Cytopénies auto-immunes périphériques Management of life threatening Immune cytopenia

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Cytopénies auto-immunes périphériques Management of life threatening Immune cytopenia"

Transcription

1 Réanimation 14 (2005) Mise au point Cytopénies auto-immunes périphériques Management of life threatening Immune cytopenia F. Suarez *, D. Ghez, R. Delarue, O. Hermine Service d hématologie adultes, hôpital Necker Enfants-Malades, 149, rue de Sèvres, Paris cedex 15, France Résumé La destruction immunologique des éléments figurés du sang constitue un problème diagnostic et thérapeutique difficile. Leur rareté et la diversité des tableaux cliniques en font des pathologies souvent peu connues des non-spécialistes. Néanmoins, dans de nombreuses circonstances, les cytopénies auto-immunes peuvent constituer un motif d admission en réanimation ou une comorbidité importante nécessitant une prise en charge diagnostique et thérapeutique rapide. Les cytopénies auto-immunes peuvent s observer dans de nombreuses circonstances, notamment au cours d infections, de maladies auto-immunes ou de syndromes lymphoprolifératifs. Souvent, la cytopénie pourra être inaugurale de la pathologie sous-jacente, imposant simultanément des démarches diagnostiques et thérapeutiques. Plusieurs mécanismes peuvent concourir à détruire les cellules sanguines au cours de processus auto-immuns. La destruction «directe» par des autoanticorps représente le mécanisme de loin le plus fréquent. La rupture de tolérance conduit à l apparition autoanticorps pathogènes, reconnaissant des molécules exprimées à la surface des cellules sanguines. La fixation de l anticorps à sa cible membranaire va entraîner la lyse de la cellule, soit sa phagocytose par le système réticuloendothélial splénique. Outre l immunité humorale, la destruction des cellules sanguines peut être le fait de l immunité cellulaire, soit par le biais de lymphocytes T autoréactifs soit encore par le biais de la sécrétion de cytokines inhibant l hématopoïèse. Cette revue a pour objectifs de rappeler les bases physiopathologiques des cytopénies périphériques auto-immunes et de présenter une vue didactique des différentes catégories nosologiques : destruction immunologique des plaquettes (purpura thrombopénique auto-immun, PTAI), des hématies (anémie hémolytique autoimmunes, AHAI) et polynucléaires neutrophiles (neutropénies associées aux proliférations de grands lymphocytes à grains et neutropénies autoimmunes médiées par les autoanticorps, plus rares). Les syndromes associant la destruction de plusieurs lignées simultanément ou séquentiellement (syndrome d Evans) seront également discutés. Les différentes conduites diagnostiques ainsi que les éléments de la prise en charge thérapeutique initiale seront ensuite abordés Société de réanimation de langue française. Publié par Elsevier SAS. Tous droits réservés. Abstract Immune cytopenias constitute a difficult diagnostic and therapeutic challenge. Because of the heterogeneity of their etiologies and of their clinical presentations (infections, auto-immune and lymphoproliferative disorders), they are frequently underrecognized by nonspecialists. Nevertheless, immune cytopenias can be life threatening and require intensive care. Several mechanisms can account for hematopoietic cell destruction by the immune system. Pathogenic auto-antibody coated cells can undergo antibody-mediated lysis or phagocytosis. Blood cell destruction can also result from cell-mediated immune injury, through autoreactive cytotoxic T-lymphocytes or through the production of cytokines that inhibit hematopoiesis. This review will summarize the pathophysiological basis of peripheral auto-immune cytopenias and provide an overview of the various clinical presentations of immune-mediated destruction of platelets (immune-mediated thrombocytopenia, ITP), red blood cells (auto-immune hemolytic anemia, AIHA) and neutrophils (neutropenia associated with large granular lymphocytosis and antibody-mediated auto-immune neutropenia). The simultaneous or sequential immune destruction of several cell types (Evan s syndrome) will also be briefly discussed. The main diagnostic and therapeutic approaches will be summarized Société de réanimation de langue française. Publié par Elsevier SAS. Tous droits réservés. Mots clés : Hémolyse ; Anémie ; Neutropénie ; Thrombopénie ; Immunité cellulaire ; Anticorps Keywords: Hemolysis; Thrombopenia; Neutropenia; Humoral immunity; Cellular immunity * Auteur correspondant. Adresse felipe.suarez@nck.aphp.fr (F. Suarez) /$ - see front matter 2005 Société de réanimation de langue française. Publié par Elsevier SAS. Tous droits réservés. doi: /j.reaurg

