Intro. «BXL 2025» Un contrat d avenir ambitieux pour les Bruxellois

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1 ÉLECTIONS DU 25 MAI 2014

2 Intro «BXL 2025» Un contrat d avenir ambitieux pour les Bruxellois Depuis 2007 et 2008, notre pays a été traversé par une double crise sans précédent : une crise institutionnelle qui, pour la première fois, a hypothéqué l avenir de notre pays ; une crise financière mondiale qui a fait basculer l ensemble de nos économies et enfin, dans la foulée, la crise économique et budgétaire qui s en est suivie avec la chute de la croissance, les montées du chômage ainsi que la crise de l euro et des dettes souveraines imposant des plans de rigueur peu propices à la relance. Face à la crise institutionnelle, nous avons pacifié le pays avec la 6ème réforme de l État. Après avoir passé des décennies à nous occuper de la réforme de l État et de ses institutions, il est temps maintenant de donner à notre pays et à sa capitale un vrai «grand projet collectif» porteur et ambitieux, un nouveau cap mobilisateur qui lui donne un sens et une nouvelle identité audacieuse qui se projette dans le futur, un nouveau souffle qui redonne de la confiance et de la fierté. 2 Introduction Programme du cdh Bruxelles 2014

3 Un grand projet d avenir national Nous avons un vrai pays avec de vrais talents et un vrai potentiel d avenir. Avec 11 millions de personnes et une démographie en hausse, il est plus grand que la moitié des pays qui constituent l Union européenne d aujourd hui. Il a un positionnement territorial stratégique, il a la capitale de l Europe et peut en devenir un moteur d avenir. Il est temps maintenant de quitter le défaitisme, le complexe, les incertitudes, les querelles vaines, les conflits linguistiques stériles, les crises d identité. C est derrière un grand projet qu on se fédère, jamais derrière des institutions qui ne sont que des outils au service d une cause collective. Nous devons nous affirmer comme un pays qui croit en lui, qui sait où il va et comment il y va avec une stratégie forte collective à dix ans et une méthode de gouvernance moderne et adaptée. Par ailleurs, après une période d assainissement budgétaire, nous devons également préparer la société de l après crise, la société de la relance et du déploiement. Un contrat d avenir ambitieux pour les Bruxellois : «BXL 2025» Dans ce cadre, la Région bruxelloise trouve également un souffle nouveau! La voilà reconnue comme Région à part entière, refinancée, stabilisée, renforcée par de nouvelles compétences, respectée, soutenue à la fois par l émergence nouvelle d un sentiment d appartenance collective et émancipée des tensions communautaires constantes. La Région bruxelloise est devenue une entité adulte qui a trouvé sa place et son rôle et a reçu les outils lui permettant enfin de se projeter dans l avenir. Le cdh de Bruxelles veut donc pour cette rentrée, cette année et ces échéances électorales, parler de confiance et d espoir, de volonté et d optimisme, de projet et de futur et lancer le pays, sa capitale et ses citoyens dans un avenir que nous façonnons et non que nous subissons. Il veut quitter la morosité ambiante sans perdre sa lucidité sur les difficultés pour redonner un cap. Nous sommes à un momentum : 25 ans de Bilan, nouvelles compétences, reconnaissance de Région à part entière, départ de Charles Picqué, stabilisation communautaire, début de l après crise économique. Bruxelles a les clés de son destin en main, elle ne peut plus se plaindre, dire que les fautes sont ailleurs, auprès des autres niveaux de pouvoirs. Nous sommes à la croisée de tous les possibles et nous ne pouvons nous contenter de gérer le présent. Nous devons conduire le futur. C est là l ambition de ce contrat d avenir. 1. Un contrat d avenir ambitieux pour les Bruxellois Nous proposons un contrat d avenir ambitieux pour les Bruxellois, intitulé «BXL 2025» car il propose aux bruxellois un projet collectif audacieux pour les 10 prochaines années, un projet qui veut faire de Bruxelles la métropole humaine et dynamique du futur à 5 visages : - La métropole éducative du savoir, de l enseignement et de la formation - La métropole innovante de la création des emplois et des initiatives de demain - La métropole humaine des métiers du cœur et des solidarités - La métropole sereine de la qualité et douceur de vie - La métropole sûre du respect des autres et des règles Nous parlons d un contrat car : il implique des engagements clairs, précis, de tous les pouvoirs publics à l égard des habitants sur base d une stratégie de déploiement avec des objectifs chiffrés, transparents, évalués ; il ne peut réussir qu avec l implication, la responsabilisation de tous les acteurs : citoyens, entreprises, écoles, pouvoirs publics, syndicats, policiers, médecins chercheurs, artistes, travailleurs, indépendants, etc. ; il se base sur une stratégie nouvelle du partenariat et de la convergence entre pouvoirs publics, (entre communes, entre communes et régions, entre régions et autres niveaux de pouvoirs ) entre pouvoirs publics et secteurs privé (partenariat public-privé,, entre écoles entreprises, entre patrons et syndicats, entre pouvoirs publics et associations, entre associations, etc. Il doit s agir d un projet de déploiement collectif, un déploiement à la fois public et individuel : - Public : car il s agit du déploiement d une Bruxelles renforcée, autonomisée, développant de nouvelles ambitions dans une Belgique décomplexée, pacifiée, sécurisée, assainie et dans une Europe plus forte et intégrée, plus humaniste, plus écoutée, plus développée ; - Individuel : car il s agit de donner à chaque citoyen les leviers de son développement harmonieux dans la société, de son intégration, de son autonomie, de son savoir et de son bonheur. 2. Un Objectif : Offrir une place à chacun Ce contrat se résume en quatre mots : «Une place pour chacun». Oui, nous voulons construire une région qui donne une place à chacun : - une place dans les crèches, chez les gardiennes et dans les écoles pour faire face au boom démographique ; 2014 Bruxelles Programme du cdh Introduction 3

4 - une place pour les aînés dans le cadre de prises en charges multiples et personnalisées pour faire face au vieillissement de la population ; - une place de logement pour les jeunes, les familles nombreuses, les personnes précarisées ; - une place d emploi pour tous, une place de stage et de formation pour chaque jeune pour les insérer dans la vie active ; - une place pour les nouvelles initiatives économiques, d indépendants, de PME ; - une place pour les espaces de vie piétonniers et boisés pour donner de l oxygène à la vie et la ville, de la place pour bouger, une place pour se déplacer, diminution du tout à la voiture et un renforcement de la mobilité, la création de places de transports en commun ; - une place pour les grands projets urbanistiques ; - une place quels que soient son origine, sa diversité, ses convictions, son handicap ou sa langue ; - une place pour se sentir en sécurité. 3. Cinq grands projets (I) Le programme comprend 5 grands projets : - un contrat d avenir pour les 0-25 ans comprenant : - un programme de soutien aux parents et de nouvelles places d accueil ; - un pacte d excellence pour l enseignement ; - une alliance pour l emploi des jeunes ; - Le renforcement logement des jeunes. - un grand projet «BXL 2025» de déploiement économique de la Capitale ; - un programme social renforcé «Capitale à visages humains» de développement des services aux personnes, des nouvelles solidarités, des services pour les ainés et de la citoyenneté diversifée ; - un plan «BXL sereine» d amélioration du cadre de vie ; - un premier plan régional de sécurité pour chacun. 4. Une méthode de gouvernance nouvelle : la gouvernance de la convergence et de l optimalisation (II) Une gouvernance de la convergence Nous proposons d opposer au morcellement, à la fragmentation et à l éclatement des pôles décisionnels dans Bruxelles une gouvernance de la convergence. Il convient d appliquer, comme nous l avons dit plus haut, à la Capitale de l Europe la stratégie «EU 2020» : une stratégie de déploiement «BXL 2025» à 10 ans, dans la même dynamique que celle qui a animé et anime le Plan Marshall 2022 en Wallonie. Impliquant des lignes directrices fortes et une stratégie prioritaire pour tous les pouvoirs publics compétents à Bruxelles. Le but est d avoir enfin un seul plan de déploiement ambitieux applicable et contraignant, pour les 10 prochaines années, pour tous les décideurs publiques, tous les niveaux de pouvoirs faisant de Bruxelles la métropole humaine et innovante du futur. Au lieu de se perdre dans des débats institutionnels sans fin sur les transferts de compétences intra-bruxellois, faisons converger selon la méthode de l Union Européenne tous les pouvoirs publics éparpillés dans la Capitale derrière une seule logique et stratégie collectives obligatoires. Le cdh propose que dès l après élection 2014, la Région rédige, sur base des décisions prises durant cette législature et, les objectifs nationaux fixés dans le pacte interfédéral pour la relance et l emploi, son plan de déploiement «BXL 2025» et fixe, sur la base de consultations, ses objectifs de déploiement pour les dix prochaines années. Ces objectifs devront notamment être les suivants : - Emploi : taux de création d emploi, taux d emploi (général, femmes, jeunes, âgés, personnes d origine étrangère, peu qualifiés) chômage, nombre d emplois qualifiés, emplois verts, emplois blancs emplois intelligents ; - Enseignement : places d école, nombre de diplômés du secondaire, supérieur, nombre d élèves à l heure, nombre dans les filières scientifiques, nombre d écoles en immersion, d élèves dans l alternance, d options offertes, etc. ; - Enfance : nombre de places d accueil, d offre sportive, d espaces de jeux ; - Formation : nombre d offre de formations, d efforts des entreprises, de spécialisations souhaitées, de stages ; - Recherche et développement : nombre de chercheurs, de brevets, part des résultats de recherches transformés en innovation technologiques ; - Entreprises : Nombre et taille d entreprises et d indépendants évolution du solde de création- disparitions d entreprises, Financement des entreprises (variation des crédits octroyés par les banques/ évolution des demandes de prêts satisfaites ou non Part d exportation et notamment celle vers les pays émergeants) ; - Mobilité : Nombre de voitures dans Bruxelles, offre de transport en commun ; - Urbanisme : Nombre d espaces piétonniers, d espaces verts ; - Logement : Constructions de logements, de logements sociaux ; - Seniors : construction de places et offre de services pour les personnes âgées ; 4 Introduction Programme du cdh Bruxelles 2014

