Plongée : quels bénéfices pour les enfants?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Plongée : quels bénéfices pour les enfants?"

Transcription

1 1 Plongée : quels bénéfices pour les enfants? La plongée enfants : une pratique née avec le scaphandre autonome Jacques-Yves Cousteau, peu après l invention du scaphandre autonome, fit découvrir la plongée à ses deux fils, Jean-Michel et Philippe. Il s exprime ainsi dans Le Monde du silence en 1953 : «Pendant l été qui suivit la Libération je revins un jour de Paris avec deux minuscules scaphandres autonomes pour les enfants, Jean-Michel et Philippe, âgés respectivement de sept et de cinq ans. L aîné apprenait à nager, quant au second, il ne savait que barboter dans l eau. J étais certain qu ils prendraient goût aux plongées, car il n est absolument pas nécessaire de savoir nager pour descendre avec un scaphandre autonome. Les yeux et le nez restent secs sous le masque, la respiration est instinctive et le coup de pied le plus maladroit vous propulse. A Port-Issol, au bord de l eau, je fis à mes garçons un petit cours technique, très simple, mais qu ils n écoutèrent pas. Sans hésitation, ils m accompagnèrent dans une petite crique peu profonde, pleine d algues, d oursins épineux et de petits poissons. L eau tranquille retentit vite de leurs cris de joie tandis qu ils me désignaient du doigt toutes ces merveilles. Impossible de les empêcher de parler. Philippe perdit son embout : je le lui replantai vite dans la bouche et je bondis aussitôt vers Jean-Michel, dont je remis en place le tuyau respiratoire. Ils se précipitaient sur moi, me harcelaient de questions et je n arrêtais pas de faire la navette de l un à l autre pour leur éviter de boire la tasse. En très peu de temps, ils eurent avalé une bonne quantité d eau de mer; mais il me fallut me rendre à l évidence : seule une vraie noyade aurait pu arrêter leur langue. Saisissant les deux marmots par le bras, je les hissai sur la berge. Alors, je leur fis un deuxième discours pour leur expliquer que la mer est un monde silencieux et que les petits garçons doivent se taire dès qu ils entrent dans l eau». Assurément, Jean-Michel et Philippe Cousteau sont les deux premiers enfants au monde à avoir plongé en scaphandre autonome. L épisode relaté ici est évocateur à la fois d une époque lointaine, celle des pionniers et, dans le même temps, de la facilité d accès à la plongée. Et si aujourd hui de nombreuses précautions sont fort heureusement prises dans la plongée enfants, cela ne doit pas nous empêcher d adopter d un certain «naturel» dans son enseignement qui, sans concession sur les règles de sécurité, doit être idéalement tourné vers le jeu, la découverte, la connaissance et la protection du monde subaquatique. Source : La plongée enfants : des bénéfices sur de nombreux plans Les enfants sont curieux par nature et accèdent au milieu aquatique avec une facilité déconcertante. Cela commence généralement avec des palmes, un masque et un tuba, durant des vacances d été au bord de la mer. Ainsi équipés, ces petits aventuriers vont observer la vie sous-marine, ramasser des coquillages, s immerger en apnée. C est à partir de ces premières incursions que vont naître des passions et l envie de poursuivre l aventure. Les bénéfices de la plongée pour les enfants sont multiples : L activité favorise le développement de l enfant sur le plan psychomoteur par la découverte de sensations nouvelles, dans un univers à 3 dimensions. Sous l eau, la poussée d Archimède nous porte. Bien équilibrés, nous pesons le même poids que l eau, ce qui nous permet de rester sans efforts entre deux eaux, de monter ou descendre, de mettre sans efforts la tête en bas, bref, d être libres de nos mouvements dans toutes les dimensions, d être légers dans l eau, «comme un 2

2 2 Plongée enfants : spécificités et âge minimum Spécificités sur le plan physiologique Sur le plan physiologique, l enfant se caractérise par : Un pourcentage de tissu adipeux plus faible que chez l adulte, un rapport surface corporelle-poids plus élevé et une forte déperdition de chaleur au niveau de la tête et du cou. Il en résulte une plus grande sensibilité au froid qui nécessite une protection particulièrement efficace (voir fiche n 10), et des règles de pratique adaptées selon l âge et la température de l eau (voir fiche n 3). Une masse d eau plus faible que celle de l adulte et donc une apparition plus précoce du phénomène de déshydratation en plongée (voir fiche n 11). Des oreilles qui n ont pas encore atteint leur maturité avec des risques accrus d otites séro-muqueuses et des difficultés à équilibrer les pressions au cours de la descente (voir fiche n 12). Des sinus en cours de formation (voir fiche n 12). Un appareil pulmonaire en plein développement avec une faible élasticité pulmonaire, une résistance au passage de l air plus forte que chez l adulte et une hypoxie physiologique qui persiste jusqu audelà de 14 ans (voir fiche n 14). Un appareil cardio-vasculaire qui n a pas encore atteint sa maturité, ce qui suppose une vigilance particulière vis-à-vis de la désaturation (voir fiche n 13). Un appareil dentaire non encore définitif, fragile, qui nécessite des précautions particulières concernant les embouts de tubas et de détendeurs (voir fiche n 15). Un appareil ostéo-articulaire en pleine croissance qui nécessite d éviter le port de charges lourdes (bouteilles de plongée adaptées) et les mauvaises postures (voir fiche n 16). Spécificités sur le plan psychologique Sur le plan psychologique, entre 6 et 8 ans, l enfant se caractérise par un apprentissage ludique centré sur l imitation et par une pensée encore peu structurée. Entre 8 et 12 ans, alors que la pensée se structure, la maîtrise de la troisième dimension apparaît et l apprentissage coordonné devient possible. Cependant, la capacité d attention reste faible et les risques de panique «sans raison» demeurent. A partir de ans, l apprentissage des brevets «adultes» devient possible. Dans tous les cas, la motivation de l enfant, sa volonté à pratiquer la plongée est le point clef. Âge minimum Tous ces éléments ont conduit les différentes organisations à définir un âge minimum d accès à la plongée, le plus souvent différent en plongée libre (palmes, masque, tuba) et en plongée avec scaphandre (voir tableau ci-contre), ainsi que des règles de sécurité spécifiques (voir fiche n 3). 4

3 L E C A D R E R É G L E M E N T A I R E Organisation des sorties et accueil collectif de mineurs (ACM) La première question à se poser est de savoir si la sortie que vous comptez organiser entre ou non dans le cadre de l accueil collectif des mineurs (ACM). Le décret du 26 juillet 2006 définit les «accueils» comme ceux organisés par toute personne morale (association, entreprise, société, collectivité), tout groupement de fait ou par une personne physique si cette dernière perçoit une rémunération. Accueils sans hébergement Entrent dans ce cadre : «L accueil de loisirs» (précédemment dénommé «centre de loisirs» ou «centre aéré»), qui est l accueil organisé pour 7 à 300 mineurs et qui fonctionne pendant le temps extrascolaire ou périscolaire au minimum 14 jours par an, pour une durée minimale de deux heures par journée de fonctionnement. Il se caractérise par une fréquentation régulière des mineurs inscrits auxquels il offre une diversité d activités organisées. «L accueil de jeunes» qui est l accueil organisé pour 7 à 40 mineurs âgés de 14 à 17 ans et qui fonctionne au minimum 14 jours par an. Il est destiné à répondre à un besoin social particulier explicité dans le projet éducatif. Accueils avec hébergement Entrent dans cette catégorie : le «séjour de vacances» (précédemment dénommé «centre de vacances» ou «colonie de vacances») qui est l accueil organisé d au moins 7 enfants et/ou adolescents pour une durée minimale de 4 nuits. le «séjour court» qui est l accueil organisé d au moins 7 enfants et/ou adolescents pour une durée comprise entre 1 et 3 nuits. le «séjour spécifique» qui est l accueil organisé d au moins 7 enfants âgés d au minimum 6 ans et/ou adolescents. Il ne peut être organisé que par des personnes morales dont l objet est le développement d activités particulières définies réglementairement (séjours sportifs, séjours linguistiques, séjours artistiques et culturels, rencontres européennes de jeunes et chantiers de jeunes). le «séjour de vacances» dans une famille (précédemment appelé «placement de vacances») qui est l accueil organisé de 2 à 6 mineurs pour une durée minimale de 4 nuits. Pour vérifier si le séjour que vous prévoyez de réaliser entre dans la catégorie des ACM, contactez la direction départementale de la cohésion sociale (DDCS) /direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) du département de votre résidence si l organisateur est un particulier ou du département du siège social si l organisateur est une personne morale. Si vous entrez dans la catégorie des Accueils Collectifs de Mineurs (ACM), les 5 obligations réglementaires suivantes en découlent : 1. Obligation de déclaration (accueil et local d hébergement). Les accueils collectifs de mineurs (article L à 4 et R227-1) doivent être obligatoirement déclarés auprès de la DDCS/DDCSPP, soit du siège social de l organisme, soit du lieu de résidence pour un particulier. Les accueils ne rentrant pas dans cette définition ne peuvent pas être déclarés. De même, les locaux servant à héberger les mineurs doivent être déclarés à la DDCS/DDCSPP du lieu d implantation. La procédure de déclaration des accueils de mineurs est définie par un arrêté du 03/11/2014. Elle doit être effectuée en ligne : 11

