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1 !uadeloupe TER 2007 Tableaux Économiques Régionaux

2 Insee 2007

3 Directeur de la publication : René Jean Rédaction en chef : Élisabeth Lauret Coordination interrégionale : Béatrice Céleste Chargé de mission TER au SR Guadeloupe : Colette Rosso Rédaction : Guy Audric, Ali Benhaddouche, Martine Camus, Christian Camesella, Séverine Castor, Florian Chaffort, Christiane Curier, Nathalie Defay, Francine Dubuc, Stéphanie Durieux, Florence Frénet, Agnès Greliche, Dominique Guérin-Benhaddouche, Ruth Jéhu, Honorine Laaland, Hervé Le Grand, Nadia Luce, Alexandre Mignard, Sylvie Morvan, Philippe Mouty, Paul Nérôme, Sophie Planson, Patricia Quetier, Liliane Ramassamy, Nicolas Silvestre, Joceleyne Toni, N ouara Yahou, Thierry Watson. Relecture : Stéphan Challier, Jocelyne Converty, Éric Durieux, Patrick Hernandez, Éric Lefèvre, Tidiane N diaye, Composition : Altitude Couverture : Insee Imprimerie : PRIM Signes conventionnels : - : donnée non diffusable pour cause de secret statistique ; nd : donnée non disponible ; so : donnée sans objet. Avertissement : Le terme France se réfère à la France entière, y compris les DOM. Le terme métropole se réfère à la France métropolitaine. Direction Interrégionale Antilles-Guyane 41, rue Bébian Pointe-à-Pitre Cedex Tél Service Régional Guadeloupe 34, Chemin des Bougainvilliers B.P Basse-Terre Cedex Tél Service Régional Martinique Centre Delgrès Les Hauts de Dillon B.P Fort-de-France Cedex Tél Service Régional Guyane Avenue Pasteur B.P Cayenne Cedex Tél Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe

4 À nos lecteurs P C S L C our chacun des trois départements des Antilles-Guyane, les Tableaux économiques dressent à intervalle régulier un panorama économique, démographique et social complet de la région. L éventail des thèmes traités reflète la diversité des statistiques produites par l Insee et le système statistique public. Pour permettre des comparaisons, le contenu a été harmonisé avec celui des Tableaux Économiques des autres régions. ette édition 2007 du TER se veut être le compagnon de tout décideur local ou de toute personne s intéressant à sa région. imple, accessible, multi-domaines, il permettra bien souvent de recadrer un dossier, une discussion, une réflexion en apportant les données de référence. es lecteurs intéressés pourront également trouver sur le site de très nombreuses données statistiques sur les régions françaises. et ouvrage a été réalisé avec la collaboration active de nombreux organismes et services de l administration. Toutes les personnes ayant apporté leur concours en sont vivement remerciés. * René Jean Directeur de l Insee Antilles-Guyane * * Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe 3

5 Sommaire À nos lecteurs...3 Sommaire...4 L essentiel Espace régional Géographie Climat Infrastructures Circonscriptions administratives Les communes La région et la France La région et l Europe La région et la Caraïbe Environnement Milieu naturel Déchets et risques L eau Population Évolution de la population Projection de population Âges Mouvement naturel Situation matrimoniale Ménages Catégories socioprofessionnelles Migration et population étrangère Jeunes Guadeloupéens de métropole Conditions de vie Sport Culture Logement Parc et financement de logements Confort et occupation des logements Enseignement - Formation Effectifs scolarisés Établissements et enseignants Enseignement supérieur Diplômes Formation en alternance Santé Équipements sanitaires Personnel de santé Activité hospitalière Équipements sociaux pour les adultes Équipements sociaux pour les enfants Causes de décès et accidents de la route Justice - Délinquance Criminalité et délinquance constatées Activités judiciaires Population incarcérée - Condamnations - Effectifs judiciaires Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe

6 Sommaire 9. Emploi Population active Emploi par secteur d activité Emploi public Chômage - Marché du travail Aides à l emploi Revenus Revenus Salaires Prestations sociales - Retraites Économie Valeur ajoutée brute et Produit intérieur brut Ressources et emplois de biens et services Prix Commerce extérieur Importations et exportations de marchandises Clients et fournisseurs Finances publiques Budget de la région Budget du département Budget des communes Impôts - Fiscalité locale Établissements et entreprises Démographie des établissements Les grands établissements Les créations d entreprises L artisanat Agriculture - Forêt - Pêche Utilisation des sols Population agricole Exploitations agricoles Productions agricoles Productions animales Productions végétales Pêche - Aquaculture Énergie Consommation Industrie Établissements industriels Tertiaire Commerce Services non financiers Transport Établissements de transport Transport de voyageurs Transport de marchandises Véhicules de transport Tourisme Fréquentation hôtelière Flux touristique Index Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe 5

7 Circonscriptions administratives L'essentiel Guadeloupe* Martinique Guyane Réunion Nombre d'arrondissements Nombres de cantons Nombre de communes Superficie (km 2 ) Densité (hab/km 2 ) en Agriculture Guadeloupe* Martinique Guyane Réunion Nombre d'exploitations en Surface agricole utilisée en 2005 (hectare) Production de canne à sucre en 2005 (millier de tonnes) nd 202 Production de banane en 2005 (millier de tonne) nd 8 Economie Guadeloupe* Martinique Guyane Réunion PIB en 2004 (million d'euros)* PIB/hat en 2004 (euro)* PIB/emploi en 2004 (euro)* Importations en 2006 (million d'euros)** Exportations en 2006 (million d'euros)** Evolutions des prix (entre de 2005 et déc %) 2,5 3,3 3,3 2,2 *2003 pour la Guyane ** 2005 pour la Réunion Emploi Guadeloupe* Martinique Guyane Réunion Population active au recensement ayant un emploi Taux de chômage BIT 2005* (%) masculin féminin *2006 pour la Guadeloupe Enseignement Public et privé en 2005/2006 Guadeloupe* Martinique Guyane Réunion Elèves du premier degré Elèves du second degré Enseignants du premier degré Enseignants du second degré Taux de réussite au bac en Guadeloupe* y compris Îles-du-Nord 6 Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe

