Les lymphomes T sont exceptionnels, même dans les pays d'afrique et des Caraïbes, ou la prévalence du HTLV-1 est importante.

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1 Les lymphomes T sont exceptionnels, même dans les pays d'afrique et des Caraïbes, ou la prévalence du HTLV-1 est importante AUTRES MANIFESTATIONS DERMATOLOGIQUES Sans être spécifiques, elles peuvent faire évoquer le diagnostic de l'infection VIH par leur caractère chronique et profus et leur résistance aux traitements. Ce sont parmi les plus décrites [39]: Dermite séborrhéique Eczéma, Xérose, Ichtyose Prurigo Toxidermies Vieillissement prématuré de la peau Syndrome lipodystrophique Vitiligo Urticaire Photosensibilité Nous décrivons les plus courantes: a) Dermite séborrhéique C'est la manifestation la plus fréquente au cours de l'infection à VIH/SIDA. Sa fréquence augmente avec le degré d'immunodépression. Le rôle pathogénique de Malassezia furfur, discuté du fait de l'efficacité des formes topiques de Kétoconazole, est très controversé [40], également impliquée des mécanismes infla~matoires. Elle se manifeste par des lésions érythématosquameuses des zones séborrhéiques médiofaciales et du cuir chevelu. Son extension en dehors de la face et son caractère chronique ou récidivant évoquent le diagnostic d'infection VIH. Elle se distingue d'une photosensibilisation par l'atteinte des plis nasogéniens et des sourcils et le respect du nez et du front. Traitement: Il consiste en l'application locale deux fois par jour de dermocorticoïde de classe faible pendant une durée courte et de Kétoconazole topique. Le traitement du cuir chevelu fait appel à des préparations à base de goudron et au' Kétoconazole. Un traitement d'entretien est nécessaire (Kétoconazole topique). 47

2 b) Prurigo Le prurigo est fréquent en zone tropicale, où il représente un bon marqueur clinique d'infection [ D'après Lando M.J. et al (42), c'est la manifestation la plus observée chez l'adulte dans notre milieu. Il est la conséquence d'un prurit chronique inexpliqué. Son étiologie est discutée: sécheresse cutanée, infection parasitaire (demodex fol/ieulorum et scarcopte scabiei); infection fongique (candida) et infection par le staphylocoque, hypersensibilité aux piqûres d'insectes, association à une helminthiase intestinale. Figute 10 : Prurigo diffus (Photo Lando et al) Le prurigo est marqué par un prurit et des lésions papulovésiculeuses, rapidement érodées, diffuses, de taille variable, prédominant initialement au niveau des faces d'extension des membres (coude, genou, dos du pied, dos des mains), souvent atteintes de façon symétrique, parfois diffuses au reste du corps. Elles sont associées à des lésions de grattage: folliculite, excoriations linéaires, Iichénification, macules hyperpigmentées résiduelles. Une surinfection bactérienne (staphylocoque, streptocoque), fongique (Malassezia furfur) et parasitaire est possible. Histologie montre un infiltrat dermique inflammatoire non spécifique. L'évolution est capricieuse et chronique. Certains cas peuvent bénéficier d'un traitement antiparasitaire, antifungique et antibiotique, d'une éviction médicamenteuse (toxidermie, dermite de contact). La recherche d'une cause générale (lymphome, helminthiase) doit être systématique. Ailleurs, le traitement est difficile. Antiseptiques, dermocorticoïdes, antihistaminiques,ltraconazole et topiques émollients. 48

3 c) Xérose La xérose ou sécheresse cutanée est observée chez un tiers des patients atteints de SIDA. C'est une cause majeure de prurit. Elle est aggravée par certains a.ntirétroviraux comme les antiprotéases. Elle s'aggrave en même temps que le déficit immunita.ire. Les lésions prédominent à la face antérieure des jambes. Le traitement consiste en l'application locale d'un émollient le soir et après le bain. d) Eczéma Sa fréquence au cours de l'infection VIH est inconnue mais semble élevée, surtout chez l'enfant. e) Taxidermies Etiologies et facteurs de risque Elles sont principalement observées au cours des traitements de la pneumocystose par l'association Triméthroprime-Sulfaméthoxazole; de la toxoplasmose par l'association Pyriméthamine-Sulfadiazine. et des infections bactériennes (pénicillines). Dans ces infections, elles compliquent 30 à 750/0 des trait~ments [43]. Les antirétroviraux (Nelfinavir, Abacavir, Névirapine, Efavirenz) sont aussi responsables de toxidermies parfois sévères. La névirapine est responsable d'exanthème maculo-papuleux chez 10 % des patients. Le sexe féminin est le seul facteur de risque retrouvé dans plusieurs études. La Névirapine est le médicament le plus souvent en cause dans les toxidermies bulleuses graves chez les patients infectés par le VIH [44]. Formes cliniques Les principales formes cliniques de toxidermies observées dans le contexte sont des exanthèmes maculopapuleux, et des syndromes d'hypersensibilité médicamenteuse, de Stevens-Johnson ou de LyeIl, qui peuvent engager le pronostic vital. Les toxidermies apparaissent habituellement entre le Sème et le 12 ème jour de traitement sous forme d'un exanthème diffus maculopapuleux prurigineux, parfois associé à une fièvre. Elles sont le plus souvent spontanément résolutives en 49

4 l'absence de tout changement de traitement. Mais un exanthème diffus peut aussi correspondre aux signes inauguraux d'une toxidermie grave. NECROLYSES EPIDERMIQUES TOXIQUES: SYNDROMES DE LYELL ET STEVENS-JOHNSON Le risque de nécrolyse épidermique toxique (NET) est augmenté chez les patients présentant une infection par le VIH au stage syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA). L'incidence de la NET chez les patients infectés par le VIH est 1000 fois plus importante que dans le reste de la population, soit 1/1 ~OO patients/an [45, 46]. Ils représentent environ 7% des cas de NET [45]. Ceci est dû à leur polymédication, à l'immunodépression et à la dysimmunité. Le risque de toxidermi~ est corrélé au stade SIDA et à la diminution du taux de CD4, qui est alors très souvent inférieur à 200/mm 3. Les antibiotiques dont les sulfamides (Cotrimoxazole et Sulfadiazine) et la Thiacétazone, ont longtemps été responsables dans 82% des cas de NET au cours du SIDA. La diminution des complications infectieuses après l'avènement de nouveaux anti-rétroviraux ne s'est pas accompagnée d'une diminution de l'incidence de NET, mais d'un changement des médicaments responsables, c~r la Névirapine est devenue une cause fréquente de NET [44]. L'infection par le VIH n'aggrave pas le pronostic de la NET [46]. DEFINITION La Nécrolyse Epidermique Toxique: syndrome de Lyell, et le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) sont des réactions cutanées aiguës idiosyncrasiques le plus souvent due à un médicament. Il se produit une nécrose du corps muqueux épidermique qui se manifeste cliniquement par des érosions muqueuses, des macules érythémato-purpuriques et un décollement épidermique parfois très étendu. Les complications hémodynamiques et infectieuses en font le mauvais pronostic, avec une morbidité et une mortalité globale de 20 à 30%. Le Syndrome de Lyell et le syndrome de Stevens-Johnsons sont maintenant considérés comme une seule et même maladie, et se distinguent par la surface cutanée atteinte.' Nous parlerons souvent de nécrolyse épidermique toxique (NET) pour les désigner conjointement. 50

