PLAN DEPARTEMENTAL SANTE BIEN-ETRE

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1 PLAN DEPARTEMENTAL SANTE BIEN-ETRE

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3 SOMMAIRE PREAMBULE P5 PARTIE I. LE BILAN DU PLAN DEPARTEMENTAL SOLIDARITE SANTE P Bilan de mise en œuvre et étude d impact sur les publics. 2. Conclusions et perspectives. PARTIE II. UN ETAT DES LIEUX PARTAGE PAR LES ACTEURS P Constats sur la situation des Nordistes. 2. Atouts et ressources : A. L action des services départementaux. B. Un partenariat particulièrement développé. PARTIE III. LES GRANDES ORIENTATIONS DU PLAN SANTE BIEN-ETRE P 51 A. Les axes transversaux : 1 er axe : Intégrer la notion de bien-être et prendre en compte les divers déterminants de la santé pour améliorer la santé et la qualité de vie des nordistes P 55 2 ème axe : Renforcer la qualité du parcours de santé et de prévention par la coordination des acteurs P Faciliter le recours aux dispositifs de soins, du médico-social et de prévention sur le territoire, par la coordination des acteurs du Plan Santé Bien-être. 2. Inscrire le plan dans la politique régionale de santé publique. B. Les priorités : 1 ère priorité : Privilégier l accès aux soins et à la prévention pour tous avec une attention particulière pour les publics les plus vulnérables P Mieux prendre en compte la dimension santé dans les sollicitations des publics du Département, quelle que soit la nature de la demande, dans un objectif de prévention et sensibiliser les professionnels à aborder la question de la santé avec les publics au-delà de la notion de «maladie». 2. Mieux prendre en compte la souffrance psycho-sociale des publics. 3. Lutter contre l isolement en recréant du lien social pour les publics isolés. 4. Conforter la continuité des réponses du Département en matière de santé quel que soit l âge. 5. Favoriser l accès aux soins des publics marginalisés : migrants, roms Faciliter l accès aux soins par l intégration des actions du Département dans les projets de Maisons de Santé Pluridisciplinaires développés sur les territoires. 3

4 2 ème priorité : Prévenir les conduites à risques P 74 L éducation à la vie affective et sexuelle et les conduites à risques liées à la sexualité 1. Rendre l offre de planification familiale et de lutte contre les IST plus équitable sur l ensemble du territoire en facilitant l accès pour les jeunes. 2. Favoriser une approche globale de la sexualité en consultations SPS/PMI. 3. Développer l éducation à la vie affective et sexuelle et la prévention des risques sexuels pour des publics spécifiques. Les conduites à risques liées aux conduites de consommation 1. Améliorer la prise en compte des conduites à risques dans l accompagnement des publics, de la prévention primaire à la prévention tertiaire. 2. Développer les actions collectives parents/enfants sur les nouvelles pratiques de consommation. 3. Développer une approche des conduites à risques par les compétences psychosociales dans les actions et dispositifs sportifs, culturels et de loisirs portés et/ou soutenus par le Département. 3 ème priorité : Développer la prévention de l obésité, du surpoids et de l insuffisance pondérale et favoriser une alimentation saine et équilibrée et une activité physique adaptée P95 1. Améliorer la prise en charge des problématiques de surpoids et d obésité en PMI et en SPS afin de proposer un accompagnement et une orientation adaptés. 2. Favoriser des objectifs conjoints «alimentation-activité physique» dans les actions de sensibilisation et les projets portés et/ou financés par le Département. 3. «L eau sous toutes ses formes» : promouvoir le bon usage de l eau tout au long de la vie. 4. Favoriser des actions collectives par des approches plurielles. PARTIE IV. PILOTAGE, SUIVI ET EVALUATION P101 GLOSSAIRE P 105 4

5 PREAMBULE : «Agir pour la santé des Nordistes en actionnant les leviers de la prévention» Le Département du Nord porte depuis longtemps une attention particulière à l état de santé des Nordistes, en veillant à maintenir la qualité de son offre de service public en matière de prévention santé. De caractère volontariste, cette politique est menée dans la proximité et la concertation pour étayer ses compétences dans les domaines de la solidarité, la lutte contre les exclusions, la prévention, la protection maternelle et infantile et le maintien de l autonomie pour les personnes âgées et les personnes en situation de handicap. Le Département souhaite favoriser un accès équitable à l offre de soins, en développant des actions de prévention et de dépistage, pour une amélioration durable de l état de santé des nordistes, avec une attention particulière portée aux publics les plus vulnérables. A ce titre, l accès à la santé et à la prévention représente l un des 10 piliers du projet politique du Département. La notion de bien-être Le bien-être est un processus continu qui améliore l équilibre émotionnel, affectif, mental, physique, social et spirituel, qui permet aux personnes de réaliser et de maintenir leur potentiel personnel dans leur environnement de vie. La prise en compte du bien-être permet de sensibiliser les individus à faire des choix sains afin de créer un mode de vie plus enrichissant et plus équilibré. Ceci encourage également un état où la personne joue un rôle essentiel dans la promotion de son propre bien-être. L investissement dans le bien-être est rentable et peut permettre de diminuer les coûts en santé. Par exemple, un individu qui a atteint un niveau de bien-être sera moins susceptible de développer des problèmes de santé ce qui permet d éviter des coûts de soins excessifs. Lorsqu on est en santé, on peut surmonter les défis de la vie, réaliser son plein potentiel pour contribuer à son emploi, sa collectivité et renouer avec soi-même, avec sa famille ainsi que son entourage. La santé n est qu un aspect du bien-être. Le bien-être touche beaucoup de champs d actions publiques, ce qui nécessite un travail en collaboration entre collectivités, partenaires et publics. L approche de la santé par la notion de bien-être est privilégiée dans ce nouveau plan départemental afin de favoriser la prise en compte de tous les facteurs qui conditionnent le maintien de la santé à savoir : - Les facteurs liés au sexe, à l âge et à la constitution ; - Les facteurs liés au style de vie personnel ; - Les réseaux sociaux et communautaires ; - L agriculture et la production de la nourriture, l éducation, le milieu de travail, les conditions de vie, l eau et les installations sanitaires, les services de santé, le logement ; - Les conditions socio-économiques, culturelles et environnementales. 5

