Décembre Bilan réalisé pour le compte de la Conférence régionale des Élu(e)s de la Côte-Nord et Développement économique Canada.
|
|
- Christophe Doré
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Bilan 2005 sur l innovation technologique dans les entreprises de la Côte-Nord Rapport N o 2 Portrait des entreprises Décembre 2005 Bilan réalisé pour le compte de la Conférence régionale des Élu(e)s de la Côte-Nord et Développement économique Canada par Réjean Landry, Ph.D. Nabil Amara, Ph.D. Département de management Université Laval
2 REMERCIEMENTS Cette étude est l initiative de la Conférence régionale des élus de la Côte-Nord. Elle a été rendue possible grâce à la participation financière de Développement économique Canada ainsi qu à l implication du comité de suivi de l étude (voir liste des partenaires ci-après), à la participation des entreprises de fabrication (production) de la Côte-Nord et aux activités de coordination et de direction du Centre d aide technologique de la Côte-Nord. Les auteurs remercient : Les 97 dirigeants d entreprises qui ont répondu à nos interviewers; Les membres du comité de suivi de l enquête (par ordre alphabétique) : - François Boudreau Développement économique Canada (DÉC) - Jean-Marc Cliche Services d actions entrepreneuriales (SAE) - Luc Gagnon Centre d aide technologique de la Côte-Nord (CATE-CN) - Yvette Jean-Bernier Centre d expérimentation et de développement en forêt boréale (CedFob) - Mireille Joncas Conférence régionale des élus de la Côte-Nord (CRÉ-CN) - Olivier Thomas Conseil National de Recherches Canada Programme d aide à la recherche industrielle (CNRC-PARI) - Alexandre Vézina Ministère du développement économique, de l innovation et de l exportation (MDEIE) Ainsi que : Nizar Becheikh, Ph.D. de la Faculté des sciences de l administration de l Université Laval Pour leur collaboration à la réalisation de cette étude. 1
3 TABLE DES MATIÈRES SOMMAIRE...6 INTRODUCTION...21 SECTION 1. L INNOVATION DANS LES ENTREPRISES...23 SECTION 2. LA CRÉATION DE CONNAISSANCES DANS LES ENTREPRISES : LA R&D...40 SECTION 3. L UTILISATION DES TECHNOLOGIES DE POINTE...50 SECTION 4. L UTILISATION DES PRATIQUES MANUFACTURIÈRES RELIÉES À LA PRODUCTION À VALEUR AJOUTÉE...55 SECTION 5. CAPACITÉ D APPROPRIATION DU SAVOIR EN RÉSEAU...59 SECTION 6. LES OBSTACLES À L INNOVATION DANS LES ENTREPRISES...68 SECTION 7 : PORTRAIT DES ENTREPRISES SONDÉES
4 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1.1 L innovation dans les entreprises...26 Encadré 1 Pourcentage d entreprises innovantes pour différentes régions du Québec...27 Tableau 1.2 L innovation dans les entreprises selon le degré de nouveauté de l innovation...31 Tableau 1.3 Projets d innovation abandonnés par les entreprises...33 Tableau 1.4 Comparaison du nombre de mois que les entreprises innovantes se donnent pour compléter leurs projets d innovation...36 Tableau 1.5 Part du chiffre d affaires provenant de la vente de produits nouveaux ou modifiés significativement selon le degré de nouveauté de l innovation...39 Tableau 2.1 Indicateurs de recherche et développement...45 Encadré 2 Pourcentages des entreprises qui ont réalisé des activités de R-D au cours des trois dernières années qui ont précédé l enquête pour différentes régions du Québec...46 Encadré 3 Pourcentages des entreprises qui exécutent de la R-D qui ont obtenu des crédits d impôt à la R-D pour différentes régions du Québec...47 Encadré 4 Nombre moyen de personnes affectées à la R-D pour différentes régions du Québec a...48 Encadré 5 Pourcentages moyens du chiffre d affaires consacré à la R-D pour différentes régions du Québec...49 Tableau 3.1 Utilisation des technologies avancées par les entreprises...53 Tableau 3.2 Répartition des entreprises selon le nombre de technologies avancées utilisées...54 Tableau 4.1 Utilisation des pratiques avancées reliées à la production à valeur ajoutée par les entreprises...57 Tableau 4.2 Répartition des entreprises selon le nombre de pratiques avancées utilisées...58 Tableau 5.1 Fréquence d utilisation des sources d information utilisées pour le développement de l innovation des entreprises...63 Tableau 5.2 Importance des sources d information pour le développement de l innovation des entreprises innovantes...64 Tableau 5.3 Variété des sources d information utilisées par les entreprises innovantes
5 Encadré 5 Comparaisons interrégionales de l importance des sources d information pour le développement de l innovation des entreprises Encadré 6 Comparaisons interrégionales de l importance des obstacles à l innovation des entreprises...70 Tableau 6.1 Importance des obstacles à l innovation des entreprises de production de biens...72 Tableau 6.2 Comparaison de l indice d intensité des obstacles à l innovation des entreprises régulières et des entreprises saisonnières...74 Tableau 7.1 Caractéristiques des entreprises de la région de la Côte-Nord...77 Tableau 7.2 La taille des entreprises...78 Encadré 7 Pourcentages moyens des ventes des entreprises à l intérieur de la région...79 Tableau 7.3 Répartition des entreprises selon les zones géographiques de la réalisation de leur chiffre d affaires...80 Tableau 7.4 Répartition des entreprises selon les zones géographiques de la réalisation de leurs achats...83 Encadré 8 Pourcentage moyen des ventes provenant des trois plus importants clients...84 Encadré 9 Pourcentage moyen des achats provenant des trois plus importants fournisseurs...85 Tableau 7.5 Croissance des entreprises...87 Tableau 7.6 Distribution des entreprises selon les MRC de la Côte-Nord...89 Tableau 7.7 Distribution des entreprises selon les grappes industrielles de la Côte-Nord
6 LISTE DES FIGURES Figure 1 L innovation dans les entreprises...24 Figure 2 Comparaison du nombre de mois que les entreprises innovantes se donnent pour compléter leurs projets d innovation...34 Figure 3 Part du chiffre d affaires provenant de la vente de produits nouveaux ou modifiés significativement selon le degré de nouveauté de l innovation
7 SOMMAIRE OBJECTIFS DU RAPPORT ET MÉTHODE DE TRAVAIL Ce rapport présente un portrait global des entreprises de la Côte-Nord concernant l innovation de produits et de procédés, la R&D, l utilisation des technologies de pointe, l utilisation de pratiques manufacturières reliées à la production à valeur ajoutée, les réseaux d idées et d information que les entreprises utilisent pour développer leurs innovations de produits et de procédés, ainsi que les zones géographiques des ventes et les activités de sous-traitance. Des analyses plus détaillées de chacune de ces questions sont présentées dans d autres rapports réalisés pour les fins du présent mandat. Les données utilisées pour préparer ce rapport proviennent de l enquête sur l innovation réalisée auprès des entreprises de production de biens de la Côte-Nord de juillet à octobre L INNOVATION DANS LES ENTREPRISES La proportion des entreprises innovantes L enquête de la Côte-Nord montre que, dans l ensemble, 60,8 % des entreprises qui ont répondu aux interviewers d INFRAS INC. ont réalisé des innovations de produits, des innovations de procédés ou des innovations de produits et de procédés simultanément au cours de la période des trois dernières années. Par comparaison aux performances observées dans des enquêtes similaires réalisées pour d autres régions du Québec, l ensemble des entreprises de la Côte-Nord performent moins bien en matière d innovation de produits et de procédés. Il faut noter ici que ce sont les performances des entreprises saisonnières qui diminuent de façon très importante les performances d innovation de la région puisque 65,8 % des entreprises régulières innovent alors que cette proportion diminue à seulement 38,9 % pour le cas des entreprises saisonnières. Les entreprises saisonnières sont donc beaucoup moins innovantes que les entreprises régulières. On peut également noter que : Pour l ensemble des entreprises, il y a proportionnellement plus d entreprises qui innovent en nouveaux produits et procédés simultanément (40,2 %) qu'il y en a qui innovent en produits seulement (17,5 %) et qu en procédés de fabrication seulement (3,1 %); Pour les entreprises régulières, il y a proportionnellement plus d entreprises qui innovent en nouveaux produits et procédés simultanément (44,3 %) qu'il y en a qui innovent en produits seulement (17,7 %) et qu en procédés de fabrication seulement (3,8 %); Pour les entreprises saisonnières, il y a proportionnellement plus d entreprises qui innovent en nouveaux produits et procédés simultanément (22,2 %) qu'il y en a qui innovent en produits seulement (16,7 %). Le degré de nouveauté de l innovation Un indice de nouveauté de l innovation a été développé pour la réalisation de cette étude. Cette stratégie d analyse permet de distinguer trois groupes d entreprises : Les entreprises qui ne réalisent pas d innovation; Les entreprises qui réalisent des innovations mineures; Les entreprises qui réalisent des innovations majeures. Les résultats de cette stratégie d analyse permettent de dire que : 39,2 % de l ensemble des entreprises ne réalisent pas d innovation; 34,2 % des entreprises régulières ne réalisent pas d innovation; 61,1 % des entreprises saisonnières ne réalisent pas d innovation; 6