4 6 L apprentissage chez l enfant : entre émotion et raison L apprentissage Pour Reuchlin 1, l apprentissage est une transformation stable et durable sous l effet d une pratique répétée. Il n est possible que si trois conditions sont réunies : 1. L enfant comprend qu il apprend. Dans certaines conditions, lorsque le sport est synonyme de défoulement, de détente physique et de plaisir, l enfant oublie ou ne sait pas qu il est en train d apprendre. Cette difficulté peut se rencontrer dans les jeux en plongée. La création de situations ludiques ne doit donc pas se faire au détriment de la conscience, chez l enfant, qu il est en phase d apprentissage. 2. L enfant sait pourquoi il est en train d apprendre. Le sens de l apprentissage est essentiel, sachant que si l enfant est «en échec», ce n est pas parce qu il ne sait pas, mais parce qu il ne sait pas se servir de ce qu il sait. 3. L enfant comprend comment il apprend. L encadrant doit prendre le temps de faire analyser et comprendre à l enfant les procédures qu il emploie afin de le stabiliser et de les rendre reproductibles. Chez l enfant, l apprentissage revêt des caractères particuliers selon les tranches d âge. La tranche des 5/7 ans Selon Piaget 2, c est vers 5/6 ans que débute sur le plan affectif la phase dite de «latence», propice à l ouverture au monde extérieur et à la découverte de nouvelles activités. C est une période propice à l investissement dans des activités scolaires, sportives et sociales où s expriment la curiosité et le besoin de compétition. Avant 8 ans, c est également le moment où apparaissent la vie scolaire et le groupe de jeu, avec une augmentation en variété et en intensité des activités physiques. Les activités ludiques doivent alors se concentrer sur le développement des qualités d observation, d équilibre, de coordination et d adresse; sans oublier qu à cet âge l enfant est attiré par toute stimulation extérieure et que ses capacités d attention et d effort soutenu restent limitées. La tranche des 8/10 ans Vers l âge de 8 ans, le cerveau a presque atteint sa taille adulte, même si la ramification et la différenciation des structures cérébrales ne sont pas encore totalement terminées. Le système nerveux central possède déjà un haut niveau d analyse qui se manifeste par une excellente capacité d apprentissage et de performance. Cette étape du développement se caractérise par : une activité motrice débordante et un fort intérêt pour les sports; une croissance taille/poids rapide («pic pré-pubertaire») sans différenciation entre filles et garçons jusqu à 9/10 ans; une grande amélioration des capacités de coordination et d équilibration avec une image corporelle précise, ce qui constitue une bonne période pour l apprentissage de gestes sportifs et le développement d habiletés motrices Reuchlin M., Psychologie, PUF, Piaget J., La psychologie de l enfant, PUF, 1989.

5 Exemples de jeux et de mises en situation Fantômas Thème : palmage. Les enfants mettent un bandeau de nuit sur les yeux puis leur masque par-dessus. En aveugle, ils doivent parcourir une distance en étalonnant leur palmage. Un binôme est constamment présent à côté pour éviter de cogner les autres ou les murs. Ce jeu peut se dérouler en surface ou en bouteille. Matériel : PMT, bandeaux de nuit. Intérêt pédagogique : travail du palmage, de l équilibre, de l orientation. La tour infernale Thème : palmage. Disposer des planches de natation sur l eau. L enfant doit empiler les planches les unes sur les autres afin de construire sa tour sans la faire s écrouler. Matériel : Palmes, planches. Intérêt pédagogique : travail du palmage de sustentation et, notamment, de sa verticalité afin de ne faire s écrouler la tour. Initiation à l immersion en phoque puisque l enfant est obligé d accroître sa sustentation et de lever les bras lors de l élévation de la tour, afin de poser les planches les plus hautes. Le bateau de plongée Thème : qualification «bateau». Les enfants apprennent le comportement à avoir sur un bateau de plongée, ainsi que la façon de se mettre à l eau et de remonter sur l embarcation. Matériel : banc, échelle de piscine afin de matérialiser le bateau, matériel de plongée. Intérêt pédagogique : travail de la qualification bateau 2 (FFESSM), notion d entraide, d organisation et de rangement. Variante : le jeu de rôle permet à chacun d endosser le rôle du plongeur, du moniteur et du capitaine avec les exigences et responsabilités propres à chacun. Le bateau pneumatique Thème : qualification «bateau». Les enfants apprennent, sans bloc, à se mettre à l eau et à remonter sur un amoncellement de tapis matérialisant un bateau pneumatique. Matériel : tapis d épaisseur variable ou bateau gonflable, PMT. Intérêt pédagogique : travail de la qualification bateau 1 (FFESSM), notion d entraide. 18

6 8 Les qualités de l encadrant En plongée, l encadrant est tout à la fois un plongeur, un guide, un pédagogue, un éducateur et un psychologue. Il doit non seulement être compétent mais également avoir les qualités requises pour encadrer des enfants. Avec, en premier lieu, une motivation entière. Une motivation entière La motivation de l encadrant est l élément premier de la qualité de son enseignement. Il ne s agit pas de répondre aux contraintes de son club désireux de disposer d une section «enfants» et manquant d encadrants, mais bien d une réponse à une envie profonde et personnelle d enseigner la plongée à des enfants. Ne pas forcer sa nature La personnalité de l encadrant joue un rôle important. Certains traits de caractère favorisent les relations avec les enfants, d autres les rendent difficiles. Mieux vaut être lucide sur la question et reconnaître, lorsque c est le cas, son incapacité à encadrer des enfants. Cela évite bien des conflits et frustrations. Des compétences spécifiques, en particulier sur le plan affectif L encadrant doit constamment garder à l esprit que l enfant se caractérise par son immaturité psycho-affective, son émotivité et son manque d expérience. C est pour cela que, face au danger ou à tout incident, la réaction de l enfant est imprévisible. D où la nécessité de développer, encore plus que pour l adulte, ses capacités de prévention des risques et d anticipation. L encadrant doit donc avoir une compétence affective envers les enfants. Il s agit de leur témoigner l intérêt, l affection et l écoute intelligente dont ils ont besoin pour s épanouir. Les aimer, c est comprendre qu ils appartiennent d abord à eux-mêmes et c est savoir leur laisser la marge de liberté nécessaire à leurs conquêtes, laisser libre cours à leur spontanéité, sans trop les protéger mais sans jamais les mettre en situation de risque. En particulier, l encadrant doit veiller à adapter : son vocabulaire; son attitude; son approche pédagogique; la nature et la progression des exercices proposés. Cela peut passer par une remise en question de ses habitudes. Par exemple, être limité à une faible profondeur (2 m, 3 m) peut frustrer certains encadrants. Il faut être capable de dépasser cela en faisant abstraction des notions de profondeur, de temps, de brevets, de technique. Les finalités, les objectifs, les méthodes et les éducatifs ne peuvent pas être une simple transposition de l enseignement auprès des adultes, ils doivent être repensés spécifiquement et correspondre aux besoins et aux contraintes du public enfants. Une grande capacité d écoute Plus qu une obligation de résultat, l enseignant doit se fixer une obligation de moyens. Il doit savoir répondre aux attentes de l enfant, écouter et satisfaire ses demandes avant de l initier. Il faut laisser ou faire s exprimer les enfants de façon à partager leurs émotions et mieux comprendre leurs difficultés. Ces échanges doivent permettre de renforcer la confiance de l enfant envers son encadrant. 22

