Lettre. I 2014 : vers de nouveaux enjeux, nouveaux défi s et nouvelles opportunités... p.6. p. 14. p. 16. p. 4. p. 9. Réglementation.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Lettre. I 2014 : vers de nouveaux enjeux, nouveaux défi s et nouvelles opportunités... p.6. p. 14. p. 16. p. 4. p. 9. Réglementation."

Transcription

1 Numéro 31 / JANVIER 2014 Lettre la ASSURANCE VIE - INGÉNIERIE PATRIMONIALE I 2014 : vers de nouveaux enjeux, nouveaux défi s et nouvelles opportunités... Entretien Economie Votre cahier Réglementation Actualité Une année de croissance soutenue ROLPH HARFF, DIRECTEUR FINANCES PREDICA p. 4 Optimisme tempéré ISABELLE JOB, DIRECTEUR ÉTUDES ÉCONOMIQUES CRÉDIT AGRICOLE p.6 Spécial Loi de fi nances 2014 OLIVIER PIETRI, CONSULTANT FISCALISTE p. 9 Devoir d information et de conseil en matière d assurance vie GRÉGOIRE DUPONT, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ORIAS p. 14 Les CGPI plébiscitent le back offi ce d UAF Patrimoine THIERRY BOUET & ERIC MORVAN p. 16

2 Sommaire Entretien I 2013 aura été pour beaucoup de compagnies une année de croissance soutenue de l épargne en UC pour profi ter du rebond des marchés ROLPH HARFF, DIRECTEUR DES FINANCES DE PREDICA... page 4 Économie I Optimisme tempéré ISABELLE JOB, DIRECTEUR DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES DU GROUPE CRÉDIT AGRICOLE S.A... page 6 Cahier Spécial finance I Spécial Loi de fi nances 2014 OLIVIER PIETRI, CONSULTANT & ANCIEN INSPECTEUR PRINCIPAL DES IMPÔTS... page 9 Réglementation I Devoir d information et de conseil en matière d assurance vie : première décision de sanction de l ACPR GRÉGOIRE DUPONT, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L ORIAS... page 14 Actualités I Les CGPI plébiscitent le back offi ce d UAF Patrimoine 3 QUESTIONS À : THIERRY BOUET & ERIC MORVAN... page 16 I Belle performance des produits structurés UAF Patrimoine en page 18 I Bordereaux inscriptibles... page 18 I Nouvel outil de commissionnement... page 18 La Lettre UAF Patrimoine est une publication d UAF Patrimoine 16-18, Bd Vaugirard Paris Directeur de la publication : Éric Morvan Directeur de la rédaction : Brigitte Cachon Rédactrice en chef : Laurence Plessis Rédaction : Francis Marchi Crédit photo : Hervé Thouroude Conception-réalisation : Bulles de Couleurs Tél. : Fabrication et impression : Bulles de Couleurs EN BREF Déménagement bureau Région Nord L équipe commerciale UAF Patrimoine de la Région Nord initialement installée rue de Miromesnil a déménagé depuis fin octobre Jean FONDEVILLE, Franck AZEMA et leur assistante commerciale Odette AYMARD vous accueillent désormais 8, rue Armand Moisant Paris. RDV de l interprofessionnalité Du 19 au 28 novembre s est tenue dans 5 villes, la 2 ème édition du rendez-vous de l interprofessionalité animée par les équipes d UAF Patrimoine et Etienne GUERIN, Directeur du pôle Ingénierie Patrimoniale VH 15 - Notaires - Paris, sous le thème de L interprofessionnalité au cœur de la transmission d entreprise. Accompagnés de certains de leurs prescripteurs notaires et experts-comptables, nos partenaires CGPI ont pu échanger et se former sur les techniques patrimoniales autour de la transmission à titre onéreux ou à titre gratuit de la transmission d entreprise. Les échanges nombreux et fructueux seront, nous l espérons, de nature à accroître les synergies entre professionnels. Enquête Aprédia-UAF Patrimoine sur l offre financière UAF Patrimoine publie en partenariat avec Aprédia, société d étude spécialisée dans la gestion patrimoniale indépendante, une enquête auprès des Conseillers en gestion de patrimoine indépendants. Cette enquête apporte un éclairage sur la volonté des CGPI de fournir à leurs clients une offre financière riche et variée. Plusieurs aspects de la gestion patrimoniale sont abordés : choix des Unités de compte comme élément du modèle économique, nombre de fonds par cabinet et choix des sociétés de gestion de portefeuille, choix de la gestion individualisée et du contrat sur mesure proposé aux clients. Cette enquête a été réalisée auprès de 109 CGPI entre le 9 septembre et le 7 octobre Elle a été diffusée par mail auprès des 3500 CGPI ainsi que de nombreux professionnels de la gestion patrimoniale. Aprédia est une société d études indépendante créée en Elle s est spécialisée depuis 1997 sur les distributeurs indépendants des produits d épargne et observe tout particulièrement l évolution des Conseillers en Gestion de Patrimoine Indépendants et des courtiers d assurances. Vous pouvez télécharger le PDF de l intégralité de l enquête sur l extranet via notre site uafpatrimoine.fr 2 La lettre UAF Patrimoine - N 31 - Janvier 2014

3 éditorial Objectif milliards d encours sous gestion I Chers partenaires, En 2013, UAF Patrimoine a poursuivi son développement dans un cadre d excellence opérationnelle et relationnelle. Calendrier 2014 UAF Patrimoine I Les rendez-vous Nous donnons d ores et déjà un rendez-vous pour 2014 sur l actualité de l assurance vie : 25 février 2014 Rennes 27 février 2014 Lyon 04 mars mars mars 2014 Bordeaux Paris Aix-en-Provence I Web conférences Bimestrielles 2014 Chaque 3 ème mardi du mois à 10h avec un expert 21 janvier 18 mars 20 mai 16 septembre 19 novembre Les résultats sont au rendez-vous, notons les belles progressions de notre encours + 8 % à près de 1,9 Mds, de notre taux d UC dans l encours qui gagne 5 points à près de 40 %, de notre collecte en augmentation de près de 10 %. Sur un plan qualitatif, UAF Patrimoine a décroché la 1 ère place au classement du meilleur back offi ce. Nous avons fi nalisé un nouvel outil de commissionnement afi n de répondre aux attentes de nos distributeurs en termes de délais, de fréquence et de reporting. Ces résultats sont de véritables motifs de satisfaction pour les équipes car ils sont la conséquence de leur investissement, de leur engagement et de leur savoir-faire. Il convient maintenant de se projeter sur cette nouvelle année qui s annonce avec en perspective : une croissance économique qui poursuivrait sa lente reprise, des taux qui se maintiendraient à des niveaux toujours bas, les comportements de précaution des épargnants qui resteraient de mise et la réforme de l assurance vie tant annoncée avec, notamment, la création de nouveaux contrats ou supports l Euro croissance et l Euro génération. Nous le pensons, l assurance vie saura une fois encore attirer par ses nombreux avantages notamment relatifs, les épargnants. Dans cet environnement en mutation, la mise à jour des compétences et la formation sont des éléments essentiels pour nos distributeurs. Sur ces points nous continuerons nos actions en relation avec les instances professionnelles. Ensuite, nos partenaires attendent de nous, plus de simplifi cation plus d harmonisation dans les processus de distribution. Nous avons ainsi procédé à la refonte des bordereaux d adhésion et d opérations qui permettra, début 2014, l inscriptibilité des bordereaux via notre extranet. Nous poursuivrons par l arbitrage en ligne qui concentre chez nous 1/3 des actes de gestion. Nous sommes sur la voie de la dématérialisation... Et puis, au-delà du symbole, nous nous fi xons le cap des 2 Mds d encours sous gestion en Toute l équipe se joint à moi pour vous souhaiter une bonne année et la réussite de nos projets commun en Bonne lecture Éric Morvan DIRECTEUR D UAF PATRIMOINE La lettre UAF Patrimoine - N 31 - Janvier

4 Entretien FINANCES Entretien avec... Rolph Harff, Directeur des finances de Predica Rolph HARFF 2013 aura été pour beaucoup de compagnies une année de croissance soutenue de l épargne en UC pour profiter du rebond des marchés. Dans cet entretien, Rolph Harff, directeur des finances de Predica offre son analyse de la situation économique et financière dans une période de convalescence post crise mondiale. Il évoque également l impact qu auront sur l épargne et l assurance vie la réforme fiscale annoncée et la création de nouveaux produits tels Euro croissance ou Génération vie. Sur l évolution de la participation aux bénéfices, Rolph Harff confirme la tendance baissière des taux de PAB sur les fonds euro, mais estime que la stratégie de diversification vers des UC de qualité mise en place par les CGPI permettra d obtenir un niveau de rendement supérieur. La Lettre : quel regard portez-vous sur les évolutions récentes de l environnement financier? ROLPH HARFF : L évolution récente de l environnement fi nancier s apprécie dans le cadre de la période qui s est ouverte après la grave crise de 2008/2009. La crise bancaire venue des États-Unis qui s est propagée progressivement à l économie réelle, a eu entre autres pour conséquence la hausse de l endettement des états européens, et a atteint son paroxysme avec la faillite de la Grèce et la crise de confi ance dans l Euro et vis-à-vis du système fi nancier. Depuis 2012, la situation s améliore progressivement pour le système fi nancier européen grâce à l intervention des autorités monétaires qui aident à la relance de l économie en maintenant des taux bas. La BCE a ainsi progressivement réduit son taux d escompte jusqu à 0,25 %. De leur côté, les banques ont sensiblement amélioré leur solvabilité et ont assaini leur bilan et réorienté leurs activités vers le fi nancement de l économie réelle. Le Crédit Agricole a pour sa part ouvert la voie vers un renforcement de ses concours à la relance de l économie ; cependant le poids de l Europe dans l économie mondiale a perdu 10 % pour atteindre Md (23,21 %). Dans ce mouvement général de rigueur budgétaire et de désendettement, les taux longs terme ont baissé pour atteindre des points bas historiques. Ainsi, l OAT 10 ans a percé le plancher des 2 % en descendant à 1,67 % en 2012, et oscille en moyenne autour de 2,18 % depuis le début Avec ces taux d infl ation à 0,9 % en Europe sur 2013, on voit que ces taux sont particulièrement déprimés. Les rendements de l épargne long terme investie en taux sont donc inévitablement conduits à baisser tendanciellement. Dans cette période de convalescence post crise mondiale, la bonne nouvelle et les alternatives d investissement long viennent des bonnes performances des bourses mondiales, les États- Unis ayant retrouvé leur niveau d avant la crise et le CAC 40 a progressé de 15 % en 2012 et encore 18 % ces onze derniers mois. La Lettre : la réforme fiscale revient dans l actualité qu en pensez-vous? ROLPH HARFF : L augmentation de la pression fi scale est en France une tendance de long terme, particulièrement forte ces trois dernières années. Les défi cits à rembourser n arguent pas d une baisse à court ou moyen terme. Pour ce 4 La lettre UAF Patrimoine - N 31 - Janvier 2014

