Rapport final. Diagnostic territorial de santé. Ville de Courcouronnes. Juin 2012

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1 Rapport final Juin 2012 Diagnostic territorial de santé Ville de Courcouronnes

2 Sommaire 1. Présentation du cadre de la mission Contexte de mise en œuvre du travail de diagnostic santé et objectifs poursuivis Méthodologie et calendrier de travail Données de cadrage socio-démographiques Données socio-démographiques Revenus/ ressources Emploi/ insertion Logement Les moins de 10 ans Les ans La population adulte Les séniors (60 ans et plus) Logement et santé : constats transversaux et par publics L offre de soins du territoire Profils et localisation spatiale des professionnels de santé libéraux Offre de soins libérale : atouts et faiblesses de l offre locale Evolution de l offre de soins libérale territoriale : éléments de prospective Autres ressources locales en matière de santé La consommation de soins Données statistiques générales Pratiques et habitudes de la population courcouronnaise en cas de maladie Suivi médical de la population courcouronnaise

3 5.2 Problématiques d accès aux soins et phénomènes de non-recours Approche globale du phénomène de renoncement aux soins : quantification et identification des motifs invoqués Les freins financiers : une préoccupation croissante Les freins renvoyant aux carences de l offre de soins : une situation qui se dégrade Mobilité / accessibilité Méconnaissance des droits, méconnaissance des acteurs, méconnaissance des risques de santé Freins culturels et religieux Annexes Professionnels interrogés dans le cadre des entretiens individuels Grille d entretien enquête professionnels libéraux Questionnaire d enquête foyers Questionnaire d enquête jeunes Questionnaire d enquête seniors... 81

4 1. Présentation du cadre de la mission 1.1 Depuis de nombreuses années, la Ville de Courcouronnes s est engagée en matière de santé avec la mise en place d un atelier santé ville (ASV) en 2007, qui a permis d instaurer une culture de promotion de la santé sur le territoire et de mettre en place un Plan Local de Santé Publique (PLSP) en Ce PLSP a été l occasion de conduire une réflexion stratégique sur la politique de santé menée localement, et de matérialiser l engagement de la Ville en la matière. Différents paramètres ont amené la Ville de Courcouronnes à se montrer encore plus ambitieuse : - la nouvelle organisation régionale de la santé publique issue de la loi Hôpital Patients Santé et Territoires (HPST) de juillet 2009, qui repose désormais sur les Agences Régionales de Santé (ARS), et la mise en œuvre de plans régionaux stratégiques amenés à être déclinés localement ; - la persistance d inégalités sociales et territoriales en matières de santé et d accès aux soins au sein de la population ; - la disparition de l Hôpital Louise Michel implanté sur le quartier du Canal qui ne sera pas sans conséquence sur l accès aux soins des populations installées en proximité. Aussi la Ville de Courcouronnes a-t-elle décidé, dans la continuité du travail déjà engagé depuis le début du mandat, de lancer un diagnostic de santé approfondi à l échelle de la commune pour déboucher sur l élaboration d un plan d action partenarial et pluriannuel. Cette démarche visait à interroger notamment : - l offre de santé et de soins du territoire (diversité, accessibilité, ), - les pratiques des Courcouronnais en matière d accès aux soins, - les problématiques de santé des populations, - l attractivité du territoire pour les professionnels de santé, - les conditions d exercice des professionnels de santé et les éventuelles difficultés qui sont les leurs, - les besoins et priorités d intervention en matière de santé. 1.2 Méthodologie et calendrier de travail La mission s est déroulée sur une période de 7 mois (novembre 2011 juin 2012) autour de deux phases de travail : Une phase d investigations et d analyses incluant : - Une série de 8 entretiens individuels avec les acteurs clefs du territoire et les principaux partenaires institutionnels de la Ville 1. 1 Voir annexe 1 4

5 - Un travail de recueil, d analyse et de traitement des données statistiques dans différents champs d observation ainsi que des données qualitatives obtenues auprès des différents fournisseurs (Conseil général, ARS, CRAMIF, CHSF, PMI, CDPS, ) mené conjointement par l ASV de la Ville de Courcouronnes et le Cabinet Amnyos. - La consultation des professionnels du champs social, socio-éducatif, médicosocial et de la santé au travers de 3 groupes de travail thématiques (petite enfance, précarité et santé, santé mentale) réunis en décembre 2011, ainsi que de 2 groupes de travail autour de la préparation des questionnaires d enquête. - Une enquête auprès des professionnels de santé libéraux 2 implantés sur la commune de Courcouronnes (voir détail ci-après). Présentati on de l enquête auprès des profes si onnels de sant é Modalités : entretiens semi-directifs individuels approfondis (entre 30 et 90 minutes selon la disponibilité et l intérêt du professionnel) sur la base d une grille d entretien validée par le commanditaire 3 Mode de passation : - entretiens en face-à-face pour les médecins généralistes (menés par l ASV de Courcouronnes) - entretiens téléphoniques pour les autres professionnels de santé (menés par le cabinet Amnyos) Calendrier de travail : 2 mois (décembre 2011 / janvier 2012) Enquêteurs : VILLE (ASV) / AMNYOS Nombre de professionnels interrogés : 24 Nombre de professionnels en exercice implantés sur la commune Nombre de professionnels interrogés Médecin généraliste 8 5 Infirmier 4 2 Chirurgien dentiste 7 5 Gynécologue 2 1 Dermatologue 1 0 Psychologue 3 2 Diététicien 1 1 Masseur kinésithérapeute 9 4 Pédicure podologue 2 1 Angiologue phlébologue 1 0 Ophtalmologiste 1 1 Orthophoniste 1 0 Orthoptiste fa uteui l s (10 Centre dentaire mutualiste denti s tes à temps pa rti el ) 1 Pharmacien 4 1 TOTAL Voir grille d entretien en annexe 3 Voir annexe 2 5

6 - La consultation de la population courcouronnaise via trois enquêtes 4 : o Une enquête auprès des foyers courcouronnais, o Une enquête auprès des personnes âgées de 60 ans et plus, o Une enquête auprès du public jeunes. Le détail de ces trois enquêtes est présenté dans les encadrés ci-après. Présentati on de l enquête auprès des foyers courcouronnais Cibles : personnes adultes de moins de 60 ans, vivant seules, en colocation ou responsable du foyer. Mode de passation : enquête par questionnaire - Porte-à-porte avec l intervention de l association VoisinMalin (remplissage assisté) grâce au soutien du GIP SAE - Passation sur la voie publique ou au sein des équipements municipaux avec appui au remplissage (assuré par l ASV) - Diffusion et collecte par des structures partenaires - Auto-administré par internet (mise à disposition de postes informatiques avec connexion internet dans 3 structures municipales de la commune) Période : février / mars 2012 Enquêteurs : VoisinMalin (9 enquêteurs) / VILLE (ASV, Centre social, animateurs jeunesse, autres personnels) / Association des familles Nombre de répondants : 260 questionnaires ont été retournés à l ASV et saisis 11 ont été écartés car renvoyant à des foyers de personnes de plus de 60 ans = base de 249 foyers pris en compte dans l analyse. Les données ont été redressées pour une répartition Canal / Centre des ménages conforme aux données INSEE. Composition des foyers interrogés : - Familles monoparentales 15% - Dans 8 cas sur 10, on y trouve un ou des enfants de moins de 12 ans - Personne seule : 9% (chiffre plus bas que dans la population totale des ménages compte-tenu du fait que les ménages de plus de 60 ans ont été écartés) Durée de domiciliation sur la commune: les ¾ des répondants vivent sur la commune depuis plus de 3 ans Toutes les catégories de revenus 5 sont représentées dans l échantillon - La moitié des foyers interrogés vit avec un montant de ressources inférieur à 1999, soit moins de 2 SMIC nets/mois - 10% des foyers interrogés vivent avec moins de 999 euros par mois 25% des foyers déclarent des revenus instables (dont «pas du tout stables» 7%) dont familles avec enfants 82% 4 Voir les questionnaires d enquête en annexe 5 Revenus mensuels, toutes ressources confondues: salaires de toutes les personnes vivant au foyer, allocations familiales, aide au logement, pensions alimentaires, aides financières

7 Présentation de l enquête jeunes (10-25 ans) Cibles : ans - Collégiens, lycéens - Jeunes déscolarisés et/ ou en recherche d emploi Mode de passation : enquête par questionnaire - Appui des structures municipales et associatives du territoire - Auto-administré par internet Période : février / mars 2012 Nombre de répondants : 289 jeunes, dont 51% de filles Répartition des répondants selon l âge Une large majorité (94%) de jeunes en cours de scolarité (collégiens, lycéens, étudiants, en apprentissage) 8% n habitent pas sur Courcouronnes mais fréquentent une structure implantée sur la commune (établissement scolaire, mission locale ) 3 jeunes interrogés sur 10 vivent au sein d une famille monoparentale (part élevée) Présentati on de l e nquête auprès des séniors (60 ans et plus) Modalités : enquête par questionnaire (40 questions) / format papier remplissage assisté pour les personnes les moins autonomes (ASV, CCAS, CLIC, associations locales ) Diffusion du questionnaire à l occasion de la remise des colis de fin d année et du repas des séniors organisés par la Ville Période : décembre 2011 / janvier 2012 Nombre de répondants : 303 répondants de 60 ans et plus dont 60% de femmes Profils des répondants : - 77% domiciliés sur le Centre (pour rappel, 72% de la population âgée de plus de 60 ans vit sur le quartier du Centre). - Une majorité de personnes en couple (66%) - 45% âgés de 60 à 69 ans 7

8 Répartition des répondants selon l âge ans 8% ans 17% ans 3% ans 26% 90 ans et plus 1% ans 17% ans 28% Une deuxième et dernière phase de travail visant l élaboration de préconisations, axes de travail et chantiers à développer en matière de santé. Un comité de pilotage, dont la composition est présentée en annexe 3, s est réuni à 4 reprises pour suivre l avancée des travaux et valider le travail accompli. 8

9 2. Données de cadrage socio-démographiques 2.1 Données socio-démographiques La population Courcouronnaise continue de progresser de 3.2% sur la période (+ 370 habitants soit habitants au 1er janvier 2007) mais à un rythme toutefois moindre (0,3% de taux de croissance annuel) qu à l échelon intercommunal, départemental et national (+0,7% en moyenne). Ce gain démographique ne concerne toutefois que le quartier du Canal qui tire entièrement la croissance communale sur la période et ne repose que sur le solde naturel (naissances supérieures aux décès) qui vient compenser un solde migratoire nettement déficitaire (-1.2%). Ce manque d attractivité du territoire communal est confirmé par les chiffres de renouvellement de la population, nettement plus élevés au niveau de Courcouronnes qu en moyenne au niveau national (cf. chiffres des migrations sur la période ) : les habitants sont proportionnellement plus nombreux qu en moyenne au niveau national à quitter la commune lorsqu ils déménagent et plus nombreux à quitter le territoire communal pour d autres lieux de résidence. Sur la période , près d'un tiers de la population a ainsi été renouvelé sur Courcouronnes (contre 20% seulement au niveau national). La structure de la population évolue rapidement : les plus de 40 ans sont en très forte augmentation sur la période Si Courcouronnes comptait encore en 2006 parmi les communes les plus jeunes de France dans sa catégorie (villes de 10 à habitants) avec près d un habitant sur deux âgé de moins de 30 ans, les perspectives démographiques permettent d entrevoir un doublement de la population des plus de 60 ans d'ici à L indice de vieillissement 6 est ainsi presque deux fois plus élevé sur Courcouronnes qu en moyenne au niveau national sur les dix années à venir (7,6 contre 4) 7. Les disparités de peuplement selon la tranche d âges considérée sont fortes au niveau infra-communal. Ainsi, alors que les jeunes sont majoritairement domiciliés sur le Canal (près de 75% des moins de 6 ans et 90% des 6-11 ans), les personnes de plus de 60 ans sont quant à elles massivement domiciliées sur le Centre (plus de 7 personnes sur 10). La structure des ménages évolue elle aussi rapidement. Si les chiffres de 2006 confirment le caractère familial marqué de la population courcouronnaise, ils laissent également entrevoir une augmentation rapide du nombre de familles monoparentales (+55% entre 1990 et 2006) et de personnes seules de plus de 65 ans (146 personnes en 2006) notamment sous l effet du vieillissement-, ce qui peut engendrer autant de situations d isolement potentielles. La population étrangère représentait 13,9% de la population courcouronnaise en 2007, proportion élevée en comparaison des moyennes départementale (8,7%), régionale (12,4%) et nationale (5,8%). La part des familles monoparentales continue de progresser. Conformément à la tendance nationale, les familles monoparentales sont de plus en plus nombreuses sur le 6 Indice de vieillissement : rapport entre la population des ans et celle des 85 et plus. Il permet de mettre en évidence le vieillissement attendu. 7 Source Phares UNCCAS/ COMPAS 9