7 10 La régulation thermique chez l enfant Le froid est le principal facteur limitant la plongée enfants. Il convient d y être particulièrement attentif, à la fois en termes d organisation (température de l eau et de l air, durée de la plongée, réchauffement après la sortie de l eau) et d équipement (combinaison). Froid et thermorégulation : des spécificités chez l enfant L enfant se caractérise par : un pourcentage de tissu adipeux plus faible que chez l adulte ; un rapport surface corporelle-poids plus élevé que l adulte; une forte déperdition de chaleur au niveau de la tête et du cou. Il est donc plus sensible au froid que l adulte. Sachant que dans l eau nous nous refroidissons 25 fois plus vite que dans l air et que la neutralité thermique est à 34 C contre 24 à 26 C dans l air, il faut particulièrement en tenir compte avec de jeunes publics. Un des aspects insidieux du froid est que les déperditions caloriques ne sont pas toujours ressenties. Par exemple, il n est pas rare de voir des enfants s ébattre dans l eau après la plongée alors que leur température corporelle a fortement baissé. Des mesures de température tympanique effectuées par le Dr Atthar 1 sur 69 enfants de 8 à 14 ans ont permis d observer, pour des plongées de 25 min à 10 m, des températures de 35 C pour les enfants de poids inférieur ou égal à 35 kg quel que soit leur âge. Selon le Dr Marc-Alain Panchard, une étude a montré qu un séjour prolongé dans une eau à 20 C ne modifie pas la température centrale de l adulte mais qu elle fait chuter celle de l enfant. Ces spécificités entraînent une moins bonne isolation thermique que l adulte. L enfant compense par un métabolisme plus élevé, ce qui favorise l essoufflement et l épuisement (fatigue). Il convient donc : de prendre en compte la température de l eau; d avoir une combinaison de plongée appropriée ; de limiter la durée de plongée; de réchauffer l enfant après la plongée. Combinaisons Les combinaisons humides offrent une protection contre le froid car : elles emprisonnent une couche d eau qui est réchauffée par le corps; elles isolent le corps de l eau environnante par du néoprène (caoutchouc gorgé de bulles) plus ou moins épais. Elles réduisent donc les phénomènes de déperdition de chaleur, que ce soit par convection ou par conduction. Refroidissement par convection La circulation de l eau sur l extérieur de la combinaison et, plus encore, dans la combinaison ellemême, oblige le corps à réchauffer sans cesse une nouvelle pellicule d eau. Pour limiter ce phénomène, il faut une combinaison ajustée au plus près du corps, avec des manchons aux poignets, aux chevilles et sur la cagoule. Une cagoule est d autant plus importante que, comme nous l avons déjà vu, la déperdition de chaleur par la tête et le cou est très importante chez les enfants P. Atthar, Variations de température en plongée scaphandre chez l enfant, 6 e colloque national de la plongée enfants, 2000, FFESSM.

8 12 La sphère ORL de l enfant Les oreilles Chez l enfant, l'otite barotraumatique est la source principale d'incidents ou d'échecs en plongée. A. Bylander 1, qui a étudié la physiologie comparée de la trompe d'eustache chez l'enfant et l'adulte, a constaté qu il existe des pressions d'ouverture et de fermeture tubaire voisines, mais une fonction d'ouverture de l'orifice musculaire nettement moins bonne chez l'enfant. Autres éléments notables chez l enfant : La trompe d'eustache est «plus large, l isthme moins marqué et l orientation des muscles péristaphylins différente de celle de l'adulte. Ceci explique que la perméabilité tubaire soit plus grande, avec pour conséquence des otites plus fréquentes, et que l équilibrage de l oreille moyenne soit difficile à contrôler» 2. Avant 8 ans, les végétations hypertrophiques peuvent boucher la trompe d'eustache, de même que des affections rhinopharyngées. L otite séro-muqueuse, fréquente chez le jeune enfant (25 % des enfants selon une étude américaine rapportée par le Dr Delonca), peut également constituer un risque. Il s agit d une inflammation chronique de la muqueuse de l oreille moyenne entraînant un épanchement liquidien de l oreille moyenne et une dépression dans les cavités aériennes. Sur le plan statistique, M. Tessier 3 relate qu'une étude finlandaise, se basant sur des examens systématiques effectués auprès de enfants de 7 à 8 ans scolarisés, a montré que 50 % ont présenté au moins une otite. L étude, menée de 1987 à 1992 par le Dr J.-P. Pham-Van 4 auprès de 140 enfants plongeurs de la région toulousaine âgés de 8 à 17 ans, indique : 4 cas de contre-indication définitive et 12 temporaire pour motif ORL. 2 cas de contre-indication définitive et 3 temporaire pour motif respiratoire. 3 cas de contre-indication temporaire pour motif locomoteur. 1 cas de contre-indication définitive pour motif cardiaque. Une autre étude, menée par le G. Vandenhoven et coll. 5, s'est intéressée de 1985 à 1992 à 234 enfants belges âgés de 6 à 13 ans souhaitant faire de la plongée en scaphandre. L'examen médical initial comportait des tests fonctionnels pulmonaires, des électrocardiogrammes de repos et d'effort, ainsi qu'un examen électroencéphalogramme. 29 enfants (12,4 %) ont été recalés par cet examen initial. Parmi les 205 enfants restants, pendant l'entraînement en piscine, les problèmes les plus fréquemment rencontrés ont été : un dysfonctionnement de la trompe d'eustache (12,2 %) ; l'accumulation de cérumen dans le conduit auditif externe (5,4 %) ; une otite externe (3,9 %). Il y a eu également 4 perforations tympaniques et une syncope hypoxique (2,4 % des plongeurs qualifiés), tous suivis d'un rétablissement complet. 1 A. Bylander, Eustachian tube function in normal children and adults, J.-P. Bonnin et coll., Plongée sous-marine et milieu subaquatique, Masson, 2003, p M. Teissier, Recherche d un coefficient de survie en eau froide, Médecine du sport, J.-P. Phan-Van, Suivi médico-sportif de 140 enfants plongeurs de 1987 à 1992, Thèse de Médecine, Toulouse, G. Vandenhoven, F. Collard, E. Schamp, Children and diving : medical aspects, SPUMS J 2003 ; 33 :

9 L E M A T É R I E L ( S Y N T H È S E ) MATÉRIEL INDIVIDUEL COMMENTAIRES Bloc 4 à 10 litres selon gabarit. (voir fiche n 16) Gilet Adapté à la taille et à la morphologie de l enfant (gilets spécifiques). Réglage facile sur le ventre et les épaules. Direct-system facile à presser. Purges faciles à localiser. (voir fiche n 16) Détendeur Faibles résistances respiratoires. Léger en bouche. Embout de petite taille voire orthodontique lorsque nécessaire. Embout anti-allergénique (ex. 100 % silicone). (voir fiches n 14 et 15) MATÉRIEL PÉDAGOGIQUE (EXEMPLES) (voir fiche n 7) Demi-cerceaux lestés. Photo Abysse Sport Cerceaux lestés. Photo Abysse Sport Planches de natation Photo Abysse Sport Boules et figurines Tapis Jeux (lettres) Tunnel lesté. Photo Abysse Sport Tunnel 41