5 - Taux de pauvreté, nombre d allocataires sociaux ; - Environnement : Taux de co 2, énergie passive et renouvelable, d isolation des maisons ; - Santé : nombre de médecins, de places d hôpitaux, espérance de vie en bonne santé, suicide, services et places pour handicapés, santé mentale ; - Jeunes : nombre de maisons de jeunes, d offres sportives ; - Sécurité : nombre de délits, de policiers, de services de prévention, etc. Il s agit de mettre sur pied un Comité de convergence «BXL 2025» présidé par la Région et composé de l Etat fédéral, des communautés, des communes, des intercommunales. Le but est de faire de la stratégie «BXL 2025» une stratégie unique dont les objectifs sont partagés par l ensemble des niveaux de pouvoirs et pouvoirs publics basés à Bruxelles. La première mission sera dès lors d inscrire l ensemble des niveaux de pouvoirs et pouvoirs publics derrière les objectifs du plan de déploiement. Autrement dit, il s agit : - de créer une alliance publique autour et pour la Capitale : créer une dynamique collective au service de la Capitale, des rencontres régulières pour fédérer les initiatives et rendre les politiques cohérentes est en outre indispensable ; - de conclure avec l Etat fédéral un nouvel accord de coopération relatif à son investissement dans la Capitale qui moderniserait l organisation de Bel IRIS pour en faire un outil efficace au service du déploiement de Bruxelles selon les objectifs décidés et des modalités d investissement dans les politiques prioritaires du plan bruxellois ; - de conclure avec les Communautés, un accord de coopération relatif à l exercice de leurs compétences à Bruxelles pour répondre aux objectifs ; - de conclure obligatoirement avec les communes des protocoles de déploiement devant préciser la manière avec laquelle chaque commune doit intégrer dans son plan et sa stratégie communale sa part d effort pour respecter les objectifs fixés. Chaque commune devrait désormais prévoir dans son plan communal la manière concrète et pluriannuelle ainsi que les budgets affectés à la réalisation de la part des objectifs qui lui seraient impartis. La conclusion de ces protocoles d accords serait une condition au financement régional ; - de renforcer les cahiers des charges et contrat de gestion avec les opérateurs parapublics ; - de confier au futur bureau de prospective Bruxellois la mission d évaluation annuelle ; - de fédérer par thématiques et objectifs chiffrés les acteurs de terrains relevant parfois de différents niveaux de pouvoir et les pouvoirs publics dans des logiques de «pôles» ou de «coupoles» permettant de faire converger et rendre plus cohérentes et optimalisées les différentes politiques et services déployés dans la capitale. Le cdh propose notamment différents pôles de déploiement (évènementiel, digital, vert, logistique, etc.) (cf. infra axe 2) et la mise sur pied de coupoles dans les différentes matières non marchandes telles qu une coupole éducative (cf. supra), d une coupole de la prévention, d une coupole de la santé, d une coupole de la politique de la petite enfance, d une coupole des personnes âgées, etc. - de confier au ministre-président le soin d assurer le pilotage de ce plan et d en être le garant, sans avoir de compétences propres, ce qui renforcera le rôle de fédérateur du ministre-président. Le but est d avoir enfin un seul plan de déploiement ambitieux applicable et contraignant, dans la durée, pour tous les décideurs, toutes les majorités successives, tous les niveaux de pouvoirs faisant de Bruxelles la métropole humaine et innovante du futur. A cette occasion, des rapprochements opérationnels et fonctionnels seront recherchés entre les différentes institutions, en particulier entre la Région bruxelloise, la Cocof et la Cocom. Une gouvernance de l optimalisation via la simplification des structures publics et le renforcement des partenariats Nous devons simplifier la gouvernance bruxelloise en faisant une double réforme de réduction du nombre de structures publiques, administratives et parapubliques faisant doubles emplois (fusion, suppression) et de déploiement de partenariats en vue de renforcer l efficacité et les économies d échelle entre communes, communes et régions, secteur privé et public. Nous devons par ailleurs coordonner et simplifier les structures publiques coûteuses et souvent faisant double emploi. Une gouvernance transversale via la mise sur pied de pôles de coordination au sein de chaque grande politique La logique de la convergence demandera également que des coupoles et pôles se constituent par thématique pour intégrer plus efficacement les politiques concernées. JOËLLE MILQUET 2014 Bruxelles Programme du cdh Introduction 5

6 Axe 1 Un contrat d avenir pour les 0-25 ans La Région bruxelloise a connu un accroissement spectaculaire de sa population, qui est passé de habitants en 1996 à en 2012, soit près de 19 % d augmentation en 15 ans. La population des enfants de moins de 3 ans va à présent croître sur la période de 2008 à 2020 de plus de 18,6 %, passant de à enfants de moins de 3 ans, soit une augmentation de près de enfants de moins de 3 ans en 12 ans. Répondre au boom démographique et investir dans l intelligence et les talents des jeunes pour assurer à la fois leur avenir et celui de notre Région, pays et Europe est LA priorité du cdh. 1. INVESTIR MASSIVEMENT DANS L ACCUEIL DE LA PETITE ENFANCE ET LE SOUTIEN AUX FAMILLES En 2012, le taux de couverture total de l accueil de la petite enfance était de 22,9 % sur Bruxelles, ce qui reste encore un taux trop faible au regard des besoins de la population. Par ailleurs, un enfant bruxellois sur quatre grandit au sein d une famille monoparentale. Neuf fois sur dix, c est sous la responsabilité de la maman. Des efforts considérables ont été réalisés au cours de ces dernières années pour créer des places d accueil. A Bruxelles, on comptait, fin 2012, places ONE et environ places K&G. Sur Bruxelles, le Plan Crèches de la Région prévoit de 2012 à 2015 la création de places. Quant au Plan Cigogne 3, il prévoit à Bruxelles, la création de 637 places en Puis, entre 2015 et 2018, le Plan prévoit la création de places à Bruxelles. ACTION 1 : places dans l accueil de la petite enfance Créer places d accueil pour les enfants de moins de 3 ans d ici 2018 dans les crèches et accueillantes d enfants, soit places de plus que le Plan Cigogne. Développer un plan pour arriver à accueillantes d enfants supplémentaires en 5 ans en leur donnant un statut complet (revenu minimum mensuel garanti, régime réduit de cotisations sociales...), en développant le système des coaccueillantes et en mettant à leur disposition des locaux en incitant fiscalement les entreprises à construire des crèches d entreprise ou investir dans des réseaux d accueillantes ; en assortissant l octroi des permis de bâtir des logements de contraintes de création de crèches et d écoles maternelles. Diversifier les offres d accueil en renforçant les crèches de week-end, de nuit, 6 Axe 1 Programme du cdh Bruxelles 2014