10 territoire communal (+ 235 ménages entre 1999 et 2006). Au RP 2007, les familles monoparentales représentaient 19,3% des familles domiciliées sur la commune (soit 743 familles), soit plus de 5 points au-dessus de la moyenne départementale et 3 points audessus de la moyenne régionale. Parmi elles, on dénombre 223 familles monoparentales de 4 enfants ou plus de moins de 25 ans, soit près de 6% des familles courcouronnaises. Ce sont aujourd hui près de 2000 personnes qui vivent au sein d une famille monoparentale, soit 14% de la population courcouronnaise. En 2010, la majorité des allocataires CAF étaient des familles nombreuses et monoparentales. Les familles monoparentales représentent par ailleurs une part importante des bénéficiaires des aides du CCAS (la moitié des aides d urgence alimentaires en 2009). 2.2 Revenus/ ressources La fragilité économique de la population de Courcouronnes s apprécie au regard de la part des foyers fiscaux à déclarer un revenu inférieur à /an (43%), laquelle est nettement supérieure à celle de l Essonne (34%). Cette part est toutefois en diminution (-24%) sur la période Courcouronnes se caractérise par de fortes inégalités de revenus parmi sa population : les disparités entre les revenus les plus hauts et les plus bas sont davantage marquées que sur la Communauté d agglomération ou le département (rapport inter-décile de 6,2 pour Courcouronnes). La part des allocataires du Revenu de Solidarité Active (RSA) dans la population est significativement plus élevée sur la commune (2,8%) qu en Essonne (1,8%) et en Ile de France (0,9%). 400 allocataires étaient ainsi recensés par la CNAF en 2009 à l échelle du territoire communal. Les bénéficiaires des minimas sociaux liés au handicap (AAH) et à l âge (ASV et minimum vieillesse) sont de plus en plus nombreux parmi la population. Le nombre de bénéficiaires de l AAH, en hausse régulière depuis 2005, augmente plus rapidement qu en moyenne au plan départemental (+13.7% vs +8.9%). On dénombrait 187 bénéficiaires en 2009, soit 1,3% de la population courcouronnaise. Ce dernier chiffre, plus élevé qu aux autres échelles territoriales, doit être mis en relation avec la présence d une Maison d accueil spécialisée (MAS) sur le territoire communal. Les situations de fragilité voire de précarité sont nettement plus préoccupantes sur le territoire en 2008 qu en Le taux d allocataires à bas revenus parmi les allocataires CAF est de 38.6%, contre 29% en Essonne, mais il a progressé significativement sur la période En 2009, 533 ménages disposaient d un revenu constitué à plus de 50% de prestations sociales, dont 284 qui en dépendaient à 100%, essentiellement des familles monoparentales et des habitants du Canal. 10

11 2.3 Emploi/ insertion La population courcouronnaise compte de plus en plus de diplômés, conformément aux tendances nationales. Ceci ne doit pas masquer deux constats marquants : - D une part de fortes disparités territoriales entre les quartiers du Canal et du Centre où la part de diplômés reste nettement supérieure (80% des plus de 15 ans non scolarisés du Centre disposent d un diplôme de niveau intermédiaire ou supérieur, contre 77% sur le Canal). - D autre part, on assiste depuis 1999 de manière concomitante à l augmentation de la part des diplômés de niveau supérieur chez les 15 ans et plus (en augmentation de 5,6% entre 1999 et 2006) et de la part des sans diplômes (+5.4%). Les personnes de 15 ans et plus non scolarisées ou sans diplôme représentaient 20,1% de la population de la tranche d âges en La question du retard et du décrochage scolaires reste un enjeu majeur à l échelle de la commune. Malgré une progression du taux de réussite au brevet entre 1999 et 2006 (+15%) celui-ci reste bien en deçà de la moyenne départementale (73.6% vs 81.2% en Essonne). Les retards dans la scolarité restent eux-aussi plus nombreux en proportion qu à l échelle départementale. La population active courcouronnaise est en légère augmentation entre 1999 et 2006 et continue à se féminiser (taux d activité féminin en progression de 6.6% sur cette période). Les professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) ouvriers et employés sont surreprésentées parmi les actifs et continuent à progresser tandis qu on assiste à une diminution de la catégorie des cadres (-9.4% entre 1999 et 2006). Des disparités territoriales sont palpables dans l accès à l emploi, comme en témoigne notamment le taux d emploi, plus élevé sur le Centre que sur le Canal (65,4%, contre 61,6%). Entre 2008 et 2010 le nombre de demandeurs d emploi en fin de mois (DEFM) de catégories A, B, C, a augmenté de +17% 8. Au 31 décembre 2010, Courcouronnes comptait 992 DEFM. - Le taux de DEFM 9 au sein de la population active sur Courcouronnes s élevait à 13,7% en 2010 (+2,3 points par rapport à 2008). - Les hommes représentent 50,2% des DEFM. - Entre 2008 et 2010, si le taux de DEFM des moins de 25 ans a légèrement diminué (-1 point), le taux de DEFM de plus de 50 ans a par contre fortement augmenté (+10 points). - Les situations de chômage de longue durée sont en augmentation. Le taux de demandeurs d emploi de longue durée (DELD) s élevait à 29% en 2010 (soit +4 points par rapport à 2008). Là encore, les plus de 50 ans apparaissent les plus touchés. 8 Source INSEE. 9 Le taux de DEFM est égal au nombre de DEFM (31/12/2010) sur la population active (1/01/2008). Source INSEE. 11

12 2.4 Logement Le parc courcouronnais se composait de 5259 logements en 2006 soit 146 logements de plus qu en La période a confirmé la résidentialisation du parc avec une part de logements occupés à titre de résidence principale passant de 92% à 96.2%. Pendant cette même période, le parc communal gagne en attractivité et le taux de vacance passe de 7.3% en 1999 à 3.2% en Le parc de logements Courcouronnais présente une offre complète en terme de typologie de logements où toutes les catégories sont représentées. On remarque tout de même une grande majorité (81%) de logements T3, T4 et T5. Cette répartition par typologie est relativement stable entre 1999 et Le parc locatif social représente 34% des logements communaux et est situé à 80% en ZUS. Il jouit d une attractivité de plus en plus forte avec un nombre de demandes de logement social entre 2004 et 2009 en hausse de 41%, hausse nettement supérieure à celle enregistrée dans le département (+9%). Cependant, ce parc social n arrive pas à fixer sa population et semble perçu plus comme un parc de transition que comme un parc d ancrage. La durée d occupation dans le parc HLM, de 7.7 ans en 2006, se situe bien en deçà de la durée observée sur la commune (9.6 ans) ou sur le département (11.3 ans). 12

13 3. Sont présentés dans cette partie les éléments relatifs à l état de santé des différentes catégories d âge à partir d une part des investigations auprès des professionnels de santé mais aussi des acteurs du champs social, socio-éducatif, médico-social et de santé et, d autre part, des résultats des 3 enquêtes auprès des Courcouronnais menées dans le cadre de la mission de diagnostic. 3.1 Les moins de 10 ans L état de santé des plus jeunes Courcouronnais a pu être appréhendé au travers de plusieurs sources : - Le témoignage des professionnels de santé réunis lors du groupe de travail «petite enfance» en décembre 2011 ayant associé une dizaine de professionnels locaux ; - Les certificats du 8 ème jour, 9éme et 24ème mois exploités par la PMI (Source : Direction de la PMI du CG, chiffres ) ; - Les bilans de santé réalisés par la PMI en milieu scolaire et par la médecine scolaire ; - L enquête auprès des foyers courcouronnais. L exploitation des certificats du 9 ème mois 10 par la PMI pour Courcouronnes, montre que les petits courouconnais présentent des fragilités particulières : - 90,5% et 92,6% des enfants présentent un examen de l œil et de l audition normal, soit près de 7 points de moins qu en moyenne au niveau du département. - 10,9% des enfants sont considérés somme étant à surveiller particulièrement sur le plan médical, contre 6,3% dans le département. Les certificats de santé du 24 ème mois exploités par la Direction de la PMI (chiffres 2008/2009) révèlent que si la part des enfants nécessitant une surveillance médicale particulière est à peu près similaire à la moyenne départementale (6,6% contre 6,3%), celle des enfants nécessitant une consultation médicale spécialisée s avère significativement supérieure (7,4% contre 4,7%). Les différentes sources exploitées convergent et font également émerger 5 problématiques principales pour l ensemble de la tranche d âges : Une alimentation déstructurée et déséquilibrée, et ce, dès le plus jeune âge. Le personnel des structures municipales d accueil ainsi que les assistantes maternelles relèvent qu un certain nombre de paniers repas fournis par les parents pour leur enfant de moins de 3 ans est déséquilibré (chips, sodas, gâteaux). Les équipes ont donc besoin de faire de la pédagogie en continu auprès des parents qui s avèrent toutefois globalement très réceptifs. 10 Exploitation de 182 certificats de santé du 9ème mois remplis en avec un taux de réception de 65%. 15

14 Ceci a pour conséquence directe notamment des problèmes dentaires importants (caries sur les dents de lait). Des problèmes bucco-dentaires sérieux et précoces, renforcés par une hygiène insuffisante. Si les campagnes de sensibilisation menées depuis plusieurs années au sein du milieu scolaire semblent avoir contribué globalement à l amélioration de la santé bucco-dentaire des jeunes, les professionnels interrogés font état de problématiques bucco-dentaires encore très préoccupantes. Les bilans médicaux réalisés par le médecin scolaire en auprès de 458 élèves de classes maternelles et élémentaires de Courcouronnes montrent que plus d un enfant sur 10 a une dent cariée non soignée. Ceci est d autant plus inquiétant que les caries sont dépistées dès l âge de 3 à 4 ans, en classe de maternelle (65%) et qu elles concernent davantage les élèves scolarisés dans les écoles du Canal (72%). Certains professionnels confirment rencontrer encore fréquemment chez les jeunes enfants, des situations qualifiées de «catastrophiques». L indice CAO 11 correspondant au nombre de dents touchées chez les jeunes est décrit par les professionnels comme particulièrement haut sur Courcouronnes. Les mauvaises habitudes alimentaires, une alimentation déstructurée et de mauvaise qualité sont les premières causes avancées par les professionnels interrogés. Ainsi, l enquête foyers a révélé que près du ¼ des ménages interrogés ayant en leur sein des enfants de moins de 12 ans déclare que leur(s) enfant(s) souffre(nt) de problèmes dentaires. Des problèmes d asthme, et d allergies qui vont croissant. Des troubles du langage et de l expression particulièrement présents sur Courcouronnes en comparaison de la moyenne départementale. Les bilans de santé des 3-4 ans réalisés par la PMI en milieu scolaire 12 (données 2008/2009 pour des enfants nés en 2005) font en effet apparaître un pourcentage 11 L indice CAO appelé aussi CAO moyen est la moyenne qui résulte du nombre total des dents Cariées, Absentes pour cause de carie et Obturées définitivement d une population donnée que l on divise par le nombre de personnes examinées. 12 Les bilans de santé 3-4 ans réalisés par la PMI ont pour objectif de réaliser une action préventive approfondie axée sur : - le dépistage précoce des handicaps ou plus généralement des problèmes de santé à un âge clé du développement de l enfant (éventuels troubles visuels, auditifs ou psychomoteurs, des troubles du langage et/ou des apprentissages) - la vérifications des vaccinations, - l éducation pour la santé, 16