5 NOSOLOGIE ET EPIDEMIOLOGIE Différentes dermatoses caractérisées par un décollement épidermique ont longtemps été confondues. En 1956, la première publication de Lyell [47] décrivait trois cas de «peau ébouillantée» mais désignait trois maladies différentes une érythème pigmenté fixe généralisé, une épidermolyse staphylococcique d'origine toxinique (( staphylococcal scaled skin syndrome» en anglais [SSSS] et un syndrome de Lyell. Puis en 1962 fut établi le lien entre la NET et deux cas de SSJ décrits par Stevens-Johnson [48]: une atteinte muqueuse superposable, une histologie comparable, une évolution possible d'un SSJ et de,s médicaments responsables souvent identique. La distinction se fait par la surface cutanée atteinte (décollée et décollable). On parle de SSJ pour les atteintes de moins de 10 % de surface corporelle, de syndrome de chevauchement SSJ /NET entre 10% et 30% de surface cutanée atteinte et de NET devant plus de 30% de surface cutanée atteinte. Cette nomenclature fut établie en 1992 par un groupe d'experts [ L'érythème polymorphe y fut définitivement exclu du groupe des nécrolyse,s épidermiques toxiques. Le SSJ et le syndrome de Lyell sont des maladies rares. Leur incidence est estimée respectivement à 1-6 cas/millions d'habitants/an et 0,4-1,2 cas/million d'habitants/an [50]. Elles peuvent survenir à tout âge, dans les deux sexes et dans toutes les ethnies. On note cependant une légère prédominance féminine (sex ratio de 0,6) dans les cas non associés au VIH [51]. La prévalence augm.ente avec l'âge, probablement du fait de prises médicamenteuses plus fréquentes. CLINIQUE La première prise médicamenteuse précède les premiers symptômes de 7 à 21 jours. Ils sont d'abord non spécifiques: fièvre, asthénie, conjonctivite, énanthème, érythème, sensation de douleur cutanée (semble le meilleur signe prédictif d'une évolution vers une toxidermie grave). 51

6 Figure 11 : Syndrome de Lyel/ (Notre patient) les premiers signes spécifiques cutanés ou muqueux surviennent en moyenne 48 heures après, et ils se majorent en 1 à 3 jours. les érosions muqueuses touchent la bouche, le pharynx, les yeux, la muqueuse génitale et l'anus. Elles sont douloureuses, parfois croûteuses, et graves notamment au niveau oculaire en raison du risque de complications pouvant aboutir à la cécité. les signes cutanés débutent sur le visage et le haut du tronc de façon symétrique, puis s'étendent sur tout le tronc et les membres. Initialement ce sont des macules à centre purpurique caractéristiques qui confluent. A la phase d'état l'épiderme nécrosé forme des bulles flasques et se décolle à la moindre pression (signe de Nikolsky) pouvant réaliser au maximum un aspect de «linge mouillé» sur de grandes surfaces. le derme mis à nu est rouge suintant. la surface décollée et décollable est évaluée par la règle de Wallace, et permet la classification dans les trois catégories. la valeur de la surface atteinte est le pronostic essentiel. CAUSES la plupart des cas de NET sont induits par des médicaments introduits 7 à 21 jours avant le début des symptômes. Ceci est clairement établi dans 70% des cas ( Moins de 5% des cas ne sont certainement pas d'origine médicamenteuse. Dans les autres, la causalité reste douteuse. FACTEURS DE RISQUE Parmi les facteurs de risque on dénombre entre autre - polymédication - infection par VIHlSIDA 52

7 sexe féminin maladie de système EVOLUTION. COMPLICATONS. SEQUELLES La régénération épidermique débute 9 à 10 jours après le début de l'éruption, et elle dure 2 à 3 semaines. La cicatrisation péri-orificielle et muqueuse peut être longue. Une pigmentation" maculeuse séquellaire est très fréquente et disparaît lentement. La gravité de la nécrolyse épidermique est liée au risque de complications. Certaines sont corrélées à l'étendue de la surface atteinte: les désordres hydro électrolytiques, les troubles de la thermorégulation, l'augmentation des besoins énergétiques et les infections souvent fatales. La gravité dépend aussi de l'atteinte d'autres organes due à la nécrolyse d'autres épithéliums: notamment respiratoire mais aussi digestive, rénale glomérulaire ou tubulaire, et hématologique (cytopénie). Les séquelles sont principalement oculaires et concernent 40 à 50% des survivants [52]. Il s'agit de syndrome sec avec kérato-conjonctivite, de synéchies conjonctivales, d'entropion, de cils dystrophiques, et de métaplasie malpighienne de la conjonctive euou de la cornée pouvant être responsable de cécité 53

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9 IV. REVUE DE LA LITTERATURE DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES Les troubles cutanéomuqueux sont multiples, variés et parmi les manifestations cliniques les plus visibles de l'infection à VIH/SIDA chez l'enfant et l'adulte. Callen et Cockerel (1999) [53] estiment que 90% des patient.s infectés par le VIH ont développé, développent ou développeront une ou plusieurs dermatoses au cours de leur vie. De nombreuses études à travers le monde ont déjà été faites, elles ont permis de classer ces affections en 4 grands groupes: les manifestations infectieuses les manifestations néoplasiques les manifestations iatrogènes les manifestations non spécifiques Aux Etats-Unis d'amérique (USA) Prose NS en 1992 [54] dans une série réalisée à Duke University Medical Center, Durham North Carolina avait trouvé que les enfants infectés par le VIH développent une variété de manifestations cutanéomuqueuses, infectieuses, tumorales et des désordres cutanées inflammatoires non spécifiques. Les manifestations infectieuses les plus rencontrées étaient: les candidoses, les dermatophytoses, l'herpès simplex, l'herpes zoster, et le pyoderma. Les désordres inflammatoires non spécifiques les plus fréquents étaient: la dermatite séborrhéïque, les vascularites, et le pyoderma gangrenosum. Par ailleurs, il relève que la Maladie de Kaposi (MK) était extrêmement rare chez les enfants infectés par le VIH. Un an plus tôt le même Prose NS en 1991 [55] observait le fait que ces infections cutanéomuqueuses étaient plus sévères et récidivantes au traitement que chez les enfants immunocompétents. En Allemagne Lautenschloger et Eichmann [56] en 1995 à Zurich avaient des résultats presque similaires à ceux de Prose à savoir les affections fréquemment diagnostiquées étaient: la candidose orale, la dermatite séborrhéïque, les pyodermas et la MK. Dans leur série, les auteurs montraient certaines lésions cutanées qui apparaissent à divers stades de l'infection parmi lesquelles les infections à herpes zoster, la dermatite séborrhéïque et la candidose orale. Ces affections sont des indicateurs importants, pour le diagnostic précoce de l'infection à 55