7 d après 18h pour les familles dont les parents font des gardes et travaillent le week-end (personnel soignant, de secours, de police et de sécurité). Passer à une norme de 7 enfants par accueillante comme Kind en Gezin et accueillir harmonieusement les maisons d enfants dépendant de Kind & Gezin qui souhaitent passer à l ONE. Soutenir les milieux d accueil qui accueillent un enfant en situation d handicap (cellule de renfort et dispositif de soutien) et poursuivre les collaborations entre l ONE et les institutions référentes en matière de handicap (Phare). Envisager une mesure spécifique d activation attractive (600 ) pour les demandeurs d emploi via une formation de puéricultrice pour augmenter l offre de personnel et de places et soulager les coûts des employeurs. Développer et soutenir financièrement les haltes-accueil et l accueil d urgence en Région bruxelloise afin de répondre aux besoins ponctuels des parents. Etendre le régime des titres-services à la garde d enfants à domicile (fin de journée et week-end en cas de travail de week-end) moyennant des conditions de formation et de contrôle par des organismes agréés et l ONE ; intégrer les chèques ALE qui peuvent déjà permettre la garde à domicile dans le processus. ACTION 2 : Donner plus de temps et de soutien aux parents Il faut plus soutenir les parents à exercer leurs missions parentales. Donner plus de temps aux parents en allongeant de trois semaines le congé de maternité à prendre, le cas échéant, via un retour à mi-temps au travail ; en étendant le congé de paternité obligatoire à 15 jours ouvrables ; en permettant aux parents de prendre un congé parental d un dixième temps pendant 30 mois (actuellement le congé parental peut être pris à temps plein pendant 4 mois, à mi-temps pendant 8 mois ou à un cinquième temps pendant 20 mois) et en revoyant à la hausse le montant de l allocation à 800 ; en développant, avec les partenaires sociaux, une flexibilité du temps de travail pour des raisons familiales selon des formules innovantes (télétravail, les «horaires flottants», les «horaires individualisés», les congés liés au calendrier scolaire 1 ) ; en créant un compte épargne-temps personnalisé et digitalisé qui globalise le crédit-temps et le congé parental (hors congé de maternité), applicable sur la carrière auquel on peut ajouter l épargne des jours de congé qui seraient utilisables durant la carrière pour des raisons familiales. Accompagner les familles monoparentales et les parents vulnérables en développant une stratégie transversale entre tous les niveaux de pouvoir pour renforcer l aide et les services à l égard des familles monoparentales (titres-services sociaux, accès au logement, chèques ALE pour garde d enfants à domicile, flexibilité horaire en cas de travail, accès aux crèches) ; en augmentant l enveloppe destinée aux CPAS pour les aides individuelles aux enfants en situation de pauvreté (soutien scolaire, aide à l achat d outils pédagogiques, financement d activités comme les classes de neige, remboursement de l affiliation à un club sportif ) ; en multipliant les «lieux de rencontres enfants-parents» et «haltes-accueil», qui aident particulièrement les parents isolés et/ou défavorisés à s insérer socio-professionnellement ; en confortant les services d interprétariat social et médiateurs interculturels actifs dans les «consultations pour enfants» de l ONE pour soutenir les parents ne parlant pas le français ; en accroissant le nombre d infirmières et d assistantes sociales qui rendent visite au domicile des familles et le nombre de consultations prénatales et de consultations. Instaurer une Maison de l enfance et de la famille dans chacune des communes où se rassemblent différents services : accompagnement prénatal, consultations ONE, crèche, halte-accueil, formation et soutien à la parentalité, lieux de rencontres enfants-parents, écoles de devoirs, projets intergénérationnels. 1 Aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, les parents salariés ont le droit de demander à leurs employeurs des horaires de travail flexibles et ceux-ci doivent justifier un éventuel refus. L OCDE encourage cette pratique in «Bébés et Employeurs : concilier vie familiale et vie professionnelle», L Observateur de l OCDE, juillet ACTION 3 : Lancer un Pacte pour renforcer l accueil extrascolaire et augmenter les écoles de devoirs Organiser des «Etats généraux de l accueil des enfants» aboutissant à la conclusion d un Pacte pour l accueil extra-scolaire et réunissant tous les pouvoirs subsidiants en vue de faire de l accueil extra-scolaire un véritable droit de l enfant, de définir collectivement les objectifs chiffrés pluriannuels et l investissement nécessaire (et la part de chacun dont les communes et la COCOF, voire la Région) au financement d un accueil extrascolaire de qualité pour tous les enfants et, enfin, d organiser une collaboration plus étroite à la fois entre les services d accueil extrascolaire mais aussi entre ceux-ci et l enseignement via les conseils de participation des écoles, les «Commissions consultatives de l Accueil» (CCA) et les coordinateurs communaux. Lancer un Pacte pour l accueil extrascolaire à Bruxelles pour trouver collectivement les moyens de financer les activités de temps de midi dans les écoles ainsi que les activités proposées après 17h, pendant les jours blancs et les congés et en vue de couvrir les frais d équipement et de locaux scolaires pour les 2014 Bruxelles Programme du cdh Axe 1 7

8 activités extra-scolaires via un partenariat nouveau avec les clubs de sport et les activités culturelles et de jeunesse. Garantir le financement des milieux d accueil extrascolaire soutenus par le Fonds des Equipements et Services collectifs (FESC) lors du transfert des moyens budgétaires de ce Fonds aux entités fédérées et augmenter de 4 % par an les moyens de fonctionnement des opérateurs d accueil extra-scolaire. Envisager, à terme, une nouvelle articulation entre les temps scolaires et les temps parascolaires, travailler avec des écoles pilotes pour repenser l organisation du temps scolaire. Garantir un accès aux activités artistiques, culturelles, sportives, associatives ou aux mouvements de jeunesse aux enfants issus de milieux moins aisés, socialement ou culturellement différents, aux enfants issus de familles monoparentales, confrontés à des difficultés d accès géographique, aux enfants en situation de handicap, etc. Développer et Investir davantage dans les écoles de devoirs : développer et financer plus d écoles de devoirs ; intégrer les EDD dans le réseau extra-scolaire chargé de développer des activités au sein ou près des écoles en promouvant activement la participation des EDD aux conseils de participation des écoles, en créant un carnet de communication, en organisant la participation des EDD aux réunions de parents ; prévoir dans le cadre des alliances éducatives, une répartition plus claire des missions et tâches entre l école et les écoles de devoirs ; encourager les écoles de devoirs à travailler avec les associations susceptibles de rencontrer les besoins parentaux notamment en matière de maîtrise de la langue d enseignement. ACTION 4 : Détecter et intervenir plus vite pour les jeunes en difficulté Rationnaliser et renforcer la prévention en prévoyant un renforcement du personnel des Conseillers et Directeurs de l aide à la jeunesse ainsi que des délégués en aide individuelle ; en créant des coupoles de prévention par localité ou bassin scolaire qui associent les acteurs du milieu scolaire ; en assurant les moyens de la mise en œuvre du Décret du 24 octobre 2013 qui prévoit le développement de politiques conjointes entre l enseignement obligatoire et l aide à la jeunesse ; en créant un Service d Accueil Spécialisé de la Petite Enfance (SASPE). Créer plus de places d accueil au sein du Centre d accueil d urgence (CAU) de Bruxelles ; créer un service ambulatoire d intervention rapide dans la famille à l image des MIIF (mission, intervention intensive en famille) mais destiné aux adolescents ; garantir une prise en charge de chaque Mineur Etranger Non Accompagné. Renforcer la prise en charge des enfants et de leurs familles par le développement des prises en charge et structures adaptées aux jeunes qui se trouvent à la frontière entre les secteurs du handicap, de la santé mentale et de l aide à la jeunesse ; le maintien des actions de l aide à la jeunesse en matière d hébergement lors du passage à la majorité des jeunes quand il n existe pas de solutions ; l objectivation des besoins en matière d offre de services, par zone géographique et par problématique ; la conclusion d un accord avec l ONE pour réserver des places d accueil d urgence en crèche. 2. CONCLURE UN PACTE D EXCELLENCE POUR L ÉCOLE 2 JANSSENS, CARLIER, VAN DE CRAEN, «L enseignement à Bruxelles», Brussels Studies. Les écoles bruxelloises comptent élèves inscrits à l enseignement obligatoire dont 80 % dans les écoles francophones. La Communauté flamande consacre un budget de 22,7 % supérieur à la FWB pour un élève en primaire et 18,7 % pour un élève en secondaire 2. Le nombre d élèves quittant l école sans diplôme est nettement plus élevé à Bruxelles que dans le reste du pays. La tranche d âge de 20 à 24 ans compte 28 % de jeunes qui n ont pas leur diplôme de l enseignement supérieur. Par ailleurs, le nombre de diplômés de l enseignement supérieur est plus élevé en RBC jusqu à 35 %. 15 % des élèves des écoles bruxelloises ne sont pas bruxellois. La part des élèves qui sont dans leur «année de référence» dans le secondaire varie de 40,1 % à Bruxelles à 61,5 % dans le Luxembourg. La moyenne en FWB est de 51,5 %. En 2000, vivaient à Bruxelles enfants en âge de fréquenter l école maternelle, en primaire et en secondaire (donc au total). 26 % des habitants ont moins de 20 ans et seuls 58,7 % parlent le français à la maison. A Bruxelles, 28 % de la population vit sous le seuil de pauvreté pour 8 % en Wallonie et 6 % en Flandre. À Bruxelles, en décembre 2011, près de la moitié (49,0 %) des jeunes demandeurs d emplois inoccupés possèdent au maximum un diplôme du secondaire inférieur, 32,0 % possèdent un diplôme du secondaire supérieur, 6,7 % sont diplômés de l enseignement supérieur et 12,4 % ont un diplôme non reconnu en Belgique. Bruxelles a connu un accroissement spectaculaire de sa population, qui est passée de habitants en 1996 à en 2012, soit près de 19 % d augmentation en 15 ans. Un accroissement de la population scolaire de l ordre de 12 % est présagé à l horizon Ainsi, la population scolaire va augmenter de 10 % dans le maternel, 15 % dans le primaire et 11 % dans le secondaire. 8 Axe 1 Programme du cdh Bruxelles 2014