8 sur les DOM Entreprises Guadeloupe* Martinique Guyane Réunion Nombre d'établissements au 1 er janvier 2006* dont secteurs (%) : Industrie 8,3 8,9 13,2 9,5 construction 15,1 13,2 16,9 13,0 commerce 28,7 28,0 29,7 30,0 services 42,1 41,5 33,8 42,0 transports 5,8 8,3 6,3 5,0 *2005 pour la Réunion Population Guadeloupe* Martinique Guyane Réunion Population en 2006 (provisoire) Projection de population en 2030 (scénario) Indicateurs démographiques en 2004 Taux de natalité ( ) 16,5 13,3 12,7 18,9 Taux de mortalité ( ) 6,1 6,7 8,4 8,4 Taux de mortalité infantile ( ) 6,9 5,1 3,8 6,8 Taux d'accroissement naturel ( ) 10,4 6,6 4,3 13,8 Nombre moyen d'enfants par femme en ,3 2,0 nd 2,5 Espérance de vie à la naissance des hommes (années) 75,2 76,1 76,8 71,8 Espérance de vie à la naissance des femmes (années) 81,7 82,9 83,7 80,2 Ecart d'espérance de vie à la naissance (années) 6,5 6,8 6,9 8,4 Santé Densité (au 1 er janvier 2005 pour hab) Guadeloupe* Martinique Guyane Réunion de médecins généralistes libéraux de médecins spécialistes libéraux d'infirmiers libéraux de chirurgiens dentistes libéraux Tourisme En 2006 Guadeloupe* Martinique Guyane Réunion Nombre d'hôtels Nombres de chambres disponibles dans les hôtels Taux d'occupation des chambres (%)* *2005 pour la Réunion Transport aérien En 2005 Guadeloupe* Martinique Guyane Réunion Nombre de passagers par air (millier) Trafic fret (tonne) dont fret postal (tonne) Guadeloupe* y compris Îles-du-Nord Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe 7

9 1. Espace régional Présentation Située dans l'archipel des Caraïbes à km de la France métropolitaine, 120 km de la Martinique et km de New-York, la Guadeloupe forme un archipel regroupant huit îles habitées avec une surface totale de km 2. Les deux îles principales, la Basse-Terre et la Grande-Terre, forment la Guadeloupe continentale. Elles sont reliées par un étroit bras de mer, la Rivière Salée. La Basse-Terre (848 km 2 ) d origine volcanique a un relief montagneux. Elle abrite la Soufrière, le plus élevé des volcans de l arc antillais (1 467 m) et la Grande Rivière à Goyaves, la plus longue de l archipel (32 km). Elle comprend la forêt tropicale avec le seul parc national des départements d outre-mer (300 km 2 ). La Grande-Terre (590 km 2 ) est calcaire avec des mornes peu élevés. Elle culmine à 135 m d altitude au Morne l Escale dans les Grands-Fonds. Parmi les autres îles, on distingue les îles proches et les îles du Nord. Les îles proches sont : Marie-Galante, la «grande dépendance», avec 204 m d altitude maximum au Morne Constant, l archipel des Saintes (Terrede-Haut et Terre-de-Bas) et la Désirade. Les îles du Nord, Saint-Barthélemy et Saint-Martin se trouvent à 200 km au Nord-Nord-Ouest. Saint-Martin est partagée entre les Pays-Bas (tiers méridional) et la France (53 km 2 avec la petite île de Tintamarre). Voir aussi - Atlas des départements français d outre-mer et Guyane, CNRS-IGN, La Guadeloupe en quelques chiffres Guadeloupe Superficie (km 2 ) 1 702,6 Point culminant (m) La Soufrière Longueur des côtes (km) 537 Surface boisée (ha) Sources : direction régionale de l'environnement - office national des Forêts - Atlas des départements français d'outre-mer 8 Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe

10 Géographie 1.1 Carte du relief de la Guadeloupe Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe 9

11 1. Espace régional Présentation La Guadeloupe bénéficie d un climat tropical humide adouci par l anticyclone des Açores qui dirige vers elle des vents d Est plus connus sous le nom d alizés. La température est de 27 en moyenne et peut osciller entre 20 et 32 C. Deux saisons s y succèdent avec des transitions plus ou moins marquées. Au cours de la saison sèche appelée Carême, de janvier à mai, l air est plus sec et les averses sont peu fréquentes. La saison humide appelée hivernage qui s étend de juin à décembre, est accompagnée de périodes de pluies fréquentes et intenses. La saison cyclonique se manifeste de juillet à octobre et peut s étendre jusqu'à fin novembre. Selon l intensité des vents, ce sont des dépressions tropicales, des tempêtes ou des cyclones. Les pluies sont plus abondantes en Basse- Terre, notamment sur la côte atlantique (au vent) et près du massif montagneux. Elles sont moins fréquentes sur la côte caraïbe (sous le vent) et sur la Grande- Terre et les îles voisines. Avec 1517,6 mm de précipitations, l année 2006 a été plus sèche que la moyenne qui s établit à 1627,9 mm. Elle a été plus chaude : en effet, la température minimale moyenne a été de 22,8 C, soit 0,6 C de plus que la même moyenne relevée sur cette période. Définitions Température : degré de chaleur ou de froid de l atmosphère en un lieu. La température est déterminée sous abri. La température maximale est la plus haute observée entre 6 h TU le jour et 6 h TU le lendemain matin. La température minimale est la plus basse observée entre 18 h TU la veille et 18 h TU le jour (TU = temps universel). Température minimale (respectivement maximale) moyenne : moyenne des températures minimales (respectivement maximales) du mois considéré. Température minimale (respectivement maximale) absolue : température minimale (respectivement maximale) du mois considéré. Précipitations : chutes d eau sous forme liquide ou solide, en provenance de l atmosphère. Les précipitations sont recueillies dans un pluviomètre. Une hauteur d eau de 1 mm correspond à un litre d eau par m2 ou à 10 m3 à l hectare. On mesure les précipitations entre 6 h TU le jour et 6 h TU le lendemain matin. Insolation : temps pendant lequel le soleil a brillé. Sa durée, en heures, est mesurée à l aide d un héliographe. Voir aussi - Données climatiques en 2006 au Raizet Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Année Température mini moyenne 21,0 20,5 20,7 22,2 23,5 24,4 24,6 24,3 23,7 23,9 22,3 22,0 22,8 Température maxi moyenne 28,3 28,7 28,8 30,1 30,9 31,2 30,9 31,2 31,8 31,0 30,1 29,1 30,2 Température mini absolue 18,3 17,6 18,5 19,6 21,5 21,9 22,7 22,4 22,3 22,1 20,6 19,7 17,6 Température maxi absolue 29,4 29,8 30,2 31,2 31,7 32,6 32,1 32,5 33,3 31,7 31,2 30,2 33,3 Précipitations (mm) 118,2 40,6 106,8 50,2 119,0 164,6 156,8 97,8 176,6 223,8 157,6 105, ,6 Ensoleillement (heures) 176,3 187,9 201,8 235,8 236,6 216,5 209,2 204,2 218,2 197,6 199,6 190, ,1 Source : Météo France - moyennes climatiques 10 Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe

12 Climat 1.2 Carte du pluviométrie en 2006 de la Guadeloupe Grand-Case 1133 Saint-Martin Saint-Barthélémy Gustavia 1010 St-Claude Les Bains Jaunes 7737 mm mm 7500 Port-Louis 1494 La Désirade Le Moule Le Raizet Vx-Habitants Beausoleil 1390 Marie-Galante St-Louis 1458 Vidon 1488 GB Les Basses km Les Saintes Insee-Ign Source : Météo France Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe 11

13 1. Espace régional Présentation De par sa variété géographique, la Guadeloupe ne peut avoir un développement homogène de ses infrastructures. En effet, la Grande- Terre, très plate, est bien desservie tant au nord qu à l est, par des routes nationales et des routes secondaires. La commune des Abymes possède le seul aéroport international, Pôle- Caraïbes. À Saint-François, l aérodrome est surtout utilisé pour le tourisme. Il fait aussi la liaison vers la Désirade. Particulièrement montagneuse, la Basse-Terre n offre de liaisons que par les routes côtières et la route de la Traversée. La ville de Basse-Terre possède un port, et celle de Baillif un aérodrome très peu utilisé. Des routes nationales desservent toute l agglomération basse terrienne. Enfin, tourisme oblige, les dépendances de la Guadeloupe (la Désirade, les Saintes, Marie-Galante, Saint-Martin et Saint-Barthélemy) sont toutes dotées d un aéroport et d un port desservis par des navettes au moins quotidiennes. À Saint-Martin, l aéroport international du côté hollandais assure aussi la desserte de la partie française. Définitions Routes nationales : ce sont toutes les routes, sans distinction d aucune sorte, qui font partie du domaine routier de l État et qui ne sont pas classées «autoroute». Routes départementales : ce sont toutes les routes, sans distinction d aucune sorte, qui font partie du domaine routier départemental. Leur entretien incombe aux départements. Réseau routier régional Unité : km Routes nationales nd Routes départementales Voies communales * Réseau routier (km) nd * Chiffres non actualisés depuis 2002 Source : direction départementale de l'equipement Conseil Régional - Conseil Général - Mairies 12 Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe

14 Infrastructures 1.3 Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe 13

15 1. Espace régional Présentation La Guadeloupe, département français depuis 1946 (loi du 19 mars), a été érigée en Région par la loi du 31 décembre Elle fait partie des départements d outre-mer (DOM), avec la Martinique, la Guyane et la Réunion. Elle est découpée administrativement en 2 arrondissements (Basse-Terre et Pointe-à-Pitre), 40 cantons et 32 communes. Depuis la promulgation de la loi du 21 février 2007 au J.O n 45 du 22 février 2007, l ancien arrondissement de la Guadeloupe formant les îles du Nord a été scindé en deux collectivités d outremer : celle de Saint-Barthélemy et celle de Saint-Martin. L île de la Basse-Terre compte 16 communes, la Grande-Terre 10 et les dépendances 6. Voir aussi - Tableaux références et analyses, exploitation principale, recensement de la population, Guadeloupe, Insee, Histoire des communes Antilles-Guyane, J. ADELAIDE-MERLANDE, Pressplay, Définitions Région : depuis 1982, la région est devenue une collectivité territoriale de plein exercice. Les conseillers régionaux sont désormais élus au suffrage universel direct. En outre-mer, les régions sont mono-départementales. Département : division administrative placée sous l'autorité d'un préfet nommé par le gouvernement. Le Conseil Général, élu, gère le budget départemental. Arrondissement : division du département sans budget, ni assemblée élue, administrée par un sous-préfet. Canton : division de l'arrondissement, constituée notamment en vue des élections aux assemblées départementale et nationale. Commune : la plus petite subdivision administrative française, administrée par un conseil municipal élu, à la tête de laquelle se trouve le maire. Population : la population totale comprend toutes les personnes (français et étrangers) résidant sur le territoire. Elle exclut les personnes en séjour de courte durée (touristes, travailleurs saisonniers) ; elle comprend les personnes momentanément absentes mais destinées à rentrer à plus ou moins brève échéance (militaires ). Superficie : sont comprises toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non, à l exception des lacs, étangs et glaciers de plus d un km 2 ainsi que des estuaires. Les circonscriptions administratives en 2006 Guadeloupe Antilles- France France y compris Îles-du-Nord Guyane métropolitaine entière Nombre d arrondissements Nombre de cantons Nombre de communes Population (milliers) Superficie (en km 2 ) 1 702, , Densité (hab / km 2 ) Sources : annuaire statistique de la France et estimations de population - Insee 14 Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe

16 Circonscriptions administratives 1.4 Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe 15

17 1. Espace régional Présentation L agglomération de Pointe-à-Pitre, capitale économique, concentre plus de 40 % des habitants de la région. Celle de Basse-Terre, capitale administrative, n en accueille que 10 %. Définitions Unité urbaine (ou agglomération) : ensemble de communes sur le territoire desquelles se trouve un ensemble d habitations présentant entre elles une continuité et qui comportent au moins habitants. Les agglomérations et les communes en 1999 Population Part dans Evolution Densité sans double la population annuelle moyenne de population compte en 1999 régionale (%) (%) (hab/km 2 ) Agglomération de Pointe-à-Pitre ,7 1,2 399,1 Les Abymes ,9 0,1 776,0 Le Gosier ,0 2,3 561,1 Baie-Mahault ,5 5,0 508,5 Pointe-à-Pitre ,0-2, ,2 Petit-Bourg ,9 3,7 158,1 Lamentin ,2 1,9 204,8 Goyave ,2 3,7 84,5 Agglomération de Basse-Terre ,6-0,1 380,2 Basse-Terre ,9-1, ,1 Saint-Claude ,4-0,1 298,5 Trois-Rivières ,1 0,2 281,0 Gourbeyre ,8 2,1 339,3 Baillif ,4-0,3 240,2 Communes hors agglomération ,7 1,0 178,4 Saint-Martin ,9 0,2 546,6 Le Moule ,9 1,6 251,4 Sainte-Anne ,8 2,1 254,2 Capesterre-Belle-Eau ,6 0,3 189,4 Sainte-Rose ,2 2,6 148,2 Morne-à-l'Eau ,1 0,8 266,0 Saint-François ,5 3,3 174,7 Petit-Canal ,8 1,8 110,0 Pointe-Noire ,8 0,2 128,8 Vieux-Habitants ,8 0,4 129,7 Bouillante ,7 0,6 168,8 Saint-Barthélemy ,6 3,5 326,3 Grand-Bourg ,4-0,6 106,8 Port-Louis ,3-0,1 126,1 Anse-Bertrand ,2 0,5 80,4 Deshaies ,0 1,7 129,9 Capesterre-de-Marie-Galante ,8-0,8 77,1 Saint-Louis ,7-1,4 53,2 Terre-de-Haut ,4 1,4 288,2 La Désirade ,4 0,1 76,7 Vieux-Fort ,4 0,9 221,1 Terre-de-Bas ,3-1,9 186,6 Guadeloupe ,0 1,0 248,0 Source : recensement de la population - Insee 16 Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe

18 Les Communes 1.5 Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe 17

19 1. Espace régional Présentation La régionalisation administrative trouve son origine dans la loi du 19 avril 1941, qui institua des préfets régionaux, pour la police et les affaires économiques. Cependant, c est la loi du 2 mars 1982 qui crée véritablement les régions : ses dispositions leur attribuent un statut de collectivité territoriale, qui sera effectif le 16 mars 1986, avec l'élection des conseillers régionaux au suffrage universel. Les compétences de la région couvrent des domaines comme la planification, la protection des intérêts économiques et sociaux. D autres compétences particulières s étendent aux secteurs de la formation professionnelle et des lycées. Cette institution a également le pouvoir de créer des services ainsi que de participer à des dépenses de fonctionnement si leur objet présente un intérêt régional direct. La région s'intègre à la vie économique par la participation possible au capital des sociétés de développement régional (SDR), des sociétés régionales de financement et des sociétés d'économie mixte. Enfin, il faut noter que les Régions Île-de- France et outre-mer relèvent d'un régime fiscal particulier. Les régions françaises en 2006 Densité de Nombre Nombre Nombre de Superficie Population population d'arrondissements de cantons communes (km 2 ) en 1999 (hab/km2) Alsace Aquitaine Auvergne Bourgogne Bretagne Centre Champagne-Ardenne Corse Franche-Comté Ile-de-France Languedoc-Roussillon Limousin Lorraine Midi-Pyrénées Nord-Pas-de-Calais Basse-Normandie Haute-Normandie Pays de la Loire Picardie Poitou-Charentes Provence-Alpes-Côte d Azur Rhône-Alpes Ensemble Métropole Guadeloupe y compris Îles-du-Nord Martinique Guyane Réunion Ensemble DOM France Sources : code officiel géographique, recensement de la population - Insee 18 Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe

20 La région et la France 1.6 Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe 19

21 1. Espace régional Présentation Les départements français d outre-mer (DOM) font partie intégrante de l'europe des vingt-cinq au sein de laquelle ils constituent des régions ultrapériphériques (RUP). A ce titre, ils font l objet de mesures spécifiques qui permettent l adaptation du droit communautaire en matière fiscale (octroi de mer, aides à l investissement) et bénéficient des fonds structurels européens au titre des aides en faveur du développement des régions les plus pauvres. La Commission européenne a fixé les grandes priorités d action pour les RUP prenant en compte une déclinaison adaptée à leur situation de la stratégie arrêtée par les États-membres lors des Conseils européens de Lisbonne (2000) et de Göteborg (2001). Il s agit pour les DOM de pouvoir assurer une compétitivité durable, d assurer l intégration sociale et professionnelle des populations fragilisées, d assurer leur accessibilité, d adapter l offre de services et d équipements de base (santé, éducation, culture, transports, énergie), d investir dans le capital humain et de soutenir leur intégration dans l économie régionale. Pour la période , les fonds structurels ont servi à financer des programmes opérationnels intégrés dans le Document unique de programmation (DOCUP) défini pour chaque département en lien avec Contrat de plan Etat-Région. Définitions Voir définitions des chapitres : 3 (Population), 9 (Emploi) et 11 (Économie). La Guadeloupe dans l'union européenne France Union Années Guadeloupe métropolitaine européenne (25) Population* Superficie (km 2 ) Densité (hab/km 2 ) ,0 108,0 115,0 Population de moins de 20 ans (%) ,8 25,3 22,6 Population de 65 ans ou plus (%)** ,4 15,4 15,8 Taux de natalité ( ) ,7 13,0 10,7 Taux de mortalité ( ) ,4 8,9 9,6 Taux d'activité (%) ,8 56,0 56,6 Taux d'activité H / F (%) ,7 / 48,5 62,5 / 50,0 65,2 / 48,6 Taux de chômage harmonisé (%) ,1 9,6 9,2 Taux de chômage H / F (%) ,2 / 28 8,7 / 10,6 8,5 / 10,1 Emploi - Agriculture (%)*** ,0 4,1 5,0 Emploi - Industrie (%)*** ,4 26,0 19,9 Emploi - Services (%)*** ,6 69,9 66,7 PIB (en millions d'euros) , PIB par habitant en SPA**** (indice Europe 25 = 100) ,9 103,6 100 * 2003 pour l'ue (25) - ** 1999 pour la Guadeloupe *** 2004 pour l'ue (25) - **** SPA : standard de pouvoir d'achat Sources : Eurostat, Insee 20 Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe

22 La région et l Europe 1.7 Population de l Union européenne à 25 : densité de population des régions en 2004 Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe 21

23 1. Espace régional Définitions Voir définitions des chapitres : 3 (Population) et 11 (Économie). Les principaux indicateurs de la Caraïbe en 2002 Population Densité Nombre moyen Espérance Import* Export* Nombre (milliers hab) (hab/km 2 ) d'enfants de vie Hommes/ (millions (millions de touristes* par femme Femmes (années) US $) US $) (milliers) Iles de la Caraïbe Anguilla ,8 74/ Antigua-et-Barbuda ,3 69/ Antilles néerlandaises ,1 73/ Aruba ,8 75/ Bahamas ,3 64/ Barbade ,5 75/ Bermudes ,9 75/ Cuba ,6 75/ Dominique ,0 71/ Grenade ,5 63/ Guadeloupe ,2 74/ Haïti ,0 49/ Iles Caïmanes ,9 77/ Iles Turques et Caïques ,2 72/ Iles Vierges américaines ,2 74/82 nd nd 592 Iles Vierges britanniques ,7 75/ Jamaïque ,4 74/ Martinique ,0 75/ Montserrat ,8 76/ Porto Rico ,9 71/ République dominicaine ,7 64/ Sainte-Lucie ,3 71/ Saint-Kitts-et-Nevis ,4 68/ Saint-Vincent-et-les Grenadines ,2 73/ Trinité-et-Tobago ,6 68/ Pays proches d'amérique centrale et du sud Belize ,2 70/ Brésil ,2 64/ Colombie ,6 69/ Costa Rica ,3 76/ El Salvador ,9 68/ Guatemala ,4 63/ Guyana ,3 60/ Guyane ,9 72/ ** Honduras ,7 67/ Mexique ,5 70/ Nicaragua ,8 67/ Panama ,7 72/ Suriname ,5 69/ Venezuela ,7 71/ * 2001, ** 1998 Sources : Division de la Population et Comtrade - Nations Unies, Caribbean Tourism Organization Voir aussi - Panorama économique de l espace Caraïbe, 2004, Insee, Site de l Association des États de la Caraïbe : - Site de la Commission Économique pour l Amérique Latine et la Caraïbe Nations Unies : 22 Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe

24 La région et la Caraïbe 1.8 Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe 23

25 2. Environnement Présentation La variété des climats, des reliefs et de la végétation constituent une des richesses de la Guadeloupe. La préservation de cet environnement est un enjeu de développement économique majeur. L'amélioration de la conservation des milieux naturels passe par un renforcement du réseau d'aires naturelles protégées, notamment par acquisition foncière d'espaces littoraux et forestiers et par la mise en œuvre d'outils de protection stricts. L'inventaire guadeloupéen de la biodiversité a été réalisé sur un peu plus de 10 % du territoire. Au total, hectares (dont ha en milieu marin) sont concernés par l inventaire ZNIEFF. Les protections par la maîtrise foncière ou réglementaire cohabitent pour préserver la biodiversité et la qualité des sites et paysages dans des espaces naturels remarquables. Environ le quart de la région bénéficie de protections plus ou moins fortes. Le Parc National de la Guadeloupe couvre hectares de milieux forestiers variés, dont pour la Zone Centrale. Il abrite environ 300 espèces d'arbres. Les réserves naturelles, marines et littorales concernent aussi bien la Guadeloupe «continentale» que les «dépendances» (Saint-Barthélemy, Saint-Martin, les îles de Petite Terre dans la commune de La Désirade). Définitions ZNIEFF : Zone naturelle d intérêt écologique, faunistique et floristique. Ce sont des zones répertoriées afin de permettre la programmation d une politique de gestion et de protection du milieu naturel. Les zones de type I correspondent à des sites précis d'intérêt biologique remarquable avec la présence d espèces ou d habitats de grande valeur écologique. Les zones de type II recouvrent de grands ensembles naturels et peuvent contenir des zones de type I. Réserve naturelle : Territoire classé lorsque la conservation de la faune, de la flore, du sol, des eaux, de gisements de minéraux et de fouilles et, en général, du milieu naturel présente une importance particulière ou qu il convient de les soustraire à toute intervention artificielle susceptible de les dégrader. Biotope : milieu biologique déterminé offrant à un ensemble d êtres vivants des conditions d habitat relativement stables. Arrêté préfectoral de conservation de biotopes : Arrêté permettant au préfet de fixer les mesures tendant à favoriser, sur tout ou partie du territoire, la conservation des biotopes nécessaires à l alimentation, à la reproduction, au repos ou à la survie d espèces animales ou végétales protégées. Site classé, site inscrit : La loi du 2 mai 1930 modifiée, relative à la protection des monuments naturels et des sites, comporte deux niveaux de protection : - une protection rigoureuse de l espace qui s applique aux sites classés ; - une surveillance dans les sites inscrits. Voir aussi Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe

26 Milieu naturel 2.1 Les ZNIEFF par zone géographique en 2006 Nombre Surface (ha) Grande-Terre Basse-Terre Iles du Nord Marie-Galante Les Saintes La Désirade Ensemble Source : DIrection Régionale de l'environnement La forêt en 2007 Surface (ha) Forêt départementalo-domaniale (FDD) Forêt domaniale du littoral (FDL) Forêt départementale (FD) Domaine public maritime lacustre et terrestre (DPML) Source : Office National des Forêts Espaces naturels faisant l'objet d'une protection réglementaire en 2006 Nombre Surface (ha) Au titre de la protection de la biodiversité Zones centrales de Parc national Réserves naturelles nationales Arrêtés de protection du biotope Réserves naturelles régionales 1 11 Ensemble Au titre de la protection des espaces naturels remarquables Sites classés Sites inscrits Ensemble Source : DIrection Régionale de l'environnement Espaces naturels protégés par des mesures contractuelles nationales en 2006 Nombre Surface (ha) Zones périphériques de Parc national Espaces gérés par le CELRL* nd Ensemble * : Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres Source : DIrection Régionale de l'environnement Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe 25

27 2. Environnement Présentation Les activités humaines engendrent une pollution qui menace les espaces naturels. De nombreuses lacunes apparaissent dans le domaine du traitement et de l élimination des déchets. Une gestion peu efficace des décharges, favorise l apparition des décharges sauvages ainsi que l infiltration de lixiviats (eaux ressortant des déchets). En 2005, le tonnage de déchets atteint en Guadeloupe plus de tonnes soit 10 % de plus qu en La quasi-totalité des déchets est orientée vers des décharges dont peu sont équipées d incinérateur avec ou sans valorisation thermique. Cependant, le volume de déchets triés augmente fortement. Fin 2005, une centaine d installations est classée comme comportant un risque industriel ou technologique pour l environnement. Parmi elles, 4 relèvent de la directive SEVESO2 de février 1999 et sont identifiées comme établissements à hauts risques. Même si la période a été marquée par de nombreux cyclones, aucun n a affecté la Guadeloupe. Définitions Déchets ménagers et assimilés : déchets produits par les ménages et par l activité économique et collective qui ne sont ni dangereux ni inertes pour l environnement et qui peuvent prendre les mêmes circuits de traitement et d élimination que les ordures ménagères. Installation classée pour la protection de l environnement soumise à autorisation : installation qui entre dans le champ d application de la loi du 19 juillet 1976 et pour laquelle le régime de classement au titre de décret de nomenclature du 20 mai 1953 est celui de l autorisation préfectorale. Installation classée SEVESO : installation qui entre dans le champ de la directive européenne actualisée en février 1999 dite «SEVESO2» concernant les risques majeurs de certaines activités ou dans celui de législations particulières. 2 catégories d établissements sont à distinguer : les établissements à Servitude d Utilité Publique (SUP ou SEVESO2 à hauts risques) et ceux à seuil bas (SEVESO2 à moindres risques). TGAP : taxe générale sur les activités polluantes. Cyclone : perturbation, au sens météorologique du terme, des zones tropicales. La force du vent détermine son intensité (définie par rapport au vent maximum soutenu sur une minute). Dépression tropicale (D) : vents inférieurs à 63 km/h Tempête tropicale : vents entre 63 et 118 km/h. Le cyclone est alors «baptisé». Si le vent dépasse 118 km/h c est un ouragan. Les dégâts occasionnés par le vent sont fonction de l intensité de cet ouragan. Classification selon Saffir-Simpson : Classe 1 : vents entre 118 et 153 km/h Classe 2 : vents entre 154 et 177 km/h Classe 3 : vents entre 178 et 209 km/h Classe 4 : vents entre 210 et 249 km/h Classe 5 : vents dépassant 249 km/h. Voir aussi Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe

28 Déchets et risques 2.2 Déchets ménagers et assimilés traités dans des installations autorisées Unités : millier de tonnes et % Guadeloupe France Quantités totales traitées 216,8 241, ,0 dont : Incinérées sans récupération d'énergie 4,3 0,0 678,2 Mises en décharges autorisées 212,3 234, ,4 Triées 0,1 7, ,9 Taux de traitement en % dont : Taux d'incinération sans récupération d'énergie 2,0 0,0 1,5 Taux de mise en décharge 97,9 97,0 46,4 Taux de tri 0,1 3,0 28,0 Source : Agence de l'environnement de la Maîtrise de l'energie Installations classées pour la protection de l'environnement au 31 décembre Nombre d'établissements soumis à autorisation dont : Elevages Etablissements soumis à servitude d'utilité publique 2 2 SEVESO seuil bas 0 2 Carrières 32 *15 Nombre d'établissements soumis à TGAP d'exploitation * en activité Source : DRIRE A-G Principaux cyclones en Guadeloupe (y compris îles du Nord) depuis 1996 * Date Nom Classe Date Nom Classe Guadeloupe Saint-Barthélemy 8/09/96 Hortense T 8/07/96 Bertha 1 20/09/98 Georges 3 21/09/98 Georges 2 20/10/99 José 1 20/10/99 José 2 19/11/99 Lenny T 18/11/99 Lenny 4 21/08/00 Debby T 23/08/00 Debby 1 17/09/00 Hélène T 14/09/04 Jeanne T 13/09/04 Jeanne T 2/08/06 Chris T * ayant approché la Guadeloupe ou Saint-Barthélemy à moins de 100 miles Source : Météo France Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe 27

