COMPARAISON DES PERFORMANCES DE MEMBRANES MF-UF SUR UNE EAU DE SURFACE ETUDE DE JUILLET 2003 A AVRIL Rapport final

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1 COMPARAISON DES PERFORMANCES DE MEMBRANES MF-UF SUR UNE EAU DE SURFACE ETUDE DE JUILLET 2003 A AVRIL 2005 Rapport final Réf : Mars 2006

2 Chemin de la Digue BP Maisons-Laffitte Cedex Tél Fax COMPARAISON DES PERFORMANCES DE MEMBRANES MF-UF SUR UNE EAU DE SURFACE ETUDE DE JUILLET 2003 A AVRIL 2005 Rédacteur(s) : Aurélien Busnot (AR) Equipe de projet : Demandeur(s) : Aurélien Busnot (AR) Annie Tazi-Pain (AR) Agence de l eau Seine Normandie Direction technique Veolia Water

3 RESUME Les exigences en terme de qualité d eau potable étant de plus en plus élevées, l utilisation de membranes semble être une solution pour l amélioration des filières classiques de traitement d eau et notamment d eau de surface. Dans le cadre de ces évolutions, l étude effectuée sur le site d Annet sur Marne a consisté à tester et comparer différentes membranes de microfiltration et d ultrafiltration du marché, en vue d évaluer leurs performances en terme de qualité d eau produite mais aussi en terme de performances hydrauliques. Trois procédés ont été testés sur différentes étapes de la filière de traitement d Annet sur Marne : un procédé de microfiltration à membrane immergée (membrane A) et deux procédés d'ultrafiltration sous pression (membrane B et C). L évaluation de ces procédés a montré que la membrane A de microfiltration immergée avait de très bonnes performances hydrauliques et pouvait être utilisée directement sur l eau brute de la Marne. Les essais sur la membrane B d ultrafiltration n ont pas été très concluants, avec notamment un abattement virus inférieur à 4 log. Enfin, la membrane C d ultrafiltration a obtenu de bons résultats en termes de qualité d eau (abattement virus > 4 log) et de performances hydrauliques. Mots clés : Microfiltration, Ultrafiltration, Eau de surface, Virus. ABSTRACT The requirements in term of quality of drinking water being raised more and more, the use of membranes seems to be a solution for the improvement of the traditional treatment of water and in particular of surface water. Within the framework of these evolutions, the study carried out on the site of Annet on Marne consisted to test and compare various membranes of microfiltration and ultrafiltration of the market, in order to test their performances of quality of produced water but also in term of hydraulic performances. Three processes were tested on various stages of the treatment of Annet on Marne station : a process of immersed microfiltration membrane (membrane A) and two processes of ultrafiltration under pressure (membrane B and C). The evaluation of these processes showed that the membrane A (immersed microfiltration) had very good hydraulic performances and could be used directly on raw water of the Marne. The tests on the membrane B of ultrafiltration were not very conclusive, with in particular an abatement of virus lower than 4 log. Lastly, the membrane C of ultrafiltration obtained good results in terms of quality of water (abatement of viruses > 4 log) and hydraulic performances. Keywords : Microfiltration, Ultrafiltration, Surface water, Virus.

4 SOMMAIRE Introduction... 1 Partie I - Materiel et methode... 2 I. La filière de traitement de l usine d Annet sur marne... 3 I.1. Pompage en Marne... 5 I.2. Traitements... 5 II. Description des membranes... 6 II.1. La membrane A de microfiltration... 6 II.2. La membrane B d ultrafiltration... 6 II.3. La membrane C d ultrafiltration... 7 III. Description des pilotes... 8 III.1. Le pilote A de microfiltration (membrane A)... 8 III.2. Le pilote B d ultrafiltration (membrane B)... 9 III.3. Le pilote C d ultrafiltration (membrane C) IV. Paramètres suivis et méthodes analytiques IV.1. Paramètres de suivi des performances hydrauliques IV.2. Paramètres de suivi analytique V. Chronologie des essais VI. Qualité de l eau à traiter VI.1. L eau brute de la Marne VI.2. L eau décantée et l eau filtrée CAG Partie II - Résultats I. Performances hydrauliques des membranes I.1. Membrane A de microfiltration I.2. Membrane B d ultrafiltration I.3. Membrane C d ultrafiltration I.4. Conclusion sur les performances hydrauliques des trois membranes II. Qualité des perméats produits II.1. Les paramètres physico-chimiques II.2. Les paramètres microbiologiques II.3. Dopages virus II.4. Conclusion sur la qualité des perméats produits III. Tenue mécanique des membranes IV. Bilan de fonctionnement Conclusion... 43

5 CAP : charbon actif en poudre CAG : charbon actif en grain COT : carbone organique total EB : eau brute ED : eau décantée EF CAG : eau filtrée sur charbon actif en grain J : flux de filtration membranaire J 20 : flux de filtration membranaire corrigé à 20 C KD : kilodaltons kpa : kilo Pascal K T : coefficient de correction de température Lp : perméabilité Lp20 : perméabilité corrigé à 20 C Lpi : perméabilité initiale NEP : nettoyage en place NM : nettoyage de maintenance PDT : pressure decay test PTM : pression transmembranaire Q : débit de filtration RL : rétrolavage SDI : silt density index TAC : titre alcalimétrique complet TH : titre hydrotimétrique UF : ultrafiltration UV : ultraviolet LISTE DES ABREVIATIONS

6 INTRODUCTION OBJECTIFS L objectif de l étude était de tester et de comparer les performances hydrauliques et de qualité d eau de différentes membranes du marché ainsi que deux différentes configurations membranaires (immergée, sous pression) appliquées au traitement d une eau de surface, le but étant d évaluer la possibilité d intégrer un procédé membranaire au sein d une filière de traitement et de déterminer après quelle étape de celle-ci. Les essais réalisés avaient également pour objectif de suivre l évolution de l abattement virus des différentes membranes. Les essais ont été réalisés sur l usine d Annet sur Marne (77) traitant l eau de la Marne. Au cours de cette étude, une membrane de microfiltration (membrane A) et deux membranes d ultrafiltration (membrane B et C) ont été testées, sur trois pilotes différents. La configuration immergée était utilisée pour la membrane A de microfiltration et les membranes B et C d ultrafiltration étaient utilisées en configuration sous-pression. L'étude sur la membrane A s'est déroulée de septembre 2003 à mars 2005, la membrane B a été testée de juillet 2003 à juillet 2004 et la membrane C a fonctionné d octobre 2004 à mars CONTEXTE Les procédés membranaires de microfiltration et d ultrafiltration permettent d obtenir des eaux traitées d excellente qualité (élimination de turbidité et des bactéries) qui limitent les taux de désinfectant à utiliser améliorant les propriétés organoleptiques des eaux distribuées. Ces technologies qui favorisent le contrôle de la qualité microbiologique de l eau en réseau sont aujourd hui en plein développement et souvent en concurrence. LE SITE D ANNET SUR MARNE Une description de la filière de l usine de production d eau potable d Annet su Marne est présentée dans la première partie. Cette usine, d une capacité de production nominale de m 3 / jour, est constitué d une filière de clarification classique (coagulation-floculation, décantation, filtration sur sable ou CAG) et possède une étape d ozonation et de chloration. L eau produite est distribuée sur une partie de l est parisien et notamment l aéroport de Roissy Charles De Gaulle. ANJOU RECHERCHE Mars

