Devenir champion n est pas une question de chance. Développement à long terme de l athlète ayant un handicap

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1 Complément au document de référence «Au Canada, le sport c est pour la vie» Devenir champion n est pas une question de chance Développement à long terme de l athlète ayant un handicap Publié par

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3 Devenir champion n est pas une question de chance Développement à long terme de l athlète ayant un handicap Planification d un modèle visant la poursuite de l excellence sportive et le bien-être des Canadiens et Canadiennes ayant un handicap Table des matières 4 En tout point semblable au DLTA avec quelques ajouts pertinents 5 Une introduction au DLTA 7 Le modèle canadien de DLTA 8 Les sept stades du DLTA 11 Les dix facteurs du DLTA 15 Les ajouts 16 Les deux stades supplémentaires 18 Les changements à apporter au système 18 Les entraîneurs 19 Un réseau adéquat de compétitions 20 Le financement, l équipement et les installations sportives 21 Les partenaires d entraînement et de compétition 22 Les sciences du sport 23 Les officiels 24 Le soutien aux athlètes 25 Le développement du talent sportif 25 Les prochaines étapes 27 Les références et les organismes 3

4 En tout point semblable au DLTA avec quelques ajouts pertinents Les athlètes ayant un handicap sont d abord et avant tout des athlètes et c est pourquoi le modèle générique de développement à long terme de l athlète (DLTA) s applique également à eux. Le modèle générique DLTA ainsi que son document de référence, «Au Canada, le sport c est pour la vie», devraient servir de fondement au développement de tous les athlètes. «Devenir champion n est pas une question de chance» est donc un document de référence rassemblant certains facteurs supplémentaires dont il faut tenir compte lorsqu on travaille avec des athlètes ayant un handicap. 4

5 Une introduction au DLTA Entre 10 et 14 % de l ensemble de la population canadienne vit avec un handicap, et la pleine participation à des activités physiques est une condition essentielle au maintien d une bonne santé pour toute personne, qu elle ait un handicap ou non. Les Canadiens et les Canadiennes ayant un handicap qui désirent atteindre des niveaux élevés de performance sportive ont également besoin d un système sportif pour les aider à réaliser leurs objectifs. Le succès exceptionnel du Canada à l échelle internationale dans les sports paralympiques, aux Jeux olympiques spéciaux et dans d autres sports pour athlètes ayant un handicap est notoire, mais on commence à s inquiéter du fait que le bassin d athlètes canadiens ayant un handicap est vieillissant et qu il n y a pas de relève. Le Canada doit s assurer du développement de la prochaine génération d athlètes ayant un handicap et leur permettre d atteindre leur plein potentiel. Pour cette raison, et en vue d assurer la santé à long terme de cette clientèle cible, le Canada a créé un modèle de développement à long terme de l athlète (DLTA) ayant un handicap. Le modèle canadien de DLTA Le document de référence «Au Canada, le sport c est pour la vie» comprend une description détaillée du cheminement de l athlète. L objectif du présent document complémentaire est de fournir des renseignements précis sur la façon de procéder pour adapter le modèle DLTA aux besoins et aux objectifs spécifiques des athlètes ayant un handicap. Les sports pour les personnes handicapées ont connu un essor phénoménal au cours des dernières décennies. De nos jours, pratiquement n importe quel sport peut être pratiqué par une personne handicapée sur le plan récréatif ou compétitif. Les sports de compétition de haut niveau destinés aux athlètes ayant un handicap sont organisés par plusieurs organismes différents. Dans bien des cas, les organismes nationaux de sport (ONS) régissent le sport tant pour les athlètes sans handicap que pour les athlètes ayant un handicap. Certains autres, comme l Association canadienne de basketball en fauteuil roulant, gère un sport en particulier adapté aux athlètes ayant un handicap. Enfin, il y en a qui s occupent exclusivement d un handicap spécifique. Par exemple, l organisme Olympiques Spéciaux Canada voit aux athlètes ayant une déficience intellectuelle et l Association des sports des sourds du Canada est responsable des athlètes sourds ou ayant une déficience auditive. 5

6 À l échelle mondiale, le Comité international paralympique (CIP), un organisme parallèle au Comité international olympique, supervise l organisation et le déroulement des Jeux paralympiques, qui se tiennent dans la même ville que les Jeux olympiques, normalement deux ou trois semaines plus tard. «Special Olympics Incorporated» est un organisme international qui supervise la tenue des Jeux olympiques spéciaux mondiaux, qui ont lieu tous les quatre ans, un an avant les Jeux olympiques et paralympiques. Les sports paralympiques d été principaux sont le tir à l arc, l athlétisme, le boccia, le cyclisme, les sports équestres, le soccer (5 et 7 joueurs), le goalball, le judo, la dynamophilie, l aviron, le tir, la natation, le tennis de table, le volley-ball, le basket-ball en fauteuil roulant, l escrime en fauteuil roulant, le rugby en fauteuil roulant, le tennis en fauteuil roulant et la voile. Les sports paralympiques d hiver principaux sont le ski alpin, le hockey sur luge, le ski nordique et le curling en fauteuil roulant. D autres sports comme le boulingrin et la danse en fauteuil roulant sont reconnus par le CIP mais les compétitions ont lieu à l extérieur du cadre des Jeux paralympiques. Les principaux sports aux Jeux olympiques spéciaux d été sont l athlétisme, les sports aquatiques, les 5-quilles, les 10-quilles, le soccer (5 joueurs), la dynamophilie, la gymnastique rythmique et le softball. Les principaux sports aux Jeux olympiques spéciaux d hiver sont le ski alpin, le ski nordique, le curling, le patinage artistique, le hockey en salle, la raquette et le patinage de vitesse. 6