10 18 La plongée en milieu scolaire La plongée en école primaire La circulaire du ministère de l Education nationale n du portant sur «l organisation des sorties scolaires dans les écoles maternelles et élémentaires publiques» prévoit que la plongée subaquatique puisse faire partie des activités d animation pratiquées en dehors de l école. Justifiées par le fait qu elles «contribuent à donner du sens aux apprentissages en favorisant le contact direct avec l'environnement naturel ( )», ces sorties scolaires sont soumises aux conditions suivantes : Les activités pratiquées à l'occasion d'une sortie scolaire viennent nécessairement en appui des programmes (art. 1.2). La plongée subaquatique, classée en «discipline dite à risque» (annexe 5), doit faire l objet d un encadrement renforcé (art. II ) qui peut être constitué, au choix : d éducateurs ou conseillers territoriaux des APS pour les personnels titulaires; d un breveté d Etat de la spécialité pour les personnels non-titulaires ou rémunérés sous contrat de droit privé; de bénévoles qualifiés (ex. monitorats fédéraux), après un stage d information ou une journée d information. TAUX MINIMUM D'ENCADREMENT RENFORCÉ POUR CERTAINES ACTIVITÉS D'ENSEIGNEMENT D'ÉDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE PRATIQUÉES PENDANT LES SORTIES RÉGULIÈRES, OCCASIONNELLES AVEC OU SANS NUITÉE École maternelle, classe maternelle ou classe élémentaire avec section enfantine Jusqu'à 12 élèves, le maître de la classe plus un intervenant, qualifié ou bénévole, agréé* ou un autre enseignant. Au-delà de 12 élèves, un intervenant, qualifié ou bénévole, agréé* ou un autre enseignant supplémentaire pour 6 élèves. École élémentaire Jusqu'à 24 élèves, le maître de la classe plus un intervenant, qualifié ou bénévole, agréé* ou un autre enseignant. Au-delà de 24 élèves, un intervenant, qualifié ou bénévole, agréé* ou un autre enseignant supplémentaire pour 12 élèves. * L'agrément d'un intervenant bénévole est lié à la participation à un stage spécifique ou à des journées d'information organisées par la commission départementale pour l'éducation physique et sportive dans le premier degré. Chaque sortie doit être déclarée et avoir obtenu une autorisation, selon les cas (voir encadré), de la direction de l école ou de l inspecteur d académie. Une équipe d encadrement doit être formée. Elle est constituée obligatoirement (hors enseignement) de deux adultes au moins dont le professeur en charge de la classe. Ce dernier assume la responsabilité de la sortie. Lorsque la sortie se déroule à bord d une embarcation ou qu elle comprend au moins une nuitée, la présence d une personne titulaire d un diplôme de secouriste est obligatoire sur les lieux (mais pas pendant le transport). 42

F.F.E.S.S.S.M. Commission Nationale d Apnée Manuel de formation APNEISTE NIVEAU 1

F.F.E.S.S.S.M. Commission Nationale d Apnée Manuel de formation APNEISTE NIVEAU 1 APNEISTE NIVEAU 1 1. ORGANISATION GENERALE - Les sessions de Niveau 1 sont organisées à l échelon du club ou des structures commerciales agréées, en formation continue ou sous la forme d un examen ponctuel.

Plus en détail

F.M.A.S. COMITE TECHNIQUE NATIONAL MANUEL du MONITEUR PLONGEUR 1 ETOILE

F.M.A.S. COMITE TECHNIQUE NATIONAL MANUEL du MONITEUR PLONGEUR 1 ETOILE PLONGEUR 1 ETOILE ORGANISATION GENERALE - Les sessions de plongeur 1 étoile sont organisées à l échelon du club, en formation continue ou sous forme d un examen ponctuel. - L acquisition de chacune des

Plus en détail

F.F.E.S.S.M. Commission Technique Nationale Manuel du Moniteur PLONGEUR NIVEAU I

F.F.E.S.S.M. Commission Technique Nationale Manuel du Moniteur PLONGEUR NIVEAU I PLONGEUR NIVEAU I ORGANISATION GENERALE - Les sessions de plongeur de Niveau I sont organisées à l échelon des clubs ou des structures commerciales agréées, en formation continue ou sous la forme d un

Plus en détail

Livret de Certification Plongeur niveau 1

Livret de Certification Plongeur niveau 1 Livret de Certification Plongeur niveau 1 Supervised Diver 20m ISO 24801-1 Nom du stagiaire : Nom de la structure :.. Tampon PLONGEUR NIVEAU 1 Supervised Diver 20m ISO 24801-1 I DÉFINITION DU NIVEAU Plongeur

Plus en détail

Livret de Certification. Plongeur Niveau 2 ISO 24801-2

Livret de Certification. Plongeur Niveau 2 ISO 24801-2 Livret de Certification Plongeur Niveau 2 ISO 24801-2 Nom du stagiaire : Nom de la structure :.. Tampon PLONGEUR NIVEAU 2 CMAS** / NF-EN 14153-2 / ISO 24801-2 I DÉFINITION DU NIVEAU Plongeur confirmé qui

Plus en détail

Examen de Guide de palanquée ANMP

Examen de Guide de palanquée ANMP Examen de Guide de palanquée ANMP (Brevet de plongeur niveau 4) Epreuves et Critères techniques L organisation générale du niveau 4 ANMP est définie dans la fiche info N A07 «Organisation d une formation

Plus en détail

Livret de formation Niveau 1

Livret de formation Niveau 1 Livret de formation Niveau 1 1 Bienvenue au RC Arras Subaquatique! Ce livret a été rédigé par l équipe d encadrement afin de vous accompagner lors de votre formation niveau 1. Il se compose de trois parties

Plus en détail

F.F.E.S.S.S.M. Commission Nationale d Apnée Manuel de formation APNEISTE NIVEAU 2

F.F.E.S.S.S.M. Commission Nationale d Apnée Manuel de formation APNEISTE NIVEAU 2 APNEISTE NIVEAU 2 1. ORGANISATION GENERALE - Les sessions de Niveau 2 sont organisées à l échelon du club ou des structures commerciales agréées, en formation continue ou sous la forme d un examen ponctuel.

Plus en détail

Eléments de théorie du niveau 1. Emmanuel BERNIER

Eléments de théorie du niveau 1. Emmanuel BERNIER Eléments de théorie du niveau 1 Emmanuel BERNIER Mars 2001 Table des matières 1 Présentation du niveau 1... 3 2 La flottabilité... 4 3 Les effets de la pression de l'eau... 5 3.1 La pression... 5 3.2 La

Plus en détail

«Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA

«Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA ID: «Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA Swiss children s objectively measured physical activity Questionnaire pour les parents sur

Plus en détail

GUIDE POUR PREPARER LES SEANCES DE NATATION

GUIDE POUR PREPARER LES SEANCES DE NATATION GUIDE POUR PREPARER LES SEANCES DE NATATION Equipe départementale EPS de Tarn et Garonne 1 Ce dossier pédagogique relatif à la natation à l'école primaire (du cycle 1 au cycle3 ) a pour objectifs: - de

Plus en détail

BREVET 2 * Principes physiques régissant la plongée. Première partie

BREVET 2 * Principes physiques régissant la plongée. Première partie BREVET 2 * Principes physiques régissant la plongée Première partie Objectifs de ce cours: 1. Introduction à la formation du 2* 2. Comprendre les lois fondamentales régissant : la flottabilité (Archimède)

Plus en détail

Cours théorique Plongée Niveau 1

Cours théorique Plongée Niveau 1 Cours théorique Plongée Niveau 1 Les parties encadrées en gras sont à bien connaître, ainsi que le paragraphe "déroulement d'une plongée et consignes de sécurité" Introduction La plongée est un sport technique

Plus en détail

J EMMENE MA CLASSE A LA PISCINE

J EMMENE MA CLASSE A LA PISCINE J EMMENE MA CLASSE A LA PISCINE Textes de référence : Circulaire n 2011-090 du 7 juillet 2011-BO n 28 du 14 juillet 2011 PEAMBULE : - La natation est partie intégrante de l enseignement de l EPS à l école

Plus en détail

Notions physiques Niveau 2

Notions physiques Niveau 2 14 novembre 2011 Contenu 1. Les pressions Les différentes pressions 2. La loi de Mariotte (Autonomie en air) 2.1. Principes 2.2. Applications à la plongée 3. Le théorème d Archimède (Flottabilité) 3.1.

