bancaires mobiles, les paiements mobiles et d autres services financiers sont considérés comme un élément important du développement économique, en particulier pour les communautés rurales. Services de santé pris en charge par les technologies mobiles : On estime que les marchés développés économisent déjà 400 milliards USD en dépenses de santé grâce à l utilisation des mobiles et, malgré cela, il est difficile d en surévaluer le potentiel futur. À l heure actuelle, 84 % de la population mondiale consomme seulement 11 % du budget de la santé et souffre de près de 95 % des pathologies. 3 Apprentissage et éducation basés sur la technologie mobile : On entend par là la formation linguistique, l enseignement à distance pour les enseignants, le soutien aux élèves, etc. Informations sur le marché / services de développement agricole et rural : Large éventail de services, y compris les prévisions météorologiques, les informations sur les prix et l accès aux services de transport. En dépit de la croissance généralisée de la téléphonie mobile, le coût demeure un obstacle important à l adoption et l utilisation accrues des services mobiles dans les marchés en développement. Une étude de référence réalisée en 2011 par la GSMA et Deloitte a montré que la taxation de la téléphonie mobile a augmenté dans plus de la moitié des 111 pays étudiés. 4 La taxation des services mobiles reste un enjeu politique important. La GSMA et Deloitte ont réalisé une autre étude approfondie sur les taxes et redevances sur la téléphonie mobile dans 19 pays qui imposent des taxes spécifiques à ce secteur. L analyse montre que pour 10 USD de recettes de téléphonie mobile, près de 3 USD finissent dans les caisses du gouvernement sous forme de taxes, frais réglementaires ou autres charges. Ces niveaux excessifs de taxes et de redevances ne sont pas conformes aux principes de taxation établis ATKearney (2013), The Mobile Economy the GSMA and Deloitte (2007), Global mobile tax review ; et Mireia Fernández-Ardèvol, Mobile Communication and Socio-Economic Development: A Latin American Perspective ; United Nations Chronicle, ATKearney (2013), The Mobile Economy the GSMA, Deloitte (2011), Global Mobile Tax Review 2011
3 Exemples de pays imposant des droits d accise sur la durée des communications TURKEY GABON PAKISTAN GREECE UGANDA CROATIA TANZANIA DOMINICAN REPUBLIC DEM REP. CONGO MADAGASCAR KENYA ZAMBIA SIERRA LEONE JORDAN SENEGAL RWANDA NIGER GHANA SRI LANKA NEPAL MALAYSIA 25% 19.5% 11.5% 19% 12% 12% 23% 6% 16% 12% 20% 7% 16% 16% 15% 16% 8% 19% 5% 5% 3% TVA 15% 6% Droits d accise sur la durée des 20% communications 13% 5% 6% 0% 20% 30% 40% 50% (Source : Global Mobile Tax Review 2011, GSMA/Deloitte ; les taux ne reflètent pas les dernières modifications apportées aux taux d imposition). Figure 1 Charge fiscale moyenne imposée au secteur de la téléphonie mobile 60% 50% 40% 30% 20% 0% TURKEY BANGLADESH TUNISIA JORDAN BRAZIL NIGERIA GHANA HUNGARY EGYPT COLOMBIA CAMEROON THAILAND KENYA CHAD CROATIA SOUTH AFRICA GABON SRI LANKA MEXICO (Source : Prochaine analyse de Deloitte, 2013 ; Taxes et redevances en proportion des revenus moyens des opérateurs). Figure 2 3
4 Le niveau actuel de taxation de la téléphonie mobile n est pas conforme aux meilleures pratiques reconnues L étude identifie quatre thèmes importants qui, pris globalement, prouvent clairement que l actuel niveau de taxation sur la téléphonie mobile n est pas conforme aux meilleures pratiques reconnues : Taxation élevée sur la téléphonie mobile : La taxation des services mobiles représente plus de 30 % des recettes du secteur de la téléphonie mobile dans les 19 pays étudiés. Ces taux élevés d imposition ne sont pas appliqués de manière généralisée : Près de la moitié de la charge fiscale de la téléphonie mobile provient de taxes et redevances prélevées spécifiquement sur le secteur de la téléphonie mobile. Un examen de haut niveau de la conception technique de la taxation semble indiquer qu un grand nombre de ces taxes spécifiques à la téléphonie mobile ne s appliqueraient pas à d autres opérateurs fournissant des services concurrents, comme par exemple aux fournisseurs VoIP (voix sur IP). Mauvaise prise en compte des retombées : Des études de la Banque mondiale suggèrent que la plupart des marchés ont en outre la capacité importante de prélever plus d impôts sur les «mauvais» acteurs économiques. Toutefois, lorsque l on considère les impôts et les autres prélèvements à assiette large, la contribution apportée par la téléphonie mobile s avère disproportionnée. Tendance à la hausse avec un accroissement proportionnel de la charge fiscale pesant sur la téléphonie mobile : La majorité des marchés étudiés ont indiqué un accroissement de la charge fiscale au fil du temps. En général, celle-ci augmente plus rapidement que la charge fiscale générale. Cela sous-entend que l écart au niveau de la charge fiscale entre la téléphonie mobile et le reste de l économie ne cesse de se creuser. Du point de vue des politiques, ces conclusions sur la taxation de la téléphonie mobile sont préoccupantes. Le secteur de la téléphonie mobile apporte une contribution majeure à la croissance économique et le coût des services est un obstacle reconnu à une utilisation plus généralisée, en particulier dans les marchés en développement. On estime qu une réduction d un point de pourcentage de la charge pesant sur le haut débit mobile se traduirait par une augmentation à hauteur de 1,8 point de pourcentage du taux de pénétration et une croissance à hauteur de 0,7 point de pourcentage du PIB sur une période de cinq ans. 5 Une taxation élevée influe sur les décisions des opérateurs de téléphonie mobile, en modifiant leurs incitations à investir et leur capacité à lever des capitaux à des fins de financement. L examen de plus de 400 études différentes a révélé que, en moyenne, une augmentation de 1 % du taux de l impôt sur les capitaux entraîne une diminution de 4 % du niveau des investissements étrangers directs. 