9 En FWB, en novembre 2013, places sont créées ou programmées, dont sont prévues à Bruxelles. En 2013, en FWB, 96,47 % des élèves ont eu accès à l école de leur première préférence dont 87,59 % en Région bruxelloise. L indice socio-économique moyen des élèves fréquentant le 1er degré différencié est de -0,5 en FWB, il est de -1,16 à Bruxelles. En FWB, les élèves en 2e et 3e degré de l enseignement secondaire se répartissent en 53,5 % des élèves fréquentant les sections de transition et de 46,5 % fréquentant les sections de qualification et d alternance. A Bruxelles, cette répartition est de 59,7 % en transition et 40,3 % en alternance. Renforcer pour tous la qualification, les compétences et la connaissance adaptée aux besoins exigeants et nouveaux de notre siècle, lutter contre les échecs et tirer tout le monde vers le haut sont des priorités pour le cdh car il s agit de la condition sine qua non de chances de réussite des jeunes. Notre priorité pour les jeunes est de leur permettre de vivre un trajet continu et harmonieux de la première maternelle au premier emploi avec un enseignement de qualité leur permettant d accéder aux savoirs et apprentissages revus, qui doivent être identiques pour tous mais selon l autonomie de la pédagogie choisie et de la réponse à leurs besoins. ACTION 1 : Lancer un Pacte d excellence collective pour chaque école et chaque élève, adapté aux nouveaux besoins des savoirs et compétences du 21 e siècle et basé sur le renforcement de l autonomie et d une nouvelle alliance éducative entre acteurs scolaires Un «Pacte» parce que la notion de pacte comprend : une mobilisation générale au service de l enseignement et des savoirs des jeunes car l investissement dans la connaissance et les compétences des jeunes est la condition non seulement de leur développement harmonieux mais aussi celle de la relance et du déploiement de la société de demain, de notre économie, de notre compétitivité et de notre innovation, de notre citoyenneté, de notre solidarité et de nos valeurs du futur ; un engagement collectif de tous les niveaux de pouvoir, de tous les acteurs politiques et de l ensemble des secteurs dont le monde de l entreprise et de l emploi pour investir et coopérer avec le monde de l enseignement et créer une réelle dynamique d «alliance éducative» à Bruxelles ; une plus grande responsabilisation de tous les acteurs de l école, enseignants, éducateurs et directions, via un nouveau pacte entre autorités publiques et acteurs de l enseignement, en reprécisant certes du côté des autorités les socles de compétences à atteindre dans une logique d excellence collective et les finalités de l école mais en laissant plus d autonomie aux chefs d établissement, à la fois pour gérer les écoles mais aussi pour choisir les méthodes pédagogiques pour y arriver ; la modernisation des attentes et engagements de chaque acteur scolaire en les adaptant aux besoins de la société du 21 e siècle. Avec ce pacte en 15 priorités, nous voulons donc : Une école d excellence pour tous qui doit offrir à chaque élève les meilleurs apprentissages, adaptés aux nouveaux besoins d une société internationalisée exigeante, innovante, une société de la connaissance, des technologies et de la communication. Une école qui fait confiance à l autonomie des acteurs dans le cadre d une autonomie accrue des acteurs basée sur la créativité des apprenants et des équipes éducatives, l innovation pédagogique, ainsi que la responsabilisation des professeurs en tant que professionnels de l apprentissage et explorateurs de possibles pour accompagner des élèves tous différents. Une école inclusive qui connaît et reconnaît les différences individuelles, s assure du progrès de chaque apprenant, vise la réussite de tous sans nivellement par le bas, monte chacun vers le haut. Une école décloisonnée ouverte aux partenariats nouveaux, entre écoles tout d abord afin de renforcer la cohérence, la diversité et l efficacité de l offre scolaire ; avec les établissements d enseignement supérieur en vue de renforcer l accès aux diplômes de l enseignement supérieur ; avec les entreprises et le monde du travail pour renforcer les stages, l adéquation aux besoins du monde du travail, déployer l enseignement en alternance ; avec le monde de la jeunesse et des familles, l environnement social et culturel. Une école de valeurs structurantes fixant les limites basées sur le respect de soi et de l autre, développer un socle commun de normes, codes, références dans le respect de la diversité des histoires personnelles et des traditions culturelles, donnant le sens des valeurs et de la générosité Bruxelles Programme du cdh Axe 1 9

10 ACTION 2 : Créer places d école Créer à Bruxelles nouvelles places d école sur base d un cadastre des besoins. Financer sur cette base tous les réseaux de manière identique, pour soutenir la création de nouvelles places et la rénovation des bâtiments scolaires et assimiler l aménagement de nouvelles places dans des écoles existantes à des travaux d urgence. Augmenter la création de places aussi via la reconversion d immeubles et de quartiers. Etudier la faisabilité, en accord avec les acteurs de l enseignement et en conformité avec les normes prévues pour les infrastructures scolaires, d une possible reconversion d immeubles et d une implantation dans les nouveaux quartiers après notamment par ex. la désaffection des prisons de Forest et Saint-Gilles. ACTION 3 : Modifier le décret inscription Renforcer le coefficient accordé au choix exprimé par les parents, et ainsi, rétablir l équilibre entre le critère pédagogique et le critère de proximité. Mieux que quiconque, les parents connaissent le climat d école susceptible de répondre au mieux au profil de leur enfant. Atténuer voire supprimer le poids du critère de proximité domicile/école primaire et augmenter celui de proximité domicile/école secondaire. Renforcer le coefficient pour encourager le partenariat pédagogique effectif entre écoles fondamentales et écoles secondaires pour garantir la continuité pédagogique. Prévoir une nouvelle souplesse dans les solutions avec les directeurs concernés pour le solde d élèves sans place à partir du 20 août. Prendre en compte l indice socio-économique de l élève et non celui du quartier dans lequel l école est implantée afin d assurer la mixité sociale au sein des différents établissements et inverser la tendance à la dualisation des écoles. Le décret de 2010 prévoit d attribuer prioritairement 20,4 % des places déclarées disponibles aux élèves issus d une école primaire moins favorisée. Un tel objectif, conforme aux recommandations de l OCDE, serait encore mieux assuré si on attribue prioritairement 20,4 % des places disponibles à des élèves d indice socioéconomique personnel élevé. Valoriser la poursuite d un enseignement en immersion commencé en 3e primaire au moins en étudiant les dispositifs permettant de garantir la continuité pédagogique en immersion et l occupation effective des places déclarées en immersion. ACTION 4 : Créer le Pôle bruxellois de l enseignement et de la formation et renforcer les partenariats avec les entreprises La logique d un nouveau pacte pour l école implique à la fois une mobilisation de tous les secteurs autour et pour l école mais aussi, parallèlement, une ouverture de l école à de nouveaux partenariats, lui permettant non seulement de renforcer l efficacité de son enseignement mais aussi son adaptation aux nouveaux besoins de société. Par ailleurs, il est indispensable que les relations entre l enseignant et les entreprises soient renforcées. En effet, une action concertée entre l enseignement, la formation professionnelle et les entreprises permet de promouvoir les métiers et les filières techniques, de moderniser l offre de formation et de la mettre en relation avec les besoins locaux et d améliorer encore la qualité des formations offertes aux jeunes. Mettre sur pied pour Bruxelles le Pôle bruxellois de l enseignement et de la formation comprenant les différentes coupoles de partenariats actifs entre écoles, établissements scolaires, monde de l entreprise et monde de la prévention. Ce pôle comprendra plusieurs coupoles comprenant des acteurs différents et ayant des finalités différentes : - La «coupole de l enseignement obligatoire» comprenant toutes les écoles de la zone appartenant à tous les réseaux. Le but est de leur permettre en toute autonomie de déployer une stratégie collective d enseignement pour la zone impliquant des objectifs à atteindre sur base d une analyse des problématiques scolaires de la population de la zone, d assurer une régulation et une diversité de l offre et d éviter les doubles emplois en options et spécialisations, de prévoir le plan pluriannuel de création de places, de créer des partenariats entre écoles au niveau pédagogique ou administratif ou des infrastructures, des initiatives communes, des achats groupés ou des économies d échelles. Ils peuvent aussi déployer des stratégies communes avec les services de la jeunesse et de prévention. - Le «coupole de l enseignement supérieur» comprenant tous les acteurs de l enseignement et chargé des missions identiques à celles prévues pour le pôle de l enseignement supérieur en dopant les missions reçues dans le cadre de la réforme de l enseignement supérieur. 10 Axe 1 Programme du cdh Bruxelles 2014

11 - La «coupole de l enseignement obligatoire et supérieur». Le but est de leur permettre notamment de déployer des stratégies communes en vue d assurer un continuum pédagogique pour les élèves entre enseignement obligatoire et enseignement supérieur, un échange de corps enseignants de dernière année du secondaire et première du supérieur. - La «coupole enseignement-entreprise». Il s agit d un pôle comprenant les représentants des écoles et des établissements de l enseignement supérieur et les représentants des employeurs du bassin de vie, les services publics d emploi et de formation professionnelle ; l institut de formation des classes moyennes. Le but est de décider d une réelle stratégie de formation adaptée aux besoins du monde professionnel, de renforcer les partenariats, via l offre d un nombre de stages précis par an pour les élèves et les enseignants, des investissements communs dans le matériel technique voire des infrastructures communes, de la formation des enseignants, de l envoi de personnel des entreprises pour faire des formations, du déploiement d un réel réseau d enseignement en alternance, de la concordance entre les offres de formations et les besoins. C est à partir de cette coupole qui peut se diviser entre un groupe pour les écoles de l enseignement secondaire et un autre pour les établissements d enseignement supérieur que peut se déployer la valorisation et la réforme de l enseignement qualifiant et la réussite de l enseignement en alternance ainsi que celle de l offre de la formation pour les métiers de demain. Ses missions seront les suivantes : l orientation des élèves et des étudiants ; les partenariats en matière de groupes à risque ; la gestion commune des places de stage ou d alternance avec une obligation des secteurs, au travers d un Pacte social à la formation, à garantir un nombre de places de stage disponibles pour les personnes en formation; la rencontre entre l offre et la demande de stage en prévoyant une centralisation de ces demandes sur un même site informatique ; la mise en commun d infrastructures ou d équipements entre différents opérateurs ; le développement et la gestion commune d actions d information et de sensibilisation au secteur d activité, à la filière professionnelle ou au métier visé ; la lutte contre l abandon scolaire et la non-qualification ; la formation continuée des enseignants et des formateurs du qualifiant via des stages ; la formation par du personnel des entreprises ; la discussion de l offre des spécialisations et contenu des formations et options ; développer un centre de référence technoscientifique regroupant associations, ressources pédagogiques et matérielles, espaces d expérimentation, expertises diverses pour outiller le travail des équipes d enseignants. - La «coupole enseignement-prévention» comprenant les représentants des écoles et établissement et les représentants des acteurs de la prévention et de l aide à la jeunesse pour établir des synergies en matière de politique de prévention et des partenariats relatifs à la prévention. ACTION 5 : Renforcer les services d orientation La politique d orientation personnalisée des élèves est peu développée car les PMS sont débordés par manque d effectifs suffisants et de surcharge des problèmes sociaux. Créer une structure bruxelloise d aide à l orientation La mise en place de ce dispositif permettra d articuler, dans une approche commune : l éducation à l orientation, pour les professionnels et les CPMS; l aide à l orientation ciblée, focalisée sur les moments charnières du parcours scolaire et professionnel (parcours de vie) et centrée sur la prise de décision liée à un choix et enfin l établissement de l information et du cadastre des débouchés et des métiers du futur et du présent. Cette structure, composée de conseillers transversaux assurera le conseil, la formation aux CPMS et acteurs de l enseignement et le conseil aux parents familles, organisera des actions de sensibilisation avec les écoles et établira un cadastre des offres d enseignement obligatoire et supérieur, ainsi que des emplois notamment du futur, sous forme d un site et folder distribué à chaque famille. Soutenir les PMS et : - renforcer le cadre légal plaçant l orientation scolaire sous la responsabilité conjointe de la direction de l établissement scolaire et de celle du Centre PMS. Ce cadre légal offrirait aux partenaires scolaires (école/cpms) l opportunité d une co-construction d un projet d orientation «local» et concerté où seraient définis les objectifs communs et les dispositifs pour les atteindre, en collaboration, le cas échéant, avec des opérateurs extérieurs ; - renforcer les moyens en personnel octroyés aux Centres PMS dans le cadre de leurs missions d orientation ; - équiper ces centres d outils, validés et performants, d aide à la connaissance de soi et des métiers ainsi qu un matériel informatique adéquat ; - favoriser la découverte de la vie active, notamment par le biais des stages. Développer une culture de l orientation - créer un carnet de l orientation qui reprenne les différentes informations utiles à l ensemble des acteurs du milieu scolaire et valoriser le rôle des parents dans le processus d orientation et renforcer 2014 Bruxelles Programme du cdh Axe 1 11