2 Introduction F. Suarez et al. / Réanimation 14 (2005) Purpura thrombopénique immunologique La moelle osseuse hématopoïétique est le site de production des éléments figurés du sang. Si la numération sanguine donne une image instantanée de la situation hématologique, il faut parfois recourir à l étude de la moelle osseuse par la réalisation d un myélogramme pour aboutir à un diagnostic précis. Le tableau hématologique dépend de paramètres tels le temps de maturation des précurseurs médullaires et la durée de vie des formes matures circulantes. Lorsque la destruction intéresse les cellules matures du sang périphérique, la moelle osseuse subit un rétrocontrôle positif qui conduit à une augmentation de la production et un raccourcissement de la durée de maturation médullaire avec passage dans le sang de formes jeunes. Dans le cas des anémies hémolytiques, cela se traduit par une élévation du chiffre de réticulocytes. La lignée mégacaryocytaire quant à elle se distingue par l absence de telles formes intermédiaires circulantes. Le caractère auto-immun de la destruction des cellules sanguines nécessite le recoupement de différents tests diagnostics. L anémie hémolytique auto-immunes (AHAI) représente un paradigme en la matière dans la mesure où la détection d anticorps à la surface des globules rouges par le test de Coombs direct et la détermination de leur caractère autoréactif par le test de l élution constitue le plus souvent une étape nécessaire et suffisante [1]. Dans le cas des purpuras thrombopéniques auto-immuns (PTAI) et des véritables neutropénies auto-immunes, c est souvent le contexte clinique et l élimination des autres causes de destructions des cellules qui permet d aboutir au diagnostic de mécanisme auto-immun. Le contexte clinique ainsi que l anamnèse ont une grande importance dans la démarche diagnostique. L existence d autres manifestations auto-immunes (articulaires, cutanées ou rénales), la notion d une hémopathie lymphoïde ou un tableau évocateur de déficit immunitaire primitif constituent des arguments pour la nature auto-immune de la cytopénie constatée. Les différentes situations au cours desquelles des cytopénies auto-immunes peuvent se rencontrer sont résumées dans le Tableau 1. Tableau 1 Différents types de cytopénies auto-immunes Nom Lignée touchée Physiopathologie Traitement d attaque PTAI Plaquettes Destruction médiée par anticorps AHAI Globules rouges Destruction médiée par anticorps Neutropénie Polynucléaires Anticorps : immunologique neutrophiles LGL : Corticoïdes IgIV Splénectomie Corticoïdes Corticoïdes IgIV G-CSF Méthotrexate Ciclosporine G-CSF PTAI : purpura thrombopénique auto-immun, AHAI : anémie hémolytique auto-immune, LGL : large granular lymphocyte, IgIV : immunoglobuline administrée par voie veineuse, G-CSF : facteurs de croissance des granuleux. Le PTAI, défini par la destruction immunologique des plaquettes en périphérie, est de loin la plus fréquente des cytopénies auto-immunes même si elle reste une pathologie rare touchant au plus 1/ individus [2,3]. Le PTAI peut survenir à tout âge, mais il existe des différences entre le PTAI pédiatrique et le PTAI de l adulte. Chez l enfant, il s agit souvent une pathologie aiguë régressive avec ou sans traitement et ne rechutant pas dans 80 % des cas. Chez l adulte au contraire l évolution est fréquemment chronique avec une thrombopénie persistante ou rechutant dans la majorité des cas, ce qui nécessite une prise en charge au long cours. Le PTAI est une pathologie liée à la présence d anticorps antiplaquettaires, le plus souvent de spécificité GpIIbIIIa qui se fixent aux plaquettes et entraînent leur destruction par phagocytose lors du passage dans les sinus de la rate [2]. La destruction est périphérique et même s il y a eu débat sur la possibilité d une participation centrale, la production médullaire est accrue, comme l atteste la présence de nombreux mégacaryocytes au myélogramme. Le tableau clinique est assez caricatural chez un adulte jeune, le plus souvent sans comorbidité, chez qui la thrombopénie (parfois très profonde < plaquettes/l) est découverte soit fortuitement soit devant un syndrome hémorragique cutanéomuqueux (purpura thrombopénique, épistaxis, gingivorragie) habituellement bénin. L examen clinique est normal et ne retrouve jamais d adénopathies superficielles ou de splénomégalie. Dans le PTAI «vrai», les autres lignées sanguines sont strictement normales. L absence d agrégats plaquettaires doit être vérifiée au frottis (fausse thrombopénie à l EDTA). La notion d intoxication alcoolique, de prise médicamenteuse susceptible de déclencher une thrombopénie devra être recherchée. Le diagnostic positif de PTAI est un diagnostic d élimination. La réalisation systématique d un myélogramme qui permet d affirmer le diagnostic de thrombopénie périphérique en montrant la présence de nombreux mégacaryocytes et d éliminer une autre cause est discutée chez l adulte jeune qui présente un tableau typique où la thrombopénie isolée et le tableau clinique peut suffire [3]. Chez le sujet de plus de 50 ans ou dès qu il existe une atypie à la numération formule sanguine ou dans la présentation clinique, il est indispensable de le réaliser afin de rechercher une myélodysplasie débutante ou une autre pathologie hématologique. Quelques examens complémentaires suffisent à faire le bilan de PTAI : recherche d anticorps antinucléaires et anti-adn natifs, un dosage de la TSH, un test de Coombs (pour rechercher un contexte de cytopénie autoimmune touchant plus d une lignée, dont les modalités thérapeutiques diffèrent), une électrophorèse des protéines sériques (recherchant une hypogammaglobulinémie qui orientera vers une hémopathie lymphoïde ou un déficit immunitaire primitif [3,4]). Du fait d une sensibilité et d une spécificité insuffisante, la recherche d anticorps fixés sur les plaquettes n apporte rien au diagnostic positif, ni à la prise en charge thérapeutique et n est pas indiquée en routine [3 5]. Les sérologies VIH et VHC sont indispensables [3,6]. En dehors de la sérologie du