7 Le modèle canadien de DLTA * Vise le développement physique, mental, émotionnel, social et cognitif des enfants et des adolescents. Chaque stade de développement reflète un niveau de réalisation différent dans le cheminement de l athlète. Voit au développement d un savoir-faire physique essentiel à la poursuite de l excellence et accentue ce savoir-faire physique 1 dès la petite enfance jusqu à la fin de l adolescence en favorisant la pratique de l activité physique quotidienne de qualité dans les écoles et en adoptant une démarche commune visant à développer, des habiletés motrices et sportives par l entremise de loisirs communautaires et de programmes de sport d élite. Il reconnaît le besoin de favoriser la participation de tous les Canadiens et Canadiennes au DLTA, y compris les athlètes ayant un handicap. S assure qu un programme d entraînement optimal, un réseau adéquat de compétitions et un programme de récupération-régénération sont offerts aux athlètes tout au long de leur carrière. Offre une structure optimale de compétitions à tous les stades du développement d un athlète. A une incidence sur l ensemble du continuum sportif, y compris les participants, les parents, les entraîneurs, les écoles, les clubs, les programmes de loisirs communautaires, les organismes provinciaux de sport, les organismes nationaux de sport (ONS), les organismes de services multisports (OSM), les spécialistes en sciences du sport, les municipalités ainsi que divers ministères (particulièrement mais pas exclusivement ceux de la Santé et de l Éducation) à l échelle provinciale/territoriale et fédérale. Intègre harmonieusement le sport d élite, le sport et les loisirs communautaires, le sport scolaire et l éducation physique dans les écoles. Est un «produit canadien», englobant les pratiques exemplaires internationales, la recherche et les données normatives connues. Appuie les quatre objectifs de la Politique canadienne du sport une participation accrue, une excellence accrue, des ressources accrues, une interaction accrue et constitue un engagement à contribuer à l atteinte de ces objectifs. Encourage l établissement d une nation saine dotée d un savoir-faire physique qui se reflète par des citoyens et des citoyennes actifs physiquement pour la vie. * Tiré du document «Au Canada, le sport c est pour la vie» 1 Le savoir-faire physique renvoie aux fondements du mouvement, aux déterminants de la condition motrice et aux habiletés sportives de base essentielles à la pratique de l activité. 7

8 Enfant actif S amuser grâce au sport Apprendre à s entraîner Les sept stades du DLTA En vue d atteindre un développement optimal permanent d activité physique saine et de performance sportive, les enfants et les adultes, y compris ceux ayant un handicap, cheminent par une série de stades successifs. S entraîner à s entraîner S entraîner à la compétition S entraîner à gagner Vie active 8

9 Voici donc un aperçu de ces stades. Pour obtenir davantage d information, nous vous invitons à consulter le document de référence «Au Canada, le sport c est pour la vie», pages 36 à 44. Les âges indiqués dans le tableau ci-dessous représentent les fourchettes d âges à chacun des stades pour les personnes non handicapées. Pour ce qui est des personnes handicapées, en particulier celles ayant un handicap acquis, elles peuvent franchir les stades à des âges considérablement différents et beaucoup plus rapidement, car le fait d acquérir un handicap (plutôt que l âge chronologique) devient un facteur clé. Les athlètes ayant un handicap passent par les mêmes stades que les athlètes non handicapés, même si les âges et le rythme de progression peuvent varier. Enfant actif Garçons et filles 0-6 ans Plaisir et intégration de l activité physique à la vie quotidienne S amuser grâce au sport Garçons 6-9 ans Filles 6-8 ans Développement général et global relié aux fondements du mouvement Apprendre à s entraîner Garçons 9-12 ans Filles 8-11 ans Apprentissage d un répertoire d habiletés motrices générales S entraîner à s entraîner Garçons ans Filles ans Poursuivre le développement et consolider - stabiliser les habiletés spécifiques au sport S entraîner à la compétition Garçons 16 à + ou - 23 ans Filles 15 à + ou - 21 ans Optimiser la préparation physique et sportive spécifique à la discipline sportive, au poste occupé S entraîner à gagner Garçons 19 ans + ou - Filles 18 ans + ou - Atteindre le podium Vie active Ce stade peut être amorcé à tout âge Transition harmonieuse entre la carrière compétitive de l athlète et la pratique de l activité physique et sportive pour la vie Certains handicaps peuvent ralentir ou accélérer le développement d un athlète peu importe son âge chronologique. 9

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11 Les dix facteurs clés ayant une incidence sur le DLTA et le lien avec les athlètes ayant un handicap Le présent document complémentaire destiné aux athlètes ayant un handicap repose sur la documentation disponible reliée au vécu des entraîneurs et à la science de l exercice. La recherche scientifique est moins développée pour les athlètes ayant un handicap que pour ceux sans handicap et le document complémentaire «Devenir champion n est pas une question de chance» doit être perçu comme un premier pas en la matière. Il a été rédigé à l intention des entraîneurs à partir de leur expérience pratique. Les dix facteurs clés ayant une incidence sur le DLTA en général se trouvent aux pages 19 à 34 du document «Au Canada, le sport c est pour la vie». 1. La règle des dix ans Le temps requis pour le développement d un athlète d élite ayant un handicap varie d un sport à l autre, selon la nature du handicap, et beaucoup selon l expérience sportive et l expertise acquises avant l accident causant le handicap dans le cas des athlètes déjà entraînés. Le développement d un athlète ayant un handicap en vue d atteindre le niveau de rayonnement international dans les disciplines où la compétition est féroce demande autant de temps et d engagement que celui des athlètes non handicapés, c est-à-dire environ heures d entraînement sur une période de 10 ans. 11