7 PARTIE I - MATERIEL ET METHODE ANJOU RECHERCHE Mars

8 I. LA FILIERE DE TRAITEMENT DE L USINE D ANNET SUR MARNE La filière de potabilisation de l usine d Annet sur Marne est une filière physico-chimique classique pour le traitement d une eau de surface. Les membranes testées ont été alimentées par l eau provenant des différentes étapes de traitement de l usine avec pour objectif de minimiser le nombre d étapes de prétraitement avant la filtration membranaire. Cette filière, composée de 2 unités, est illustrée sur la figure 3. figure 1 : Filtre monocouche CAG figure 2 : Décanteur Actiflo ANJOU RECHERCHE Mars

9 figure 3 : Schéma de principe de la filière de traitement de l usine d Annet sur Marne ANJOU RECHERCHE Mars

10 I.1. POMPAGE EN MARNE L eau brute est pompée dans la Marne et dégrillée avant d être acheminée jusqu à l usine. Un pompage de secours est prévu au niveau de la base de loisirs de Jabelines (retenue d eau) en cas de pollution sur la Marne. L eau de la Marne est une eau de qualité variable en fonction des saisons présentant les caractéristiques suivantes : - Turbidité = 2 à 500 NTU - Température = 3 à 26 C - COT = 1.5 à 8 mg/l - Dureté (TH) = 20 à 34 F - TAC = 17 à 38 F - ph = 7.7 à 8.5 I.2. TRAITEMENTS Après un dégrillage et tamisage permettant l élimination des matériaux flottants, l eau de la Marne est soumise aux étapes de traitement suivantes : Pré-traitement : L eau brute est soumise à un pré-traitement en trois étapes : - une injection ponctuelle de charbon actif en poudre, afin d éliminer les pesticides, en cas de pollution ; - une pré-ozonation (évents de la post-ozonation), permettant un début d oxydation des matières organiques ; - une coagulation-floculation, en vue d agglomérer les matières en suspension. Deux coagulant différents sont utilisés en fonction de la saison : WAC HB pour la période hivernale et chlorure ferrique pour la période estivale. Un adjuvant de floculation est également utilisé : polymère anionique AN 905. Décantation : La clarification de l eau floculée est réalisée par cinq décanteurs Fluorapid et un décanteur Actiflo fonctionnant selon le principe de la floculation lestée. Dans ces ouvrages, l eau traverse un lit de micro-particules de sable fluidisé, puis des modules lamellaires inclinés qui éliminent les dernières particules en suspension. Le mélange formé par les particules décantées et par le micro-sable est extrait des décanteurs et acheminé vers des hydrocyclones. Ceux-ci dissocient les deux éléments : le sable est réinjecté dans les décanteurs, les boues sont évacuées. Filtration : On procède ensuite à une filtration sur sable et charbon actif en grain. Celle-ci vise à : - retenir les dernières matières en suspension ; - arrêter les pesticides qui auraient franchi la première étape ; - éliminer les matières organiques et les sels d ammoniaque, grâce à la biomasse bactérienne présente au sein des filtres. Ozonation : L eau filtrée passe ensuite dans des cuves où sont éliminées les bactéries et les virus. Cette élimination s effectue par une injection d air ozoné, régulé en fonction du temps de contact et de la concentration résiduelle (concentration résiduelle d ozone en moyenne à 0.6 g/m 3 ). Chloration déchloration : L eau est soumise à une forte chloration. Ce traitement permet de satisfaire la demande en chlore de l'eau et d éliminer l'ammoniaque en cas de température basse de l eau à traiter. Après un temps de contact de deux heures, l eau est déchlorée par ajout d anhydride sulfureux. Ce traitement évite les goûts désagréables dans l eau distribuée. Pompage et distribution : L eau ainsi traitée subit une légère rechloration (résiduel de chlore total de 0.7 g/m 3 ), lui permettant de conserver ses qualités bactériologiques au cours de sa distribution dans le réseau ANJOU RECHERCHE Mars

11 II. DESCRIPTION DES MEMBRANES II.1. LA MEMBRANE A DE MICROFILTRATION La membrane de microfiltration A est une membrane immergée dont les caractéristiques sont les suivantes : Type de membrane Composition de la membrane Seuil de coupure Module Type de procédé membrane de microfiltration PVDF (polyvinylidène fluoride) 0.1µm fibres creuses membrane immergée à filtration frontale externe interne Plage de température > 0 à 40 C Plage de ph 2 à 10 PTM maximum Dose de chlore maximum pendant un nettoyage 85 kpa en filtration 120 kpa en rétrolavage 1000 mg/l tableau 1 : Caractéristiques de la membrane A La membrane est immergée verticalement dans une cuve à pression atmosphérique. Les fibres sont empotées dans une résine à chaque extrémité. Le perméat est aspiré uniquement par l extrémité haute des fibres qui ne sont pas bouchées. L extrémité basse du module est percé de trous permettant une injection bien répartie de l air entre les fibres durant la phase de rétrolavage. II.2. LA MEMBRANE B D ULTRAFILTRATION La membrane B d ultrafiltration est une membrane sous pression dont les caractéristiques sont présentées dans le tableau 2. Le module se présente sous la forme d un carter opaque. Les fibres sont empotées à l intérieur de ce carter, à l extrémité basse du module. Celles-ci sont disposées en forme de «U» et le perméat est récupéré à l intérieur des fibres, du côté de l empotage. Une injection d air est également possible à l intérieur du carter, permettant une agitation des fibres pendant le rétrolavage. ANJOU RECHERCHE Mars