6 Soulignant bien l importance de cette question, les études de la Banque mondiale concluent que le manque d investissements dans le domaine de la téléphonie et des autres services publics a pour effet de réduire la croissance de 2 points de pourcentage en Afrique subsaharienne, et la productivité à hauteur de 40 %. 7 Ces études indiquent également que le développement de services mobiles plus avancés, tels que le haut débit mobile, se voit entravé par le manque d infrastructures de télécommunications fixes et les obstacles réglementaires qui prêtent à confusion. 5. La GSMA (2012) 6. Mooij and Ederveen (2005), Explaining the Variation in Empirical Estimates of Tax Elasticities of Foreign Direct Investment 7. Banque mondiale (2009), Transformer l infrastructure de l Afrique 4
5 Principes de meilleure pratique en matière de taxation fondés sur des articles et des rapports publiés Principes établis en matière de taxation La taxation est un domaine complexe. Dans les marchés en développement, la mise en place d une politique fiscale efficace doit surmonter de nombreuses difficultés pratiques, notamment l activité informelle très répandue, des capacités institutionnelles limitées et la pression politique pour éviter d imposer des intérêts particuliers. 8 Il existe néanmoins un certain nombre de principes qui sont généralement reconnus comme contribuant à un système fiscal efficace : en général, la taxation devrait reposer sur une assiette large : La taxation influe sur les incitations à la production et à la consommation, de sorte que les distorsions économiques sont généralement moindres lorsque la taxation est répartie uniformément entre les différents secteurs économiques. Les impôts doivent tenir compte des externalités sectorielles et de produits : L argumentation en faveur d une taxation qui tiendrait compte des externalités négatives, telles que celles qui découlent de la consommation du tabac, est bien connue. Toutefois, la même logique s applique également aux secteurs qui présentent des retombées économiques positives. le régime fiscal et réglementaire devrait être simple, facile à comprendre et à appliquer : Le manque de transparence en matière d obligations fiscales peut être un frein pour les investisseurs, et est également de nature à accroître les coûts liés à l application pour le gouvernement. Différentes taxes s accompagnent de différentes propriétés économiques : De l avis général, pour la plupart des produits, une taxe à la consommation à assiette large provoque moins de distorsions que l impôt sur le revenu ou sur les bénéfices. (Source: Deloitte, 2013) Proportion des taxes et redevances générales et spécifiques appliquées au secteur de la téléphonie mobile 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 0% SRI LANKA TURKEY THAILAND BANGLADESH EGYPT GABON Taxes/redevances générales, % charge Taxes/redevances spécifiques au secteur, % charge HUNGARY SAMPLE AVERAGE GHANA KENYA CHAD TUNISIA JORDAN CROATIA BRAZIL CAMEROON COLOMBIA MEXICO NIGERIA SOUTH AFRICA (Source : Analyse Deloitte, 2013) Figure 3 8. FMI (2001), Politique fiscale pour les pays en développement 5
6 Incidences sur les politiques et priorités en matière de réforme Une taxation élevée sur la téléphonie mobile entraîne un certain nombre de problèmes évidents, pourtant les gouvernements sont contraints de percevoir des recettes pour pouvoir continuer à financer leurs dépenses publiques. Dans les 19 pays étudiés dans ce rapport, les gouvernements ont perçu auprès des opérateurs de téléphonie mobile millions USD en taxes et redevances. Cela présage à la fois d un important défi en matière de politique et d une belle opportunité. Si la taxation sur la téléphonie mobile est réduite, les gouvernements devront trouver d autres moyens de percevoir des revenus importants, mais ce sera également pour eux la possibilité de favoriser de manière significative la croissance économique. D après les travaux d analyse réalisés dans le cadre de cette étude, les domaines prioritaires de réforme suivants ont été identifiés : Taxation spécifique du secteur de la téléphonie mobile : Près de 40 % des recettes fiscales issues du secteur de la téléphonie mobile proviennent d une taxation spécifique à la téléphonie mobile. Dans certains pays, cette part était bien supérieure puisqu elle est comprise entre 70 et 90 % au Sri Lanka, en Turquie, en Thaïlande et au Bangladesh. Bien que certaines de ces charges se rapportent indiscutablement à des instruments réglementaires conçus pour reproduire les forces concurrentielles du marché, leur montant va bien au-delà et cela constitue une mesure d augmentation des recettes. Des charges fiscales d une telle ampleur sont problématiques, car elles faussent les comportements de consommation et entravent la capacité des opérateurs mobiles à financer des investissements futurs, notamment dans la mesure où elles ne s appliquent pas équitablement aux fournisseurs de services concurrents. L utilisation inefficace des mesures réglementaires, à laquelle s ajoutent des taxes et redevances élevées, peut nuire considérablement aux investissements dans le secteur de la téléphonie mobile. taxation de services nouveaux et émergents : La croissance des données mobiles offre au secteur la possibilité d accroître sa valeur économique grâce à une toute nouvelle génération de produits et services, qu il s agisse de services de santé, d éducation ou financiers. Toutefois, ces services sont généralement sensibles à l évolution des prix, surtout au moment de leur apparition. Il existe ainsi le risque qu une taxation élevée puisse fortement retarder, voire même empêcher, les avantages qu ils se proposent d apporter. Le cas pratique ci-dessous présente les avantages offerts par M-Pesa au Kenya et les premiers éléments révélant l effet des taxes perçues sur son service. Taxation de l accès : Dans certains pays, des taxes et redevances sont prélevées sur l accès des consommateurs aux services mobiles, même si celles-ci peuvent varier en termes de niveau et de nature d un marché à l autre. Il s agit notamment des taxes sur les abonnements, à l activation, des taxes et redevances sur la connexion, ainsi que des taxes et redevances sur les téléphones. L augmentation du coût de l accès au réseau est largement reconnue comme étant particulièrement préjudiciable si l on considère les retombées économiques et les augmentations de productivité que l usage accru des services mobiles peut engendrer. 6