3 F. Suarez et al. / Réanimation 14 (2005) Fig. 1. Prise en charge thérapeutique du purpura thrombopénique auto-immun aigu. virus Epstein-Barr (EBV) en cas de contexte évoquant une mononucléose infectieuse, les autres sérologies virales n ont pas d intérêt [3]. Le PTAI est une maladie bénigne dans sa présentation. Le risque hémorragique est très faible y compris en présence d une thrombopénie profonde. À chiffre de plaquette égal, il est beaucoup plus faible qu en cas de thrombopénie centrale. L indication de traiter le PTAI repose sur l évaluation du risque hémorragique [3] (Fig. 1). Le traitement en dessous de /L s impose en toute circonstance. Au-dessus de plaquettes/l la décision de traiter dépend de l existence de facteur de risques surajoutés ou de la nécessité de réaliser un geste invasif (pose de cathéter ou ponction lombaire). Il est raisonnable de considérer qu en milieu de réanimation tout PTAI à moins de /L plaquettes mérite d être traité. Les modalités thérapeutiques du PTAI reposent sur la corticothérapie et les immunoglobulines intraveineuses (IgIV) dans la prise en charge initiale, et la splénectomie en cas de récidive [2,3,7]. En l absence de critère de gravité, la corticothérapie à 1 mg/kg par jour per os permet de faire remonter les plaquettes à un taux hémostatique en quelques jours. Le traitement doit être poursuivi à cette dose pendant trois à quatre semaines avant d être rapidement diminué jusqu à son arrêt sur quelques jours. La poursuite des corticoïdes, même à faibles doses, au long cours n a aucune influence sur le risque de rechutes et n est pas justifiée [3]. En cas de critères de gravité, le traitement repose sur les IgIV (1 g/kg par jour pendant deux jours) ou les bolus de Solumédrol pendant trois jours en prenant le relais par une corticothérapie à 1 mg/kg par jour pendant trois à quatre semaines [8]. Il est exceptionnel que ces traitements ne permettent pas la remontée des plaquettes. Dans ces cas, une splénectomie en urgence peut être proposée sous couvert de transfusions fractionnées de plaquettes [3]. La splénectomie est indiquée en cas de récidive de la thrombopénie à des taux inférieurs à /mm 3 ou de résistance aux corticoïdes, généralement après une durée d évolution de trois à six mois [3, 9]. L utilisation d immunosuppresseurs ainsi que d autres traitements tels le Danatrol ou la Disulone est réservée aux cas qui rechutent après splénectomie (après avoir éliminé la présence d une rate accessoire par la recherche des corps de Joly au frottis sanguin) [3,9]. L utilisation des immunoglobulines anti-d est limitée aux patients Rh + non splénectomisés [10] mais n est pas d usage courant en France du fait de difficultés d approvisionnement. Plus récemment, l anticorps monoclonal anti-cd20 (rituximab) a été évalué dans le traitement du PTAI soit pour éviter la splénectomie, soit en cas de rechute après splénectomie [11]. Les transfusions plaquettaires ne sont qu exceptionnellement indiquées. La thrombopénie étant périphérique les plaquettes transfusées sont immédiatement consommées. Les transfusions n ont leur place qu en appoint du traitement dans des situations d urgence comme un syndrome hémorragique sévère (hémorragie méningée) ou lorsqu un geste invasif est indiqué avant que le traitement n ait eu le temps d agir. Dans ces cas, les transfusions devront être fractionnées en plusieurs fois par jour ou effectuées juste avant le geste invasif. 3. Les anémies hémolytiques auto-immunes Les AHAI sont définies par la destruction aiguë de globules rouges par l intermédiaire d autoanticorps fixés sur des antigènes érythrocytaires. Le diagnostic repose sur la présence d une anémie hémolytique avec test de Coombs positif [1]. L hémolyse est évoquée devant l élévation de la bilirubine à prédominance libre et des LDH et l effondrement de l haptoglobine. La

4 590 F. Suarez et al. / Réanimation 14 (2005) régénération est attestée par l élévation des réticulocytes. La présence d anticorps fixés sur les globules rouges est démontrée par la positivité fréquente du test de Coombs direct. Une macrocytose est souvent présente, reflétant la réticulocytose. Des sphérocytes peuvent être notés sur le frottis sanguin, en l absence de contexte de microsphérocytose héréditaire. En effet, la perte membranaire occasionnée par leur passage splénique entraîne une déformation des globules rouges. Outre les signes d anémie, la clinique est souvent pauvre. Les urines peuvent être foncées, l ictère parfois présent. Une splénomégalie peut être notée. L incidence de l AHAI est plus faible que celle du PTAI, touchant environ 1/ individus. Une cause est retrouvée dans environ 40 à 80 % des cas, plus souvent chez les sujets âgés (voir Tableau 1) [12] Les deux grands types d AHAI Il existe deux grands type d AHAI selon que l anticorps est actif à 37 C (AHAI «chaudes») ou à 4 C (AHAI «froides») (Tableau 2). Dans chaque situation, le déclenchement peut être aigu ou chronique. Les formes aiguës peuvent s accompagner d un tableau bruyant associant fièvre, collapsus, douleurs lombaires, insuffisance rénale et urine foncée, pouvant entraîner un recours à la réanimation AHAI à anticorps chauds Elles sont les plus fréquentes. L anémie normochrome, parfois macrocytaire (voir plus haut) peut être profonde. Dans certains cas, il peut exister une hyperleucocytose associée, voir même une myélémie, reflet de l entraînement médullaire. La réticulocytose peut être très élevée et l anémie compensée. Le diagnostic est alors évoqué devant une macrocytose, une élévation des LDH et de la bilirubine, une haptoglobine effondrée AHAI à anticorps froids Elles sont plus rares. La forme aiguë, résolutive en quelques semaines, se voit dans un contexte postinfectieux (mycoplasme, EBV). La forme chronique correspondant en fait à la maladie des agglutinines froides, est caractérisée par une hémolyse chronique, majorée par le froid, souvent accompagnée Tableau 2 Différentes formes d anémies hémolytiques auto-immunes Anticorps chauds idiopathiques secondaires hémopathies malignes (LLC, maladie de Waldenström) maladies auto-immunes (lupus, Sjögren) entérocolites inflammatoires (Crohn, Rectocolite hémorragique) infections (mononucléose infectieuse, HCV, HIV) déficits immunitaires (DICV, Wiskott-Aldrich) tumeurs médicaments grossesse Anticorps froids idiopathiques (maladie des agglutinines froides) secondaires infectieux (mycoplasme, EBV) LLC : leucémie lymphoïde chronique, DICV : déficit immunitaire humoral de type commun variable, EBV : virus Epstein-Barr. d un acrosyndrome. Il s agit d un syndrome lymphoprolifératif qui peut ne s exprimer que par l hémolyse. L évolution est chronique et le plus souvent réfractaire au traitement. Les patients peuvent être améliorés par des mesures symptomatiques (évitement du froid) ou le rituximab [13] Diagnostic biologique Le diagnostic d AHAI et son type repose sur le test de Coombs direct. Il est positif dans la grande majorité des AHAI à anticorps chauds, à IgG ou à IgG et complément. Un test de Coombs positif isolé en l absence de signes d hémolyse ne permet pas de porter le diagnostic d AHAI (jusqu à 10 % de faux positifs). L élution n est pas indispensable et permet de préciser la spécificité des anticorps fixés aux globules rouges. En présence d un de test de Coombs positif à complément seul, il est indispensable de rechercher les agglutinines froides qui sont des IgM monoclonales et qui s éluent à des températures supérieures à 25 C. Dans la maladie des agglutinines froides, leur titre est très élevés, généralement supérieur à 1/1000 [12] Recherche du contexte étiologique Comme dans le PTAI, les étiologies possibles d AHAI secondaires sont multiples [1]. Le bilan en est généralement assez simple et les examens guidés par le contexte clinique. Quelques examens sont indispensables. Seules les sérologies HIV et HCV sont à réaliser en routine [6]. La sérologie EBV est réservée en cas de suspicion de mononucléose infectieuse, qui peut se compliquer d AHAI à anticorps chauds ou froids. Un contexte de pneumopathie fera pratiquer une sérologie mycoplasme. L électrophorèse des protéines sériques orientera vers une hémopathie lymphoïde ou un déficit immunitaire humoral de type commun variable (DICV) [4]. Un myélogramme n est indispensable qu en cas d anomalies complexes de l hémogramme ou de suspicion d hémopathie lymphoïde. En cas de suspicion de leucémie lymphoïde chronique (compliquées d A- HAI dans 10 % des cas) un immunophénotypage des lymphocytes circulants suffira. Les anticorps antinucléaires et anti- ADN natifs suffisent en l absence de signe patent de maladies auto-immunes. Une imagerie abdominale (échographie ou un scanner) est indispensable pour rechercher une hépatosplénomégalie, des adénopathies profondes, une tumeur hépatique ou ovarienne [12] Traitement (Fig. 2) Les formes aiguës postinfectieuses guérissent généralement spontanément en quelques jours. Le traitement de l AHAI à anticorps chauds repose sur la corticothérapie. Celle-ci doit être instituée rapidement en cas d anémie profonde, idéalement dès que le bilan d une éventuelle hémopathie lymphoïde aura été réalisé, mais sans attendre le résultat des autres tests. La corticothérapie débute à 1 mg/kg par jour, per os ou IV selon les cas. En cas de réponse, on observe une remontée de l hémoglobine dans les 15 jours. En l absence de réponse, la corticothérapie doit être augmentée à 1,5 ou 2 mg/kg par jour, voir plus sous la forme de bolus de Solumédrol. La décroissance