12 les «alliances éducatives école-famille» en la matière ; apprendre, individuellement et collectivement, aux élèves à s orienter par eux-mêmes ; - former «collégialement» l ensemble des acteurs scolaires (directions, équipes éducatives, équipes des Centres PMS, ) à l éducation, à l orientation tout au long de la scolarité et à l aide au choix et renforcer, dans la continuité du décret intersectoriel «Enseignement Aide à la Jeunesse», les synergies entre acteurs scolaires et partenaires des autres secteurs compétents en matière d orientation. ACTION 6 : Réformer l enseignement qualifiant pour en faireune filière technologique d excellence Si de très nombreuses mesures ont été prises (CPU, stages obligatoires, langues, accord de coopération Alternance, nouvelles grilles horaires, ), il reste cependant encore des défis à relever pour faire du qualifiant un enseignement respecté, choisi positivement, émancipateur, contribuant au développement socioéconomique et à la prospérité des étudiants. Créer une filière technologique : distinguer une filière générale, une filière technologique et une filière qualifiante, de façon à favoriser un choix positif de l enseignement qualifiant ; réunir l enseignement technique et professionnel en une seule filière «qualifiante» organisée sur 3 ans, en 4e - 5e - 6e années, comprenant des périodes d immersion en entreprise, et adopter un décret qui confirme la formule de l immersion généralisée. Développer l enseignement en alternance en doublant à terme l offre d alternance et le développer dans davantage de filières par : - la mobilisation des acteurs privés et des partenaires sociaux pour ouvrir un nombre croissant de places de stage en entreprise fixées par an au sein de la coupole bruxelloise enseignement - entreprise sur base notamment des nouvelles obligations de partenariat avec les écoles via les groupes à risque ; l intégration dans les marchés publics à destination des entreprises des clauses sociales par lesquelles l entreprise s engage à prendre des stagiaire(s) ; la finalisation d un statut attractif fiscalement et socialement pour les entreprises accueillant les stagiaires; le développement de l enseignement en alternance dans davantage de filières ; le conditionnement de certaines aides (financières et autres) accordées aux entreprises aux collaborations qu elles développent avec les établissements scolaires et aux moyens qu elles mettent dans l accueil et la formation des stagiaires (ex. suppression de la taxe bureau - voir infra) ; la diminution des cotisations sociales pour la formation des tuteurs, afin de donner les meilleures chances de réussite à l alternance ; - la systématisation de certaines procédures assurant une bonne qualité de stage ; la centralisation de ces demandes sur un même site informatique ; le développement des formules d alternance auprès des opérateurs publics de formation et de leurs partenaires et au sein de l enseignement supérieur ; - assurer au sein des acteurs de l enseignement obligatoire et des relations enseignement-entreprise une complémentarité des options en fonction des besoins économiques sur base d analyses de priorités au sein des bassins de vie qui réunissent tous les acteurs de l emploi, de l enseignement et de la formation au niveau bruxellois. A l image du projet pilote «Construction» à Bruxelles qui immerge 20 élèves de 4e, 5e et 6e en option «gros œuvre» de l Institut schaerbeekois Cardinal Mercier dans des entreprises bruxelloises de construction ; - déployer l alternance via les pôles de compétitivité (axe 2) ; reconnaître formellement au niveau de la certification (CESS et CEB), la formation en immersion ; - permettre aux établissements scolaires des secteurs «stratégiques» de se regrouper en «associations sectorielles d écoles» qui doivent leur permettre de sortir de leur logique concurrentielle et de travailler ensemble sur un modèle coopératif, de nature à augmenter l attractivité des filières, à constituer au sein de la coupole «enseignement entreprise» et qui serait chargée de réorganiser l offre de formation des établissements concernés et bénéficierait d incitants divers pour ce faire. ACTION 7 : Amener l obligation scolaire à 3 ans La scolarisation avant 6 ans, dès les classes maternelles, est devenue nécessaire pour familiariser les enfants suffisamment tôt à la culture de l école, pour travailler sur les différences entre la culture familiale et la culture scolaire et pour faire progresser les enfants dans la maîtrise de la langue d enseignement. Baisser progressivement l âge de l obligation scolaire à 3 ans au cours de la prochaine législature, en encourageant la fréquentation scolaire dès 3 ans, selon la progression suivante : 5 ans en 2016, 4 ans en 2017 et 3 ans en 2018 et renforcer la formation initiale des acteurs de l enseignement maternel (enseignant(e)s, puéricultrices, psychomotricien(ne)s) et outiller les équipes éducatives de l enseignement maternel afin de valoriser au mieux cette première étape du parcours de l enfant. Renforcer les liens avec les familles, les Centres PMS et le tissu associatif afin d augmenter la fréquentation de l école par un maximum d enfants dès 3 ans. 12 Axe 1 Programme du cdh Bruxelles 2014

13 Augmenter le taux d encadrement dans l enseignement maternel (l actuel mode de calcul des emplois dans l enseignement maternel date de 1998 et les modalités de dévolution des emplois «par seuil de nombre d élèves à atteindre» induisent que des élèves ne comptent pas pour cet encadrement). ACTION 8 : Moderniser et renforcer la qualité des apprentissages Il faut adapter les objectifs des compétences, des savoirs et des apprentissages indispensables aux besoins du 21 ème siècle après une vaste réflexion menée avec les parents, acteurs de l enseignement et de la société dans le cadre des assises du savoir. Lancer «les Assises du savoir du 21 e siècle», une grande opération de réflexion collective sur l adaptation de l école aux besoins du 21 e siècle dont le comité de pilotage serait composé des représentants des acteurs scolaires mais aussi des représentants de la société civile, académique, scientifique, économique, philosophique. Il s agit tout d abord de constituer un groupe de haut niveau chargé de réfléchir et faire des recommandations, parallèlement de consulter les enseignants et les directeurs par bassin de vie et école, les parents, élèves de plus de 16 ans, les éditeurs de manuels scolaires, selon une méthode à déterminer, et enfin les représentants des milieux académiques, économiques, artistiques, philosophiques. A l issue de cette vaste opération, le comité de pilotage sera chargé de préparer un rapport et des recommandations visant notamment à : - déterminer les nouveaux apprentissages à inclure dans l enseignement ; - déterminer les nouvelles fonctionnalités de l école et des équipes pédagogiques du 21 e siècle ; - préciser les offres de nouvelles méthodes d enseignement et notamment liées aux nouvelles technologies à décider de manière autonome. Sur cette base, les réformes seraient proposées en lien avec les partenaires sociaux et acteurs de l enseignement. Renforcer le tronc commun, les évaluations certificatives et généraliser un bac fin du secondaire. Installer un vrai tronc commun et inclusif qui mène l ensemble des élèves à la réelle maîtrise de ces compétences de base et qui aide chaque élève à se mettre en projet par rapport aux apprentissages et à l école. Accorder une attention particulière à la transition entre l école primaire et le premier degré du secondaire en s assurant de la cohérence et de la progressivité des apprentissages ; en permettant aux enseignants de bien identifier ce qui a été appris avant et ce qui sera appris après leur intervention. Généraliser des épreuves certificatives externes et l organisation d un bac obligatoire qui clôture l enseignement supérieur secondaire, en vue de permettre à chaque élève d être préparé utilement avec des exigences de qualité identiques, à appréhender sa vie professionnelle ou son passage vers l enseignement supérieur mais selon des méthodes pédagogiques laissées plus à l autonomie des acteurs et enseignants et directeurs d école. Améliorer l apprentissage du français, langue de la scolarisation et dégager des moyens complémentaires en secondaire (1er degré) pour l adaptation à la langue de l enseignement ; outiller les enseignants pour qu ils puissent mettre en place de meilleurs apprentissages de base en français ; travailler collégialement, en équipe entre enseignants, direction, équipe CPMS, mais aussi avec les familles et les acteurs externes à l école (référents scolaires dans les centres Fedasil et Croix-Rouge, écoles des devoirs, AMO, antennes alpha, établissements de promotion sociale pour les parents ). Renforcer l usage de la lecture dès le premier âge. Ajuster les dispositifs d accueil et de scolarisation des primo-arrivants (DASPA) par l autorisation pour les élèves à fréquenter les classes-passerelles sur une année scolaire complète au moins ; la mise en place automatique d une option «français langue étrangère» dans les écoles qui accueillent des classespasserelles ; augmenter le nombre de classes-passerelles. ACTION 9 : Une nouvelle politique de remédiation immédiate Permettre dans l école d assurer la remédiation immédiate des problèmes des élèves est fondamental dans une logique de lutte contre l échec. Organiser dans chaque école des équipes de remédiation immédiate - promouvoir la remédiation immédiate au cœur des apprentissages dans la classe en outillant l enseignant pour lui permettre d instaurer des dispositifs concrets de soutien continu et rapproché des élèves en difficulté et en lui attribuant une période de remédiation liée au cours dont il est titulaire ; 2014 Bruxelles Programme du cdh Axe 1 13