7 Effet préjudiciable des taxes spécifiques au secteur sur l accès mobile Charge sectorielle moyenne par connexion, % du PIB par habitant 1.40% 1.20% 1.00% 0.80% 0.60% 0.40% 0.20% 0.00% CHAD BANGLADESH CAMEROON NIGERIA KENYA MEXICO GHANA TURKEY SRI LANKA COLOMBIA THAILAND TUNISIA JORDAN EGYPT HUNGARY CROATIA BRAZIL SOUTH AFRICA 0.00% 20.00% 40.00% 60.00% 80.00% % % % % % % GABON (Source : Analyse Deloitte à venir, 2013) Figure 4 Taux de pénétration % M-Pesa : Croissance du service et coût de la charge fiscale L argent mobile est une technologie en plein essor et on cite souvent M-Pesa comme l un des meilleurs exemples de réussite. En 2012, M-Pesa comptait 15 millions d abonnés et était utilisé par 70 % de la population adulte, et près de 25 % du produit national brut (PNB) du Kenya transitait par lui. 9 En 2012, le gouvernement kenyan a annoncé une taxe de 10 % sur les paiements mobiles et autres transactions financières. De nombreuses préoccupations ont été soulevées quant aux effets négatifs que cette taxe allait avoir. On s inquiète notamment du caractère régressif de cette taxe, qui est susceptible de pénaliser plus particulièrement les utilisateurs marginaux en zones rurales qui, s il n existait pas de services tels que M-Pesa, se retrouveraient en-dehors du système financier. 10 Même s il est trop tôt pour juger de la pleine mesure des effets de cette taxe, les transactions de paiement mobile ont accusé un repli de 5 % dans les trois mois qui ont suivi l introduction de la taxe sur les paiements mobiles au Kenya, et il semblerait que la taxe équivalente appliquée en Ouganda ait un effet analogue. 11 Toutefois, tout porte à croire que l impact à long terme pourrait être bien plus important. Des taxes de ce genre peuvent avoir pour effet d inciter à un large repli vers des échanges en espèces, avec les répercussions désastreuses que cela peut avoir au plan social et en termes de réduction de la productivité économique. Il y a également lieu de penser qu elles peuvent aussi constituer un frein à l intégration régionale, en augmentant le coût de la production de produits qui passent par de longues chaînes de production Economist (2012), Let us in: Mobile money would transform even more lives in poor countries if regulators got out of the way 10. Centre for Global Development (2012), Taxing Kenya s M-Pesa Picks the Pockets of the Poor 11. Voir par exemple The Economist (2013), Charging the mobile, 22 juin. Pour l Ouganda, voir Coelho (2009), Taxing Bank Transactions The Experience in Latin America and Elsewhere 7
8 Recommandations en vue d une réforme de la politique de taxation de la téléphonie mobile S attaquer à ces problèmes de fiscalité va inévitablement se traduire par un manque à gagner fiscal à court terme pour les gouvernements. Il est difficile de tirer des conclusions générales concernant les solutions stratégiques qui peuvent être mises en place pour surmonter cette difficulté, chaque pays ayant à faire face à des pressions, des priorités en matière de politique et des défis qui lui sont propres. Les conclusions de ce rapport s accordent néanmoins à retenir trois grandes options que les gouvernements devraient envisager : 1. réfléchir à d autres solutions possibles : Par rapport à d autres secteurs, la téléphonie mobile verse aux gouvernements un montant supérieur à la moyenne et, pour cela, il est considéré comme un «bon»acteur économique. La taxation des «mauvais» acteurs économiques offre au gouvernement la possibilité de percevoir des recettes tout en améliorant le bien-être économique du pays. Comme exemples typiques de «mauvais» acteurs économiques, on peut citer le tabac, l alcool et la pollution de l environnement. Le recours accru à une politique de fiscalité générale, en particulier sur la consommation, offre également la possibilité d augmenter les recettes sans pour autant fausser l activité économique de manière négative. On affirme souvent que des taxes à la consommation à assiette large sont préférables à d autres formes d impôts. Lorsque cette approche est en but à des difficultés, il est possible de se replier sur d autres solutions pour augmenter les recettes fiscales tout en limitant les dommages infligés à l économie, comme par exemple en ayant recours à des taxes foncières et immobilières. Pour ce qui est d augmenter les recettes fiscales à long terme, de nombreux gouvernements disposent également d une grande marge de manœuvre qui consiste à élargir d une part l ampleur de l économie formelle et d autre part l assiette fiscale. 2. réductions échelonnées des taxes élevées sur l accès mobile : Pour les gouvernements, les réductions échelonnées des taxes et redevances sur l accès mobile sont un moyen de bénéficier de la contribution économique plus soutenue de la téléphonie mobile tout en atténuant le manque à gagner fiscal à court terme. La baisse de la fiscalité spécifique au secteur sur l accès mobile peut potentiellement s accompagner de nombreux avantages positifs si elle se traduit par une adoption et un usage accrus des services mobiles. Un cas pratique portant sur le haut débit mobile au Brésil montre que la suppression pure et simple des taxes peut être génératrice de revenus. Le cas pratique portant sur le Kenya atteste de l impact bénéfique que la réduction des taxes sur les téléphones peut avoir à la fois en termes de pénétration de la téléphonie mobile, d utilisation des mobiles et de recettes de l État. 3. S attaquer aux problèmes à un stade précoce, surtout pour les nouveaux services : L établissement précoce de ces structures fiscales sera bénéfique autant pour les gouvernements que pour la société en favorisant la croissance des services mobiles et en optimisant ses retombées économiques. Il existe également une autre raison tout aussi importante en faveur d une réforme précoce de la taxation mobile : plus la valeur des services augmentera au fil du temps, plus le coût fiscal de la réforme sera élevé et difficile à gérer. 8