5 qui concerne la taxation des revenus de l épargne, elle avait été considérablement augmentée en Á l exception de l assurance vie, tous les autres produits avaient été fortement mis à contribution, avec pour contrepartie une accentuation des avantages comparatifs de l assurance vie. Cette situation relative ne résulte pas d une magnanimité particulière envers l assurance vie, mais de la prise de conscience par les pouvoirs publics et le ministère de l Économie malgré le rapport Berger Lefebvre du rôle essentiel dans le fi nancement de long terme de l économie des assureurs vie qui savent créer et drainer l épargne longue grâce à leurs produits d épargne. Aujourd hui, il est encore trop tôt pour parler des effets de la réforme fi scale annoncée pour 2014 par le Premier ministre mais il semble qu elle concerne principalement certains rééquilibrages entre l impôt sur le revenu et la CSG. La Lettre : comment analysez-vous les évolutions du marché de l assurance vie en 2013? ROLPH HARFF : L année 2013, après la période 2011/2012 caractérisée par une décollecte historique, est indéniablement une année de rebond, qui atteste doublement d une reprise de la confi ance des clients tant dans les produits d assurance vie que dans le redémarrage progressif de l économie et de la conscience de la nécessité de se constituer un capital d épargne à long terme aura été pour beaucoup de compagnies une année de croissance soutenue de l épargne en UC pour profi ter du rebond des marchés. La Lettre : la création de deux produits par la loi de finance rectificative : le contrat Euro croissance et un nouveau contrat dit transmission ou Génération vie est-elle une bonne réponse pour booster le marché et relancer l investissement à long terme? ROLPH HARFF : Indéniablement cette initiative commune de l industrie et des pouvoirs publics est un élément qui favorise l épargne de long terme. Dans un premier temps parce qu elle atteste de la conscience commune du rôle fondamentalement stabilisateur de l assurance vie dans le fi nancement à long terme de l économie. Ainsi, si des inquiétudes avaient pu se faire jour dans l industrie à la lecture de certaines propositions du rapport Berger Lefebvre, les discussions ont permis de converger vers cet objectif commun crucial qu est le fi nancement des investissements de croissance. Ainsi, le produit Euro croissance devrait permettre aux assureurs de diversifi er à nouveau une partie de leurs investissements vers les entreprises alors que la mise en place du cadre réglementaire solvabilité II les en avait éloigné. Pour les clients investisseurs de long terme, c est une opportunité nouvelle et supplémentaire d accroître l espérance de rendement dans le cadre favorable de l assurance vie. Ces nouveaux supports seront sur le marché d ici fi n 2014 et devraient se développer à partir de C est l opportunité de faire trois gagnants : les clients, qui bénéfi cieront d une expérience de gains accrus dès lors qu ils pourront immobiliser une partie de leur épargne sur une durée plus longue, les compagnies, qui retrouvent des espaces et de la manœuvrabilité pour leur gestion d actif, et les pouvoirs publics, qui permettent aux assureurs vie de jouer pleinement leur rôle de fi nanceur long terme de l économie. La Lettre : pensez-vous que ces nouveaux supports séduiront les CGPI? ROLPH HARFF : D une manière générale, l assurance vie est un acteur important de la gestion patrimoniale et le CGPI a pour vocation de se concentrer sur les clients qui y sont éligibles. De ce point de vue, ces deux supports vont venir s ajouter à la palette des instruments que l assurance vie met déjà à leur disposition. L Euro croissance, entre l Euro et l UC, prendra la place d un produit offrant une gestion dynamisée ou spécialisée de fonds euros, avec une espérance de gain approchant celle des UC pour moins de risques, pour les clients qui n ont pas besoin des fonds investis avant plusieurs années. La Lettre : quelles sont les tendances de l évolution de la participation aux bénéfices? ROLPH HARFF : Comme je le disais, le contexte de la baisse des taux continue depuis plusieurs années et qui s est accentuée ces deux dernières années entraînant une baisse mécanique des rendements des portefeuilles obligataires conduira à une nouvelle baisse des PAB sur les fonds Euros. Certains acteurs, préemptant les tendances du marché ont déjà annoncé des baisses de 20 à 30 centimes. Mais les rémunérations devraient dans l ensemble continuer ou se comparer avantageusement avec les rendements des autres produits d épargne. Les clients, qui bien conseillés par leur CGPI auront su intelligemment diversifi er leur épargne avec des UC de qualité, obtiendraient des rendements au niveau des contrats supérieurs à la PAB servie sur les comportements euro. La Lettre : dans ce contexte encore difficile, quels sont les atouts de Predica? ROLPH HARFF : Le système d assurance vie en France dont Predica avec la CNP est un acteur leader, a bien supporté la crise. Les clients ont vu leur épargne préservée et ont continué à toucher des revenus qui se comparent avantageusement aux autres placements. Predica a une politique résolue et active de constitution de réserve, au-delà de sa très bonne structure capitalistique. Adossée à un grand groupe bancaire qui fait de l assurance son second métier et toujours prompte à saisir les innovations créatrices de valeurs pour ses clients, Predica va continuer de contribuer à l essor du marché de l assurance vie dans l intérêt de ses clients, et de ses distributeurs pour le plus grand profi t de l économie. La lettre UAF Patrimoine - N 31 - Janvier

6 Économie ANALYSE STRATÉGIQUE La reprise est en effet jugée suffisamment solide pour commencer à retirer la perfusion monétaire Isabelle Job DIRECTEUR DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES CRÉDIT AGRICOLE S.A. IOptimisme tempéré Croissance annuelle du PIB en volume (%) Isabelle Job, Directeur des études économiques du groupe Crédit Agricole S.A nous propose un état des lieux de la situation économique des deux côtés de l Atlantique. Pour les États-Unis, la reprise est jugée assez solide pour commencer à ralentir la perfusion monétaire qui a soutenu la croissance. Les perspectives de reprise économique dans la zone euro restent modestes et dépendantes de la souplesse des conditions financières soutenant le redressement du crédit et de l investissement. Dans ce contexte, le secteur financier et les assureurs en particulier, sont fortement exposés au risque d une hausse des taux incontrôlée. 6 La lettre UAF Patrimoine - N 31 - Janvier 2014

7 Le décalage cyclique des deux côtés de l Atlantique, avec une reprise en phase d amorçage en Europe mais plus mature aux États-Unis, va s accompagner d un déphasage monétaire, la réserve fédérale américaine s apprêtant à ralentir le rythme d assouplissement de sa politique là où la banque centrale européenne se veut toujours plus souple. Aux États-Unis, la reprise est en effet jugée suffi samment solide pour commencer à retirer la perfusion monétaire qui a soutenu l édifi ce de croissance durant la crise. La réserve fédérale américaine (Fed) a commencé à communiquer à partir du mois de mai sur l éventualité d un retrait progressif de ses injections de liquidités. Elle a fi nalement, et à la surprise générale, opté pour le statu quo en septembre dernier en raison de la surinterprétation des marchés avec une hausse trop rapide des taux d intérêt, de la fragilité encore perceptible de la reprise, mais aussi par anticipation du blocage politique qui a paralysé les administrations fédérales pendant près de deux semaines et fait craindre un défaut de paiement des États-Unis. Les parlementaires américains ont fi nalement trouvé un accord sur le budget et le relèvement du plafond de la dette devrait être une formalité, si bien que, dans un contexte conjoncturel en voie d amélioration, la Fed a pu entrer en action et a annoncé une première réduction de ses achats d actifs dès le mois de janvier. Fin annoncée de la surliquidité Le processus de normalisation s annonce très graduel servi par une politique de communication bien huilée afi n de faciliter une transition sans heurt. La première étape va consister à ralentir pour fi nalement mettre un terme à la phase d assouplissement. Cette fi n annoncée de la surliquidité, à laquelle étaient accoutumés, les marchés est susceptible de générer de la volatilité autour d une tendance de fond à la hausse des taux longs américains. La remontée des taux de crédit ne devrait pas pour autant entraver la reprise du marché immobilier soutenue par la progression de l emploi et des revenus. Par ailleurs, l argument de la croissance devrait progressivement supplanter celui de la liquidité pour façonner les anticipations de marchés avec des indices boursiers toujours bien orientés et des marchés du crédit encore porteurs. Les effets de richesse associés devraient donner un coup de pouce opportun à la consommation, laquelle demeure la clef de voute de la croissance. C est aussi le principal écueil avec un modèle américain toujours centré sur le consommateur dont la propension à la dépense reste vulnérable aux mouvements de balancier de la fi nance. Reprise modeste en zone euro En zone euro, le rythme de la reprise s annonce modeste. Le redémarrage de l activité repose essentiellement sur le moteur des exportations alors que les demandes domestiques restent sous pression d un chômage élevé et d une fi scalité en hausse. L enclenchement d un nouveau cycle d investissement, pour nourrir la dynamique des exportations et conférer un caractère durable à cette reprise, reste à ce stade encore hypothétique. Les perspectives de croissance en zone euro vont donc rester dépendantes du dynamisme de la demande mondiale comme unique élément de traction, mais aussi de l extrême souplesse des conditions fi nancières pour aider au redressement du crédit et de l investissement. Dans ce contexte, la Banque centrale européenne (BCE) aura pour tâche de piloter au mieux les anticipations de manière à limiter les effets de propagation fi nancière en provenance des États-Unis. Le retour timide de la confi ance et les bourgeons de reprise ne pourraient en effet résister à une remontée trop rapide des La lettre UAF Patrimoine - N 31 - Janvier

8 Économie ANALYSE STRATÉGIQUE taux d intérêt, une confi guration inconsistante avec le cycle d amorçage en cours. C est aussi un sujet d inquiétude pour le secteur fi nancier dans son ensemble et pour les assureurs en particulier, lesquels sont fortement exposés au risque de hausse incontrôlée des taux (synonyme de pertes en valeur de marché sur les placements obligataires), faisant peser une menace sur la stabilité fi nancière de l Union. Les mots risquent de ne pas suffi re pour permettre une telle désynchronisation des cycles fi nanciers de part et d autre de l Atlantique, avec une BCE qui serait alors contrainte d agir pour assouplir encore davantage sa politique, quitte à innover. Le maintien de taux bas en tendance est nécessaire pour accompagner, dans la durée, le processus ordonné et encore inachevé de désendettements, privé et public, avec en corollaire une épargne sûre et liquide faiblement rémunérée, et des investisseurs toujours en quête de rentabilité. Transparence des données financières L autre défi pour la BCE va être de mener à bien la revue des bilans bancaires avant d assumer son rôle de superviseur unique. Ce travail de transparence et d homogénéisation des données fi nancières est une étape essentielle pour faire renaître la confi ance dans le secteur bancaire européen, dont la robustesse à des chocs sera, dans la foulée, testée par l Autorité des Banques Européennes (EBA). Cet état des lieux et ce test de résistance doivent être suffi samment sévères pour être crédibles, sans faire émerger des besoins en recapitalisation trop élevés - et donc diffi cilement absorbables par les créanciers privés ou par des États aux fi nances exsangues - sachant que le fonds de secours européen, le MES, ne devrait intervenir qu en dernier recours et pour un montant plafonné. La BCE doit gagner ces deux paris pour permettre à la zone euro d emprunter, à rythme lent, le chemin étroit d une reprise durable. La fi n programmée de la politique d assouplissement quantitatif de la Fed a entraîné une hémorragie de capitaux dans les pays émergents, refl et d une réappréciation globale du couple risque/rendement dans un contexte de baisse anticipée de l excès de liquidité qui appelle à plus de discrimination. L Inde, la Turquie, l Indonésie, le Brésil et l Afrique du Sud, les pays les plus touchés par cette instabilité, ont pour caractéristique commune de présenter d importants défi cits extérieurs, fi nancés de manière croissante par des capitaux spéculatifs à la recherche de rendements. Le refl ux des capitaux est en fait venu révéler les fondements fragiles d une croissance assise sur des déséquilibres fi nanciers croissants. Les pays visés devraient pouvoir s ajuster sans trop endommager l activité économique, le temps que la perception des marchés s améliore. Le régime de croissance des grands émergents est, toutefois, en pleine transition vers une plus grande maturité et une plus grande autonomie, synonyme de renforcement de la consommation, mais aussi de rythme d activité structurellement plus faible. Cette bascule entre les ressorts, externe et interne, de la croissance est un processus qui s inscrit dans une durée longue avec une période intermédiaire plus instable, notamment en cas de hausse excessive du crédit comme palliatif pour doper l activité. * Les BRICS : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud 8 La lettre UAF Patrimoine - N 31 - Janvier 2014