12 Type de membrane Composition de la membrane Seuil de coupure membrane d ultrafiltration Polysulfone 100 KD (0.01µm) Module fibres creuses Type de procédé membrane sous pression à filtration frontale externe interne Plage de température >0 à 35 C Plage de ph 2 à 12 PTM maximum Dose de chlore maximum pendant un nettoyage 250 kpa 2000 mg/l tableau 2 : Caractéristiques de la membrane B II.3. LA MEMBRANE C D ULTRAFILTRATION La membrane C d ultrafiltration est une membrane sous pression dont les caractéristiques sont présentées dans le tableau 3. Les fibres sont empotées (mais pas bouchées) aux deux extrémités à l intérieur d un carter (fonctionnement sous pression). La filtration se fait de l intérieur vers l extérieur des fibres, le perméat étant récupéré par un tube collecteur et dirigé vers le haut du module. Lors des rétrolavages, l eau est envoyée vers le haut et le bas du module. Type de membrane Composition de la membrane Seuil de coupure Module Type de procédé membrane d ultrafiltration Polyéthersulfone KD (0.025µm) fibres creuses membrane sous pression à filtration frontale interne externe Plage de température >0 à 40 C Plage de ph 2 à 13 PTM maximum 150 kpa Dose de chlore maximum pendant un nettoyage 100 mg/l tableau 3 : Caractéristiques de la membrane C ANJOU RECHERCHE Mars

13 III. DESCRIPTION DES PILOTES Les trois pilotes sont équipés d un module de taille industrielle permettant un débit d eau traitée compris entre 1 et 5 m 3 /h en fonction de la technologie considérée. III.1. LE PILOTE A DE MICROFILTRATION (MEMBRANE A) figure 4 : Schéma de fonctionnement du pilote A L alimentation en eau du pilote peut se faire avec 3 eaux différentes : eau filtrée CAG, eau décantée Actiflo et eau brute de la Marne. Une injection d acide et de coagulant en ligne est possible en amont de la cuve membranaire, en fonction de la qualité d eau à traiter. ANJOU RECHERCHE Mars

14 La filtration s effectue à débit constant de l extérieur vers l intérieur des fibres, grâce à une pompe d aspiration située en aval de la membrane. Le perméat produit est en partie stocké dans une cuve en vue d effectuer des rétrolavages régulièrement. Les rétrolavages consistent à envoyer du perméat à contre-courant, de l intérieur vers l extérieur des fibres. Une aération est également effectuée au bas du module dans le but d agiter les fibres de la membrane. Ces rétrolavages permettent de décollement des particules accumulées sur la membrane lors de la filtration. Leur fréquence est de 30 min et leur durée totale d environ de 1.5 min. Des nettoyages préventifs sont effectués quotidiennement, avec de l hypochlorite de sodium ( mgl Cl2). Ceux-ci comprennent une injection de perméat chloré à contre-courant, une filtration en boucle, un trempage, un rinçage et une purge à l égout de la solution. Ces nettoyages sont réalisés dans le but de limiter le colmatage en profondeur de la membrane. Un nettoyage en place (NEP) est effectué lorsque la membrane a perdu tout ou partie de ces performances hydrauliques initiales. Chaque séquence de NEP a une durée d environ 2h30 et les réactifs chimiques utilisés lors de ces nettoyages sont : hypochlorite de sodium et acide citrique. Un test d intégrité (ou PDT : Pressure Decay Test) est effectué régulièrement sur la membrane (plusieurs fois par semaine), dans le but de déceler d éventuelles casses de fibres. Ce test consiste à mettre l intérieur des fibres sous pression d air (1 bar, pression pour laquelle l air ne traverse pas la membrane : inférieure au point de bulle) et de mesurer la perte de pression sur 4 min. La mesure de la perte de pression, ainsi que l inspection visuelle de la membrane lors de ce test nous permettent de savoir si la membrane présente des fibres endommagées ou cassées. Une membrane intègre présente une valeur de PDT d environ 1 kpa/min, sur un PDT de 2 min. III.2. LE PILOTE B D ULTRAFILTRATION (MEMBRANE B) ANJOU RECHERCHE Mars

15 figure 5 : Schéma de fonctionnement du pilote B La filtration s effectue à débit constant de l extérieur vers l intérieur des fibres, grâce à une pompe située en amont de la membrane, la membrane est donc mise sous pression. Le perméat produit est en partie stocké dans une cuve en vue d effectuer des rétrolavages régulièrement. Les rétrolavages sont effectués de la même manière que sur le pilote de microfiltration : envoi de perméat à contre-courant, de l intérieur vers l extérieur des fibres, avec une aération au bas des fibres pour les agiter. Notons que lors de chaque rétrolavage, une injection d hypochlorite de sodium s effectue à une dose d environ mg/l de chlore libre. La fréquence des rétrolavages est de 45 min et leur durée de 40s. Le fonctionnement de cette membrane ne prévoit pas de nettoyages préventifs (étant donné l injection de chlore pendant les rétrolavages), mais ceux-ci peuvent s avérer nécessaire avec un autre réactif (acide) suivant la qualité d eau à traiter. Dans ce cas, la séquence comprend une préparation de la solution de nettoyage avec du perméat dans la cuve prévue à cet effet, une filtration en boucle, un trempage et un rétrolavage pour rinçage. Ces nettoyages sont réalisés à une fréquence d un par semaine dans le but de limiter le colmatage minéral lors du traitement d une eau entartrante. Un nettoyage en place (NEP) est effectué lorsque la membrane a perdu tout ou partie de ces performances hydrauliques initiales. Chaque séquence de NEP dure environ 2h30 et les réactifs chimiques utilisés lors de ces nettoyages peuvent être : soude caustique, hypochlorite de sodium, acide citrique, acide chlorhydrique. Un test d intégrité (ou PDT) est également effectué régulièrement sur la membrane (plusieurs fois par semaine), dans le but de déceler d éventuelles casses de fibres. Ce test suit le même principe que sur le pilote de microfiltration : mise sous pression d air (1 bar, pression inférieure au point de bulle) de l intérieur des fibres et mesure de la perte de pression sur 4 minutes. Le côté perméat des fibres est mis à pression atmosphérique par ouverture d une vanne. La mesure de la perte de pression, ainsi que l inspection visuelle (canalisation transparente côté perméat) lors de ce test nous permettent de savoir si la membrane présente des fibres endommagées ou cassées. Une membrane intègre présente une valeur de PDT d environ 1 à 2 kpa/min sur un PDT de 2 min. ANJOU RECHERCHE Mars

16 III.3. LE PILOTE C D ULTRAFILTRATION (MEMBRANE C) figure 6 : Schéma de fonctionnement du pilote C La filtration s effectue à débit constant de l intérieur vers l extérieur des fibres, grâce à une pompe située en amont de la membrane, la membrane est donc mise sous pression. Le perméat produit est en partie stocké dans une cuve en vue d effectuer des rétrolavages régulièrement. Les rétrolavages sont effectués par envoi de perméat à contre-courant, de l extérieur vers l intérieur des fibres. Par un jeu de vannes, la membrane est successivement rétrolavée en haut puis en bas. La fréquence des rétrolavages est variable en fonction de la qualité de l eau à traiter (de 20 à 45 min) et leur durée est de 25 s. ANJOU RECHERCHE Mars

