Multiplication rapide de matrices et applications

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1 Multiplication rapide de matrices et applications Antoine Chambert-Loir Préparation à l agrégation - option Calcul formel On discute dans ce texte de quelques algorithmes permettant de multiplier rapidement des matrices et de l utilité que cela peut avoir. 1) Le premier est algorithme de multiplication rapide est dû à V. STRASSEN 1969) et son amélioration à S. WINOGRAD 1971). Si la multiplication naïve de matrices carrées de taille n requiert On 3 ) opérations i.e. additions et multiplications), il est possible d utiliser seulement On 2.81 ) opérations par une technique de division pour régner. En poursuivant dans cette direction, il serait possible de considérer des algorithmes plus sophistiqués n utilisant que On 2.38 ) opérations COPPERSMITH WINOGRAD, 1981) mais cela dépasse le niveau de ce texte. Nous étudierons aussi un algorithme rapide d inversion de matrice, toujours de type diviser pour régner. Parallèlement, nous vérifierons rapidement qu un produit de matrices est correct : il s agit du test probabiliste de R. FREIVALDS 1979) qui ne demande que On 2 ) opérations. Deux types d applications sont proposées. La première, concerne l algorithmique des graphes, par exemple la détection de cycles ou l existence d un couplage parfait dans un graphe biparti. Pour l implémentation éventuelle, vous pourrez supposer que les matrices sont de taille une puissance de 2, c est-à-dire n = 2 k ; vous pourrez éventuellement expliquer comment traiter le cas général, voire le faire. 1. Multiplication rapide 1.1. Strassen. Le premier algorithme de multiplication rapide est fondé sur l observation de STRASSEN que le produit de matrices 2 2 peut être effectuée avec seulement 7 ) multiplications, et non 8 avec les formules classiques. En effet, si a11 a A = 12 b11 b, B = 12, on peut poser a 21 a 22 b 21 b 22 M 1 = a 12 a 22 )b 21 + b 22 ) M 2 = a 11 + a 22 )b 11 + b 22 ) M 3 = a 11 a 21 )b 11 + b 12 ) M 4 = a 11 + a 12 )b 22 M 5 = a 11 b 12 b 22 ) M 6 = a 22 b 21 b 11 ) M 7 = a 21 + a 22 )b 11. 1) Plus que largement inspiré d un projet d informatique proposé par F. Magniez, cf. enseignement.polytechnique.fr/informatique/if/projets/magniez/sujet.html

2 2 ANTOINE CHAMBERT-LOIR Alors, posant c 11 = M 1 + M 2 M 4 + M 6 c 12 = M 4 + M 5 c 21 = M 6 + M 7 c 22 = M 2 M 3 + M 5 M 7, c11 c on a C = AB = 12. c 21 c 22 Lorsque A, B, C sont des matrices de taille 2m, on peut les écrire par blocs et calculer C à l aide de 7 produits de matrices de taille m. De la sorte, notant Mn) le nombre de multiplications de scalaires requises par la multiplication de matrices de taille n, on a l inéquation fonctionnelle Mn) 7M n/2 ), d où Mn) On σ ), avec σ = log7/log En pratique, le O contient une «constante implicite» et il convient de vérifier en pratique à partir de quel entier n, la méthode de STRASSEN devient plus compétitive que la méthode naïve Winograd. La méthode de Winograd est fondée sur des formules analogues, mais plus compliquées : avec les mêmes notations pour A, B, C, on peut en effet calculer C via les formules dans lesquelles on a posé c 11 = M 2 + M 3 c 12 = T 1 + M 5 + M 6 c 21 = T 2 M 7 c 22 = T 2 + M 5 S 1 = a 21 + a 22 S 2 = S 1 a 11 S 3 = a 11 a 21 S 4 = a 12 S 2 S 5 = b 12 b 11 S 6 = b 22 S 5 S 7 = b 22 b 12 S 8 = S 6 b 21 M 1 = S 2 S 6 M 2 = a 11 b 11 M 3 = a 12 b 21 M 4 = S 3 S 7 M 5 = S 1 S 5 M 6 = S 4 b 22 M 7 = a 22 S 8 T 1 = M 1 + M 2 T 2 = T 1 + M Vérification. R. FREIVALDS a observé que pour deux matrices A et B distinctes, la probabilité que AX B X lorsque X est un vecteur aléatoire à coordonnées 0 ou 1 équiprobables) est au moins égale à 1/2. Pour vérifier la justesse d un produit C = AB, on peut se contenter de vérifier que pour un certain nombre de tels X, on a bien l égalité C X = AB X ). Le nombre d opérations utilisées pour chaque vérification est en On 2 ). Si C = AB, alors on a toujours C X = AB X ). Dans le cas contraire, si C AB et qu on répète T fois cette vérification avec T vecteurs tirés au sort indépendants), la probabilité d avoir C X AB x) au moins une fois est égale à 1 1/2 T. La probabilité de se tromper, c est-à-dire de croire à tort que le calcul est juste, est donc de 1/2 T.