8 33,0 % de l ensemble des entreprises réalisent des innovations mineures; 34,2 % des entreprises régulières réalisent des innovations mineures; 27,8 % des entreprises saisonnières réalisent des innovations mineures; 27,8 % de l ensemble des entreprises réalisent des innovations majeures; 31,6 % des entreprises régulières réalisent des innovations majeures; 11,1 % des entreprises saisonnières (n=2) réalisent des innovations majeures. Les entreprises régulières sont donc beaucoup plus susceptibles que les entreprises saisonnières de développer des innovations majeures. Projets d innovation abandonnés Dans le but de déterminer dans quelle mesure les entreprises éprouvent des difficultés qui les amènent à abandonner leurs projets d innovation, nous avons posé la question suivante aux dirigeants d entreprises de la Côte-Nord : «Pendant la période de trois ans allant de 2002 à 2004, votre entreprise a-t-elle travaillé à des projets de développement ou d amélioration de produits ou de procédés de fabrication qui ont été abandonnés?». Les réponses à cette question indiquent que 22,7 % de l ensemble des entreprises de la Côte-Nord ont abandonné des projets de développement ou d amélioration de produits et de procédés au cours des trois dernières années. Cette proportion est de 26,6 % pour les entreprises régulières mais de seulement 5,6 % pour les entreprises saisonnières. Les données dont nous disposons pour d autres régions du Québec montrent que les entreprises de la Côte-Nord ont moins tendance à abandonner leurs projets d innovation que ce n est le cas dans plusieurs autres régions du Québec (ex : 33,8 % des entreprises de Chaudière-Appalaches ont abandonné des projets d innovation au cours des trois années précédant l enquête). En outre, les entreprises saisonnières ont beaucoup moins tendance que les entreprises régulières à abandonner les projets d innovation qu elles entreprennent. Il n existe pas de performances optimales en matière d abandon de projets d innovation de produits et de procédés. Les entreprises qui entreprennent plus de projets et celles qui prennent plus de risques lors de leurs projets d innovation ont tendance à abandonner un plus grand nombre de projets d innovation. Ces performances signifient donc que les entreprises de la Côte-Nord initient moins de projets d innovation que ce n est le cas dans d autres régions du Québec et, en outre, que les entreprises saisonnières initient moins de projets d innovation que ce n est le cas pour les entreprises régulières. Durée du développement des projets d innovation Nous avons également demandé aux dirigeants d entreprises de la Côte-Nord de nous indiquer quelle était le nombre de mois qui s était écoulé entre le moment où une entreprise a commencé à consacrer des ressources à son plus important projet de développement d innovations de produits ou de procédés et son introduction sur le marché. L hypothèse derrière cette question factuelle est que plus le temps requis pour réaliser une innovation est long, plus l innovation est majeure et inversement, plus le temps requis pour réaliser une innovation est court, plus l innovation est mineure, mais également, plus l entreprise est flexible. Au cours des trois dernières années, l écart entre le lancement des projets et leur commercialisation se situe à : Moins de 6 mois pour 11,9 % des innovations de l ensemble des entreprises; Moins d un an pour 30,5 % des innovations de l ensemble des entreprises; Moins d un an pour 34,7 % des innovations des entreprises régulières; Moins de deux ans pour 38,5 % des projets de l ensemble des entreprises qui ont débouché sur des innovations commercialisées; 10,2 % des projets d innovation de l ensemble des entreprises ont nécessité une période d incubation de plus de deux ans; La moitié des entreprises innovantes n ont pu répondre à cette question; 7
9 Trois entreprises saisonnières ont mis plus d un an à rendre jusqu à l étape de commercialisation leurs projets d innovation. Ces résultats signifient que les entreprises régulières sont plus rapides et plus flexibles que les entreprises saisonnières en matière de développement de projets d innovation qui atteignent l étape de la commercialisation. Suivant cette interprétation, les entreprises de la Côte-Nord sont un peu moins rapides et un peu moins flexibles que les entreprises de Chaudières-Appalaches. Incidence de l innovation Pour capter l incidence de l innovation sur les entreprises de production de biens de la Côte- Nord, nous avons demandé aux dirigeants des entreprises d estimer la part de leurs chiffres de ventes attribuable à la vente de produits nouveaux ou modifiés significativement durant les trois années qui ont précédé l enquête. Les résultats de cette estimation selon le degré de nouveauté de l innovation réalisée par l entreprise (i.e. mineure ou majeure) montrent que : Pour l ensemble des entreprises, la part moyenne du chiffre de ventes que représentait la vente de produits nouveaux ou modifiés significativement s élève à 20,6 %; Pour l ensemble des entreprises, la vente au cours des trois années qui ont précédé l enquête de produits nouveaux ou modifiés significativement représente en moyenne 19,7 % du chiffre de ventes des entreprises qui ont réalisé des innovations mineures, et 21,6 % du chiffre de ventes de celles qui ont réalisé des innovations majeures; La commercialisation d innovations mineures contribue davantage à augmenter les ventes pour les entreprises saisonnières (25,0 %; n=2) que pour les entreprises régulières (21,1 %); La commercialisation d innovations majeures contribue davantage à augmenter les ventes pour les entreprises régulières (21,0 %) que pour les entreprises saisonnières (10,0 %; n=2). 2. LA CRÉATION DE CONNAISSANCES DANS LES ENTREPRISES : LA R&D L ampleur de la R&D Les résultats de l enquête auprès des entreprises de la Côte-Nord dégagent à ce niveau que : 36,1 % de l ensemble des entreprises de la région ont affirmé avoir effectué des activités de R-D au cours des trois dernières années; 39,2 % des entreprises régulières de la région ont affirmé avoir effectué des activités de R-D au cours des trois dernières années; 22,2 % des entreprises saisonnières de la région ont affirmé avoir effectué des activités de R-D au cours des trois dernières années. À titre de comparaison, les bilans sur l innovation réalisés par notre équipe pour d autres régions du Québec indiquent qu une proportion beaucoup plus petite des entreprises de la région de la Côte-Nord réalisent des activités de R-D que ce n est le cas pour les entreprises des autres régions du Québec pour lesquelles nous avons des données comparables. Bref, les entreprises de la Côte-Nord sont moins susceptibles de réaliser des activités de R&D dans le but de développer et d améliorer leurs produits ou procédés de production que ce n est le cas dans les autres régions du Québec. De plus, les entreprises saisonnières sont beaucoup moins enclines que les entreprises régulières à s engager dans des activités de R&D. 8
10 Crédits d impôts pour activités de R&D Nous avons ensuite demandé aux dirigeants d entreprises s ils avaient obtenu des crédits d impôts pour leurs activités de R&D. Nous avons ainsi appris que : 48,6 % des 36,1 % de l ensemble des entreprises qui exécutent de la R-D ont obtenu des crédits d impôts pour leurs activités de R-D au cours des trois dernières années; 48,4 % des 39,2 % des entreprises régulières qui exécutent de la R-D ont obtenu des crédits d impôts pour leurs activités de R-D au cours des trois dernières années; 50,0 % (n= seulement deux entreprises) des 22.2 % des entreprises saisonnières qui exécutent de la R-D ont obtenu des crédits d impôts pour leurs activités de R-D au cours des trois dernières années. L examen des données comparables pour d autres régions de Québec montre que les capacités des entreprises de la Côte-Nord qui exécutent des travaux de R&D à obtenir les crédits d impôt pour leurs activités de R&D se comparent favorablement avec les capacités des autres régions du Québec pour lesquelles nous disposons de données comparables. La R&D en collaboration avec d autres entreprises Dans quelle mesure les entreprises de la Côte-Nord réalisent-elles des activités de R&D en collaboration avec d autres entreprises? À ce chapitre, l enquête nous apprend que : 34,3 % de l ensemble des entreprises qui ont effectué des activités de R-D l ont fait avec d autres entreprises; 35,5 % des entreprises régulières qui ont effectué des activités de R-D l ont fait avec d autres entreprises; 25,0 % (n=1) des entreprises saisonnières qui ont effectué des activités de R-D l ont fait avec d autres entreprises. La R&D en collaboration avec des centres de recherche publics Dans quelle mesure les entreprises de la Côte-Nord réalisent-elles des activités de R&D en collaboration avec des centres de recherche publics comme le CRIQ, le CNRC, etc.? À cet égard, l enquête nous apprend que : 34,3 % de l ensemble des entreprises qui ont effectué des activités de R-D l ont fait en collaboration avec des centres de recherche publics comme le CRIQ et le CNRC; 32,3 % des entreprises régulières qui ont effectué des activités de R-D l ont fait en collaboration avec des centres de recherche publics comme le CRIQ et le CNRC; 50,0 % (n=2) des entreprises saisonnières qui ont effectué des activités de R-D l ont fait en collaboration avec des centres de recherche publics comme le CRIQ et le CNRC. La R&D en collaboration avec des universités Dans quelle mesure les entreprises de la Côte-Nord réalisent-elles des activités de R&D en collaboration avec des universités? À cet égard, l enquête nous apprend que : 25,7 % de l ensemble des entreprises de la région qui ont effectué des activités de R-D l ont fait en collaboration avec des universités; 25,8 % des entreprises régulières qui ont effectué des activités de R-D l ont fait en collaboration avec des universités; 25,0 % (n=1) des entreprises saisonnières qui ont effectué des activités de R-D l ont fait en collaboration avec des universités. 9
11 La R&D en collaboration avec des centres de transfert de technologies de cégeps Dans quelle mesure les entreprises de la Côte-Nord réalisent-elles des activités de R&D en collaboration avec des centres de transfert de cégeps? À cet effet, l enquête nous apprend que : 17,1 % (n=6) de l ensemble des entreprises de la région qui ont effectué des activités de R-D l ont fait en collaboration avec des centres de transfert de technologies de cégeps; 19,4 % des entreprises régulières qui ont effectué des activités de R-D l ont fait en collaboration avec des centres de transfert de technologies de cégeps; Aucune entreprises saisonnière parmi celles qui ont effectué des activités de R-D l ont fait en collaboration avec des centres de transfert de technologies de cégeps. Personnel affecté aux activités de R&D Nous avons également demandé aux dirigeants d entreprises de la Côte-Nord de nous indiquer le nombre moyen de personnes qui travaillaient en R&D à temps complet et à temps partiel. La compilation des réponses à ces deux questions nous apprend que : En ce qui concerne l ensemble des entreprises, celles qui font de la R-D y affectent en moyenne 1,13 personnes à temps plein. Cette moyenne est de 1,07 pour les entreprises régulières et de 1,5 pour les entreprises saisonnières. L examen des données comparables pour d autres régions du Québec indique que les entreprises de la Côte-Nord affectent moins de personnel à temps plein aux activités de R&D que ce n est le cas pour toutes les autres régions du Québec pour lesquelles nous disposons de données comparables. La compilation des données pour le personnel affecté à temps partiel à des activités de R&D montre que : En ce qui concerne l ensemble des entreprises, celles qui font de la R-D y affectent en moyenne 1,6 personnes à temps partiel; Cette moyenne est de 1,69 pour les entreprises régulières et de 1,5 pour les entreprises saisonnières. Chiffre d affaires consacré aux activités de R&D Nous avons enfin demandé aux dirigeants d entreprises de la Côte-Nord de nous indiquer quel pourcentage de leur chiffre d affaires était consacré à leurs activités de R&D. La compilation des réponses à cette question montre que : En considérant l ensemble des entreprises, on peut observer que celles qui réalisent des activités de R&D y consacrent en moyenne 10,65 % de leur chiffre d affaires; En considérant seulement les entreprises régulières, on peut observer que celles qui réalisent des activités de R&D y consacrent en moyenne 11,14 % de leur chiffre d affaires; En considérant seulement les entreprises saisonnières, on peut observer que celles qui réalisent des activités de R&D y consacrent en moyenne 5,5 % de leur chiffre d affaires; Les entreprises régulières de la Côte-Nord se comparent favorablement à celles d autres régions du Québec en matière du pourcentage du chiffre d affaires consacré aux activités de R&D. Ces performances suggèrent que, s il y a une plus petite proportion d entreprises de la Côte-Nord qui réalisent des activités de R&D que dans les autres régions du Québec pour lesquelles nous disposons de données comparables, les entreprises de la Côte-Nord qui exécutent des travaux de R&D y consacrent une plus grande proportion de leur chiffre d affaires que ce n est le cas pour ces autres régions. 10