15 d enfants présentant des troubles du langage (29%) particulièrement élevé en comparaison de la moyenne départementale (11%) alors que sur d autres dimensions (vue, audition), les petits Courcouronnais sont en proportion moins nombreux à présenter des anomalies qu en moyenne au niveau départemental 13. Résultats des bilans de santé réalisés par la PMI en école maternelle (enfants nés en 2005) Courcouronnes Essonne Estimation du nb d'enfants pour la classe d'âge % enfants vus en dépistage visuel 98,90% 93,40% anomalies visuelles 19,40% 24,70% % enfants vus en dépistage auditif 100% 94% audition diminuée 5,40% 7,50% % enfants vus en test du langage 74,60% 66,6 retard de langage 28,60% 10,90% % Enfants vus en visite médicale complète ou en entretien infirmier 77,20% 45% trouble psychologique ou du comportement 5,60% 10% obésité ou rebond d'adiposité 13,10% 18,50% Source : BEM 2005 CG91 Direction de la PMI Ces données sont confirmées par les bilans de santé établis par la médecine scolaire (données 2010/2011) 14, notamment pour les élèves de grande section de maternelle : - 18% des enfants avaient au moins une dent cariée non soignée, la majorité étant scolarisée au Canal. - 8% des enfants scolarisés à Courcouronnes et vus en bilan de santé présentent un surpoids ou une obésité (4% en surpoids et 3,6% en situation d obésité). - Les troubles de la vision repérés à l occasion de l examen de santé touchent près d un enfant sur 10, pour lesquels le médecin a conseillé la consultation d un ophtalmologiste. Ils se révèlent plus importants parmi les élèves scolarisés au Canal. - 8% des enfants présentent un trouble du langage oral ou écrit (dyslexie++). - L orientation vers le CMPP concerne 5% des enfants pour des troubles du comportement principalement, un retard global voire des troubles d ordre psychiatrique. - l accompagnement des familles pour favoriser l intégration scolaire de leur enfant si celui-ci présente un handicap ou une maladie chronique. Les 276 enfants vus par l équipe de PMI sont nés en 2005 et scolarisés en classe petite section voire moyenne section de maternelle de Courcouronnes. 13 Chiffres à interpréter avec prudence toutefois compte-tenu de la proportion d enfants vue en visite médicale complète ou en entretien médical (45,5% dans le département contre 77,7% à Courcouronnes) examens médicaux ont été pratiqués par le médecin scolaire de la ville pendant l année en complément de ceux effectués par l infirmière scolaire et la PMI. 331 avis médicaux ont été prescrits pour complément de diagnostic, prise en charge spécialisée ou acte de prévention. Ce sont 85 PAI (Projets d Accueil Individualisés) qui ont été suivis par le médecin scolaire pour les motifs principaux suivants : asthme, allergie alimentaire, diabète, épilepsie, TSA, dyslexie, dyspraxie, problème psychologique.

16 Nombre d avis médicaux donnés suite à un problème de santé dépisté lors du bilan de santé de grande section de maternelle Problème dépisté donnant Canal Centre TOTAL lieu à un avis médical nb % nb % nb % obésité/surpoids 18 95% 1 5% 19 8% ophtalmologie 23 85% 4 15% 27 11% ORL 5 71% 2 29% 7 3% dentaire 41 89% 5 11% 46 18% orthophonie 13 65% 7 35% 20 8% troubles psychologiques 11 85% 2 15% 13 5% problèmes psychomoteurs 3 100% 0 0% 3 1% vaccins 4 100% 0 0% 4 2% Source : Bilan de santé scolaire médecine scolaire Le médecin scolaire a vu 250 élèves des classes de GS maternelle, soit 98% des élèves de cette section. La tendance générale révèle que les enfants scolarisés sur le Canal présentent des problèmes de santé plus importants que ceux scolarisés sur le Centre. 3.2 Les ans Au global, la part des jeunes se déclarant en «parfaite santé» est de 42%, avec des variations selon la tranche d âges considérée. Source : enquête auprès des jeunes Courcouronnais mars 2012/ base 289 répondants Les problématiques de santé chroniques déclarées par les jeunes sont l asthme (8% des répondants) et le diabète (1 jeune concerné). La pratique sportive régulière (au moins 2h par semaine) dans un club ou une association concerne près de la moitié des jeunes interrogés sur l année Sur le plan de l hygiène de vie, on constate que les jeunes dorment peu. Près de 59% des jeunes de 14 à 16 ans et 24% des ans se couchent tous les soirs de semaine après 23h. Cette heure de coucher tardive entraine un manque de sommeil chez les jeunes qui nuit à la concentration en cours, et engendre de la fatigue lors des différentes activités. 18

17 Source : enquête auprès des jeunes Courcouronnais mars 2012/ base 289 répondants Les professionnels interrogés font état de nombreuses problématiques de santé chez les 12-25, qui si elles ne sont pas spécifiques à Courcouronnes, n en sont pas moins préoccupantes. - Des souffrances psychologiques et des troubles du comportement, en lien notamment avec des problèmes relationnels avec les parents, des phénomènes de violences intra scolaires et intra familiale (parents/enfants et inversement). - Des conduites à risques (alcool, tabacs, sexualité), notamment liées à des défauts d information. - Des troubles alimentaires et une alimentation déséquilibrée, déstructurée. - La montée en puissance de phénomènes nouveaux chez les jeunes qu il apparaît urgent de prendre en compte : il s agit notamment de cyberdépendance et d addictions aux jeux vidéo, ainsi que des problématiques de jeux dangereux. Ces phénomènes ont pu être quantifiés grâce aux résultats de l enquête jeunes et sont détaillés ci-après. Des comportements alimentaires inquiétants : manque de diversité alimentaire, forte présence d aliments sucrés et irrégularité dans la prise des repas caractérisent une part non négligeable des jeunes courcouronnais. - Une part non négligeable des jeunes ne consomme que peu de fruits et légumes et très peu de viande (à noter qu il n y a pas de différences observables selon le quartier, le sexe ou l âge). Source : enquête auprès des jeunes Courcouronnais mars 2012/ base 289 répondants - On peut relever une forte présence des aliments sucrés dans l alimentation (bonbons et sucreries, barres chocolatées ). Parmi les jeunes qui déclarent manger 3 à 4 fois par semaine ou tous les jours des aliments sucrés on observe : o Une surreprésentation des jeunes habitant sur le Canal (69% contre 23% dans le Centre), 19

18 o Une même proportion de filles et de garçons, o Que toutes les tranches d âges sont touchées. Source : enquête auprès des jeunes Courcouronnais mars 2012/ base 289 répondants Les boissons sucrées s invitent également largement à table. Seule une minorité de jeunes (39%) consomme exclusivement de l eau lors des repas. Source : enquête auprès des jeunes Courcouronnais mars 2012/ base 289 répondants - Par ailleurs, la prise de repas s avère irrégulière pour un certain nombre de jeunes o La moitié des jeunes interrogés déclare sauter souvent ou tous les jours le petit-déjeuner : les ans et les ans sont les plus concernés. Parmi eux, on observe une surreprésentation des jeunes habitant sur le Canal. o Environ 1 jeune sur 10 interrogés saute souvent ou tous les jours le déjeuner ou le dîner 20

19 Source : enquête auprès des jeunes Courcouronnais mars 2012/ base 289 répondants - D autres comportements alimentaires révèlent davantage de troubles alimentaires et semblent être à surveiller : o 7% des jeunes interrogés disent avoir souvent redouté de commencer à manger, de peur de ne pouvoir s arrêter (13% si l on ajoute les «rarement»). o 11% des jeunes interrogés déclarent avoir souvent mangé énormément, avec de la peine à s arrêter (31% lorsque l on ajoute les «rarement») : tendances boulimiques? o 2% des jeunes interrogés disent s être souvent fait vomir volontairement après avoir mangé (6% lorsque l on ajoute les «rarement»). Les jeunes concernés sont en majorité des filles (entre 60% et 75% des personnes concernées selon la tranche d âge considérée). Les ans sont tout autant concernés que leurs aînés. Des situations de surpoids et d insuffisance pondérale ont pu être identifiées après calcul de l IMC (Indice de Masse Corporelle 15 ) surtout chez les moins de 14 ans et chez les filles (respectivement 5,6% et 6,5%). Les garçons sont en proportion davantage touchés par le surpoids (9%). Figure 1 : situation de surpoids et d insuffisance pondérale identifiées dans le cadre de l enquête (en nombre de personnes) Calcul IMC Surpoids Insuffisance pondérale Filles (base 124) Garçons (base 122) Source : enquête auprès des jeunes Courcouronnais mars 2012/ calcul de l IMC à partir des données taille et poids fournies par 246 des 289 répondants 15 Poids : IMC = poids / taille² (en m) - Calcul plus complexe que pour l adulte (Distinction garçons / filles tableaux de références différents (site INPES) 21

20 Une souffrance psychologique bien présente et des phénomènes de violences physiques qui peuvent venir accentuer les problématiques de détresse morale, d autant plus que les jeunes ont tendance à rester seuls face à leurs difficultés. - Les phénomènes de violences qui ne sont pas marginaux : un jeune interrogé sur 4 déclare avoir déjà été victime de violences physiques dans sa vie. Dans 13% des cas, cette violence ne constitue pas un événement unique et isolé (cf. part des jeunes à avoir été victimes de violences à plusieurs reprises). Les jeunes victimes «silencieuses» (un peu plus d un jeune concerné sur 2) sont en proportion plus nombreuses que celles qui témoignent. Parents et amis sont les confidents privilégiés (dans une même proportion) mais ces confidents ne sont pas forcément les mieux placés pour les aider (cf. part des jeunes à s être confiés à des amis uniquement : 1 sur 2) Figure 2 : As-tu déjà été victime de violences physiques dans ta vie? 13% 13% 67% 7% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% oui, une fois oui, plusieurs fois jamais tu ne te souviens plus Source : enquête auprès des jeunes Courcouronnais mars 2012/ base 289 répondants - L enquête a fait ressortir une souffrance psychologique bien présente et qui concerne tout autant les jeunes du Canal que du Centre. Ainsi, 23% des jeunes répondants ont déjà pensé au suicide dont 5% «souvent». Les ans sont concernés dans une même proportion que les plus de 14 ans. Parmi ces ans, 2/3 sont des filles et 42% vivent dans une famille monoparentale. Le passage à l act e a concerné 7% des j eunes (soit 15 jeunes), dont 2% déclarent plusieurs tentatives de suicide. Ces jeunes sont en majorité des filles (73%) et un sur deux vit dans une famille monoparentale. Près des 2/3 des jeunes déclarant avoir fait au moins une tentative de suicide n ont pas été aidés du tout : sur les 15 jeunes concernés, 6 seulement en ont parlé. Au final, 4 seulement ont bénéficié du soutien d un professionnel (psychologue). Tabac, alcool, drogue : des conduites à risques avec une première consommation précoce occasionnelle qui devient régulière avec l avancée en âge. - L âge moyen de la première cigarette (tabac ou chicha) parmi tous ceux qui ont essayé est nettement plus jeune (12,6 ans) que la moyenne nationale (14,4 ans 16 ). On constate ensuite une augmentation progressive de la part des fumeurs occasionnels (cigarettes ou chicha) avec l avancée dans l âge, dont beaucoup basculent fumeurs réguliers vers ans. 16 données INPES moyenne d âge première cigarette = 14,5 ans deviennent fumeurs réguliers vers 16 ans 22