5 F. Suarez et al. / Réanimation 14 (2005) Fig. 2. Prise en charge thérapeutique de l anémie hémolytique auto-immune à anticorps chauds. ne doit débuter que lorsque l hémoglobine s est normalisée. Les réticulocytes peuvent rester élevés longtemps. Le test de Coombs reste généralement positif de très longs mois après la correction des autres paramètres. La décroissance des corticoïdes doit se faire très lentement, sur plusieurs mois, contrairement au PTAI. Les patients qui rechutent à l arrêt de la corticothérapie peuvent bénéficier d une reprise de celle-ci, pas nécessairement à forte dose, suivie d une lente redécroissance jusqu au maintien d une dose d entretien, la plus faible possible. La place de la splénectomie en cas de rechute ou de corticodépendance à forte dose est plus discutée que pour le PTAI. L indication doit se prendre au cas pas cas, mais est surtout réservée aux formes à Coombs IgG+ [12]. En cas de formes corticodépendantes ou résistantes, ou en cas de rechute après splénectomie, les autres immunosuppresseurs peuvent être discutés. Leur prescription n est jamais une décision urgente et leur discussion sort du cadre de cette revue. Les immunoglobulines intraveineuses ne sont pas indiquées dans le traitement de l AHAI, à l inverse du PTAI [14]. Le rituximab, comme pour le PTAI, est en cours d évaluation dans cette indication, mais, étant donné son mécanisme d action, il n aura pas sa place en traitement d attaque [15]. La transfusion de culots globulaires doit être limitée à des situations très particulières où la survie du patient est en jeu (accident ischémique coronarien) en attendant que la corticothérapie agisse. Son indication ne repose jamais sur le seul chiffre d hémoglobine mais sur la tolérance clinique [16]. 4. Neutropénies immunologiques Les neutropénies de mécanisme immunologique sont beaucoup plus rares. Il existe deux tableaux cliniques et physiopathologiques distincts [17] Neutropénies auto-immunes à anticorps antineutrophiles Le tableau le plus fréquent chez l enfant est la neutropénie auto-immune à anticorps antineutrophiles, le plus souvent de spécificité NA1 ou NA2 [18]. Ce tableau peut également survenir chez l adulte, soit isolément soit dans un contexte de maladie auto-immune (lupus, polyarthrite rhumatoïde). Il est caractérisé par une neutropénie de degré variable mais parfois très sévère, inférieure à 500/mm 3. Le risque infectieux dépend de la profondeur de la neutropénie (en dessous de 500/mm 3 ). Les infections ORL et respiratoires à répétition sont le mode de révélation le plus fréquent chez enfant de moins d un an. Le myélogramme retrouve souvent une hyperplasie compensatoire de la lignée granuleuse. La recherche d anticorps antipolynucléaires est positive, bien que difficile à réaliser. La spécificité est de type NA1 ou NA2. Chez l adulte il s agit le plus souvent de formes secondaires, soit à des pathologies auto-immunes, soit à des hémopathies lymphoïdes (leucémie lymphoïde chronique), maladie de Waldenström). La détection d anticorps antineutrophiles dans ces cas est beaucoup plus aléatoire. Les déficits immunitaires humoraux de type DICV ou syndrome hyper-igm peuvent également se compliquer de neutropénie dont les mécanismes sont divers [4,19] Neutropénies et proliférations LGL (large granular lymphocytes) Elles sont plus fréquentes chez l adulte. Les lymphoproliférations chroniques de type LGL sont définies par la présence dans le sang de grands lymphocytes à grains. Il peut s agir de lymphocytes T CD8 ou plus rarement de lymphocytes NK. Ces lymphocytes peuvent être clonaux ou non. Leur phénotype est caractéristique. Les LGL T sont définies par un phénotype CD3+CD8+CD56±CD57+CD94±. Les LGL NK sont CD3 CD16+CD56+CD94± [20]. Parfois les LGL ne sont pas détectées sur le frottis et il convient de les rechercher par l immunophénotypage des lymphocytes circulants, en cas de forte suspicion (bilan de neutropénie isolée). Les proliférations LGL peuvent être réactionnelles (infections virales, maladies autoimmunes, tumeur) ou primitive (syndrome lymphoprolifératifs vrai). Dans ce cas, le caractère monoclonal de la prolifération