9 Le cahier de la Lettre Spécial Fiscalité Analyse IOlivier Pietri analyse et commente les principales mesures de la Loi de fi nances 2014 Olivier Pietri, Consultant, ancien inspecteur principal des impôts La fin 2013 aura été, comme chaque année, riche en actualité fiscale : une loi de finances pour 2014, une loi de finances rectificative pour 2013 très assurance vie et fraude fiscale, ainsi que la loi sur la lutte contre la fraude fiscale. Je vous propose de faire le point sur ce qui nous attend pour cette nouvelle année 2014 en organisant la réflexion par thèmes. La lettre UAF Patrimoine - N 31 - Janvier

10 Le cahier de la Lettre Spécial Fiscalité Analyse Commentaire 1 Pas de véritable changement, la seule disposition à souligner est la nouvelle diminution du plafonnement du quotient familial. IMPÔT SUR LE REVENU Barème IRPP 2013 Revalorisation du barème et de la décote à 590 Nouvel abaissement de l avantage lié à l application du quotient familial de par demi-part à qui va englober nombre de nouveaux foyers. Composition du foyer - 2,5 parts - 3 parts - 4 parts Commentaire 1 Revenus imposables - > > > REVENUS DE CAPITAUX MOBILIERS (LF 2013) Un petit rappel depuis 1 er janvier 2013 : les revenus de capitaux mobiliers, sauf les produits d assurance vie, sont exclusivement soumis à l imposition selon le barème progressif. Prélèvement à la source à titre d acompte d impôt sur le revenu : Pour les intérêts : 24 % Pour les dividendes : 21 % Maintien de l abattement de 40 % pour les dividendes. PLUS-VALUES DE CESSION DE VALEURS MOBILIÈRES Plus-values réalisées par les particuliers, simples investisseurs Plus-values réalisées à compter du 1 er janvier 2013 Imposition au barème progressif Abattement pour durée de détention en tenant compte de la durée réelle de détention - Entre 2 et 8 ans 50 % - Au-delà 65 % Plus-values réalisées par les dirigeants associés, détenant au moins 10 % du capital Plus-values réalisées en 2013 Imposition au barème progressif de l impôt sur le revenu Option pour l imposition forfaitaire à 19 % si : - Activité opérationnelle ou holding animatrice - Titres détenus depuis 5 ans au moins - Titres représentant au moins 10 % des droits de vote pendant au moins 2 ans au cours des 10 années précédant la cession - Titres représentant au moins 2 % des droits dans les bénéfi ces sociaux à la date de la cession - Exercice d une fonction de direction au cours des 5 années précédant la cession Plus-values réalisées en 2014 Le mécanisme optionnel de taxation forfaitaire de 19 % institué au bénéfi ce des entrepreneurs n est pas maintenu. En revanche, un régime plus favorable d abattement sera créé pour les plus-values de cession : des jeunes entreprises de moins de 10 ans, des entreprises familiales, des entrepreneurs faisant valoir leurs droits à la retraite. Durée de détention % d abattement < 1 an 0 % Entre 1 an et 4 ans 50 % Entre 4 ans et 8 ans 65 % Au-delà de 8 ans 85 % 10 La lettre UAF Patrimoine - N 31 - Janvier 2014

11 Suppression de l abattement de l article D ter et de l article D bis, Suppression de l exonération en cas de cession au sein du groupe familial : CGI, art A, Mise en place d un abattement complémentaire de en cas de départ à la retraite- Cumul avec les abattements pour durée de détention majorés. PLUS-VALUES IMMOBILIÈRES Après une censure des Sages l année dernière au motif que les facultés contributives des bénéfi - ciaires de l opération étaient mises en cause par les dispositions votées, une nouvelle réforme desdites plus-values est en cours d application depuis le 1 er septembre Les taux applicables dans le cadre de l abattement pour durée de détention sont les suivants pour les immeubles bâtis. Plus-values immobilières Un amendement proposé par Christian Eckert propose que, pour les cessions intervenant à compter du 1 er septembre, l alinéa 17 de l article 18 du projet de loi prévoyant 9 % d abattement de la 23 ème à la 30 ème année en matière de prélèvements sociaux soit supprimé : cet amendement a été finalement retiré à la demande du gouvernement pour travailler sur cette question dans le cadre de la navette parlementaire. Impôt de plus-value 6 % pour chaque année de détention de la 6 ème à la 21 ème 4 % pour la 22 ème année Prélèvements sociaux 1,65 % pour chaque année de détention de la 6 ème à la 21 ème 1,6 % pour la 22 ème année 9 % de la 23 ème à la 30 ème année décote à 590 Aménagement du régime du PEA Le plafond de versements en numéraire sur un PEA est augmenté et porté de à Des versements complémentaires, destinés au fi nancement des entreprises petites, moyennes et de taille intermédiaires (PME et ETI), seraient autorisés dans la limite de Ils devraient être employés exclusivement à l acquisition, directe ou indirecte, d actions et parts sociales des entreprises en question. De même, le retrait avant cinq ans entraînerait la clôture du compte et les dividendes procurés par les placements effectués dans le cadre du plan ne seraient exonérés que dans la limite de 10 % du prix d acquisition des titres. Commentaire 2 Par ailleurs, le nouveau dispositif relatif à la suppression des abattements pour durée de détention concernant les terrains à bâtir a été reporté au 1 er mars 2014, jusqu à cette date c est le dispositif entré en vigueur au 1 er février 2012 qui s applique. Enfi n, un abattement exceptionnel de 25 % pour créer un choc d offre a été acté par le Parlement. Cet abattement est applicable pour la détermination de l assiette nette imposable, après la mise en œuvre du nouvel abattement pour durée de détention. pour le calcul de l IR et des Prélèvements Sociaux. concerne les cessions à titre onéreux de locaux bâtis et de droits portant sur ces biens (y compris partage en échange de soulte, apport en société ) Commentaire 3 Commentaire 2 Les nouvelles dispositions sur les plus-values mériteront d être explicitées notamment sur les aspects relatifs à l imputation des moins-values antérieures et surtout sur le montant des moins values en report d imposition à compter de Les premières tendances visant à utiliser les abattements prévus y compris pour les moins-values n apparaissent pas cohérentes au regard de la volonté du législateur. Commentaire 3 Il ne reste que deux points à traiter : le maintien ou non des abattements pour le calcul des prélèvements sociaux après la 22 ème année et le maintien de l abattement pour durée de détention pour les promesses de vente sur les terrains à bâtir passées avant le 1 er mars La lettre UAF Patrimoine - N 31 - Janvier

12 Le cahier de la Lettre Spécial Fiscalité Analyse Commentaire 4 Cette année un peu de calme sauf sur les investissements outre-mer avec une refonte sans conséquence pour les investisseurs. A noter le maintien de la réduction pour frais de scolarité après une proposition de suppression. RÉDUCTIONS ET CRÉDITS D IMPÔT Aménagement de certains dispositifs Investissements, FIP, FCPI Le texte présenté par le gouvernement modifi e les conditions d investissement des gestionnaires de ces fonds dans les PME éligibles. Il prévoit d un côté davantage de contraintes et de l autre un assouplissement. Il est ainsi question d allonger d un an le délai donné aux sociétés de gestion pour atteindre le pourcentage minimum de titres de PME à inclure dans le portefeuille d un FIP ou d un FCPI. Précisément, le gouvernement propose un allongement de la période de souscription des parts de 8 à 14 mois et de la période d investissement par les fonds de 2 ans à 2 ans et demi. Au total, le délai nécessaire pour atteindre le quota d investissement en titres éligibles serait porté de 32 à 44 mois. En contrepartie, les quotas d investissement en PME éligibles sont portés de 60 % à 70 % dans des PME régionales pour les FIP et innovantes pour les FCPI. Investissements outre-mer (CGI, art 199 undecies A, B et C) Aucun des dispositifs existants en matière de défiscalisation n est remis en cause ou remanié en profondeur par le présent texte. Leur économie d ensemble reste inchangée, mais ils font l objet de diverses adaptations et modifications - qui s avèrent relativement disparates dans leur objet et leur ampleur - avec pour objectif affiché de mieux encadrer leur mise en œuvre, de recentrer leur usage et d éviter des abus qui, le cas échéant, ont pu être constatés par le passé. Il y aura également l expérimentation de deux crédits d impôt au bénéfi ce des exploitants ultramarins. Commentaire 4 Commentaire 5 Ces deux amendements devraient non seulement faire couler de l encre constitutionnelle mais également dans les cabinets notamment pour le deuxième sujet relatif aux contrats à PB différée. En effet, la rédaction du texte est très intéressante. ISF Cet impôt n a pas fait l objet de grandes envolées lyriques au Parlement, seuls deux dispositions ont été votées. La première concerne le plafonnement ISF Il s agit de la prise en compte dans le plafonnement de l ISF au dénominateur du plafonnement de l ISF les seuls revenus des bons ou contrats de capitalisation et des placements de même nature, notamment les contrats d assurance vie, qui sont d ores et déjà assujettis aux prélèvements sociaux. Cela conduirait non seulement à introduire ces revenus dans le calcul du plafonnement mais également les prélèvements sociaux sur les contrats monosupport ainsi que sur la partie fonds euros des contrats en UC. La position du Conseil Constitutionnel sur cet article sera intéressante dès lors que ce texte va plus loin que les dispositions qui étaient retenues pour l application du bouclier fi scal. La seconde disposition concerne les contrats d assurance vie avec participation aux bénéfices différée Un amendement (n 435) du rapporteur du Budget Christian Eckert a été adopté dans le cadre du projet de loi de fi nances rectifi cative pour 2013 en marge de la réforme de l assurance vie. Il s agit ainsi de mettre fi n à la commercialisation de contrats d assurance vie anti-isf qui grèvent l assiette de cet impôt. L amendement Eckert a été repris dans l article 7ter du PLFR2013 et la commission des finances n a pas déposé d amendement sur ce texte considérant qu il vise les contrats diversifi és. Il a été ainsi prévu que : Les primes versées au titre des 12 La lettre UAF Patrimoine - N 31 - Janvier 2014