12 3. L UTILISATION DES TECHNOLOGIES DE POINTE Les technologies les plus fréquemment utilisées par l ensemble des entreprises de la Côte-Nord sont, par ordre décroissant de fréquence : Réseau local pour les besoins de l ingénierie ou de la production : 40,2 %; Échange électronique de fichiers : 33,0 %; Réseaux informatiques élargis (dont intranet et réseaux à grande distance) : 33,3 %; Système d acquisition et de contrôle des données (SACD) : 32,0 %; Conception/ingénierie assistée par ordinateur (CAO/IAO) : 29,9 %; Planification des ressources de fabrication (PRF) / planification des ressources de l entreprise (PRE) : 28,9 %. Nous avons ensuite compilé les réponses à la question sur les technologies de pointe en considérant seulement les entreprises régulières. Il se dégage que les technologies les plus fréquemment utilisées par les entreprises régulières de la Côte-Nord sont, par ordre décroissant de fréquence : Réseau local pour les besoins de l ingénierie ou de la production : 45,6 %; Échange électronique de fichiers : 38,0 %; Réseaux informatiques élargis (dont intranet et réseaux à grande distance) : 38,0 %; Système d acquisition et de contrôle des données (SACD) : 35,4 %; Conception/ingénierie assistée par ordinateur (CAO/IAO) : 35,4 %; Planification des ressources de fabrication (PRF) / planification des ressources de l entreprise (PRE) : 32,9 %. Par comparaison aux entreprises régulières, les entreprises saisonnières utilisent significativement moins de technologies de pointe, quelque soit la technologie considérée. Le nombre des technologies de pointe utilisées par les entreprises mesure en réalité la variété des connaissances incorporées que les entreprises utilisent dans leurs procédés de fabrication. Nous avons tenté de capter cet aspect en distinguant les entreprises selon quatre niveaux : celles qui n utilisent aucune technologie avancée, celles qui en utilisent de 1 à 5, de 6 à 10 et plus de 10 technologies de pointe différentes. En considérant l ensemble des entreprises de la Côte-Nord, on peut constater que les entreprises utilisent en moyenne 4,08 technologies de pointe différentes et, plus précisément, que : 45,4 % des entreprises n utilisent aucune technologie avancée de production; 22,7 % en utilisent entre 1 et 5; 13,4 % entre 6 et 10; 18,5 % utilisent plus de 10 technologies de pointe différentes à des fins de production. En considérant seulement les entreprises régulières de la Côte-Nord, on peut constater que les entreprises utilisent en moyenne 4,61 technologies de pointe différentes et, plus précisément, que : 38,0 % des entreprises n utilisent aucune technologie avancée de production; 25,3 % en utilisent entre 1 et 5; 11
13 16,5 % entre 6 et 10; 20,2 % utilisent plus de 10 technologies de pointe différentes à des fins de production. Enfin, en considérant seulement les entreprises saisonnières de la Côte-Nord, on peut constater que les entreprises utilisent en moyenne 1,78 technologies de pointe différentes et, plus précisément, que : 77,8 % des entreprises n utilisent aucune technologie avancée de production; 11,1 % (n=2) en utilisent entre 1 et 5; 0 % entre 6 et 10; 11,1 % (n=2) utilisent plus de 10 technologies de pointe différentes à des fins de production. Le bilan sur l innovation réalisé par notre équipe pour la région de la Montérégie indique que les entreprises de la Montérégie utilisent en moyenne 4,84 technologies de pointe différentes et, plus précisément, que 19,3 % des entreprises manufacturières de cette région n utilisent aucune technologie avancée de production, que 39 % en utilisent entre 1 et 5, 28 % entre 6 et 10 et, finalement, que 10 % utilisent plus de 10 technologies de pointe différentes à des fins de production. Une analyse similaire pour la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean nous a permis de constater que les entreprises utilisent en moyenne 3,74 technologies de pointe différentes et, plus précisément, que 31,8 % des entreprises manufacturières n utilisent aucune technologie avancée de production, que 39,6 % en utilisent entre 1 et 5, 19,8 % entre 6 et 10 et, finalement, que 8,8 % utilisent plus de 10 technologies de pointe différentes à des fins de production. 4. L UTILISATION DES PRATIQUES MANUFACTURIÈRES RELIÉES À LA PRODUCTION À VALEUR AJOUTÉE Les pratiques les plus fréquemment utilisées par l ensemble des entreprises de la Côte-Nord sont, par ordre décroissant d importance : Les pratiques de formation de personnel dans le but de développer ou d améliorer des produits ou procédés de production/fabrication : 50,5 %; L intégration de pratiques de développement durable dans les procédés de fabrication : 42,3 %; Les pratiques d aménagement des postes de travail : 38,1 %; Les pratiques d enrichissement des tâches : 37,1 %; Les pratiques de production certifiées par une norme de qualité (ISO 9000 ou une norme spécialisée dans le domaine de l entreprise) : 33,0 %. Les pratiques les plus fréquemment utilisées par les entreprises régulières de la Côte-Nord sont, par ordre décroissant d importance : Les pratiques de formation de personnel dans le but de développer ou d améliorer des produits ou procédés de production/fabrication : 54,4 %; L intégration de pratiques de développement durable dans les procédés de fabrication : 45,6 %; Les pratiques d aménagement des postes de travail : 41,8 %; 12
14 Les pratiques d enrichissement des tâches : 40,5 %; Les pratiques de production certifiées par une norme de qualité (ISO 9000 ou une norme spécialisée dans le domaine de l entreprise) : 34,2 %. Enfin, les pratiques les plus fréquemment utilisées par les entreprises saisonnières de la Côte- Nord sont, par ordre décroissant d importance : Les pratiques de formation de personnel dans le but de développer ou d améliorer des produits ou procédés de production/fabrication : 33,0 %; L intégration de pratiques de développement durable dans les procédés de fabrication : 27,8 %; Les pratiques de production certifiées par une norme de qualité (ISO 9000 ou une norme spécialisée dans le domaine de l entreprise) : 27,8 %. Le nombre des pratiques manufacturières reliées à la production à valeur ajoutée utilisées par les entreprises mesure en réalité la variété des connaissances incorporées que les entreprises utilisent dans leurs procédés de fabrication. Nous avons tenté de capter cet aspect en distinguant les entreprises selon quatre niveaux : celles qui n utilisent aucune pratique manufacturière avancée, celles qui en utilisent de 1 à 10, de 11 à 20 et plus de 20 pratiques de pointe différentes. En considérant l ensemble des entreprises, on peut constater que les entreprises utilisent en moyenne 4,61 pratiques manufacturières de pointe différentes et, plus précisément, que 30,9 % des entreprises n utilisent aucune pratique manufacturière avancée de production, que 30,9 % en utilisent entre 1 et 5, 23,7 % entre 6 et 10 et, finalement, que 14,5 % utilisent plus de 10 pratiques manufacturières de pointe différentes à des fins de production. En considérant séparément les entreprises régulières, on peut constater que les entreprises utilisent en moyenne 4,99 pratiques manufacturières de pointe différentes et, plus précisément, que 27,8 % des entreprises manufacturières n utilisent aucune pratique manufacturière avancée de production, que 31,6 % en utilisent entre 1 et 5, 24,1 % entre 6 et 10 et, finalement, que 16,5 % utilisent plus de 10 pratiques manufacturières de pointe différentes à des fins de production. Enfin, en considérant dans un groupe isolé les entreprises saisonnières, on peut constater que les entreprises utilisent en moyenne 2,94 pratiques manufacturières de pointe différentes et, plus précisément, que 44,4 % des entreprises manufacturières n utilisent aucune pratique manufacturière avancée de production, que 27,8 % (n=5) en utilisent entre 1 et 6, 22,2 % (n=4) entre 6 et 10 et, finalement, que 5,6 % (n=1) utilisent plus de 10 pratiques manufacturières de pointe différentes à des fins de production. 5. CAPACITÉ D APPROPRIATION DU SAVOIR EN RÉSEAU Fréquence d utilisation des sources d information pour le développement de l innovation de produits et procédés Dans ce volet de l enquête, nous avons d abord demandé aux dirigeants d entreprises de la Côte- Nord d indiquer quelles sources d information et d idées ils ont utilisées au cours des trois dernières années pour l amélioration ou le développement de nouveaux produits et de nouveaux procédés de fabrication dans leur établissement. Nous leur avons présenté 16 sources d information. L équipe de consultants a préparé cette liste de sources en collaboration avec les clients de l enquête. Les sources externes de connaissances qui ont été les plus fréquemment utilisées par l ensemble des entreprises au moment de l innovation au cours de la période des trois dernières années sont les suivantes : Les fournisseurs d ailleurs au Québec (54,2 %); 13