12 2. S amuser grâce au sport Un athlète, qu il ait un handicap ou non, doit développer les fondements du mouvement, les déterminants de la condition motrice et les habiletés sportives de base essentielles à la pratique de l activité (c.-à-d. un savoir-faire physique) par l entremise de jeux et d activités ludiques avant l âge de la puberté. Les enfants qui ont un handicap doivent surmonter certains obstacles pour acquérir ce savoir-faire physique, et ces difficultés s expliquent par : des parents, des aides professionnels, du personnel de réadaptation, des professeurs et des entraîneurs surprotecteurs, qui protègent l enfant des bosses et des ecchymoses associées aux jeux de l enfance; l absence de programmes d éducation physique adaptée, dans l ensemble des systèmes scolaires; certains entraîneurs et programmes qui n intègrent pas les enfants ayant un handicap à leurs activités en raison d un manque de connaissance sur les façons de le faire; la nécessité de faire preuve de créativité pour intégrer une personne ayant un handicap à une activité de groupe exigeant certaines habiletés motrices et favorisant le développement d un savoir-faire physique. Le répertoire physique dont un enfant ayant un handicap a besoin varie grandement selon la nature et l importance de son handicap. Il devrait comprendre toutes les habiletés enseignées aux enfants en général, tout en l adaptant au besoin, ainsi que celles requises pour utiliser efficacement les appareils fonctionnels. Peu importe le savoir-faire physique possédé, les personnes qui acquièrent un handicap doivent souvent apprendre de nouvelles habiletés comme la conduite d un fauteuil roulant, l usage d un membre artificiel ou la portée limitée de certains mouvements. Même si la personne est adulte, elle doit apprendre de nouveaux fondements et une nouvelle façon d exécuter les habiletés motrices et sportives de base afin de pouvoir les appliquer dans une vaste gamme de sports et d activités récréatives. 3. La spécialisation Les sports pratiqués par les personnes ayant un handicap sont des sports à spécialisation tardive («Au Canada, le sport c est pour la vie», page 22) et il est extrêmement important que les enfants ayant une déficience congénitale ou intellectuelle ou ayant un handicap acquis en très bas âge soient exposés au répertoire complet de savoir-faire physique avant de se spécialiser dans le sport de leur choix. De même, les adultes devenus handicapés doivent apprendre et maîtriser les nouveaux fondements du mouvement avant de se spécialiser dans un sport. 12

13 4. Les facteurs relatifs à l âge On sait que certains handicaps congénitaux ont une incidence sur le développement de l enfance et de l adolescence et sur l arrivée de la puberté, mais des recherches approfondies restent à effectuer avant de pouvoir comprendre pleinement cette interaction. Bien que le moment où la puberté arrive puisse varier d une personne à l autre, ce n est habituellement pas le cas pour la séquence de développement par laquelle passe l adolescent. Par exemple, on sait que les enfants qui vivent avec le spina bifida manifestent généralement des signes caractéristiques de la puberté plus tôt que les autres et que les personnes ayant un déficience intellectuelle ont tendance à amorcer leur puberté plus tôt mais à prendre davantage de temps à compléter le processus. Puisque les enfants ne vivent pas tous leur puberté au même rythme (et qu ils n atteignent donc pas tous leur pic de croissance rapide-soudaine au même âge chronologique), il est probable qu il y ait également une variation dans les moments opportuns pour développer certaines qualités physiques. 5. La capacité de réponse individuelle à l entraînement On sait très peu de choses sur les moments opportuns pour développer certaines qualités physiques chez les personnes ayant un handicap. En l absence de données indiquant le contraire, on suggère, en ce qui concerne les enfants ayant une déficience congénitale, d ajuster l âge pour les périodes critiques d entraînement, selon l information à la page 27 du document «Au Canada, le sport c est pour la vie», en fonction des observations du pic de croissance rapide-soudaine. La question de savoir s il existe des périodes optimales favorisant le développement de certaines qualités physiques durant une réadaptation à la suite d un accident invalidant demande davantage de recherche. 6. Le développement physique, mental, cognitif et émotionnel Le sport peut jouer un rôle prépondérant dans la réadaptation des personnes ayant un handicap physique ou intellectuel en leur permettant de développer une image de soi positive et renouvelée et en rehaussant leur estime de soi. C est pourquoi les programmes de sport devraient tenir compte du développement mental, cognitif et émotionnel des athlètes ayant un handicap, en plus de leur développement physique. La prise en compte du développement mental, social et émotionnel est particulièrement importante lorsqu on travaille avec des athlètes ayant une déficience intellectuelle. Les caractéristiques de base et les implications pour l entraîneur se trouvant à l annexe 1 à la page 54 du document «Au Canada, le sport c est pour la vie» doivent être interprétées à la lumière de l âge biologique et de l âge mental de chaque athlète et non en fonction de son âge chronologique. Selon l approche holistique du modèle DLTA, les programmes destinés aux athlètes ayant un handicap doivent mettre l accent sur le comportement éthique, l esprit sportif et le renforcement du caractère au fil des différents stades de développement. Plus particulièrement dans le cas des athlètes ayant une déficience intellectuelle, il faut tenir compte de leur capacité de comprendre et d appliquer ces concepts. 7. La périodisation Rien n indique que la périodisation touchant les athlètes ayant un handicap est sensiblement différente de celle des athlètes non handicapés. On suggère donc de suivre les recommandations du document «Au Canada, le sport c est pour la vie» (pages 28 à 30). Étant donné qu un handicap peut réduire la masse musculaire fonctionnelle, et la capacité aérobie le processus fatigue-récupération doit être suivi attentivement. La période reposrégénération doit être ajustée en conséquence. 13