9 Cas pratique Haut débit mobile au Brésil : La réforme fiscale peut être génératrice de revenus 13 Le Brésil impose une pression fiscale à la fois extrêmement complexe et élevée. Dans le cas du haut débit mobile, on estime que la taxe augmente le coût d utilisation de 40 % et le coût moyen d un téléphone de 57 %. Une étude de 2012 a simulé les effets d une diminution de la charge fiscale de 1 point de pourcentage sur le haut débit mobile en examinant l incidence qu elle pourrait avoir sur la pénétration de la téléphonie mobile et, dans un deuxième temps, sur la croissance du PIB. L étude a examiné deux différentes réponses de pénétration au changement fiscal, ainsi que trois différentes réponses du PIB à la pénétration accrue. Les conclusions générales ont été que, sur une période de cinq ans, une réduction de la charge fiscale de 1 point de pourcentage génèrerait entre et d abonnés, ce qui représente une augmentation de l assiette fiscale comprise entre 2 et 4 %. D autre part, dans tous les cas de figure envisagés, la réduction des taxes sur le haut débit mobile serait plus que compensée par les recettes fiscales supplémentaires générées par une consommation accrue du service et par la croissance économique au sens large. 9
10 Cas pratique Accès mobile au Kenya : Les avantages de la suppression des taxes sur les téléphones au Kenya 14 Le coût de l accès a été largement reconnu comme étant un obstacle à l adoption et, conscient de cette réalité, le gouvernement kenyan a exempté de TVA la vente de téléphones mobiles en S ajoutant à des réductions de prix de vente généralisées, l exonération de la TVA a contribué à accroître l accès à un large éventail de services mobiles ; l utilisation du mobile a ainsi enregistré une hausse de 113 %. On a reconnu cette hausse comme étant un vecteur d amélioration de la croissance économique, de la productivité et de l égalité sociale/économique. Au cours des trois années qui ont suivi, la baisse de la TVA a contribué à une augmentation des ventes de téléphones de 200 % et à un taux de pénétration compris entre 50 et 70 %. Au cours de la même période, la contribution de la téléphonie mobile à l économie du Kenya a augmenté de près de 250 %, alors que les emplois liés au secteur de la téléphonie mobile ont progressé de 67 %. Les récentes propositions du gouvernement visant à réintroduire la TVA dans le secteur des TIC ont provoqué un vaste mouvement de crainte autour de l impact négatif que celle-ci pourrait avoir sur la pauvreté rurale, la pénétration de la téléphonie mobile et la croissance économique the GSMA (2012), The Impact of Taxation on the Development of the Mobile Broadband Sector 14. Deloitte (2011), Mobile telephony and taxation in Kenya 15. cio (2013), Kenyan government VAT on ICT will hurt the underprivileged.
11 Le prochain rapport complet par la GSMA et Deloitte sera disponible sur: Pour plus d informations, veuillez contacter : Gabriel Solomon Responsable des affaires réglementaires, GSMA gsolomon@gsma.com Mani Manimohan Directeur des politiques publiques, GSMA mmanimohan@gsma.com
12 GSMA Head Office Level 7, 5 New Street Square, New Fetter Lane London, EC4A 3BF, United Kingdom Tel: +44 (0) GSMA 2013
Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé
Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Résumé 1 Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Au cours de la dernière décennie,
Plus en détailFinancial Facility for Remittances
Financial Facility for Remittances Atelier sur l investissement des migrants en milieu rural au Sénégal Promoting innovative remittance markets and Paris empowering 5-6 décembre migrant workers 2014 and
Plus en détailL économie Mobile De l Afrique Subsaharienne 2013
L économie Mobile De l Afrique Subsaharienne 2013 A propos de la GSMA La GSMA représente les intérêts des opérateurs de téléphonie mobile à travers le monde. Présente dans plus de 220 pays, la GSMA réunit
Plus en détailpays tributaires des exportations de minéraux
La viabilité de la politique budgétaire dans les pays tributaires des exportations de minéraux Kirk Hamilton Groupe de recherche sur l économie du développement Banque mondiale Séminaire de haut niveau
Plus en détailLe financement de l apprentissage informel
Études de cas Financial arrangements in informal apprenticeships: Determinants and effects. Findings from urban Ghana, Working Paper n o 49, ILO, 2007. Financement de l apprentissage informel : zoom sur
Plus en détailMise en place d un SMSI selon la norme ISO 27001. Wadi Mseddi Tlemcen, le 05/06/2013
Mise en place d un SMSI selon la norme ISO 27001 Wadi Mseddi Tlemcen, le 05/06/2013 2 Agenda Présentation de la norme ISO/IEC 27001 Eléments clé de la mise en place d un SMSI Situation internationale 2
Plus en détailINCITATIONS FISCALES EN AFRIQUE DE L'OUEST
4 INCITATIONS FISCALES EN AFRIQUE DE L'OUEST Cette partie du rapport procède à une brève analyse d'une autre opportunité manquée d'accroître la base fiscale dans l'espace CEDEAO : les avantages fiscaux.
