L'Union économique et monétaire et l'investissement

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L'Union économique et monétaire et l'investissement"

Transcription

1 SPEECH/98/241 Yves-Thibault de SILGUY Membre de la Commission responsable des affaires économiques, monétaires et financières L'Union économique et monétaire et l'investissement Fédération de l'industrie européenne de la construction Paris, le 12 novembre 1998

2 M. le Président, Mesdames, Messieurs, Permettez-moi tout d abord de remercier M. Levaux et le Fédération de l industrie européenne de la construction pour m avoir offert cette occasion de m exprimer devant vous. En tant que Commissaire européen chargé des affaires économiques, monétaires et financières, je suis particulièrement honoré de pouvoir m adresser aux représentants d un secteur d activité regroupant quelques deux millions d entreprises, dont la santé est essentielle à la bonne marche de nos économies et qui est fortement pourvoyeur d emplois. Voilà au moins deux raisons qui justifient l importance de votre métier à mes yeux Dans 49 jours, l Europe aura sa monnaie. La zone euro comprendra onze Etats et 290 millions d habitants. Elle sera la première puissance commerciale au monde et elle pèsera d un poids économique à peu près comparable à celui des Etats-Unis. La naissance de l euro est l événement monétaire le plus considérable depuis la chute du système de Bretton Woods en L arrivée de l euro nous concerne tous au plus haut point. Il intéresse le secteur de la construction comme tous les autres. L euro aura des conséquences positives pour l avenir de vos entreprises. Il mérite, à ce titre, un effort particulier de préparation. Telles sont les deux observations que je voudrais développer ce soir, devant votre Assemblée. Tout d abord : I. Les effets bénéfiques de l euro pour le secteur de la construction A en croire certains, l assainissement des finances publiques liée à l introduction et à la gestion de l euro serait préjudiciable à l investissement et auraient, par ricochet, des conséquences négatives pour les entreprises travaillant dans le secteur de la construction. Cette assertion appelle une remarque et une double réfutation. Une remarque : l investissement doit être appréhendé de manière globale. A trop se focaliser sur l investissement public, certains oublient que le montant de l investissement privé est huit fois plus important. Une double réfutation car : 1) l assainissement des finances publiques est un préalable au maintien d un volume soutenu d investissements dans les infrastructures ; 2) l introduction de l euro favorise l investissement privé. Premièrement, 2

3 A. L assainissement des finances publiques est un préalable au maintien d un volume d investissements élevés en infrastructures Parmi les missions qui échoient à l Etat, une est prioritaire : fournir aux administrés des infrastructures suffisantes en nombre, en nature et en qualité, ne fussent que parce qu elles apportent une contribution essentielle au développement économique et social d un pays. Mais la mise en œuvre de cette responsabilité peut recouvrir des formes variées : l Etat peut financer, cofinancer ou simplement autoriser la prise en charge de la dépense par les usagers. Tout d abord, l Etat peut financer directement l investissement. Cette forme d action est devenue, dans nos sociétés industrialisées, moins fréquente, entre autres parce qu elle n est pas la plus efficace économiquement. L assainissement des finances publiques est parfois évoqué comme la cause de la contraction des dépenses d investissement. En fait, la cause réelle tient à l excès de dépenses publiques du début des années 90. En 1993, au moment où le traité de Maastricht est entré en vigueur, les déficits publics dépassaient 6% du PIB. Et l Europe traversait la plus importante récession depuis la fin de la guerre, avec une chute moyenne de son PIB de 0,5%. Déficit public et croissance ne font jamais bon ménage. En outre, la mauvaise gestion des finances publiques tue l investissement pour une raison de bon sens : sans argent pour investir, il n y a plus d investissement possible. Pour faire redémarrer l investissement public, il faut donc d abord recréer une marge de manœuvre budgétaire, au niveau national, en fermant le robinet de la dette publique, c est à dire, en réduisant les déficits. Je vous rappelle qu avec un déficit public de 3% du PIB, dans un pays comme la France, les dépenses budgétaires sont 20% plus élevées que les recettes fiscales. Lequel d entre vous pourrait maintenir en vie son entreprise en dépensant 20% de plus qu il ne gagne? Oscar Wilde affirmait : «je vis tellement au dessus de mes moyens que nous vivons, eux et moi, une existence complètement séparée». Un tel comportement est difficilement envisageable pour gérer une entreprise ou un Etat. Je note, en revanche, que certains des Etats qui ont aujourd hui le taux d investissement public le plus élevé, en Europe, sont aussi ceux qui ont le déficit le plus faible. Tel est, par exemple, le cas de la Finlande ou du Luxembourg. Les efforts entrepris en Europe, depuis 1993, commencent à porter leurs fruits. Les déficits publics ont été réduits, en moyenne, à 1.8% du PIB en Ces efforts ne doivent pas être relâchés : une part de ce redressement est, en effet, due à la hausse des rentrées fiscales résultant de l amélioration de la conjoncture. Et, les budgets nationaux d un nombre important d Etats membres restent toujours vulnérables aux effets d un éventuel retournement de cycle. Les projets de relance de l investissement public sont possibles et souhaitables lorsque leur utilité économique est démontrée. Mais ils doivent, en tout état de cause, être gagés par une réduction à due proportion des dépenses courantes. Il s agit d un choix politique. 3