14 - promouvoir la remédiation immédiate dans le temps scolaire et dans l école en organisant dans chaque école ou en partenariat entre écoles, le capital période (NTPP) nécessaire, pour avoir des équipes de remédiation immédiate sur des thématiques ciblées (trouble de l apprentissage, maîtrise de la langue d apprentissage, méthode de travail, ) ou des cours spécifiques dans l école afin de remettre immédiatement à niveau l enfant qui commence à décrocher ; - permettre aux écoles de dégager du capital période en leur sein ou en partenariat entre écoles pour permettre à des enseignants de fonctionner en binôme, dans le groupe-classe afin d assurer du soutien aux élèves en difficulté ; - renforcer le travail en équipes pluridisciplinaires, c est-à-dire : prévoir dans le cadre des alliances éducatives, une répartition plus claire des missions et tâches entre l école et les écoles de devoirs (EDD) ; intégrer les EDD dans le réseau extra-scolaire chargé de développer des activités au sein ou près des écoles en promouvant activement la participation des EDD aux conseils de participation des écoles, en créant un carnet de communication, en organisant la participation des EDD aux réunions de parents ; renforcer la collaboration entre les écoles et les acteurs de l alphabétisation, qui permettent aux parents de s impliquer plus aisément dans la scolarité de leurs enfants ; mieux articuler le travail de l école et des enseignants avec les écoles de devoirs par des contacts directs et prévoir la réalisation de stages au sein des écoles de devoirs dans ceux prévus pour les enseignants en formation. Favoriser de manière générale l accrochage scolaire en revalorisant tout d abord l image de l enseignement dans notre société, dans et en dehors de l école ; en agissant conjointement sur l ensemble des facteurs (lutte contre l échec scolaire, lutte contre la précarité, revalorisation des métiers techniques, revalorisation de la fonction enseignante, ). Action 10 : Amener davantage d élèves à la connaissance effective d une langue moderne A Bruxelles, 50 % des offres d emploi mentionnent des exigences linguistiques. Dans le même temps, seuls 10 % des demandeurs d emploi bruxellois affirment avoir une connaissance de la seconde langue nationale. La connaissance fonctionnelle d au moins une langue moderne est un atout, dans la plupart des lieux et des métiers pour l accès à un emploi de qualité. Par ailleurs, connaître la langue de l autre facilite la rencontre et développe le respect à l égard de celui qui a grandi dans une autre culture. Sous la législature , le cdh a pris des dispositions pour développer la pratique fonctionnelle d au moins une langue moderne dans l enseignement qualifiant, notamment en augmentant le nombre d heures de langues modernes dans la formation commune. A Bruxelles, élèves de l enseignement secondaire ont suivi un programme en immersion, ce qui représente 2,8 % du public dans les écoles francophones de la capitale. Ce chiffre est toutefois à mettre en relation avec le nombre important de jeunes francophones bruxellois inscrits dans des écoles flamandes de la Région bruxelloise, ceux-ci représentent 75 % du public des écoles flamandes de la capitale, soit quelque enfants. La procédure d inscription pour l année scolaire 2014/2015 pour l enseignement fondamental flamand à Bruxelles a enregistré demandes de nouvelles inscriptions, soit une forte hausse par rapport à l année précédente où les services administratifs en avaient comptabilisé Arriver de façon volontariste à la création d écoles bilingues à Bruxelles. Favoriser le bilinguisme des élèves en incitant les Pouvoirs Organisateurs à développer l enseignement en immersion par une harmonisation de l offre tant au niveau primaire que secondaire au niveau de chaque zone d enseignement. Mentionner dans le diplôme du CESS la formation suivie en immersion. Rendre l apprentissage d une langue moderne obligatoire à partir de la 1ère année primaire en introduisant 2 heures de cours de langue moderne dans la grille horaire par l adaptation de l encadrement nécessaire en octroyant des périodes dédicacées à cet effet. Adapter l encadrement des écoles bruxelloises et celui des écoles des communes à facilités linguistiques pour leur permettre de respecter le cadre légal sans avoir à «gonfler» le nombre d élèves par classe. Apprendre les langues dans un but de communication, et dans le qualifiant, en privilégiant la langue orientée «métier» (stages en entreprises, recours à Brulingua, etc.) à travers un apprentissage fonctionnel. Former, accompagner et outiller de manière spécifique les enseignants des filières en immersion. 14 Axe 1 Programme du cdh Bruxelles 2014

15 ACTION 11 : Valoriser les enseignants : acteurs majeurs de l école Voir programme national (site du cdh). ACTION 12 : Favoriser le développement d une école connectée Pour s assurer une transition numérique réussie et durable, il faut doter nos jeunes des compétences numériques dont ils auront besoin à l avenir. Pour n en citer que quelques-unes, il s agit au niveau technique de savoir communiquer, naviguer, télécharger, installer, désinstaller, programmer, gérer des applications, se protéger et protéger ses données, mais aussi, au niveau intellectuel, de critiquer les sources, comparer, analyser, utiliser, valoriser le contenu et en créer En Grande-Bretagne, le Gouvernement a décidé en 2013 que les élèves devaient apprendre dès l âge de 5 ans à «écrire et à tester des programmes informatiques simples, ainsi qu à organiser et à stocker des données 3». En Fédération Wallonie-Bruxelles, il y a bien un appel à projets «école numérique» visant à faire entrer le numérique à l école mais il s adresse uniquement aux écoles de Wallonie. Les écoles bruxelloises peuvent pour leur part bénéficier de matériel et d infrastructures via le CIRB mais ne bénéficient pas de soutien financier pour l aspect pédagogique. Développer et améliorer l infrastructure réseau et généraliser le «Fiber to the school», développer le réseau Wi-Fi dans et aux abords des écoles et veiller à maintenir l infrastructure régionale à la pointe au fur et à mesure des évolutions technologiques ; Augmenter le nombre de terminaux connectés dans chaque école, et multiplier les types de supports (devices) disponibles (ordinateurs, tablettes, écrans numériques, imprimantes 3D,...). Former les enseignants aux usages pédagogiques des TIC et les inciter à introduire les outils numériques dans leurs méthodes d apprentissage ; favoriser l appropriation du numérique dans toutes les écoles, notamment en désignant une personne ressource au sein de chaque établissement, chargée d accompagner l appropriation de ces outils par le corps enseignant et par les élèves ; mettre ces personnes ressources en réseau et ouvrir l appel à projet «école numérique» aux écoles bruxelloises. Introduire des cours digitaux à l école, dès les primaires, à l image des exemples britannique, suédois et américain et généraliser la tablette ; offrir dans l enseignement secondaire une filière informatique spéciale Start-up tournée vers l entreprise et l entreprenariat. Organiser des «Semaines du Numérique» dans l enseignement ; instaurer une coopération plus étroite entre les acteurs du développement de l école numérique, notamment en lien avec les éditeurs scolaires et les éditeurs de «Serious Games», jeux à finalité pédagogique. Développer en Région bruxelloise un plan d équipement des écoles en fonction de projets pédagogiques sur le modèle de l appel à projets «Ecole numérique» lancé en Région wallonne. ACTION 13 : Favoriser un climat scolaire serein et respectueux Le cdh entend créer un climat scolaire serein, sécurisé, favorable aux apprentissages et au vivre ensemble et lutter contre les incivilités, le harcèlement et autres formes de violences à l école (parfois amplifiés par les réseaux sociaux). Renforcer les partenariats avec les services de prévention et d aide à la jeunesse via la coupole éducative et le pôle éducatif et ouvrir l école à l intervention de ces services, créer/renforcer les synergies actives et les projets communs avec des partenaires (associatifs) d autres secteurs (santé, jeunesse, aide à la jeunesse, sport, culture) ; faire participer l école à la coupole locale de prévention ; éduquer à la maîtrise de la violence, au respect à la différence et à la tolérance, renforcer les dispositifs de lutte contre les décrochages scolaires. Revaloriser le rôle et le nombre des éducateurs en les libérant des tâches administratives ; revaloriser le rôle et le nombre des éducateurs en les libérant des tâches administratives ; créer des lieux de parole et d écoute dans les établissements scolaires, tant pour les élèves que pour les enseignants ; renforcer la participation des élèves aux structures de l école (formation à la délégation d élèves) ; former les élèves à la médiation «par les pairs» et renforcer ainsi leur capacité à gérer les conflits. 3 Courrier International, 9 juillet ACTION 14 : Réussir la diversité à l école Le 21e siècle nous adresse plus que jamais le défi de l interculturalité et de la citoyenneté active. La Belgique n a jamais été basée sur une seule culture ou une seule communauté de personnes mais bien sur un métissage dont notre pays a relevé et continue à relever les défis. L école joue un rôle important dans la construction du vivre ensemble, dans l apprentissage de gestes de la citoyenneté et dans la promotion du dialogue interculturel. La famille, les organisations de jeunesse, ont elles aussi un rôle à jouer Bruxelles Programme du cdh Axe 1 15