21 Source : enquête auprès des jeunes Courcouronnais mars 2012/ base 289 répondants - Une consommation d alcool très jeune : 42% des ans déclarent avoir déjà bu. Au global, 48% des jeunes interrogés disent avoir déjà bu de l alcool (vin, bière, alcool fort, cocktail ). Là encore, avec l avancée dans l âge, la consommation devient plus régulière. Source : enquête auprès des jeunes Courcouronnais mars 2012/ base 289 répondants - Une consommation de drogues illicites précoce : 4% des jeunes interrogés déclarent consommer des drogues illicites (de temps en temps ou plusieurs fois par semaine). Chez les ans, 2% déclarent consommer de manière occasionnelle et 0,5% de manière régulière. Parmi les drogues consommées on retrouve le cannabis (32 citations) mais aussi des drogues dures : crack (3 citations) / cocaïne (2 citations) / héroïne (2 citations). Source : enquête auprès des jeunes Courcouronnais mars 2012/ base 289 répondants 23

22 Des comportements à risques identifiés en matière de sexualité. - La moyenne d âge du premier rapport sexuel apparaît particulièrement basse pour les jeunes courcouronnais (16 ans pour les garçons, 14 ans pour les filles) en comparaison des chiffres nationaux 17. Ainsi, 5% des ans ayant répondu à l enquête ont déjà eu un rapport sexuel. - De plus, parmi les jeunes qui déclarent avoir déjà eu un rapport sexuel (68 jeunes, dont 16 de moins de 15 ans), les moyens de contraception sont peu ou mal utilisés : o Seule une courte majorité (53%) déclare utiliser systématiquement un moyen de contraception, o 4% des répondants n en utilisent jamais, o 19% ont déjà utilisé la pilule du lendemain. - 30% des filles qui déclarent avoir déjà eu un rapport sexuel n ont jamais consulté de gynécologue. La part des jeunes filles de ans à ne jamais avoir consulté est élevée. Du point de vue des jeunes répondants eux-mêmes, conduites addictives (drogues/alcool) et souffrance psychologique arrivent en tête des problématiques les plus fréquentes et les plus inquiétantes auxquelles sont confrontés les jeunes de leur entourage. Q58 et 59 Au niveau de tes amis et des jeunes que tu connais, quels sont, selon toi, les problèmes de santé les plus fréquents et inquiétants? Source : enquête auprès des jeunes Courcouronnais mars 2012/ base 289 répondants Précisions de lecture : Zoom «autre problème» : tabac, violence Les attentes en matière de santé exprimées par les jeunes dans le cadre de l enquête Mettre l accent sur la prévention, l information : Parler des risques au travers de témoignages d autres jeunes ou de professionnels, L organisation de forums au sein des établissements scolaires mais surtout en dehors, Distribution de préservatifs. Prévenir les problèmes de santé En favorisant la pratique du sport, En favorisant la bonne alimentation : manger mieux à la cantine, enlever les distributeurs de sodas dans les écoles, En accompagnant les jeunes qui ont des troubles alimentaires (des appels au secours qui ne savent pas où s exprimer). 17 Selon une enquête publiée en mars 2007 et menée conjointement par l'inserm et l'ined, l'âge moyen du premier rapport sexuel a, contrairement à certaines idées reçues, peu changé ces 30 dernières années. Le véritable changement est le rapprochement de l'âge du premier rapport sexuel des femmes, 17,6 ans, de celui des hommes, 17,2 ans. 24

23 Trouver quelqu un à qui parler en proximité qui puisse accompagner les jeunes. Selon eux, cela pourrait passer par : L installation d une structure / une association dédiée sur la commune, Le maintien / le retour de l hôpital sur la commune (5 citations), La mise en place de lieux où puisse se libérer la parole des jeunes : des espaces où l on puisse être mieux écouté et accompagné (notamment en lien avec la difficulté à parler aux parents des problèmes rencontrés). Un appel à la vigilance (et cohérence) des adultes et à l investissement de l ensemble des professionnels dans la lutte contre les conduites addictives Les parents qui sont appelés à plus de vigilance, Les commerçants, qui pour certains, continueraient à vendre de l alcool ou du tabac aux jeunes malgré les interdictions posées par la loi, Les professionnels dans leur ensemble (écoute, prévention, ), Les forces de l ordre pour lutter contre la vente de drogues («interdire la consommation de drogues devant les lycées»!), contre les phénomènes de violences. 3.3 La population adulte Les statistiques de santé nous apportent un éclairage sur la situation des Courcouronnais. (Source : ARS Ile-de-France 27/10/2012) - Mortalité et espérance de vie : Courcouronnes est une ville où le taux de mortalité est plus faible qu en Essonne et où l espérance de vie est semblable pour les femmes (85 ans) et plus élevée pour les hommes (82 ans contre 79 ans). On note toutefois une évolution plus importante des décès à Courcouronnes qu en Essonne depuis Mortalité prématurée : Le taux de mortalité prématurée à Courcouronnes est plus élevée chez les femmes (ICM=0,99 contre 0,7 chez les hommes) mais ne diffère pas de la moyenne régionale. Toutefois, les hommes de Courcouronnes présentent une mortalité prématurée plus élevée que la moyenne régionale (ICM=1). - Affections de Longue Durée : Fin 2009, 9,9% de la population de Courcouronnes présentent une Affection de Longue Durée (ALD), un taux inférieur à la moyenne départementale. La tranche d âge présentant le plus d ALD, chez les hommes, est celle des ans et chez les femmes, celle des 80 ans et plus. Prévalence des personnes en Affection de Longue Durée à fin 2009 Courcouronnes Essonne Ile de France Taux brut 9,9% 11,5% 12,0% Taux standardisé * ND ND 14,0% * standardisation âge / sexe - population de référence France Métropolitaine 2006 Source : ARS Ile de France - Insee RP

24 Les investigations et les enquêtes auprès des professionnels du territoire ont permis de dresser une série de constats structurants. Tout d abord celui de disparités importantes entre le quartier du Canal et le Centre, impactant l état de santé des habitants. Les disparités relatées par les professionnels de santé sont de divers ordres, elles peuvent se traduire en termes : - d approche culturelle : la notion de «besoin» d être pris en charge et d urgence va être variable (à partir de quel moment on a besoin d aller consulter?), le rapport à la santé et aux soins n est pas le même selon la culture considérée, - d approche monétaire et de mauvaise appréhension du coût des soins (en lien au degré d information perçu, et de sa qualité), - d habitudes alimentaires qui vont favoriser l apparition de certaines pathologies, notamment des problèmes de surpoids ou d obésité (16% des foyers interrogés sont concernés) ; mauvaises habitudes alimentaires, alimentation déstructurée et de mauvaise qualité : les publics précaires sont les premiers concernés, - de notion d hygiène (notamment bucco-dentaire). Des situations de précarité au travail sont repérées qui entrainent une baisse du niveau de ressources et compliquent l accès aux soins des habitants. Les professionnels se font l écho d un appauvrissement de la population du Canal plus particulièrement, en lien notamment avec la hausse du chômage et l occupation d emplois précaires. Les échanges avec les professionnels et les responsables des foyers lors de l enquête ont permis de repérer certaines problématiques comme préoccupantes et en augmentation (volume et intensité). Les professionnels de santé confirment des phénomènes de souffrances psychologiques, de stress, d isolement et troubles psychologiques en recrudescence. Les professionnels libéraux du territoire nous disent être le réceptacle d appels de personnes en détresse, dans une situation critique, nécessitant une prise en charge en urgence. Ces professionnels jouent alors le rôle de centre de régulation et d orientation, n ayant pas forcément la disponibilité et les compétences pour traiter ces patients, qui, faute de savoir vers qui se tourner, «cherchent dans les pages jaunes un soutien psychologique». Ces troubles s observent plus particulièrement sur certaines périodes (fêtes de fin d année et août). 26

25 Ces problématiques peuvent entrainer/renforcer des problèmes de polyaddictions (alcool, drogues douces et médicaments). Entre 2 et 3% des foyers courcouronnais interrogés dans le cadre de l enquête déclarent être concernés par ces phénomènes de dépendance (drogues, alcool ). Les situations se concentrent sur le quartier du Canal. On identifie une proportion équivalente de foyers déclarant des phénomènes de souffrance psychologique/ dépression. Habitants du Centre et du Canal sont touchés de manière équivalente. Par ailleurs, des maladies chroniques (diabète, hypertension ) font partie des difficultés identifiées au sein des foyers : 16% des personnes interrogées déclarent qu un membre au moins de leur foyer est concerné par le diabète, 14% par un problème d hypertension. Les professionnels réunis en décembre (groupe de travail «précarité et santé), ont tenu à souligner les difficultés rencontrées par la population diabétique du territoire. Si des réseaux de santé existent (Revesdiab par exemple, qui a pour objectif l optimisation du parcours de soins du patient en facilitant la coordination des actions des professionnels de santé), les délais d attente sont jugés «très longs» pour consulter les spécialistes, un manque de transversalité des compétences est repéré. Le suivi du parcours de soins s avère parfois compliqué, notamment en lien avec la problématique du transport et de la connaissance des différents dispositifs dédiés. 3.4 Les séniors (60 ans et plus) Une population de seniors globalement en bonne santé et active Les seniors interrogés dans le cadre de l enquête se déclarent majoritairement en bonne santé et jusqu aux âges élevés de la vie. Les chiffres révèlent toutefois une dégradation nette à partir de 90 ans, tendance identique au niveau national. Question 6 : Actuellement, vous vous sentez en? Total général 14% 69% 12% 4%1% ans 33% 67% ans 75% 25% ans 21% 54% 21% 4% ans 4% 74% 14% 4% 4% ans 15% 72% 8% 4%1% ans 17% 69% 10% 2% 1% ans 17% 70% 8% 6% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% très bonne santé assez bonne santé mauvaise santé très mauvaise santé NSP/NI Source Enquête séniors Ville/ Amnyos janvier 2012 Base 303 répondants 27