17 Plusieurs nettoyages préventifs par jour sont possibles avec différents réactifs chimiques (Hypochlorite de sodium, soude caustique, acide), dans le but de limiter le colmatage en profondeur. La séquence de ces nettoyages comprend une rétrolavage au perméat avec injection en ligne du réactif, un trempage d une durée de 10 min et un rinçage par rétrolavage. Un nettoyage en place (NEP) est effectué lorsque la membrane a perdu tout ou partie de ces performances hydrauliques initiales. Chaque séquence de NEP dure de 2 à 4 h et les réactifs chimiques utilisés lors de ces nettoyages peuvent être : soude caustique, hypochlorite de sodium, acide citrique, acide chlorhydrique, acide sulfurique. Un test d intégrité est également effectué régulièrement sur la membrane (plusieurs fois par semaine), dans le but de déceler d éventuelles casses de fibres. Ce test, à la différence des 2 autres pilotes, est uniquement basé sur une observation visuelle. La séquence de ce test consiste en la mise sous pression d air (1 bar, pression inférieure au point de bulle) de l extérieur des fibres et observation visuelle du côté perméat (le côté perméat des fibres est mis à pression atmosphérique par ouverture d une vanne). Cette inspection visuelle (canalisation transparente côté perméat) nous permet de savoir si la membrane présente des fibres endommagées ou cassées. IV. PARAMETRES SUIVIS ET METHODES ANALYTIQUES IV.1. PARAMETRES DE SUIVI DES PERFORMANCES HYDRAULIQUES Le fonctionnement hydraulique des membranes est suivi par la mesure et l enregistrement en continu de différents paramètres : les pressions (amont et aval des membranes), le débit de filtration et la température. Ces valeurs sont utilisées pour calculer les paramètres de fonctionnement suivant : Le flux instantané J (l/h/m²) J Q 1000 = avec Q, débit de filtration en m 3 /h S et S, surface membranaire totale en m² Cet indice rend compte de la capacité de production d eau filtrée par unité de surface membranaire. Plus le flux est élevé et plus la membrane est rentable en terme de production. La perméabilité Lp (l/h/m²/bar) J Lp = avec la PTM, pression transmembranaire PTM 100 en kpa La perméabilité est un indice très utilisé pour caractériser les performances hydrauliques d une membrane. Le facteur de correction K T L évolution rapide de la température de l eau à traiter au cours des saisons peut être à l origine d écarts notables des résultats. Cela est notamment dû au fait que la viscosité de l eau augmente lorsque la température baisse. Le facteur de correction K T permet de recalculer les précédents indices pour une température ramenée à 20. K T = exp( 0,0239 ( T 20)) avec T la température en C ANJOU RECHERCHE Mars

18 Le flux instantané corrigé à 20 C J 20 (l/h/m²) J = J 20 K T La perméabilité corrigée à 20 C LP 20 (l/h/m²/bar) Lp = Lp 20 K T La perméabilité relative à 20 C LP 20 (%) Lp rel = ( Lp20 / Lpi) 100 avec Lpi la perméabilité à 20 C de la membrane neuve IV.2. PARAMETRES DE SUIVI ANALYTIQUE Différents paramètres permettant d évaluer la qualité de l eau à traiter et produite sont mesurés en continu ou analysés ponctuellement (voir tableau 4). Paramètres Unité Méthode Eau alimentation Perméat Turbidité NTU Turbidimètre en continu plusieurs fois par semaine Absorbance UV 254 nm m -1 Spectrophotomètre 1/jour 1/jour Indice de colmatage SDI Méthode ASTM D /jour 1/jour PH PH-mètre plusieurs fois par semaine occasionnellement TH Ca F Dosage par complexométrie à l'edta 1/semaine - TAC F Dosage ph-métrique par acide sulfurique N/50 1/semaine - Conductivité µs/cm Conductimètre 1/semaine - Eqilibre calcocarbonique Calcul par logiciel EQUIL 1/semaine - Bactériologie totale selon NF 1/semaine 1/semaine COT mg/l NF EN ISO 1484 (1997) 1/semaine 1/semaine Fer mg/l NF EN ISO (1998) 1/semaine 1/semaine Aluminium mg/l NF EN ISO (1998) 1/semaine 1/semaine Manganèse mg/l NF EN ISO (1998) 1/semaine 1/semaine Calcium mg/l NF EN ISO (1998) 1/semaine 1/semaine tableau 4 : Analyses effectuées sur l eau brute et l eau traitée L absorbance UV (m -1 ) : Cette mesure permet de suivre l évolution de la teneur en matière organique d une eau. L eau à analyser peut être filtrée sur un filtre (seuil de coupure de 0.45 µm) pour mesurer son absorbance dissoute. L indice de colmatage (SDI 15 = Silt Density Index) : Il permet de déterminer le pouvoir colmatant d une eau. L eau est filtrée à travers un filtre (seuil de coupure de 0.45 µm) sous une pression constante de 2.1 bars. Lors de ce test, deux mesures sont effectuées en vue de calculer l indice de colmatage : mesure du temps nécessaire à filtrer 500 ml d eau à T=0 min (on obtient T 0 ) et mesure du temps de filtration du même volume après 15 min de filtration continue sur le filtre (on obtient T 15 ). L indice est calculé de la manière suivante : SDI T = (1 15 T 0 15 ) L indice varie entre 0 et 6,67. Plus il est élevé, plus l eau a un fort pouvoir colmatant. Pour des eaux fortement colmatantes, le SDI sur 15 minutes n est pas possible. Il est donc possible de calculer cet indice sur 5 ou 10 min (méthodes non normalisées). ANJOU RECHERCHE Mars