6 Utilisés à bon escient, de nombreux leviers départementaux sont en capacité de contribuer à la promotion de ces déterminants de la santé. Le nouveau Plan Départemental Santé Bien-être propose de conforter et de développer les orientations du plan précédent : - Réduire les inégalités de santé par l accès aux soins et à la prévention, - Prévenir les comportements sexuels à risques et favoriser l éducation à la vie affective et sexuelle des jeunes, - Prévenir et réduire les conduites de consommation à risques, tout en mettant l accent sur une nouvelle approche globale de la santé par le bien-être, mettant en oeuvre de manière transversale les compétences départementales avec les partenaires de proximité, en concrétisant les principes du Développement Social Local : mobilisation des ressources territoriales et participation des personnes.. La démarche participative A l interne du Département, le Plan Santé Bien-être s est construit dans la concertation entre tous les services impliqués de près ou de loin dans l amélioration de la santé des publics. Il cherche à mobiliser les ressources qui facilitent l accès à un parcours de santé pour tous, en veillant à l équité territoriale de l offre de service et à la continuité des accompagnements et des prises en charge. Les services départementaux concernés ont été sollicités, de façon collective et concertée, en plusieurs groupes de travail, avec une mixité des compétences, afin de recueillir l expression des professionnels du Département à partir de leurs pratiques et de leurs expériences. 6

7 Dans la lignée des travaux engagés par le Conseil Départemental Consultatif du Développement Social, les partenaires associatifs et institutionnels ont été réunis autour du Vice-président chargé de la santé pour réagir à la présentation des orientations du Plan Santé Bien-être et contribuer à la réflexion départementale, dans un second temps, par la rédaction de leurs propositions. Les perspectives ainsi poursuivies dans le plan sont issues de ces constats et contributions, ouvrant des articulations nouvelles de travail avec les services départementaux, voire d élaboration de modalités innovantes d intervention. Les ambitions du Plan Santé Bien-être Lutter contre les inégalités sociales et territoriales de santé : La France est l un des pays d Europe où l état de santé est le meilleur mais où les inégalités de santé sont les plus fortes et continuent à se creuser, y compris sur le territoire départemental, en lien direct avec les indicateurs de précarité sociale. Puisque la solidarité et la lutte contre toutes les formes d inégalités sont au cœur des préoccupations du Département, celui-ci soutient à ces fins une politique de santé de proximité, concertée et équitable, en coordination avec les multiples acteurs qui, sur la base d une réflexion globale, s attachent à agir localement au plus proche des publics. Valoriser l approche de la personne dans sa globalité : Chaque individu doit pouvoir être acteur de son bien-être et de sa santé, pour lui-même et pour les autres, dans son entourage ou son milieu de vie. Le Département, en cohérence avec la démarche de développement social local, souhaite mobiliser les Nordistes pour les rendre acteurs de leur projet de santé. L approche globale de la santé sous-entend d envisager les problématiques soulevées par la personne en s appuyant sur ses ressources intrinsèques, à la recherche de son autonomie, pour elle et pour son entourage, en vue d améliorer la prise en compte de ses besoins et la valorisation de ses compétences. Sans négliger le motif initial de sa demande, cette approche enrichit l accompagnement de la personne par la prise en compte de son environnement, de ses croyances, ses choix de vie, son histoire et son rythme. Privilégier l éducation préventive précoce et l accompagnement : La politique santé du Département vise la santé optimale des populations par la prévention et l anticipation de la maladie, en agissant en amont des problématiques, pour dépasser le seul angle de la lutte contre les difficultés et se situer dans un principe de durabilité. Pour favoriser l adoption de comportements bénéfiques à la santé, la prévention se doit d aller au-delà de la simple information qui consiste essentiellement à «faire savoir». L éducation préventive doit avoir pour objectif plus ambitieux de «faire comprendre». 7

8 Cultiver un partenariat qui garantisse une pluralité des approches : Promouvoir avec les partenaires locaux l exemplarité, l expérimentation et l innovation est une ambition forte inscrite dans le rapport d orientation politique adopté le 4 juillet La politique de santé du Département est discutée, partagée et communiquée, au service de l usager et de la qualité de la réponse donnée, dans une logique de complémentarité et d enrichissement des approches et des éclairages. Cette complémentarité des acteurs permet de développer une réflexion qui conduit à des réponses plurielles, individuelles ou collectives, portées par les diverses compétences du Département autour d objectifs partagés. Inscrire les actions dans la proximité pour en assurer l équité d accès : La politique départementale réaffirme le droit à la santé pour tous : quel que soit l âge, quel que soit le statut social ou le lieu de vie, quel que soit le degré d autonomie de la personne, y compris si elle est porteuse d un handicap. A ce titre, l expression citoyenne et la participation des habitants à l élaboration et la mise en œuvre des projets doit être favorisée, pour s assurer de l intégration d indicateurs qualitatifs, en lien avec la vie quotidienne, afin d ajuster au mieux les réponses départementales aux besoins des personnes. L égalité d accès des publics à toute politique de prévention doit ainsi permettre de favoriser l autonomie et le maintien dans le milieu de vie, par une offre de service qui priorise les actions dirigées vers les territoires les moins pourvus, avec une attention particulière aux publics présentant des risques spécifiques (petite enfance, jeunes, femmes enceintes, publics précaires, personnes âgées et personnes en situation de handicap ). Au niveau des professionnels, l équité territoriale doit aussi s appliquer sous forme d accès aux formations et au développement des compétences professionnelles, en réponse aux besoins spécifiques des territoires. Le soutien à la mise en place des Maisons de Santé Pluridisciplinaires dans le cadre de la lutte contre les déserts médicaux doit permettre de faciliter le maintien de la qualité du parcours de santé, quel que soit le lieu de vie des personnes. Le Plan Santé et son inscription dans la politique de santé régionale : Ce Plan poursuit des ambitions qui s inscrivent dans les préoccupations de la politique régionale de santé publique. Suite aux différents avis émis notamment par la Conférence Régionale de Santé et de l Autonomie, les Collectivités locales, la Région et l Etat, le Directeur de l Agence Régionale de Santé a arrêté le Projet Régional de Santé ainsi que ses composantes - Schéma Régional d Organisation des Soins et Schéma Régional d Organisation du Médico-Social - le 12 janvier Le Schéma Régional de Prévention a été arrêté en avril Le PRS est décliné en différents programmes régionaux. Certains impactent ou impacteront particulièrement les politiques départementales : Santé Mentale, Education pour la santé, Démographie des professionnels de santé, Alimentation et Activité Physique, Accès aux Soins et à la Prévention des Personnes fragilisées. 8