26 On note également que la population interrogées est active : près de 2/3 des personnes interrogées disent pratiquer une activité physique régulière, c'est-àdire au moins deux à trois fois par mois (activité sportive, marche à pied, gymnastique douce ). Cela doit être relié à la pyramide des âges courcouronnaise (jeunes retraités proportionnellement plus nombreux qu ailleurs). Des professionnels se font l écho de difficultés qui vont croissantes avec l évolution du nombre de personnes âgées sur la commune : - Des problématiques de dépression en lien à l isolement, au manque de lien social et de liens inter-générationnels. - Des problématiques en lien à l hygiène alimentaire et au manque d exercice entrainant une accentuation des pathologies. - Des problématiques en lien au grand âge (alzheimer) Une population qui fait face à des problématiques de santé chroniques ou à caractère durable quantifiées dans le cadre de l enquête. - 42% des répondants sont touchés par un problème de santé chronique ou à caractère durable. Les problématiques les plus cités sont : o Le diabète et le cholestérol (10% des personnes interrogées), o L hypertension, o Les problèmes cardiaques et problèmes articulaires. Près d 1/6 ème de la population interrogée déclare devoir suivre un régime alimentaire particulier en lien avec un problème de santé : les régimes sans sucre sont les plus cités (23 personnes), suivis des régimes sans sel (15 personnes). 6 personnes cumulent ces deux régimes. - Par ailleurs, 11% des personnes interrogées déclarent souffrir d une situation de handicap ou de perte d autonomie ou de motricité (problèmes articulaires, arthrose, ) : o L ensemble des tranches d âges est concerné à l exception des 90 ans et plus. Les plus touchés sont les ans (29%). Les personnes en couples sont majoritaires (un peu plus de la moitié des personnes concernées). o 2 personnes interrogées sur 10 déclarent ne pas pouvoir marcher 500 mètres ou ne pas pouvoir monter et descendre un escalier sans être essoufflées, sans appareillage ou l aide de quelqu un. Une population qui vieillit et dont les conditions de maintien à domicile se posent à court ou moyen terme. - 38% des personnes interrogées déclarent des difficultés à faire face aux actes de la vie quotidienne (courses, repassage ) Parmi les actes de la vie quotidienne qui posent problème aux personnes interrogées, le ménage, les courses et le repassage apparaissent comme les plus problématiques. 28

27 Questions 14 et 15 : Parmi les actes de la vie quotidienne, lesquels sont pour vous aujourd hui difficiles à faire seul(e), sans aide extérieure? Pour quels actes de la vie quotidienne vous faitesvous aider par une autre personne? Repas 3% 3% Courses 5% Ménage Toilette 2% 4% Repassage 5% 7% 7% 11% 12% Actes quotidiens pour lesquels les personnes se font aider Difficultés exprimées pour la réalisation de ces actes Habillage 2% 3% 0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14% Source Enquête séniors Ville/ Amnyos janvier 2012 Base 303 répondants - A l exception des repas, et du ménage, une part non négligeable de personnes déclarant des difficultés ne se font pas aider (cf. graphique ci-dessus). Isolement, manque de moyens financiers, difficulté à trouver du personnel les raisons invoquées sont multiples. - Près d une personne interrogée sur 10 a été concernée au cours des 12 derniers mois par un accident de la vie courante o La tranche d'âges des ans est la plus touchée, o Les personnes en couple et personnes vivant seules sont concernées dans une même proportion, o 28% des personnes déclarant un handicap ou une perte de motricité sont concernées, contre seulement un peu plus de 6% des personnes valides. - 12% des répondants vivant en maison individuelle déclarent avoir des difficultés à entretenir l extérieur de leur logement. Ces constats indiquent que les situations de fragilité sont potentiellement nombreuses et vont aller croissantes avec le temps, notamment du fait que : - 28% des répondants vivent seuls o Parmi ces personnes, 1 sur 6 est totalement isolée (aucun proche à proximité pouvant porter assistance/ soutien en cas de coup dur). o 42% sont âgées de plus de 75 ans, 80% sont des femmes. - Un très faible nombre de personnes (9 personnes sur 303 répondants) ne dispose d aucun outil de communication rapide vers l extérieur (ni téléphone fixe, ni téléphone mobile, ni téléassistance). Fort heureusement, une majorité (7) vit en couple. - Seuls 7% des répondants (soit 22 personnes) possèdent un système de téléalarme (ce taux d équipement augmente avec l âge). Les personnes vivant seules (soit 10 personnes sur les 303 interrogées) sont proportionnellement mieux équipées que les personnes en couple (écart toutefois faible : 11% contre 6%). A titre de comparaison on enregistre 36 personnes de 75 ans et plus dans la base vivant seuls. Par conséquent, seul 1/3 des personnes en situation de fragilité est équipé de téléalarme. 29

28 - La population «sénior» apparait plus précaire sur Courcouronnes qu en moyenne au niveau départemental (cf. enseignements du diagnostic social réalisé en 2010 à l échelle communale par le cabinet Amnyos). Cette précarité peut s observer à travers différents indicateurs. o le taux de personnes âgées bénéficiaires de la CMU est plus élevé que dans le département (12% contre 7,4% en Essonne). o Par ailleurs, le taux d allocataires de l ASV et du minimum vieillesse 18 parmi la population des plus de 65 ans est de 2 points plus élevé que sur le département. Si les bénéficiaires de l ASV et du minimum vieillesse fin 2008 restent peu nombreux (30 bénéficiaires), leur hausse entre 2005 et 2008 a été plus rapide qu au niveau départemental (+ 4,4% contre +0,03%). o Le nombre de personnes âgées informées et/ou aidées par le CCAS est en nette progression depuis o Les demandes émanant de la population âgée ont augmenté notamment concernant les aides d urgence alimentaires : on comptait ainsi 5 bénéficiaires de plus de 60 ans en 2009, contre un seul en Minimum vieillesse : dispositif à 2 étages (ASV + minimum vieillesse) qui permet d atteindre le seuil du minimum vieillesse. 30

29 3.5 Logement et santé : constats transversaux et par publics Un environnement potentiellement nocif pour la santé pour une part non négligeable des foyers interrogés en majorité des locataires, en collectif, sur le Canal. Dans le cadre de l enquête foyers, on repère dans 30% des foyers un habitat dégradé par l humidité et les moisissures (murs ou plafonds du logement actuel dégradés à «quelques endroits» ou à «beaucoup d endroits») : - 70% sont locataires du logement, - 80% vivent en immeuble collectif, - 75% vivent sur le Canal. Un parc de logement pour partie mal isolé et des contraintes financières qui pèsent sur le confort au sein du logement. En effet, 30% des foyers interrogés déclarent avoir eu froid dans leur logement au cours de l hiver 2010/2011. Les principales raisons évoquées sont les suivantes : - Une installation de chauffage qui est insuffisante (pas assez de radiateurs, pas assez puissants, chauffent mal...) : 37 citations, - Une mauvaise isolation du logement (froid et humidité qui passent, fenêtres cassées...) : 31 citations, - Une panne de chauffage : 15 citations, - Des raisons financières : 11 citations. Près des 2/3 des personnes concernées sont locataires de leur logement et 80% vivent en immeuble collectif. 2/3 habitent sur le Canal. Un parc de logement pour partie inadapté aux contraintes du vieillissement : des difficultés à anticiper pour le maintien à domicile des personnes âgées. L enquête seniors a permis d identifier que 13% des personnes de 60 ans et plus interrogées considèrent leur logement comme non adapté à leur état de santé actuel et leurs capacités physiques (NB: A noter la part des personnes qui n arrivent pas à se déterminer, soit 12%). Ce chiffre apparaît nettement supérieur aux constats faits au niveau national, notamment dans le cadre du baromètre «Grand âge» TNS / SOFRES (base 1003 personnes de 70 ans et plus /octobre 2010), dans lequel seules 7% des personnes de 70 ans et plus interrogées considèrent leur logement comme non adapté à leur état de santé actuel et leurs capacités physiques. La majorité des personnes considérant leur logement peu ou pas adapté à leur état de santé actuel et leurs capacités physique vivent sur le quartier du Centre (66%). 31

30 Question 35 : Par rapport à votre état de santé actuel et à vos capacités physiques, diriez-vous de votre logement qu il est? (Question 37) Très adapté Assez adapté Peu adapté Pas du tout adapté NI/ NSP Total général 31% 45% 8% 5% 12% En maison individuelle 31% 51% 8% 4% 7% En appartement 35% 36% 9% 8% 13% Source Enquête séniors Ville/ Amnyos janvier 2012 Base 303 répondants Parmi les seniors qui n ont pas réalisé d aménagements de leur logement à ce jour (82% des répondants), 1/3 estiment qu il est encore «trop tôt» pour engager des travaux. Question 38 : Avez-vous déjà effectué des aménagements dans votre logement, pour qu il soit mieux adapté à votre état de santé actuel et à vos capacités physiques 1 personne sur 10 envisage de quitter son logement dans les 2 à 3 prochaines années pour un autre logement (notamment mieux adapté aux seniors) ou pour entrer dans un établissement d hébergement ou de soins pour publics seniors. 32

31 Profils et localisation spatiale des professionnels de santé libéraux A la date de l enquête (décembre 2011), ont pu être recensés sur la commune : - Un centre dentaire mutualiste de 5 fauteuils, au sein duquel exercent 10 chirurgiens-dentistes à temps partiel ; - 4 pharmacies ; - 41 praticiens exerçant en libéral (17 femmes et 24 hommes) dont 8 médecins généralistes. Tableau 1 : répartition des professionnels libéraux implantés sur la commune par sexe et spécialité Homme Femme Médecin généraliste 6 2 Infirmier 1 3 Chirurgien-dentiste (hors Centre dentaire 6 1 mutualiste) Gynécologue 0 2 Dermatologue 0 1 Psychologue 1 2 Diététicien 1 0 Masseur kinésithérapeute 8 1 Pédicure podologue 0 2 Angiologue phlébologue 1 0 Ophtalmologiste 0 1 Orthophoniste 0 1 Orthoptiste 0 1 TOTAL On notera que près de la moitié d entre eux exerce regroupée au sein de cabinets médicaux : - Un centre médical sur le Canal (rue Jacques Tati) : 7 professionnels en activité (1 médecin, 3 infirmiers, 1 masseur-kinésithérapeute, 2 pédicures podologues), - Une maison médicale sur le Centre (rue Ambroise Paré) : 16 professionnels en activité (3 médecins, 1 infirmier, 4 dentistes, 4 masseur-kinésithérapeute, 1 diététicien, 1 spécialiste en psychologie, 1 ophtalmologiste, 1 orthophoniste). Sur les 24 professionnels interrogés dans le cadre de l enquête, 4 étaient implantés sur le territoire depuis moins de 3 ans, et 13 depuis plus de 10 ans. En termes d implantation géographique, les deux quartiers de la ville, Canal et Centre, sont également dotés, comme l illustre le tableau suivant, alors que près des 2/3 de la population sont actuellement domiciliés sur le quartier du Canal. Certaines spécialités ne sont ainsi pas du tout représentées sur le quartier du Canal : gynécologie, dermatologie 33

32 Tableau 2 : répartition des professionnels libéraux implantés sur la commune selon le quartier Canal Centre % Canal TOTAL Médecin généraliste % 8 Infirmier % 4 Chirurgien-dentiste % 7 Gynécologue % 2 Dermatologue % 1 Psychologue % 3 Diététicien 0 1 0% 1 Masseur kinésithérapeute % 9 Pédicure podologue % 2 Angiologue phlébologue % 1 Ophtalmologiste 0 1 0% 1 Orthophoniste 0 1 0% 1 Orthoptiste 0 1 0% 1 TOTAL % 41 Les pharmacies sont également réparties sur les 2 quartiers de la commune. Le Centre dentaire mutualiste est quant à lui situé sur le quartier du Canal, à la limite d Evry. Figure 3 : Répartition des professionnels libéraux de santé selon leur spécialité et selon le territoire (en nombre de praticiens) 34