4 Dans son projet «Agenda 2000», la Commission a réaffirmé le rôle des réseaux transeuropéens pour la croissance en Europe. Le développement d infrastructures européennes routières et ferroviaires de qualité est nécessaire au maintien de la compétitivité européenne. Quatorze projets prioritaires ont été identifiés. Ils représentent un volume global d investissement de 400 milliards d euros. La Commission a proposé que le budget communautaire contribue à leur financement et a souhaité que les fonds alloués aux réseaux transeuropéens augmentent de plus de 100% et passent de 350 millions d euros par an pour la période à 750 millions d euros par an pour la période La décision est maintenant de la responsabilité des Etats membres. Mais, au-delà des dépenses d investissement public, et dans un contexte de ressources budgétaires nécessairement limitées, les Etats membres doivent également chercher à développer une meilleure association avec le secteur privé. Plutôt que de vouloir couvrir entièrement, sur fonds publics, le coût d un investissement, il est parfois plus utile d apporter un complément d argent public permettant la réalisation d une série d initiatives privées. Bien utilisé, l argent public peut produire un effet de levier puissant. La même somme qui aurait servi à financer totalement un seul investissement peut ainsi contribuer à viabiliser une dizaine de projets privés et donc leur permettre de voir le jour. Enfin, comme le mentionne la Commission dans un récent livre blanc sur la tarification des infrastructures, il faut davantage explorer les possibilités de faire couvrir en tout ou partie le coût d un investissement par ses usagers, plutôt que par les contribuables. A titre d exemple, il me parait normal que les automobilistes participent, via les péages, au coût de construction d une autoroute ou que les usagers du train paient une partie du coût de construction et d entretien des voies. Le volume des investissements ne dépend donc pas uniquement de l enveloppe budgétaire qui leur est alloué par l Etat ou l Union européenne, mais aussi de la manière dont cet argent est utilisé et de la participation financière des usagers. En définitive, des ressources publiques limitées peuvent permettre avec un niveau d investissement en infrastructures élevé. J ajoute que l assainissement des finances publiques contribue à l amélioration du cadre économique général. Le processus de réalisation de l union économique et monétaire a notamment permis d enregistrer deux résultats importants pour votre secteur d activité : la reprise de la croissance et la baisse des taux d intérêt. B. L introduction de l euro garantit la poursuite de la croissance et des taux d intérêt bas Pour trois raisons: première raison : l assainissement des finances publiques libère de l épargne. Réduire d un point les déficits publics en Europe libère 60 milliards d euros par an, qui, au lieu de servir à leur financement, peuvent être utilisés au profit de l investissement et de la consommation. Depuis 1993, la réallocation de l épargne du secteur public vers le secteur privé dépasse 1700 milliards francs, une somme supérieure au budget annuel de l Etat français! 4