13 contrats d assurance non rachetables souscrits à partir du 1er janvier 2014 et la valeur de rachat des contrats d assurance rachetables sont ajoutées au patrimoine du souscripteur pour sa déclaration ISF. Le traitement fi scal des contrats diversifi és en matière d ISF est ainsi clarifi é. Commentaire 5 OPTIMISATION FISCALE ET ABUS DE DROIT Déclaration des schémas d optimisation fiscale Selon un amendement de Karine Berger avant de commercialiser auprès d entreprises tout schéma d optimisation fiscale, un cabinet de conseil doit présenter ce schéma à l administration fi s- cale. Il s agit de la proposition n 10 du rapport Muet-Woerth qui devrait faire consensus. Précisons que l amende de 5 % prévue en cas de non-respect de cette disposition porte sur les commissions perçues par les cabinets de conseil, non sur l avantage fi scal qu ils auraient procuré à leurs clients. La motivation de cet amendement concerne l évasion fi scale constatée pour les groupes de société. Cette disposition vise, par une communication rapide et directement intelligible des montages fiscaux à l administration à : Accroître la réactivité du fi sc face à l innovation fi scale et développer sa connaissance des pratiques d optimisation. Permettre au législateur d interdire rapidement des mesures jugées contraires à l intérêt général, même lorsque cellesci sont d une extrême complexité. Décourager le recours à l optimisation fi scale en réduisant la rentabilité du commerce des conseils en optimisation fi scale (pour l acheteur comme pour le vendeur). La réforme de l abus de droit I. - Au premier alinéa de l article L. 64 du livre des procédures fi s- cales, les mots : n ont pu être inspirés par aucun autre motif que celui sont remplacés par les mots : ont pour motif principal. II. - Le I s applique aux rectifi cations notifi ées à compter du 1 er janvier Sera-ce la victoire du principal sur l exclusif? Il serait souhaitable de ne pas y croire... Voici quelques échanges entre le ministre et les députés socialistes : B.Cazeneuve : Actuellement, l administration doit pouvoir écarter tout but autre que fi scal dont se prévaut le contribuable. Avec la réforme proposée, on passera d une question de droit précise - le but fi scal est-il ou non exclusif? - à une question de fait - le but fi scal est-il ou non principal? L appréciation deviendra pure appréciation de fait, donc discutable... Pierre Alain Muet : Je dis quant à moi qu il appartient aux parlementaires d employer les mots qu ils souhaitent. Puisque les mots ont un sens, utilisons-les à bon escient. Si nous souhaitons que le concept en vigueur soit celui de prépondérance, adoptons donc la formule du motif principal. Les deux ans qui viennent permettront de traiter les différends nés de l ancienne rédaction et de poursuivre la réflexion sur la manière de satisfaire au souhait du Parlement. C est à nous, représentants du peuple, qu il appartient de dire le droit! Idéologie quand tu nous tiens!!! Espérons que le Gouvernement reprendra ses esprits sur le sujet car le délai de deux ans évoqué est faux car les rectifi cations engagées dès 2016 pourront impacter des décisions !!! CONCLUSION J aurais pu parler de la simplification du calcul des prélèvements sociaux pour les contrats d assurance vie avec la fin du taux historique, des nouveaux produits d assurance vie avec la seule modification notable concerne la transmission des contrats où la part des bénéficiaires peut excéder après abattement de , au titre desquels les bénéficiaires devront acquitter, un prélèvement de 31,25 %, contre 25 % actuellement. De nouveaux contrats partiellement investis en valeurs risquées profiteront d un abattement supplémentaire de 20 % sur l assiette soumise aux droits de succession. Doit-on se réjouir de l annonce d une réforme fiscale, de la remise à plat de la fiscalité des entreprises : j ai envie d y croire mais connaissant les techniciens qui vont y travailler, je crains que ne sonne l heure du repos pour nombre d entre nous avant d apercevoir l once d un début de simplification. La lettre UAF Patrimoine - N 31 - Janvier

14 Réglementation INFORMATION ET CONSEIL I Devoir d information et de conseil en matière d assurance vie (1) : première décision de sanction de l ACPR Grégoire Dupont (2), Secrétaire Général de l ORIAS - Registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance, revient sur la première décision de sanction de l ACPR relative aux obligations d information et de conseil des intermédiaires et entreprises d assurance lors de la distribution de contrat d assurance vie. PROCÉDURE 30 mai - 17 juin 2011 : Contrôle sur place des services de l ACPR 02 juillet 2012 : Rapport de contrôle des services de l ACPR 14 septembre 2012 : Décision du collège de l ACPR d ouvrir une procédure disciplinaire 1 er octobre 2012 : Notifi cation des griefs 29 mai 2013 : Audience de la commission des sanctions de l ACPR 18 juin 2013 : Décision de sanction (avertissement Quels enseignements en matière d obligation d information? Il est reproché à la société d avoir présenté à ses futurs clients le produit XXXXX (garantissant un capital en cas de vie ou de décès) comme bénéfi ciant d un mécanisme de sécurisation de l épargne, sans préciser que celui-ci ne s applique qu à certaines conditions, et de n avoir pas présenté clairement les particularités du contrat, afi n de rechercher si ce produit correspondait aux exigences et besoins du souscripteur. La commission des sanctions relève que la production du double des supports d informations précontractuelles aurait permis d écarter le grief ; ce qui n a pu être fait au cas d espèce. Par ailleurs, est également reproché à la société d avoir insuffi samment attiré l attention du souscripteur sur les risques du produit YYYYYY inclus dans le contrat ZZ, en l absence de toute mention dans lesdites fi ches techniques des conditions de valorisation de l unité de compte ou des conditions de perte en capital liées à l exposition aux différents risques possibles. Au surplus, la production des conditions générales présentant les conditions de valorisation de l unité de compte n est pas considérée comme suffi sante. Il est bien nécessaire de produire une note d information sur les dispositions essentielles du contrat. Cette décision de l ACPR est majeure à plus d un titre. Il s agit de la première décision de sanction portant sur la mise en œuvre du devoir d information et de conseil en matière d assurance vie (3). Cette décision est la première décision significative portant sur un intermédiaire, hormis des sanctions sans dimension juridique forte portant sur des courtiers en assurances. Enfin, elle s inscrit dans le contexte de la publication de la recommandation de l ACPR sur le recueil des informations relatives à la connaissance du client dans le cadre du devoir de conseil en assurance vie (4). Ainsi, il apparaît que l ACPR demande bien un formalisme précis et détaillé concernant les spécifi cités du contrat d assurance, fonction de la situation et des exigences du client. Enfi n, il convient de constater la nécessité de disposer de preuves formelles des documents remis : les professionnels doivent être extrêmement vigilants au regard de la tenue de leurs dossiers clients. Quels enseignements sur la connaissance de la situation financière du client? La commission des sanctions a relevé carences, imprécisions ou anomalies affectant une partie des 91 dossiers clients examinés. La fi che patrimoniale n était pas systématiquement renseignée et comportait de nombreuses 14 La lettre UAF Patrimoine - N 31 - Janvier 2014

15 Grégoire DUPONT SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L ORIAS Il s agit de la première décision de sanction portant sur la mise en œuvre du devoir d information et de conseil en matière d assurance vie. imprécisions sur la composition du patrimoine du souscripteur, le montant de ses revenus, de ses charges et de ses dettes. Les membres de la commission des sanctions ont également étudié avec attention les méthodes de détermination de la capacité d épargne des souscripteurs : il est précisé qu une partie des dépenses obligatoires des clients (dépenses alimentaires, eau, électricité) était omise. Dès lors, l ACPR estime que l omission de telles dépenses avait nécessairement pour conséquence une surestimation de cette capacité ne permettant pas que soit fourni un conseil adapté à la situation des futurs clients, indépendamment du montant réellement épargné et de la capacité de modifi cation ultérieure de ses placements. L ACPR promeut une démarche exhaustive de recueils d information sur la situation fi nancière et ses objectifs de souscription du client comme préalable à la phase de conseil proprement dite. Quels enseignements sur les connaissances et l expérience en matière financière du client? La décision mentionne que la société n a pas mis en place les moyens de s assurer de la connaissance et de l expérience de ses clients en matière fi nancière ; qu ainsi, ni les documents signés par le client (fi che patrimoniale, fi che informations et conseils), ni les procédures internes (argumentaire commercial, guide de procédure service client) ne prennent en compte cette exigence. Face à ce constat de carence, qui ne permettait pas de fonder un conseil adapté, il n est pas possible de tirer des enseignements particuliers. Quels enseignements sur les motivations du conseil fourni? Il est indiqué que les fi ches informations et conseils, complétées par les commerciaux, reprennent l exposé de quelques caractéristiques des produits ; que cet exposé est rédigé en termes généraux alors que les produits vendus par la société sont complexes et nécessiteraient des explications approfondies en raison des risques de pertes fi nancières liées à chacun des produits et des enjeux liés à la durée de l investissement. Un exemple est notamment fourni : concernant les contrats PERP et Madelin, l intérêt de la souscription pour le client dépend de caractéristiques propres à ce dernier (position dans la carrière, droits à retraites, niveau d imposition sur le revenu) ; que, sur 23 dossiers, pour 9 clients, le montant de l impôt sur le revenu a été, soit non renseigné, soit tel qu il ne permettait de bénéficier d aucun avantage fiscal (personnes ne payant pas d impôt ou ayant un impôt inférieur à 300 par an). L ACPR appelle de ses vœux une motivation personnalisée et adaptée au client du conseil fourni en insistant, particulièrement sur les caractéristiques des produits et les risques qui en résultaient. En guise de synthèse, il apparaît que les professionnels doivent continuellement s interroger sur la pertinence et l exhaustivité de leurs documentations et méthodologies d information, de recueils de données clients et de motivations du conseil fourni. BIOGRAPHIE : Grégoire Dupont, 38 ans, est Secrétaire Général de l ORIAS depuis janvier Spécialiste des questions relatives à l intermédiation en assurance, banque ou finance, il enseigne au CNAM et à la Faculté de droit du Mans et est membre de l équipe de rédaction de L Essentiel du droit des assurances (LEDA - Lextenso éditions). Précédemment Délégué Général de 2003 à 2006 de l IFEC (Institut Français des experts comptables et Commissaires aux comptes), il a occupé le poste de responsable des études et Relations Extérieures de la FNIM (Fédération Nationale Interprofessionnelle des Mutuelles) de 2002 à Diplômé de l Institut d Études Politiques de Lille, il est également titulaire d un DEA en Droit Social (Lille II). (1) Société ARCA Patrimoine, Procédure n ciel.html (2) Les propos de l auteur n engageant que lui ne sauraient constituer une opinion de son employeur. (3) Art. L et Art. L c. ass. (loi n du 1 er juillet 2010) (4) 2013-R-01 du 8 janvier 2013 La lettre UAF Patrimoine - N 31 - Janvier