33 L analyse des informations glanées auprès des professionnels libéraux lors de l enquête, fait ressortir que les horaires de travail des professionnels de la commune sont pour la majorité, particulièrement lourds, témoignant d une demande de soins importante et croissante. Si le temps de travail à temps partiel existe, il concerne davantage des professionnels qui exercent au sein de maisons médicales, les professionnels organisant leur temps de présence en concertation avec leurs confrères pour assurer la continuité des soins et des horaires d accueil élargis. Figure 4 : Temps de travail et horaires de travail des professionnels de santé interrogés Source : enquête auprès des professionnels libéraux Amnyos, 2012 (base 24 répondants) Ces aménagements horaires bénéficient aussi bien aux actifs domiciliés sur la commune mais également à ceux qui travaillent sur la commune sans y résider, et qui représentent une part non négligeable de la patientèle de certains professionnels (et plus particulièrement de ceux implantés sur le quartier du Centre), part qu il est toutefois difficile de chiffrer précisément. 35

34 4.1.2 Offre de soins libérale : atouts et faiblesses Quatre sources ont été exploitées pour appréhender les atouts et faiblesses de l offre de soins libérale du territoire : - Les données de densité de professionnels libéraux pour 1000 habitants : mise en perspective des chiffres communaux avec ceux de la base permanente des équipements (BPE) de l INSEE, - Les données d activité des professionnels recueillies dans le cadre de l enquête (temps de travail, accessibilité horaire), - Les propos des acteurs de l éducation, du social et du médico-social, recueillis lors des groupes de travail de décembre et janvier mais également dans le cadre d entretiens individuels, - Les enseignements de l enquête foyers en ce qui concerne le renoncement aux soins pour des motifs autres que financiers (délais de RDV, refus de prise en charge du professionnel, éloignement du lieu de la consultation). Sur le plan purement statistique (densité de professionnels pour 1000 habitants), et en ce qui concerne l offre libérale, des carences peuvent être repérées. La situation,au niveau intercommunal (à l échelle de la communauté d agglomération d Evry) est problématique pour les omnipraticiens, les sages- femmes, les dentistes et les infirmiers, si l on s en réfère aux moyennes départementales 36

35 Au vu des délais d attente mentionnés par les professionnels interrogés et de la capacité d absorption de nouveaux patients par les professionnels libéraux, il apparaît que l offre de soins généraliste, l offre de soins dentaires et en gynécologie médicale est à l heure actuelle saturée localement. 37

36 Figure 6 : Délai d attente et capacité d absorption des professionnels de santé interrogés Source : enquête auprès des professionnels libéraux Amnyos, 2012 (base 24 répondants) La fermeture soudaine d un cabinet médical de médecine générale en décembre 2011 sur le quartier du Canal a rendue quasiment intenable une situation déjà tendue au préalable sur le quartier. Les médecins interrogés font état d une situation particulièrement préoccupante car ils ne sont plus en capacité de faire face à la demande. La demande auprès des chirurgiens-dentistes va croissante et les délais d attente sont en constante augmentation (délais de 2 à 3 mois en moyenne) à Courcouronnes. Sur le plan de la prise en charge des personnes en souffrance psychologique ou souffrant de troubles psychiatriques, les professionnels constatent des délais d attente très longs pour le CMP et le CMPP (6 mois environ) et chez certains professionnels libéraux spécialisés (1 à 2 mois). L accès aux soins est considéré par les professionnels de santé comme «un véritable parcours du combattant» compte-tenu de la saturation des principales structures du territoire. De manière générale, que ce soit pour les enfants ou pour les adultes, les conséquences observées sont bien souvent une tendance au renoncement aux soins dès que les délais sont trop importants. En plus d avoir une carence de spécialistes sur la Ville, certains professionnels libéraux implantés sur le territoire ont des créneaux d accueil (consultations libérales) très resserrés car ils interviennent dans des structures fermées (établissements médico-sociaux implantés sur le territoire notamment). Il est donc important de ne pas raisonner uniquement à partir du nombre de praticiens mais bien de prendre en compte le temps de travail de ces derniers et l amplitude horaire d accueil des patients en consultation. Un nombre significatif de professionnels interrogés font par ailleurs état du phénomène d absentéisme, en augmentation, qui accroît encore les délais d attente (les personnes ne prévenant pas leur praticien, celui-ci ne peut contacter les patients inscrits sur liste d attente). 38

37 Par ailleurs, la prise en charge des personnes en souffrance psychologique ou souffrant de troubles psychiatriques est également une vraie difficulté à l échelle locale. Des inquiétudes sont exprimées autour d une «médecine à 2 vitesses» : les personnes disposant de moyens financiers suffisants s orientant vers le libéral alors que ceux qui n en ont pas sont contraints de se tourner vers le public ou l associatif où l offre est saturée. Ces éléments sont confirmés par les données recueillies directement auprès des foyers courcouronnais dans le cadre de l enquête. Les chiffres renvoyant à des renoncements aux soins confirment la saturation sur certaines spécialités. Tableau 4 : Nombre de foyers ayant déclaré avoir renoncé aux soins en 2011 pour des raisons renvoyant à des délais de RDV trop long, un refus de prise en charge par le professionnel (pas d accueil de nouveaux patients) ou l éloignement du lieu de la consultation Nb de citations Délai de RDV Refus de prise en Eloignement lieu de charge consultation Ophtalmologiste Dentiste Généraliste Gynécologue Orthophoniste 7 5 Source : enquête auprès des foyers courcouronnais mars 2012 (base 249 foyers) Lecture : 45 des 249 foyers interrogés (soit près de 40% d entre eux) ont renoncé au moins une fois en 2011 à une visite chez l ophtalmologiste à cause de délais de RDV trop longs. Ainsi, au final, les carences repérées concernent pour l heure : - La médecine générale - L ophtalmologie - La chirurgie-dentaire - La gynécologie médicale - L orthophonie - La prise en charge psychiatrique et psychologique. 39

38 4.1.3 ffre de soins libérale territoriale : éléments de prospective Des projets d installations ont pu être repérés dans le cadre de l enquête (notamment installation d un centre dentaire sur Evry de 12 chirurgiens dentistes). Cependant, s ils constituent de bonnes nouvelles pour le territoire, il n en reste pas moins qu ils ne bénéficieront pas forcément directement aux habitants de Courcouronnes (cf. emplacement géographique) Le vieillissement des professionnels de santé observé à Courcouronnes va poser à très brève échéance le problème de leur remplacement. L enquête téléphonique a en effet permis de recueillir des données sur la pyramide des âges des professionnels libéraux implantés sur la commune. Parmi les professionnels interrogés (base 24 professionnels) : - 8 étaient âgés de plus de 60 ans à la date de l enquête, - 9 étaient concernés par un départ en retraite dans les 5 ans, et 3 dans les 10 ans, - 1 avait le projet de quitter le territoire à brève échéance. Ces départs viennent fragiliser l offre sur des segments déjà repérés comme saturés (médecine générale, chirurgie-dentaire, ). Par ailleurs, les perspectives de remplacement de ces professionnels n étant pas toujours bonnes (aux dires des intéressés) voir tableau ci-dessous -, les inquiétudes exprimées sont d autant plus grandes. 40

39 Figure 7 : Éléments de perspective en termes de départ à la retraite et de remplacement des professionnels de santé interrogés Source : enquête auprès des professionnels libéraux Amnyos, 2012 En rouge : perspectives de remplacement mauvaises/ En vert : perspectives de remplacement moyennes / En vert : perspectives de remplacement bonnes On constate par ailleurs que le fait d appartenir à une maison médicale n est pas forcément un facteur de succès dans la recherche d un candidat, même si cela constitue une indéniable plus-value. En effet, si le territoire communal et plus largement celui de l agglomération, disposent d un certain nombre d atouts qui ont pu être repérés dans le cadre de l enquête (proximité de Paris, accessibilité par autoroute et transports en commun, densité médicale inférieure limitant la concurrence, coût de l immobilier à la location et à l achat ), il n en reste pas moins qu une partie du territoire jouit d une mauvaise réputation. Les témoignages des professionnels installés sur la commune démontrent que le niveau de satisfaction/ insatisfaction et les tensions exprimées sont en lien étroit avec : - l environnement d exercice o Environnement extérieur (espaces verts, proximité des transports en commun, commerces ) ; o Qualité des installations et fonctionnalité des locaux ; Sentiment de sécurité. 41

40 - Les conditions de travail : o Perspectives d aménager son temps de travail en fonction de ses contraintes personnelles ou priorités familiales ou extra-professionnelles (cf. part des femmes parmi les jeunes diplômés, jeunes générations souhaitant ne pas «se faire aspirer» par le travail ) o Perspectives d échanges avec d autres professionnels et de travail en réseau. o Gestion de la dimension administrative de l activité, o Le regroupement pluridisciplinaire est un plus, en lien avec la mutualisation des moyens, la qualité / globalité de la prise en charge et le partage des frais de structures et administratifs (la dimension administrative, de plus en plus présente, s éloigne du cœur de métier, et est décrite comme particulièrement lourde à gérer et chronophage). - La typologie de la patientèle : plus les caractéristiques sociales des patients sont lourdes plus le professionnel se déclare en souffrance et a le sentiment de faire davantage du «social» que de la prévention ou du soin. Les professionnels concernés par un départ en retraite à brève échéance se font l écho de ces réalités et témoignent de l évolution des attentes et aspirations des jeunes diplômés sur ces différents éléments. 4.2 Autres ressources locales en matière de santé Des acteurs et des projets nombreux dans le domaine de la prévention, de l accès aux soins et de la santé Les habitants peuvent, dans le domaine de la santé, compter sur des acteurs nombreux (notamment en matière de prévention) installés et mobilisables sur la commune ou en grande proximité. Un travail de recensement de ces ressources, établi par l ASV de Courcouronnes, a permis la réalisation de la cartographie ci-dessous. 42

41 Figure 8 : Les acteurs santé / prévention sur Courcouronnes et la Communauté d agglomération En ce qui concerne les soins en faveur des mères et des bébés, il faut noter le rôle central de la Protection Maternelle et Infantile (PMI). Ce rôle est notamment prépondérant dans le suivi des femmes enceintes : 54% des examens médicaux du 9 ème mois y sont réalisés (contre 41% en Essonne) source PMI Des actions concernant l aide à la parentalité existent, que ce soit lors des actions d accompagnement menées dans le cadre du Dispositif de Réussite Éducative (DRE) ou au travers d actions locales innovantes comme le Bus de parents (celuici étant d ailleurs rattaché au DRE). Les réseaux de travail locaux sont nombreux à l échelle intercommunale : réseau santé mentale d Évry, réseau périnatif, etc En ce qui concerne le public des enfants plus particulièrement, les acteurs locaux ont tenu à mettre en avant les atouts de la commune : - de nombreuses initiatives portées par la municipalité : la mise en place d actions ponctuelles avec une approche pédagogique, explicative et ludique répond à un réel besoin (soirées thématiques, le guide «le petit train de la croissance», journées santé, ). Certaines de ces initiatives et actions reposent toutefois sur des convictions individuelles et renvoient bien souvent à de l interpersonnel : elles risquent de disparaître si certaines personnes quittent les structures. - la présence d une psychologue et d une diététicienne (à temps partiel) au sein du service petite enfance de la municipalité est une ressource largement valorisée par les acteurs. 43

42 - les acteurs de proximité de la petite enfance ont une accroche importante avec les familles qu ils côtoient au quotidien et jouissent d un fort potentiel de confiance auprès des parents qui s avèrent très réceptifs à leurs conseils dans la plupart des cas, notamment sur les questions alimentaires et dans une moindre mesure les questions de santé (sur ce point, les professionnels doivent parfois effectuer un travail de longue haleine pour convaincre les parents des difficultés de leur enfant et les amener à consulter des spécialistes). Le travail important des ASV du territoire est également souligné. Les actions partenariales, les actions préventives et de sensibilisation sur différentes questions de santé (prévention des conduites addictives, hygiène de vie et sensibilisation des familles, accès aux soins, prévention.) ainsi que les groupes de travail thématiques, lancés sous leur impulsion, sont particulièrement valorisés par les professionnels interrogés. Le maintien de ces moyens humains et financiers en grande proximité sont repérés comme indispensables, notamment dans un contexte socio-économique particulièrement difficile. Leur rôle d impulsion, de coordination se révèle précieux. 44