10 VIH/SIDA. En outre, le molluscum contagiosum et la MK qui apparaissent tard constituent des manifestations cutanées d'une dépression de l'immunité cellulaire avancée. En Italie El Hachem et al [57] en 1998 dans une étude réalisée au Département de dermatologie, Bambino Gesir Children's Hospital and Health Research Institut Rome, en Italie sur le même sujet avaient trouvé que la majorité des infections cutanéomuqueuses chez les enfants avec l'infection VIH/SIDA sont infectieuses; que leur fréquence était en relation avec le degré d'immunodépression, et que certaines pathologies fréquentes chez l'adulte sont rares chez l'enfant. Les tumeurs sont exceptionnelles. En Thaïlande Siriwan Wananukul et al [58] en 1999 avaient réalisés une étude à Bangkok au département de pédiatrie de l'université Chulalongkorn dont le titre est «Mucocutaneous finding in pediatrie AlOS related to degree of immunosuppression». Etude prospective dont l'objectif était de déterminer la prévalence des manifestations cutanéomuqueuses au cours du sida pédiatrique en rapport avec le degré d'immunodépression. Critères d'inclusion Enfant de moins de 13 ans né de mère séropositive et ayant été infecté par la mère. Effectifs: 120 enfants. Résultats Prévalence des manifestations cutanéomuqueuses (MCM) en fonction des catégories cliniques de la CDC. Catégorie C (62%) Catégorie B (43%) Catégorie A (20 % ) Les auteurs notaient qu'il existe une différence significative (P<O,001) entre les patients des catégories C et B et ceux de la catégorie A. Dans la catégorie B 11 % des patients avaient deux MCM. Dans la catégorie C 21 % des patients avaient 2 ou plus de deux manifestations. Les lésions les plus couramment retrouvées éta.ient : 56

11 Candidoses orales: 33% Herpes Zoster : 6% Herpes simplex virus stomatite: 3% Ce qui les avaient amené à conclure que: Les manifestations cutanéomuqueuses (MCM) sont communes dans le SIDA pédiatrique. La majorité d'entre elles sont infectieuses et leur prévalence augmente lorsque le pourcentage de CD4 décroît. Plus d'une lésion cutanéomuqueuse peut s'observer'avec un déficit immunitaire modéré et sévère. Au Burkina Faso Les mêmes Traoré et al [59] dans une étude rétrospective du 01 janvier 1995 au 31 décembre 1996 sur (Une population générale d'enfant) les dermatoses infectieuses de l'enfant dans un service de dermatologie en milieu tropical (Burkina Faso). L'étude portait sur la population générale et l'objectif était de décrire les principales caractéristiques des dermatoses infectieuses de l'enfant en consultation de Dermatologie du CHU de Ouagadougou. Critères d'inclusion: Enfants avec un âge inférieur ou égal à 15 ans qui avaient consulté pour une dermatose infectieuse.. Effectif: Pendant les 2 ans de leur étude, 1234 enfants ont consulté dans le service de Dermatologie. Parmi eux, 486 avaient une infection cutanée, ce qui représentait 39,4% des dermatoses infantiles.. Résultats: Sur les 486 enfants, 248 étaient de sexe masculin soit 51 % contre 238 de sexe féminin soit 49%. L'âge des patients variajt de 5 jours à 15 ans avec une moyenne de 65 mois. Les enfants de plus de 5ans étaient les plus représentés avec 56,2% des cas. Les dermatoses étaient constituées par: Les infections bactériennes: 39,5% dominées par l'impétigo (44,3%) et les folliculites (34,4%) ; Les infections parasitaires: 32,9% représentées essentiellement par la gale (96,2%) surinfectée dans 70% des cas et eczématisée dans 20% des cas; 57

12 Les infections mycosiques : 21 % dominées par les teignes (36,3%) ; Et les infections virales: 10,70/0 où prédominaient le Molluscum contogiosum (29,60/0), les verrues planes (29,60/0) et la varicelle (16,7%). Traoré A et al [60] en 1998 ont mené une étude transversale intitulée «Manifestations dermatologiques au cours du sida pédiatrique en milieu hospitalier de Ouagadougou». L'objectif de leur étude était de déterminer la fréquence et la nature des manifestations dermatologiques chez les enfants atteints de SIDA. Critères d'inclusion: Enfants âgés de 18 mois à 15 ans suspects de SIDA avec deux ELISA positifs et dont les parents étaient consentants. Effectif: 57 enfants ont été retenus sur 106 enfants suspectés ce qui donnait une prévalence de 53,80/0. Résultats: Les lésions cutanées étaient en majorité des étiologies infectieuses dont: Candidoses (80,7%) Zona (24,6%) Infections bactériennes (5,250/0) Autres manifestations rencontrées : Prurigo (29,8%) Cheveux défrisés (17,5%) Par contre, ils n'ont pas notifié de lésions tumorales. Au Cameroun Lando MJ et al [42] dans une étude menée à Yaoundé en 2003 sur les affections cutanéomuqueuses au cours de l'infection à VIH/SIDA ont rapporté les résultats suivants: Dans une série de 2209 patients reçus en consultations de dermatologie, 451 soit 20,47% étaient VIH positifs et porteurs de dermatoses déterminées sur les bases cliniques et paracliniques. Ces sujets éta.ient âgés de 15 à 70 ans. Les tranches d'âge les plus affectées se situaient entre 20 et 45 ans. Le sex ratio était d'un homme pour deux femmes. Les affections dermatologiques couramment rencontrées étaie'nt : Le prurigo (23,720/0 des cas) Le sarcome de Kaposi (15,07% des cas) 58

13 La dermatophytie (18,64% des cas) Les pyodermites (9,53% des cas) La dermite séborrhéïque (4,87% des cas) D'après les auteurs, ces affections semblent constituer des dermatoses d'alerte au cours de cette affection. Une association d'autres viroses a été mentionnée telles que. herpes simplex virus (HSV) (4,660/0), human papilloma virus (HPV) (4,250/0), herpes zoster virus (HZV) (2,15 % ) et pox virus (0,450/0). 59