19 Le THca (titre hydrotimétrique calcique) : Il permet de connaître la teneur en ions calcium de l eau. Le TAC (titre alcalimétrique complet) : Il rend compte de la teneur en ions hydroxyde (OH - ), carbonates (CO 3 2- ) et bicarbonates (HCO - 3). L équilibre calcocarbonique : il est déterminé grâce à 5 paramètres (ph, TH Ca, TAC, conductivité, température). Il permet de connaître le caractère entartrant ou agressive de l eau à traiter. V. CHRONOLOGIE DES ESSAIS Le tableau 5 présente la chronologie des essais réalisés sur les 3 membranes lors de l étude. La figure 7 présente la filière de traitement de l usine d Annet sur Marne de façon schématique et les différents piquages utilisés pour l alimentation des pilotes. Trois eaux différentes ont pu être utilisées : l eau filtrée CAG, l eau décantée Actiflo et l eau brute de la Marne. Préozonation + Injection CAP Coagulation Floculation Décantation (Fluorapid) Filtration CAG Post ozonation Prélèvement 3 Eau de Marne Prélèvement 2 Prélèvement 1 Refoulement Tamisage Chloration Préozonation + Injection CAP Coagulation Floculation Décantation (Actiflo) Filtration CAG ou bicouche Post ozonation Coagulant/floculant utilisé Novembre- Mars : WAC HB Avril - octobre : Chlorure ferrique Polymère AN 905 figure 7 : Schéma de la filière de traitement d Annet sur Marne Membrane A Membrane B Membrane C Dates 17/09/03-28/10/03 28/10/03-09/06/04 23/06/04-08/04/05 09/07/03-23/07/04 16/12/04-15/04/05 Eau alimentation EF CAG ED Actiflo EB EF CAG EF CAG Flux instantané (lmh) Fréquence rétrolavages 30 min 30 min 30 min 45 min 45 min tableau 5 : Chronologie des essais sur les 3 membranes EB : Eau brute (Marne) ED Aciflo : eau décantée (décanteur Actiflo) EF CAG : Eau filtrée sur filtre charbon actif en grain ANJOU RECHERCHE Mars

20 Remarque : Sur la membrane A, le flux instantané est supérieur avec l ED Actiflo qu avec l EF CAG. Ceci s explique par le fait que les essais en EF CAG ont été courts et n ont pas permis de définir le flux maximum utilisable avec cette eau d alimentation. VI. QUALITE DE L EAU A TRAITER VI.1. L EAU BRUTE DE LA MARNE Le graphique ci-dessous présente la turbidité de l eau de la Marne ainsi que les taux de traitement (coagulant et polymère anionique AN905) appliqués aux décanteurs pendant la période des essais. Deux courbes du taux de polymère sont présentées sur le graphique : - le taux de polymère des décanteurs Fluorapid alimentant les filtres CAG - le taux de polymère du décanteur Actiflo utilisé pour la membrane A sur la période présentée. Pendant la période des essais, la turbidité de l eau de la Marne est le plus souvent inférieure à 20 NTU. Nous avons toutefois enregistré des pointes au cours des hivers 2004 et 2005 qui ont atteint un maximum de 400 NTU courant janvier Dans ces conditions, les taux de coagulant (chlorure ferrique et WAC HB) sont identiques pour l Actiflo et le Fluorapid et compris entre 20 et 40 g/m 3 avec des pointes à 80 g/m 3 lorsque la qualité de l eau s est dégradée. Les taux de polymère sont compris entre 0.02 et 0.35 g/m3, en fonction de la qualité de l eau à traiter. 120 Période FeCL3 Période WAC HB Période FeCL3 Période WAC HB 0.50 Pointe à 400 NTU 0.45 Turbidité EB (NTU), Taux coagulant (g/m3) Algues Lâcher barrage Taux polymère (g/m3) juil juil août sept oct nov déc janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc janv févr mars-05 Turbidité eau brute Taux coagulant Taux polymère Fluorapid Taux polymère Actiflo figure 8 : Evolution de la turbidité de la Marne et des taux de traitement VI.2. L EAU DECANTEE ET L EAU FILTREE CAG La figure 9 présente la qualité de l eau filtrée CAG et de l eau décantée. L eau filtrée CAG est une eau de meilleure qualité que l eau décantée : turbidité entre 0.05 et 0.2 NTU, COT entre 1.1 et 2.7 mg/l. La turbidité de l eau décantée a varié entre 0.4 et 2 NTU (avec des pointes à 3 NTU) et le COT entre 1.3 et 3.6 mg/l, sur la période présentée. ANJOU RECHERCHE Mars

21 4.0 Période FeCL3 Période WAC HB Période FeCL3 Période WAC HB Pointe EB à 400 NTU Lâcher barrage Turbidité ED (NTU), COT (mg/l) Algues juil juil août sept oct nov déc janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc janv févr mars-05 Turbidité EF CAG (NTU) Turbidité Actiflo COT EF CAG COT ED Turbidité EF CAG figure 9 : Evolution de la qualité de l eau décantée et de l eau filtrée CAG ANJOU RECHERCHE Mars

22 PARTIE II - RESULTATS ANJOU RECHERCHE Mars

23 I. PERFORMANCES HYDRAULIQUES DES MEMBRANES I.1. MEMBRANE A DE MICROFILTRATION I.1.1. Résultats en eau filtrée CAG et eau décantée I Qualité de l eau à traiter La figure 10 présente la qualité d eau d alimentation du pilote de microfiltration sur la période d essais de la membrane A. Le pilote a été alimenté avec de l eau filtrée sur CAG du 17 septembre au 27 octobre 2003, puis en eau décantée Actiflo jusqu au 30 avril Les eaux sont différentes en termes de qualité : - l EF CAG présente une turbidité très faible (<0.2 NTU), une valeur d absorbance UV254 comprise entre 1.8 et 3.2 m -1 et un SDI 15 compris entre 4 et 6. - l ED Actiflo est une eau plus chargée avec une turbidité variant de 0.4 à 1.5 NTU (pointes jusqu à 3 NTU), une teneur en absorbance UV254 entre 2 et 10 m -1 et un SDI 5 entre 14 et Période FeCL3 Période WAC HB Période FeCL Turbidité (NTU) Eau filtrée CAG Eau décantée Actiflo SDI, UV 254 (m-1), Température ( C) /09/03 26/09/03 16/10/03 05/11/03 25/11/03 15/12/03 04/01/04 24/01/04 13/02/04 04/03/04 24/03/04 13/04/04 0 Turbidité ED Actiflo UV254 ED Actiflo UV254 EF CAG SDI15 EF CAG SDI5 ED Température Turbidité EF CAG figure 10 : Qualité d eau d alimentation de la membrane A (EF CAG et ED Actiflo) Nous voyons sur ce graphique que l eau d alimentation du pilote a connu des variations parfois importantes en termes de qualité (notamment turbidité et absorbance UV254) et que les taux de traitement appliqués sur l usine ont également beaucoup évolué lors de cette période d essais : - variation du taux de coagulant entre 19 et 80 g/m 3 - variation du taux de polymère entre 0.02 et 0.35 g/m 3 Il est à noter que le coagulant utilisé sur le décanteur de l usine a également changé (WAC HB et FeCl 3 ), entraînant notamment une différence sur le ph de l eau d alimentation du pilote et donc sur le pouvoir entartrant de celle-ci. Nous verrons par la suite que ceci a eu un impact sur les performances hydrauliques de la membrane. ANJOU RECHERCHE Mars