9 Le Département y est cité comme un des acteurs institutionnels qui ont un rôle important compte tenu de leurs missions auprès de certaines populations (enfants, personnes âgées, personnes en situation de handicap, publics vulnérables ) et leurs possibilités d agir sur les déterminants comportementaux et environnementaux de santé. Depuis plus de 15 ans, le Département est engagé, à côté d autres institutions -Etat, Région, Assurances Maladie, Collectivités locales, ARS (depuis 2010)- en développant des politiques de prévention qui intègrent notamment le développement de l éducation à la santé en mobilisant des ressources humaines et des moyens financiers qui ont permis de développer des dynamiques territoriales. Le Département a souhaité rappeler l impérieuse nécessité de bénéficier de moyens supplémentaires pour permettre à la Région Nord Pas-de-Calais de rattraper son retard du fait de la situation sanitaire très dégradée et corriger les inégalités sociales et territoriales de santé. Les évolutions en cours de la politique de santé légitiment l appel à un renforcement de la solidarité nationale, pour infléchir la situation par une péréquation renforcée. 9

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11 PARTIE I : LE BILAN DU PLAN DEPARTEMENTAL SOLIDARITE SANTE

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13 Le Plan Départemental Solidarité Santé a été adopté par l Assemblée départementale le 3 Juillet Il affirmait le souhait d accentuer l effort sur trois axes prioritaires : Réduire les inégalités de santé par l accès aux soins et à la prévention ; Prévenir les comportements sexuels à risques et favoriser l éducation à la vie affective et sexuelle des jeunes ; Prévenir et réduire les conduites de consommation à risques. La mise en œuvre du Plan a encouragé la mobilisation et l implication de l ensemble des services et des partenaires institutionnels et associatifs. Elle a fait l objet d un bilan en Janvier 2010, centré essentiellement sur l activité des services et sur les productions des groupes de travail en charge d opérationnaliser les objectifs du plan. Dès 2012, au terme de l échéance du Plan Départemental Solidarité Santé, une étude d impact auprès des publics a été réalisée afin de mettre en lumière les effets de cette politique. Rétrospectivement, les conclusions du travail d évaluation de l impact sur les publics corroborent les conclusions du bilan de mise en œuvre. 1. BILAN DE MISE EN OEUVRE ET ETUDE D IMPACT AUPRES DES PUBLICS 1.1 LE BILAN DE MISE EN ŒUVRE Le Plan Départemental Solidarité Santé a démontré son intérêt en contribuant à l organisation de l offre de santé départementale. Plusieurs points forts identifiés : Le PDSS a permis de valoriser et de mieux communiquer sur la Politique Santé du Département. Celle-ci est définie, clarifiée, et gagne en lisibilité au sein de ses services et auprès des partenaires. Le PDSS a facilité l adhésion des professionnels aux objectifs de travail poursuivis par la politique départementale de santé et le positionnement des équipes face aux sollicitations internes et partenariales. 13

14 Le PDSS a permis un recentrage des actions : - D un point de vue thématique : adéquation des 3 priorités du plan avec les besoins et demandes des différents territoires ; - A un niveau méthodologique : les actions sont menées sur un plus long terme, dans une logique de programme, plutôt que par des interventions ponctuelles ; - En termes de mission : augmentation du nombre d accompagnements santé, individuels et collectifs, pour les publics prioritaires du Département (notamment dans le cadre du Plan DépartementaI d Insertion -PDI) ; - En termes de publics : attention particulière portée aux publics prioritaires du Département. Les résultats du bilan peuvent se lire selon chaque priorité du Plan : Priorité 1 : Réduire les inégalités de santé par l accès aux soins et à la prévention Un objectif général : engager et accompagner la personne dans une démarche de santé Des résultats quantitatifs et qualitatifs : Un public accompagné en nombre : personnes ont bénéficié d un accompagnement santé en individuel ou en collectif de 2007 à personnes ont été orientées vers un centre d examens de santé pour un bilan de 2007 à personnes ont bénéficié d un rendez-vous de la santé de 2008 à De nouveaux outils et de nouvelles collaborations : Réalisation de guides techniques et de cadres de références à destination des professionnels Objectif : faciliter la mise en application concrète des actions du Plan : le parcours santé, la consultation de prévention, l accompagnement santé individuel, les «rendez-vous de la santé». Travaux menés pour améliorer la complémentarité des actions des différents acteurs et les modalités d orientation des publics vers l offre de santé du Département en interne et avec les têtes de réseaux associatifs (Institut Pasteur de Lille, FNARS, ARML, CIRM-CRIPS, ANPAA, COREVIH...). 14