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15 v. METHODOLOGIE V.1. METHODE a) Type et période d'étude Il s'agit d'une étude transversale descriptive, rétrospective pour la période allant du 1er janvier au 30 juin 2007 et prospective pour la période du 1er juillet au 1er décembre b) Lieu d'étude Le recrutement des patients a été fait au sein des formations sanitaires suivantes de la ville de Yaoundé: le Centre Mère et Enfant de la Fondation Chantal Biya de Yaoundé (CME/FCBY) le Service de pédiatrie du Centre Hospitalier et Universitaire de Yaoundé (CHUY) le Service de pédiatrie du Centre Hospitalier d'essos de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) le Service de pédiatrie de l'hôpital Général de Yaoundé (HGY). Notre choix pour les formations sanitaires a été guidé par les critères suivants: la facilité d'accès, la possibilité d'avoir facilement l'avis d'un spécialiste, le souci d'avoir un échantillon représentatif de toutes les couches sociales et l'existence d'un service d'archives. e) Population d'étude Critères d'inclusion: Ont été inclus dans l'étude, les enfants séropositifs sans distinction de sexe, d'ethnie ni de religion remplissant les critères suivants: - Age compris entre 0 et 15 ans ; Présence des lésions cutanéomuqueuses ; La notion d'exposition au VIH et des signes de déficit imr:nunitaire faisant évoquer l'infection VIH/SIOA selon la classification COC ou OMS (2006). Consentement éclairé verbal ou écrit d'un parent ou d'un tuteur. Critères d'exclusion Enfant ayant un traitement en cours pour une dermatose. Enfant de 0 à 15ans séropositifs sans signes cutanéomuqueux 61

16 Enfants présentant des dermatoses mais ne remplissant pas les critères de diagnostic d'une infection à VIH. Dossier médical incomplet Parent ou tuteur non consentant. Méthode d'échantillonnage Le recrutement a été réalisé par échantillonnage non probabiliste consécutif durant la période réservée à l'étude jusqu'à l'atteinte de l'échantillon voulu. Taille de l'échantillon Elle a été calculée à partir de la formule de Lorenz suivante: N = N = (Za)2 x PCI - P) où d 2 Taille d'échantillon P = Prévalence du SIDA pédiatrique au Cameroun = 12,80/0 soit 0, P =0,872 Z = Ratio critique du seuil de signification ou précision = 1,96 (selon les tables de Fisher Yates) d = Seuil de signification ou erreur tolérée = 50/0 Application numérique: N = (1,96)2 (0,128)(0,872)/0,05 N =86 Ethique et confidentialité Le protocole de recherche a eu l'autorisation du Comité d'ethique de la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales et ainsi que des responsables des formations sanitaires. Le consentement verbal ou écrit des parents ou personnes accompagnant l'enfant a été un prérequis pour cette étude: nous avons préalablement informé chaque parent sur le but, la procédure, les avantages et les inconvénients de l'étude. La confidentialité des examens cliniques et résultats du laboratoire a été strictement respectée. 62

17 V.2. MATERIELS UTILISES Matériel bureautique Stylos à bille, Papiers format A4, Calculatrice, Règle graduée, Crayons ordinaires, Correcteurs à bille, Imprimante, Ordinateur. Matériel de recueil des données Mètre ruban, Table d'examen, Abaisse-langues, Loupe, Curette de grattage, Lampe d'examen de poche, Stéthoscope, Trousse d'examen ORL, Pèse-bébé et pèse-personne, Fiches techniques, Dossiers médicaux, Appareil photo. V.3. PROCEDURE A. Pour la période prospective: Nous informions le parent ou la personne accompagnant l'enfant sur le but, les avantages et les inconvénients de l'étude, afin d'obtenir son consentement. Une fois obtenu nous faisions un interrogatoire, ensuite un examen clinique du malade. Au bout desquels nous consignions les informations recueillies dans la fiche technique, et le reste d'informations nécessaires étaient complétées grâce au dossier médical que nous consultions à cet effet. Notre travail était supervisé par un médecin spécialiste à qui nous nous référions pour poser le diagnostic. B. Pour la période rétrospective Il s'agissait des enfants suivis dans les sous unités de prise en charge de l'infection VIH/SIDA des services de pédiatrie. Nous consultions leurs dossiers médicaux et exploitions entièrement ces derniers lorsqu'ils étaient complets et/ou exploitables, nous relevions et consignions les données recueillies sur une fiche technique. Pour réaliser ce travail, nous avons bénéficié de l'aide des: Médecins spécialistes: dermatologues et pédiatres Médecins généralistes Etudiants en médecine Personnels paramédicaux: Infirmiers, aides soignants et assistants sociaux. 63

18 V.4. SAISIE ET ANALYSE DES DONNEES Toutes les données ont été saisies et l'analyse statistique des résultats faite pendant le mois de décembre à l'aide du logiciel EPI INFO 6.04 fr. Les résultats ont été présentés sous forme de tableaux et figures et exprimés en fréquence et en pourcentage. Le test de KHI2 a été utilisé pour comparer les variables qualitatives. Le seuil p>o,os était considéré comme non significatif. 64

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20 VI. RESULTATS A. POPULATION D'ETUDE 1. PREVALENCE 438 patients infectés par le VIH ont été recrutés, 127 patients présentaient une dermatose soit 28,99%. 2. LIEUX DE RECRUTEMENT III l'cl (,) 80 CI> 'C CI> 60 ~.Q E 40 0z 20 0 CHUY CME/FCB CNPS HGY Formations sanitaires Figure 12: Répartition des cas en fonction du lieu de recrutement La majorité de nos patients (105) ont été vus au CME/FCB. 66

21 3. REPARTITION DES PATIENTS PAR SEXE ET PAR TRANCHE D'AGE Tableau IV : Répartition des patients par sexe et par tranche d'âge Tranches Masculin Féminin d'âges (mois) Cas % Cas % Cas % 0-23 mois 15 62, , , ans 25 71, , , ans 15 53, , , ans 6 27, , , ans 4 21, , ,00 Total 65 51,20% 62 48,80% ,00 Les tranches d'âge les plus représentées étaient celles allant de 2 à 4 ans soit 27,60%. Le sex ratio masculin/féminin était 1,04/1. 4. REPARTITION DES CAS EN FONCTION DU LIEU DE RESIDENCE La majorité des patients 109 (85,80%) résidaient à Yaoundé. Un cas d'évacuation sanitaire en provenance de Ndjamena a été noté. 5. ENFANTS ORPHELINS DU SIDA Tableau V : Répartition des enfants orphelins Etat d'orphelin Nombre Deux parents décédés 22 37,30 Mère seule décédée 16 27,11 Père seul décédé 21 35,59 TOTAL ,00 59 enfants sur 127 soit 46,45% ont perdu au moins un parent. 67

22 6. REPARTITION EN FONCTION DE LA VOIE DE TRANSMISSION DU VIH Tableau VI : Répartition selon la voie de transmission Voie de transmission Nombre.% Maternofoetale ,20 Sanguine 4 3,14 Sexuelle 0 0,00 Non précisée 71 8,66 TOTAL ,00.. '1 "- La transmission maternofoetale était la plus représentée 112 soit 88,20%. La transmission san uine a été retrouvée chez quatre enfants. Les transfusions sanguines reçues par ces enfants ont été suspectées comme voie de transmission. B. DONNEES CLINIQUES ET IMMUNOLOGIQUES 1. CLASSIFICATION CLINIQUE PEDIATRIQUE DE L'INFECTION A VIH/SIDA PEDIATRIQUE (SELON LA COC) 80,.-...,----, '----! ,------"-' Cl> ,,-----;... "ê ~----'c-:--- o z o A B Catégories c Figure 13 : Classification clinique pédiatrique de l'infection à VIH/SIDA La majorité des patients étaient aux catégories A et B, selon la classification COC La catégorie N n'était pas représentée. 68