16 Malgré tout, le racisme et l intolérance sont en hausse en Europe. En raison de leur religion, de leurs origines, de leurs cultures, de leurs modes de vie, nombre de citoyens sont touchés par de nouvelles formes de discrimination, par un racisme sur internet. L interculturalité est un défi avec ses problèmes d insertion et de non valorisation et d ignorance mais c est aussi un atout sous-tendu par l enrichissement de nos identités. Le cdh veut contribuer à la réussite de l interculturalité, promouvoir le respect des différences, bannir les communautarismes, et lutter contre le repli identitaire. Former les enseignants à la démarche du dialogue interculturel dans le cadre plus large de l éducation à la citoyenneté active et responsable : renforcer la formation (initiale et en cours de carrière) des professeurs et l encadrement pédagogique à l interculturalité et la citoyenneté active et responsable comme des approches transversales. Intégrer davantage l éducation au dialogue interculturel, la promotion de la diversité et la lutte contre les discriminations et le racisme dans les programmes scolaires. Il faut donner une plus grande place à l histoire de la colonisation et de l indépendance, de l immigration, aux rôles des populations migrantes dans les événements de l histoire belge, européenne et internationale, ainsi qu à la mémoire des minorités ethniques, culturelles et/ou religieuses présentes en Belgique. Etendre le programme d Ouverture aux langues et aux cultures (OLC) qui vise l apprentissage des langues et cultures des élèves en classe ; instaurer un projet de tronc commun pour les cours de morale et de religion qui permette le dialogue interconfessionnel et l apprentissage de la religion ou morale philosophique des autres. ACTION 15 : Dynamiser une gouvernance moderne de l école basée sur l égalité de traitement et la simplification des structures Supprimer la compétence de pouvoir organisateur du réseau de la Fédération Wallonie- Bruxelles et égaliser le financement des réseaux subventionnés : - en concluant un nouveau pacte ambitieux pour chaque élève ; - en supprimant le rôle de Pouvoir Organisateur (PO) de la Fédération et en confiant les établissements de la Communauté française à Bruxelles aux communes, selon les réalités et accords locaux moyennant les budgets nécessaires à harmoniser progressivement ; - en organisant désormais l enseignement dans le cadre d un seul réseau subventionné, divisé en un enseignement subventionné public (communes, provinces, autre pouvoir public), un enseignement libre, confessionnel ou non, dont le financement doit dès lors progressivement s aligner selon un plan pluriannuel (sauf en ce qui concerne le financement des différences objectives telles que les cours de religion et morale philosophique dans l enseignement public). Inciter les pouvoirs organisateurs à faire des partenariats voire à fusionner entre certains d entre eux pour permettre des économies d échelles - en mettant sur pied «un pôle de l enseignement obligatoire» au sein de la coupole éducative regroupant par bassin de vie toutes les écoles de tous les réseaux en vue de développer des stratégies communes et des partenariats (cf. supra) ; - en permettant, via des incitatifs financiers, le renforcement des partenariats volontaires entre écoles relevant de réseaux identiques ou différents ; - en incitant financièrement au regroupement des pouvoirs organisateurs afin de leur permettre de maximiser la mobilité des enseignants, le capital période, la création de places, créer des économies d échelles en matière administrative, etc. Renforcer l autonomie des directions d école et des enseignants : - donner davantage d autonomie aux directions et à leurs équipes éducatives dans l utilisation des moyens pour organiser de façon créative et optimale les apprentissages ; - veiller à ce que les écoles soient les bénéficiaires directes des moyens financiers perçus en provenance de la Communauté française. Une plus grande flexibilité dans l affectation de ces moyens pourra être recherchée afin de favoriser l émergence de dispositifs pédagogiques innovants en fonction du contexte local ou des spécificités de l école ; - donner à chaque réseau les leviers nécessaires au soutien de l autonomie responsable des établissements ; - permettre aux responsables d une école, en concertation avec l équipe éducative, de concevoir et mettre en œuvre un projet d établissement qui intègre une gestion souple de l ensemble des moyens d encadrement et de fonctionnement adaptée à leur situation concrète. Celui-ci pourrait prendre la forme d un contrat de gestion d une durée déterminée entre l équipe pédagogique, le pouvoir organisateur et l autorité. 16 Axe 1 Programme du cdh Bruxelles 2014

17 Soutenir les directeurs d école : - promouvoir la fonction de direction des écoles et des Centres PMS (prévoir une formation de qualité en gestion des ressources humaines, leadership pédagogique, gestion administrative et financière et revaloriser les salaires) ; - appuyer les directeurs afin qu ils puissent se concentrer davantage sur le «leadership pédagogique», en poursuivant la simplification administrative, en développant au sein de l administration à leur intention des outils de gestion facilitant l exercice de leurs missions et les aidant dans la gestion des ressources matérielles de l établissement (centrales d achat ) et en accordant aux directions un soutien en personnel ; - s assurer que toutes les directions d école fondamentale bénéficient d un soutien administratif et/ou éducatif ad hoc ; - appuyer les directions en leur fournissant le soutien des conseillers pédagogiques, des inspecteurs et formateurs et en leur donnant des espaces-temps (y compris virtuel) pour échanger leurs pratiques et renforcer leur réflexivité ; - intégrer dans la réflexion, les échanges - voire les prises de décision - les organes représentatifs des directions aux côtés des représentants des pouvoirs organisateurs et les organisations syndicales. 3. UN PACTE D EXCELLENCE POUR L ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR En 2010, 42 % des jeunes de 25 à 34 ans de la Communauté française étaient diplômés de l enseignement supérieur. Ce taux ne cesse de croître, surtout chez les femmes. En 12 ans, le nombre d étudiants universitaires a augmenté de 41 % en Communauté française. Nous devons non seulement optimaliser et refinancer l enseignement supérieur mais aussi permettre à un tiers de plus de Bruxellois d y accéder. ACTION 1 : Déployer et refinancer l enseignement supérieur Sortir du système d enveloppe fermée et programmer un refinancement de l enseignement supérieur concerté avec les acteurs du secteur : objectif pluriannuel de renforcement de 10 pc soit 100 millions. Renforcer les partenariats et financements publics-privés dans un cadre enseignement et de recherche strict et avec des incitatifs notamment : - réduction pour investissement dans le capital humain à prévoir au niveau fiscal ; - étendue des avantages chercheurs pour 50 pc pour le personnel académique ; - renforcer le partenariat avec les entreprises en matière de financement de la recherche et de cours spécifiques sans influer sur le contenu. ACTION 2 : Améliorer les collaborations entre les Universités et les Hautes écoles d une part et les entreprises d autre part via le pôle enseignement-entreprise comprenant les représentants des écoles et des établissements de l enseignement supérieur et les représentants des employeurs de Bruxelles, les services publics d emploi et de formation professionnelle (supra) et par le renforcement des échanges / le dialogue pédagogique entre l enseignement secondaire et supérieur pour améliorer le continuum pédagogique via le pôle enseignement obligatoire et supérieur. Ce pôle bruxellois, intégré dans le décret paysage, doit finaliser ces statuts afin de concrétiser les missions décrétales suivantes : - accompagner la mobilité des étudiants ; - organiser le conseil et l accompagnement aux parcours d études personalisés ; - coordonner les formations favorisant le passage entre l enseignement obligatoire et l enseignement supérieur ; - suciter la création de centres disciplinaires fédérés de recherche, d enseignement ou de services Bruxelles Programme du cdh Axe 1 17

18 ACTION 3 : Créer un Pôle national et international de l Enseignement supérieur de renommée à Bruxelles Avec quatre universités, une myriade de Hautes écoles et une présence internationale forte, Bruxelles possède des atouts évidents en termes de savoir mais aussi en termes de réseaux. Nous devons en faire la Capitale universitaire et de l enseignement supérieur. De nombreux projets de collaboration se développent entre Bruxelles, les universités de l Union européenne et américaines notamment. Il s impose aujourd hui de structurer ces liens autour d un pôle du savoir national et international. Créer dans le pôle de l enseignement supérieur intégrant les quatre universités et les Hautes écoles un véritable déploiement de nouveaux projets et de collaborations collectives. Développer dans ce pôle : - un premier regroupement de Hautes écoles dans le site des prisons de Forest et Saint-Gilles avec du logement et des kots ; - soutenir le développement du site de Saint-Luc pour intégrer de nouvelles implantations de formations en santé ; - développer dans le site des casernes une cité universitaire et d enseignement supérieur déployant : - un projet de regroupement développé par l ULB et la VUB ; - d autres implantations éventuelles d écoles supérieures ou universitaires ; - des kots étudiants ; - l implantation d antennes d universités renommées asiatiques et américaines dans un partenariat avec l Adès pour assurer l attractivité de Bruxelles et les partenariats avec les universités étrangères de qualité. ACTION 4 : Développer l utilisation des langues Renforcer la place des langues dans les différents cursus, notamment en renforçant les cours en immersion en néerlandais et en anglais. Renforcer les dispositifs des bourses BRIC (stages linguistiques en entreprises à l étranger), Erasmus BEGICA et rendre le programme Erasmus mis en place au niveau européen accessible au plus grand nombre afin que d ici 2020, 20 % de nos étudiants diplômés puissent participer à un séjour d études à l étranger. ACTION 5 : Refinancer les bourses d études et le financement de la vie des étudiants Augmenter les systèmes d aide et de subventions aux étudiants (bourses, prêts, aide du CPAS en revoyant les limites de revenus parentaux). Développer la carte J pour les étudiants et négocier entre les niveaux de pouvoir et le secteur privé la possibilité de réduction de prix dans les services publics et sur le réseau de la STIB pour y arriver à la gratuité pour étudiants du secondaire et supérieur. Permettre de travailler 100 demi-jours au lieu de 50 jours entiers comme étudiants. ACTION 6 : Aider les étudiants à se loger La Région bruxelloise accueille plus de étudiants dans les universités et Hautes écoles francophones et néerlandophones qui se trouvent sur son territoire étudiants postulent auprès de l Office du logement chaque année. La charge financière du logement constitue par ailleurs près de 50 % du coût annuel des études. Actuellement, il n y a pas assez de kots disponibles pour accueillir la population étudiante en Région bruxelloise. On estime ainsi à le coût d une année d étude pour un jeune qui doit kotter à Bruxelles, ce qui exclut un certain public. Un facilitateur a été désigné pour examiner la faisabilité de ces options. Créer un «label top-kot», qui prendrait en compte des critères tant de qualité que de prix, mais aussi les critères plus spécifiques liés aux kots ; c est-à-dire la durée de bail, le type de contrat, le nombre de colocataires Aider les investisseurs à déployer des kots aux Casernes, sur le futur site des prisons de Forest et de Saint-Gilles et sur le site de Saint-Luc. Le kot est un produit d investissement qui attire de nombreux promoteurs immobiliers. Le Bureau des étudiants administrateurs (BEA) de l ULB a ainsi proposé une motion demandant plus de kots à tarification sociale pour que chacun ait le droit de suivre des études supérieures. 18 Axe 1 Programme du cdh Bruxelles 2014