16 Actualité MÉTIERS I Les CGPI plébiscitent le back offi ce d UAF Patrimoine Réalisée auprès de partenaires CGPI représentatifs du marché, l enquête PERICLES/ ARGUS 2013 permet chaque année de mesurer la satisfaction et les attentes des CGPI sur la qualité de gestion des back offi ces sur la base des dimensions suivantes : gestion cou- Back offi ce : 3 Questions à rante des contrats d assurance vie, gestion des réclamations, services associés aux contrats et gestion du commissionnement. UAF Patrimoine, 13 ème en termes de citation de fournisseurs par les CGPI fi gure 1 er au palmarès de cette 5 ème édition, et 1 er sur chacun des items analysés avec plus de 80 % de satisfaction. Tous fournisseurs confondus, les attentes des CGPI en matière de back offi ce sont fortes. Thierry BOUET, Responsable du service back office de Predica La Lettre : Le back office d UAF Patrimoine a été plébiscité par les CGPI qui le placent en tête du classement annuel de l Argus de l Assurance. Comment analysez-vous cette performance? THIERRY BOUET : C est le résultat d efforts entrepris depuis plusieurs années pour améliorer l ensemble des prestations que nous assurons pour nos différents réseaux. Je rappelle que le Service Expertise Epargne Spécialisée de Predica travaille pour UAF Patrimoine, en sa qualité de gestionnaire back offi ce et qu il traite à ce titre l ensemble des opérations transmises par les conseillers en gestion de patrimoine indépendants. La qualité de service est essentielle pour UAF Patrimoine, c est la raison pour laquelle nous avons souhaité obtenir les certifi cations de nos activités. C est ainsi que nous avons obtenu la certifi - cation ISO 9001 en 2009 sur les réclamations et les prestations décès. Et avons obtenu la certifi cation Iso 9001 en 2013 pour l ensemble de nos activités back offi ce pour UAF Patrimoine. La Lettre : Avez-vous modifié votre organisation pour obtenir ce résultat? THIERRY BOUET : Cette 1 ère place au classement Back Offi ce est une véritable récompense pour les équipes et traduit l implication de tous. Nous avons effectivement mis en place début 2013 un Lean management qui nous permet de nous adapter rapidement aux urgences de la production et des réclamations. Chaque matin, mon équipe se concerte pour planifi er l activité de la journée et mettre en place un tableau des priorités. Pour UAF Patrimoine, nous travaillons bien sûr, en étroite collaboration avec les assistantes commerciales. Nous gérons globalement contrats de A à Z. L équipe du back-office, de gauche à droite : Thierry Bouet, responsable de service, Christel Nengsu, Catherine Endene Seh Endene, Franck Bellaiche, Clément Gnabo, responsable d équipe. La Lettre : Beaucoup de fournisseurs ont décroché dans le classement de l Argus car ils ont décidé de réserver leurs meilleures prestations à une sélection de partenaires. Est-ce votre cas? THIERRY BOUET : Certainement pas! Nous offrons aux partenaires CGPI la même qualité de service dans le traitement des opérations ou des réclamations et cela, quelle que soit la complexité des dossiers traités et bien sûr, sans tenir compte de la taille des cabinets. 16 La lettre UAF Patrimoine - N 31 - Janvier 2014

17 Leur perception étant qu il s agit pour eux d un vrai atout commercial pour satisfaire à leur tour leurs clients. Ils soulignent leur besoin de fi abilité des opérations saisies et de réactivité dans le traitement des opérations et des réclamations. Ils sont sensibles à la qualité de leurs interlocuteurs et en leur capacité de traiter des problématiques complexes. La souplesse commerciale est un argument supplémentaire. À travers cette étude, les CGPI dessinent quelles pourraient être les marges de progression de leurs fournisseurs en allant notamment vers une gestion de plus en plus dématérialisée des opérations et vers une harmonisation des compliances. Parmi les axes d amélioration fi gurent en particulier l amélioration des délais de traitement des opérations, le développement d outils marketing et la possibilité de saisies en ligne (arbitrages, adhésions ) ainsi que les commissions mensuelles tant pour les encours que pour les versements. Middle offi ce : 3 Questions à Éric MORVAN, Directeur d UAF Patrimoine La Lettre : La proximité du middle office d UAF Patrimoine avec les partenaires CGPI semble primordiale. Comment l avez-vous organisée? ÉRIC MORVAN : Historiquement, UAF Patrimoine a toujours privilégié la proximité avec ses partenaires dans sa relation commerciale comme pour le traitement du back offi ce. Cela se traduit par une double expertise, celle du back offi ce grâce au service que dirige Thierry BOUET où sont centralisées les saisies d actes et celle du middle-office que l on retrouve dans chaque bureau en région, piloté par un responsable de partenariats. En effet, depuis 2011, nous avons organisé notre développement de telle sorte qu en région et pour chaque bureau, nos partenaires aient trois interlocuteurs (un Responsable de partenariats, un Responsable de développement et une assistante commerciale) qui leur sont dédiés. Nos assistantes commerciales sont le point d entrée de notre back offi ce. Elles sont bien identifi ées et vont à la rencontre de nos partenaires 3 fois par an lors de nos réunions de formation. Renforcer notre relation dans le temps par une meilleure connaissance des interlocuteurs qui leur sont dédiés nous paraît primordial pour assurer un service de qualité. La Lettre : Comment le middle office travaille-t-il avec l équipe du back office? ÉRIC MORVAN : Le middle-offi ce réceptionne, contrôle et trace tous les actes qui doivent être saisis dans notre système d information. Il travaille en complémentarité avec le back offi ce afi n de répondre à toutes les interrogations relatives à la bonne compréhension ou complétude des documents transmis. Il vérifi e par ailleurs la cohérence des opérations saisies en terme de contenu et de délais. Nos équipes ont des points de rencontre réguliers et des web conférences hebdomadaires sont mises en place afi n de répondre à des contraintes ponctuelles soit de délais, soit de complexité de certains dossiers. Un CRM permet de gérer et tracer tous les échanges entre nos deux services. La Lettre : Quel est le niveau d expertise de l équipe middle office d UAF Patrimoine? L équipe du middle office d UAF Patrimoine, de gauche à droite debout : Julie Saint-Eloi, Béatrice Simiand. Assises, Odette Aymard, Claudie Cluzaud ÉRIC MORVAN : Nos assistantes commerciales ont une excellente connaissance de nos produits et de leurs spécifi cités. Elles maitrisent par ailleurs le fonctionnement des outils mis à leur disposition. Leur expérience du système d information permet d anticiper la saisie de certains actes par des conseils avisés à nos partenaires. Enfin, elles ont un bagage technique en matière d assurance vie et de capitalisation qui renforce leur expertise et font d elles des collaboratrices clés de notre dispositif commercial. La lettre UAF Patrimoine - N 31 - Janvier

18 Actualité MÉTIERS I Belle performance des produits structurés UAF Patrimoine en 2013 UAF Patrimoine a depuis plusieurs années proposé différents produits structurés afin de répondre aux attentes de vos clients tout en enrichissant l offre d investissements de nos contrats y compris pour OCTAVIE dont il convient de respecter les particularités de souscription et de distribution. Le bilan 2013 est plus que positif puisque 6 supports ont été remboursés par anticipation. Quels que soient les caractéristiques ou indice retenus, les choix opérés au moment des structurations ont été source de performance pour vos clients avec une protection du capital sous condition de marché. INouvel outil de commissionnement Soucieux de répondre aux attentes de nos partenaires, nous avons travaillé depuis plusieurs mois à l élaboration d un nouvel outil de commissionnement dont l objectif est de fi abiliser les calculs, de mensualiser le paiement de toutes les commissions et de restituer l ensemble des don- nées dans des bordereaux plus complets et dématérialisés. Depuis octobre 2013, la première phase de lancement est réalisée puisque désormais toutes les commissions sur fl ux sont mensualisées à adhésions ou opérations réduisant ainsi les problèmes de lisibilité, d erreurs et de complétude des documents transmis au back offi ce. Nous espérons que ce format sera de nature à gagner en rapidité de lecture et de saisie des documents transmis. Concernant les bordereaux d opérations, notre travail a par ailleurs porté sur une refonte comsavoir tous les versements et les arbitrages. Les commissions sur stock soit les encours euro et UC ainsi que les rétrocessions OPCVM restent pour l instant trimestrielles. Une seconde phase en avril 2014 permettra à leur tour leur mensualisation. I Bordereaux inscriptibles Depuis fin octobre 2013, UAF Patrimoine a procédé à la refonte de ses bordereaux d adhésion et bordereaux d opérations. L objectif étant de permettre les mandats de prélèvements SEPA (entrée en vigueur au 1 er février 2014) et de proposer à terme l inscriptibilité des bordereaux. En effet, dans leur version fi nalisée il sera possible de remplir directement sur ordinateur toutes plète, plus intuitive. Nos partenaires bénéfi cient d un bordereau par famille d opérations valables pour l ensemble de nos contrats. Sont désormais mis à la disposition de nos partenaires, un bordereau pour les versements, les rachats, la gestion des avances, les modifi cations bénéfi ciaires, les options de gestion fi nancière et d opérations administratives. 18 La lettre UAF Patrimoine - N 31 - Janvier 2014

19 UAF PATRIMOINE VOS INTERLOCUTEURS DIRECTION EXPERTISE ET CONSEIL PARTENARIATS GRANDS COMPTES Éric MORVAN Directeur Brigitte LE MORVAN Assistante Tél. : Fax : Sylvie VIALON-FAGE Responsable sylvie.fage@ca-predica.fr Tél. : Fax : Jacques PONS Responsable jacques.pons@ca-predica.fr Tél. : Fax : Aline Longan Chargée d assistance technique et commerciale aline.longan@ca-predica.fr Tél. : Fax : PARTENARIATS CONSEILLERS EN GESTION DE PATRIMOINE INDÉPENDANTS Région Nord : Région Grand-Ouest : Région Sud-Est : Région Rhône-Alpes : 8, rue Moisant Paris Tél. : Fax : , rue des Fossés Rennes Tél. : Fax : , cours du Chapeau Rouge Bordeaux Tél. : Fax : , cours Mirabeau Aix-en-Provence Tél. : Fax : , rue du Colonel Chambonnet Lyon Tél. : Fax : Jean FONDEVILLE Responsable des partenariats jean.fondeville@ca-predica.fr Tél. : Anne-Karine POLIGNE-GENTY Responsable des partenariats anne-karine.poligne@ca-predica.fr Tél. : Claude L HERMET Responsable des partenariats claude.lhermet@ca-predica.fr Tél. : Marjorie SEMINARA Responsable des partenariats marjorie.seminara@ca-predica.fr Tél. : Franck AZEMA Responsable de développement franck.azema@ca-predica.fr Tél. : Stéphane SINTIER Responsable de développement stephane.sintier@ca-predica.fr Tél. : Naïma POUGET Responsable de développement naima.pouget@ca-predica.fr Tél. : Hélène CHENEVIER-DUMONT Responsable de développement helene.chenevier-dumont@ca-predica.fr Tél. : Odette AYMARD Assistante commerciale odette.aymard@ca-predica.fr Julie SAINT-ELOI Assistante commerciale julie.saint-eloi@ca-predica.fr Claudie CLUZAUD Assistante commerciale claudie.cluzaud@ca-predica.fr Béatrice SIMIAND Assistante commerciale beatrice.simiand@ca-predica.fr

20 Réf : PATRE 4410

IOlivier Pietri analyse et commente les principales mesures de la Loi de fi nances 2014

IOlivier Pietri analyse et commente les principales mesures de la Loi de fi nances 2014 Le cahier de la Lettre Spécial Fiscalité Analyse IOlivier Pietri analyse et commente les principales mesures de la Loi de fi nances 2014 Olivier Pietri, Consultant, ancien inspecteur principal des impôts

Plus en détail

La Lettre COFIGE Patrimoine Octobre 2013 - N 12. Projet de loi de finances 2014 Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2014

La Lettre COFIGE Patrimoine Octobre 2013 - N 12. Projet de loi de finances 2014 Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2014 Madame, Monsieur, Le projet de loi de finances pour 2014 a été présenté en Conseil des ministres le 25 septembre. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014 a été quant à lui rendu

Plus en détail

RÉFORMES FISCALES. www.gestionprivee.banquepopulaire.fr. Document à caractère publicitaire

RÉFORMES FISCALES. www.gestionprivee.banquepopulaire.fr. Document à caractère publicitaire www.gestionprivee.banquepopulaire.fr BPCE Société Anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 155 742 320 - Siège social : 50, avenue Pierre-Mendès-France - 75201 Paris Cedex 13 R.C.S

Plus en détail

NOTE D INFORMATION. L Assemblée Nationale a adopté en décembre 2013 la loi de finances pour 2014 et la loi de finances rectificative pour 2013.