23 2. CLASSIFICATION IMMUNOLOGIQUE PEDIATRIQUE DE L'INFECTION A VIH/SIDA Tableau VII : Degré d'immunodépression classification CDC 1994 Classification immunologique Absence d'immunodépression (CD4~25%) Immunodépression modérée (CD4 :15-24%) Immunodépression sévère (CD4<15%) Non précisée TOTAL Nombre % 32,28 40,94 18,12 8,66 100,00 Les 162 patients qui avaient fait une numération formule sanguine (NFS) et le contage lymphocytaire ont été classés selon la classification COC immunologique de l'infection VIH/SIDA pédiatrique. 43 patients (20,77) avaient une immunodépression sévère. Les 44 patients restant n'ont pas pu être classés du fait de l'absence de NFS et/ou du taux de CD4. 1. SEROTYPE Tableau VIII : Sérotype VIH C. DONNEES BIOLOGIQUES Répartition des sérotypes VIH Nombre VIH ,50 VIH2 1 0,78 VIH1 +VIH2 1 0,78 Non précisé 38 29,94 TOTAL ,0 69

24 Au total, 87 patients étaient infectés par le sérotype VIH1. Un patient était infecté par les deux sérotypes VIH1 et VIH2. Il s'agissait d'un garçon de 9 ans chez qui la transfusion était suspectée comme voie de transmission. Chez 38 patients nous n'avons pas retrouvé le sérotype soit parce qu'il n'avait pas été reporté dans le dossier médical, soit parce que seul le test rapide non déterminant avait été utilisé. 2. REPARTITION SELON LA METHODE DIAGNOSTIQUE Tableau IX: Répartition selon la méthode diagnostique Méthode diagnostique Nombre % Sérologie 95 74,80 PCR temps réel 7 5,51 Présomptif/taux CD4 10 7,87 Non précisée 15 11,82 TOTAL ,00 La sérologie était de loin la méthode diagnostique la plus pratiquée. Chez 15 patients soit 11,82% la méthode diagnostique n'avait pas été retrouvée dans les dossiers. La PCR temps réel avait été faite chez 7 patients: parmi lesquels 6 recrutés à l'hôpital de la CNPS et un au CHUY. D. ETUDE DES DONNEES THERAPEUTIQUES 1. PROPHYLAXIE AU COTRIMOXAZOLE Tableau X: Suivi de la prophylaxie au Cotrimoxazole Prophylaxie Nombre Suivie ,03 Non suivie 14 11,04 Non précisée 5 3,93 TOTAL ,00 Dans 85,03% des cas, les patients étaient sous prophylaxie au Cotrimoxazole. Dans 3,93% des cas, il n'était pas possible de savoir si la prophylaxie au Cotrimoxazole avait été débutée ou non. 70

25 2. TRAITEMENT ET PROTOCOLES ANTIRETROVIRAUX (ARV) La majorité des patients 79 soit 62,20% suivaient le traitement antirétroviral. Trente neuf virgule vingt quatre pourcent soit 31 patients étaient sous protocole: AZT+3TC+NVP. Tandis que 18 patients étaient sous d4t+3tc+nvp. Les protocoles avec Névirapine représentent 62,02% des cas. Ceux avec Nelfinavir 7,59% des protocoles suivis. * : AZT/d4T+3TC+ABC E. DIAGNOSTICS DES AFFECTIONS DERMATOLOGIQUES 1. REPARTITION EN GRANDS GROUPES ETIOLOGIQUES Tableau XI: Répartition des affections en grands groupes étiologiques Groupe Etiologies Nombre de cas % Manifestations Virales 9 7,08 cutanéo- Bactériennes 18 14,20 muqueuses Mycosiques 52 40,94 infectieuses Parasitaires 4 3,14 (MCMI) TOTAL 83 65,36 Manifestations Non spécifiques 35 27,5 cutanéo- Réactions muqueuses non médicamenteuses 5 3,98 infectieuses Tumorales 4 3,17 (MCMNI) TOTAL 44 34,64 La plupart des MCM étaient infectieuses 83 cas (65,36% des cas) et parmi elles, les affections mycosiques étaient les plus nombreuses 52 cas (40,94% des cas). L'étiologie bactérienne était présente chez 18 enfants (14,20%). Parmi les MCM non infectieuses, les manifestations non spécifiques sont présentes chez 35 enfants (27,5%). 4 enfants avaient une tumeur. 71

26 2. REPARTITION ETIOLOGIQUE SELON LES GRANDS GROUPES Tableau XII : Proportion des infections virales Infections Nombre de cas Zona 3 33,34 Varicelle 2 22,22 Verrues planes 2 22,22 Molluscum contagiosum 1 11,11 Herpès labial 1 11,11 TOTAL 9 100,00 le zona. Parmi les 9 patients qui avaient des infections virales, 3 soit 33,34% avaient Tableau XIII : Proportion des infections bactériennes. Infections Nombre de cas Impétigo 7 38,90 Abcès 4 22,22 Folliculite 3 16,66 Lésions impétiginisées 3 16,66 Ecthyma 1 5,56 TOTAL ,00 Parmi les infections bactériennes, 7 patients (38,9%) avaient un impétigo; 4 patients (22,22%) un abcès. 72

27 Tableau XIV: Proportion des infections mycosiques Infections Nombre de cas % Candidose buccale 26 50,00 Candidose buccale + érythème fessier candidosique 10 38,46 Teignes 15 28,87 - Tondante 13 86,70 - Suppurée 2 13,30 Autres dermatophyties 6 11,53 Onychomycose 3 5,76 Pityriasis versicolor 2 3,84 TOTAL ,0 La candidose était diagnostiquée chez 26 enfants soit dans 50% des cas. L'association d'une candidose buccale et d'un érythème fessier candidosique était diagnostiquée chez 10 enfants. 15 enfants avaient une teigne soit 28,87% des cas. La teigne tondante représente 86,70% de toutes les teignes et la teigne suppurée 13,30%. Proportion des infections parasitaires La Gale était présente chez 4 patients soit 3,14%. Tableau XV : Proportion des MCM tumorales Tumeurs Nombre de cas Kaposi 2 50 Lymphome 2 50 TOTAL Deux patients présentaient un kaposi. Une fillette de 6 ans qui avait un kaposi cutanéoviscéral et qui en ait décédé. Le deuxième cas était un garçon de 4 ans qui présentait un kaposi ganglionnaire. Les deux cas de lymphomes étaient des enfants suivis au service d'hémato-oncologie du Centre Mère et Enfant de la fondation Chantal Biya (CME/fCB). 73