5 seconde raison, l assainissement des finances publiques éclaircit l horizon des investisseurs. Les chefs d entreprise savent que les déficits publics se paient tôt ou tard sous forme d impôts. Un Etat qui accumule les déficits, donc son endettement, fait peser une épée de Damoclès sur ses investisseurs. A l inverse, la bonne gestion crée un climat de confiance et facilite les décisions d investissement, puisque les chefs d entreprise n ont plus à redouter des hausses d impôts futures; troisième raison : une économie européenne assainie et retrouvant le chemin de la croissance redevient attractive pour l épargne internationale. Les efforts d assainissement accomplis en Europe et les difficultés financières et monétaires sérieuses, que connaissent de nombreuses économies émergentes, accroissent l attractivité de l Europe. Les investissements directs sur le sol européen ont augmenté de 36% en En 1999, l Union européenne sera la région du monde avec la croissance la plus forte. Les capitaux quittaient autrefois l Europe; ils y reviennent aujourd hui et consolident la reprise européenne. La croissance s élevait à 1.8% en Elle a atteint 2.9% en 1998 et, malgré la sévère récession internationale, devrait être de 2.4% en 1999 et de 2.8% en l an 2000, selon les prévisions du mois d octobre des services de la Commission. Sous l effet conjugué de l assainissement des finances publiques et de l attraction de l épargne internationale, nos taux d intérêt connaissent aujourd hui un niveau historiquement bas. Quels en sont les effets sur le secteur de la construction? Le retour de la croissance a redonné confiance aux ménages. La baisse des taux d intérêt, notamment à long terme, leur offre la possibilité de traduire cette confiance en opérations d achat. Un ménage qui, en 1995, empruntait 150 mille euros sur 20 ans pour acheter un logement devait rembourser plus de 1350 euros par mois. Aujourd hui, en empruntant la même somme, il ne rembourse que 1000 euros par mois. Voilà en termes simples, concrets, une des conséquences positives de l arrivée de l euro. Et ses effets se font déjà sentir. En France, la demande de permis de construire a crû de 12% en 1997 et, selon l INSEE, la demande de logements neufs atteint actuellement son maximum historique. A l échelle européenne, la Commission prévoit une forte reprise du secteur de la construction. Après un recul en 1996 et une quasi-stagnation en 1997, il devrait croître de 3.8% en 1999 et de 4.4% en l an Loin de constituer un danger pour votre secteur, l avènement de l euro et la conduite de la politique économique, inhérente à sa gestion, constituent un atout pour votre secteur d activité. Aussi est-il important pour vos entreprises, si elles veulent en retirer tous les bénéfices, de se préparer, sans attendre, à l arrivée de l euro. C est la seconde série d observations que je voudrais faire. II. La nécessaire préparation à l euro des entreprises du secteur de la construction et des travaux publics A cet égard, les conclusions de l enquête récente du moniteur des travaux publics et du bâtiment mettent en évidence un certain retard : seules 13% des entreprises du BTP de moins de 500 personnes auraient commencé leurs travaux de préparation à l euro. 5

6 Il est pourtant un écueil à éviter : considérer le passage à l euro comme une simple opération arithmétique. Doter l Europe d une monnaie unique ne se résume pas à une seule opération de division des prix; c est un changement de la règle du jeu. Et, pour les entreprises, ce changement est de nature stratégique. La plupart des grands groupes ont mis en place des cellules pluridisciplinaires pour identifier les problèmes à résoudre pour le passage à l euro. Les PME semblent avoir une approche plus hésitante. Certes, les entreprises du BTP dont la clientèle est constituée de particuliers seront moins concernées par l échéance du 1er janvier 1999 que les autres. Mais il n existe aucune entreprise pour laquelle la création de l euro en 1999 soit entièrement sans conséquences. Je prendrai quatre exemples : la politique commerciale, la politique d achat, la formation du personnel et l adaptation des outils comptables et informatiques. A. la politique commerciale La création de l euro mettra les entreprises à l abri du risque de change lorsqu elles travailleront avec des clients situés dans un autre pays de la zone euro, puisqu elles pourront facturer et être payées en euros. Ce n est pas un mince avantage. Souvenez des fluctuations très importantes de la lire et de la peseta au début des années 90! Les PME du BTP, notamment celles situées dans des zones frontalières, pourront maintenant, avec l euro, plus facilement chercher des contrats à l étranger. Leur marché sera élargi. L euro va également décloisonner les marchés nationaux en rendant la concurrence plus transparente et donc plus vive. Il faut se préparer à pouvoir faire des offres en euros et commencer à prospecter ces nouveaux marchés afin d identifier d éventuelles opportunités. Certains de vos clients, et je pense en particulier aux grandes entreprises, souhaiteront traiter en euros dès Pour pouvoir bénéficier au mieux du grand marché, les petites entreprises pourront également utilement chercher à développer des partenariats européens afin de constituer un véritable réseau, permettant de participer plus facilement à des chantiers situés dans un autre Etat membre. Deuxième exemple : B. La politique d achat Le marché de fourniture des matières premières aux entreprises va progressivement s élargir pour atteindre une échelle européenne. Vous pourrez plus facilement trouver à moindre coût les produits dont vous avez besoin pour vos activités. Certains fabricants élaboreront sans doute des catalogues européens, avec un prix unique hors taxe pour l ensemble de la zone euro. Il faut donc se préparer à faire jouer la concurrence entre vos fournisseurs et, le cas échéant, à s approvisionner dans un autre pays de la zone euro. Ceux qui sauront tirer parti de cette transparence accrue au sein du grand marché gagneront en compétitivité : leurs économies en termes de coût de gestion leur permettront de soumettre des offres plus intéressantes. Troisième exemple : 6