Plus en détail

REPONDRE AU BESOIN DE BOUGER CHEZ LE JEUNE ENFANT

REPONDRE AU BESOIN DE BOUGER CHEZ LE JEUNE ENFANT REPONDRE AU BESOIN DE BOUGER CHEZ LE JEUNE ENFANT L enfant de deux, trois ans, a besoin de bouger pour développer ses capacités motrices. Aménagement des lieux dans l école et dans la classe La cour de

Plus en détail

TACHES N 1. Escalier : Taper des pieds en faisant le crocodile, souffler, immerger le visage... S asseoir au fond de l eau, tête hors de l eau

TACHES N 1. Escalier : Taper des pieds en faisant le crocodile, souffler, immerger le visage... S asseoir au fond de l eau, tête hors de l eau Taper des pieds en faisant le crocodile, souffler, immerger le visage... S asseoir au fond de l eau, tête hors de l eau TACHES N 1 Descendre les marches Marcher le long de la ligne S appuyer sur les deux

Plus en détail

Centre de Sauvetage. Aquatique de Monaco. Dossier de presse

Centre de Sauvetage. Aquatique de Monaco. Dossier de presse Centre de Sauvetage Aquatique de Monaco Dossier de presse Le Centre de Sauvetage Aquatique de Monaco (CSAM) est le résultat des efforts conjugués de la Fondation Princesse Charlène de Monaco, qui s est

Plus en détail

NIVEAU IV CAPACITAIRE

NIVEAU IV CAPACITAIRE NIVEAU IV CAPACITAIRE ORGANISATION GENERALE L'examen du brevet de plongeur de niveau IV "capacitaire" relève de l'autorité de la commission technique régionale. Les sessions de cet examen peuvent être

Plus en détail

le livret de Bébé nageur avec la complicité de bébé.

le livret de Bébé nageur avec la complicité de bébé. L association plaisirs de l eau vous présente le livret de Bébé nageur avec la complicité de bébé. http://plaisir-de-leau.wifeo.com 27/09/14 Plaisirs de l eau livret bébé nageur 1 BIENVENUE à l association

Plus en détail

En quoi consistera ce jeu?

En quoi consistera ce jeu? 1 Projet Comité d Education à la Santé et à la Citoyenneté inter degré Création jeu par les élèves de l école du Gliesberg, de l école Martin Schongauer et du collège Hans Arp de Strasbourg Création d

Plus en détail

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET 2/LES INTENTIONS EDUCATIVES 3/ LES VALEURS PRINCIPALES 4/ LES ACTEURS EDUCATIFS, LEUR CHAMPS D INTERVENTION ET LES

Plus en détail

AU DELA DU TEST 3 vers les nages codifiées, le sauvetage, la natation synchronisée

AU DELA DU TEST 3 vers les nages codifiées, le sauvetage, la natation synchronisée AU DELA DU TEST 3 vers les nages codifiées, le sauvetage, la natation synchronisée Pour aborder ce travail, les élèves doivent avoir acquis au minimum le test N 3 départemental Possibilité de travailler

Plus en détail

Formation Niveau 2. Réglementation concernant la protection du milieu, le matériel, les prérogatives et responsabilités du Niveau II

Formation Niveau 2. Réglementation concernant la protection du milieu, le matériel, les prérogatives et responsabilités du Niveau II Formation Niveau 2 Réglementation concernant la protection du milieu, le matériel, les prérogatives et responsabilités du Niveau II SIUAPS - Piscine Universitaire - 38400 SAINT-MARTIN-D'HERES 1 Plan Rappels

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

Mademoiselle J affabule et les chasseurs de rêves Ou l aventure intergalactique d un train de banlieue à l heure de pointe

Mademoiselle J affabule et les chasseurs de rêves Ou l aventure intergalactique d un train de banlieue à l heure de pointe Mademoiselle J affabule et les chasseurs de rêves Ou l aventure intergalactique d un train de banlieue à l heure de pointe de Luc Tartar * extraits * Les sardines (on n est pas des bêtes) - Qu est-ce qu

Plus en détail

Claude Karger Anne Sophie Kesseler

Claude Karger Anne Sophie Kesseler Claude Karger Anne Sophie Kesseler Docteur, j ai mal au dos!! Faites de la natation, ça va passer Mythe ou réalité? Les poissons souffrent-ils du dos? A priori, non. Pourquoi? Ne sont pas soumis à la pesanteur!!

Plus en détail

psychologique Quels enfants entrent dans le système scolaire européen?

psychologique Quels enfants entrent dans le système scolaire européen? L'environnement social et psychologique THIERRY QUERE Quels enfants entrent dans le système scolaire européen? Un enfant à l'école européenne est souvent un enfant qui vit à l'étranger, dans un autre pays

Plus en détail

RÉGLEMENTATION LE DIRECTEUR DE PLONGÉE (DP)

RÉGLEMENTATION LE DIRECTEUR DE PLONGÉE (DP) F I C H E DIRECTION DE PLONGÉE, ORGANISATION ET RÉGLEMENTATION FICHE N RÉGLEMENTATION LE DIRECTEUR DE PLONGÉE (DP) POUR PLUS DE DÉTAILS, voir la fiche n 116 sur l organisation des plongées. 46. Rôle et

Plus en détail

Attention vague. de très grand froid

Attention vague. de très grand froid Attention vague VAGUE DE TRÈS GRAND FROID COMPRENDRE & AGIR de très grand froid Les conseils du Ministère de la Santé et de l Inpes Comprendre ce qui se passe dans mon corps en cas de vague de très grand

Plus en détail

1. Les barotraumatismes

1. Les barotraumatismes Dans le cadre de votre formation niveau 3 de plongeur subaquatique, nous allons traiter les accidents de plongée. Pourquoi commencer par ce cours? Ce n est pas pour vous faire peur, mais plutôt pour vous

Plus en détail

LES INTERVENANTS EXTERIEURS GUIDE PRATIQUE ET PRECONISATIONS DEPARTEMENTALES Groupe départemental ARTS/EPS

LES INTERVENANTS EXTERIEURS GUIDE PRATIQUE ET PRECONISATIONS DEPARTEMENTALES Groupe départemental ARTS/EPS LES INTERVENANTS EXTERIEURS GUIDE PRATIQUE ET PRECONISATIONS DEPARTEMENTALES Groupe départemental ARTS/EPS Table des matières LES TEXTES DE REFERENCE... 3 POURQUOI UN GUIDE PRATIQUE?... 4 L INTERVENTION

Plus en détail

PREAMBULE Pass Sports de l Eau Pass Sports de l Eau

PREAMBULE Pass Sports de l Eau Pass Sports de l Eau 1 PREAMBULE Après la validation du Sauv Nage, le Pass Sports de l Eau de l Ecole de Natation Française (ENF) mis en place par le Conseil Interfédéral des Activités Aquatiques (CIAA) permet de découvrir

Plus en détail

L éducation physique et sportive. Etude comparée des programmes d'eps à l'école primaire et au collège

L éducation physique et sportive. Etude comparée des programmes d'eps à l'école primaire et au collège L éducation physique et sportive Etude comparée des programmes d'eps à l'école primaire et au collège LES PROGRAMMES OFFICIELS Priorités, objectifs généraux, connaissances et compétences, Horaires et spécificités

Plus en détail

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc CONGRES UCL DE MEDECINE GENERALE 1 juin 2013 PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc Philippe Mahaudens, PhD Faculté des sciences de la motricité UCL Service de Médecine Physique et Réadaptation, Saint-Luc

Plus en détail

Programme d E.P.S. de l Ecole

Programme d E.P.S. de l Ecole Programme d E.P.S. de l Ecole Primaire CONNAISSANCE DU MILIEU SCOLAIRE Ecu 1.2.3.4 F.S.S.E.P LILLE 2 L.MICHEL-connaissance des milieux FSSEP Université Lille 2 1 SOMMAIRE PRESENTATION DU Eduscol.education.fr