15 Internet et les bases de données sur ordinateur (54,2 %); Les fournisseurs situés sur la Côte-Nord (49,2 %); Les clients d ailleurs au Québec (44,1 %); Les congrès professionnels, réunions et publications spécialisées (40,7 %); Les clients situés sur la Côte-Nord (40,7 %). Les sources qui, en moyenne, sont les moins fréquemment utilisées par l ensemble des entreprises pour le développement et l amélioration des produits et procédés pour l ensemble des entreprises de la Côte-Nord sont : PARI (le Conseil national de recherche du Canada (CNRC/PARI) (5,1 %); La documentation de brevets (6,8 %); Le CRIQ (11,9 %); Les documents et rapports de centres de veille (11,9 %); Les centres collégiaux de liaison et de transfert de technologies nord côtiers (11,9 %); Les universités (16,9 %). Les sources externes de connaissances qui ont été les plus fréquemment utilisées par les entreprises régulières au moment de l innovation au cours de la période des trois dernières années sont les suivantes : Les fournisseurs d ailleurs au Québec (55,8 %); Internet et les bases de données sur ordinateur (53,8 %); Les fournisseurs situés sur la Côte-Nord (50,0 %); Les clients d ailleurs au Québec (46,2 %); Les congrès professionnels, réunions et publications spécialisées (42,3 %); Les clients situés sur la Côte-Nord (40,4 %). Les sources qui, en moyenne, sont les moins fréquemment utilisées par les entreprises régulières pour le développement et l amélioration des produits et procédés pour l ensemble des entreprises de la Côte-Nord sont : PARI (le Conseil national de recherche du Canada (CNRC/PARI) (5,8 %); La documentation de brevets (7,7 %); Le CRIQ (13,5 %); Les documents et rapports de centres de veille (13,5 %); Les centres collégiaux de liaison et de transfert de technologies nord côtiers (13,5 %). Les sources externes de connaissances qui ont été les plus fréquemment utilisées par les entreprises saisonnières au moment de l innovation au cours de la période des trois dernières années sont les suivantes : Internet et les bases de données sur ordinateur (57,1 %); Les clients situés sur la Côte-Nord (42,9 %) (n=3); Les fournisseurs situés sur la Côte-Nord (42,9 %); Les fournisseurs d ailleurs au Québec (42,9 %); Les clients d ailleurs au Québec (46,2 %). Importance des sources d information pour le développement de l innovation de produits et procédés Nous avons ensuite demandé aux dirigeants d entreprises de la Côte-Nord d indiquer quelles sources d idées et d information ont influencé, et selon quel degré d importance, l amélioration ou le développement de nouveaux produits et procédés de fabrication dans leur établissement. 14
16 Nous leur avons présenté 16 sources d information. En considérant l ensemble des entreprises de la Côte-Nord, les sources de connaissances qui, au cours de la période des trois dernières années, ont joué le rôle le plus important au moment de l innovation sont, selon leur moyenne sur une échelle de 5 : Internet et les bases de données sur ordinateur (2,83); Les fournisseurs d ailleurs au Québec (2,80); Les fournisseurs situés sur la Côte-Nord (2,73); Les clients d ailleurs au Québec (2,72); Les clients situés sur la Côte-Nord (2,67); Les clients situés aux États-Unis (2,60); Les clients d ailleurs au Canada (2,53). En considérant seulement les entreprises régulières de la Côte-Nord, les sources les plus importantes d idées et d information utilisées lors du développement et de l amélioration de produits et procédés sont, selon leur moyenne sur une échelle de 5 : Internet et les bases de données sur ordinateur (2,77); Les fournisseurs d ailleurs au Québec (2,79); Les fournisseurs situés sur la Côte-Nord (2,73); Les clients d ailleurs au Québec (2,71); Les clients situés sur la Côte-Nord (2,61); Les clients situés aux États-Unis (2,59); Les clients d ailleurs au Canada (2,51). En considérant maintenant seulement les entreprises saisonnières, les sources les plus importantes sont, selon leur moyenne sur une échelle de 5 : Les foires/expositions industrielles et commerciales (3,51) (n=2); Internet et les bases de données sur ordinateur (3,50); Les universités (3,49) (n=2); Les clients situés sur la Côte-Nord (3,25). Nous avons comparé l importance des sources d information utilisées par les entreprises de la Côte-Nord pour le développement et l amélioration de leurs produits avec d autres régions du Québec. On peut constater, même si la liste des sources les plus importantes n est pas toujours exactement la même d une région à l autre, que les clients, les sources internes et les fournisseurs sont considérés comme les deux ou trois sources les plus importantes par les entreprises dans la plupart des régions. Les principales différences qui démarquent les entreprises de la Côte-Nord des entreprises d autres régions que nous avons étudiées au cours des récentes années réside dans le fait que l Internet et les bases de données sur ordinateur ainsi que les fournisseurs d ailleurs au Québec revêtent une importance plus importante pour les entreprises de la Côte-Nord que pour les entreprises de plusieurs autres régions du Québec. Le nombre de sources différentes d idées et d information que les entreprises utilisent au moment de réaliser leurs projets de développement et d amélioration de produits et de procédés mesure en réalité la variété des sources de connaissances que les entreprises utilisent dans leurs projets d innovation. Nous avons tenté de capter cet aspect en distinguant les entreprises selon trois niveaux de variété : celles qui utilisent moins de 5 sources, celles qui en utilisent de 5 à 10, et celles qui utilisent plus de 10 sources différentes pour innover. En considérant l ensemble des entreprises, on peut constater que les entreprises utilisent en moyenne 6,49 sources différences de connaissances et, plus précisément, que 28,8 % des entreprises utilisent moins de 5 sources, que 50,8 % en utilisent entre 5 et 10 et, finalement, que 13,6 % utilisent plus de 10 sources différentes d idées et d information au moment d innover. En considérant isolément les entreprises régulières, on peut constater que les entreprises régulières utilisent en moyenne 6,65 sources différences de connaissances et, plus précisément, que 28,8 % des entreprises utilisent moins de 5 sources, que 50,0 % en utilisent entre 5 et 10 et, finalement, que 15,4 % utilisent plus de 10 sources différentes d idées et d information au moment d innover. Finalement, en considérant seulement les entreprises saisonnières, on peut constater que les entreprises 15
17 saisonnières utilisent en moyenne 5,17 sources différentes de connaissances et, plus précisément, que 28,6 % (n=2) des entreprises utilisent moins de 5 sources, que 57,1 % (n=4) en utilisent entre 5 et 10 et, finalement, que 0 % utilise plus de 10 sources différentes d idées et d information au moment d innover. En règle générale, l analyse des résultats de l enquête montre que la fréquence d utilisation est liée à l importance : les sources les plus fréquemment utilisées par les entreprises au moment du développement ou de l amélioration de leurs produits et procédés sont également les sources les plus importantes. Ces résultats suggèrent que les principales sources de connaissances des entreprises innovatrices sont le véritable réseau avec lequel elles travaillent au quotidien et non des organismes ou des établissements d enseignement et de recherche. Ce réseau renvoie en fait aux connaissances qui circulent à travers les transactions usuelles de marché ou de la chaîne d approvisionnement de l entreprise. Ces résultats suggèrent également que pour les entreprises de la Côte-Nord, l innovation de produits et de procédés dépend primordialement de sources externes d information et d idées relevant du réseau de marché avec lequel les entreprises font régulièrement des affaires (clients, autres dirigeants d entreprises, fournisseurs) et des sources d information généralement disponibles (Internet, congrès, réunions professionnelles et publications spécialisées). Le fait que les établissements d enseignement et de recherche et la documentation de brevets arrivent dans les dernières positions comme sources d information et d idées au moment du développement ou de l amélioration de produits et de procédés signifie que l innovation est beaucoup moins research based que market based. 6. LES OBSTACLES À L INNOVATION DANS LES ENTREPRISES Le degré de gravité des obstacles auxquels font face les entreprises La compilation des réponses obtenues pour l ensemble des entreprises sondées au chapitre des obstacles à l innovation dégage que parmi les cinq obstacles dont l importance moyenne est la plus élevée, deux sont des obstacles relatifs au marché et trois concernent les ressources humaines. Plus spécifiquement, les cinq obstacles les plus importants sont, par ordre décroissant d importance, les suivants : La difficulté à recruter des personnes qualifiées : moyenne de 2,68 sur 5 sur l échelle de gravité; Le coût élevé des technologies : moyenne de 2,42 sur 5 sur l échelle de gravité; La difficulté à former des travailleurs dans les délais requis : moyenne de 2,11 sur 5 sur l échelle de gravité; Coûts d intégration de la technologie ou pratique de pointe : moyenne de 1,97 sur 5 sur l échelle de gravité; Le manque de qualification du personnel interne : moyenne de 1,97 sur 5 sur l échelle de gravité. Les cinq obstacles les plus importants que rencontrent les entreprises régulières sont, par ordre décroissant d importance, les suivants : La difficulté à recruter des personnes qualifiées : moyenne de 2,70 sur 5 sur l échelle de gravité; Le coût élevé des technologies : moyenne de 2,45 sur 5 sur l échelle de gravité; La difficulté à former des travailleurs dans les délais requis : moyenne de 2,10 sur 5 sur l échelle de gravité; 16