7 C. La formation du personnel L'Union économique et monétaire s apparente à un changement de la règle du jeu : bien jouer impose de connaître les nouvelles règles. Le personnel doit être mobilisé pour réussir le passage de l entreprise à l euro. La formation est essentielle à sa compréhension des enjeux stratégiques et à sa motivation. Il faut donc, dans l idéal, à la fois une formation générale, destinée à l ensemble du personnel pour expliquer les conséquences de l euro pour l entreprise et répondre aux éventuelles inquiétudes (basculement des feuilles de paie...), et des formations techniques spécifiques, adaptées aux besoins des différentes fonctions de l entreprise. D. l adaptation des outils comptables informatiques Les entreprises devront être en mesure de traiter des opérations en euros. La plupart des logiciels utilisés par les entreprises, que ce soit pour la paie, la comptabilité ou la gestion financière, devront donc être adaptés. Lorsqu il s agit de logiciels standards, il sera aisé de trouver une mise à jour chez le fabricant. Mais tous les logiciels spécialisés devront faire l objet d une modification ad hoc. Or, modifier les logiciels prend du temps : outre la réalisation elle-même, il faut compter six à huit mois pour les tests. La quasi coïncidence temporelle avec le passage à l an 2000 commence à entraîner des tensions au niveau de l offre de services informatiques. Les entreprises qui attendront le dernier moment pour contacter les sociétés de service informatique courront le risque de se voir imposés des tarifs élevés. Pour conclure, permettez-moi de rappeler cet aphorisme de Woody Allen : «l avenir contient de grandes occasions. Il révèle aussi des pièges. Le problème sera d éviter les pièges, de saisir les occasions et de rentrer chez soi pour six heures». Cette dernière remarque est certes d actualité, avec la loi sur les 35 heures! Ceci dit, il est évident que la création de l euro apportera de nombreux avantages à vos entreprises. Mais pour en bénéficier au mieux, il faut s y préparer et anticiper. Le temps qui reste est compté : il doit donc être mis à profit à cet effet. Je vous remercie pour votre attention. 7

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Baisse de l autofinancement et des investissements : un défi pour l action publique locale

Baisse de l autofinancement et des investissements : un défi pour l action publique locale Serge Bayard Président du conseil d administration La Banque Postale Collectivités Locales Jean-Pierre Balligand Président du Comité d orientation des finances locales La Banque Postale Thomas Rougier

Plus en détail

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude localnova OBS Observatoire des finances locales des Petites Villes de France novembre # Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude financière prospective

Plus en détail

Les conséquences de l'uem sur le système monétaire international

Les conséquences de l'uem sur le système monétaire international SPEECH/98/201 Yves-Thibault de SILGUY Membre de la Commission chargé des affaires économiques, monétaires et financières Les conséquences de l'uem sur le système monétaire international Conférence sur

Plus en détail

Les temps forts de l année 2000. Les grandes masses budgétaires 1995-2000. Les résultats de la politique financière. La dette régionale et le bilan

Les temps forts de l année 2000. Les grandes masses budgétaires 1995-2000. Les résultats de la politique financière. La dette régionale et le bilan S O M M A I R E Les temps forts de l année 2000 Les grandes masses budgétaires 1995-2000 L équilibre financier 2000 et les dépenses par secteurs d intervention Les résultats de la politique financière

Plus en détail

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Ville de Clamart PARTENAIRES Finances Locales Avril 2015 Ville de Clamart 1 Présentation de PARTENAIRES Finances Locales PARTENAIRES Finances Locales

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

Macroéconomie. Monnaie et taux de change

Macroéconomie. Monnaie et taux de change Macroéconomie Monnaie et taux de change Marché des changes Le taux de change de en $ correspond au nombre de $ que l on peut acheter avec un exemple: 1 = 1,25 $ Une appréciation/dépréciation du taux de

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur, Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial

Plus en détail

LE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE

LE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE 5 ème conférence européenne des entreprises publiques locales organisée par la Commission entreprises locales du CEEP Bruxelles - 29 octobre 2002 Comité économique et social européen ******** LE PARTENARIAT

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. 1 er TRIMESTRE 2015 : LA DYNAMIQUE DE CROISSANCE DES ACTIVITES COMMUNICATION & SHIPPING SOLUTIONS SE POURSUIT

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. 1 er TRIMESTRE 2015 : LA DYNAMIQUE DE CROISSANCE DES ACTIVITES COMMUNICATION & SHIPPING SOLUTIONS SE POURSUIT CHIFFRE D AFFAIRES PREMIER TRIMESTRE 2015 1 er TRIMESTRE 2015 : LA DYNAMIQUE DE CROISSANCE DES ACTIVITES COMMUNICATION & SHIPPING SOLUTIONS SE POURSUIT Forte croissance du chiffre d affaires Communication

Plus en détail

Territoires et Finances

Territoires et Finances Territoires et Finances Étude sur les finances des communes et des intercommunalités Bilan 2 14 et projections 215-217 214 : une forte baisse de l épargne brute et des investissements qui cristallisent

Plus en détail

Membre de la Commission européenne, chargé du Marché intérieur et des Services

Membre de la Commission européenne, chargé du Marché intérieur et des Services SPEECH/13/XXX Michel BARNIER Membre de la Commission européenne, chargé du Marché intérieur et des Services Dématérialisation de la commande publique : un levier de modernisation de l administration publique