24 I Performances hydrauliques de la membrane A pour traiter une eau filtrée ou décantée 200 Période FeCL3 Période WAC HB Période FeCL3 3.0 EF CAG ED Actiflo 180 Nettoyage en place Perméabilité relative à 20 C (% Lpi), Température (x10 C), Flux (lmh) Augmentation taux polymère Pas de vidange RL Turbidité EB : 400NTU Turbidité ED > 2 NTU Colmatage minéral Indice de saturation 0 06/09/03 26/09/03 16/10/03 05/11/03 25/11/03 15/12/03 04/01/04 24/01/04 13/02/04 04/03/04 24/03/04 13/04/ Perméabilité relative à 20 C Flux inst Température Indice saturation figure 11 : Evolution de la perméabilité relative à 20 C de la membrane A (avec EF CAG et ED) La figure 11 présente, pour les 2 premiers cycles de filtration, l évolution de la perméabilité relative (calculée à partir de la perméabilité initiale de la membrane Lpi), du flux instantané de fonctionnement et du pouvoir entartrant de l eau au cours du temps. Un nettoyage en place a été effectué sur 9 mois de fonctionnement (3 et 4 février 2004), après une baisse de 60 % de la perméabilité. Sur toute cette période d essais, la fréquence des rétrolavages était de 30 min et un nettoyage préventif au chlore était réalisé quotidiennement. Le pilote a tout d abord été alimenté en EF CAG (mi septembre à fin octobre 2003) puis a été alimenté en ED Actiflo en raison des bonnes performances hydrauliques de la membrane. Une augmentation progressive des flux de filtration à température ambiante (47 à 90 lmh) a été réalisée étant donné la stabilité des performances hydrauliques de la membrane. Les résultats montrent une évolution assez stable de la perméabilité de la membrane avec une fréquence de nettoyages en place (NEP) d environ 4 mois. Nous avons toutefois noté plusieurs chutes de perméabilité qui peuvent s expliquer par les phénomènes suivants : du 05/11 au 15/11/2003 : augmentation de la dose de la polymère (de 0.02 à 0.1 g/m 3 ) appliquée au décanteur Actiflo, pour une eau brute de faible turbidité (entre 9 et 15 NTU). du 06/12 au 09/12/2003 : disfonctionnement des séquences de rétrolavage (pas de vidange) le 14/01/2004 : dégradation rapide de l eau de la Marne (400 NTU) et de l eau décantée (jusqu à 3 NTU, COT jusqu à 3.3 mg/l), avec dans le même temps augmentation des taux de réactifs de prétraitement (coagulant et polymère). du 09/02 au 16/03/2003 : augmentation progressive du ph et élévation importante de l indice de saturation (jusqu à 0.95) provoquant un colmatage minéral. Explication confirmée par la stabilisation de la perméabilité après le changement de coagulant (passage au FeCl 3 qui a permis une baisse du ph et de l indice de saturation). ANJOU RECHERCHE Mars

25 I.1.2. I Résultats en eau brute de la Marne Qualité de l eau à traiter Intempéries 100 Température ( C), Absorbance UV (m -1 ), COT (mg/l) Dragage Marne Turbidité (NTU) /6/04 10/7/04 30/7/04 19/8/04 8/9/04 28/9/04 18/10/04 7/11/04 27/11/04 17/12/04 6/1/05 26/1/05 15/2/05 7/3/05 27/3/05 0 COT Absorbance totale UV254 Absorbance dissoute UV254 Turbidité Température figure 12 : Evolution de la qualité d eau d alimentation de la membrane A (eau brute Marne) La figure 12 présente l évolution de la qualité d eau de la Marne au cours de la période juin 2004 à avril Le pilote A a été alimenté, sur cette période, par cette eau brute uniquement dégrillée et tamisée. La turbidité de l eau de la Marne, hors période de pointe, a évolué entre 5 et 20 NTU, avec une valeur de COT entre 1.7 et 2.5 mg/l, et une absorbance aux UV254 comprise entre 3.6 et 6 abs/m. Quatre périodes de pointes de turbidité ont été enregistrées : début novembre 2004, fin décembre 2004, début et fin février Au cours de ces périodes, la turbidité s est élevée jusqu à 120 NTU le 18/02/05. Ces augmentations de turbidité s accompagnent d une augmentation de la teneur en matière organique totale, traduit sur ce graphique par l absorbance UV à 254 nm (jusqu à 12 abs/m) et le COT (jusqu à 5.3 mg/l). Nous pouvons également noter une augmentation de la teneur en matière organique dissoute lors de ces évènements : augmentation de l absorbance UV à 254 nm de l échantillon dissous. Au cours de ces essais, la température de l eau a fortement évolué : entre 3 et 21 C. I Performances hydrauliques de la membrane A pour le traitement d une eau brute Lors de l alimentation de la membrane A directement avec l eau brute de la Marne, une injection de coagulant en ligne (avec régulation du ph à 7) a été réalisée en amont de la membrane à des doses variant en fonction de la turbidité de l eau brute. Deux coagulants ont été testés : chlorure ferrique et WAC HB. Premier cycle de filtration La figure 13 ci-dessous présente les performances hydrauliques de la membrane A alimentée directement avec l eau brute de la Marne. Le flux de filtration est resté constant (flux de 47 lmh) et la fréquence des rétrolavages inchangée (30 min). ANJOU RECHERCHE Mars

26 200 coagulant utilisé : FeCl3 coagulant utilisé : WAC HB Flux inst = 47 lmh 1 RL / 30 min T C eau : entre 23 et 3.5 C Arrêt pilote Pas injection WAC HB Pas de vidange RL Perméabilité relative à 20 C (% Lpi) Pas de NM Cl Turbidité EB (NTU) Pas injection WAC HB 0 20/06/04 10/07/04 30/07/04 19/08/04 08/09/04 28/09/04 18/10/04 07/11/04 27/11/04 17/12/04 06/01/05 0 Perméabilité relative à 20 C Turbidité EB figure 13 : Evolution de la perméabilité relative à 20 C de la membrane A (avec eau brute) Les performances hydrauliques de la membrane, dans ces conditions sont moins stables que pour le traitement d une eau décantée ou d une eau filtrée, mais un NEP après 6 mois de fonctionnement a été suffisant. Nous avons toutefois noté des chutes de perméabilité plus rapides : lors de l arrêt accidentel de l injection de coagulant (01/11/04) lors d un disfonctionnement des rétrolavages (13/11/04) lors d un disfonctionnement des nettoyages préventifs (27-28/11/04) lorsque la température de l eau à traiter diminue (à partir du 15/09/04) entraînant une augmentation de la viscosité de l eau A la suite de cette période de filtration, un nettoyage en place (NEP) a été réalisé, les résultats sont présentés au paragraphe I.1.3. Deuxième et troisième cycle de filtration La figure 14 présente les deuxième et troisième cycle de filtration en eau brute de la Marne. Une injection de WAC HB en ligne (avec régulation du ph à 7) a été réalisée pendant toute la période présentée. Deux flux différents ont été testés (47 et 60 lmh), sur différentes périodes. La fréquence des rétrolavages était de 30 min. Celle-ci a été variable en fonction de la turbidité pendant la période du 27/01 au 01/03/05 : - 30 min de 0 à 40 NTU - 20 min de 40 à 150 NTU - 15 min de 150 à 500 NTU ANJOU RECHERCHE Mars