3 MULTIPLICATION RAPIDE DE MATRICES ET APPLICATIONS 3 2. Calcul d inverse Dans cette partie il conviendra de se placer sur les réels ou dans un corps fini. Supposons ) que A est une matrice inversible. Or, pour une telle matrice A = A11 A 12, alors A 1 se calcule par blocs, à savoir : A 21 A 22 A 1 A 1 = 11 + A 1 11 A 12S 1 A 21 A 1 11 A 1 11 A 12S 1 ) S 1 A 21 A 1 11 S 1, où la matrice S est donnée par S = A 22 A 21 A 1 11 A 12. Les formules suivantes, à la Strassen, conviennent aussi : on pose P = A 1 11 Q = A 21 P R = PA 12 S = A 21 R T = S A 22 U = T 1 B 12 = RU B 21 = UQ B 22 = U B 11 = P RB 21 et A 1 B11 B = 12. B 21 B 22 En fait, ces formules ne conviennent que lorsque A 11 et A 22 sont inversibles c est la situation générique dans l ensemble des matrices inversibles). Lorsque la matrice A est à coefficients réels, la formule A 1 = t A A) 1 t A entraîne que, au prix d une multiplication de matrice supplémentaire, il suffit de savoir inverser les matrices symétriques inversibles définies positives. 3. Théorie des graphes 3.1. Couplages parfaits. On appelle graphe équibiparti la donnée d un triplet G = A,B,E), où A et B sont des ensembles disjoints sommets) de même cardinal fini) et E une partie de A B : le couple a,b) est une arête reliant l élément a de A à l élément b de B. Un couplage parfait C est un sous-ensemble de E qui apparie chaque sommet de A avec un et un seul) sommet de B. On présente ici l approche de MULMULEY et. al. 1987) pour détecter l existence de couplages parfaits. Soit n le cardinal de A et notons {a 1,..., a n }, {b 1,...,b n } les éléments de A et de B. Introduisons alors des indéterminées x i,j pour 1 i, j n. Considérons la matrice M de taille n n donnée par M i,j = 1 si a i,b j ) est une arête de E et M i,j = 0 sinon. Le déterminant detm) de M est donc un polynôme de degré n en les x i,j. La formule générale pour le déterminant montre que ce polynôme est formé des monômes de la forme x 1,σ1) x 2,σ2) x n,σn) où σ est une permutation de {1,...,n} telle que chacune des arêtes a 1,b σ1) ),...,a n,b σn) ) soit dans E. Une telle permutation fournit immédiatement un couplage parfait ; autrement dit, le graphe équibiparti G admet un couplage parfait si et seulement si le polynôme detm) n est pas identiquement nul. Cette dernière vérification peut être faite de manière probabiliste en spécifiant des valeurs aléatoires aux indéterminées et en testant l annulation du déterminant obtenu. On a en effet le lemme suivant :

4 4 ANTOINE CHAMBERT-LOIR Lemme 3.2. Soit P un polynôme non nul de degré d en m variables à coefficients dans un corps commutatif K. Soit S une partie de K de cardinal s > d ; la probabilité que P ne s annule pas en un élément de S m pris au hasard est au moins 1 d s Cycles. Soit G = S, E) un graphe, c est-à-dire la donnée d un ensemble S sommets) et d une partie E de S S, l arête a,b) reliant le sommet a au sommet b. Supposons S fini, de cardinal n, et notons {a 1,..., a n } ses sommets. La matrice d adjacence du graphe G est la matrice A dont le coefficient i, j ) vaut 1 si a i, a j ) est une arête de G, et 0 sinon. On considérera cette matrice comme à coefficients dans l algèbre de Boole B défini comme suit : B = {0,1}, muni des deux lois binaires ou logique) et et logique). La multiplication booléenne des matrices à coefficients dans B est définie comme la multiplication usuelle, l addition et la multiplication étant remplacées par et respectivement. Alors, le coefficient i, j ) de la matrice A k vaut 1 si et seulement s il existe un chemin de longueur k reliant a i à a j, c est-à-dire une suite d entiers i = i 0,i 1,...,i k = j tels que a is 1, a is ) soit une arête de G pour s {1,...,k}. Si l on considérait la matrice A comme à coefficients dans Z, le coefficient i, j ) de la matrice A k serait égal au nombre de tels chemins reliant a i à a j.) Grâce à l algorithme d exponentiation binaire élévations successives au carré), le calcul de A k peut être fait par Olog k) multiplications de matrices. Chacune de ces multiplications sera effectuée avec l algorithme de STRASSEN convenablement adapté. On peut aussi considérer que les coefficients de A sont entiers.) 4. Suggestions On pourra programmer les algorithmes proposés, en évaluer le temps de calcul en fonction de la taille des matrices en jeu prendre des matrices aléatoires) et le comparer à la complexité théorique nombre d additions et surtout de multiplications dans le corps de base). Pour l implémentation éventuelle, vous pourrez supposer que les matrices sont de taille une puissance de 2, c est-à-dire n = 2 k ; vous pourrez éventuellement expliquer comment traiter le cas général, voire le faire. Le test de Freivalds permettra de vérifier la véracité probable) des calculs donc la correction des programmes. Quelques raffinements de ce test sont possibles : 1) Plutôt que de choisir des vecteurs aléatoires dans {0,1} n ou dans un ensemble S n, S étant une partie de K ), vous pourrez étudier la possibilité de choisir des vecteurs de la forme 1, x,..., x n 1 ), où x est aléatoire ; 2) Vous pourriez choisir un nombre premier p assez grand, mais pas trop, et tester la relation C X = AB X ) modulo p. On pourra aussi adapter l algorithme d inversion pour détecter si une matrice réelle est inversible. Que se passe-t-il sur un corps fini? Adapter aussi cet algorithme pour calculer le déterminant d une matrice.

5 MULTIPLICATION RAPIDE DE MATRICES ET APPLICATIONS 5 Démontrer le lemme du paragraphe 3.1. Essayer aussi de choisir des vecteurs aléatoires d une forme particulière, comme dans le test de Freivalds. Pour l application aux couplages parfaits, pouvez-vous faire les calculs modulo un petit nombre premier?

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