Plus en détail

Synthèse de l'audit financier par la société d'expertise Ressources Consultants Finances de la commune de Mézières sur Seine

Synthèse de l'audit financier par la société d'expertise Ressources Consultants Finances de la commune de Mézières sur Seine Synthèse de l'audit financier par la société d'expertise Ressources Consultants Finances de la commune de Mézières sur Seine 1 SOMMAIRE I. INTRODUCTION... 3 1.1 Les indicateurs de la santé financière d'une

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

CA CEBATRAMA. 10 décembre 2014 PRESENTATION

CA CEBATRAMA. 10 décembre 2014 PRESENTATION CA CEBATRAMA 10 décembre 2014 CONJONCTURE TP 2014 2 TRAVAUX REALISES : L ACTIVITE POURSUIT SA BAISSE AU 3T 2014/13 12,0 11,5 11,0 milliards d'euros constants - prix 2013 2011 2012 2013 2014 +4,3% -1,7%

Plus en détail

Un climat des affaires incertain

Un climat des affaires incertain AVRIL 2015 Un climat des affaires incertain Au premier trimestre, 39 % des TPE-PME rhônalpines ont observé une baisse de chiffre d affaires par rapport à la même période de 2014 et seulement 24 % une hausse.

Plus en détail

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur

Plus en détail

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.

Plus en détail

Un Budget 2012 en hausse pour la jeunesse et l emploi. Unique et inédit!

Un Budget 2012 en hausse pour la jeunesse et l emploi. Unique et inédit! Conférence de presse du 30 novembre 2011 Session budgétaire de la Région Auvergne* Un Budget 2012 en hausse pour la jeunesse et l emploi Unique et inédit! L Auvergne : 1 ère Région de France à lancer une

Plus en détail

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance CONJONCT URE estre NOTE DE conjoncture TRIMESTRIELLE de L APEC N Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance Les recruteurs font toujours preuve de prudence dans leurs

Plus en détail

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX PERSPECTIVES CONJONCTURE ÉCONOMIQUE LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE 1 er Semestre 212 PERSPECTIVES Un contexte de marché favorable aux utilisateurs La crise financière

Plus en détail

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX

Plus en détail

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success. Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien

Plus en détail

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le présent chapitre porte sur l endettement des ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation

Plus en détail

COMPTE RENDU. Atelier-débat avec les futurs clients éligibles. 25 septembre 2002

COMPTE RENDU. Atelier-débat avec les futurs clients éligibles. 25 septembre 2002 Paris, le 17 octobre 2002 COMPTE RENDU Atelier-débat avec les futurs clients éligibles 25 septembre 2002 *** I La fourniture d électricité... 2 Les clients éligibles peuvent-ils acheter leur électricité

Plus en détail

Réglementés d électricité

Réglementés d électricité Fin des Tarifs Réglementés d électricité Bienvenue dans un monde nouveau 7 RepÈres pour vous y retrouver sommaire 1 2 3 4 5 6 7 Quels sont les sites concernés par la fin des tarifs? 1 Q uels sont les sites

Plus en détail

BOURBON. Intervention de Jacques de Chateauvieux Président du conseil d administration Assemblée Générale mixte - 21 mai 2015 BOURBONOFFSHORE.

BOURBON. Intervention de Jacques de Chateauvieux Président du conseil d administration Assemblée Générale mixte - 21 mai 2015 BOURBONOFFSHORE. BOURBON Intervention de Jacques de Chateauvieux Président du conseil d administration Assemblée Générale mixte - 2 mai 205 BOURBONOFFSHORE.COM _ BOURBON DEMAIN Mesdames, Messieurs, chers Actionnaires Ceux

Plus en détail

Vers quel système monétaire international?

Vers quel système monétaire international? Colloque International de la Banque de France Paris, le 4 mars 2011 Jacques de Larosière Vers quel système monétaire international? J axerai mes propos sur trois thèmes : 1. Quelles ont été - historiquement

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS FÉVRIER 2002 DOSSIER 02-02 La dette publique du Québec et le fardeau fiscal des particuliers Le premier ministre du Québec se plaisait

Plus en détail

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE 2 Section 1. Problématique de la gestion du risque de change Section 2. La réduction de l exposition de l entreprise au risque de change Section 3. La gestion du risque de

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

Le plan de lutte contre la crise en Région Pays de la Loire

Le plan de lutte contre la crise en Région Pays de la Loire Le plan de lutte contre la crise en Région Pays de la Loire Directeur général adjoint en charge des finances et services généraux du conseil régional des Pays de la Loire Contexte La région des Pays de

Plus en détail

Assurer l avenir avec un parc de production diversifié

Assurer l avenir avec un parc de production diversifié Exercice 2010 Seul le discours prononcé fait foi Assurer l avenir avec un parc de production diversifié Discours de M. Hermann Ineichen, chef du secteur d activité Energie Suisse, dans le cadre de la conférence