43 La consommation de soins Données statistiques générales La consommation de soins de ville des Courcouronnais apparaît globalement bonne mais les chiffres communaux cachent des disparités infra-communales importantes et selon le type de soins considéré. Au cours de l année 2011, ce sont assurés du régime général qui ont bénéficié de soins de ville remboursés. On dénombre 978 bénéficiaires de la Couverture maladie universelle complémentaire (CMUc) ayant consommé des soins de ville en 2011 à Courcouronnes, soit 93,8% (91,4% à l échelle du département). La part des consommants bénéficiaires de l AME est quant à elle beaucoup plus importante qu en Essonne (92,5% contre 85,2%). Cela est notamment lié à la présence jusqu à récemment de l hôpital Louise Michel sur la commune. Tableau 5 : Part des consommants parmi les bénéficiaires à fin décembre 2011 En % Centre Canal Total Coucouronnes Essonne Ensemble 86,1 81,1 82,5 83,1 CMU de base 82,2 81,9 81,6 82,7 CMU complémentaire 93, ,8 91,4 Bénéficiaires AME ,8 92,5 85,2 Bénéficiaires RSA 91 84,9 84,8 86 Source : ERASME DEC-ENR sur les 12 derniers mois et Base bénéficiaires au 31/12/2011 En 2011, la consommation moyenne d actes de médecins généralistes par habitant est sensiblement équivalente à celle du département (3 actes en moyenne sur Courcouronnes contre 2,9 actes en Essonne) avec une plus faible consommation des habitants du quartier du Canal. La consommation moyenne d actes de spécialistes par habitant sur Courcouronnes est, elle, inférieure à celle du Département (1,2% contre 1,5%). S agissant des actes de chirurgiens-dentistes, où la consommation d actes est faible, les Courcouronnais ont une consommation équivalente à celle observée en Essonne (0,1%). De manière globale, le recours aux soins pour les médecins généralistes, spécialistes et chirugiens-dentistes est plus faible pour les bénéficiaires résidant dans le quartier du Canal. Tableau 6 : Nombre moyen de consultations par habitant en 2011 Nb moyen d actes par habitant Centre Canal Total Coucouronnes Essonne Généralistes 3,3 2,9 3 2,9 Spécialistes 1,6 1 1,2 1,5 Chirurgiens dentistes 0,2 0,1 0,1 0,1 Total 5,1 4,1 4,4 4,5 Source : ERASME DEC-ENR sur les 12 derniers mois et Base bénéficiaires au 31/12/

44 La consommation de soins hospitaliers des Courcouronnais en Médecine Chirurgie Obstétrique (MCO) et Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) est moindre par rapport à celle observée en Essonne et dans la Région (218,7 séjours en MCO pour 1000 habitants contre 240,4 en Essonne, 6,6 séjours en SSR pour 1000 habitants contre 10,7 en Essonne). Tableau 7 : Consommation de soins hospitaliers en Pratiques et habitudes de la population courcouronnaise en cas de maladie La présence, sur le territoire communal, jusqu au premier trimestre 2012, de l hôpital Louise Michel, a induit certains comportements en matière de santé et ancré certaines habitudes de proximité chez les Courcouronnais, notamment ceux domiciliés sur le Canal, qui transparaissent au travers des chiffres. La part de la population à avoir fréquenté l hôpital Louise Michel en 2011 est particulièrement élevée. - Près de 2 foyers sur 3 ont fréquenté au moins une fois l hôpital Louise Michel en 2011 (cf. enseignements de l enquête foyers). Source : enquête auprès des foyers courcouronnais mars 2012 Base : ensemble des répondants (249) - Près d un senior interrogé sur 4 a fréquenté au moins une fois en 2011 l hôpital Louise Michel de Courcouronnes (cf. enquête seniors). Cette fréquentation renvoie toutefois moins à une situation d urgence (10 personnes concernées seulement) qu à des consultations de spécialistes ou à la réalisation d examens sans caractère d urgence. 46

45 L analyse des habitudes des Courcouronnais en cas de maladie nous apprend que le recours aux urgences est un réflexe qui, sans être massif, n en reste pas moins important à l échelle communale, tout particulièrement pour les jeunes et les seniors. En effet, pour 7% des foyers interrogés dans le cadre de l enquête, le premier réflexe en cas de maladie d un enfant est de se rendre aux urgences de l hôpital (4% pour les adultes). Source : enquête auprès des foyers courcouronnais mars 2012 Base : ensemble des répondants (249) Plus de 1 foyer sur 2 a fréquenté au moins une fois les urgences hospitalières en Le recours à des médecins de types «SOS médecins» est proportionnellement moins important (14% des foyers concernés) mais significative. On constate également que 21% des personnes de 60 ans et plus interrogées lors de l enquête seniors se sont rendues dans un service d urgence hospitalier au moins une fois en 2011 (dont 7% plusieurs fois). Questions 26, 27, 28 : Au cours de l année écoulée, avez-vous appelé / êtes-vous allé voir pour vousmême Source Enquête séniors Ville/ Amnyos janvier 2012 Base 303 répondants 47

46 Le travail de diagnostic et d enquête ayant pris place dans les semaines précédant le déménagement de l hôpital Louise Michel du territoire communal, il est difficile de prévoir ce que ce changement va induire : les Courcouronnais vont-ils continuer à fréquenter les services du nouvel hôpital de Corbeil? Vont-ils renoncer à certains soins, notamment dans un contexte où l offre libérale présente des carences? Comment vont évoluer les réflexes en cas de maladie (risque d auto-médication? engorgement des lignes SAMU et autres?...)?... Les plus grosses inquiétudes sont exprimées par rapport à la «bobologie», le suivi de grossesse, la prise en charge des plus jeunes enfants, en lien avec les consultations ouvertes sur l hôpital Louise Michel. Les enquêteurs reçus au sein des foyers sur les mois de mars et avril ont pu percevoir les premières inquiétudes pointer chez les Courcouronnais Suivi médical de la population courcouronnaise La population jeunes Pour les moins de 12 ans, des motifs de préoccupation sont repérés. Les éléments recueillis lors du diagnostic de santé font également apparaître que les problématiques de santé identifiées sont insuffisamment prises en charge, la part des enfants concernés par certaines problématiques était nettement supérieure à celle des enfants bénéficiant d un suivi régulier. L enquête foyers a ainsi permis: - d identifier que le suivi des problèmes dentaires apparait nettement en deçà des besoins repérés, comme l illustre le graphique présenté plus loin (écart de 4 points entre la part de foyers déclarant des enfants de moins de 12 ans concernés par des problématiques bucco-dentaires et la part de foyers déclarant faire suivre régulièrement les enfants concernés). 48

47 - de mettre en lumière le manque de suivi médical régulier des troubles du langage (cf. graphique ci-dessous). Il ressort des échanges avec les parents interrogés que cette insuffisance de soins renvoie à 3 causes principales : o L insuffisance de l offre de soins locale (difficultés à trouver un orthophoniste). o Un défaut d information sur ces troubles et sur les traitements / prises en charge accessibles («ça va passer tout seul», «il n existe pas de traitement pour le bégaiement»). o Une problématique financière. Q30 à 32 Vos enfants sont-ils concernés par les problèmes suivants? Si oui, ont-ils un suivi médical régulier? problèmes dentaires problèmes de vue troubles du langage 7% 14% 18% 22% 25% 23% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% concerné suivi médical régulier Source : enquête auprès des jeunes Courcouronnais Base : foyers interrogés avec enfants de moins de 12 ans (138) Point positif toutefois, notons que la couverture vaccinale des petits Courcouronnais est supérieure à la moyenne départementale. Pour les ans, une vigilance est également de mise car des situations d absence de suivi ou de suivi insuffisant ont pu être repérées dans le cadre de l enquête jeunes. - En ce qui concerne les soins bucco-dentaires, les chiffres confirment les constats des professionnels : o Une courte majorité des jeunes répondants à l enquête a consulté au moins une fois au cours des 12 derniers mois : 54% ; o La part des jeunes qui n ont jamais consulté reste importante : 6% ; o A noter: la part de ceux qui ne se souviennent plus de la date de leur dernier RDV est élevée (20%) : n ont-ils jamais consulté ou la consultation est-elle tellement ancienne que les jeunes ne s en souviennent plus? Les deux options sont inquiétantes. - La part des filles à ne jamais avoir consulté de gynécologue est élevée : elle est de 73% toutes tranches d âges confondues. 30% des filles qui déclarent avoir déjà eu un rapport sexuel n ont jamais consulté de gynécologue. Ces chiffres sont pour partie à mettre en perspective avec l insuffisance des ressources locales (carences gynécologie médicale, insuffisance de praticiens en secteur 1). 49

48 Question 29 : Ton dernier examen gynécologique remonte à? Source : enquête auprès des jeunes Courcouronnais mars 2012/ 289 répondants Base : répondants filles La vigilance sur la question du suivi est d autant plus importante qu au-delà d un certain âge (autour de 14/ 15 ans), les jeunes ne se tournent plus aussi facilement vers leurs parents pour évoquer leurs problèmes de santé ou obtenir des réponses aux questions qu ils se posent. La part des plus de 15 ans déclarant «attendre pour voir si le problème ne s arrange pas tout seul», «essayer de soigner tout seul» en cas de maladie est élevée (cf. graphique ci-dessous). Source : enquête auprès des jeunes Courcouronnais mars 2012/ base 289 répondants La population adultes En comparaison des moyennes départementales, on note sur Courcouronnes des insuffisances dans le suivi de grossesse (Source : Direction de la PMI du CG, chiffres ): - la part des femmes ayant passé moins de 3 échographies est deux fois plus importante qu à l échelle départementale, - celle des femmes ayant bénéficié d une préparation à l accouchement durant leur grossesse est, elle, deux fois moins importante sur Courcouronnes qu à l échelle départementale. 50

49 Les indicateurs de prématurité (6% des naissances à moins 37 semaines d'aménorrhée) et de faible poids à la naissance (6% des nouveau-nés de moins de grammes à la naissance) à Courcouronnes ne diffèrent pas significativement de ceux observés au niveau du département. Cependant la proportion d enfants réanimés à la naissance (5,9%) est plus importante à Courcouronnes que dans le département (3,9%). Plus de 80% des enfants à Courcouronnes sont allaités à 8 jours, un taux supérieur à celui du département. Prévention / dépistage : des marges de progrès importantes - Les chiffres 2010 / 2011 transmis par le Centre Départemental de Prévention Santé (Conseil général de l Essonne) nous renseignent sur les comportements de recours au dépistage du VIH et des hépatites A, B et C. Ainsi, on compte en 2010, 68 consultations pour dépistage (36 hommes et 32 femmes). Le nombre de personnes se présentant au CDAG pour dépistage a fortement diminué en 2011 avec 32 consultations (18 hommes et 14 femmes). Au cours de l année 2011, 2 déclarations obligatoires de tuberculose ont été recensées pour Courcouronnes. L ensemble de ces chiffres s avère relativement bas en raison d une fréquentation très faible des habitants de Courcouronnes ces dernières années (par manque de connaissance?). - Le taux de couverture au dépistage du cancer du sein (dépistage organisé et dépistage individuel) est plus faible sur Courcouronnes que celui du département de l Essonne avec respectivement 55,8% et 60,4% 19. A Courcouronnes, le taux de participation au dépistage organisé du cancer du sein est inférieur (41,6%) à celui du département (46,2%). En résumé, les femmes courcouronnaises participent moins au dépistage du cancer du sein qu au niveau du département, avec une participation également faible au dépistage organisé du cancer du sein. Nombre de bénéficiaires et taux de couverture aux dépistages organisés et individuels du cancer du sein en Nb de bénéficiaires 1 Taux de couverture au Part des bénéficiaires participant dépistage au D.O. sur l'ensemble des D.O. 2 D.I. 2 Ensemble (DO + DI) bénéficiaires du dépistage 3 Courcouronnes ,8% 41,6% Source : données de liquidation inter régime traitement ARS Essonne ,4% 46,2% Ile de France 0 L hypertension et le diabète sont des problématiques de santé qui sont globalement bien suivies. En revanche, les problèmes de surpoids, de troubles alimentaires et de conduites addictives apparaissent peu accompagnés : - 1/4 des personnes identifiant un problème de troubles alimentaires au sein de leur foyer déclare que la personne dispose d un suivi médical régulier, - 1/3 des personnes identifiant un problème de surpoids au sein de leur foyer déclare que la personne dispose d un suivi médical régulier. 19 Données de l Association Départementale des Maladies Cancéreuses de l Essonne 51