18 Coûts d intégration de la technologie ou pratique de pointe : moyenne de 2,00 sur 5 sur l échelle de gravité; Le manque de qualification du personnel interne : moyenne de 1,95 sur 5 sur l échelle de gravité. Enfin, les trois obstacles les plus importants que rencontrent les entreprises saisonnières sont, par ordre décroissant d importance, les suivants : La difficulté à recruter des personnes qualifiées : moyenne de 2,50 sur 5 sur l échelle de gravité; Le manque de qualification du personnel interne : moyenne de 2,33 sur 5 sur l échelle de gravité; La difficulté à former des travailleurs dans les délais requis : moyenne de 2,25 sur 5 sur l échelle de gravité. Les données disponibles pour d autres régions du Québec montrent que les obstacles les plus graves que rencontrent les entreprises de la Côte-Nord sont similaires à ceux de plusieurs autres régions comme Chaudière-Appalaches et le Bas-Saint-Laurent : d abord et en premier, la difficulté à recruter du personnel qualifié, ensuite, le coût élevé des technologies de production. Enfin, nous avons comparé l indice global d obstacles à l innovation en regard de chacune des entreprises régulières et saisonnières. Les résultats du test de différences de moyenne indiquent que les entreprises régulières font face à des obstacles plus importants que les entreprises saisonnières et que ces différences sont statistiquement significatives. L ensemble de ces résultats suggèrent que les obstacles que rencontrent les entreprises ont généralement au pire pour effet de retarder la réalisation de projets d innovation de produits et procédés. 7. PORTRAIT DES ENTREPRISES SONDÉES Caractéristiques générales des entreprises Les résultats de l'enquête montrent que les entreprises régulières diffèrent à plusieurs égards des entreprises saisonnières. Ainsi, les entreprises régulières de la Côte-Nord avaient, lors de leur dernier exercice financier, un chiffre d'affaires moyen de 12 millions de dollars par comparaison aux entreprises saisonnières qui avaient un chiffre d'affaires moyen de 1,7 millions de dollars. L ampleur des écarts types suggèrent qu il existe des différences très grandes au sein des entreprises régulières aussi bien qu au sein des entreprises saisonnières en matière de chiffre d affaires. L'âge moyen des entreprises est de 25,13 ans pour les entreprises régulières et de 17,7 ans pour les entreprises saisonnières. Le nombre moyen d'employés à temps plein s élève à 93 (avec un écart type très élevé) pour les entreprises régulières. Par ailleurs, le nombre moyen d employés à temps partiel ou saisonnier atteint pour sa part 8,2 personnes pour les entreprises régulières et 16,5 personnes pour les entreprises saisonnières. Les entreprises régulières emploient en moyenne 2,6 techniciens, ingénieurs et scientifiques par comparaison à 0,3 pour les entreprises saisonnières. Les entreprises régulières qui réalisent des activités de R&D y affectent en moyenne 1,5 employés par comparaison à 1,0 employé pour les entreprises saisonnières. Les entreprises régulières réalisent en moyenne 64,4 % du chiffre de leurs ventes de leurs trois plus importants clients. Cette proportion atteint 74,1 % pour les entreprises saisonnières. Quant au pourcentage moyen des achats provenant des trois plus importants fournisseurs, il atteint en 17
19 moyenne 58,3 % pour les entreprises régulières et 60 % pour les entreprises saisonnières. En outre, le pourcentage d entreprises dont le siège social est situé dans la région de la Côte- Nord est de 84,8 % pour les entreprises régulières et de 94,4 % pour les entreprises saisonnières. Un cinquième des entreprises régulières sondées opère un établissement (usine, centre de distribution, centre de service, etc.) ailleurs que sur la Côte-Nord alors que cette proportion est de 11,1 % (n=2) pour les entreprises saisonnières. Taille des entreprises Lorsque l'on considère la taille des entreprises, telle qu indiquée par le nombre d employés, on peut observer en ce qui concerne les entreprises régulières que 21,5 % des entreprises régulières ont un seul employé, 29,1 % de 2 à 5 employés, 26,6 % de 6 à 20 employés, 13,9 % de 21 à 120 employés, 8,9 % ont 120 employés et plus. Les entreprises sont donc assez petites, facteur qui conditionne leur capacité d innovation. Répartition géographique des ventes Dans l'ensemble, les entreprises régulières de la Côte-Nord réalisent 69,3 % de leurs ventes sur la Côte-Nord, 21,5 % ailleurs au Québec, 2,0 % ailleurs au Canada, 3,3 % aux États-Unis et 3,8 % ailleurs dans le monde. Quant aux entreprises saisonnières, elles réalisent 81,6 % de leurs ventes sur la Côte-Nord, 15,8 % ailleurs au Québec, 0,0 % ailleurs au Canada, 2,5 % aux États- Unis et 0,0 % ailleurs dans le monde. Par ailleurs, lorsqu on considère les pourcentages moyens de ventes que les entreprises de la Côte-Nord effectuent à l intérieur de la région de la Côte-Nord par rapport aux performances d autres régions du Québec, on peut constater que les entreprises de la Côte-Nord tirent généralement une plus grande proportion de leurs revenus des ventes effectuées à l intérieur de leur région que ce n est le cas ailleurs au Québec. Ces résultats suggèrent que les entreprises de la Côte-Nord ont un degré d ouverture moins élevé sur les marchés hors de leur région que ce n est généralement le cas pour les entreprises d autres régions pour lesquelles nous disposons de données comparables. Ce moins grand degré d ouverture sur l extérieur, via les ventes hors de la région, signifie que les entreprises de la Côte-Nord ont accès à des sources d information moins diversifiées que ce n est le cas pour les entreprises d autres régions comparables (Encadré 7). Répartition géographique des achats Les entreprises régulières de la Côte-Nord réalisent 50,1 % de leurs achats à l intérieur de la région de la Côte-Nord, 36,1 % ailleurs au Québec, 8,5 % ailleurs au Canada, 2,7 % aux États- Unis et 0,9 % ailleurs dans le monde. Par ailleurs, les entreprises saisonnières de la Côte-Nord réalisent 56,0 % de leurs achats à l intérieur de la région de la Côte-Nord, 40,3 % ailleurs au Québec, 1,6 % ailleurs au Canada, 2,0 % aux États-Unis et 0,0 % ailleurs dans le monde. À la lumière des résultats concernant l importance des ventes et des achats que les entreprises de la Côte-Nord effectuent sur la Côte-Nord et ailleurs au Québec, on peut conclure qu il existe des liens commerciaux intenses entre les entreprises sondées et leur milieu régional et provincial. L importance de ces relations d échange suggère également que les réseaux commerciaux des entreprises sont primordialement à caractère régional et provincial plutôt que national et international. Les ventes que les entreprises réalisent dans leur région sont vraisemblablement en partie protégées par les relations de confiance qui se sont établies entre les entreprises de la région. L importance des relations commerciales qui existent entre les entreprises dénote la présence d un niveau élevé de capital de confiance, voire de capital social au sein de la région de la Côte-Nord. L amélioration des capacités d innovation des entreprises de la région passe par une amélioration de leurs ventes sur des marchés d exportation. 18
20 Le pourcentage moyen des ventes que représentent trois plus importants clients Nous avons aussi examiné le pourcentage moyen des ventes que représentent les trois plus importants clients des entreprises de la région. Ce pourcentage s élève à 64,6 % pour les entreprises régulières et à 74,0 % pour les entreprises saisonnières. La proportion des ventes que représentent les trois plus importants clients est beaucoup plus élevée pour les entreprises de la Côte-Nord que ce n est le cas pour les entreprises d autres régions pour lesquelles nous disposons de données comparables. Ce constat suggère que les entreprises de la Côte-Nord sont plus dépendantes de leurs principaux clients que ce n est le cas dans plusieurs autres régions du Québec. Le pourcentage des achats réalisés auprès des trois plus importants fournisseurs En outre, nous avons examiné l importance que représentent les trois plus importants fournisseurs des entreprises de la région de la Côte-Nord. Les entreprises régulières ont indiqué que le pourcentage moyen des achats qui proviennent des trois plus importants fournisseurs s élève à 58,3 % alors que cette proportion atteint 60,0 % pour les entreprises saisonnières. Ces proportions sont comparables aux performances des entreprises d autres régions du Québec pour lesquelles nous disposons de données comparables. L importance que revêtent les trois plus importants clients dans les ventes ou, encore, les trois plus importants fournisseurs dans les achats, est de nature à créer une certaine vulnérabilité pour les entreprises de la Côte-Nord. Le pouvoir de négociation des trois clients les plus importants est élevé lorsqu ils représentent une proportion élevée des ventes. S ils représentent un débouché incontournable ou difficilement substituable pour l entreprise vendeuse, le client est en position de force et peut imposer des conditions commerciales très dures à l entreprise vendeuse. De la même manière, l importance que représentent les trois plus importants fournisseurs dans les achats des entreprises de la Côte-Nord place également les entreprises de la région en situation de vulnérabilité. Des fournisseurs peu nombreux et importants peuvent imposer leurs conditions commerciales aux entreprises concernées de la région. Le fournisseur est en position de force lorsqu il est coûteux pour une entreprise cliente de se tourner vers un autre fournisseur pour effectuer ses achats. C est le cas si la valeur d un produit dépend de la technologie du fournisseur, de la qualité des matières premières ou si les achats au fournisseur représentent un poste important dans la structure de coût de l entreprise qui achète. La croissance des entreprises À la fin de l interview, nous avons demandé aux dirigeants des entreprises de la Côte-Nord de nous parler de l évolution de leur chiffre d affaires depuis trois ans. La compilation des réponses à cette question nous apprend que : 27, 8 % des entreprises régulières et 16,7 % (n=3) des entreprises saisonnières ont connu une augmentation de 5 à 10 % de leur chiffre d affaires au cours des trois dernières années; 24,1 % des entreprises régulières et 11,1 % (n=2) des entreprises saisonnières ont connu une augmentation de plus de 10 % de leur chiffre d affaires au cours des trois dernières années; 30,4 % des entreprises régulières et 44,4 % (n=8) des entreprises saisonnières ont réussi à maintenir leur chiffre d affaires au cours des trois dernières années; 8,9 % des entreprises régulières et 22,2 % (n=4) des entreprises saisonnières ont connu une diminution de 5 à 10 % de leur chiffre d affaires au cours des trois dernières années; 3,8 % des entreprises régulières et 5,6 % (n=1) des entreprises saisonnières ont connu une diminution de plus de 10 % de leur chiffre d affaires au cours des trois dernières années. 19
SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES
AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES Faits saillants du sondage 2 Contexte et méthode de sondage 3 Profil des répondants 3 Investissements
Plus en détailMigration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas
Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de