15 Création de supports d information et de communication pour valoriser la mise en place des actions qui favorisent l accès aux soins et à la prévention, dans une recherche de proximité et d adéquation aux besoins du public. (Plaquette de présentation des SPS, plaquette de présentation des rendez-vous de la santé aux publics et aux partenaires, fiches info santé, protocole tuberculose, carnet de vaccinations et calendrier vaccinal). Priorité 2 : Prévenir les comportements sexuels à risques et favoriser l éducation à la vie affective et sexuelle des jeunes. Un objectif général : engager et accompagner la personne dans une démarche de responsabilisation, de prévention et de dépistage. Des résultats quantitatifs et qualitatifs : Le Public accompagné : personnes, dont 58 % de jeunes, ont bénéficié d un programme de prévention et d éducation autour de la vie affective et sexuelle par un SPS entre 2007 et 2010 ; collégiens ont bénéficié d une action d éducation à la vie affective et sexuelle menée par les conseillères conjugales des centres de planification dans les collèges en jeunes ont été sensibilisés en 2011 (collégiens y compris) ; - Près de consultations médicales de planification familiale ont été réalisées en % des consultants sont mineurs. De nouveaux outils et de nouvelles collaborations : Développement de programmes de prévention et d éducation autour de la vie affective et sexuelle, inscrits dans les enjeux du territoire - Elaboration d un guide technique qui précise le cadre de référence d élaboration d un programme de prévention sur la thématique, à destination de tout professionnel départemental qui souhaite mettre en œuvre une action sur ce thème. - Elaboration d un programme de formation de professionnels à destination des deux services en 2011/ professionnels formés environ sur cette période. 15

16 - Mise en œuvre de «formations-actions», sur la thématique de la sexualité, dans le cadre d un partenariat avec le CIRM-CRIPS, en soutien à des projets territoriaux cherchant des réponses à donner à des problématiques identifiées localement. Proposées aux professionnels départementaux, et aux partenaires de l éducation et de la jeunesse, ces «formations-actions» poursuivent des objectifs de dynamisation et de mise en synergie des forces du territoire. Ces dispositifs portent de grands espoirs de développement des réseaux pour mutualiser les complémentarités professionnelles, partager les regards sur les problématiques et enrichir d autant la qualité des réponses apportées aux usagers. 267 professionnels départementaux et partenaires formés entre 2006 et Organisation d une campagne départementale de sensibilisation en direction des jeunes sur le thème des IST et de la contraception Réalisation d un site internet «casexplik.cg59.fr, la sexualité en questions» qui apporte des réponses claires aux questions que peuvent se poser les jeunes, sous forme de dossiers, de définitions, de documentations en ligne. Le site donne l occasion de valoriser l offre de service du Département en matière de dépistage des IST et de planification familiale et indique les ressources locales à solliciter en cas de besoin. Développement des actions d éducation à la vie affective et sexuelle menées dans les collèges Le Département est conscient que le développement des actions collectives en faveur des jeunes est le premier levier à mobiliser pour promouvoir la fréquentation des centres de planification familiale dans les territoires où l accès à la contraception est difficile. Dans le cadre de la planification familiale, le Département mène donc une politique volontariste d éducation à la vie affective et sexuelle en faveur des collégiens en réalisant des interventions collectives auprès des élèves notamment des classes de 5 ème et 4 ème. En 2011, 169 collèges ont été concernés par ces actions (soit 60 % des 283 établissements). Amélioration de l accès aux consultations de planification et de dépistage des IST 16

17 Coordination de l offre de planification familiale sur le territoire La mission de coordination de l offre de planification familiale, confiée aux médecins responsables de Pôle PMI Santé de chaque Direction Territoriale, organise et coordonne l ouverture des centres pour répondre aux exigences des normes minimales réglementaires d ouverture au public : au moins 12 séances hebdomadaires d une demi-journée de consultation médicale de planification familiale pour habitants âgés de 15 à 50 ans. Il s agit de disposer d une offre de proximité diversifiée. Dédiés à la maîtrise de la fécondité, 59 centres de planification familiale de gestion directe PMI et 24 centres de planification familiale conventionnés (associatifs, hospitaliers, communaux ) participent également à la lutte contre les infections sexuellement transmissibles et à la lutte contre les cancers féminins. Ils contribuent à la lutte contre les violences faites aux femmes notamment par l'écoute et l'accompagnement réalisés par les conseillères conjugales. Les consultations médicales et les examens biologiques nécessaires sont d accès gratuit (dispense d avance de frais). Pour les mineurs désirant le secret et les femmes sans couverture sociale, la délivrance des contraceptifs y est également gratuite. En 2012, des disparités territoriales d accès à la contraception, notamment en milieu rural, persistent. Le déficit est important dans le Cambrésis, l Avesnois, le Douaisis, la Flandre Intérieure et le Valenciennois. Les difficultés d organisation de l offre de service tiennent à : - La difficulté de recrutement de médecins qualifiés ; - La difficulté de recrutement de conseillères conjugales ; - L inadaptation fréquente des locaux. Ces difficultés sont particulièrement importantes dans les territoires est et sud du département. Une Assemblée générale de la planification familiale est organisée pour faire un état des lieux, territoire par territoire sur : - La coordination de l offre de service ; - L organisation des interventions collectives auprès des publics (collégiens et autres) ; - Les projets et actions à mettre en œuvre pour améliorer l offre proposée aux Nordistes. Une évaluation de la planification familiale est actuellement engagée par la Direction de l Evaluation, de l Audit et du Contrôle de Gestion. Elaboration d un guide technique qui décrit les modalités de mise en œuvre des passerelles à développer entre les consultations de prévention et de dépistage des IST et les consultations de planification familiale en PMI. Il s agit d améliorer l orientation et l accompagnement des personnes au sein des consultations, par une prise en charge mieux adaptée aux besoins de santé et une meilleure appréhension des freins liés à la mise en œuvre de la démarche de soins. 17