6 592 F. Suarez et al. / Réanimation 14 (2005) pourra être recherché en biologie moléculaire (clonalité du récepteur T par PCR) uniquement en cas de prolifération LGL T. La recherche de clonalité dans les proliférations LGL NK n est possible que chez les femmes et demande des techniques très spécialisées. Les manifestations cliniques des proliférations LGL chroniques sont identiques qu elles soient de phénotype T ou NK [20]. Il s agit le plus souvent de cytopénies, et particulièrement de neutropénies, ou de manifestations inflammatoires de type polyarthrite. Un syndrome tumoral (splénomégalie) peut être retrouvé. Le mécanisme de la neutropénie est variable et passe par la cytotoxicité directe, l apoptose via la voie Fas-FasL ou encore la production de cytokines inhibant l hématopoïèse [21] Le traitement des neutropénies immunologiques Ce traitement repose essentiellement sur le méthotrexate par voie orale à la dose de 15 mg/m 2 une fois par semaine bien que l effet n apparaisse que progressivement [20]. La corticothérapie peut être utilisée surtout dans les formes associées aux anticorps antineutrophiles, mais elle devra se faire avec beaucoup de précautions afin de ne pas majorer le risque infectieux. La ciclosporine est utile en cas d échec ou d intolérance au méthotrexate [22]. Les facteurs de croissance des granuleux (G-CSF) sont souvent efficaces et permettent d augmenter rapidement le taux de polynucléaires neutrophiles à des taux mettant à l abri des problèmes infectieux, en attendant que les immunosuppresseurs agissent. Les immunoglobulines intraveineuses peuvent être efficaces et méritent d être essayées bien qu il n existe aucune étude contrôlée. La splénectomie peut également être efficace dans certain cas, mais il s agit là encore d une indication qui sort du cadre de la prise en charge initiale. Dans tous les cas la prise en charge rapide de la fièvre est indispensable et nécessite une antibiothérapie empirique à large spectre. 5. Cas particulier du syndrome d Evans Le syndrome d Evans est défini par l association AHAI et PTAI [23]. Il peut être primitif, le plus souvent chez l enfant, ou secondaire, plus souvent chez l adulte. De manière générale, son pronostic est plus mauvais que chacune des cytopénies prise isolément. Il est caractérisé par sa propension à la rechute et son caractère réfractaire aux traitements habituels, imposant d avoir recours à des immunosuppresseurs lourds et donc exposant les patients à un risque iatrogénique non négligeable. Chez l adulte il peut se voir dans un contexte le plus souvent lupique ou d hémopathie lymphoïde chronique de type LLC ou Waldenstrom. L évolution se fait le plus souvent sur le mode chronique et peut être à bascule. Le syndrome d Evans peut se voir chez l enfant dans un syndrome congénital rare: le syndrome lymphoprolifératif avec auto-immunité (ALPS). Ce syndrome est lié à des mutations de Fas ou de FasL et entraîne un défaut de d apoptose lymphocytaire [24]. Il existe une augmentation des lymphocytes T dits «double-négatifs» CD4 CD8. De telles anomalies ont récemment été décrite chez environ 50 % des enfants présentant un syndrome d Evans [25]. Il a également été rapporté que ces mutations pouvaient être acquises au niveau somatique [26]. De ce fait, il sera intéressant d étudier la présence de lymphocytes double négatifs et les anomalies de l apoptose chez plus de patients présentant un syndrome d Evans. Bien que ne modifiant pas la prise en charge aiguë d une cytopénie, la notion d anomalie de l apoptose peut avoir un intérêt dans l adaptation de la thérapeutique et surtout le suivi. En effet, le risque de développer un lymphome est accru chez les patients présentant un ALPS [27]. 6. Contexte étiologique des cytopénies auto-immunes Les cytopénies auto-immunes, comme toute manifestation auto-immune d organe, peuvent s observer au cours de nombreuses pathologies auto-immunes définies, tels le lupus, la polyarthrite rhumatoïde ou encore le syndrome de Sjögren. Le diagnostic de toute cytopénie auto-immune doit donc, logiquement, faire rechercher une auto-immunité plus large. La cytopénie pouvant être la première manifestation d une maladie auto-immune il conviendra de surveiller chez le patient l apparition d autres signes cliniques ou biologiques [28], y compris après plusieurs années. Les syndromes lymphoprolifératifs chroniques B sont d importants pourvoyeurs de cytopénies auto-immunes, et leur fréquence augmente avec l âge. Ils doivent être systématiquement recherchés. Si la prise en charge aiguë de la cytopénie autoimmune dans un contexte de syndrome lymphoprolifératif B est généralement identique (corticoïdes, IgIV dans les PTAI), la prise en charge secondaire devra être adaptée. Les cytopénies auto-immunes au cours de syndromes lymphoprolifératifs peuvent être déclenchées par le traitement. L AHAI déclenchée par la fludarabine dans le traitement d une leucémie lymphoïde chronique est la plus caricaturale de ces situations (elle impose la réalisation d un test de Coombs avant de débuter un traitement par la fludarabine). De tels déclenchements de cytopénies ont également été rapportés avec d autres traitement, du plus classique (chlorambucil) au plus moderne (rituximab) [29]. Les déficits immunitaires peuvent se compliquer d auto-immunité [30]. Comme au cours des hémopathies lymphoïdes, les cytopénies auto-immunes sont les manifestations auto-immunes les plus fréquemment rapportées [4,31]. Le DICV (le plus fréquent des déficits immunitaires symptomatiques chez l adulte) est fréquemment (10 à 20 % des cas) responsable de cytopénies auto-immunes. L électrophorèse des protéines sériques, le dosage pondéral des immunoglobulines en cas d hypogammaglobulinémie et l anamnèse orienteront vers ce diagnostic qui est souvent sous-évalué. Le syndrome de Wiskott- Aldrich, maladie récessive liée à l X entraîne une thrombopénie avec microplaquettes, un déficit immunitaire cellulaire et souvent humoral et des manifestations allergiques (eczéma) et auto-immunes (vascularites). Devant toute cytopénie auto-immune (surtout AHAI et PTAI) chez des hommes jeunes, le diagnostic doit être évoqués et recherché. La vérification de la taille des plaquettes par l analyse du frottis doit être demandée [32].