28 Tableau XVI: Proportion des affections médicamenteuses Affections Nombre de cas % Eczéma allergique 2 40,00 Erythème multiforme 1 20,00 Rash 1 20,00 Lyell 1 20,00 TOTAL 9 100,00 Deux patients avaient un eczéma allergique. Le Cotrimoxazole était la cause chez un patient et dans un cas le médicament en cause n'avait pas été identifié car ce patient recevait plusieurs médicaments. Un patient décédé, avait un syndrome de Lyell dû au Cotrimoxazole. Un cas d'érythème multiforme était dû aussi au Cotrimoxazole. Un patient avait présenté des rashs après la mise sous antirétroviraux, protocole avec Névirapine. Tableau XVII: Répartition des affections non spécifiques Affections Nombre de cas Prurigo 27 77,14 Eczéma contact 3 8,60 Xérose 2 5,71 Vitiligo 1 2,85 Eczéma atopique 1 2,85 Pyoderma gangrenosum 1 2,85 TOTAL ,00 Le prurigo était présent chez 27 patients soit 77,14% ce qui en faisait la MCM non spécifique principale. 74

29 Tableau XVIII: Principales dermatoses chez les patients Dermatose Prurigo Candidose buccale Teigne Impétigo Autres dermatophyties Toxidermie Gale Abcès Eczéma de contact Zona Onychomycose Folliculite Lésions impétiginisées Xérose Varicelle Verrues planes Lymphome Kaposi Pityriasis versicolor Vitiligo Ecthyma Eczéma atopique Pyoderma gangrenosum Molluscum contagiosum Herpès labial Total Nombre de cas % 21,25 20,47 11,81 5,51 4,72 3,93 3,15 3,15 2,36 2,36 2,36 2,36 2,36 1,57 1,57 1,57 1,57 1,57 1,57 0,78 0,78 0,78 0,78 0,78 0,78 100,00 Le prurigo est la première dermatose retrouvée chez nos patients, suivi par la candidose orale, la teigne, l'impétigo et les autres dermatophyties. 75

30 F. PROPORTIONS DES AFFECTIONS DERMATOLOGIQUES PAR RAPPORT A L'AGE Tableau XIX: Proportion des infections par rapport à l'âge TYPE D'AFFECTION mois ans ans ans ans Total p Virale ,021 % % % % (S) Bactérienne ,67 % % % % % % (NS) Mycosique ,20 % % % % % % (NS) Parasitaire , % % % % (NS) Tumorale ,04 0 % % % (S) Réaction , médicamenteuse % 5,3% % % (NS) Non spécifique ,33 1 % % % % % (NS) Total <0,001 % % % % % (S) Il existe une différence significative entre les affections en fonction des tranches d'âges. La tranche d'âge la plus atteinte est celle de mois; 45 patients soit 21,7%. 76

31 G. REPARTITION DES DERMATOSES EN FONCTION DES STADES CLINIQUES (CLASSIFICATION CDC) Tableau XX : Répartition des MCM en fonction des stades cliniques classification CDC cliniques. Il existe une différence significative entre les dermatoses avec les stades 77

32 H. REPARTITION DES DERMATOSES EN FONCTION DES STADES CLINIQUES (CLASSIFICATION CDC) Tableau XXI: Répartition des MCM en fonction des stades cliniques (A et B+C) Type d'affections STADE STADE A Total B+C Ca % Cas % Cas % s (P) Virale 2 5, ,98 9 7,08 0,018 Bactérienne 5 13, , ,20 0,695 Mycosique 21 58, , ,94 0,004 Parasitaire 1 2,80 3 8,58 4 3,14 0,652 Tumorale Réaction médicamenteuse ,14 0, ,80 4 6,85 5 3,98 0,086 Non spécifique 5 13, , ,50 0,752 Total 36 28, , P<O,021 (S) % % Il existe une différence significative de la répartition des dermatoses en fonction des stades cliniques (A et B+C). 78

33 1. PRESENTATION DES DERMATOSES EN FONCTION DU DEGRE D'IMMUNODEPRESSION (CLASSIFICATION CDC 1994) Tableau XXII: Présentation des dermatoses en fonction du degré d'immunodépression du Sida pédiatrique selon la classification CDC 1994 Type d'affections Absence Immuno Immuno d'immuno dépression dépressio~ Total dépression modérée sévère Cas % Cas % Cas % Cas % Virale 3 7,31 3 5,76 2 8,69 8 6,89 0,060 Bactérienne 5 12, , , ,51 0,090 Mycosique 24 58, , , ,79 0,010 Parasitaire 1 2,43 2 3,84 1 4,34 4 3,44 0,900 Tumorale ,39 4 3,44 0,020 Réaction médicamenteuse 2 4,87 3 5,76 1 4,34.6 5,17 0,070 Non spécifique 6 14, , , ,72 0,580 Total 41 35, , , % % % 0,030 (S) Il existe une différence statistiquement significative entre les types d'affection et le degré d'immunodépression. 79

34 J. ASSOCIATION DES DERMATOSES 4> l.o 80.0 E 60 0 z ~ ,, 1-- f,... :-- ~ -- -,, LI::J Une Au moins deux Dermatoses Total Figure 14 : Répartition des dermatoses associées 28 patients soit 22,04% avaient au moins deux manifestations dermatologiques. 1. PRESENTATION DES DERMATOSES ASSOCIEES Tableau XXIII: Présentation des dermatoses associées en fonction du degré d'immunodépression du SIDA pédiatrique classification CDC Pas de Deficit Déficit Dermatoses déficit modéré sévère associées Ca Ca % Cas % % s s Une dermatose 37 90, , , ,6 0,017 Au moins deux dermatoses 4 9, , , ,043 Total 41 35,40% 52 44,80% 23 19,80% 116 0,0021 (S) Seuls les patients chez qui le taux de CD4 était disponible ont été comparés. 80

35 26 patients soit 22,40% présentaient au moins deux dermatoses associées, 6 parmi eux soit 26,10% avaient un déficit immunitaire sévère, 16 soit 30,80% un déficit modéré et 4 seulement n'avaient pas de déficit. Il existait une différence statistiquement significative (P=0,0021) entre les dermatoses associées et les degrés de déficit immunitaire. Tableau XXIV: Présentation des dermatoses associées en fonction des stades cliniques du SIDA pédiatrique classification CDC 1994 Catégorie A Catégorie B Catégorie C Total Dermatoses Ca associées Cas % Cas % % Cas % s Une dermatose 34 94, , ,030 Au moins deux dermatoses 2 5, , ,010 Total 36 28,34% 74 58,56% 17 13,40% 127 0,0021 (S) (P) 28 patients soit 22% présentaient au moins deux dermatoses associées, 5 parmi eux soit 29,40% étaient à la catégorie C 20 soit 27% à la catégorie B et seulement 2 à la catégorie A. Il existait une différence statistiquement significative (P=0,0021) entre les dermatoses associées et les catégories cliniques. 81

36 K. LES RECIDIVES DES MCM AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS 35., =:::.-----:: :------=':---:---:-::-~:: - i ~ c ~ Z o Une Au moins deux Récidive Total Figure 15 : Répartition du nombre des récidives au cours des 12 derniers mois Sur un total de 127 patients, 32 enfants soit 25,19% avaient présenté des récidives. Parmi ces 32 enfants, 29 soit 90,62% avaient fait une récidive au moins pendant les 12 derniers mois. Seulement 3 patients soit 9,37% avaient fait au moins deux récidives pendant la même période. 82