Plus en détailFONDS EUROPEEN DE FINANCEMENT SOLIDAIRE POUR L AFRIQUE FEFISOL-SA (SICAV-SIF)
FONDS EUROPEEN DE FINANCEMENT SOLIDAIRE POUR L AFRIQUE FEFISOL-SA (SICAV-SIF) 1. MISSION DE FEFISOL Appui financier et technique aux structures en développement ou en consolidation, en Afrique, et qui
Plus en détailProfils-pays de la fiscalité des produits du tabac dans la CEDEAO : SYNTHÈSE RÉGIONALE. Abidjan, Côte d Ivoire, 12 Février 2014
Profils-pays de la fiscalité des produits du tabac dans la CEDEAO : SYNTHÈSE RÉGIONALE Abidjan, Côte d Ivoire, 12 Février 2014 Objectifs et Enjeux Objectifs Décrire et analyser les fondements, la pratique
Plus en détailLe FMI et son rôle en Afrique
Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle
Plus en détailSTATUTS DE L ASSOCIATION DES BANQUES CENTRALES AFRICAINES ------------------------------------
STATUTS DE L ASSOCIATION DES BANQUES CENTRALES AFRICAINES ------------------------------------ (version amendée à Kampala, en Ouganda, le 19 août 2003) 2 Les signataires des présents Statuts, Reconnaissant
Plus en détailFinancement de l infrastructure publique en Afrique subsaharienne: scénarios, problèmes et options
RESUME DU DOCUMENT DE REFERENCE 15 DIAGNOSTICS DES INFRASTRUCTURES NATIONALES EN AFRIQUE Financement de l infrastructure publique en Afrique subsaharienne: scénarios, problèmes et options Cecilia Briceño-G.,
Plus en détailUNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT
UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir
Plus en détailMobile Paiement: perspectives et axes de développement
1 Mobile Paiement: perspectives et axes de développement Intervenants : Laurent Marie KIBA Directeur Mobile Payments Orange - Sonatel Bertrand MARTIN Directeur Marketing Orange Money Groupe France Télécom
Plus en détailTHESAURUS ENTREPRISES PUBLIQUES
THESAURUS ENTREPRISES PUBLIQUES I. SECTEURS D ACTIVITES - Aéronautique - Agriculture - Assurances - Banques (épargne, office des chèques postaux) - Bâtiment et génie civil - Communications - Postes - Télécommunications
Plus en détailÉCHANGEZ DES IDÉES CRÉEZ DE NOUVEAUX PARADIGMES FAVORISEZ LE CHANGEMENT
PROGRAMME MINISTÉRIEL 2014 BIENVENUE La convergence des communications mobiles et d'internet a révolutionné la façon dont nous nous connectons, nous travaillons, nous gérons notre vie, et nous divertissons.
Plus en détailWP Board No. 934/03. 7 mai 2003 Original : anglais. Comité exécutif 21 23 mai 2003 Londres, Angleterre
WP Board No. 934/03 International Coffee Organization Organización Internacional del Café Organização Internacional do Café Organisation Internationale du Café 7 mai 2003 Original : anglais Comité exécutif
Plus en détailRoyaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers
Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation
Plus en détailCommission des finances
Autorité internationale des fonds marins ISBA/21/FC/5 Commission des finances Distr. limitée 4 juin 2015 Français Original : anglais Vingt et unième session Kingston (Jamaïque) 13-24 juillet 2015 État
Plus en détailFiche signalétique d un service de téléphonie mobile version du 24/08/2012
Offre promotionnelle : Lancement de l offre promotionnelle : Click here to enter a date. Fin de l offre promotionnelle : Click here to enter a date. Différences / avantages de l offre promotionnelle :
Plus en détaildiffusion externe les services d'orange pour l agriculture en Afrique
les services d'orange pour l agriculture en Afrique ce catalogue a pour objectif d éclairer sur les méthodes développées par Orange pour améliorer la productivité dans le monde rural 2 sommaire 1 2 3 l'apport
Plus en détailConnaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique.
Activité : «Mais où est donc..?» Afrique Géographie : problématique de la faim. Age : 10-13 ans Outil pédagogique développé par l équipe jeunesse du PAM. Résumé Connaissances et compétences requises :
Plus en détailPays 1 où il y a un risque de transmission de la fièvre jaune 2 et pays exigeant la vaccination antiamarile
ANNEXE 1 Pays 1 où il y a un risque de transmission de la fièvre jaune 2 et pays exigeant la vaccination antiamarile Pays Pays où il y a un Pays exigeant Pays exigeant risque de transmission la vaccination
Plus en détailRepères n 7. Le financement des PME en Afrique. par Céline Kauffmann. www.oecd.org/dev/reperes CENTRE DE DÉVELOPPEMENT DE L OCDE
CENTRE DE DÉVELOPPEMENT DE L OCDE www.oecd.org/dev/reperes Repères n 7 Le financement des PME en Afrique par Céline Kauffmann Repères n 7 découle des Perspectives économiques en Afrique 2004/2005, une
Plus en détailComité monétaire et financier international
Comité monétaire et financier international Trente-et-unième réunion 18 avril 2015 Déclaration de Mr. Regis Immongault Ministre de l économie, de la promotion des investissements et de la prospective Gabon
Plus en détailRedevabilité, la planification, et la budgétisation
Redevabilité, la planification, et la budgétisation Dr. Dheepa Rajan Dept. for Health Systems Governance and Financing World Health Organization, Geneva Plan de présentation Redevabilité - définitions
Plus en détailIntérêts fixes VS intérêts dégressifs Quelle est la différence?
MFTRANSPARENCY FONDAMENTAUX DE LA FIXATION DES PRIX Intérêts fixes VS intérêts dégressifs Quelle est la différence? Le taux d intérêt est l une des composantes principales du coût d un crédit. Ce concept
Plus en détailComité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.
Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS 28 mai 2012 Madame la Représentante permanente adjointe de Sri Lanka, Présidente
Plus en détailEn Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures
En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures 1 Introduction I Cette étude considère l urbanisation comme
Plus en détailLa transformation digitale, un enjeux majeur en Afrique
La transformation digitale, un enjeux majeur en Afrique JEN 2015 Sommaire Transformation digitale, un cap incontournable Le potentiel et l éveil de l Afrique Pourquoi accélérer la mutation digitale? Deloitte,
Plus en détailRévision des besoins non satisfaits: En bref Résumé de l analyse de MEASURE DHS
Révision des besoins non satisfaits: En bref Résumé de l analyse de MEASURE DHS Pourquoi faut-il changer la définition des besoins non satisfaits en matière de planification familiale? Le concept de besoins
Plus en détailLE COMMERCE ELECTRONIQUE OPPORTUNITES ECONOMIQUES ET SOCIALES
LE COMMERCE ELECTRONIQUE OPPORTUNITES ECONOMIQUES ET SOCIALES François Ossama Prix RFI NET AFRIQUE 2006 du Meilleur site Internet Africain Chef de la Cellule Informatique du MINDUH Président du Réseau
Plus en détailCouverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)
Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Excellences, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Quelles méthodes, quels instruments pour
Plus en détail11 juin 2014. Dossier de presse à l occasion de la présentation du PLFR 2014
11 juin 2014 Dossier de presse à l occasion de la présentation du PLFR 2014 - 2 - Sommaire Le Pacte de responsabilité et de solidarité pour la croissance et l emploi... 5 Les dates clés du pacte de responsabilité
Plus en détailFiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions
Le 11 février 2013 Fiscalité de l épargne et financement des entreprises Eléments de constat et propositions Les lois de finances adoptées au cours de ces deux dernières années ont appréhendé les revenus
Plus en détailSOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES
AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES Faits saillants du sondage 2 Contexte et méthode de sondage 3 Profil des répondants 3 Investissements
Plus en détailDOCUMENT SUR LES QUESTIONS GÉNÉRALES
Janvier 2015 Rapport du FMI n o 15/25 RÉPUBLIQUE DE MADAGASCAR DOCUMENT SUR LES QUESTIONS GÉNÉRALES Le présent document relatif à Madagascar a été préparé par une équipe des services du Fonds monétaire
Plus en détailLa technologie de la voix sur réseau IP (VoIP) fait son chemin
Shutterstock La technologie de la voix sur réseau IP (VoIP) fait son chemin Au cours des dix dernières années, poussés par la croissance des réseaux large bande et la réduction des coûts, les services
Plus en détailROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES
ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES www.oc.gov.ma 2007 La reproduction des informations contenues dans la présente publication est autorisée sous réserve d en mentionner expressément la source. 1 TABLE
Plus en détailLes actions internationales pour l enseignement supérieur Un objectif de coopération internationale entre pays programmes et partenaires
Les actions internationales pour l enseignement supérieur Un objectif de coopération internationale entre pays programmes et partenaires Pays programmes Pays membres de l UE Autres pays programmes : Iceland,
Plus en détailEco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1
Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit
Plus en détailBOURSES SCOLAIRES. au bénéfice des enfants français résidant avec leur famille à l étranger AGENCE POUR L ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L ÉTRANGER
BOURSES SCOLAIRES au bénéfice des enfants français résidant avec leur famille à l étranger AGENCE POUR L ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L ÉTRANGER ÉTABLISSEMENT PUBLIC NATIONAL À CARACTÈRE ADMINISTRATIF SOUS
Plus en détailCOMITE PERMANENT DES PROGRAMMES ET DES FINANCES. Seizième session
DISTRIB. RESTREINTE Original : anglais 18 mai 2015 COMITE PERMANENT DES PROGRAMMES ET DES FINANCES Seizième session FONDS DE L OIM POUR LE DEVELOPPEMENT (Rapport final pour la période du 1 er janvier au
Plus en détailLE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EN AFRIQUE: BILAN, PERSPECTIVES ET CHOIX DES POLITIQUES ÉCONOMIQUES
UNCTAD/GDS/AFRICA/1 TD/B/48/12 CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LE COMMERCE ET LE DÉVELOPPEMENT LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EN AFRIQUE: BILAN, PERSPECTIVES ET CHOIX DES POLITIQUES ÉCONOMIQUES NATIONS UNIES
Plus en détailLa question sociale globale et les migrations. Présentation de Jean Michel Severino aux semaines sociales, 28 Novembre 2010
La question sociale globale et les migrations Présentation de Jean Michel Severino aux semaines sociales, 28 Novembre 2010 1. Nous connaissons un moment sans précédent de victoire contre la pauvreté 2.
Plus en détailAmundi Immobilier. Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 2013. Tendances. Le contexte macroéconomique
Trimestriel 27 Janvier 214 nº2 Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 213 Tendances > Progressif redémarrage de l activité attendue au 4 e trimestre 213, mais l évolution du PIB devrait rester
Plus en détailMobilisation des ressources intérieures
Neuvième Forum pour le développement de l'afrique Mobilisation des ressources intérieures Document de travail Neuvième Forum pour le développement de l'afrique Des finan cements innovants pour l a transformation
Plus en détailLes étudiants dans le rouge : l impact de l endettement étudiant
Page1 Volume 4, numéro 1 Les étudiants dans le rouge : l impact de l endettement étudiant Extraits de «Endettement étudiant : État des lieux, déterminants et impacts», Fédération étudiante universitaire
Plus en détailRéduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?
Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants
Plus en détailAmeth Saloum NDIAYE. Colloque régional UEMOA-CRDI 2009 1
Ameth Saloum NDIAYE CEPOD, Ministère de l Economie et des Finances, Sénégal Colloque régional UEMOA-CRDI, Ouagadougou, Burkina Faso, 8-10 décembre 2009 1 Problématique et justification Objectifs du papier
Plus en détailS engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée
S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée Rapport de situation 2013 RÉSUMÉ L UNICEF s est engagé à publier des rapports annuels de situation relatifs à la survie de l enfant en soutien
Plus en détailwww.cercledoutremanche.com
LE FINANCEMENT DES PME : LES BUSINESS ANGELS P our placer l entreprise et l emploi au cœur de l économie de marché, du processus de plein-emploi et de justice sociale, encore faut-il avoir les moyens de
Plus en détailGénération des forces de police Standards et Procédures
Génération des forces de police Standards et Procédures Forum régional de Yaoundé 8-10 novembre 2009 Participation aux OMP: pratiques et paramètres par Mody BERETHE Divison Police des Nations Unies/DOMP
Plus en détailMonnaie, banques, assurances
Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d
Plus en détailOrganisation des Nations Unies pour le développement industriel
Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre
Plus en détailA. Liste des pays tiers dont les ressortissants doivent être munis d un visa pour traverser la frontière nationale. 1.
Liste des pays tiers dont les ressortissants doivent être munis d un visa pour traverser la frontière nationale et pays dont les ressortissants en sont exemptés A. Liste des pays tiers dont les ressortissants
Plus en détailLa situation en matière de pension privées et de fonds de pension dans les pays de l OCDE
La situation en matière de pension privées et de fonds de pension dans les pays de l OCDE Colloque Protection sociale d entreprise Paris, 26 mars 2010 http://www.irdes.fr/espacerecherche/colloques/protectionsocialeentreprise
Plus en détailet à Hammamet (en Tunisie) 4, en mars 2013. Ces consultations ont été complétées par une enquête en ligne 5 amorcée en 2011.
Document final des consultations régionales sur le programme de développement après-2015 Contexte Partout dans le monde, les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ont généré des actions de
Plus en détailEPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER
EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système
Plus en détailInformations pour les bénéficiaires de projets
L AGENCE AMÉRICAINE POUR LE COMMERCE ET LE DÉVELOPPEMENT Informations pour les bénéficiaires de projets L Agence Américaine pour le Commerce et le Développement (U.S. Trade and Development Agency) 1000
Plus en détail10. L épargne, l investissement et le système financier
10. L épargne, l investissement et le système financier 1. Le système financier Un système financier = ensemble des institutions financières qui ont pour objet de mettre en relation les besoins de financement
Plus en détailICC 115-6. 26 août 2015 Original: anglais. L'impact du prix du pétrole et du taux de change du dollar américain sur les prix du café
ICC 115-6 26 août 2015 Original: anglais F Conseil international du Café 115 e session 28 septembre 2 octobre 2015 Milan (Italie) L'impact du prix du pétrole et du taux de change du dollar américain sur
Plus en détailImpact du mobile banking sur les comportements d épargne et de transferts à Madagascar. Florence Arestoff Baptiste Venet
Impact du mobile banking sur les comportements d épargne et de transferts à Madagascar Florence Arestoff Baptiste Venet 1 Introduction : contexte du contrat de recherche Ce contrat de recherche fait suite
Plus en détailLES DEFIS DU DEVELOPPEMENT DU MARCHE DES SERVICES MOBILES A VALEUR AJOUTEE EN AFRIQUE. Par Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU
Paris le 01 Novembre 2007 LES DEFIS DU DEVELOPPEMENT DU MARCHE DES SERVICES MOBILES A VALEUR AJOUTEE EN AFRIQUE Par Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU 1 Introduction Dans le cadre de leur politique de réformes
Plus en détailSecteur bancaire Enjeux d image
Secteur bancaire Enjeux d image Étude mondiale Luc Durand Président Ipsos, Québec Luc.Durand@ipsos.com Plan de la présentation Sommaire méthodologique Portrait global La surveillance des banques Quand
Plus en détailConseil économique et social
NATIONS UNIES E Conseil économique et social Distr. GÉNÉRALE ECE/MP.PP/2005/2/Add.4 8 juin 2005 Original: ANGLAIS, FRANÇAIS, RUSSE COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L EUROPE Réunion des Parties à la Convention
Plus en détailPerspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord
Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé
Plus en détailPOLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES
POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement
Plus en détailInstitut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC
Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de
Plus en détailNote de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites
CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES 11 mai 2010 «Variantes de durée d assurance et d âges de la retraite» Dossier technique préparé par le secrétariat général du COR Document N 1 Document de travail, n
Plus en détailINTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général --------
INTÉGRATION DES SERVICES FINANCIERS DANS LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ Un aperçu Général -------- Colloque UEMOA-CRDI, du 08-10 Décembre 2009, Ouagadougou Samuel T. KABORE; Dieudonné OUEDRAOGO,
Plus en détailLes dépenses et la dette des ménages
Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses des ménages représentent près de 65 % 1 du total des dépenses au Canada et elles jouent donc un rôle moteur très important dans l économie. Les ménages
Plus en détailLes économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique
Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique Ce bref portrait statistique porte sur l Afrique de l Ouest, région qui regroupe ici les quinze pays membres de la CEDEAO (Communauté Economique
Plus en détailInvestissements générés par la Diaspora à destination des économies domestiques: le cas de l Afrique sub-saharienne
Investissements générés par la Diaspora à destination des économies domestiques: le cas de l Afrique sub-saharienne Recommandations et initiatives politiques pour favoriser des investissements générés