Plus en détail

DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS. 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte des objectifs de l eps

DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS. 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte des objectifs de l eps DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS 1. Définition 2. Spécificité des adolescents Nicolas DOMBROWSKI, Agrégé EPS, 2010 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte

Plus en détail

PROGRAMMES EN EPS A L ECOLE PRIMAIRE

PROGRAMMES EN EPS A L ECOLE PRIMAIRE PROGRAMMES EN EPS A L ECOLE PRIMAIRE B.O. n 3 du 19 juin 2008 HORS SERIE Maternelle : AGIR ET S EXPRIMER AVEC SON CORPS Compétences visées (Cv) Se repérer et se déplacer dans l espace. Adapter ses actions

Plus en détail

Le ski à l'école. Réalisé par les CPC E.P.S. de Moselle. Février 2008

Le ski à l'école. Réalisé par les CPC E.P.S. de Moselle. Février 2008 Le ski à l'école Réalisé par les CPC E.P.S. de Moselle 1 «Les Activités Physiques de Pleine Nature, par leur possibilité de réinvestissement, constituent un terrain privilégié pour la mise en œuvre de

Plus en détail

Le mouvement vitalité! Un pas vers la forme! Sport-Santé. Acti March

Le mouvement vitalité! Un pas vers la forme! Sport-Santé. Acti March Le mouvement vitalité! Un pas vers la forme! Sport-Santé Acti March Une Fédération pour votre forme Moyen de déplacement à la portée de tous, quel que soit son âge, la marche est une forme d activité physique

Plus en détail

Le graphisme et l écriture, en lien avec les apprentissages en maternelle

Le graphisme et l écriture, en lien avec les apprentissages en maternelle Le graphisme et l écriture, en lien avec les apprentissages en maternelle Conférence de Marie-Thérèse Zerbato-Poudou : Les apprentissages à l école maternelle 12 novembre 2008, St Etienne de St Geoirs

Plus en détail

Cadre réglementaire Licence fédérale (en ligne)

Cadre réglementaire Licence fédérale (en ligne) Licence fédérale (en ligne) Siège fédéral F.F.E.S.S.M Licence carte plastifiée Information 1 fichier à archiver Récépissé provisoire L adhérent Comité Régional Enregistrement en ligne Zone Internet Facture

Plus en détail

BO hors-série n 3 du 19 juin 2008 «Horaires et programmes d enseignement de l école primaire»

BO hors-série n 3 du 19 juin 2008 «Horaires et programmes d enseignement de l école primaire» Horaires et Programmes EPS à l école primaire BO hors-série n 3 du 19 juin 2008 «Horaires et programmes d enseignement de l école primaire» Les programmes 2008 s appuient sur le Socle commun de connaissances

Plus en détail

Plan de formation 2nd degré 2015 2016 CREER, INNOVER

Plan de formation 2nd degré 2015 2016 CREER, INNOVER Plan de formation 2nd degré 2015 2016 La carte heuristique, un outil au service des apprentissages PN009406 Les cartes heuristiques sont un réel outil pour apprendre à apprendre, et s avèrent un atout

Plus en détail

Le bien - être connecté enfin accessible à tous

Le bien - être connecté enfin accessible à tous INFORMATION PRESSE NOUVEAU Le bien - être connecté enfin accessible à tous Surveiller sa forme et son activité physique, améliorer son sommeil ou apprendre à gérer son stress sont autant de préoccupations

Plus en détail

II - ENCADREMENT. Rappel du nombre d élèves participants. Total du nombre de personnels encadrant. Nom prénom Date de naissance Observations

II - ENCADREMENT. Rappel du nombre d élèves participants. Total du nombre de personnels encadrant. Nom prénom Date de naissance Observations ACADEMIE DE LILLE INSPECTION ACADEMIQUE DU PAS-DE-CALAIS Division des écoles 20 bd de la Liberté 62021 Arras cedex DE1- Nadine Guyon Tél : 03 21 23 91 23 Fax : 03 21 23 82 27 e-mail : ce.i62dec1@ac-lille.fr

Plus en détail

Réglementation. Organisation de la plongée

Réglementation. Organisation de la plongée Réglementation Organisation de la plongée Préparation du Niveau 3 Dominique STEINMETZ Janvier 2014 Des prérogatives, des droits, des obligations En tant que niveau 3 vous aurez de nouvelles prérogatives

Plus en détail

L Education Physique et Sportive à l Ecole Primaire Comment mettre en œuvre son enseignement dans les classes?

L Education Physique et Sportive à l Ecole Primaire Comment mettre en œuvre son enseignement dans les classes? L Education Physique et Sportive à l Ecole Primaire Comment mettre en œuvre son enseignement dans les classes? L enseignement de l Education Physique et Sportive (EPS) vise le développement des capacités

Plus en détail

Définition des temps périscolaires et extrascolaires

Définition des temps périscolaires et extrascolaires ANNEXE 3 Définition des temps périscolaires et extrascolaires Le temps périscolaire est constitué des heures qui précèdent et suivent la classe durant lesquelles un encadrement est proposé aux enfants

Plus en détail

La paralysie cérébrale. 4 - La motricité et les déplacements. livret informatif destiné aux familles du programme Enfants et adolescents

La paralysie cérébrale. 4 - La motricité et les déplacements. livret informatif destiné aux familles du programme Enfants et adolescents La paralysie cérébrale 4 - La motricité et les déplacements livret informatif destiné aux familles du programme Enfants et adolescents Centre de réadaptation Estrie, 2008 En général Les enfants bougent

Plus en détail

PAS SI DUR QUE ÇA! * La super chaussure qui donne envie de faire du sport! Flash basket*

PAS SI DUR QUE ÇA! * La super chaussure qui donne envie de faire du sport! Flash basket* COMMENCER LE SPORT PAS SI DUR QUE ÇA! * La super chaussure qui donne envie de faire du sport! Flash basket* La sédentarité liée à nos modes de vie participe à une augmentation de risques pour la santé

Plus en détail

LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport

LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport LES FEMMES ET LE SPORT LES FEMMES ONT LE CŒUR MOINS SENSIBLE Moins de maladie cardiovasculaire protection hormonale sauf tabac + pilule LES

Plus en détail

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire?

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? L épilepsie concerne plus de 500 000 personnes en France, dont la moitié sont des enfants ou des adolescents.

Plus en détail

Club Nautique de Lancieux - Kitesurf

Club Nautique de Lancieux - Kitesurf Club Nautique de Lancieux - Kitesurf Centre Nautique de Lancieux Un encadrement performant Le Centre Nautique de Lancieux, labellisé FFVL, sera votre partenaire privilégié dans votre apprentissage du kitesurf.

Plus en détail

EPS PLAN D ACTION DEPARTEMENTAL 06 2009 2012

EPS PLAN D ACTION DEPARTEMENTAL 06 2009 2012 EPS PLAN D ACTION DEPARTEMENTAL 06 2009 2012 1 LE PLAN D ACTION DEPARTEMENTAL EN EPS 2OO9-2012 L Education Physique et Sportive est une discipline à part entière de l école maternelle et élémentaire. Elle

Plus en détail

Prénom : J explore l orientation et l organisation spatiale. Date de retour :

Prénom : J explore l orientation et l organisation spatiale. Date de retour : Prénom : J explore l orientation et l organisation spatiale Date de retour : Message aux parents Les fascicules «Mes défis au préscolaire» suggèrent des activités à réaliser avec votre enfant. Le choix

Plus en détail

À l école pour développer des compétences

À l école pour développer des compétences _x áxüä vx wxá ÜxááÉâÜvxá wâvtà äxá tâå }xâçxá 2007-2008 2008 À l école pour développer des compétences -au préscolaire- - 1 - - 2 - Mot de présentation Votre enfant entre à la maternelle cette année.