14 8. La planification du calendrier des compétitions Au sein du système sportif canadien actuel, le sous-entraînement et la participation excessive aux compétitions sont monnaie courante et les ratios entraînementcompétition («Au Canada, le sport c est pour la vie» page 31) devraient être appliqués. Rien n indique que les ratios devraient être différents pour les athlètes ayant un handicap. Pour qu une concurrence saine et équitable soit établie entre les athlètes ayant un handicap dans toutes les classifications-divisions, on doit tenir compte de leur stade de développement. Cette situation peut créer des difficultés lorsque seulement quelques athlètes sont inscrits dans une classification-division spécifique d un sport. Il faut trouver des solutions créatives, particulièrement pour les athlètes vivant avec un handicap très contraignant. À l heure actuelle, il existe davantage de compétitions locales et internationales (qui conviennent aux stades «Apprendre à s entraîner» et «S entraîner à gagner») que de compétitions pour les athlètes évoluant aux stades «S entraîner à s entraîner» et «S entraîner à la compétition» 2. Cet écart dans le calendrier des compétitions doit être éliminé pour permettre un développement optimal des athlètes. 9. Le remaniement et l intégration du système sportif Comme le document de référence «Au Canada, le sport c est pour la vie» met l accent sur le développement des athlètes dans l ensemble du système sportif canadien, «Devenir champion n est pas une question de chance» se concentre sur l adaptation des nombreuses composantes de ce système à la réalité des athlètes ayant un handicap. On parle ici du développement des possibilités de compétition, des entraîneurs, du financement, des installations et de l équipement, des partenaires d entraînement, des sciences du sport, des activités auxiliaires, du soutien aux athlètes lié aux activités de la vie quotidienne ainsi que du dépistage et du développement du talent sportif. Sans le remaniement et l intégration du système sportif canadien, les athlètes ayant un handicap ne pourront pas en tirer pleinement profit. 10. L amélioration continue Le sport adapté est un phénomène relativement nouveau, et, comme la plupart des nouveaux sports, il se développe à un rythme inouï. De nouvelles recherches, du nouvel équipement et de nouvelles techniques font rapidement leur apparition dans le monde et pour mettre les athlètes canadiens à l avant-garde, les organismes de sport doivent se tenir à la fine pointe de l information et en tirer profit. L évaluation et la sélection de l information selon sa pertinence ainsi que l intégration de cette dernière aux programmes et aux services offerts doivent se faire de façon méthodique et systématique, en accord avec le concept d amélioration continue propre au DLTA. Ce concept assure que le développement à long terme de l athlète ayant un handicap : répond et réagit en temps opportun aux nouvelles données, découvertes et observations scientifiques et sportives spécifiques au domaine; est un véhicule en constante évolution dont l objectif est d améliorer la vie sportive, récréative et physique des personnes handicapées; préconise l éducation permanente et l ouverture des gouvernements fédéral et provinciaux/territoriaux, des administrations municipales, des médias et du système sportif canadien quant aux besoins et aux attentes des athlètes ayant un handicap. 2 Rapport du groupe de travail du ministre d État (Sport) sur le développement à long terme des athlètes ayant un handicap (2004) 14

15 Les ajouts Bien qu il y ait de nombreuses similarités entre les athlètes ayant un handicap et les athlètes sans handicap, certaines différences influent sur le processus de DLTA. Certains athlètes sont nés avec le handicap (déficience congénitale) alors que pour d autres, l handicap est survenu au cours de leur vie (handicap acquis). Certains enfants ayant une déficience congénitale n ont pas nécessairement les mêmes possibilités d acquérir les fondements du mouvement et les déterminants de la condition motrice que d autres, car ils ne sont pas exposés à des jeux physiques vigoureux au cours de leur petite enfance («Enfant actif»). Cela s explique parfois par de longues périodes d hospitalisation et l absence d un programme d éducation physique approprié, mais il arrive que ce soit à cause du comportement surprotecteur des parents ou des aides professionnels, une situation qui peut également se produire dans le cas d un handicap acquis. Les athlètes ayant un handicap évoluent parfois dans un environnement sportif où on retrouve des participants absents du système sportif régulier. Par exemple, les coureurs aveugles ont besoin de guides et la plupart des sports nécessitent la présence d officiels qui déterminent la classification-division de compétition dans laquelle un athlète évoluera afin d assurer la plus grande équité possible. Le système sportif doit pourvoir à ces rôles de soutien, à défaut de quoi des effets négatifs à long terme sur le développement des athlètes et sur leur expérience de compétition sont à craindre. De nombreux athlètes ayant un handicap ont besoin d installations et d un équipement adaptés pour tirer pleinement profit de leurs capacités athlétiques et réduire au minimum les incidences de leur handicap sur leur performance sportive. En raison du nombre réduit d athlètes partageant le même type de handicap, les possibilités de compétition appropriée et adéquate peuvent être rares. Certains athlètes ayant un handicap ont besoin de personnes pour leur prodiguer des soins personnels, d un interprète ou d autres gens d encadrement, une réalité que ne connaît pas le système sportif régulier. «J ai progressé graduellement par tous les stades de développement de l athlète tout comme mes collègues de niveau international. De la découverte de l entraînement ardu à l adolescence en passant par l apprentissage de la compétition sur la scène internationale pour me retrouver sur le podium paralympique. Ce cheminement m a demandé un investissement de temps considérable, de la persévérance et de la ténacité.» Chantal Petitclerc Championne paralympique, olympique et mondiale 15