37 L. REPARTITION DES RECIDIVES DES MCM EN FONCTION DU DEGRE D'IMMUNODEPRESSION Tableau XXV: Répartition des récidives en fonction du degré d'immunodépression (classification CDC) Seuls les patients avec un taux de CD4 disponible ont été répartis ici. Il n'existait pas de différence significative entre le degré d'immunodépression et les récidives. 83

38 M. REPARTITION DES RECIDIVES DES MCM EN FONCTION DES STADES CLINIQUES CLASSIFICATION CDC 1994 Tableau XXVI: Répartition des récidives des MCM en fonction du stade clinique (classification CDC) Nombre STADE A STADE B STADE C Total de Cas % Cas % Cas % Cas % récidives (P) , , , ,60 0, ,40 0,207 Total 10 31, , ,90 32 % % % 0,543 (NS) Le plus grand nombre de récidive se trouve au stade B, 15 patients soit 46,9%. Parmi eux 12 patients ont une récidive et seulement 3 patients avaient au moins deux récidives à ce stade. Il n'existait pas de différence statistiquement significative entre les stades et les récidives. 84

39 85

40 DISCUSSION A. LIMITES DE L'ETUDE Le but de notre travail était d'étudier les aspects épidémiologiques et cliniques des manifestations cutanéomuqueuses (MCM) chez l'enfant de 0 à 15 ans infecté par le VIH. Les problèmes rencontrés lors de notre travail étaient les suivants: La mauvaise tenue des dossiers médicaux; L'impossibilité d'assister à la fois aux consultations de Pédiatrie et de Dermatologie dans les différentes formations sanitaires; L'insuffisance des données consignées dans les dossiers médicaux sur l'examen clinique des malades; L'absence de diagnostic précis, à titre d'exemple le terme générique dermatose était le plus souvent retrouvé comme diagnostic. De ce fait plusieurs enfants ont été exclus de notre étude car il nous était impossible de savoir quelle était l'entité clinique présentée par ces enfants. L'impossibilité de réaliser les examens para-cliniques qui auraient permis d'établir un diagnostic de certitude. La principale raison était le manque de moyens financiers. Ceci a été un obstacle à notre travail étant donné que nous nous étions donnés pour objectif d'identifier les étiologies dans notre contexte. L'arrivée de nouvelles classifications cliniques et immunologiques du SIDA pédiatrique, qui a parfois rendu difficile l'interprétation des données. Néanmoins, en dépit de ces limites, nous pensons avoir atteint les objectifs de notre étude. 86

41 B. ANALYSE EPIDEMIOLOGIQUE 8.1) Prévalence des manifestations cutanéomuqueuses (MCM) au cours de l'infection à VIH/SIDA pédiatrique Sur un total de 438 enfants VIH infectés relevés, nous avions retenu 127 enfants, soit une prévalence de 28,99%. Traoré et al ont trouvé des chiffres plus élevés en 1998 à Ouagadougou au Burkina Faso [60] où les MCM avaient une prévalence de 53,80/0. Par contre notre résultat est supérieur de celui de Mawamba en 2003 dans son étude sur les présentations cliniques du SIDA pédiatrique à Yaoundé [61] avait une prévalence de 20%, probablement à cause de la différence dans la taille de l'échantillon (n=76) et de ses tranches d'âges (6 semaines à 10 ans) dans la population d'étude. Chez l'adulte séropositif cette prévalence était de 20,42% à Yaoundé selon Lando et al en 2003[42]. Cette différence peut se justifier par la plus grande vulnérabilité des enfants aux infections à cause de l'immaturité de leur système immunitaire. 8.2) Les tranches d'âge et le sexe Le sex ratio masculin/féminin était 1,04/1. Mawamba en 2003 trouvait un sex ratio 1,45/1. La tranche d'âge la plus représentée (27,60/0) était celle comprise entre 2-4ans. L'âge moyen était de 63 mois avec des extrêmes de 3 mois et 180 mois. Comparativement aux résultats de Traoré et al [60] qui avaient 52,7% de patients dans la tranche d'âge de 18 mois à 35 mois et une moyenne d'âge d~ 58 mois. Il faut souligner que Traoré et al avaient exclu de leur étude les enfants de moins de 18 mois. 8.3) Enfants orphelins du SIDA Nous avons trouvé dans notre travail 59 enfants orphelins. Chez 22 d'entre eux soit 37,3% d'enfants les deux parents étaient décédés et ils étaient sous la responsabilité d'un tuteur. Chez 16 soit 27,11 0 / 0, seule la maman était décédée. Ces enfants représentent un risque de mauvais soins, car l'absence de la mère peut entraîner une négligence de leurs soins, de leur hygiène. Par conséquent, ils sont susceptibles de faire des infections cutanéomuqueuses. Mawamba dans sa série, avait 10 enfants orphelins du SIDA et faisait remarquer que l'observance des traitements médica.menteux chez ces enfants était la moins bonne. Six enfants emmenés par une tierce personne s'étaient évadés au cours de leur hospitalisation. 87

42 8.4) Méthode diagnostique et sérotype VIH Dans notre population d'étude, le diagnostic de certitude avait été posé chez 112 patients, dont 95 par la sérologie, 10 par présomption et 7 soit 5,51 % par PCR temps réel. Cela montre combien de fois cette technique n'est pas encore vulgarisée et pose de ce fait un réel problème qui est celui du diagnostic précoce, gage d'une mise en route précoce et rationnelle des soins et du traitement antiré~roviral. Il est à noter que la faible utilisation de la PCR temps réel se justifie tant par son coût onéreux que par l'existence d'un seul laboratoire capable de le réaliser à Yaoundé. Six patients' parmi les huit qui avaient fait la PCR temps réel provenaient du Centre Hospitalier d'essos et avaient bénéficié du soutien financier d'une association de soutien aux familles et personnes affectées par le SIDA. C. ANALYSE CLINIQUE C.1) Traitement et Protocole antirétroviraux (ARV) à Yaoundé Dans notre série, il y avait 79 (62,2%) enfants sous ARV. Ceci peut expliquer la prévalence des manifestations cutanéomuqueuses dans notre travail (28,99%). Seoane Reula E et al [3] en 2005 à Madrid en Espagne dans leur travail sur le rôle de la thérapie ARV sur les MCM chez les enfants VIH infectés avaient qémontré que Ile traitement ARV hautement actif (HAART) réduisait de 70/0 l'incidence des MCM chez les enfants VI H infectés par rapport à ceux sans traitement. Calista et al [62] en 2002 dans une étude réalisée dans les hôpitaux italiens ont trouvé que sous HAART le nombre total de patients VIH infectés avec des problèmes cutanés était réduit de 400/0, que les pourcentages des infections et affections inflammatoires non spécifiques cutanées se réduisaient aussi de 66 à 53% et de 25 à 21 % respectivement. Cependant Calista relevait le fait qu'il y avait une augmentation paradoxale des réactions médicamenteuses, notamment aux protocoles d'arv avec Névirapine. Or dans notre étude 39,4% des patients étaient sous protocole avec Névirapine. 88