18 Priorité 3 : Prévenir et réduire les conduites de consommation à risques 3 objectifs généraux : promouvoir l adoption de comportements de prévention, réduire le tabagisme et ses conséquences et réduire les risques et dommages liés à la consommation abusive d alcool. Des résultats quantitatifs et qualitatifs : La mise en œuvre de programmes de prévention primaire priorisant l incitation des publics à développer leurs compétences en matière de gestion des risques, adaptés aux besoins des territoires et menés de façon partenariale. Le Public accompagné : actions menées par les SPS de 2007 à 2010 pour personnes dont 59 % de public jeune, notamment à travers le programme «ALTADROGUES» destiné aux enfants de 6 à 8 ans (en 2011 : 27 programmes auprès de enfants) actions d information et d éducation en matière de prévention des conduites à risques menées par le Pôle de Prévention des Addictions EPICéA de 2008 à 2010 dans 476 structures et porteurs de projets différents(dont 293 hors Eduction Nationale). 1/ A destination des jeunes : Au cours du précédent plan, les jeunes nordistes ont pu bénéficier directement des actions de prévention d EPICéA (le chiffre ci-dessous ne tient pas compte des interventions indirectes réalisées par les adultes relais préalablement formés par EPICéA et qui par définition s inscrivent dans la durée et dans l espace). Soit : jeunes dont jeunes en dehors du circuit scolaire (2 698 pour l année 2010 contre 987 pour l année 2008, ces chiffres confirment une certaine évolution et un investissement accru d EPICéA en faveur des structures à caractère social de type MECS, foyers etc.). 2/ A destination des adultes : Cette notion essentielle implique l ensemble des adultes (professionnels, bénévoles, parents) souhaitant s impliquer de manière active dans un rôle de relais d information, d éducation et d exemplarité auprès des jeunes. Leur formation constitue un réel investissement dans une dynamique de pérennisation de l action préventive adultes (durée de la formation : en moyenne 5 jours) dont travaillant dans des structures autres que Education Nationale. 18

19 De nouveaux outils et de nouvelles collaborations : Elaboration d un guide technique des programmes de prévention des conduites de consommation à risques pour en accompagner la construction et le suivi, en partageant des critères d intervention communs entre les différents services départementaux en charge de cette thématique. Développement du Pôle de ressources documentaires EPICéA, notamment via le site Internet «epicea.cg59.fr» qui facilite le contact avec les publics et contribue à la visibilité des efforts départementaux en matière de prévention des addictions. Evaluation et réactualisation du programme de prévention «ALTADROGUES», avec actualisation des messages de prévention de l outil, au regard des évolutions sociétales des modes de consommation à risques, pour aiguiser la pertinence de l outil et optimiser les moyens et compétences des professionnels SPS investis dans la mise en œuvre du programme. Le programme «ALTADROGUES» est un outil de prévention original, créé il y a une vingtaine d années par les professionnels des Services Prévention Santé qui vise à sensibiliser les jeunes enfants de 6 à 8 ans aux problèmes des conduites de consommation à risques (alcool, drogues, tabac) et à promouvoir l adoption de comportements de prévention. Il a pour ambition de vouloir développer le plus précocement possible les compétences individuelles en matière d estime de soi, de capacité à résister aux pressions et à savoir faire des choix. Le point d orgue du programme est un spectacle de marionnettes interactif «Hélène au Royaume de Pète la Forme» créé, scénarisé, mis en scène et représenté par les équipes des SPS. Les jeunes enfants, interpellés par les marionnettes, vont aider à sauver la princesse Hélène en adoptant des comportements favorables à la santé. Le personnage central du théâtre de marionnettes montre comment résister à la tentation de produits néfastes pour la santé. Une animation pédagogique vient ensuite engager la réflexion, en séance collective, afin d établir le lien entre conte et réalité, en abordant de façon concrète les conduites de consommation à risques, sous l angle du comportement et des compétences psycho-sociales. Relance de la formation des professionnels sur la thématique de l aide à l arrêt du tabac en 2011, pour conforter les pratiques et développer l activité. Les sessions individuelles semblent mieux correspondre aux besoins des publics que les sessions collectives dont la mise en œuvre reste très aléatoire. Les actions spécifiquement dédiées aux femmes enceintes ont fait l objet d une réflexion spécifique pour relancer l activité, conjointement par les services de PMI et de prévention santé. 104 professionnels formés sur la durée du plan. 19

20 Sensibilisation par l ANPAA des professionnels des 4 services en UTPAS pour une meilleure prise en compte des problématiques d alcoolisation des publics accueillis, en complémentarité du plan de formation du Département. Au-delà des notions de base sur les problématiques liées à la consommation abusive d alcool, il s agissait de trouver des pistes de réponse qui aident les professionnels à aborder la question de l excès de consommation avec toute personne, quels que soient ses freins, et d être en capacité de solliciter à bon escient les ressources du territoire. 13 modules de formation pour 171 professionnels. Création par EPICéA d outils uniques en France à destination de «publics spécifiques». En partenariat avec le Centre de Formation à la Langue des Signes (C.F.L.S) de Lille, ainsi que des centres spécialisés d accueil des jeunes sourds de la région, EPICéA a réalisé un flyer permettant d aborder la question des consommations à risques avec ce public. Cette réalisation a donné lieu à l organisation, pour la première fois dans la région sur cette thématique, d une session de formation réunissant des professionnels à la fois entendants et sourds. Face au nombre croissant de la population souffrant d illettrisme (20 % des jeunes en Europe), et en l absence d outil de prévention adapté à ce type de public, EPICéA a réalisé un support d animation permettant aux professionnels d aborder les conduites à risques avec les non lecteurs (migrants, déficients mentaux légers, étrangers...). 20