NOTE D INFORMATION. L Assemblée Nationale a adopté en décembre 2013 la loi de finances pour 2014 et la loi de finances rectificative pour 2013. 36 rue de Monceau 75008 Paris 62 rue de la République 69002 Lyon www.seine-saone.fr NOTE D INFORMATION Date : 20 janvier 2014 Objet : Loi de finances pour 2014 Loi de finances rectificative pour 2013 Madame,

Plus en détail

Réunions patrimoniales Janvier Février 2013

Réunions patrimoniales Janvier Février 2013 Réunions patrimoniales Janvier Loi de Finances pour 2013 et 3 ème Loi de finances Rectificative pour 2012 Le présent document vous est transmis à titre personnel, il a été réalisé sur la base de l environnement

Plus en détail

Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013

Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013 Sources : Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013 Loi de finances 2014 : http://www.assembleenationale.fr/14/ta/ta0267.asp Loi de finances rectificatives

Plus en détail

A la découverte de l assurance vie HSBC France

A la découverte de l assurance vie HSBC France A la découverte de l assurance vie HSBC France L assurance vie, le placement qui vous accompagne dans tous vos projets Depuis quelques années, l assurance vie est devenue le placement préféré des Français

Plus en détail

Actualité Juridique & Fiscale

Actualité Juridique & Fiscale Septembre 2011 2011 Actualité Juridique & Fiscale Sommaire Sommaire I Petits-enfants venant à une succession par suite de la renonciation de leur auteur, enfant unique : impossibilité d appliquer l abattement

Plus en détail

Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements?

Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements? Le 27 janvier 2014 Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements? I. POUR LES ENTREPRISES 1.1 Nouvelle taxe exceptionnelle sur les hautes

Plus en détail

Actualités financières fiscales et patrimoniales 2014 LFR 2013 et LF2014

Actualités financières fiscales et patrimoniales 2014 LFR 2013 et LF2014 Sumatra Patrimoine Actualités financières fiscales et patrimoniales 2014 LFR 2013 et LF2014 Mardi 25 Mars 2014 Les Mardis d Athélia Qui sommes nous? Cabinet Conseil en Gestion de Patrimoine Indépendant

Plus en détail

FISCALITÉ 2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2013 LOI DE FINANCES 2014

FISCALITÉ 2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2013 LOI DE FINANCES 2014 1 FISCALITÉ 2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2013 LOI DE FINANCES 2014 2 Fiscalité 2014 SOMMAIRE I. Imposition des revenus II. Optimisation de l impôt sur le revenu III. Imposition des plus-values IV.

Plus en détail

FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE

FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE BAREME TRAITEMENTS ET SALAIRES PEA Fin du gel du barème : Revalorisation de 0,8% de l ensemble des tranches applicables aux revenus de 2013. Plafonnement du

Plus en détail

LACOURTE NOTE FISCALE OCTOBRE 2012

LACOURTE NOTE FISCALE OCTOBRE 2012 Le projet de Loi de finances pour 2013 présenté en Conseil des Ministres vendredi 28 septembre 2012 constitue la première pierre de l architecture de la politique fiscale du Gouvernement. Il vient bouleverser

Plus en détail

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2013 du 20 décembre 2012

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2013 du 20 décembre 2012 Les principales dispositions de la loi de finances pour 2013 du 20 décembre 2012 PLAFONNEMENT GLOBAL (CGI. art. 2000 A) Montant du plafonnement global des niches fiscales CGI. art. 2000 A Le montant du

Plus en détail

CAPITAL INVEST PME 2014

CAPITAL INVEST PME 2014 FCPI CAPITAL INVEST PME 2014 Soutenez le développement d entreprises innovantes tout en allégeant votre fiscalité en contrepartie d un risque de perte en capital Prise en compte des souscriptions - du

Plus en détail

FIP Axe Croissance. FIP Axe Croissance investira dans des PME industrielles, commerciales ou de services présentant les caractéristiques suivantes :

FIP Axe Croissance. FIP Axe Croissance investira dans des PME industrielles, commerciales ou de services présentant les caractéristiques suivantes : Souscription ouverte jusqu au 21 juin 2012 sous certaines conditions* (pour les parts A1) Souscription ouverte jusqu au 31 décembre 2012 (pour les parts A2) Diversifiez votre patrimoine financier avec

Plus en détail

Fonds Commun de Placement dans l Innovation. innovation pluriel 2. Les atouts de la multigestion au service de vos placements en FCPI

Fonds Commun de Placement dans l Innovation. innovation pluriel 2. Les atouts de la multigestion au service de vos placements en FCPI Fonds Commun de Placement dans l Innovation Fcpi innovation pluriel 2 Les atouts de la multigestion au service de vos placements en FCPI Qu est-ce qu un FCPI? Créé par la Loi de finances de 1997, le Fonds

Plus en détail

FIP ISATIS DÉVELOPPEMENT N 2

FIP ISATIS DÉVELOPPEMENT N 2 NOTE SUR LA FISCALITÉ DU FONDS FIP ISATIS DÉVELOPPEMENT N 2 Fonds d Investissement de Proximité agréé par l Autorité des Marchés Financiers (Article L. 214-31 du Code Monétaire et Financier) Société de

Plus en détail

> Abréviations utilisées

> Abréviations utilisées Aide-mémoire fiscalité des particuliers 2015 > Abréviations utilisées BNC : bénéfices non commerciaux IR : impôt sur le revenu NP : nue-propriété PFL : prélèvement forfaitaire libératoire PVI : plus-value

Plus en détail

Projet de Loi de Finances 2014. Les principales réformes

Projet de Loi de Finances 2014. Les principales réformes Projet de Loi de Finances 2014 Les principales réformes La fiscalité sur les plus-values immobilières C est inédit dans l histoire, la réforme sur les plus-values immobilières a été inscrite au BOFIP (donc

Plus en détail

Les Patrimoniales 2013

Les Patrimoniales 2013 Les Patrimoniales 2013 La nouvelle fiscalité dans votre stratégie patrimoniale Nathalie ROUVIERE Crédit Agricole Banque Privée Bruno DUCASTEL Amundi Gestions Spécialisées page 1 La gestion de patrimoine

Plus en détail

LETTRE D INFORMATION DU DEPARTEMENT FISCAL FEVRIER 2013

LETTRE D INFORMATION DU DEPARTEMENT FISCAL FEVRIER 2013 LETTRE D INFORMATION DU DEPARTEMENT FISCAL FEVRIER 2013 LES PRINCIPALES MESURES PATRIMONIALES DE LA LOI DE FINANCES POUR 2013 ET DE LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2012 La présente lettre a pour

Plus en détail

L essentiel sur L ASSURANCE VIE. Fonds en euros. Fiscalité. Unités de compte

L essentiel sur L ASSURANCE VIE. Fonds en euros. Fiscalité. Unités de compte L ASSURANCE VIE L essentiel sur Fiscalité Fonds en euros Unités de compte Qu est ce que c est? Un produit d épargne à moyen et long terme L assurance vie sert à épargner et faire fructifier son capital,

Plus en détail

PM&A Gestion. APRIL Patrimoine. AXERIA Vie. www.april-patrimoine.fr

PM&A Gestion. APRIL Patrimoine. AXERIA Vie. www.april-patrimoine.fr APRIL Patrimoine Spécialiste de l épargne, de la retraite et de la gestion de patrimoine, APRIL Patrimoine est une société d APRIL Group. Elle conçoit ses produits, assure leur gestion administrative et

Plus en détail

PARTICULIERS FISCALITÉ

PARTICULIERS FISCALITÉ PARTICULIERS FISCALITÉ 2014 SOMMAIRE CE QUI CHANGE EN 2014 p.4 1 - IMPÔT SUR LE REVENU p.6 2 - IMPÔT DE SOLIDARITÉ SUR LA FORTUNE p.7 3 - REVENUS DE CAPITAUX MOBILIERS p.7 4 - PLUS-VALUES DE CESSION DE

Plus en détail

Actualités fiscales. I. Mesures concernant l impôt sur le revenu (IR)

Actualités fiscales. I. Mesures concernant l impôt sur le revenu (IR) Actualités fiscales Nous vous proposons dans le cadre de cette note d information une synthèse des principales mesures fiscales résultant de la loi de finances pour 2014 (LF2014), de la loi de finances

Plus en détail

Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011

Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011 Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011 - Mesures concernant le patrimoine - Mesures concernant l assurance vie - Zoom sur quelques dispositions du Projet de Loi de Finances

Plus en détail

Loi de finances pour 2011. Loi de finances rectificative pour 2010. Loi de financement de la sécurité sociale pour 2011

Loi de finances pour 2011. Loi de finances rectificative pour 2010. Loi de financement de la sécurité sociale pour 2011 Lois budgétaires pour 2011 Loi de finances pour 2011 Loi de finances rectificative pour 2010 Loi de financement de la sécurité sociale pour 2011 1 Qui sommes nous? Service d ingénierie patrimoniale au

Plus en détail

NOTE SUR LA FISCALITÉ DU FONDS

NOTE SUR LA FISCALITÉ DU FONDS NOTE SUR LA FISCALITÉ DU FONDS Société de Gestion ixo PRIVATE EQUITY 34, rue de Metz 31 0 00 Toulouse Site : www.ixope.fr Dépositaire Réalisation : ixo Private Equity Illustration : Ronald Curchod Graphisme

Plus en détail

Les principales dispositions du projet de loi de finances pour 2014 adopté en première lecture à l Assemblée nationale du 19 novembre 2013

Les principales dispositions du projet de loi de finances pour 2014 adopté en première lecture à l Assemblée nationale du 19 novembre 2013 Les principales dispositions du projet de loi de finances pour adopté en première lecture à l Assemblée nationale du 19 novembre 2013 IMPÔT SUR LE REVENU Barème CGI. art.197 Décote CGI. art. 197 Barème

Plus en détail

LETTRE D INFORMATION FISCALE N 181

LETTRE D INFORMATION FISCALE N 181 LETTRE D INFORMATION FISCALE N 181 23 Décembre 2013 ACTUALITES FISCALES ACTUALITES FISCALES Adoption définitive du Projet de Loi de Finances pour 2014 Le Parlement a adopté définitivement jeudi par un

Plus en détail

GUIDE SPÉCIAL ASSURANCE VIE > TOUT SAVOIR SUR L ASSURANCE VIE

GUIDE SPÉCIAL ASSURANCE VIE > TOUT SAVOIR SUR L ASSURANCE VIE GUIDE SPÉCIAL ASSURANCE VIE > TOUT SAVOIR SUR L ASSURANCE VIE L objectif de ce guide est de vous donner des pistes pour mieux comprendre l assurance vie et son fonctionnement, et vous aider ainsi à faire

Plus en détail

OCTUOR. Un nouvel horizon pour votre épargne. www.generali-patrimoine.fr

OCTUOR. Un nouvel horizon pour votre épargne. www.generali-patrimoine.fr OCTUOR Un nouvel horizon pour votre épargne www.generali-patrimoine.fr Avec Octuor, donnez du sens à votre stratégie patrimoniale Octuor est un contrat d assurance vie multisupport et multigestionnaire

Plus en détail

COMPRENDRE LA BOURSE

COMPRENDRE LA BOURSE COMPRENDRE LA BOURSE La fiscalité simplifiée des valeurs mobilières Ce document pédagogique n est pas un document de conseils pour investir en bourse. Les informations données dans ce document sont à titre

Plus en détail

Mon épargne mon patrimoine. Une épargne, des projets

Mon épargne mon patrimoine. Une épargne, des projets Mon épargne mon patrimoine Une épargne, des projets Une épargne, des projets, toutes les solutions sont au Crédit Mutuel Que vous souhaitiez vous constituer une épargne disponible, un capital pour préparer