7 F. Suarez et al. / Réanimation 14 (2005) Conclusion Les cytopénies périphériques auto-immunes sont rares et complexes. Leur gravité peut justifier une prise en charge en réanimation. Le diagnostic doit être fermement établi pour permettre la mise en route rapide d un traitement adapté. La seule notion d auto-immunité ne signifie pas que la cytopénie constatée est d origine immunologique. Bien que ne constituant pas habituellement une indication thérapeutique, les transfusions dans le PTAI et l AHAI peuvent sauver la vie et leur indication doit pouvoir être posée dans des circonstances très particulières. L essentiel du traitement de première intention dans le PTI et l AHAI repose sur la corticothérapie. Les IgIV sont indiquées dans le traitement urgent du PTAI et ont parfois une place dans les neutropénies avec anticorps antineutrophiles. Les problèmes thérapeutiques posés dans l urgence par les neutropénies auto-immunes se confondent avec les autres neutropénies et repose essentiellement sur l instauration d une antibiothérapie empirique à large spectre. Références [1] Rosse WF, Hillmen P, Schreiber AD. Immune-mediated hemolytic anemia. Hematology (Am Soc Hematol Educ Program) 2004: [2] Cines DB, Blanchette VS. Immune thrombocytopenic purpura. N Engl J Med 2002;346: [3] Cines D, Bussel JB. How I treat idiopathic thrombocytopenic purpura (ITP). Blood 2005;106: [4] Michel M, Chanet V, Galicier L, Ruivard M, Levy Y, Hermine O, et al. Autoimmune thrombocytopenic purpura and common variable immunodeficiency: analysis of 21 cases and review of the literature. Medicine (Baltimore) 2004;83: [5] Allen DL, Chapman J, Phillips PK, Ouwehand WH. Sensitivity of the platelet immunofluorescence test (PIFT) and the MAIPA assay for the detection of platelet-reactive alloantibodies: a report on two U.K. National Platelet Workshop exercises. Transfus Med 1994;4: [6] Ramos-Casals M, Garcia-Carrasco M, Lopez-Medrano F, Trejo O, Forns X, Lopez-Guillermo A, et al. Severe auto-immune cytopenias in treatment-naive hepatitis C virus infection: clinical description of 35 cases. Medicine (Baltimore) 2003;82: [7] Provan D, Newland A. Fifty years of idiopathic thrombocytopenic purpura (ITP): management of refractory itp in adults. Br J Haematol 2002; 118: [8] Godeau B, Chevret S, Varet B, Lefrere F, Zini JM, Bassompierre F, et al. Intravenous immunoglobulin or high-dose methylprednisolone, with or without oral prednisone, for adults with untreated severe auto-immune thrombocytopenic purpura: a randomised, multicentre trial. Lancet 2002; 359:23 9. [9] Kojouri K, Vesely SK, Terrell DR, George JN. Splenectomy for adult patients with idiopathic thrombocytopenic purpura: a systematic review to assess long-term platelet count responses, prediction of response, and surgical complications. Blood 2004;10: [10] Cooper N, Woloski BM, Fodero EM, Novoa M, Leber M, Beer JH, et al. Does treatment with intermittent infusions of intravenous anti-d allow a proportion of adults with recently diagnosed immune thrombocytopenic purpura to avoid splenectomy? Blood 2002;99: [11] Stasi R, Pagano A, Stipa E, Amadori S. Rituximab chimeric anti-cd20 monoclonal antibody treatment for adults with chronic idiopathic thrombocytopenic purpura. Blood 2001;98: [12] Rochant H. Anémies hémolytiques auto-immunes. Rev Prat 2001;51: [13] Berentsen S, Ulvestad E, Gjertsen BT, Hjorth-Hansen H, Langholm R, Knutsen H, et al. Rituximab for primary chronic cold agglutinin disease: a prospective study of 37 courses of therapy in 27 patients. Blood 2004; 103: [14] Otten A, Bossuyt PM, Vermeulen M, Brand A. Intravenous immunoglobulin treatment in hematological diseases. Eur J Haematol 1998;60: [15] Rastetter W, Molina A, White CA. Rituximab: expanding role in therapy for lymphomas and autoimmune diseases. Annu Rev Med 2004;55: [16] Petz LD. A physician s guide to transfusion in autoimmune haemolytic anaemia. Br J Haematol 2004;124: [17] Lamy T. Neutropénies auto-immunes. Rev Prat 2001;51: [18] Lalezari P, Jiang AF, Yegen L, Santorineou M. Chronic autoimmune neutropenia due to anti-na2 antibody. N Engl J Med 1975;293: [19] Cham B, Bonilla MA, Winkelstein J. Neutropenia associated with primary immunodeficiency syndromes. Semin Hematol 2002;39: [20] Lamy T, Loughran Jr. TP. Current concepts: large granular lymphocyte leukemia. Blood Rev 1999;13: [21] Liu JH, Wei S, Lamy T, Epling-Burnette PK, Starkebaum G, Djeu JY, et al. Chronic neutropenia mediated by fas ligand. Blood 2000;95: [22] Cortes J, O Brien S, Loscertales J, Kantarjian H, Giles F, Thomas D, et al. Cyclosporin A for the treatment of cytopenia associated with chronic lymphocytic leukemia. Cancer 2001;92: [23] Scaradavou A, Bussel J. Evans syndrome. Results of a pilot study utilizing a multiagent treatment protocol. J Pediatr Hematol Oncol 1995;17: [24] Rieux-Laucat F, Le Deist F, Fischer A. Auto-immune lymphoproliferative syndromes: genetic defects of apoptosis pathways. Cell Death Differ 2003;10: [25] Teachey DT, Manno CS, Axsom KM, Andrews T, Choi JK, Greenbaum BH, et al. Unmasking Evans syndrome: T-cell phenotype and apoptotic response reveal autoimmune lymphoproliferative syndrome (ALPS). Blood 2005;105: [26] Holzelova E, Vonarbourg C, Stolzenberg MC, Arkwright PD, Selz F, Prieur AM, et al. Autoimmune lymphoproliferative syndrome with somatic Fas mutations. N Engl J Med 2004;351: [27] Straus SE, Jaffe ES, Puck JM, Dale JK, Elkon KB, Rosen-Wolff A, et al. The development of lymphomas in families with autoimmune lymphoproliferative syndrome with germline Fas mutations and defective lymphocyte apoptosis. Blood 2001;98: [28] Kokori SI, Ioannidis JP, Voulgarelis M, Tzioufas AG, Moutsopoulos HM. Autoimmune hemolytic anemia in patients with systemic lupus erythematosus. Am J Med 2000;108: [29] Voog E, Morschhauser F, Solal-Celigny P. Neutropenia in patients treated with rituximab. N Engl J Med 2003;348: [30] Arkwright PD, Abinun M, Cant AJ. Auto-immunity in human primary immunodeficiency diseases. Blood 2002;99: [31] Cunningham-Rundles C. Hematologic complications of primary immune deficiencies. Blood Rev 2002;16:61 4. [32] Dupuis-Girod S, Medioni J, Haddad E, Quartier P, Cavazzana-Calvo M, Le Deist F, et al. Auto-immunity in Wiskott-Aldrich syndrome: risk factors, clinical features, and outcome in a single-center cohort of 55 patients. Pediatrics 2003;111:e622 e627.