16 Les deux stades supplémentaires Vie active Ce stade peut être amorcé à tout âge S entraîner à gagner Garçons 19 ans + ou - Filles 18 ans + ou - S entraîner à la compétition Garçons 16 à + ou - 23 ans Filles 15 à + ou - 21 ans Le développement des athlètes ayant un handicap passe par deux stades supplémentaires qui viennent s ajouter aux sept stades du modèle DLTA générique («Au Canada, le sport c est pour la vie», pages 36 à 44). Il s agit des stades «Prise de conscience» et «Premier contact/recrutement». Ils sont très importants pour les personnes vivant avec un handicap survenu au cours de leur vie et qui, avant leur accident ou maladie, n avaient jamais été en contact avec le sport adapté. Ces stades supplémentaires apparaissent à la figure 1. La période suivant l incident ayant entraîné un handicap est une période de transition et de changement important pour la plupart des personnes concernées qui, pour la plupart, n ont plus accès de la même façon à certaines activités qui faisaient partie de leur quotidien et ne connaissent pas nécessairement toutes les activités sportives et récréatives qui leur sont offertes. L objectif des stades «Prise de conscience» et «Premier contact/recrutement» est donc d informer ces personnes sur l ensemble des activités auxquelles elles peuvent prendre part et de leur offrir des occasions d explorer ces activités. Une première expérience positive est un premier pas important pouvant mener une personne ayant un handicap à pratiquer des activités sportives de façon récréative ou compétitive. On doit encourager les athlètes ayant un handicap qui se retirent de la compétition à rester actifs au sein de leur milieu sportif en tant qu entraîneurs, bénévoles au sein de programmes offerts, agents de financement, mentors ou officiels. S entraîner à s entraîner Garçons ans Filles ans Apprendre à s entraîner Garçons 9-12 ans Filles 8-11 ans Le stade «Prise de conscience» Les occasions de s adonner à un sport ne sont pas toujours bien connues d une personne ayant un handicap. Celle-ci n est pas nécessairement au courant des possibilités qui s offrent à elle. Le milieu sportif doit élaborer un plan de sensibilisation visant à informer les personnes ayant un handicap de ces possibilités. Le stade «Premier contact/recrutement» Le milieu sportif n a généralement qu une seule chance de créer l environnement propice au recrutement de participants ayant un handicap. Il n est pas nécessairement évident pour ces derniers d entreprendre un nouveau sport, et les recherches démontrent que s ils ne vivent pas une première expérience positive, ils peuvent définitivement renoncer au sport et à un style de vie sain. S amuser grâce au sport Garçons 6-9 ans Filles 6-8 ans Enfant actif Garçons et filles 0-6 ans Figure 1 Premier contact/ Recrutement Prise de conscience Étant donné que les gens peuvent devenir handicapés à tout moment de leur vie, aucun âge n est précisé pour ces deux stades supplémentaires. On n insistera jamais assez sur l importance du stade «Enfant actif» pour les participants ayant une déficience congénitale. 16

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18 Les changements à apporter au système Le modèle DLTA ne concerne pas uniquement le développement des athlètes il englobe également l harmonisation du système dans lequel les athlètes apprennent et évoluent de sorte à favoriser leur développement optimal à long terme. Pour les athlètes ayant un handicap, cela signifie que chaque programme sportif répond à ses besoins à chaque stade de développement du modèle. Dans son rapport, le groupe de travail du ministre d État (Sport) sur le sport pour les personnes handicapées a relevé dix piliers de soutien requis pour assurer le développement optimal du participant-athlète : les entraîneurs, un réseau adéquat de compétitions, le financement, l équipement et les installations, les partenaires d entraînement et de compétition, les sciences du sport, les officiels, le soutien aux athlètes et le développement du talent sportif. Les entraîneurs Les ONS doivent concevoir à l intention des intervenants oeuvrant auprès des athlètes ayant un handicap des outils qui seront intégrés au Programme national de certification des entraîneurs dans les «secteurs» appropriés et pour tous les «contextes». Les participants ayant un handicap ont besoin de l encadrement permanent d entraîneurs et d enseignants compétents lorsqu ils s engagent dans une activité saine et récréative, particulièrement lorsqu ils veulent pratiquer un nouveau sport. Les entraîneurs de haut niveau s occupant d athlètes ayant un handicap pour les amener à exceller aux échelons les plus élevés doivent acquérir des connaissances avancées sur les adaptations reliées au développement des habiletés sportives et au développement physiologique des athlètes. En plus, ils doivent bien connaître les règlements spécifiques et les classifications-divisions des sports adaptés, de même que posséder des connaissances techniques avancées et des compétences reliées à la spécificité du sport, tout comme une connaissance des caractéristiques du handicap relativement à l activité pratiquée et à l interface avec l équipement spécialisé, au besoin. Les entraîneurs œuvrant auprès d athlètes ayant un handicap du stade «Apprendre à s entraîner» au stade «S entraîner à la compétition» doivent être des spécialistes favorisant le développement des athlètes et doivent avoir une connaissance approfondie des éléments mentionnés au paragraphe précédent. En résumé, l intervenant doit avoir du flair dans le dépistage du talent sportif, une connaissance technique propre à la discipline sportive et une connaissance des caractéristiques du handicap par rapport au sport pratiqué. Il est également important que les intervenants sachent comment adapter à l athlète ayant un handicap l équipement utilisé pour la pratique du sport en question. 18