Plus en détailTableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES
Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Communauté locale de la Vallée de la Missisquoi Nord MRC de Memphrémagog Ce que les chiffres
Plus en détailFocus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage
Focus Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage Introduction Le travailleur qui devient chômeur et qui est admissible sur base de prestations de travail se voit, en application du principe
Plus en détailJo Van Betsbrugge, PhD Conseiller en innovation. CEIM, Montréal, 7 mai 2015
Jo Van Betsbrugge, PhD Conseiller en innovation CEIM, Montréal, 7 mai 2015 Les besoins des PME sont nombreux Aide au démarrage Fonds de roulement Personnel R&D Equipement Exportation Productivité Technologies
Plus en détailREGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA
REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur
Plus en détailLes Canadiens continuent de négliger des moyens simples de régler leurs dettes personnelles plus rapidement
POUR PUBLICATION IMMÉDIATE Le 6 décembre 2011 #dettes #hypothèque Les Canadiens continuent de négliger des moyens simples de régler leurs dettes personnelles plus rapidement Waterloo Les résultats du plus
Plus en détailGuide en gestion de la continuité des opérations Mission «Activités économiques»
de la continuité des opérations Mission «Activités économiques» Remerciements Le ministère du Développement économique, de l Innovation et de l Exportation (MDEIE) désire remercier les personnes et les
Plus en détailOutils et moyens pour implanter la continuité des opérations dans votre organisation
Outils et moyens pour implanter la continuité des opérations dans votre organisation Colloque sur la sécurité civile, 15 février 2012 Mariette Trottier Ministère du Développement économique, de l Innovation
Plus en détailAugust 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances
August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres
Plus en détailL État du commerce électronique dans l industrie du sport au Canada
L État du commerce électronique dans l industrie du sport au Canada Mars 2002 icongo, Inc 740, rue St Maurice, bureau 602 Montréal, (Québec) Canada H3C 1L5 Tél. : 514-866-2664 Télécopieur : 514-866-8404
Plus en détailDéclin des groupes visés par l équité en matière d emploi lors du recrutement. Étude de la Commission de la fonction publique du Canada
Déclin des groupes visés par l équité en matière d emploi lors du recrutement Étude de la Commission de la fonction publique du Canada Octobre 2009 Commission de la fonction publique du Canada 300, avenue
Plus en détailLes investissements en centres de distribution à l extérieur du Canada ne sont pas aussi courants que sur le territoire national
Les investissements en centres de distribution à l extérieur du Canada ne sont pas aussi courants que sur le territoire national Le secteur de la fabrication de matériel ferroviaire roulant rationalise
Plus en détailAccélérer la croissance des PME grâce à l innovation et à la technologie
CONSEIL NATIONAL DE RECHERCHES CANADA PROGRAMME D AIDE À LA RECHERCHE INDUSTRIELLE Accélérer la croissance des PME grâce à l innovation et à la technologie Apperçu PARI-CNRC : Qui sommes-nous? Quel est
Plus en détailLe rôle croissant de la mobilité au travail
Un profil du choix de technologie personnalisée commandé par Cisco Systems Février 2012 Les initiatives liées à la mobilité des entreprises se développent Les employés sont de plus en plus mobiles et une
Plus en détailENQUÊTE SUR LES ENTREPRISES DE L INDUSTRIE DE LA LANGUE AU CANADA
ÉTUDE ÉCONOMIQUE ENQUÊTE SUR LES ENTREPRISES DE L INDUSTRIE DE LA LANGUE AU CANADA Traduction, interprétation et formation linguistique d après une enquête menée par Statistique Canada en 2005 Août 2006
Plus en détailISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009
REMERCIEMENTS AUX PARTENAIRES Cette étude a été réalisée grâce à la participation financière de la Commission des partenaires du marché du travail et du ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport.
Plus en détailClick to edit Master title style
Le Service des délégués commerciaux Click to edit Master title style Le Service des délégués commerciaux : un aperçu 2011 Click to edit Master subtitle style 1 Le Service des délégués commerciaux du Canada
Plus en détailLe Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté
18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté
Plus en détailE-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL
E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL Bill Pattinson Division de la politique de l information, de l informatique et de la communication
Plus en détailTendances récentes dans les industries automobiles canadiennes
N o 11 626 X au catalogue N o 26 ISSN 1927-548 ISBN 978--66-2984-5 Document analytique Aperçus économiques Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes par André Bernard Direction des
Plus en détailSommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs
Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs Lors du Sommet pleines voiles en janvier 2007, la Commission des valeurs mobilières du Nouveau-Brunswick a publié
Plus en détailTactical Currency Allocation Revisited: Four Simple Currency Trading Rules
Tactical Currency Allocation Revisited: Four Simple Currency Trading Rules Travail de gestion des investissements internationaux Présenté Kodjovi Assoé Par Patrick Drouot Etienne Desmarais Jean-François
Plus en détailÉtat de la situation: dépenses en médicaments au Québec, comparaison canadienne et internationale
Journée d étude - Contrôle du coût des médicaments : cible prioritaire pour les finances publiques Union des consommateurs, 21 octobre 2010. État de la situation: dépenses en médicaments au Québec, comparaison
Plus en détailANALYSE GLOBALE DES PROGRAMMES DE LA SHQ. SQEP 18 novembre 2011
ANALYSE GLOBALE DES PROGRAMMES DE LA SHQ SQEP 18 novembre 2011 Contexte Problématiques Objectifs Cadre conceptuel Étude comparative des programmes - Modèle matriciel de comparaison (indice ICP) - Grille
Plus en détailSoutien aux entreprises novatrices
Soutien aux entreprises novatrices Richard O Shaughnessey Directeur régional Le 23 mai 2013 1 Quel est le mandat du Programme d'aide à la recherche industrielle (PARI-CNRC)? Notre mandat Stimuler la création
Plus en détailTRIUMF ACCÉLÉRER LA CROISSANCE DES ENTREPRISES CANADIENNES GRÂCE AUX SCIENCES ET À L INNOVATION. Consultations prébudgétaires 2014
Canada s national laboratory for particle and nuclear physics Laboratoire national canadien pour la recherche en physique nucléaire et en physique des particules TRIUMF ACCÉLÉRER LA CROISSANCE DES ENTREPRISES
Plus en détailÉTUDE BDC ENTREPRISES À IMPACT ÉLEVÉ : ACCÉLÉRER LA COMPÉTITIVITÉ DU CANADA
ÉTUDE BDC ENTREPRISES À IMPACT ÉLEVÉ : ACCÉLÉRER LA COMPÉTITIVITÉ DU CANADA Mai 2015 Introduction --------------------------------------------------------------------------------- 1 1. Définition des entreprises
Plus en détailMONITORING DE LA COMPÉTITIVITÉ DU TRANSPORT AÉRIEN SUISSE
MONITORING DE LA COMPÉTITIVITÉ DU TRANSPORT AÉRIEN SUISSE 2015 Résumé Le niveau et la dynamique de développement du transport aérien suisse sont analysés et évalués dans le cadre d un vaste monitoring
Plus en détailRéseau sur. Médicaments. l Innocuité et l Efficacité des. Document d orientation pour la présentation de requêtes au RIEM
Réseau sur l Innocuité et l Efficacité des Médicaments Document d orientation pour la présentation de requêtes au RIEM Instituts de recherche en santé du Canada Canadian Institutes of Health Research Version
Plus en détailLa rémunération des concepteurs. en théâtre au Québec. de 2004 à 2006
La rémunération des concepteurs en théâtre au Québec de 2004 à 2006 Conseil québécois du théâtre - novembre 2007 Dans le cadre des travaux préparatoires des SECONDS ÉTATS GÉNÉRAUX DU THÉÂTRE PROFESSIONNEL
Plus en détailDécembre 2011. Nord-du-Québec
Enquête sur les besoins de main-d œuvre et de formation des entreprises du secteur de l industrie de l information, de l industrie culturelle, des finances, des assurances, des services immobiliers et
Plus en détailLES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ
3. Les crédits 3.1 Les crédits en cours 3.1.1 Les ménages ayant au moins un crédit en cours Un peu plus du quart, 31%, des ménages en situation de déclarent avoir au moins un crédit en cours. Il s agit
Plus en détailRapport sur les droits à l égalité des. Autochtones
Rapport sur les droits à l égalité des Autochtones Les symboles suivants sont utilisés dans le présent document : Symbole E F ** Définition Donnée à utiliser avec prudence; coefficient de variation entre
Plus en détailSONDAGES RELATIFS AUX SERVICES D INFORMATION ET DE RÉFÉRENCE OFFERTS PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA DIFFUSION DE BANQ
SONDAGES RELATIFS AUX SERVICES D INFORMATION ET DE RÉFÉRENCE OFFERTS PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA DIFFUSION DE BANQ RÉSULTATS DE L ÉTÉ 2008 JUMELÉS À CEUX DE L HIVER 2008 RAPPORT VERSION FINALE Daniel
Plus en détailSources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE
Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Préparé pour la Conférence économique 2005, Ottawa 10 mai 2005 Colleen Dempsey Recherche et statistiques stratégiques Citoyenneté et
Plus en détailProposition en vue de la préparation du budget (2015)
Proposition en vue de la préparation du budget (2015) Préparé pour : le Comité permanent des finances de la Chambre des communes Préparé par : La Canadian Independent Petroleum Marketers Association Sommaire
Plus en détailPoints de vue 2002 Contenu
Points de vue 2002 Contenu Environ 1 200 gestionnaires et dirigeants syndicaux des secteurs et ont participé à l enquête Points de vue 2002. Cette enquête particulière est menée par le CSPC tous les deux
Plus en détailÉtude nationale sur les besoins des clients
Étude nationale sur les besoins des clients Rapport sommaire Canadian Legal Information Institute Institut canadien d information juridique Octobre 2012 CorbinPartners Inc. 2012 Contexte et méthodologie
Plus en détailCOMMISSARIAT À LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE DU CANADA. Vérification de la gestion des ressources humaines
COMMISSARIAT À LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE DU CANADA Vérification de la gestion des ressources humaines 13 mai 2010 Préparée par le Centre de gestion publique Inc. TABLE DES MATIÈRES 1.0 Sommaire...