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

L anémie hémolytique auto-immune

L anémie hémolytique auto-immune L anémie hémolytique auto-immune La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Etiologie d'un Coombs Direct positif 1. Autoanticorps immunisation contre GR

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Anémies hémolytiques auto-immunes

Anémies hémolytiques auto-immunes ² GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DUREE Anémies hémolytiques auto-immunes Protocole national de diagnostic et de soins Octobre 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct)

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Mise en évidence par le réactif de Coombs polyspécifique d une fixation des anticorps (Igs) ou des fractions du complément (C3d) sur les hématies du

Plus en détail

Item 116 : Maladies autoimmunes

Item 116 : Maladies autoimmunes Item 116 : Maladies autoimmunes COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Définition du concept d'auto-immunité...3

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

L incompatibilité immunologique érythrocytaire

L incompatibilité immunologique érythrocytaire Fiches techniques des Effets Indésirables Receveurs L incompatibilité immunologique érythrocytaire Qu est ce que l incompatibilité immunologique erythrocytaire et quels en sont les mécanismes physiopathologiques?

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Jean Daniel Lelièvre, Yves Lévy, Pierre Miossec I-Introduction... 2 II-Les interférons... 2 II-1.L interféron... 3 II-1-a.

Plus en détail

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims 12 2014 HEMATOPOIESE Progéniteurs puis précurseurs Stimulation par facteur : activation spécifique de leur récepteur Moelle

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Complications pulmonaires en onco-hématologie (Mokart et al Chest 2003) ~ 20 % des patients ~

Plus en détail

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde 1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose

Plus en détail

Christian TREPO, MD, PhD

Christian TREPO, MD, PhD PEG INTERFERON MONOTHERAPI E Christian TREPO, MD, PhD Unmet medical needs in chronic HBV infection Inhibition of viral replication Normalisation of ALT Improvement in liver necroinflammation Improvement

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Sébastien Lacroix-Desmazes INSERM UMRS 1138 Immunopathology and herapeutic Immunointervention CRC - Paris, France Ma connaissance d un patient

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES

LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques L historique 1960 - Pr Jean DAUSSET Découverte des groupes HLA 1970 - Pr Georges MATHE Première greffe de moelle osseuse allogénique 1974 - Pr Donald THOMAS

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques Hépatites Auto-Immunes Critères et Scores Diagnostiques Olivier CHAZOUILLERES Service d Hépatologie Centre de référence des maladies inflammatoires des voies biliaires Paris Saint Antoine HAI: Modes de

Plus en détail

Traitement des hépatites virales B et C

Traitement des hépatites virales B et C Traitement des hépatites virales B et C GFMER Yaoundé 26 Novembre 2007 Dr José M Bengoa foie cirrhotique foie normal Vitesse de développement de la fibrose fibrose VHD VHB VHC années Indications au traitement

Plus en détail

Mécanisme des réactions inflammatoires

Mécanisme des réactions inflammatoires 01/04/2014 THOMASSIN Guillaume L2 Revêtement Cutané Dr. Sophie Deplat-Jégo Relecteur 4 8 pages Revêtement cutané Mécanisme des réactions inflammatoires cutanés Mécanisme des réactions inflammatoires Plan

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis

ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis Conférence de Presse ABL SA - Chambre de Commerce de Luxembourg - Mardi 29 Septembre 2009, 18h Annonce de Presse ABL and

Plus en détail

*smith&nephew IV3000 Pansement pour cathéters réactif à l'humidité. Le pansement idéal pour cathéters