Plus en détail

Consultation publique

Consultation publique Consultation publique Paris, le 15 juillet 2010 Consultation publique de la Commission de régulation de l énergie sur la structure des tarifs d utilisation des réseaux publics d électricité 1. Contexte

Plus en détail

Un climat des affaires conforté

Un climat des affaires conforté JUILLET 2015 Un climat des affaires conforté Même si une part toujours importante de TPE/PME enregistre un recul du chiffre d affaires, le bilan du 2 e trimestre marque une amélioration sensible, confirmée

Plus en détail

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES 25 ème rapport annuel Tableau de bord Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 La photographie des ménages détenant des crédits que propose la 25 ième

Plus en détail

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement Groupe de la Banque africaine de développement ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement AU SEMINAIRE DE SENSIBILISATION DES SERVICES DE LA BANQUE

Plus en détail

Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes

Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le tableau de bord trimestriel Le bilan de l année 2014 Les taux des crédits immobiliers aux particuliers ENSEMBLE DES MARCHÉS - Prêts bancaires (taux

Plus en détail

Comment va la vie en France?

Comment va la vie en France? Comment va la vie en France? L Initiative du vivre mieux, lancée en 2011, se concentre sur les aspects de la vie qui importent aux gens et qui ont un impact sur leur qualité de vie. L Initiative comprend

Plus en détail

FINANCEMENT DU PROJET DE LGV BORDEAUX TOULOUSE

FINANCEMENT DU PROJET DE LGV BORDEAUX TOULOUSE FINANCEMENT DU PROJET DE LGV BORDEAUX TOULOUSE La présente note donne dans un premier temps quelques informations sur le coût du projet de LGV Bordeaux-Toulouse ( 1 et 2) ; puis elle donne des éléments

Plus en détail

A 13,3 jours, les retards de paiement des entreprises françaises sont au plus haut depuis dix ans.

A 13,3 jours, les retards de paiement des entreprises françaises sont au plus haut depuis dix ans. 1/6 COMMUNIQUE DE PRESSE ALTARES PRESENTE SON ETUDE SUR LES COMPORTEMENTS DE PAIEMENT DES ENTREPRISES EN FRANCE ET EN EUROPE AU 1 ER TRIMESTRE 2015. A 13,3 jours, les retards de paiement des entreprises

Plus en détail

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas Informations générales 1 er trimestre 2015 Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas A propos de Swisscanto Swisscanto figure parmi les plus grands promoteurs de fonds de placement et prestataires

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

Les instruments d une bonne gestion financière: budget et prévisions

Les instruments d une bonne gestion financière: budget et prévisions Chapitre 9 Les instruments d une bonne gestion financière: budget et prévisions Savoir utiliser son argent est un art et un art qui paie. Comme toutes les ressources, l argent peut être utilisé à bon ou

Plus en détail

Chapitre 9 : Les étapes de la construction de l Europe monétaire

Chapitre 9 : Les étapes de la construction de l Europe monétaire Chapitre 9 : Les étapes de la construction de l Europe monétaire Que dit le Traité de Rome en matière monétaire? Pas de propos très détaillés. Ce qui est mentionné, c est l ambition de créer une aire régionale

Plus en détail

10. L épargne, l investissement et le système financier

10. L épargne, l investissement et le système financier 10. L épargne, l investissement et le système financier 1. Le système financier Un système financier = ensemble des institutions financières qui ont pour objet de mettre en relation les besoins de financement

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD

COMMENTAIRE. Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD 16 juillet 213 LES MÉNAGES CANADIENS SONT PLUS ENDETTÉS QUE LES MÉNAGES AMÉRICAINS, MAIS UNIQUEMENT PAR SUITE DU RÉCENT DÉSENDETTEMENT AUX ÉTATS-UNIS Faits saillants

Plus en détail

RISK INDEX 2014 SUISSE

RISK INDEX 2014 SUISSE RISK INDEX SUISSE L indice de risque a été conçu par Intrum Justitia. Depuis 1998, Intrum Justitia recense les données de dizaines de milliers d entreprises européennes. Le premier rapport portant sur

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits

Plus en détail

Le WACC est-il le coût du capital?

Le WACC est-il le coût du capital? Echanges d'expériences Comptabilité et communication financière Dans une évaluation fondée sur la méthode DCF, l objectif premier du WACC est d intégrer l impact positif de la dette sur la valeur des actifs.