Plus en détailAccélérer la croissance des PME grâce à l innovation et à la technologie
CONSEIL NATIONAL DE RECHERCHES CANADA PROGRAMME D AIDE À LA RECHERCHE INDUSTRIELLE Accélérer la croissance des PME grâce à l innovation et à la technologie MANDAT Stimuler la création de richesses au Canada
Plus en détailSéance 4. Gestion de la capacité. Gestion des opérations et de la logistique 4-530-03
Gestion des opérations et de la logistique Séance 4 4-530-03 Gestion de la capacité Points importants présentés au dernier cours Les principaux types d aménagement Étude du travail et l amélioration des
Plus en détailÉNERGISER L AVENIR Étude d information sur le marché du travail 2008
Construire un avenir brillant ÉNERGISER L AVENIR Étude d information sur le marché du travail 2008 www.avenirbrillant.ca Financé par le gouvernement du Canada par l entremise du Programme des conseils
Plus en détailNorme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères
Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères Objectif 1 Une entité peut exercer des activités à l international de deux manières. Elle peut conclure des transactions
Plus en détailGérez vos coûts de projet intelligemment
Gérez vos coûts de projet intelligemment À propos de De nos jours, les projets en immobilisation sont de plus en plus gros, de plus en plus complexes. Sans une analyse exhaustive de la valeur acquise,
Plus en détailLe nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien
Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,
Plus en détailquelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI?
LA GOUVERNANCE DES PME-PMI Gérard CHARREAUX Professeur de Sciences de Gestion à 1 Université de Bourgogne, Dijon PREAMBULE Il est probable que vous vous interrogez sur l'apport des recherches en matière
Plus en détailEtude relative aux rapports des présidents sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques pour l exercice 2011
Etude relative aux rapports des présidents sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques pour l exercice 2011 SOMMAIRE Synthèse et Conclusion... 1 Introduction... 4 1. La description
Plus en détailRésumé : «Diagnostic sectoriel de la main-d œuvre du secteur des technologies de l information et des communications 2011»
Résumé : «Diagnostic sectoriel de la main-d œuvre du secteur des technologies de l information et des communications 2011» (Étude préparée par Raymond Chabot Grant Thornton) Faits: Le PIB généré par le
Plus en détailRéponse concernant le financement de l assurance-emploi et les récentes mesures connexes. Ottawa, Canada 9 octobre 2014 www.pbo-dpb.gc.
Réponse concernant le financement de l assurance-emploi et les récentes mesures connexes Ottawa, Canada 9 octobre 2014 www.pbo-dpb.gc.ca Le Directeur parlementaire du budget a pour mandat de présenter
Plus en détailINDICE CPQ-LÉGER MARKETING DE CONFIANCE DANS L ÉCONOMIE QUÉBÉCOISE
INDICE CPQ-LÉGER MARKETING DE CONFIANCE DANS L ÉCONOMIE QUÉBÉCOISE Juin 2003 Constats L indice CPQ-Léger Marketing de confiance des consommateurs et des entreprises dans l économie québécoise enregistre
Plus en détailICC 115-6. 26 août 2015 Original: anglais. L'impact du prix du pétrole et du taux de change du dollar américain sur les prix du café
ICC 115-6 26 août 2015 Original: anglais F Conseil international du Café 115 e session 28 septembre 2 octobre 2015 Milan (Italie) L'impact du prix du pétrole et du taux de change du dollar américain sur
Plus en détailSchéma du plan d affaires
Plan d affaires Schéma du plan d affaires SOMMAIRE EXÉCUTIF DESCRIPTION DU PROJET OBJECTIFS FORME JURIDIQUE ÉQUIPE DIRIGEANTE MARKETING PRODUCTION SOUTIEN ADMINISTRATIF ANALYSE MARCHÉ ANALYSE MARKETING
Plus en détailArticle. Bien-être économique. par Cara Williams. Décembre 2010
Composante du produit no 89-503-X au catalogue de Statistique Canada Femmes au Canada : rapport statistique fondé sur le sexe Article Bien-être économique par Cara Williams Décembre 2010 Comment obtenir
Plus en détailLes groupes de médecine familiale (GMF) Sondage Omniweb. Dossier 70902-019 21 septembre 2012
Les groupes de médecine familiale (GMF) Sondage Omniweb Dossier 70902-019 21 septembre 2012 La méthodologie 6 Le profil des répondants 9 L analyse détaillée des résultats 10 Conclusions stratégiques
Plus en détailLES PARTICULARITÉS DE LA COOPÉRATIVE DE SOLIDARITÉ
Vous envisagez de vous lancer en affaires sous la formule «Coopérative»? Une coopérative est une personne morale regroupant des personnes ou sociétés qui ont des besoins économiques, sociaux ou culturels
Plus en détailCrédits d impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental («RS&DE»)
Crédits d impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental («RS&DE») Aperçu du programme et occasions à saisir Pascal Martel Yara Bossé-Viola 8 octobre 2014 Objectifs Objectifs du
Plus en détail«Pour une pleine participation des retraités et des ainés au développement régional le modèle coopératif»
Conférence de M. Claude Quintin Présentée lors de la journée de mobilisation et de consultation sous le thème; «Pour une pleine participation des retraités et des ainés au développement régional le modèle
Plus en détailÉtude sur les analystes d affaires dans le domaine des technologies de l information
Étude sur les analystes d affaires dans le domaine des technologies de l information Mai 2010 ÉDITEUR TECHNOCompétences, le Comité sectoriel de main-d œuvre en technologies de l information et des communications,
Plus en détailLe domaine point-ca est le meilleur choix pour toute entreprise canadienne qui veut établir une présence en ligne
60 Secondes dans la vie de L ACEI, Rapport annuel 2008-2009 Le domaine point-ca est le meilleur choix pour toute entreprise canadienne qui veut établir une présence en ligne Plus de 1,2 millions de noms
Plus en détailAvis régional de la Commission jeunesse du Bas-Saint-Laurent
Avis régional de la Commission jeunesse du Bas-Saint-Laurent dans le cadre des audiences publiques de la Commission des transports du Québec à la suite de la demande de la compagnie Orléans Express visant
Plus en détailQuelles sont les principales formules utiles pour l étude de cas de vente?
Quelles sont les principales formules utiles pour l étude de cas de vente? Approvisionnement et gestion des stocks : des quantités vendues dans un Du stock initial, final et des livraisons, des commandes
Plus en détailPassage du marketing par e-mail à l automatisation du marketing
Passage du marketing par e-mail à l automatisation du marketing L automatisation du marketing est une technologie qui permet de fidéliser les prospects grâce à des campagnes automatisées. Étant donné que
Plus en détailACTUALITÉS LANDPARK. Nouvelle version. Landpark Helpdesk. Landpark Helpdesk. Les avantages de la nouvelle version 3.9.2.