*smith&nephew IV3000 Pansement pour cathéters réactif à l'humidité. Le pansement idéal pour cathéters Le pansement idéal pour cathéters IV3000 diminue sensiblement le risque d infection en maintenant sec le site de ponction. IV3000 est jusqu à 8 fois plus efficace en terme d évaporation d humidité que

Plus en détail

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille Guide de Mobilisation de cellules souches pour mon Autogreffe Carnet d informations et de suivi Carnets pour d informations le patient et sa et famille de suivi pour le patient et sa famille AVEC LE SOUTIEN

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

cytogénétiques 11 8-10, 12, 13, ainsi qu à des travaux moléculaires 14, 15 16, les questions posées par l équipe

cytogénétiques 11 8-10, 12, 13, ainsi qu à des travaux moléculaires 14, 15 16, les questions posées par l équipe LES LYMPHOMES B DE LA ZONE MARGINALE: un nouveau modèle d oncogenèse lymphoïde? Depuis de nombreuses années, l équipe de recherche «Pathologie de Cellules Lymphoïdes» au sein de l UMR5239, en collaboration

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite Communiqué de presse Bâle, 18 avril 2011 La FDA homologue Actemra dans le traitement de l arthrite juvénile idiopathique systémique (AJIS) Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

Lupus systémique monogénique

Lupus systémique monogénique Lupus systémique monogénique B.Bader-Meunier LES systémique pédiatrique Rare:15-20% LES Sexe ratio: 1/5 à 1/8 Plus sévère que chez l adulte :atteintes rénales, neurologiques LES systémique pédiatrique

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions De quoi se compose le système immunitaire? Chaque jour, des substances étrangères, appelées

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE RECOMMANDATIONS Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, mai 2005 Afssaps - 143/ 147, bd Anatole France

Plus en détail

L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros

L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros Joël X. CORBERAND Service d Hématologie Biologique Hôpital Rangueil CHU de Toulouse L hémogramme est en tête des demandes d examens biologiques

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE

INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE Etude clinique N NCT01988506 Inves9gateur coordinateur

Plus en détail

LE RITUXIMAB DANS LES MALADIES AUTO-IMMUNES : UN NOUVEL ESPOIR?

LE RITUXIMAB DANS LES MALADIES AUTO-IMMUNES : UN NOUVEL ESPOIR? LE RITUXIMAB DANS LES MALADIES AUTO-IMMUNES : UN NOUVEL ESPOIR? par F. FAKHOURI*, **, H. GUERRAOUI*, B. KNEBELMANN*, **, R. SALOMON***, P. NIAUDET***, J.-P. GRÜNFELD*, ** et Ph. LESAVRE*, ** Le rituximab

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

L investigation chez la personne infectée par le VIH

L investigation chez la personne infectée par le VIH P O U R Q U O I P A R L E R D U V I H E N 2 0 0 4? 2 L investigation chez la personne infectée par le VIH quand et comment utiliser les différents tests de laboratoire? par Harold Dion Paul, un homme de

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES Evaluation de l utilisation d un anticoagulant anti-xa direct oral, Apixaban, dans la prévention de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients traités par IMiDs au cours du myélome : étude

Plus en détail

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article Objectifs pédagogiques Lecture critique d article groupe V Evaluer les applications cliniques Evaluer les applications cliniques 21 ) Discuter la ou les décisions médicales auxquelles peuvent conduire

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE

PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE DANS LA PRISE EN CHARGE DES HEPATITES DOCTEUR LAURENT CASTERA SERVICES D HEPATO-GASTROENTEROLOGIE, C.H.U. BORDEAUX Introduction La quantification

Plus en détail

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille XVIIe Journée Régionale de Pathologie Infectieuse 12 octobre 2010 Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille conflits d intérêts subventions,

Plus en détail

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES Infections respiratoires SPIF - 15 Novembre 2014 Patrick Petitpretz Déclaration de liens d'intérêts J ai actuellement, ou j ai eu au cours des trois dernières années, une affiliation

Plus en détail

Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012.

Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012. Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012. HISTORIQUE Période de DESCRIPTION : -Ictère, Anasarque 1609 Louyse BOURGEOIS

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay Etude AMARCOR Tolérance et immunogénicité du vaccin contre la fièvre jaune chez des sujets recevant une corticothérapie par voie générale : étude de cohorte observationnelle S. Kernéis, T. Ancelle, V.

Plus en détail

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Malika Benkerrou Site de référence pédiatrique national sur la drépanocytose Hôpital Robert Debré, Paris 3èmes Journées de la Drépanocytose en Martinique

Plus en détail

Comprendre les lymphomes non hodgkiniens

Comprendre les lymphomes non hodgkiniens France Lymphome Espoir Comprendre les lymphomes non hodgkiniens Un guide d information pour les patients et leurs proches En partenariat avec Edition septembre 2011 Préambule La première édition datant

Plus en détail

LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC)

LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC) LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC) La leucémie myéloïde chronique (LMC) est une hémopathie maligne appartenant au groupe des syndromes myéloprolifératifs. Elle est caractérisée par la présence d un marqueur

Plus en détail

Des déficiences présentes

Des déficiences présentes Des déficiences présentes Comment se fait-il que dans certains cas, le système immunitaire ne fonctionne pas convenablement? Problèmes : 1. Pourquoi certains enfants sont-ils mis sous bulle plastique?

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. L.Aribi, F.Kaouane, S.Oukid, C.Boucherit, M.K.Benlabiod, Y.M.Bouchakor, M.T.Abad

Plus en détail

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse 1. La moelle osseuse : un rôle vital pour le corps humain Page 2/23 1.1. Qu est ce que la moelle osseuse? La moelle osseuse est indispensable à la

Plus en détail

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence On pose fréquemment le diagnostic de migraine sévère à l urgence. Bien que ce soit un diagnostic commun,

Plus en détail

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE SERVICE DES LABORATOIRES DE BIOLOGIE CLINIQUE COMITE DES EXPERTS RAPPORT GLOBAL

Plus en détail