21 1.2 L ETUDE D IMPACT SUR LES PUBLICS De caractère non exhaustif, cette étude d impact a été établie selon trois pistes de réflexion, formulées en trois questions qui ont structuré le travail : Question 1 : Le Plan Départemental Solidarité Santé a-t-il permis un recentrage des actions sur un public en situation de précarité? Question 2 : Le Plan Départemental Solidarité Santé a-t-il permis une meilleure accessibilité aux soins du public en situation de précarité? Question 3 : Le Plan Départemental Solidarité Santé a-t-il permis d améliorer la connaissance de l offre de service santé du Département? L approche des réponses à ces trois questions a fait l objet d enquêtes rétrospectives de nature quantitative et qualitative, auprès des Services Prévention Santé, du Pôle de Prévention des Addictions EPICéA, et des services de PMI, tous trois en charge, chacun selon ses missions respectives, de la mise en œuvre des objectifs du PDSS Cinq activités, les plus représentatives de l intérêt et de l importance de la mobilisation des services, ont été interrogées : - Les accompagnements santé individuels et collectifs en SPS ; - Les consultations de prévention ; - Les orientations vers les centres d examens de santé des CPAM et de l Institut Pasteur de Lille (IPL), les «Rendez-vous de la Santé» ; - Les passerelles PMI/ SPS ; - Les actions collectives de promotion de la santé. Cette étude d impact a permis de montrer que : Le Plan Départemental Solidarité Santé a permis un recentrage des actions sur un public en situation de précarité : En effet, il a été observé une augmentation des publics allocataires du RSA au sein du public bénéficiant d une action du SPS (en individuel ou en collectif) ainsi qu une augmentation du partenariat avec les structures accueillant du public en précarité (Centres sociaux, structures d hébergement...). Le Plan Départemental Solidarité Santé a permis une meilleure accessibilité aux soins du public en situation de précarité : Le recensement des données d évaluation des activités d accompagnement santé permet d affirmer qu une personne sur deux enclenche une démarche de santé à moyen terme du démarrage de la réflexion sur sa santé jusqu à la mise en œuvre de comportements favorables à la santé. Le travail d accompagnement des équipes SPS dans la proximité démontre sa pertinence des actions de lutte contre les inégalités de santé. 21

22 Le Plan Départemental Solidarité Santé a permis d améliorer la connaissance de l offre de service santé du Département : Le travail partagé et coordonné par tous les acteurs d un territoire, auprès d un même public, permet de faire connaître à l usager les différentes offres de service départementales et contribue à la cohérence des messages de prévention. L étude a montré une évolution de la collaboration entre les différents services médicosociaux du Département par l évolution de la connaissance des fonctions de chacun, l amélioration des orientations réciproques et la recherche de complémentarité ainsi que le souhait de mener des actions collectives conjointement. L évolution de la mise en œuvre d actions avec une multitude de partenaires permet en effet de multiplier les relais d information et de ressources. Enfin, les campagnes de communication menées autour des thématiques du plan santé ont permis la diffusion d outils de communication adaptés au public et ainsi l amélioration de l information sur l offre de service départemental. 2. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES POUR LE NOUVEAU PLAN Deux thématiques principales sont repérées comme insuffisamment prises en compte au regard des besoins repérés par les acteurs et exprimés par les publics : - La souffrance psycho-sociale des personnes qui occupe une large place dans les problématiques relatives aux difficultés d insertion ou d accès aux soins. Les réponses sont rares et peu adéquates, ce qui rend difficile la qualité et l équité d accès au parcours de soins, et pose de nombreux problèmes aux professionnels pour y faire face. - La lutte contre le surpoids et l obésité pour lesquels l évolution des indicateurs de santé sur tout le territoire départemental est toujours défavorable et les sollicitations régulières des divers acteurs des territoires auprès des Services Prévention Santé. Le bilan positif du plan incite à poursuivre les grands axes de la démarche de prévention telle qu elle s est développée jusqu alors, pour consolider les résultats déjà obtenus et les encourager. D autres champs, développés par d autres politiques volontaristes, sont repérés comme déterminants pour la santé et méritent d être intégrés dans le nouveau Plan Santé Bien-être pour que leur impact vienne renforcer les efforts entrepris. Le Plan Départemental «Santé Bien-être» se doit de rendre lisibles et cohérentes les multiples actions du Département comme autant de leviers d amélioration de la santé des Nordistes. Il propose de structurer le nouveau plan autour de la notion de bien-être en valorisant les diverses politiques volontaristes qui contribuent à la prise en compte des déterminants de la santé (sport, loisirs, environnement, culture, jeunesse ). 22

23 Il s inscrit dans une politique de santé publique qui vise à mettre en synergie et en complémentarité les multiples actions déployées sur le territoire départemental et à consolider les outils départementaux existants. C est par la concertation avec tous ses partenaires que le Département peut s assurer de la cohérence des valeurs et des actions. Ainsi, en tant que chef de file de l Action Sociale, il s inscrit dans la prévention précoce en mobilisant ses efforts par la prise en compte des multiples déterminants de la santé. C est pourquoi, le Plan visera donc à : - Consolider les axes développés par le PDSS , notamment en matière d accès aux soins et à la prévention ; - Poursuivre le travail d appropriation des messages de santé par les partenaires ; - Elargir les efforts d accès aux soins et à la prévention vers les différents publics, dont le Département est responsable, dans la prise en compte de toutes les dimensions de la santé ; - Favoriser la transversalité et la complémentarité des actions de prévention ; - Inscrire et valoriser la politique départementale dans la politique régionale de santé publique. 23

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25 PARTIE II : UN ETAT DES LIEUX PARTAGE PAR LES ACTEURS Une situation sanitaire qui reste préoccupante, au sein d un contexte socio-économique difficile. Une richesse des ressources partenariales au plus près des préoccupations des publics. 25