19 Les entraîneurs et les enseignants qui travaillent auprès d athlètes du stade «Enfant actif» au stade «Apprendre à s entraîner» doivent posséder de bonnes connaissances et techniques d intervention (voir le manuel de l entraîneur pour les athlètes ayant un handicap, ACE 2005) qui les aideront à initier des personnes handicapées à la pratique du sport. Ils doivent avoir une attitude positive envers les personnes handicapées et être très compétents en matière d enseignement et d interaction. L intervenant doit être capable de créer un environnement propice à l apprentissage, être conscient des différents styles d apprentissage et être en mesure d adapter l équipement, les habiletés et les règlements afin d amener les personnes handicapées à s investir dans le sport et à rester actives. Figure 2 Entraîneurs Entraîneurs de haut niveau Entraîneurs de développement Enseignants / Entraîneurs communautaires Enfant actif S amuser grâce au sport Apprendre à s entraîner S entraîner à s entraîner S entraîner à la compétition S entraîner à gagner Vie active locales régionales / provinciales Compétitions nationales internationales Un réseau adéquat de compétitions Les athlètes ayant un handicap ont besoin de compétitions bien structurées et encadrées pour éviter l annulation de certaines épreuves ou l élimination de classifications-divisions lors d événements sportifs. Il faut assurer la présence d un personnel de soutien compétent comme des officiels, des spécialistes de la classification et de la catégorisation, des préposés à l équipement, des guides et des interprètes, qui permettent la tenue d une compétition équitable, appropriée, éthique et bien organisée. Les compétitions locales L organisation de compétitions locales, régionales, provinciales, nationales et internationales requiert des organismes bien structurés, capables de mener à terme un tel mandat. Le calendrier des compétitions devrait être établi en fonction des besoins à long terme des athlètes en développement plutôt qu en fonction d événements officiels ou des ambitions d organisateurs. Pour les athlètes ayant un handicap, il est important de s assurer qu il y a un nombre suffisant de concurrents inscrits dans chaque classification-division pour que les épreuves aient lieu. S il s avère impossible d obtenir le nombre de compétiteurs requis, les organisateurs doivent trouver de nouvelles façons de s assurer que les athlètes ayant un handicap pourront participer à des épreuves où la concurrence sera loyale en fonction de leur âge, de leurs habiletés sportives et de leur condition physique. Les compétitions locales sont d excellentes occasions d essayer toute une variété de sports, les résultats n ayant pas d importance, ou très peu. 19

20 Les compétitions régionales et provinciales Les compétitions régionales et provinciales doivent permettre aux athlètes de maintenir un bon ratio entraînement compétition en plus d être un tremplin pour mesurer l atteinte d objectifs d entraînement et le cheminement de l athlète. Elles doivent être vues comme un laboratoire permettant aux athlètes ayant un handicap de compétitionner dans plusieurs disciplines sportives afin de trouver l activité qui leur convient le mieux. Les compétitions nationales Il faut voir à ce que les compétitions nationales permettent aux athlètes de maintenir un bon ratio entraînement-compétition et à ce qu elles offrent un choix cadrant bien avec les objectifs d entraînement à long terme. L accent porte sur la performance et non sur le résultat obtenu. Ces compétitions sont d excellentes expériences d apprentissage. Les compétitions internationales Les compétitions internationales doivent permettre à l athlète d être exposé à des événements de plus en plus relevés, de manière progressive. Chaque compétition devrait être une étape de développement menant vers un rayonnement international. Le financement, l équipement et les installations sportives Le DLTA exige un financement stable à long terme et distribué équitablement à tous les stades de développement du modèle. Le meilleur rendement de l investissement s obtient en se concentrant sur les besoins les plus importants de l athlète à chaque stade de son développement. Ces besoins sont décrits ci-dessous. Dans un même ordre d idées, les exigences en équipement et installations sportives des athlètes varient d un stade de développement à l autre. C est un élément primordial aux stades «Enfant actif» et «S amuser grâce au sport». L accès à de l équipement de pointe conçu pour donner aux athlètes canadiens un léger avantage lors des compétitions internationales est une nécessité de premier ordre pour les athlètes ayant atteint le stade «S entraîner à gagner». À quoi sert le financement? À aider les organismes locaux, aux stades «Premier contact» et «S amuser grâce au sport», à mettre sur pied toute une gamme d activités de loisir qui encourageront les jeunes Canadiens et Canadiennes ayant un handicap à essayer divers sports, à développer un savoir-faire physique et à intégrer l activité physique à leur vie quotidienne. À aider les athlètes à bénéficier d un équipement, d occasions d entraînement et de compétition, de services d entraîneurs abordables et d un accès à des installations. Au cours des stades «S entraîner à s entraîner» et «S entraîner à la compétition», de nombreux athlètes se retirent de la compétition faute de fonds. À préparer les athlètes à monter sur le podium au stade «S entraîner à gagner». Il faut octroyer des brevets adéquats aux athlètes d élite et de la relève pour qu ils puissent se concentrer sur leur entraînement et sur les compétitions et qu ils bénéficient d un encadrement adéquat, de compétitions appropriées et de l équipement requis pour rivaliser sur la scène internationale. À faciliter aux athlètes d élite se retirant de la compétition de haut niveau le passage au stade «Vie active», afin qu ils mènent une vie saine et s engagent dans d autres volets de leur sport. 20