Plus en détail

UC1 Cadre Réglementaire

UC1 Cadre Réglementaire Stage Initial MF1 Commission Technique Régionale EST Septembre 2011 UC1 Cadre Réglementaire - La Loi de 1901 - Organisation du Sport en France - Établissements d'aps Principes généraux - La vie associative

Plus en détail

ORGANISER L'EPS A L'ECOLE PRIMAIRE

ORGANISER L'EPS A L'ECOLE PRIMAIRE ORGANISER L'E A L'ECOLE PRIMAIRE Cadre réglementaire et recommandations départementales Comme précisé dans les programmes scolaires de juin 2008, l'activité physique et les expériences corporelles contribuent

Plus en détail

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 1 28/07/2011 08:28:01 & BONNES S TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES Le guide Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 2 28/07/2011 08:28:02 SOULEVER UN OBJET LOURD OU UNE PERSONNE

Plus en détail

OBESITE ET EPS. Cf www.sante.fr.(programme national, nutrition santé, courbe de corpulence)

OBESITE ET EPS. Cf www.sante.fr.(programme national, nutrition santé, courbe de corpulence) OBESITE ET EPS DEFINITION L obésité se définit comme un excès de poids pouvant retentir sur la santé. La mesure générale acceptée de l obésité est l Indice de Masse Corporelle (IMC : poids en kg / taille

Plus en détail

INNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro

INNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro INNOVATION De la rééducation au sport santé LPG crée le Neuro Physical Training! Bouger pour sa santé, une évidence pour les français? Bien que Faire du sport soit, chaque année, une des résolutions prioritaires

Plus en détail

Bouger, c est bon pour la santé!

Bouger, c est bon pour la santé! Bouger, c est bon pour la santé! Tous concernés! De quoi s agit-il? Il s agit de toute activité physique, dès lors que nous bougeons. Ainsi tous les pas comptent, comme ceux que nous faisons chez nous

Plus en détail

TAP-PAR. Test d aptitudes physiques pour paramédics. Description du test

TAP-PAR. Test d aptitudes physiques pour paramédics. Description du test TAP-PAR Test d aptitudes physiques pour paramédics Description du test INTRODUCTION Le travail de paramédic nécessite une capacité physique supérieure à celle de la population moyenne. En effet, ceux-ci

Plus en détail

Mon cahier de natationlivret pédagogique

Mon cahier de natationlivret pédagogique Mon cahier de natationlivret pédagogique de la grande section au CM2 CRDP Lorraine L association DOCAPEPS 54, représentée par son président Hervé Bertin, est l auteur de ce livret. Il a été réalisé par

Plus en détail

LES BASES DU COACHING SPORTIF

LES BASES DU COACHING SPORTIF LES BASES DU COACHING SPORTIF Module N 1 Motivation, concentration, confiance, communication Module N 2 L apprentissage : «Apprendre à apprendre» LES BASES DU COACHING SPORTIF APPRENTISSAGE PLAISIR PERFORMANCE

Plus en détail

Organiser l espace dans une classe de maternelle : Quelques idées. I - Les textes officiels : II - Les coins jeux : III - L enfant et le jeu :

Organiser l espace dans une classe de maternelle : Quelques idées. I - Les textes officiels : II - Les coins jeux : III - L enfant et le jeu : Organiser l espace dans une classe de maternelle : I - Les textes officiels : Quelques idées «L aménagement des salles de classe doit offrir de multiples occasions d expériences sensorielles et motrices.

Plus en détail

N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique

N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse CONSTRUCTION IDENTITAIRE DES ENSEIGNANTS EN FORMATION INTIALE : ENTRE REPRESENTATIONS PARTAGEES ET ELEMENTS DE DIFFERENCIATION DANS LE RAPPORT AU METIER 1. Problématique L étude

Plus en détail

FICHE INDIVIDUELLE D'INSCRIPTION AUX COURS DE SURF

FICHE INDIVIDUELLE D'INSCRIPTION AUX COURS DE SURF Document à compléter et renvoyer signé accompagné de votre chèque d acompte à l adresse suivante : Santocha surf club ECOLE 43 rue des Pyrénées 40130 Capbreton FICHE INDIVIDUELLE D'INSCRIPTION AUX COURS

Plus en détail

LIVRET DE FORMATION DES ENSEIGNANTS DE LA CONDUITE AUTOMOBILEET DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE

LIVRET DE FORMATION DES ENSEIGNANTS DE LA CONDUITE AUTOMOBILEET DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE Brevet pour l exercice de la profession d enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière (B.E.P.E.C.A.S.E.R.) LIVRET DE FORMATION DES ENSEIGNANTS DE LA CONDUITE AUTOMOBILEET DE LA SÉCURITÉ

Plus en détail

S'intégrer à l'école maternelle: indicateurs affectifs et linguistiques pour des enfants allophones en classe ordinaire

S'intégrer à l'école maternelle: indicateurs affectifs et linguistiques pour des enfants allophones en classe ordinaire S'intégrer à l'école maternelle: indicateurs affectifs et linguistiques pour des enfants allophones en classe ordinaire Nathalie Gettliffe, Université de Strasbourg Hortense Rengade-Bouchard, Académie

Plus en détail

Enseigner l acrosport aux cycles 2 et 3 Guillaume CATOIS, conseiller pédagogique EPS, circonscription d Argentan.

Enseigner l acrosport aux cycles 2 et 3 Guillaume CATOIS, conseiller pédagogique EPS, circonscription d Argentan. Enseigner l acrosport aux cycles 2 et 3 Guillaume CATOIS, conseiller pédagogique EPS, circonscription d Argentan. - 1 - SOMMAIRE 1. Définition de l APS acrosport 2. Caractéristiques de l APS 3. Références

Plus en détail

Questionnaire pour les parents

Questionnaire pour les parents 6 Questionnaire pour Nom de l enfant: Rempli par: Date: 1. Comment évaluez-vous le développement de votre enfant? Avez-vous remarqué quelque chose de particulier? Comment situez-vous le développement de

Plus en détail

Réglementation. [Cours différencié PN3 et PN4] Les aquanautes normands

Réglementation. [Cours différencié PN3 et PN4] Les aquanautes normands Réglementation [Cours différencié PN3 et PN4] Les sources d information Le ministère de l'ecologie, du Développement durable et de l'energie [documents plaisance, ] http://www.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=themes

Plus en détail

ANIMATEUR PERISCOLAIRE

ANIMATEUR PERISCOLAIRE ANIMATEUR PERISCOLAIRE Missions du poste : Participer à l animation des temps de garderie des élèves de maternelle. Participer aux missions de distribution, de service, d accompagnement des enfants pendant

Plus en détail

REGLEMENTATION DE LA COURSE

REGLEMENTATION DE LA COURSE REGLEMENTATION DE LA COURSE RESPONSABILITE DU CONCURRENT La participation à l'épreuve se fera sous l'entière responsabilité des coureurs avec renonciation à tout recours envers les organisateurs quel que

Plus en détail

Code du sport version juillet 2010. Guide et conseils d application

Code du sport version juillet 2010. Guide et conseils d application Code du sport version juillet 2010 Guide et conseils d application L arrêté modificatif du 18 juin 2010 (JO du 01/07/2010) fait évoluer de façon significative les règles entourant l organisation de la

Plus en détail

Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation

Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation 1 1 Contexte - Public ciblé 1/3 des accidents du travail sont dus à des manutentions. Coût annuel : 1,5 milliards d euros. Les lombalgies représentent

Plus en détail

Objectifs et logique du Page 3

Objectifs et logique du Page 3 Document conçu par l équipe des conseillers pédagogiques EPS du Haut-Rhin avec l aide précieuse de Thierry Lichtlé CTS Athlétisme et Isabelle Logeart professeur à l UFRSTAPS de Strasbourg Année scolaire

Plus en détail

Fiche de renseignements 2015-2016 FORMALITES D INSCRIPTION

Fiche de renseignements 2015-2016 FORMALITES D INSCRIPTION Bulletin d'inscription dûment rempli Fiche de renseignements 2015-2016 FORMALITES D INSCRIPTION DOSSIER OPTIMISE POUR UNE IMPRESSION EN RECTO/VERSO Certificat médical (modèle FFESSM conseillé) délivré

Plus en détail

Règlementation : Notion de Responsabilité

Règlementation : Notion de Responsabilité Question 1 09REG-RE-4-02(1) 1) En terme d obligation, qu est ce qu une obligation de moyen? Donnez un exemple en plongée. (2 points) Le moniteur doit mettre tout en œuvre pour que la plongée se déroule

Plus en détail

Appliquez-vous ces 4 éléments pour travailler plus efficacement?