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27 1- DES CONSTATS SUR LA SITUATION DES NORDISTES AU REGARD DE LA SANTE Le Département du Nord est marqué par des inégalités de santé liées à des conditions d existence qui se creusent entre les différentes couches de populations et d un territoire à l autre. Ce contexte de vie est important à prendre en compte pour mieux comprendre et évaluer son impact sur la santé. Les travaux d écriture du plan ont permis de recueillir au fil des rencontres les constats établis par les professionnels du Département et les partenaires lors de leur action quotidienne auprès des publics. Tous les indicateurs proposés sont illustrés par ces expressions des professionnels du Département et des partenaires. Ils viennent étayer les choix départementaux visant à mieux prendre en compte les préoccupations de santé des Nordistes aux différents âges de la vie, ainsi que les problématiques spécifiques en termes de précarité, de handicap ou de dépendance. Ces indicateurs, majoritairement régionaux, permettraient, s ils étaient déclinés à l échelle départementale, une lecture plus précise de leur évolution sur le territoire. Dans l attente d un travail d élaboration de tableaux de bord départementaux, ils nous donnent à ce jour une idée globale des tendances qui caractérisent les conditions de santé des Nordistes. 1. Le cadre de vie et l environnement Le département du Nord est le plus peuplé des départements français. La population a atteint un peu plus de habitants. 1 Population du département du Nord par direction territoriale (INSEE) Avesnes Cambrai Douais DT Flandre Intérieure Flandre Maritime Lille Roubaix Tourcoing Valenciennes Département 1 Source : Recensement de la population INSEE

28 Actuellement, sa population est la plus jeune, mais une tendance marquée au vieillissement exige d anticiper dès aujourd hui les besoins croissants dans le domaine de la santé et de la prise en charge de la dépendance à moyen terme. 2 Indice de vieillissement 2008/ORS 70,00% 60,00% 50,00% 40,00% 30,00% Indice de vieillissement 2008/ORS 20,00% 10,00% 0,00% DT Lille DT Rx-Tg DT Fl Int DT Fl Mar DT Douai DT Cambrai DT Avesnois DT Valenciennois Département Le département du Nord est fortement urbanisé. Le pôle d attraction urbaine que représente la métropole lilloise se hisse au 5 ème rang national avec habitants. En conséquence, elle se retrouve au 2 ème rang des villes de province les plus touchées par la pollution de l air, résultat de la présence industrielle et d un réseau routier engorgé. Parallèlement, la pratique historique d agriculture intensive, son passé industriel et minier, ont laissé peu de place pour l aménagement d Espaces Naturels Sensibles et les zones boisées sur le territoire du département du Nord sont les moins importantes de France. En termes d habitat, le département offre un parc de logements anciens nécessitant pour bon nombre des rénovations importantes : 38,5% du parc a été construit avant 1949 et 10,6 % du parc privé est potentiellement indigne (environ logements). Le pourcentage de logements sociaux est supérieur au niveau national (20,1 % de logements HLM). Environ demandes de logement en attente (dont 77 % par des personnes à très faibles ressources) et un délai moyen d attribution de 11 mois confirment l insuffisance du parc immobilier au regard des besoins. La géographie hétérogène du département, du Nord au Sud, vient renforcer les écarts d indices de précarité et d accès aux transports en rendant plus difficile la mobilité des personnes, l accès à l emploi, la santé, la culture Néanmoins, le département possède des atouts en termes de patrimoine culturel, d équipements sportifs et de loisirs même si cette offre reste un peu déséquilibrée en fonction des territoires. 2 Source : Recensement de la population INSEE 2008 traitement ORS 28

29 2. Les conditions socio-économiques Sur le plan économique et social, les Nordistes sont confrontés à de graves difficultés. De plus, il existe des inégalités territoriales importantes. La pauvreté monétaire était reconnue pour 17,2 % des ménages nordistes contre 13 % en France en La proportion des foyers fiscaux non imposables en 2010 s élevait à 51,9 % contre 46,5 % en France. Les territoires les plus touchés sont le Valenciennois et l Avesnois. 3 Part des foyers fiscaux du Nord non imposables selon les territoires (données 2010) 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 51,9% Avesnes Cambrai Douais DT Flandre Intérieure Flandre Maritime Lille Roubaix Tourcoing Valenciennes Département La part des personnes couvertes par le RSA est chiffrée à 5,2 % dans le Nord avec des inégalités territoriales importantes, comme en atteste le tableau suivant 4 : Part des foyers bénéficiaires du RSA dans la population totale par direction territoriale au 31/12/2012 7% 6% 5% 4% 3% 2% 1% 0% 5,2% Avesnois Cambrésis Douaisis Flandre Intérieure Flandre Maritime Lille Roubaix Tourcoing Valenciennes Département Le territoire de Métropole Roubaix Tourcoing comprend le taux le plus élevé de bénéficiaires du RSA suivi de l Avesnois puis du Valenciennois. Le Valenciennois et l Avesnois sont également les plus affectés par la pauvreté monétaire. Ces territoires cumulent les indicateurs d une situation socio-économique préoccupante. 3 Source ERASME, ARS Nord PDC, INSEE, SEPS «vers une approche socio démographique des territoires d action sociale» 4 Source requête BO iodas RSA 29

30 II en est de même pour les données relatives au chômage, à part égale pour les hommes et les femmes : Le taux de chômage au 4 ème trimestre 2012 était de 13,8 % dans le Nord contre 10,1 % en France. 5 Taux de chômage localisé T ,00% 15,00% 13,00% 11,00% 9,00% 13,9% 16,4% 13,7% 15,5% 8,8% 13,4% 11,5% 15,7% 16,8% 7,00% Nord Maubeuge Cambrais Douai Flandre Lys Dunkerque Lille Roubaix Tourcoing Valenciennes Au regard de ces indicateurs quantitatifs, de nouvelles données, relatives aux indicateurs directs et indirects de santé, ont été élaborées : - L Indicateur de Santé Sociale (ISS) reprend les six grandes dimensions du baromètre des inégalités et de pauvreté (éducation, sécurité, logement, santé, revenus, travail et emploi) ; - L Indicateur de Développement Humain (IDH) reprend les dimensions relatives à la santé, l éducation et le niveau de vie, permettant de définir une vision partagée d un développement humain et durable des territoires. Ces deux indicateurs, sur la région Nord Pas-de-Calais, sont les plus alarmants de France. Pour autant, la région Nord Pas-de-Calais est l une de celles dont la dynamique est la plus importante en termes d éducation et dans une moindre mesure en termes de niveau de vie. Du point de vue des professionnels du Département et des partenaires, des constats : Accroissement du nombre de ménages en grande précarité, avec élargissement des publics en difficulté d accès aux soins à des nouvelles populations : travailleurs pauvres, retraités, femmes et hommes isolés, parents d enfants confiés à l ASE. Désintérêt des personnes les plus démunies, dont les conditions de vie sont marginales et dont les besoins primaires ne sont pas sécurisés, envers les problématiques liées à la santé. Prégnance et spécificité des problématiques des migrants liées à leur condition d étrangers qui constituent un cumul de difficultés. 5 Source INSEE- Pôle Emploi 30