29 2. Environnement Présentation La consommation d eau potable en Guadeloupe s établit en 2006 à 31,9 millions de m 3 soit 0,9 % de moins qu en En terme de consommation par abonné, la baisse est significative puisqu elle atteint 6,1 %. Dans l ensemble, on ne peut que constater le comportement responsable des guadeloupéens : l évolution du volume consommé est toujours moins importante que celle de la consommation par habitant. Les baisses les plus spectaculaires sont à mettre à l actif de communes de l arrondissement de Basse- Terre : les consommations par habitant de Capesterre-Belle-Eau et de Vieux Habitants ont chuté respectivement de 24,5 % et 21,1 %. En revanche, c est là aussi que l on enregistre les hausses les plus importantes avec Pointe Noire (+11,1 %) et surtout Sainte Rose (+28,8 %). S agissant de l arrondissement de Grande- Terre, il faut relever le bon comportement de l ensemble des communes avec une mention spéciale pour Baie-Mahault dont le volume de consommation augmente certes (+5,3 %) mais avec une diminution du nombre de m 3 consommé par abonnés (-3,6 %). Enfin, dans les «dépendances», leurs ressortissants figurent parmi les plus économes de l archipel à l exception de ceux de Saint-Barthélemy où le volume d eau potable et la consommation par abonné ont tous les deux augmenté. Le contrôle sanitaire des eaux de baignade constitue un programme d'envergure dont le coût annuel dépasse les 3,8 millions d'euros, financé pratiquement à part égale par l'etat et les communes. Deux catégories d'indicateurs sont utilisées pour mesurer la qualité des eaux de baignade : des paramètres microbiologiques et des paramètres physico-chimiques. La qualité des points d eau douce soumis à contrôle a progressé : 3 points sur 12 sont classés de bonne qualité alors qu en 2005, un seul point sur 14 avait été labellisé. Les autres sont de qualité moyenne. Sur les 114 plages contrôlées, 89 ont été considérées de bonne qualité et 23 de qualité moyenne, en nette progression par rapport à Définitions Point de baignade contrôlé : les points retenus et contrôlés sont ceux fréquentés habituellement par le public à des fins de baignade proprement dite, ou de loisirs mettant les individus en contact avec l eau. Qualité de l'eau : A : bonne qualité ; B : qualité moyenne ; C : polluée momentanément ; D : mauvaise qualité. Les eaux de qualité A et B sont conformes aux normes microbiologiques européennes, les eaux de qualité C et D, non. Voir aussi Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe

30 L eau 2.3 Consommation d'eau Unité : m3, m3/an Consommation Volume Consommation Volume d'eau par consommé par d'eau par consommé par commune en 2004 abonné en 2004 commune en 2006 abonné en 2006 Grande-Terre Les Abymes Anse Bertrand Baie-Mahault Le Gosier Le Moule Morne-à-l'Eau Petit Canal Pointe-à-Pitre Port Louis Sainte-Anne Saint-François Ensemble Basse-Terre Baillif Basse Terre Bouillante Capesterre-Belle-Eau Deshaies Gourbeyre Goyave Lamentin Petit Bourg Pointe Noire Saint Claude Sainte Rose Trois Rivières Vieux Fort Vieux Habitants Ensemble La Désirade Marie-Galante Capesterre Marie-Galante Grand Bourg Marie-Galante Saint-Louis Les Saintes Saint-Barthélemy Saint-Martin Ensemble Guadeloupe Qualité des eaux de baignade en 2006 Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe Source : Communes et syndicats intercommunaux Unité : nombre de points de baignade A B C Total Eau douce Basse-Terre Eau de mer Basse-Terre Grande-Terre Les Saintes Marie-Galante La Désirade Saint-Barthélemy Saint-Martin Ensemble Source : Direction de la Santé et du Développement social 29

31 3. Population Présentation Sitôt l après-guerre, l île a connu une forte croissance de sa population en raison d une mortalité réduite et d une natalité très élevée. Le nombre d habitants a ainsi augmenté de plus d un tiers entre 1954 et À partir des années 60, deux phénomènes se sont conjugués pour limiter fortement cette croissance : le départ massif de jeunes adultes vers la métropole et la chute spectaculaire de la fécondité. Entre 1982 et 1990, les arrivées en provenance de la métropole ou de l étranger ont augmenté, surtout vers Saint-Martin. Le solde migratoire a connu un retournement de tendance durant cette période, redevenant positif. La Guadeloupe comptait plus de habitants au dernier recensement de 1999 et en 2006, ce qui représente une hausse annuelle moyenne de 0,8 %. C est 0,2 point de plus que la croissance annuelle moyenne de la métropole sur la même période. Cette progression de la population est due à une natalité encore soutenue. Le nombre des naissances reste ainsi largement supérieur à celui des décès. En revanche, plus de personnes sont parties de Guadeloupe qu il n en est arrivé, même si l on observe une stabilisation de ce déficit migratoire sur les dernières années. Définitions Recensement : opération consistant, d'après la définition retenue par l'organisation des Nations Unies (ONU), à recueillir, grouper, évaluer, analyser et publier les données démographiques, économiques et sociales se rapportant, à un moment donné, à tous les habitants d'un pays. Solde naturel : différence entre les naissances et les décès. Solde migratoire ou solde apparent des entrées sorties : obtenu par différence entre la variation totale de population et le solde naturel au cours d une période, il est constitué principalement par le solde du nombre de personnes venant résider dans une zone (immigration) et du nombre de celles allant résider à l'extérieur de cette zone (émigration). L établissement d un véritable solde migratoire impliquerait une mesure effective des mouvements de départs et d arrivées, trop délicate. Voir aussi - Une croissance de la population toujours supérieure à la moyenne, Antiane-Éco, n 69, Insee, septembre Démographie : Croissance ralentie aux Antilles, très vive en Guyane, Antiane-Éco, n 67, Insee, février Recensement : une autre méthode de collecte, Antiane-Èco, N 58, Insee, décembre Tableaux références et analyses, exploitation principale, recensement de la population, Guadeloupe, Insee, Évolutions démographiques , Guadeloupe, Insee, septembre Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe

32 Évolution de la population 3.1 Évolution de la population entre 1954 et 2006 En milliers d'habitants Population Années Sources : recensements de la population 1954, 1961, 1967, 1974, 1982, 1990 et estimations de population Insee Taux de variation annuel moyen de la population depuis 1974 Unité : % Guadeloupe Métropole due au solde naturel 1974* ,19 0, ,29 0, ,22 0, ,07 0,39 due au solde migratoire 1974* ,03 0, ,78 0, ,24 0, ,23 0,25 Total 1974* ,16 0, ,07 0, ,98 0, ,87 0,64 * le recensement s'est déroulé en 1974 pour les DOM et en 1975 en métropole Sources : recensements de la population 1975, 1982, 1990 et estimations de population Insee Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe 31

33 3. Population Présentation Tous les scénarios de projection de population en Guadeloupe aboutissent à des résultats oscillant entre un peu moins de et habitants à l horizon Le scénario central (qui prend pour référence de migration la période ) aboutit à environ. Le scénario 5 (période de référence : ) conduit à la projection de population la plus importante : habitants en Cette différence s explique par le fait que les années 90 ont été caractérisées par une forte émigration des Guadeloupéens, tandis que les années 80 ont connu une immigration plus soutenue, particulièrement à Saint-Martin. Ainsi, les quotients migratoires sont largement négatifs dans le scénario central et plutôt positifs dans le dernier scénario. Définitions Projections : elles consistent à prolonger les tendances du passé. Ce ne sont pas des prévisions. Le principe retenu ici consiste à estimer les effectifs d une population par sexe et âge d une année en fonction de ceux de l année précédente, en les faisant vieillir, mourir ou migrer et en intégrant de nouvelles naissances. Scénarios utilisés : les hypothèses du scénario central sont le prolongement des gains d espérance de vie observés au cours des trente dernières années en métropole, le maintien des quotients de fécondité et le maintien des quotients migratoires de référence par sexe et âge de la période sur toute la période de projection. À partir de ce scénario central, on fait bouger l une des deux dernières hypothèses, comme indiqué sur le graphique, pour obtenir les quatre autres scénarios. Indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) : nombre d enfants que mettrait au monde, en moyenne, une femme qui, au cours de sa vie féconde (15-49 ans), aurait le comportement observé pendant l année considérée pour l ensemble des femmes. On peut le faire varier dans les scénarios des projections de population. Le scénario 4, fondé sur l hypothèse de l absence de migration donne des niveaux de population intermédiaires entre les premier et dernier scénarios. Cela illustre le rôle central des migrations sur le niveau futur de la population. Faire varier le nombre d enfants par femme de 0,3 dans un sens ou dans l autre a, même à long terme, assez peu d effets sur le niveau de population (scénarios 2 et 3). L écart avec le scénario central à l horizon 2030 ne dépasse pas les habitants. Voir aussi - Les projections de population aux Antilles- Guyane à l horizon 2030, Les Cahiers Antilles- Guyane, Insee, novembre Projections de population à l horizon 2030 : les Antilles vieillissent, la Guyane se peuple, Antiane-Éco, n 50, Insee, octobre Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe

34 Projections de population 3.2 Projection de population 100 an(s) 90 an(s) an(s) 70 an(s) Hommes 2000 Femmes 60 an(s) 50 an(s) 40 an(s) Â g e s 30 an(s) 20 an(s) 10 an(s) 0 an(s) Effectif de chaque âge pour 1000 habitants Sources : estimations de population Insee Évolution des courbes de population selon les cinq scénarios choisis Sources : estimations de population Insee Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe 33

35 3. Population Présentation En 2005, la population de la Guadeloupe reste jeune comparée à celle de la métropole : 32 % de la population a moins de 20 ans, contre 24 % en métropole. Elle vieillit cependant : les jeunes formaient 36 % de l ensemble en Cette évolution est la résultante de deux effets : l arrivée de classes d âges moins fournies donc un net retrait de la part des ans et une émigration des jeunes en âge de suivre des études et d entrer sur le marché du travail. De plus, la part des moins de 14 ans diminue, conséquence d une baisse du nombre de naissances. Le vieillissement est néanmoins relatif : s il concerne surtout les classes d âge adulte qui se renforcent entre 40 et 59 ans, les 60 ans et plus, bien qu en progression, ne représentent encore que 15 % de la population, contre 23 % en métropole. Les générations en âge d avoir des enfants sont encore nombreuses et la pyramide des âges reste favorable à la natalité malgré une fécondité modérée. Définitions Pyramide des âges : dans cette représentation graphique, les âges sont repérés sur un axe vertical et les effectifs des divers âges ou groupes d'âges sur un axe horizontal ; la partie gauche est réservée au sexe masculin et la partie droite au sexe féminin.. Estimation : elle évalue la population au 1 er janvier de chaque année, en tenant compte du mouvement naturel enregistré entre les deux derniers recensements, et en faisant des hypothèses sur les mouvements migratoires. Voir aussi - Tableaux références et analyses, exploitation principale, recensement de la population, Guadeloupe, Insee, Les DOM : une population encore jeune, mais de moins en moins, Insee Première, n 747, Insee, novembre La démographie des Antilles et de la Guyane entre 1982 et 1997, Les Cahiers Antilles- Guyane, Insee, Tableaux Économiques Régionaux Guadeloupe

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