27 coagulant utilisé : WAC HB 200 Flux inst = 47 lmh Flux inst = 60 lmh Flux inst = 47 lmh Flux inst = 60 lmh Flux inst = 47 lmh Flux inst = 60 lmh Perméabilité relative à 20 C (% Lpi) Pas injection WAC HB NEP Pb de vidange RL Turbidité EB (NTU) /01/05 13/01/05 23/01/05 02/02/05 12/02/05 22/02/05 04/03/05 14/03/05 24/03/05 03/04/05 13/04/05 Perméabilité relative à 20 C Turbidité EB figure 14 : Evolution de la perméabilité relative de la membrane A (avec eau brute) Sur les 3 mois de fonctionnement présentés (janvier à avril 2005), un NEP a été réalisé, avec une alimentation en eau brute et un flux de filtration entre 47 et 60 lmh. Les différentes baisses de perméabilité constatées sont dues à : une température très faible pendant ce cycle : entre 3.5 et 7.5 C un incident sur l injection de coagulant le 09/01/05 deux pointes de turbidité (75 et 100 NTU) un disfonctionnement des rétroalavages (04 08/03/05) De plus, nous pouvons noter que : l augmentation de la fréquence de rétrolavage (27/01 au 01/03/05) n a pas permis de limiter le colmatage lors de la pointe de turbidité. le flux de 60 lmh semble applicable lorsque la turbidité de l eau brute n est pas trop élevée (inférieure à 20 NTU). I.1.3. Les nettoyages en place Malgré les rétrolavages (toutes les 30 min) et les nettoyages de maintenance quotidiens (avec 150 à 200 mg/l de NaOCl), la perméabilité de la membrane diminue dans le temps et le colmatage ne peut être évité. Il s avère donc nécessaire d effectuer un nettoyage en place (NEP) lorsque que la membrane a perdu tout ou partie de ses performances hydrauliques initiales. 5 NEP ont été réalisés sur toute la durée de l étude (septembre 2003 à avril 2005). Les résultats sont reportés sur la figure 15 ci-dessous. ANJOU RECHERCHE Mars

28 Avant NEP NEP NaOCl à 35 C ( mg/l) NEP ac citrique 2% (ph=2) à T C ambiante Perméabilité relative à 20 C (% Lpi) Perméabilité@20 C 1 initiale NEP 1 : 3 2 février 2004 NEP 2 : 9 juin NEP 3 : 3 et 4 janvier 2005 NEP 4 : février 2005 NEP 5 :19 6 avril 2005 Après 4 mois EF CAG et ED Après 4 mois ED Après 5 mois EB Après 1 mois EB Après 2 mois EB figure 15 : Résultats des nettoyages en place sur la membrane A Chaque séquence de NEP dure environ 2h30 avec alternance de trempages et d aérations avec la solution de nettoyage. Après un fonctionnement de 4 mois, pour traiter une eau filtrée ou une eau décantée, les nettoyages en place conventionnels (chlore acide) sont suffisants pour régénérer la membrane. Lorsque le procédé est appliqué directement pour traiter une eau de surface coagulée, 2 séquences chlore-acide sont nécessaires pour restaurer les performances initiales de la membrane. I.1.4. Analyse microscopique des dépôts La membrane A étant une membrane immergée, le prélèvement de fibres est possible sans endommager la membrane. Le prélèvement, l analyse chimique et l observation microscopique de fibres avant et après un nettoyage en place (NEP 1 du 03/02/04) a été effectué pour évaluer l efficacité de celui-ci. Les résultats des analyses effectuées sont présentés dans le tableau 6. L observation microscopique est présentée sur la figure 16. Analyses chimiques Fibres avant nettoyage Fibres après nettoyage COT (µg/cm²) Silicium (µg/cm²) 0 0 Aluminium (µg/cm²) Fer (µg/cm²) 0.15 < LQ Calcium (µg/cm²) 0 0 Magnésium (µg/cm²) Manganèse (µg/cm²) < LQ < LQ LQ : limite de quantification tableau 6 : Analyses chimiques des dépôts ANJOU RECHERCHE Mars

29 figure 16 : Photos microscopiques des dépôts (gauche : avant nettoyage droite : après nettoyage) Ces résultats montrent : un dépôt à la surface de la membrane, avant nettoyage, composé de matières organiques et minérales l absence de dépôt minéral après le nettoyage Ces résultats confirment l efficacité de la séquence de nettoyage (notamment de la séquence acide) réalisée et présentée au paragraphe I.1.3. Remarque : Les mesures de COT sur le dépôt montrent une valeur supérieure après le nettoyage. Ceci peut s expliquer par le fait que le nettoyage a modifié la matière organique présente sur la membrane et l a rendu plus accessible à l analyse. Il faut également noter que les valeurs obtenues sont faibles, et par conséquent la marge d erreur élevée sur cet ordre de grandeur. I.2. I.2.1. MEMBRANE B D ULTRAFILTRATION Qualité de l eau à traiter L eau à traiter par la membrane B était l eau filtrée CAG de l usine. La figure 17 montre l évolution de la qualité de cette eau au cours des essais. ANJOU RECHERCHE Mars