31 3. La santé a. Données générales : Si l espérance de vie dans le Nord Pas-de-Calais continue de progresser à l identique des moyennes nationales, elle ne rattrape pas encore son retard, et maintient un écart de 2 ans pour les femmes et de 3 ans pour les hommes. Toutes causes confondues, la mortalité prématurée évitable y est plus élevée que la moyenne nationale et ceci de façon plus prégnante dans le sud du département (par ordre décroissant Valenciennois, Cambrésis, Douaisis) Mortalité toutes âges et toutes causes Mortalité prématurée toutes causes DT Lille DT Rx-Tg DT Fl Int DT Fl Mar DT Douai DT Cambrai DT Avesnois DT Valenciennois Département France ICM : L Indice Comparatif de Mortalité est le rapport en base 100 du nombre de décès observés sur le nombre de décès qui seraient attendus. Si les taux de mortalité pour chaque tranche d âge dans un territoire étaient identiques aux taux nationaux : 100 taux de mortalité en France. Les tumeurs malignes et les pathologies cardio-vasculaires restent les premières causes de mortalité, suivies de peu des conséquences des consommations dites «à risques», notamment alcool et tabac. 6 Source : INSEE INSERM CépiDc traitement ORS Nord Pas de Calais 31

32 Concernant l offre de soins, le département du Nord est un département relativement bien pourvu en médecins généralistes : En effet, médecins généralistes libéraux travaillaient dans le Nord Pas-de-Calais en 2009, ce qui représente une densité de professionnels équivalente à la densité nationale (112 pour habitants contre 111 en France). En revanche, la région présente un déficit important en médecins spécialistes par rapport à la France : 141 professionnels pour habitants versus 174 en moyenne nationale. La densité en médecins généralistes libéraux et salariés (France = 163,4 habitants, Nord Pas-de-Calais 164,7 ) ou spécialistes est très inégalitaire entre territoires de santé 6bis : - Métropole Lille et Flandre intérieure : Médecins Généralistes : 197 pour habitants ; Spécialistes : Hainaut Cambrésis : Médecins Généralistes : 153 ; Spécialistes : Littoral : Médecins généralistes : 144 ; Spécialistes : Artois Douaisis : Médecins Généralistes : 148 ; Spécialistes : 99. Le taux de certaines professions de santé est supérieur à celui du niveau national (ex : Masseurs kinésithérapeutes 91 versus 85 en France) ; pour d autres, il est inférieur (ex : Infirmières 96 versus 119). La répartition des professionnels de santé est également hétérogène sur le territoire régional. Cette iniquité pose la question de la continuité du parcours de soins (Cf. tableau suivant). En effet, si les territoires de la Métropole Lille (1 848 professionnels de santé pour habitants) et de la Flandre Intérieure (1 306) sont mieux dotés que la France (1 290), les autres territoires ont un taux déficitaire (ex : en Avesnois) Professionnels de santé pour habitants:2008/ars Professionnels de santé de pôle/ habitants/ DT Lille DT Rx-Tg DT Fl Int DT Fl Mar DT Douai DT Cambrai DT Avesnois DT Valenciennois Nord/Pas-de-Calais France Professionnels de santé de proximité : le total des médecins généralistes, opticiens-lunetiers, chirurgiens-dentistes, pharmaciens, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues. Professionnels de santé de pôle : Le total des personnes qui exercent d autres professions que celles énumérées préalablement et régies par le code de santé publique. 6 bis Source : ADELI 2008, DREES.Traitement ORS Nord Pas-de Calais 7 Source : ORS, Unité et diversités du Nord-Pas-de-Calais et de ses territoires de santé,

33 En termes d accès à la couverture maladie, le taux de bénéficiaires de la CMU-C est estimé à 10,7 % au sein de la population du Nord en 2012, pour 5,29 % au niveau national, en légère augmentation depuis l année précédente. 8 Part des bénéficiaires de la CMUC au sein de la population générale (données 2012) 16,0% 14,0% 12,0% 10,0% 8,0% 6,0% 4,0% 2,0% 0,0% 10,7% Avesnes Cambrai Douais DT Flandre Intérieure Flandre Maritime Lille Roubaix Tourcoing Valenciennes Département C est le taux de bénéficiaires le plus haut en France, avec des disparités territoriales importantes variant de 6 à 14 %. Le taux de bénéficiaires est plus élevé dans le territoire de Métropole Roubaix-Tourcoing (14 %), suivi par l Avesnois et le Valenciennois. En Flandre Intérieure (6 %), Métropole Lille et Flandre Maritime, ce taux est inférieur à celui du département, mais cependant reste supérieur à celui de la France. Du point de vue des professionnels du Département et des partenaires, des constats : Augmentation du phénomène de renoncement aux soins et du recours tardif aux soins. Fréquence des situations de rupture dans le parcours de santé et dans l accès aux prestations, amenant les professionnels à orienter des personnes en situation d autant plus dégradée, pour des prises en charges plus lourdes car plus tardives. Confirmation des inégalités de répartition de l offre de soins entre les différents secteurs du territoire, avec des réponses variables d un secteur à l autre, notamment en termes d accès à la contraception et à l IVG. Conditions d isolement préjudiciables au parcours de santé pour les personnes vivant dans des territoires où les modalités de transports sont limitées. 8 Source : DGI/IRCOM, SEPS «vers une approche socio-démographique des territoires d action sociale» 33

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