19 Créer une AIS spécialisée et centralisée qui gérerait les kots étudiants ce qui permettrait d avoir des baux plus courts et un guichet unique. Développer une réelle politique de logement intergénérationnel, ce qui inclut une réflexion sur l individualisation des droits. 4. LANCER UNE VASTE OPÉRATION «GÉNÉRATION 2025» Nous sommes entrés dans l ère numérique d internet, des réseaux sociaux, de l internationalisation, de l économie de l intelligence, de la connaissance et de la compétitivité avec des continents émergents, des découvertes scientifiques et technologiques, de la diversité. Les jeunes ont besoin de nouveaux codes, de nouveaux apprentissages, de nouvelles compétences, de nouvelles méthodes, de nouveaux contenus de matières d enseignement et de nouvelles matières, voire des langues à enseigner. Nous nous devons d adapter notre offre d enseignement à ces nouveaux besoins sans délaisser la question des valeurs et de l histoire. Pour le cdh, cette évolution nécessite de revisiter de manière globale nos modes d apprentissage afin de les projeter dans les nouvelles réalités du 21e siècle et d anticiper les évolutions à venir. ACTION 1 : Lancer l opération génération 2025 Mettre en place une grande opération de consultation des jeunes pour le projet BXL 2025 ou le futur pacte interfédéral pour le déploiement du pays pour impliquer directement cette génération dans les décisions à venir afin d impliquer tous les jeunes entre 16 et 30 ans à travers tous les mouvements et services de jeunes, les écoles, les Hautes écoles et les universités et de faire émerger les propositions nouvelles pour initier et accompagner les changements de la société et de notre Région dans les prochaines décennies (solidarité, économie, enseignement, emplois, organisation des villes,...). Cette opération doit consister en une vaste opération de consultation et d avis sur les grands enjeux et choix d avenir dans l ensemble des domaines politiques régionaux, communautaires, fédéraux et locaux. ACTION 2 : Permettre l émergence d un Conseil des Jeunes bruxellois Permettre l émergence d un réel Conseil bruxellois des Jeunes : repenser le rôle et réformer le Conseil de la Jeunesse francophone tout en 1 ) assurant un mode de désignation plus démocratique ; 2 ) renforçant sa lisibilité et 3 ) incitant un maximum de jeunes à participer à la vie du Conseil (campagnes de communication dans les lieux où ils se retrouvent). Le Conseil des Jeunes bruxellois serait évidemment complémentaire et non pas concurrent du Conseil de la Jeunesse francophone. Organiser des rencontres régulières de dialogue sur des thèmes précis entre le Conseil national et régional de jeunes et les parlements fédéral, régionaux et de la Fédération. Donner une place aux jeunes selon des modalités à définir avec eux dans les décisions régionales et les contrats de quartier. L objectif de revitalisation des quartiers concerne aussi les jeunes, il est donc essentiel de les insérer dans le processus de participation pour recueillir et analyser leurs avis sur les actions à mener. 5. DÉPLOYER UNE OFFRE RENOUVELÉE DE SERVICES SPORTIFS, CULTURELS ET CITOYENS ACTION 1 : Eduquer par le sport Augmenter l offre d infrastructures sportives à Bruxelles - augmenter l offre en termes du nombre d infrastructures sportives (construction et rénovation) et en termes d accessibilité (élargissement des plages horaires, ne pas phagocyter une infrastructure pour un ou plusieurs clubs, ) ; - favoriser l exploitation des salles sportives scolaires après 17h00 pour les clubs sportifs ; - continuer l effort mené depuis des années par la Région de Bruxelles-Capitale dans la construction de terrains synthétiques (football, hockey, rugby), qui permettent une utilisation intense de l infrastructure ; - oser de nouvelles constructions de piscines aux normes environnementales actuelles pour répondre au défi démographique. Diversifier les activités sportives - réintroduire le chèque-sport en veillant à son octroi équitable pour tous permettant aux familles précarisées d inscrire les enfants gratuitement dans les clubs de sport ; 2014 Bruxelles Programme du cdh Axe 1 19

20 - assurer un financement équitable pour les infrastructures sportives entre toutes les écoles au regard de la population scolaire ; conditionner les aides aux infrastructures sportives à la conclusion de partenariats entre les écoles par zone géographique et veiller à une simplification administrative pour les clubs de sport ; - permettre de mettre à disposition de la population scolaire d une commune ou d une zone, les infrastructures sportives de l ensemble des écoles quels que soient leurs réseaux, selon des modalités de coopération à définir ; - généraliser les partenariats entre les écoles et associations sportives afin de mettre leurs infrastructures sportives à disposition, moyennant des contrats spécifiques (ALE, PTP) permettant d assurer les postes de concierges et encourager les établissements à organiser des compétitions sportives amicales intra et-inter-scolaires ; - revoir les socles de compétences en éducation physique et y insérer les contenus de sécurité et citoyenneté (sécurité routière, secourisme, et sauvetage). Soutenir les clubs sportifs afin d assurer un accompagnement adéquat des jeunes - encourager les formateurs de jeunes à disposer des brevets adéquats ; favoriser et soutenir la formation des dirigeants de club (gestion administrative et financière) et veiller à une simplification administrative pour les clubs de sport ; valoriser les compétences acquises dans le milieu sportif (formation qualifiante des entraîneurs, des arbitres ou des dirigeants) dans le cadre de la vie professionnelle ; - encourager le volontariat en portant le plafond annuel du volontariat à par an et en instaurant un contrat de volontariat type pour le mouvement sportif afin de combattre le «noir» ; - créer une Agence du sport (par la fusion de l ADEPS, du SPW Infrasports et le Service des Affaires Socioculturelles, Secteur Sport et Infrastructures Sportives de la Cocof) afin d offrir de meilleurs supports logistiques, administratifs, marketing, aux clubs et au monde associatif. Multiplier pour les jeunes les occasions de faire du sport - ouvrir plus largement et gratuitement les espaces sportifs aux enfants et aux jeunes notamment aux mouvements de jeunesse (pistes d athlétisme, terrains de foot publics, bassins de natation ) ; - multiplier les rassemblements de pratique de sport en famille / en groupe (VTT dans les espaces verts, opération «Je cours pour ma forme» ) ; donner aux adolescents l occasion de pratiquer leurs activités sportives favorites en répondant localement à leur demande de pistes de skate, rollers, parcours de jogging et élargir le nombre de terrains et d infrastructures qui permettent de pratiquer le sport de rue. Rendre le sport financièrement accessible à tous les enfants - réintroduire le chèque-sport en veillant à son octroi équitable pour tous permettant aux familles précarisées d inscrire les enfants gratuitement dans les clubs de sport ; - mieux informer les parents des aides financières existantes (aides des CPAS, des mutuelles, incitants fiscaux ) destinées à encourager leurs enfants et les jeunes à pratiquer une activité physique ou sportive ; - maintenir les aides aux centres ADEPS, qui sont destinées à des publics spécifiques. prévoir les moyens nécessaires pour développer le sport de quartier et/ou sport de rue ; prévoir des subventions de différenciation positive aux associations sportives qui accueillent des enfants de milieux défavorisés sur le plan socio-économique. ACTION 2 : Plus de culture pour et par les jeunes A Bruxelles, le secteur culturel est très dense, riche d une grande diversité. Si le décor est donc favorable au développement culturel à Bruxelles, il existe pourtant un certain nombre d enjeux : garantir la diversité culturelle, assurer la présence de la culture dans toutes les sphères de la société et dans tous les quartiers, soutenir les artistes et celles et ceux qui souhaitent vivre de leur art, permettre au secteur culturel et créatif de générer des emplois directs et indirects, et en faire un des éléments phares de l identité bruxelloise : une ville de patrimoine, d art et de créativité, une métropole culturelle. Pour le cdh, la politique culturelle doit se déployer à l intersection de trois enjeux majeurs : l accès de tous à la culture et le soutien pour tous des talents, la convergence des politiques, La transparence des interventions publiques. Donner à chaque enfant l occasion d acquérir une capacité d expression artistique - renforcer le lien entre l école et la culture en renforçant le programme «la Culture a de la Classe» ; donner à chaque enfant l occasion d acquérir une capacité d expression artistique en offrant un «chèque académie» et en professionnalisant l apprentissage de la pratique artistique de la crèche à la fin de l obligation scolaire ; organiser la présence des académies et des associations culturelles dans l école pour développer les activités parascolaires en son sein ; 20 Axe 1 Programme du cdh Bruxelles 2014

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