Plus en détailL implantation des banques marocaines en Afrique
L implantation des banques marocaines en Afrique L intégration de l économie marocaine à l économie mondiale est désormais une évidence qui fait l unanimité, le dynamisme de cette intégration a été rendu
Plus en détailLe nouveau modèle de financement du Fonds mondial
Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme Quatrième reconstitution des ressources (2014-2016) Le nouveau modèle de financement du Fonds mondial Avril 2013 Introduction 1. Fin
Plus en détailThème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale
Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités
Plus en détailRÉSULTATS DE LA 1ÈRE SÉRIE D ENQUÊTES AFROBAROMÈTRE AU TOGO 3e Dissemination 26 Juin 2013
RÉSULTATS DE LA 1ÈRE SÉRIE D ENQUÊTES AFROBAROMÈTRE AU TOGO 3e Dissemination 26 Juin 2013 [Include National Partner logo] www.afrobarometer.org www.crop-africa.org 1 [Include National Partner logo] Afrobaromètre:
Plus en détailLes Politiques macro-économiques
Politique Financière Politique Monétaire Politique Fiscale Les Politiques macro-économiques Politique Budgétaire Politique de Crédit Politique Commerciale Politique d Investissement Jocelerme PRIVERT POLITIQUE
Plus en détailLes Flux Financiers Illicites et la Question des Transferts nets de Ressources en Provenance de l Afrique, 1980-2009
Les Flux Financiers Illicites et la Question des Transferts nets de Ressources en Provenance de l Afrique, 1980-2009 Rapport Conjoint Banque Africaine de Développement ET Global Financial Integrity Mai
Plus en détailLa réforme de l administration fiscale au Cameroun
Conférence sur la mobilisation des recettes fiscales dans les pays en développement Washington, 17-19 avril 2011 La réforme de l administration fiscale au Cameroun Alfred Bagueka ASSOBO Introduction (02)
Plus en détailANNULATION DE LA DETTE EXTÉRIEURE POUR LES PAYS TOUCHÉS PAR LA MALADIE À VIRUS EBOLA
ANNULATION DE LA DETTE EXTÉRIEURE POUR LES PAYS TOUCHÉS PAR LA MALADIE À VIRUS EBOLA Janvier 2015 Annulation de la dette extérieure pour les pays touchés par la maladie à virus Ébola ANNULATION DE LA
Plus en détailPerspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010
Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement
Plus en détailFAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE
African Centre of Meteorological Application for Development Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement N 5, Mai 2015 FAITS SAILLANTS : Les zones favorables à une vigilance
Plus en détailAgricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.
Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs
Plus en détailLe mobile en masse: L éveil du marché marocain
Le mobile en masse: L éveil du marché marocain Enjeux et perspectives de la libéralisation Casablanca, le 24 février 2005 Lara Srivastava Note: Unité des Stratégies et Politiques Union Internationale des
Plus en détailLE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EN
CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LE COMMERCE ET LE DÉVELOPPEMENT EMBARGO Le présent document ne doit pas être cité ou résumé par la presse, la radio, la télévision ou des médias électroniques avant le
Plus en détailSimulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé
Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé L augmentation des salaires du personnel de l administration publique
Plus en détailTaxer la finance. Toby Sanger
Taxer la finance Toby Sanger La crise financière et économique a entraîné une réévaluation du rôle, de la régle - mentation et de l imposition du secteur financier dans le monde, qui aurait dû être faite
Plus en détailmais on suppose maintenant que ses préférences sont représentées par la fonction
Ecole Nationale de la Statistique et de l Administration Economique 2ème année, 1er semestre, 2007/2008 Examen de Macroéconomie Stéphane Gauthier 2 heures, sans document ni calculatrice 1. Questions de
Plus en détailInvestissements et R & D
Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités
Plus en détailAnnexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique
Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable
Plus en détailCroissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés
POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance
Plus en détailLES FICHES ARGU DU GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN LE COLLECTIF BUDGÉTAIRE 12 JUILLET 2012
LES FICHES ARGU DU GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN LE COLLECTIF BUDGÉTAIRE 12 JUILLET 2012 FICHE N 1 UN COLLECTIF BUDGÉTAIRE POUR REDRESSER NOS FINANCES PUBLIQUES L e projet de loi de Finances
Plus en détailACCORD RELATIF AU TRANSIT DES SERVICES AÉRIENS INTERNATIONAUX SIGNÉ À CHICAGO LE 7 DÉCEMBRE 1944
ACCORD RELATIF AU TRANSIT DES SERVICES AÉRIENS INTERNATIONAUX SIGNÉ À CHICAGO LE 7 DÉCEMBRE 1944 Entrée en vigueur : L Accord est entré en vigueur le 30 janvier 1945. Situation : 130 parties. Cette liste
Plus en détailLE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE
5 ème conférence européenne des entreprises publiques locales organisée par la Commission entreprises locales du CEEP Bruxelles - 29 octobre 2002 Comité économique et social européen ******** LE PARTENARIAT
Plus en détailDWS Investments Société de gestion du Groupe Deutsche Bank
DWS Investments Société de gestion du Groupe Deutsche Bank Le Groupe Deutsche Bank Culture d excellence depuis 1870 Banque d investissement internationale de premier plan, dotée d un solide réseau de clientèle
Plus en détailAtteindre les populations non-bancarisées: La Banque à Distance en Afrique
Atteindre les populations non-bancarisées: La Banque à Distance en Afrique Offrir une solution fiable et économique pour acquérir de nouveaux clients Septembre 2014 iveri Atteindre les populations non-bancarisées:
Plus en détailrésumé un développement riche en emplois
ne pas publier avant 00:01 Gmt le mardi 27 mai 2014 résumé un développement riche en emplois Rapport sur le Travail dans le Monde 2014 Un développement riche en emplois Résumé ORGANISATION INTERNATIONALE
Plus en détailTravaux du CMI : économie de la connaissance et politiques d innovation dans les pays arabes. Cas tunisien
Travaux du CMI : économie de la connaissance et politiques d innovation dans les pays arabes. Cas tunisien Latifa Belarbi, consultante, Banque mondiale, CMI Marseille Conférence Finale ETC Tunis, 19 Février
Plus en détail