Plus en détail

Un holding d'investissement dans les PME

Un holding d'investissement dans les PME Un holding d'investissement dans les PME La Financière Viveris Diversifier Optimiser Capitaliser L objet de la Financière Viveris est de prendre des participations dans les petites et moyennes entreprises

Plus en détail

HIMALIA. Orchestrez votre vie avec assurance

HIMALIA. Orchestrez votre vie avec assurance HIMALIA Orchestrez votre vie avec assurance Generali, la solidité d un leader mondial Créé à Trieste en 1831, le Groupe s est developpé dans toutes les branches de l assurance. Il se positionne comme 1

Plus en détail

Réforme fiscale : Le grand soir fiscal? ANGERS le 3 juillet 2012

Réforme fiscale : Le grand soir fiscal? ANGERS le 3 juillet 2012 Réforme fiscale : Le grand soir fiscal? ANGERS le 3 juillet 2012 REFORME FISCALE CALENDRIER Réforme présentée en Conseil des Ministres le 4 juillet 2012 (audit de la Cour des comptes réalisé) Date à laquelle

Plus en détail

FIP AMUNDI FRANCE DEVELOPPEMENT 2014 investira dans des PME industrielles, commerciales ou de services présentant les caractéristiques suivantes :

FIP AMUNDI FRANCE DEVELOPPEMENT 2014 investira dans des PME industrielles, commerciales ou de services présentant les caractéristiques suivantes : FIP Amundi France Développement 2014 Fonds d investissement de Proximité : Ile de France, Bourgogne, Rhône Alpes Provence Alpes Côte d Azur Parts A1 : éligibles à la réduction ISF commercialisation ouverte

Plus en détail

FLASH SPECIAL. Décembre 2012

FLASH SPECIAL. Décembre 2012 FLASH SPECIAL Décembre 2012 LOIS DE FINANCES DE FIN D ANNEE 2012 La fin d année 2012 aura été riche en actualité fiscale: Une loi de finances pour 2013 dont les vifs débats avaient commencé dès l été 2012

Plus en détail

LA LETTRE DES ADHÉRENTS

LA LETTRE DES ADHÉRENTS LA LETTRE DES ADHÉRENTS NUMÉRO SPÉCIAL LOI DE FINANCES - 15 JANVIER 2014 N 2/2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2013 INTRODUCTION La loi de finances rectificative pour 2013, définitivement adoptée

Plus en détail

Votre résidence fiscale est en France. B8 Impôt sur la fortune (Mise à jour mai 2013)

Votre résidence fiscale est en France. B8 Impôt sur la fortune (Mise à jour mai 2013) Votre résidence fiscale est en France B8 Impôt sur la fortune (Mise à jour mai 2013) En France, l impôt sur la fortune, appelé Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), est un impôt qui frappe le patrimoine.

Plus en détail

conseils en assurances, crédit, gestion patrimoniale

conseils en assurances, crédit, gestion patrimoniale L INDEPENDANCE D UN GROUPE conseils en assurances, crédit, gestion patrimoniale LE GROUPE EUROPEA «La qualité s apprécie dans la durée» Cabinet de Courtage en Assurances, Crédits et Gestion de Patrimoine

Plus en détail

Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal. Du constat au conseil

Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal. Du constat au conseil Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal Du constat au conseil Intervenants Félix CICERON, Directeur de l ingénierie patrimoniale, Expert& Finance José SOTO, Directeur des partenariats

Plus en détail

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2014 publiée au Journal officiel le 30 décembre 2013

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2014 publiée au Journal officiel le 30 décembre 2013 Les principales dispositions de la loi de finances pour publiée au Journal officiel le 30 décembre 2013 IMPÔT SUR LE REVENU Barème CGI. art.197 Décote CGI. art. 197 Barème non revalorisé en 2012 et 2013

Plus en détail

Comment réduire son ISF grâce à l investissement dans les PME

Comment réduire son ISF grâce à l investissement dans les PME Comment réduire son ISF grâce à l investissement dans les PME Plan du guide I- LES INVESTISSEMENTS CONCERNES a) L investissement direct dans une PME b) L investissement grâce à une société holding c) L

Plus en détail

CLIKÉO 3. OPCVM respectant les règles d investissement et d information de la directive 85/611/CE modifiée. Prospectus simplifié

CLIKÉO 3. OPCVM respectant les règles d investissement et d information de la directive 85/611/CE modifiée. Prospectus simplifié CLIKÉO 3 Éligible au PEA OPCVM respectant les règles d investissement et d information de la directive 85/611/CE modifiée Prospectus simplifié Le FCP CLIKÉO 3 est construit dans la perspective d un investissement

Plus en détail

Comment réduire mes impôts tout en diversifiant mon patrimoine?

Comment réduire mes impôts tout en diversifiant mon patrimoine? Épargne Comment réduire mes impôts tout en diversifiant mon patrimoine? AXA Entrepreneurs & Croissance 2013 Fonds Commun de Placement dans l Innovation Durée de blocage : 6 ans minimum pouvant aller jusqu

Plus en détail

Himalia Capitalisation

Himalia Capitalisation Generali Patrimoine Himalia Capitalisation Orchestrez votre vie avec assurance Complémentaire à un contrat d assurance vie, le contrat de capitalisation s adresse notamment aux investisseurs soucieux d

Plus en détail

Réduire ses impôts en 2014. «De nombreuses stratégies possibles, quelques précautions à prendre»

Réduire ses impôts en 2014. «De nombreuses stratégies possibles, quelques précautions à prendre» Réduire ses impôts en 2014 «De nombreuses stratégies possibles, quelques précautions à prendre» Nos modalités d intervention 1 er rendez-vous Présentation du cabinet Découverte de votre patrimoine Détermination

Plus en détail

Reximmo Patrimoine 2

Reximmo Patrimoine 2 G E S T I O N D E P A T R I M O I N E Reximmo Patrimoine 2 SCPI DE TYPE «MALRAUX» Un investissement indirect dans de l immobilier ancien au cœur des villes historiques Souscription ouverte jusqu au 20

Plus en détail

LES VALEURS MOBILIERES LA FISCALITE DES PLACEMENTS A LONG TERME

LES VALEURS MOBILIERES LA FISCALITE DES PLACEMENTS A LONG TERME LES VALEURS MOBILIERES LA FISCALITE DES PLACEMENTS A LONG TERME Une note de Riviera Family Office Mise à jour : juillet 2004 Les principaux avantages fiscaux des valeurs mobilières Aucune imposition sous

Plus en détail

Newsletter - Mesures fiscales de la loi de Finances pour 2012

Newsletter - Mesures fiscales de la loi de Finances pour 2012 Newsletter - Mesures fiscales de la loi de Finances pour 2012 Octobre 2012 Sommaire 1. CONTRIBUTION EXCEPTIONNELLE SUR LA FORTUNE...2 2. DROITS DE SUCCESSION ET DE DONATION...2 2.1 Réduction de l abattement

Plus en détail

CONTRAT D ASSURANCE VIE ASSURANCE

CONTRAT D ASSURANCE VIE ASSURANCE Ligne Beta Ligne Alpha CONTRAT D ASSURANCE VIE LOI ASSURANCE MADELIN VIE Version Arborescence Retraite Essentielle Madelin 1 unité 20 X X Notice Logotype La retraite est un sujet d actualité pour bon nombre

Plus en détail

PremeLY Habitat 3 BBC

PremeLY Habitat 3 BBC PremeLY Habitat 3 BBC (Bâtiment Basse Consommation) SCPI DE TYPE «SCELLIER BBC» souscription ouverte jusqu au 20 décembre 2011 La clôture de la période de souscription pourra intervenir par anticipation

Plus en détail

Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal»

Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal» Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal» Ce qu il faut retenir Article 74 de la loi de finances pour 2006 Dans la situation actuelle, il peut arriver que le montant total

Plus en détail

la fiscalité des valeurs mobilières en 2015

la fiscalité des valeurs mobilières en 2015 la fiscalité des valeurs mobilières en 2015 loi de finances 2015 loi n 2014-1654 du 29 décembre 2014 web conference - 10-02-2015 1 les lois de finances 2013 et 2014 régime des plus values simplification

Plus en détail

OFFRE IR 2014 / ISF 2015

OFFRE IR 2014 / ISF 2015 OFFRE IR 2014 / ISF 2015 Patrimoine III 1Dans le cadre du FIP 123Patrimoine III (également le «Fonds»), le souscripteur choisit de bénéficier de l un ou l autre des dispositifs fiscaux ci-dessous (voire

Plus en détail

LA REFORME FISCALE 2014 APPLICATION PRATIQUE AUX CHEFS D ENTREPRISES. 11 février 2014 CGPME AIN

LA REFORME FISCALE 2014 APPLICATION PRATIQUE AUX CHEFS D ENTREPRISES. 11 février 2014 CGPME AIN LA REFORME FISCALE 2014 APPLICATION PRATIQUE AUX CHEFS D ENTREPRISES 11 février 2014 CGPME AIN 1 La réforme fiscale 2014 Application pratique 8 aux chefs d entreprises Jacques - Vincent PIROUX Expert -

Plus en détail

FLASH Projet de loi de finances rectificative pour 2011 Conseil des Ministres du 11/ 05/2011

FLASH Projet de loi de finances rectificative pour 2011 Conseil des Ministres du 11/ 05/2011 FLASH Projet de loi de finances rectificative pour 2011 Conseil des Ministres du 11/ 05/2011 Actualisation du flash sur les dispositions présentées à la presse le 12/04/2011 Le PLFR 2011 sera examiné par

Plus en détail

Actualité Juridique & Fiscale

Actualité Juridique & Fiscale Octobre 2012 2012 Actualité Juridique & Fiscale Sommaire Sommaire Projet de loi de finances 2013 I - Mesures concernant directement l assurance-vie II - Autres mesures relatives à la fiscalité du patrimoine

Plus en détail

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions Le 11 février 2013 Fiscalité de l épargne et financement des entreprises Eléments de constat et propositions Les lois de finances adoptées au cours de ces deux dernières années ont appréhendé les revenus

Plus en détail

info ACTUALITÉ JURIDIQUE DROIT FISCAL Déclaration des revenus 2014 au titre des revenus 2013 Opérations particulières concernant les coopérateurs

info ACTUALITÉ JURIDIQUE DROIT FISCAL Déclaration des revenus 2014 au titre des revenus 2013 Opérations particulières concernant les coopérateurs n 7 > 4 avril 2014 info Sommaire > Droit fiscal : déclaration des revenus 2014 au titre des revenus 2013 - opérations particulières concernant les coopérateurs ACTUALITÉ JURIDIQUE DROIT FISCAL Déclaration

Plus en détail

ACTUASSURANCE LA REVUE NUMERIQUE EN DROIT DES ASSURANCES Publication n 22 SEPT-OCT 2011

ACTUASSURANCE LA REVUE NUMERIQUE EN DROIT DES ASSURANCES Publication n 22 SEPT-OCT 2011 ACTUASSURANCE LA REVUE NUMERIQUE EN DROIT DES ASSURANCES Publication n 22 SEPT-OCT 2011 L actualité fiscale de l assurance-vie par M. Leroy Assurance vie - fiscalité L actualité fiscale de l assurance

Plus en détail

Nord Cap V. Fonds d Investissement de Proximité

Nord Cap V. Fonds d Investissement de Proximité Nord Cap V Fonds d Investissement de Proximité FIP Nord Cap V Points-Clefs Participer à la vie économique en accompagnant indirectement le développement et la transmission de PME diversifiées du Nord de

Plus en détail

Pourquoi choisir un Conseiller en Gestion de Patrimoine Indépendant?