30 7.0 Période FeCL3 PH EF CAG = Période WAC HB PH EF CAG = Période FeCL3 PH EF CAG = SDI 15 Abbsorbance UV 254 (m-1), Crue de la Marne Algues Lâcher barrage juil juil août août sept oct oct nov déc déc janv févr févr mars avr avr mai juin juin juil.-04 Turbidité EF CAG (VTU) UV254 EF CAG SDI 15 EF CAG Turbidité EF CAG figure 17 : Evolution de la qualité de l eau filtrée CAG L eau filtrée CAG est une eau de bonne qualité avec une turbidité faible : entre 0.05 et 0.2 NTU sur la période des essais (juillet 2003 à juillet 2004). Plusieurs variations de la qualité de l eau sont tout de même à noter : - De juillet à octobre 2003 : augmentation régulière de la teneur en matière organique traduite sur le graphique par l absorbance UV à 254 nm (1.7 à 3 abs/m). - Du 15/01/04 au 05/02/04 : augmentation très rapide de l absorbance UV254 (3.1 à 6.2 abs/m), due à une crue de la Marne. - du 15/03/04 au 15/04/04 : augmentation sensible du pouvoir colmatant de l eau (SDI 15 entre 5.2 et 6.3) et de la turbidité (entre 0.15 et 0.2 NTU). Dans le même temps, la présence d algues (jusqu à n/ml le 26/03/04) a été décelée sur cette période, ceci pouvant expliquer ces augmentations. - Entre le 10 et le 18 mai 2004 : lâcher de barrage sur la Marne entraînant une augmentation de l absorbance UV 254 de l EF CAG (2.1 à 6.1 abs/m). Lors de ces essais en EF CAG, deux coagulants différents ont été utilisés sur le décanteur alimentant les filtres CAG de l usine : le WAC HB dont l utilisation implique un ph assez élevé de l EF CAG (entre 7.9 et 8.2) et le chlorure ferrique qui engendre un ph plus bas (entre 7.2 et 7.6). Notons que la turbidité de l EF CAG est légèrement supérieure lors de l utilisation de chlorure ferrique, celui-ci n étant pas utilisé à son ph optimum de coagulation I.2.2. Performances hydrauliques de la membrane B Pour la membrane B, trois modules différents ont été testés, ceux-ci ne répondant pas aux critères de qualité d eau traitée fixée, à savoir 4 log d abattement des virus. L évolution des performances hydrauliques de chacun des trois modules obtenues pour traiter l eau filtrée CAG est reportée sur les figures 18,19 et 20. Les perméabilités relatives présentées sont calculées à partir de la perméabilité initiale (membrane neuve) du module 1 et prise comme référence : Lpi. ANJOU RECHERCHE Mars

31 Résultats du module NM 1 NM 2 NM 3 NM 4 NM 5 NM NEP 30 Perméabilité relative à 20 C (% Lpi) Température C 20 Flux inst = 44 lmh Fréquence RL chlorés : 45 min Fréquence NM acide : 1 / semaine Baisse aération de 4 à 2 Nm3/h juil juil juil juil juil août août août août août août sept sept sept sept sept.-03 Perméabilité relative à 20 C Température figure 18 : Evolution de la perméabilité relative à 20 C de la membrane B (module 1) Avec un flux instantané de 44 lmh pour des températures de 17 à 27 C, un colmatage rapide de la membrane a été observé. La perméabilité a chuté de 73% en 2 mois de fonctionnement, malgré les rétrolavages chlorés et les nettoyages préventifs à l acide (NM) réalisés une fois par semaine. Suite à cette période d essais, il a été décidé de tester un autre module du même fabricant, du fait de l abattement virus non satisfaisant (voir paragraphe II.3) et des performances hydrauliques médiocres du module 1. ANJOU RECHERCHE Mars

32 Résultats du module Perméabilité à 20 C (L/h/m²/bar) Eau réseau EF CAG Température C Débit = 44 lmh Fréquence RL chlorés : 45 min Fréquence NM acide : 1 / semaine oct oct oct oct oct oct oct oct oct oct oct oct oct oct oct.-03 Perméabilité relative à 20 C Température figure 19 : Evolution de la perméabilité relative à 20 C de la membrane B (module 2) Des résultats hydrauliques similaires au module 1 ont été obtenus avec ce module, la perméabilité ayant chuté de 30% après 10 jours de fonctionnement, à un flux instantané de 44 lmh pour une température comprise entre 11 et 14 C. Suite aux résultats non satisfaisants de l abattement virus de ce module (voir paragraphe II.3), un dernier module a été testé (module 3). ANJOU RECHERCHE Mars

33 Résultats du module Débit = lmh Fréquence RL chlorés : 45 min Pas de NM acide NEP Flux inst = 44 lmh Flux inst = 55 lmh Flux inst = 44 lmh Flux inst = 50 lmh Perméabilité relative à 20 C (% Lpi) Flux inst = 55 lmh Température ( C) janv janv janv févr févr févr mars mars mars avr avr avr mai mai mai juin juin juin juil juil juil.-04 Augmentation UV254 Pas de chlore RL 10 Baisse aération RL 0 Perméabilité relative à 20 C Température figure 20 : Evolution de la perméabilité relative à 20 C de la membrane B (module 3) Malgré une perméabilité initiale du module 3 inférieure à celle du module 1 (70 % de Lpi), ses performances hydrauliques sont sensiblement meilleures que pour les autres modules. Les cycles de filtration entre 2 NEP ont été d environ 2-3 mois, avec un flux de filtration instantané entre 44 et 55 lmh, pour une température comprise entre 5 et 22 C. I.2.3. Les nettoyages en place Les figures 21 et 22 présentent les résultats des NEP réalisés sur les modules 1 et 3 de la membrane B d ultrafiltration. ANJOU RECHERCHE Mars

34 Perméabilité relative à 20 C (% Lpi) Nettoyages à 30 C 15 min filtration min trempage avant NEP soude = 0.8 g/l (ph = 12) NaOCl = 200 mg/l Cl 2 libre acide citrique = 1.5% (ph = 2) soude = 4g/L (ph = 12.5) soude 2 g/l + NaOCl ph = acide oxalique à froid ph = Perméabilité 1@ 20 C initiale NEP 1 : 10 septembre NEP 2 : 17 septembre NEP 3 : 2 octobre Après 2 mois de fonctionnement Après 1 semaine de fonctionnement Après 2 semaines de fonctionnement figure 21 : Résultats des nettoyages en place sur la membrane B (module 1) Nettoyages 15 min filtration 90 min trempage 90 min trempage avant NEP soude + NaOCl : 200 mg/l Cl 2 libre-ph=12.5 acide citrique = 1.5% (ph = 2) 74 à froid Perméabilité relative à 20 C (% de Lpi) C NEP 1 : 25 mars initiale 2 NEP 1 : 213juillet 2004 Après 2 mois de fonctionnement Après 3.5 mois de fonctionnement figure 22 : Résultats des nettoyages en place sur la membrane B (module 3) Les résultats montrent que les nettoyages chimiques optimaux pour ces membranes sont une séquence soude + chlore, suivie d une séquence acide citrique, puisque dans ces conditions, la perméabilité mesurée des membranes après nettoyage est comprise entre 70% (après 2 mois de fonctionnement) et 90% (après 2 semaines de fonctionnement) de la perméabilité initiale. Les réactifs soude et chlore seuls ne sont pas très efficaces et demandent un nombre de séquences plus important pour obtenir les mêmes résultats. ANJOU RECHERCHE Mars

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