43 C.2) Principales étiologies des atteintes cutanéomuqueuses chez l'enfant VIH positif à Yaoundé C.2.1. Les dermatoses infectieuses Les dermatoses infectieuses sont le premier groupe étiologique dans notre travail avec une prévalence de 65,36%. Cela se justifie par la place importante occupée par la pathologie infectieuse en médecine tropicale. Dans la plupart des pays en' développement, les infections de la peau constituent la majorité des dermatoses comme en témoignent les fréquences de 63,5% et de 34,11 % observées respectivement par Sékkat et al au Maroc en 1992 [63] et par Tchangaï-Walla K et al au Togo en 1995 [64]. La prévalence de 65,36% des dermatoses infectieuses observées dans notre étude était similaire aux données de la littérature. Dermatoses mycosiques Les infections mycosiques cutanéomuqueuses étaient les plus fréquentes avec 40,94% des cas (n=52) dans notre travail. Leur répartition était la même dans toutes les tranches d'âges (p=0,092). Les candidoses étaient les plus importantes des mycoses avec 50% des cas (n=26), suivies par les teignes avec 28,87% des cas (n=15). Ces rés,ultats sont similaires à ceux de nombreuses séries ~ù les infections candidosiques sont dominantes. C'est le cas chez Mawamba en 2003 à Yaoundé [61], de Siriwan W. et al [61] en 1999 à Bangkok en Thaïlande et Traoré et al en 1998 à Ouagadougou (Burkina Faso) [60] qui avaient trouvés respectivement 34%, 39,7% et 80,7%. Les mycoses cutanées sont favorisées par la chaleur, la macération et le manque d'hygiène. Ces conditions se retrouvent aussi chez les enfants infectés par levih: Dermatoses bactériennes Les infections bactériennes venaient en deuxième position dans notre travail avec 14,2% des cas (n=18). Leur répartition était la même dans toutes les tranches d'âges (P=0,885). L'impétigo était dominant avec 38,9% des cas (n = 7) suivi par l'abcès avec 22,22% des cas (n=4). Traoré A et al en 1998 [60] notaient une faible prévalence des infections bactériennes avec 5,25%. 89

44 Les infections bactériennes dans notre environnement tropical sont particulièrement florides, favorisées par des conditions socio-économiques modestes, une hygiène défectueuse et par l'insuffisance des soins médicaux [14]. Les germes incriminés n'ont pas été recherchés faute de moyens financiers pour réaliser les examens bactériologiques. Dermatoses virales Nous avons observé 7,Oa % de cas (n =9) de dermatoses virales; une prédominance du zona avec 33,34% (n =3) des cas de toutes les infections virales (2,36% des cas de toutes les affections) suivi par la varicelle, des verrues planes le molluscum contagiosum et l'herpes labial à des fréquences respectives de 22,220/0, 22,22%, 11,11 % et 11,11 %. Leur répartition était significative par rapport aux tranches d'âge avec une prédominance de la tranche d'âge de mois. La prévalence du zona dans notre série était similaire à celle trouvée par Siriwan et al [58] à Bangkok en Thaïlande (3,4%) et se rapprochait de celle trouvée à Yaoundé chez l'adulte (50,1 % ) par Lando MJ et al en 2003[42]. La fréquence des infections virales chez l'enfant s'explique par leur contamination,interhumaine et l'immaturité immunitaire. Si chez l'adulte, certaines viroses cutanées ont une valeur présomptive positive pour la séropositivité au VIH, chez les enfants elles sont souvent banales. Dermatoses parasitaires Elles étaient présentes dans 3,14% des cas (n =4) de toutes les dermatoses infectieuses et représentées essentiellement par la gale (n = 13) de parasitoses cutanées (3,15 % des cas de toutes les affections cutanéomuqueuses). Ce résultat est proche de celui obtenu chez les adultes à Yaoundé (2,1 % ) par Lando MJ et al en 2003 [42]. Nous n'avons pas observé les cas de gale norvégienne telle que décrite dans la littérature. C.2.2. Les dermatoses non infectieuses Les manifestations non spécifiques Elles représentaient 34,64% (n = 44) de toutes les dermatoses; le prurigo était la lésion dominante avec 77,14 % des cas (n = 27) des dermatoses non spécifiques (21,250/0 de toutes les affections cutanéomuqueuses) suivi de l'eczéma 90

45 (8,6%), xérose (5,71 0 / 0 ), eczéma atopique (2,85%), vitiligo (2,85%). pyoderma gangrenosum (2,85%) Au CHU de Ouagadougou au Burkina Faso, Traoré A et al [60] trouvaient au prurigo une prévalence de 24,6% et les cheveux défrisés (17,5%). Ces résultats sont proches des nôtres et plus encore de ceux de Lando MJ et al à Yaoundé qui avait des prévalences de 22,5% pour le prurigo, l'eczéma-xérose 4,3%. Nous n'avons pas retrouvé certaines affections régulièrement décrites chez l'adulte tel que la dermatite séborrhéique, le psoriasis rare chez l'enfant selon la littérature. Les toxidermies Elles représentaient 3,98% des cas (n = 5) de toutes les MCM dans notre étude. L'eczéma était en tête des allergies médicamenteuses avec 40% des cas (n = 3) (1,44 % de toutes les MCM), l'érythème multiforme et le rash cutané avec 20% des cas chacun. Nous avons noté un cas de syndrome de Lyell. Ces allergies médicamenteuses étaient dues au Cotrimoxazole pris dans le cadre de la prophylaxie des infections opportunistes. Hormis le Cotrimoxazole, la Névirapine a été mise en cause dans les cas de rash cutané. Nos résultats sont similaires à ceux retrouvés par Siriwan W et al en 1999 à Bangkok en Thaïlande [ Si un nombre important d'auteurs constatent la faible prévalence des réactions médicamenteuses chez l'adulte, chez qui justement Goh BK et al en 2007 [65] à Singapore retrouvait en une prévalence des réactions à 17,7%, il ne demeure pas moin's qu'il y a une difficulté, plus importante encore chez l'enfant de différencier une réaction médicamenteuse d'une infection, ce qui expliquerait peut être ces faibles prévalences. Les tumeurs Dans notre étude nous avons retrouvé 4 cas de tumeurs (3,17 % ) ; deux cas de Kaposi et deux lymphomes (un lymphome de Burkitt, un lymphome malin non Hodgkinien) 1. Le sarcome de Kaposi et les lymphomes étaient les principales tumeurs dans notre travail avec une prévalence de 50% des cas de toutes les tumeurs chacune (1,27 % des cas de toutes les MCM). Cela concorde en terme d'étiologie avec les données de la littérature mais diffère en terme de fréquence. 91

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