Appliquez-vous ces 4 éléments pour travailler plus efficacement? Appliquez-vous ces 4 éléments pour travailler plus efficacement? Ce livret vous a été remis en complément de la vidéo «4 éléments pour travailler plus efficacement». Visitez http://methode-prepa.com pour

Plus en détail

Réglementation DES ACCUEILS COLLECTIFS DE MINEURS

Réglementation DES ACCUEILS COLLECTIFS DE MINEURS L essentiel de la Réglementation DES ACCUEILS COLLECTIFS DE MINEURS Mise à jour en juin 2012 www.ufcv.fr SOMMAIRE CADRE GENERAL DES ACCUEILS COLLECTIFS DE MINEURS (ACM) La protection des mineurs accueillis

Plus en détail

BILAN DE L EDUCATION PHYSIQUE A L ECOLE PRIMAIRE RAPPORT DE LA COMMISSION DES INSPECTEURS DU VALAIS ROMAND (CPI)

BILAN DE L EDUCATION PHYSIQUE A L ECOLE PRIMAIRE RAPPORT DE LA COMMISSION DES INSPECTEURS DU VALAIS ROMAND (CPI) Département de l'éducation, de la culture et du sport Service de l enseignement Inspectorat de la scolarité obligatoire BILAN DE L EDUCATION PHYSIQUE A L ECOLE PRIMAIRE RAPPORT DE LA COMMISSION DES INSPECTEURS

Plus en détail

SOMMAIRE. Préambule. La natation à l école p. 3 Découverte de sensations nouvelles p. 4 Apprendre à nager : les étapes p. 5.

SOMMAIRE. Préambule. La natation à l école p. 3 Découverte de sensations nouvelles p. 4 Apprendre à nager : les étapes p. 5. Document réalisé par l équipe des conseillers pédagogiques EPS du Haut-Rhin. Septembre 2004 SOMMAIRE Préambule La natation à l école p. 3 Découverte de sensations nouvelles p. 4 Apprendre à nager : les

Plus en détail

Ministère des Affaires étrangères et européennes

Ministère des Affaires étrangères et européennes Ministère des Affaires étrangères et européennes Direction de la coopération culturelle et du français Regards VI, DVD 2 Jeunesse et sports Réalisation Isabelle Barrière, Thomas Sorin (CAVILAM) Rédaction

Plus en détail

DÉFINITIONS. Motricité. Robert Rigal ÉDUCATION MOTRICE DE L ENFANT DE 4 À 11 ANS

DÉFINITIONS. Motricité. Robert Rigal ÉDUCATION MOTRICE DE L ENFANT DE 4 À 11 ANS ÉDUCATION MOTRICE DE L ENFANT DE 4 À 11 ANS Robert Rigal DÉFINITIONS Motricité Ensemble des fonctions qui assurent les mouvements autogénérés d un organisme; Étude des mouvements humains et de leurs caractéristiques

Plus en détail

Inspection de l'éducation Nationale de Saint-Julien-en-Genevois. Des situations d'apprentissage dédiées à la gymnastique au cycle 1 1 SE RENVERSER

Inspection de l'éducation Nationale de Saint-Julien-en-Genevois. Des situations d'apprentissage dédiées à la gymnastique au cycle 1 1 SE RENVERSER Inspection de l'éducation Nationale de Saint-Julien-en-Genevois Des situations d'apprentissage dédiées à la gymnastique au cycle 1 1 SE RENVERSER 1 In Apprendre en éducation physique Tome 2, Collectif

Plus en détail

EPS à l École primaire

EPS à l École primaire Contribue à l épanouissement de l enfant Relève de la compétence des maîtres S envisage dans le cadre de projet pédagogique EPS à l École primaire Fait l objet une attention particulière Contribue à l

Plus en détail

Une situation d'apprentissage du lexique en MS Les activités gymniques

Une situation d'apprentissage du lexique en MS Les activités gymniques Cette séquence permet l acquisition des compétences nécessaires à la construction des connaissances : - Connaître et enrichir le lexique de base de l action «se déplacer» : marcher, ramper, courir, grimper-escalader,

Plus en détail

portrait d un Cabinet d Avocats

portrait d un Cabinet d Avocats portrait d un Cabinet d Avocats 2-3 il parle avec le regard droit des gens intègres, la liberté des érudits et l assurance que donne la noble curiosité. Il ignore la hâblerie et tend l oreille avec un

Plus en détail

Voici une demande qui revient régulièrement lors de mes rencontres avec les employeurs :

Voici une demande qui revient régulièrement lors de mes rencontres avec les employeurs : Logique dépannage La logique de dépannage dépend d une multitude d aspect, et un de ses aspects que j ai pu constater avec le temps en tant que formateur est que les techniciens industriels apprennent

Plus en détail

Formation IE1,IE2 Janvier 2014

Formation IE1,IE2 Janvier 2014 Formation IE1,IE2 Janvier 2014 D après les cours de la CDY78 et de la CRA côte d azur L association loi 1901 Création d un club PLAN Le licencié. La licence. Le certificat médical. Les assurances individuelles

Plus en détail

MES ÉCO-DÉPLACEMENTS LE QUIZZ

MES ÉCO-DÉPLACEMENTS LE QUIZZ MES ÉCO-DÉPLACEMENTS LE QUIZZ Pour réduire efficacement ses consommations liées aux déplacements C'est parti! Ce quizz vous permettra d évaluer les gestes que vous faites déjà en matière d éco-déplacements

Plus en détail

La hernie discale Votre dos au jour le jour...

La hernie discale Votre dos au jour le jour... La hernie discale Votre dos au jour le jour... Votre dos est fragile. Ce document va vous aider à le préserver au jour le jour. Si vous venez de vous faire opérer, certaines activités vous sont déconseillées

Plus en détail

Tutoriel de connexion au site du Royal Moana (ver 1.5)

Tutoriel de connexion au site du Royal Moana (ver 1.5) Pour toutes les personnes inscrites sur le site, nous vous demandons de donner la plus large diffusion autour de vous parmi les membres du club, afin que ceux ci en viennent à utiliser le site et l espace

Plus en détail

ROULER A L ECOLE MATERNELLE

ROULER A L ECOLE MATERNELLE Construire une Unité d Apprentissage en EPS ROULER A L ECOLE MATERNELLE Dossier réalisé par l équipe des CPC EPS des circonscriptions de Châlons-en-Champagne Anne GANTELET, Bernard FLORION et Pascal LOCUTY

Plus en détail

PREAMBULE INSCRIPTION AUX SERVICES RESPONSABILITÉ - ASSURANCE HYGIENE ET SANTE

PREAMBULE INSCRIPTION AUX SERVICES RESPONSABILITÉ - ASSURANCE HYGIENE ET SANTE LES REGLEMENTS INTERIEURS RESTAURANT SCOLAIRE ACCUEIL PERISCOLAIRE ACTIVITES PERI-EDUCATIVES Délibéré en Conseil Municipal du 05 Juin 2014 PREAMBULE Les services périscolaires sont des prestations volontairement

Plus en détail

Faites marcher votre cerveau, il a besoin d exercice!

Faites marcher votre cerveau, il a besoin d exercice! L aide d aujourd hui. L espoir de demain... MD Faites marcher votre cerveau, il a besoin d exercice! Ce qu il faut savoir sur la santé du cerveau, l Alzheimer et les maladies apparentées Votre cerveau

Plus en détail

«La gestion des douleurs», l après TMS

«La gestion des douleurs», l après TMS Journée territoriale de la prévention des risques professionnels CDG82 MONTAUBAN (82) «La gestion des douleurs», l après TMS Christiane.Daban Octobre 2012 Kinésithérapie & Prévention -> Ce qui fait la

Plus en détail