Pourquoi choisir un Conseiller en Gestion de Patrimoine Indépendant? Pourquoi choisir un Conseiller en Gestion de Patrimoine Indépendant? Sommaire Le Conseiller en Gestion de Patrimoine Indépendant, p. 1 qui est-il? L indépendance p. 2 Faire appel à un Conseiller en Gestion

Plus en détail

Panorama de l actualité fiscale. Séminaire APL 30 Octobre 2012

Panorama de l actualité fiscale. Séminaire APL 30 Octobre 2012 Panorama de l actualité fiscale Séminaire APL 30 Octobre 2012 Plan I. Introduction Chronologie des évènements II. Projet de loi de finance 2013 Impôt sur le Revenu Fiscalité des revenus du capital Fiscalité

Plus en détail

ADOPTER UNE STRATÉGIE PATRIMONIALE SUR MESURE AVEC PIERRE DE SOLEIL

ADOPTER UNE STRATÉGIE PATRIMONIALE SUR MESURE AVEC PIERRE DE SOLEIL PIERRE DE SOLEIL ADOPTER UNE STRATÉGIE PATRIMONIALE SUR MESURE AVEC PIERRE DE SOLEIL PARCE QUE VOUS SOUHAITEZ Accéder à une gestion financière sur mesure Optimiser la fiscalité de votre patrimoine Préparer

Plus en détail

REFORME FISCALE 2014 EN PRATIQUE!

REFORME FISCALE 2014 EN PRATIQUE! REFORME FISCALE 2014 EN PRATIQUE! L'ACTUALITE 12 février 2014 CGPME Ain Le 11 février dernier La CGPME de l'ain a organisé une réunion d'information pratique à la Chambre des Professions libérales, pour

Plus en détail

ISATIS Antin FCPI 2014. Fonds Commun de placement dans l innovation Document à caractère promotionnel. Commissaire aux comptes

ISATIS Antin FCPI 2014. Fonds Commun de placement dans l innovation Document à caractère promotionnel. Commissaire aux comptes ISATIS Antin FCPI 2014 Fonds Commun de placement dans l innovation Document à caractère promotionnel Commissaire aux comptes Le capital investissement un enjeu majeur : pour notre économie, l emploi et

Plus en détail

UNE ACTIVITÉ LÉGISLATIVE FISCALE INTENSE : IMPACT SUR LES EXPATRIÉS

UNE ACTIVITÉ LÉGISLATIVE FISCALE INTENSE : IMPACT SUR LES EXPATRIÉS L année 2011 aura été particulièrement chargée en matière d actualité fiscale : en effet, la loi de finances pour 2011 a été modifiée par pas moins de quatre lois de finances rectificatives; et à peine

Plus en détail

Oddo & Cie. Premavenir. Novembre 2014

Oddo & Cie. Premavenir. Novembre 2014 Oddo & Cie Premavenir Sommaire Sections 1 Cadre juridique et fiscal des contrats d épargne retraite «PERP» 3 2 Présentation du contrat Premavenir de AG2R La Mondiale 8 3 Frais 13 Annexe Solidité du groupe

Plus en détail

Les incitations fiscales à l investissement dans les PME

Les incitations fiscales à l investissement dans les PME Les incitations fiscales à l investissement dans les PME avril 2012 1 De grandes réformes en 2011 La Loi de finances pour 2011 a apporté des modifications substantielles aux systèmes d'incitations fiscales

Plus en détail

FIP Avantage ISF F O N D S D I N V E S T I S S E M E N T D E P R OX I M I T E (F I P)

FIP Avantage ISF F O N D S D I N V E S T I S S E M E N T D E P R OX I M I T E (F I P) FIP Avantage ISF F O N D S D I N V E S T I S S E M E N T D E P R OX I M I T E (F I P) Un Placement sur 8 ans minimum, Dynamique et Diversifié La réduction d ISF dépend du quota d investissement dans les

Plus en détail

Comment générer de l épargne au moment du remboursement d un crédit relais immobilier? Client

Comment générer de l épargne au moment du remboursement d un crédit relais immobilier? Client Fiche n Comment générer de l épargne au moment du remboursement d un crédit relais immobilier? Pour un client qui se porte acquéreur d un bien immobilier A (notamment résidence principale / résidence secondaire)

Plus en détail

LIFE MOBILITY. épargne patrimoniale

LIFE MOBILITY. épargne patrimoniale épargne patrimoniale LIFE MOBILITY evolution UN CONTRAT D ASSURANCE VIE ÉMIS AU GRAND-DUCHÉ DU LUXEMBOURG AU SERVICE DE LA MOBILITÉ PARCE QUE VOUS SOUHAITEZ Un contrat sur-mesure pour une stratégie patrimoniale

Plus en détail

NextStage. Un placement bloqué jusqu au 31/12/2019 (et au 31/12/2022 maximum sur décision de la société de gestion)

NextStage. Un placement bloqué jusqu au 31/12/2019 (et au 31/12/2022 maximum sur décision de la société de gestion) NextStage Un placement bloqué jusqu au 31/12/2019 (et au 31/12/2022 maximum sur décision de la société de gestion) FIP éligible à la réduction d ISF ou d IR Code ISIN : FR0011429505 NextStage soutient

Plus en détail

FAQ Web conférence 2 avril

FAQ Web conférence 2 avril FAQ Web conférence 2 avril Les questions sur l assurance vie «Investir en assurance vie : quel intérêt?» L'assurance vie permet de réaliser une opération d'épargne. Dans cette perspective, un contrat d

Plus en détail

Diane Patrimoine. Assurance-vie à annuités variables. Janvier 2011

Diane Patrimoine. Assurance-vie à annuités variables. Janvier 2011 Diane Patrimoine Assurance-vie à annuités variables Janvier 2011 Sommaire 1 Enjeu de la retraite et environnement client 2 La solution retraite patrimoniale en 4 points clés Un revenu garanti à vie Performance

Plus en détail

PRÉSENTATION D EXTENDAM

PRÉSENTATION D EXTENDAM MANDAT DE GESTION ISF 2015 PRÉSENTATION D EXTENDAM Un métier : l investissement pour compte de tiers Extendam est une société de gestion indépendante qui réalise des investissements pour le compte de clients,

Plus en détail

Offre Entreprises. L Epargne Salariale Crédit Agricole

Offre Entreprises. L Epargne Salariale Crédit Agricole Offre Entreprises L Epargne Salariale Crédit Agricole L Epargne Salariale, comment cela fonctionne? Versements des salariés PRIME DE PARTICIPATION PRIME D INTERESSEMENT VERSEMENTS VOLONTAIRES AFFECTATION

Plus en détail

Présentation de la loi de finances pour 2013 et rappels des dispositifs des lois de finances rectificatives pour 2012

Présentation de la loi de finances pour 2013 et rappels des dispositifs des lois de finances rectificatives pour 2012 Présentation de la loi de finances pour 2013 et rappels des dispositifs des lois de finances rectificatives pour 2012 Présentation par l Ordre des avocats de Narbonne 1 Partie 1 : La fiscalité des particuliers

Plus en détail

Oddo & Cie. La Loi Madelin. Avril 2013

Oddo & Cie. La Loi Madelin. Avril 2013 Oddo & Cie La Loi Madelin Sommaire Sections 1 Cadre juridique et fiscal des contrats d épargne retraite «Madelin» 3 2 Fipavenir TNS 13 2 3 Section 1 Cadre juridique et fiscal des contrats d épargne retraite

Plus en détail

PLUS-VALUES DE CESSION DE TITRES REALISEES EN 2013 :

PLUS-VALUES DE CESSION DE TITRES REALISEES EN 2013 : PLUS-VALUES DE CESSION DE TITRES REALISEES EN 2013 : REGIME D IMPOSITION DE DROIT COMMUN Les plus-values réalisée en 2013 seront, en principe, imposables au barème progressif de l impôt sur le revenu dès

Plus en détail

capital vie L assurance-vie qui s adapte à toute situation L assurance n est plus ce qu elle était.

capital vie L assurance-vie qui s adapte à toute situation L assurance n est plus ce qu elle était. capital vie L assurance-vie qui s adapte à toute situation L assurance n est plus ce qu elle était. Vous avez des projets d épargne? L assurance-vie est la solution qui s adapte à tous vos besoins L ASSURANCE-VIE

Plus en détail

Pratique des techniques bancaires

Pratique des techniques bancaires Aurélien GIRAUD Pratique des techniques bancaires Banque et fiscalité du particulier Édition 2012, 2012 ISBN : 978-2-212-55293-5 Chapitre 3 Le compte titres ordinaire GÉNÉRALITÉS Le compte titres ordinaire

Plus en détail

Focus sur quelques points des lois de finances rectificatives de juillet et septembre 2011

Focus sur quelques points des lois de finances rectificatives de juillet et septembre 2011 Focus sur quelques points des lois de finances rectificatives de juillet et septembre 2011 La pluralité des lois de finances rectificatives en 2011 nécessite de s attarder sur certains points «sensibles»

Plus en détail

Les Arènes du Patrimoine 2013. La Retraite Loi Madelin - PERP

Les Arènes du Patrimoine 2013. La Retraite Loi Madelin - PERP Les Arènes du Patrimoine 2013 La Retraite Loi Madelin - PERP Présentation Votre animateur Yannick BOUET (CGPI) Marie HIDALGO (Expert-Compable) Laurence DAGORNE (AVIVA) Laurent MULLER (CARDIF) Quelques

Plus en détail

Le PEA : pour épargner dans un cadre fiscal avantageux (1)

Le PEA : pour épargner dans un cadre fiscal avantageux (1) Page 1 sur 5 Le PEA : pour épargner dans un cadre fiscal avantageux (1) Le Plan d Epargne en Actions (PEA) est une enveloppe fiscale destinée à recevoir des placements en actions européennes. Il n impose

Plus en détail

RETRAITE PATRIMOINES PRIVES Le Plan d Epargne Retraite Populaire de Cholet Dupont

RETRAITE PATRIMOINES PRIVES Le Plan d Epargne Retraite Populaire de Cholet Dupont Avec le PERP, la loi «FILLON» a donné accès à toute personne, salarié, chef d entreprise, fonctionnaire, profession libérale, agriculteur, mère au foyer... personnes avec ou sans activité professionnelle,

Plus en détail

Ile-de-France Bourgogne Rhône-Alpes PACA

Ile-de-France Bourgogne Rhône-Alpes PACA 10.3 Ile-de-France Bourgogne Rhône-Alpes PACA FIP éligible à la réduction et l exonération de l ISF Un placement bloqué sur 6,5 ans, soit jusqu au 31 décembre 2016 (pouvant aller jusqu à 8,5 ans, soit

Plus en détail

Newsletter - Mesures fiscales de la loi de Finances pour 2013

Newsletter - Mesures fiscales de la loi de Finances pour 2013 Newsletter - Mesures fiscales de la loi de Finances pour 2013 Octobre 2012 Sommaire 1. IMPOT SUR LE REVENU... 2 2. TAXATION DES REVENUS DU CAPITAL AU BAREME PROGRESSIF... 3 3. TAXATION DES PLUS-VALUES

Plus en détail

Réforme du Code des assurances :

Réforme du Code des assurances : Réforme du Code des assurances : orienter l épargne des Français vers les entreprises Pierre Moscovici, ministre de l économie et des finances «Une des priorités de mon action est de réconcilier l épargne

Plus en détail