Plus en détail

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Chapitre 5 Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Introduction (1/3) Dans le chapitre 4, on a étudié les aspects tactiques de la politique monétaire Comment la BC utilise les instruments

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères Objectif 1 Une entité peut exercer des activités à l international de deux manières. Elle peut conclure des transactions

Plus en détail

Paris Europlace Forum financier international 20 avril 2015 «FAVORISER LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE EN EUROPE»

Paris Europlace Forum financier international 20 avril 2015 «FAVORISER LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE EN EUROPE» Paris Europlace Forum financier international 20 avril 2015 «FAVORISER LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE EN EUROPE» Table ronde 3 : Revue de la stabilité financière de la Banque de France «Financement de l économie

Plus en détail

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT.

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. -=-=-=- L étude porte sur la situation à la clôture de l exercice 2 (se reporter au compte administratif de 2). Il n est pas tenu compte du budget annexe du

Plus en détail

TER 2020 : VERS UN NOUVEL ÉQUILIBRE

TER 2020 : VERS UN NOUVEL ÉQUILIBRE TER 2020 : VERS UN NOUVEL ÉQUILIBRE DOSSIER DE PRESSE SNCF CONTACTS PRESSE Clément Nourrit - 01 53 25 76 56 - clement.nourrit@sncf.fr Gaëlle Rual - 01 53 25 74 83 - gaelle.rual@sncf.fr TER 2020 : VERS

Plus en détail

DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015

DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015 DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015 Le Code Général des Collectivités Territoriales prévoit dans les communes de plus de 3 500 habitants, les départements, les régions et les EPCI la tenue d un débat

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1 LES SIIC et la retraite Étude réalisée par Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF Les SIIC et la retraite 1 23 juin 2014 2 Les SIIC et la retraite La retraite est, avec l emploi et

Plus en détail

Colloque Prévention et gestion de la fraude aux cartes bancaires 17 janvier 2008. Discours d ouverture par M. Noyer, Gouverneur de la Banque de France

Colloque Prévention et gestion de la fraude aux cartes bancaires 17 janvier 2008. Discours d ouverture par M. Noyer, Gouverneur de la Banque de France Colloque Prévention et gestion de la fraude aux cartes bancaires 17 janvier 2008 Discours d ouverture par M. Noyer, Gouverneur de la Banque de France Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, Je suis

Plus en détail

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Auteurs : Jacques Potdevin : Président de la Fédération des Experts comptables Européens (FEE - Federation of European Accountants 2 ) de 2007 à 2008.

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Arnaud Montebourg. Michel Sapin. Mercredi 25 juillet 2012. Ministre du Travail, de l Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social

Arnaud Montebourg. Michel Sapin. Mercredi 25 juillet 2012. Ministre du Travail, de l Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social Arnaud Montebourg Ministre du Redressement productif Michel Sapin Ministre du Travail, de l Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social Mercredi 25 juillet 2012 MINISTÈRE DU REDRESSEMENT

Plus en détail

CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France

CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France Communiqué de presse Paris, le 20 novembre 2012 CDC Entreprises, filiale de la Caisse des Dépôts, gère dans

Plus en détail

Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales

Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales Depuis maintenant plusieurs années, les collectivités locales s'efforcent d'augmenter leur épargne afin d'autofinancer

Plus en détail

Présentation des termes et ratios financiers utilisés

Présentation des termes et ratios financiers utilisés [ annexe 3 Présentation des termes et ratios financiers utilisés Nous présentons et commentons brièvement, dans cette annexe, les différents termes et ratios financiers utilisés aux chapitres 5, 6 et 7.

Plus en détail

Le Fonds de solidarité FTQ : Partie prenante à la solution pour l industrie du capital de risque au Canada

Le Fonds de solidarité FTQ : Partie prenante à la solution pour l industrie du capital de risque au Canada Le Fonds de solidarité FTQ : Partie prenante à la solution pour l industrie du capital de risque au Canada Rôle clé dans la structuration de l industrie du CR Modèle de création d emplois de qualité et

Plus en détail

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 L UCM a créé un indicateur de conjoncture pour les PME wallonnes et bruxelloises. Ce "baromètre" est réalisé chaque trimestre, sur base des réponses

Plus en détail

CdC du Pays bellêmois Conseil 25-02-15 Compte Administratif 2014 BUDGET GÉNÉRAL. Compte Administratif 2014

CdC du Pays bellêmois Conseil 25-02-15 Compte Administratif 2014 BUDGET GÉNÉRAL. Compte Administratif 2014 BUDGET GÉNÉRAL Compte Administratif 2014 SECTION DE FONCTIONNEMENT DEPENSES CA 2013 CA 2014 Alloué Réalisé Alloué Réalisé 011 Charges à caractère général 445 615 424 289,55 448 291 411 184,65 012 Charges

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

En avril 2006, un citoyen produit sa déclaration de revenus 2005. En septembre de la même année, il constate une erreur dans sa déclaration initiale et produit une déclaration amendée à laquelle il joint

Plus en détail

Mise au point à propos du programme PAAS ACTION Suivi de la rencontre avec les ministères Avril 2011

