PATHOLOGIES DU TISSU LYMPHOÏDE

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1 ONCOLOGIE - HEMATOLOGIE PATHOLOGIES DU TISSU LYMPHOÏDE I - RAPPEL SUR LES TISSUS LYMPHOÏDES Les cellules effectrices sont les lymphocytes. Deux grandes familles : Lymphocytes T Lymphocytes B 1) LYMPHOCYTES T 80% des lymphocytes circulants. Subdivisés en lymphocytes : T4 : aide à la fonction immune T8 : suppresseurs 2) LYMPHOCYTES B 5 à 15%. Assurent la synthèse des anticorps quand ils sont stimulés. Donnent naissance à des plasmocytes. A - CINQ CLASSES D'ANTICORPS OU IMMUNOGLOBULINES Différenciées par leurs chaînes lourdes : Type µ : Ig M γ : Ig G δ : Ig D ε : Ig E α : Ig A Chaînes légères : λ : Ig L κ : Ig K Le premier anticorps fabriqué dans la phase aiguë de n'importe quelle maladie est l'ig M. L'Ig G apparaît dans un deuxième temps. On garde toujours un titre faible d'ig G ; c'est la mémoire immunologique. Les plasmocytes vont donner autant d'anticorps lambda (λ) ou kappa (κ). Leur numération dans le sang donne un taux global. Pour les détailler, il faut faire une étude en cytométrie de flux. B - CIRCULATION DES LYMPHOCYTES Ils sont issus de la moelle osseuse. Ils vont se différencier dans le tissu lymphoïde : Ganglions Rate Muqueuses respiratoire et digestive (amygdales) 1

2 Leur circulation se fait par l'intermédiaire des vaisseaux lymphatiques. Ils circulent de ganglion à ganglion. Ils rejoignent le sang par le canal thoracique qui débouche au niveau de l'aorte. C LES GANGLIONS Taille normale : 1 cm. Périphériques Cervicaux : cou Axillaires Inguinaux Centraux Médiastinaux Lombo-aortiques II - PATHOLOGIES LYMPHOÏDES A - ADENOPATHIE Ganglion de volume anormal : > 1 cm. Elles peuvent être : a) Bénignes En rapport avec une infection virale ou bactérienne : mononucléose infectieuse, toxoplasmose, VIH, maladie des griffes du chat, tuberculose, abcès... Sarcoïdose b) Malignes Métastases de cancers Lymphome B - HYPERLYMPHOCYTOSE SANGUINE Plus de 4000 lymphocytes/mm 3. a) Secondaire à une infection virale Mononucléose infectieuse Cytomégalovirus (CMV) Rubéole b) Infection bactérienne Coqueluche Bruxellose C - HEMOPATHIES LYMPHOÏDES a) Lymphomes Touche les lymphocytes B ou T. Leucémie lymphoïde chronique Lymphomes non hodgkiniens Maladie de Hodgkin b) Myélome Touche les lymphocytes B à l état de plasmocytes. 2

3 III - LA LEUCEMIE LYMPHOÏDE CHRONIQUE Prolifération maligne des lymphocytes mûrs de type B (95%). Hyperlymphocytose sanguine. Maladie chronique d'évolution très lente. On ne la traite pas forcément. On ne traite qu'à un stade avancé et évolutif : stades B et C. 1) CLINIQUE Adulte de plus de 40 ans. Soit on ne trouve aucun signe clinique : stade A. Soit une hypertrophie des organes lymphoïdes : ganglions, splénomégalie 2) DIAGNOSTIC a) Hyperlymphocytose Lymphocytes > 5000/mm 3 Anémie Thrombopénie Stade C. b) Cytométrie de flux Les lymphocytes B portent des marqueurs CD5. Ils donnent des plasmocytes de la même chaîne légère : λ ou κ. Chimiothérapie. 3) TRAITEMENT 4) ÉVOLUTION Aggravation du syndrome tumoral Insuffisance médullaire Infections Lymphome de haut grade de malignité 5) DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL a) Maladie de Waldenström Prolifération de lymphocytes B et production d'ig M. b) Leucémie à tricholeucocytes Appartiennent à la famille des lymphocytes B. Lymphocytes chevelus. IV - MALADIE DE HODGKIN Prolifération maligne ganglionnaire. Présence de cellules de Sternberg. 1) CLINIQUE Le patient consulte pour une ou plusieurs adénopathies. On trouve : Syndrome inflammatoire clinique Prurit Douleur à l'ingestion d'alcool 3

4 2) DIAGNOSTIC Donné par la biopsie ganglionnaire. 3) BILAN D'EXTENSION Radio pulmonaire Scanner abdominal Scanner thoracique Lymphographie bipédieuse : image le lendemain de l'opacification (très irrégulière) Biopsie médullaire osseuse 4) CLASSEMENT EN DIFFERENTS STADES I : 1 territoire II : 2 territoires du même côté du diaphragme III : 2 côtés du diaphragme IV : atteinte viscérale 5) TRAITEMENT Selon le stade. Classiquement : ABVD (chimiothérapie) Radiothérapie. Guérison à 90% de survie à 10 ans. Le problème est de trouver la dose efficace avec le moins possible d'effets secondaires. Patients que l'on va suivre longtemps. Risque de leucémies aiguës secondaires. Stade III et IV : polychimiothérapie. V - LES LYMPHOMES NON HODGKINIENS 1) LYMPHOMES DE BAS GRADE DE MALIGNITE Exemple : le lymphome folliculaire. Évolution chronique : rechutes multiples. Difficulté à obtenir une rémission. Évolution vers un lymphome de haut grade de malignité. 2) LYMPHOMES DE HAUT GRADE DE MALIGNITE Localisation ganglionnaire unique le plus souvent. Évolution rapide. Mais meilleure sensibilité à la chimiothérapie. Moins de récidives. Meilleur pronostic s'il est de novo. VI - LE MYELOME Prolifération monoclonale de plasmocytes dans la moelle osseuse. Concerne les lymphocytes B à l'état de plasmocytes : lymphocytes B fabriquant des Ig toutes identiques : Immunoglobuline monoclonale. Soit uniquement des Ig G λ Soit uniquement des Ig G κ 4

5 A - SIGNES CLINIQUES 1) SIGNES OSSEUX Les plasmocytes se développent dans la moelle osseuse. Ils sécrètent une substance qui va décalcifier l'os. Cela entraîne des douleurs osseuses. On fait des radiographies osseuses à la recherche d ostéolyses : décalcification en forme de taches : Os du crâne : lacunes Os du rachis : peuvent entraîner un syndrome de compression médullaire Os du bassin Têtes fémorales Épaules Côtes 2) SIGNES GENERAUX Anémie : atteinte de la moelle Thrombopénie à un stade avancé 3) HYPERVISCOSITE Des taux très importants d immunoglobuline dans le sang le rend visqueux : protéine lourde. Ralentissement de la circulation. Donne un ralentissement psychomoteur. Peut aller jusqu'au coma. Traitement d'urgence : échange plasmatique. Filtration du plasma en centre de transfusion. 4) INSUFFISANCE RENALE Précipitation à l'intérieur du rein qui peut entraîner une insuffisance rénale. B - TRAITEMENT 1) MYELOME INDOLENT Pas d'évolution visible. On ne traite pas. On se contente de surveiller. 2) MYELOME EVOLUTIF Traitement en fonction de l'âge. Sujets âgés : ALKERAN Cortisone Sujets jeunes Chimiothérapie aplasiante Autogreffe de moelle 5

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