21 En quoi l équipement et les installations sont-ils si importants? Ils permettent à tous ceux et celles ayant un handicap d avoir accès aux installations sportives et récréatives à un coût abordable, encourageant ainsi les participants à une vie active. Ils permettent aux scientifiques du sport canadiens de travailler auprès d athlètes au stade «S entraîner à gagner» et de développer des partenariats dans le but de concevoir de l équipement novateur qui procurera aux athlètes un léger avantage lors des compétitions internationales. Ils offrent des possibilités d entraînement à des heures et des coûts raisonnables, ce qui encourage les athlètes à s entraîner à tous les stades. Ils facilitent aux plateaux sportifs adéquats et adaptés et, dans certains sports, l ajustement de l équipement en fonction de l athlète, pour une performance optimale. Ceci est particulièrement important aux stades «S entraîner à s entraîner» et «S entraîner à la compétition». Du stade «S amuser grâce au sport» au stade «Apprendre à s entraîner», ils permettent aux participants d explorer divers sports avec l équipement spécifique approprié. Ceci rendra l expérience plus agréable et favorisera la participation. Il est parfois difficile de trouver de l équipement adapté à la taille des enfants et des adolescents, et ce problème pourrait être réglé en mettant sur pied des comptoirs de prêts et d échange d équipement. Au stade «Premier contact», l utilisation d équipement conçu en fonction de l âge, de la taille, de la force et de l habileté des enfants contribue grandement à faire des premières expériences de participation à un sport un événement positif et à inculquer pour la vie un amour de l activité physique et du sport, que ce soit pour la performance ou pour la santé. Les partenaires d entraînement et de compétition Pour atteindre leur plein potentiel de développement, les athlètes ayant un handicap ont besoin de partenaires d entraînement et de compétition. Si de nombreux athlètes sans handicap s entraînent avec un partenaire pour en tirer une motivation supplémentaire, pour certains athlètes ayant un handicap, la présence d un partenaire d entraînement est une condition essentielle à la pratique du sport. Les cyclistes aveugles ne peuvent pas s entraîner ou courir sans pilote voyant, tout comme les athlètes vivant avec une infirmité motrice cérébrale grave ne peuvent s entraîner au boccia sans partenaire pour récupérer les boules. Certains athlètes ayant une déficience intellectuelle peuvent également avoir besoin de partenaires d entraînement. Pour continuer à améliorer leur performance sportive, les partenaires d entraînement et de compétition des athlètes ayant un handicap doivent s engager tout autant à fond dans leur sport et être reconnus à juste titre comme athlètes. À mesure qu un athlète ayant un handicap s améliore, il peut s avérer nécessaire de remplacer son partenaire d entraînement, même si ce dernier est son partenaire de longue date, par un autre partenaire dont les capacités athlétiques complètent mieux celles de l athlète ayant un handicap. Un athlète ayant un handicap ne peut s améliorer si ses capacités physiques surpassent largement celles de son partenaire d entraînement. Le recrutement de partenaires non handicapés et leur entraînement doivent faire partie intégrante de la stratégie de développement du sport pour athlètes ayant un handicap. Les scientifiques du sport doivent également chercher davantage à optimiser la relation très étroite qui doit s établir entre l athlète ayant un handicap et son guide/pilote/préposé à la perche. Par-dessus tout, le milieu des sports adaptés doit veiller à ce que la performance des athlètes ayant un handicap ne soit jamais compromise par les limites de la performance des guides, pilotes ou autres partenaires d entraînement et de compétition et s assurer qu un athlète ayant un handicap ne se sente pas obligé de rester avec un partenaire d entraînement et de compétition s il estime que ce dernier nuit à son développement. 21

22 Plus de recherches sont nécessaires pour comprendre le développement optimal de l athlète ayant un handicap. Les sciences du sport L apport des sciences du sport varie en fonction du stade de développement. Au stade «S entraîner à gagner», les athlètes ayant un handicap doivent profiter des toutes dernières connaissances en matière de prescription d entraînement et de données scientifiques reliées à la physiologie, à la biomécanique et à la psychologie, ainsi que des connaissances récentes sur l évaluation et le suivi des athlètes. Les entraîneurs doivent comprendre les sciences du sport, et les scientifiques du sport doivent entreprendre des travaux de recherche novateurs en matière de techniques améliorant la performance sportive, de méthodes d entraînement et d équipement conçu pour procurer aux athlètes ayant un handicap un léger avantage à l échelle internationale. Aux stades «Apprendre à s entraîner», «S entraîner à s entraîner» et «S entraîner à la compétition», les sciences du sport peuvent grandement contribuer au développement des athlètes en perfectionnant les techniques favorisant une meilleure performance et l individualisation de l équipement sportif adapté. De plus, elles permettent de raffiner la projection des charges d entraînement sur la base d évaluations périodiques de l état physiologique de l athlète, de même que l élaboration de solides programmes de psychologie sportive, les deux en fonction du stade de développement des athlètes. Les sciences du sport peuvent apporter une contribution considérable aux stades «S amuser grâce au sport» et «Apprendre à s entraîner» du DLTA grâce à des recherches sur l acquisition des habiletés motrices, les conditions favorables à l apprentissage et l identification d activités et de méthodes facilitant le développement des fondements du mouvement et des déterminants de la condition motrice. Une attention particulière doit être prêtée à l apprentissage des habiletés motrices de base chez les enfants ou chez les adultes ayant un handicap, car il y a très peu d information à ce sujet pour le moment. 22

23 Les officiels Un soutien sportif adéquat est nécessaire à chacun des stades du modèle DLTA. Ce soutien comprend l occasion de travailler avec un large éventail d officiels dont les compétences et les connaissances conviennent au stade de développement des athlètes ayant un handicap et au niveau de compétition auquel ceux-ci prennent part. On retrouve des officiels spécialisés dans un sport tels que des arbitres, des juges et des officiels techniques, des officiels du sport en général tels que les agents de contrôle du dopage, et des officiels propres aux sports pour athlètes ayant un handicap comme des interprètes et des spécialistes de la classification et de la catégorisation. Le milieu canadien du sport a besoin de plans systématiques visant à former des officiels de haut niveau pour les sports adaptés. Ainsi, les Canadiens participant aux compétitions aux échelons les plus élevés connaîtront les règlements et sauront les interpréter. C est particulièrement vrai dans le cas des spécialistes de la classification et de la catégorisation, car le fait d être reclassifié ou placé dans une catégorie différente à l occasion d une compétition internationale est une expérience des plus dommageables pour un athlète ayant un handicap. Certains officiels bien intentionnés mais non compétents qui travaillent auprès de jeunes athlètes peuvent laisser ceux-ci mal exécuter des habiletés qui, une fois consolidées, sont difficiles à corriger. Les officiels doivent trouver un équilibre harmonieux entre le besoin d apprendre des jeunes athlètes et le souhait légitime d avoir du plaisir dans un environnement agréable et décontracté où règne un sain esprit de compétition. Le milieu des sports adaptés doit recruter des officiels compétents pour les divers niveaux de rayonnement des athlètes et pour chacun des stades de développement. Ces officiels ne doivent pas être plus tolérants parce qu ils ont affaire à des athlètes ayant un handicap. 23