50 Q21 à 29 : Les membres de votre foyer concernés par ces problèmes de santé ont-ils un suivi médical régulier? Source : enquête auprès des foyers courcouronnais mars 2012 Base : ensemble des foyers déclarant qu au moins un des membres du foyer est concerné par la problématique de santé Les conduites addictives font également partie des difficultés pour lesquelles les personnes concernées restent fréquemment sans accompagnement ou suivi. La population seniors Un suivi médical globalement étroit sur l année écoulée - 71% des 60 ans et plus ont consulté leur médecin généraliste au moins 3 fois au cours de 12 derniers mois. Question 21 : Au cours des douze derniers mois, avez-vous consulté un médecin généraliste? Source Enquête séniors Ville/ Amnyos janvier 2012 Base 303 répondants - 2/3 des répondants ont également consulté au moins une fois un chirurgiendentiste et un ophtalmologue. 52

51 5.2 cès aux soins et phénomènes de non-recours Approche globale du phénomène de renoncement aux soins : quantification et identification des motifs invoqués Les professionnels constatent aujourd hui que les situations de renoncement aux soins vont croissantes. Tous motifs confondus, ce sont ainsi : - 14% des 60 ans et plus qui sont concernés en 2011 ; - Et près de 55% des foyers courcouronnais. L enquête a permis de quantifier le phénomène et de repérer les causes de renoncement (cf. graphique ci-dessous). - Le frein financier est puissant : il est une réalité pour plus de 4 foyers interrogés sur 10 sur l année Les professionnels de santé libéraux confirment être de plus en plus gênés dans l exercice de leur métier par la résolution de problématiques sociales et financières (ouverture de droits, orientation vers des organismes pouvant délivrer une aide financière pour régler les soins de santé ) - L insuffisance de l offre de soins est la deuxième cause de renoncement identifiée : les chiffres renvoyant à des délais de RDV rédhibitoires pour les patients (38% des foyers concernés) et aux refus de prise en charge par les professionnels (10%) confirment la saturation sur certaines spécialités et, à la marge toutefois, renvoient à des phénomènes de discriminations (refus de prise en charge de patients CMU par exemple). - Le manque de temps est invoqué par près d un individu sur 5 pour expliquer le renoncement aux soins, ce qui questionne l offre de service du territoire (amplitude horaire, créneaux d accueil des professionnels ) et plaide pour l ouverture de réflexions sur la question des temps. - L éloignement des lieux de consultation, renvoyant tout autant aux questions de mobilité et aux insuffisances de l offre locale, constitue un motif de renoncement aux soins pour 15% des foyers interrogés pour l année Source Enquête foyers Ville/ Amnyos janvier 2012 Base : ensemble des répondants (249) 53

52 Compte-tenu des difficultés économiques et sociales des ménages en cette période de crise, les professionnels ont le sentiment que le poste de dépense «santé» n est plus prioritaire et qu une partie de la population, la plus précaire, relègue la santé au second plan. - La démarche curative prévaut sur le préventif, les personnes vont de plus en plus consulter dans l urgence, la douleur. - Le phénomène d absentéisme aux RDV médicaux va croissant Les freins financiers : une préoccupation croissante Aux dires des professionnels interrogés, les situations de renoncement aux soins pour raisons financières concernent une part croissante de la population, en lien avec : - Des situations face à l emploi précaire, instable : aller/retour dans l emploi, situations de chômage qui entrainent des changements de statuts (impact sur la couverture sociale de base) et impactent la capacité à accéder à une complémentaire santé. On constate ainsi que la part des bénéficiaires de la CMU est particulièrement importante sur Courcouronnes, et bien supérieure aux chiffres départementaux et régionaux et ce, quelle que soit la tranche d âges considérée (voir les chiffres pour l année 2009 présenté dans le tableau ci-après). La part de la population sans mutuelle serait en augmentation. L enquête foyers a permis d établir que 15% des répondants déclarent ne disposer actuellement (mars/avril 2012) d aucune couverture complémentaire santé. - Une augmentation du nombre de médicaments non remboursés. Les pharmaciens peuvent constater, au moment du passage en caisse, des patients de plus en plus nombreux à renoncer à l achat de certains médicaments en fonction du niveau de remboursement. Les médecins interrogés déclarent avoir eux-mêmes du mal à identifier les médicaments qui ne sont plus remboursés (changements fréquents). - Une mauvaise appréhension du reste à charge : le risque de non consultation est d autant plus fort que la population peut avoir de fausses représentations sur le coût des soins. Ainsi, le recours aux conseils du pharmacien comme «premier diagnostic» évitant ainsi l étape de la consultation chez le médecin est de plus en plus observé. Ce phénomène peut également être mis en lien 54

53 avec le délai d attente pour un rendez-vous auprès de certains professionnels de santé (médecins généralistes notamment). Comme nous l avons évoqué plus haut, le phénomène de renoncement aux soins pour raisons financières est massif et confirmé par les enquêtes : il concerne près de 43% des foyers interrogés et 6% de la population senior. Le renoncement aux soins pour raisons financières concerne principalement les soins dentaires (prothèses et appareillage) et l appareillage (auditifs, dentaire, aide à la marche pour les seniors, lunettes ). Les témoignages des professionnels de santé libéraux, des acteurs du champ social et les résultats des enquêtes auprès de la population courcouronnaise convergent. - Parmi les dépenses de santé auxquelles ont renoncé les ménages pour raisons financières, les interventions dentaires et les lunettes arrivent au premier plan. Source Enquête foyers Ville/ Amnyos janvier Base : ensemble des répondants (249) - Les situations de renoncements pour raisons financières les plus importantes chez les seniors concernent l achat d appareillage (9% des répondants à l enquête seniors concernés) : o En premier lieu les dentiers / implants/ prothèses dentaires, o En second lieu, les lunettes, o Enfin les prothèses auditives. Questions 33 et 34 : Au cours de l année écoulée, avez-vous renoncé à l achat de médicaments/ à l achat d appareillage pour vous-même pour des raisons financières? renoncement à l'achat d'appareillage 9% 81% 10% renoncement à l'achat de médicaments 3% 86% 11% renoncement à des soins 6% 62% 31% oui non NSP/NI Source Enquête séniors Ville/ Amnyos janvier 2012 Base 303 répondants 55

54 5.2.3 : une situation qui se dégrade Comme nous l avons vu précédemment, le territoire souffre de carences en matière d offre de soins. Les chiffres renvoyant à des délais de rendez-vous rédhibitoires pour les patients confirment une saturation sur certaines spécialités. Le renoncement aux soins pour cause de RDV trop longs concerne : - Près d un foyer sur 10 (source : enquête foyers), - 36% de la population des 60 ans et plus interrogée (source : enquête seniors). Les acteurs du champ social, socio-éducatif et médico-social mettent en avant des réalités quotidiennes de leurs équipes et des patients : - Il leur est de plus en plus compliqué d orienter les patients. Les médecins généralistes sont en nombre insuffisant et refusent de nouveaux patients. Il est de plus en plus compliqué pour de nouveaux arrivants de trouver un médecin généraliste qui accepte de devenir le médecin traitant. - Les acteurs du champ médico-social repèrent des praticiens libéraux qui n acceptent pas le «tout-venant», filtrant notamment les publics en fonction de leur couverture santé, sans le dire. Dans certains cas, faute d avoir pu orienter vers la médecine de ville, ils se trouvent dans l obligation d orienter vers les urgences, notamment pour des renouvellements d ordonnances pour des cas spécifiques et problématiques (est cité notamment le cas des personnes asthmatiques). En ce qui concerne la prise en charge des situations de détresse psychologiques ou troubles du comportement chez l enfant, les équipes des structures d accueil municipales «petite enfance» font état de renoncement aux soins côté parents dès que les délais sont trop importants, tout particulièrement pour des soins spécifiques (soins dentaires ou psychiatriques). Or, parvenir à convaincre les parents de l intérêt d aller consulter un spécialiste pour un enfant qui apparaît en souffrance psychologique est une démarche de longue haleine. Et une fois ce travail effectué (parents «mûrs»), il y a un risque que les parents se découragent au vu des délais d attente (de 4 à 6 mois selon les professionnels présents au groupe de travail) et renoncent à consulter. Accéder aux soins est devenu de leur point de vue «un véritable parcours du combattant» compte-tenu de la saturation des principales structures du territoire (CMPP notamment) Mobilité / accessibilité Selon la majorité des professionnels de santé libéraux interrogés, l accessibilité des lieux de consultation est satisfaisante à l échelle du territoire communal élargi (communes limitrophes) et les questions de mobilité et d accessibilité ne constituent pas à leurs yeux un frein dans l accès aux soins. Leurs témoignages font état des faits suivants : - Bon maillage du territoire communal et intercommunal en transports en commun, - Implantation des lieux de consultation sur des zones de passage, à proximité de lieux de vie structurants, des transports en commun, 56

55 - Espaces de stationnement accessibles en proximité immédiate autour des lieux de consultation, notamment sur le Centre, - Bonne accessibilité des locaux par les personnes à mobilité réduite ou en fauteuil (beaucoup de locaux de plein pied ou avec ascenseur adapté). Les professionnels de santé libéraux interrogés se font ainsi moins l écho des difficultés des patients à se déplacer vers les lieux de consultation que de leurs propres difficultés à se déplacer au domicile des patients. Les professionnels dénoncent : - Des difficultés de stationnement (manque de places de stationnement) permanentes sur le quartier du Canal qui occasionnent une perte de temps non négligeable lors de leurs déplacements, - Des verbalisations fréquentes dont ils sont victimes, - Les montants des remboursements des consultations à domicile jugés faibles voire insuffisants. Aujourd hui, les professionnels sont donc de moins en moins nombreux à se déplacer à domicile (voir les éléments rapportés dans le tableau ci-dessous): certains ont renoncé à effectuer des visites à domicile, certains refusent de se rendre sur certains quartiers (notamment celui du Canal) de crainte de ne pouvoir se garer rapidement, ce qui nuit à la population vivant sur ce quartier, déjà bien souvent en situation de précarité. Figure 9 : Visites à domicile/mobilité des professionnels de santé interrogés Sources : enquête auprès des professionnels libéraux Amnyos, 2012 Le tableau plutôt positif posé par les professionnels libéraux interrogés se révèle toutefois par trop optimiste. D autres sources font état de difficultés réelles de la population courcouronnaise, notamment la plus précaire, à se déplacer pour accéder aux soins. 57

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