Mise au point à propos du programme PAAS ACTION Suivi de la rencontre avec les ministères Avril 2011 Mise au point à propos du programme PAAS ACTION Suivi de la rencontre avec les ministères Avril 2011 Si vous ne connaissez pas ce dossier, commencez par lire le résumé en annexe, page 5. Les dernières

Plus en détail

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 1211122 GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 RAPPORT SOMMAIRE Cette proposition présente les recommandations de Genworth Financial Canada («Genworth») au Comité permanent des

Plus en détail

LE MARCHE LOCATIF DES BUREAUX FRANCILIENS IL FAUT SAVOIR GARDER RAISON

LE MARCHE LOCATIF DES BUREAUX FRANCILIENS IL FAUT SAVOIR GARDER RAISON LE MARCHE LOCATIF DES BUREAUX FRANCILIENS IL FAUT SAVOIR GARDER RAISON Un vent d optimisme nouveau commence à souffler sur le marché francilien de la location de bureaux. Le volume des transactions s est

Plus en détail

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Je ne caractériserais pas la récente correction du marché comme «une dégringolade». Il semble

Plus en détail

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés Introduction La notion de système évoque l idée d organisation. Un système monétaire national est l organisation des relations monétaires dans un pays : comment les agents économiques peuvent-ils utiliser

Plus en détail

Comment investir en sicav?

Comment investir en sicav? & Sicav Comment réaliser de bons placements quand on n a pas le temps ou les connaissances suffisantes pour s en occuper? Opter pour une ou plusieurs sicav peut être utile! Comment investir en sicav? Société

Plus en détail

Comprendre le financement des placements par emprunt. Prêts placement

Comprendre le financement des placements par emprunt. Prêts placement Comprendre le financement des placements par emprunt Prêts placement Comprendre le financement des placements par emprunt Le financement des placements par emprunt consiste simplement à emprunter pour

Plus en détail

STRATEGIES INTERNET INTRODUCTION AUX. Vers une approche globale de la présence sur Internet

STRATEGIES INTERNET INTRODUCTION AUX. Vers une approche globale de la présence sur Internet INTRODUCTION AUX STRATEGIES INTERNET Vers une approche globale de la présence sur Internet 2008 Philippe FLOC H Strategic Consulting Tous droits réservés Introduction aux Strategies Internet 22/02/2008

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

LES MEILLEURES TECHNIQUES DE PROSPECTION

LES MEILLEURES TECHNIQUES DE PROSPECTION Appelez nous au 04 78 89 54 43 contact@ceresdeveloppement.fr LES MEILLEURES TECHNIQUES DE PROSPECTION Livre blanc Vous êtes gérant, indépendant ou commercial ; vous savez qu une partie de votre travail

Plus en détail

FIN-INTER-01 LE CONTEXTE

FIN-INTER-01 LE CONTEXTE FIN-INTER-01 LE CONTEXTE Public concerné : Etudiants niveau Bac + 2. Durée indicative : 2 heures Objectifs : Positionner le domaine de la finance internationale dans son contexte. Pré requis : Néant. Modalités

Plus en détail

Les conséquences de la crise financière et économique sur l implantation internationale des PME et ETI

Les conséquences de la crise financière et économique sur l implantation internationale des PME et ETI Les conséquences de la crise financière et économique sur l implantation internationale des PME et ETI Jiawei Ye Pramex International Université Paris-Dauphine - 1 - - 2 - Pramex International (cabinet

Plus en détail

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS Le 4 février 2015 Jean-Pierre COBLENTZ Adel KARMOUS STRATORIAL FINANCES www.stratorial-finances.fr Tour GAMMA A 193 rue de Bercy

Plus en détail

LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014

LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014 LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE N 3 juillet 2014 L Edito de Philippe Crevel L épargnant des temps nouveaux frappe à la porte En 2017, les «digital natives» auront pris le

Plus en détail

La crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège

La crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège La crise de 1929 Lionel Artige Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège Expliquer la crise de 1929? La crise de 1929 a été l objet de nombreuses publications tentant d expliquer ses causes,

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social NATIONS UNIES E Conseil économique et social Distr. GÉNÉRALE TRANS/WP.5/2003/7/Add.4 8 juillet 2003 FRANÇAIS Original: ANGLAIS COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L EUROPE COMITÉ DES TRANSPORTS INTÉRIEURS Groupe

Plus en détail

Amundi Immobilier. Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 2013. Tendances. Le contexte macroéconomique

Amundi Immobilier. Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 2013. Tendances. Le contexte macroéconomique Trimestriel 27 Janvier 214 nº2 Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 213 Tendances > Progressif redémarrage de l activité attendue au 4 e trimestre 213, mais l évolution du PIB devrait rester

Plus en détail