24 Le soutien aux athlètes De nombreux sports de haut niveau destinés aux athlètes ayant un handicap requièrent l utilisation d équipement spécialisé comme des fauteuils roulants, des skis adaptés et des membres artificiels. Ces pièces d équipement doivent être ajustées par des techniciens spécialisés pour permettre aux athlètes d atteindre leur plein potentiel. Le milieu des sports adaptés doit établir une stratégie de recrutement et de renouvellement de techniciens afin de procurer aux athlètes canadiens ayant un handicap un avantage concurrentiel lors des compétitions internationales. De plus, à tous les stades de développement, les athlètes ayant un handicap doivent avoir accès à des services professionnels de soutien concernant la prévention des blessures, la nutrition, la médecine sportive et la réadaptation. L accès à des services d orientation est également un élément important dans le développement optimal des athlètes, particulièrement au moment de prendre des décisions touchant leur éducation, leur vie personnelle et leur carrière. Pour les jeunes athlètes ayant un handicap, l identification précoce d habiletés fonctionnelles et de techniques d adaptation peut les mener à une participation plus agréable aux activités sportives et peut-être même les orienter vers les sports qui leur conviennent le mieux. Le soutien pour les activités de la vie quotidienne Bien que certains athlètes ayant un handicap soient capables de répondre seuls à l ensemble de leurs besoins quotidiens, d autres, en particulier ceux vivant avec un handicap grave, peuvent avoir besoin d aide. L étendue et le type de soutien varieront d une personne à l autre et selon le stade de développement. Aux stades «S entraîner à gagner» et «S entraîner à la compétition», l objectif du soutien pour les activités de la vie quotidienne est de permettre aux athlètes ayant un handicap classés «élite», de se concentrer sur leur préparation sportive plutôt que sur les défis que représentent leurs déplacements aux sites d entraînement et de compétition. C est surtout important aux compétitions internationales. Le milieu sportif doit trouver des moyens de limiter le recours à une même personne pour prodiguer à un athlète ayant un handicap un soutien pour les activités de la vie quotidienne tout en étant son partenaire d entraînement et de compétition. Du stade «Apprendre à s entraîner» au stade «S entraîner à la compétition», la plus grosse difficulté est la même, soit le transport aux sites d entraînement et de compétition. Une autre problématique s ajoute, celle-là reliée à des frais d admission aux installations sportives qui doivent être payés à la fois par l athlète (ce qui est raisonnable) et par la personne-ressource en soutien. Le milieu sportif doit s asseoir avec les dirigeants des installations sportives afin d établir des politiques facilitant la vie quotidienne des athlètes ayant un handicap et la présence des personnes qui les aident. Aux stades «Enfant actif» et «S amuser grâce au sport», le soutien pour les activités de la vie quotidienne le plus crucial est celui des parents et des personnes qui prennent soin des enfants, car ils doivent encourager ceux-ci et les récentes victimes de blessures invalidantes à participer à toute une gamme d activités récréatives et sportives et les aider à se rendre aux installations sportives et à en revenir, ainsi qu à faire face aux obstacles qui surgissent. En ce qui a trait aux très jeunes enfants, les parents et les aides professionnels doivent faire attention à ne pas surprotéger les enfants ayant un handicap. Les enfants doivent avoir l occasion d apprendre les fondements du mouvement et les habiletés motrices de base par l entremise de jeux vigoureux, même si cela signifie quelques ecchymoses. 24

25 Le développement du talent sportif Le bassin d athlètes ayant un handicap est relativement restreint, et le Canada ne peut pas se permettre de gaspiller des talents. Toutefois, l objectif de dépistage du talent sportif n est pas d évaluer systématiquement toute personne handicapée et de l orienter vers les sports qui semblent lui convenir le mieux en fonction de sa morphologie, de son potentiel d habiletés motrices ou de sa réaction physiologique. Le but recherché est essentiellement de s assurer que chaque personne ait la possibilité d explorer et d apprendre une variété d activités sportives afin de lui permettre de choisir le sport ou les sports qu elle souhaite pratiquer assidûment. Le développement optimal du talent sportif peut seulement se réaliser si les athlètes ayant un handicap maîtrisent les fondements du mouvement et les déterminants de la condition motrice et s ils ont la chance de les mettre en pratique dans divers contextes récréatifs et sportifs. Tout comme dans les sports destinés aux athlètes non handicapés, l objectif devrait être de réorienter les athlètes ne progressant pas dans un sport vers un autre sport qui leur convient mieux. C est à la fois le milieu sportif et les athlètes qui tireront profit de cette stratégie. L athlète a donc la possibilité d exprimer pleinement son potentiel dans le sport de son choix. On n insistera jamais assez sur l importance de bâtir le succès des futurs athlètes sur le développement d un savoir-faire physique, fondement de l apprentissage des habiletés sportives de base. C est particulièrement crucial pour les enfants ayant un handicap, car ce savoir-faire physique a une incidence positive non seulement sur les performances sportives futures d un athlète mais aussi encore plus sur la capacité de la personne de vivre sa vie de la façon la plus autonome possible. Les prochaines étapes La mise en œuvre systématique du modèle DLTA est vitale pour que le Canada conserve son statut de chef de file international du développement des athlètes ayant un handicap. Les ONS, tant ceux qui ont intégré les personnes handicapées dans leur mandat que ceux qui régissent des sports pratiqués uniquement par des athlètes ayant un handicap, doivent élaborer des plans détaillés pour mettre en œuvre des programmes DLTA efficaces, tout comme les organismes de services multisports qui s occupent d un type de handicap en particulier. Le DLTA visant la poursuite de l excellence sportive et la santé à long terme des Canadiens et Canadiennes ayant un handicap ne sera pas le fruit du hasard. Il ne sera possible que grâce à la concertation et à la complicité de tous les partenaires de l échiquier sportif canadien. «Devenir champion n est pas une question de chance!» 25

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