ACTUALITÉS LANDPARK Solutions complètes d'inventaire, de gestion de parc et de helpdesk ITIL Avril 2015 Nouvelle version Landpark Helpdesk Landpark vous associe aux meilleurs logiciels de Gestion de Parc
Plus en détailLettre d information. Octobre 2014
Octobre 2014 Lettre d information Edito Nouveautés : Sage Génération i7 7.70 A la Une : Dématérialisation de la TVA A la Une : Déclaration Sociale Nominative Focus : Sage CRM Online Fiche pratique : Les
Plus en détailL endettement chez les jeunes Rapport final
L endettement chez les jeunes Rapport final Résultats du sondage pour le secteur d Alma L école secondaire Séminaire Marie-Reine-du-Clergé ainsi que le Collège d Alma Remis au : Service budgétaire de Lac-
Plus en détailCREATIVE WORK VALORISATION DE LA PI
CREATIVE WORK VALORISATION DE LA PI ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES REGION TOULOUSE MIDI-PYRENEES Julien DUFFAU, Expert-Comptable Les facteurs de croissance et de compétitivité de nos PME se déplacent aujourd
Plus en détailLE TRAVAIL SAISONNIER constitue depuis longtemps
Travail saisonnier et utilisation de l assurance-emploi Shawn de Raaf, Costa Kapsalis et Carole Vincent LE TRAVAIL SAISONNIER constitue depuis longtemps un aspect important du marché du travail canadien.
Plus en détailLA BALANCE DES PAIEMENTS
LA BALANCE DES PAIEMENTS Définition : Document statistique qui enregistre toutes les transactions économiques effectuées pendant une période donnée entre les résidents d un pays (région, union) et le reste
Plus en détail4. Résultats et discussion
17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les
Plus en détailInfo-commerce : Incertitude économique mondiale
Info-commerce : Incertitude économique mondiale avril 2012 Panel de recherche d EDC Résultats du sondage de février 2012 Faits saillants Même si les É.-U. restent une importante destination commerciale,
Plus en détailSe rétablir rapidement grâce à la gestion de la continuité des opérations. Une question de survie pour l entreprise!
Se rétablir rapidement grâce à la gestion de la continuité des opérations Une question de survie pour l entreprise! Plan de la présentation La gestion de la continuité des opérations (GCO) : un projet
Plus en détailÉtude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université. Version finale. Présentée au
Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université Version finale Présentée au Syndicat général des professeurs et professeures de l Université de Montréal (SGPUM)
Plus en détailArts de la scène Arts visuels et métiers d'art Cinéma et téléradiodiffusion
Deloitte & Touche mars 2009 Arts de la scène Arts visuels et métiers d'art Cinéma et téléradiodiffusion Création littéraire et édition Médias numériques Musique et enregistrement sonore Patrimoine www.crhsculturel.ca
Plus en détailL ÉTAT QUÉBÉCOIS STRUCTURE ET TAILLE DE L ÉTAT LA DETTE. L'Observatoire de l administration publique - ENAP Été 2008
L ÉTAT QUÉBÉCOIS EN P E R S P E C T I V E STRUCTURE ET TAILLE DE L ÉTAT LA DETTE L'Observatoire de l administration publique - ENAP Été 2008 Aucun élément du contenu du présent document ne peut être utilisé,
Plus en détailRecommandations avant inscription à AC JumpStart
Recommandations avant inscription à AC JumpStart Qu est-ce qu AC JumpStart? AC JumpStart est un programme innovateur d incubation et d encadrement soutenant l implantation d entreprises en démarrage à
Plus en détailRapport sur. La situation financière de l ensemble des retraités Québécois et des secteurs public et parapublic du Québec
Rapport sur La situation financière de l ensemble des retraités Québécois et des secteurs public et parapublic du Québec François Vaillancourt CIRANO et Université de Montréal et Viorela Diaconu Université
Plus en détailCONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-
CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union
Plus en détailPIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS
2012 Indice BDC de la nouvelle activité entrepreneuriale PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS Résumé --------------------------------------------------------------------------------------------------
Plus en détailLE ROLE DES ECOLES D INGENIEURS DANS LE DEVELOPPEMENT DES PME PMI. L EXEMPLE DE L UTC
LE ROLE DES ECOLES D INGENIEURS DANS LE DEVELOPPEMENT DES PME PMI. L EXEMPLE DE L UTC Alain STORCK, Président de l Université de Technologie de Compiègne LES BESOINS DES PME PMI Réponse à un besoin d innovation
Plus en détailRAPPORT DE 2010 SUR L ATTRIBUTION DE BÉNÉFICES AUX ÉTABLISSEMENTS STABLES
ORGANISATION DE COOPÉRATION ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUES RAPPORT DE 2010 SUR L ATTRIBUTION DE BÉNÉFICES AUX ÉTABLISSEMENTS STABLES 22 juillet 2010 CENTRE DE POLITIQUE ET D ADMINISTRATION FISCALES AVANT-PROPOS
Plus en détaili) Types de questions Voici les lignes directrices pour chaque type de question ainsi que la pondération approximative pour chaque type :
Raison d être Plan des examens Audit interne et contrôles internes [MU1] 2011-2012 Les examens Audit interne et contrôles internes [MU1] ont été élaborés à l aide d un plan d examen. Le plan d examen,
Plus en détailPortrait statistique de la population de représentant en épargne collective au Québec
Portrait statistique de la population de représentant en épargne collective au Québec Par Alexandre Moïse 1 Marie Hélène Noiseux 2 1-Alexandre Moïse, B.Gest., M.Sc.A., Chercheur à l'université du Québec
Plus en détailPerformance 2010. Eléments clés de l étude
Advisory, le conseil durable Consulting / Operations Performance 2010 Eléments clés de l étude Ces entreprises qui réalisent deux fois plus de croissance. Une enquête sur les fonctions ventes et marketing.
Plus en détailStandard du Commerce Equitable Fairtrade. les organisations de petits producteurs
Standard du Commerce Equitable Fairtrade pour le cacao pour les organisations de petits producteurs Valable également pour la production contractuelle en Océanie Version actuelle: 01.05.2011_v1.2 Prochaine
Plus en détailPrésentation à l Institut canadien de la retraite et des avantages sociaux. Selon Wikipédia
Évaluation actuarielle du Régime de rentes du Québec au 31 décembre 2012, une œuvre de science-fiction? Présentation à l Institut canadien de la retraite et des avantages sociaux Georges Langis Actuaire
Plus en détailSONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014
1 SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014 Document d information Le 2 décembre 2014. Le Sondage national des médecins est un important projet de recherche continu qui permet de recueillir les opinions de médecins,
Plus en détailComité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP)
F CDIP/12/INF/4 ORIGINAL : ANGLAIS DATE : 3 OCTOBRE 2013 Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) Douzième session Genève, 18 21 novembre 2013 RÉSUMÉ DE L ÉTUDE SUR LA PROPRIÉTÉ
Plus en détailImpartition réussie du soutien d entrepôts de données
La force de l engagement MD POINT DE VUE Impartition réussie du soutien d entrepôts de données Adopter une approche globale pour la gestion des TI, accroître la valeur commerciale et réduire le coût des
Plus en détailCarbone Des occasions d'affaires pour les entreprises québécoises
PLAN DE COURS FORMATION SUR LE MARCHÉ DU CARBONE POSSIBILITES DE CRÉATION DE CRÉDITS DE GAZ À EFFET DE SERRE Mise en contexte Depuis quelques années, les activités de réduction de gaz à effet de serre
Plus en détailRémunération des salariés
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC TRAVAIL ET RÉMUNÉRATION Rémunération des salariés État et évolution comparés 2013 Pour tout renseignement concernant l ISQ et les données statistiques dont il dispose,
Plus en détail1. Les comptes de dépôt et d épargne
1. Les comptes de dépôt et d épargne 1.1 Les comptes de dépôt 1.1.1 Le taux de possession d un compte de dépôt Le premier constat est celui d un accès important aux comptes de dépôt, quelle que soit la
Plus en détailWP SGP 17/07. 5 janvier 2007 Original : anglais. Groupe directeur de la promotion 25 janvier 2007 Londres, Angleterre
WP SGP 17/07 International Coffee Organization Organización Internacional del Café Organização Internacional do Café Organisation Internationale du Café 5 janvier 2007 Original : anglais F Groupe directeur
Plus en détailMonia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi
Version 4.7 Simulation d Entreprise «Artemis» Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi p. 1 1. Objectifs et Contexte Général L objectif de la simulation d entreprise «Artemis» est
Plus en détailProgramme de bourses McGill pour le maintien en poste: Rapport d évaluation
Centre de recherche du CHU de Québec Programme de bourses McGill pour le maintien en poste: Rapport d évaluation Projet de formation et maintien en poste des professionnels de la santé Mars 2015 Marie
Plus en détailGestion et animation de sites web. Synthèse
A l usage exclusif des sociétés interrogées en ligne dans le cadre de l étude Gestion et animation de sites web Les métiers, les budgets, les projets L étude de référence Effectifs Budgets Chantiers et
Plus en détailRégionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique
Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Sylvie Gauthier, Chercheuse scientifique, successions forestières RNCan-SCF-CFL
Plus en détailBREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR ÉPREUVE DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES BOITIER PHARMA
BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR ÉPREUVE DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES BOITIER PHARMA La commission de choix de sujets a rédigé cette proposition de corrigé, à partir des enrichissements successifs apportés
Plus en détailGuide DinkeyWeb. DinkeyWeb solutions d authentification et de contrôle d accès WEB
Guide DinkeyWeb DinkeyWeb solutions d authentification et de contrôle d accès WEB Protégez les données et les revenus de vos portails Internet (Extranet, Intranet, Espace client) Etude de cas Contact commercial
Plus en détail