Y a-t-il des excès de leucémies autour des sites nucléaires? 1

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1 GR21 mai 2013 Groupe de Réflexion sur l Énergie Et l Environnement au 21ème siècle Y a-t-il des excès de leucémies autour des sites nucléaires? 1 RAPPEL : l exposition moyenne de la population française, variable, est de 3,7 msv/an, soit : Exposition naturelle : 2,4 msv (radon 1,4 msv, tellurique 0,5 msv, rayons cosmiques 0,3 msv, eau et aliments 0,2 msv) Exposition artificielle : 1,3 msv (médicale 1,3 msv, autres dont centrales nucléaires et essais nucléaires atmosphériques) moins de 0,1 msv. é. 1) Les excès de leucémies : rappels historiques En 1983 une émission de télévision «Windscale : the nuclear laundry» signale une fréquence élevée de leucémies infantiles dans le village de Seascale, à quelques km de l usine de Sellafield en Angleterre. Depuis des excès ont été confirmés sur trois sites européens, Sellafield et Dounreay (UK) ainsi que Kruemmel (Allemagne). En France un excès possible était signalé par Viel et al. (1993/1995). La question est récurrente depuis les années 80, et un grand nombre d études ont été effectuées depuis, donnant lieu à près de 100 publications. Les sites nucléaires ont été particulièrement ciblés par ces études en Europe ainsi qu en Amérique du nord. Une revue critique en a été faite par l IRSN en La figure ci-dessous relève tous les sites étudiés, parmi lesquels on trouve tous les sites français, réacteurs, cycle du combustible et centres de recherche. Elle classe ces sites en 4 catégories : pas d excès et excès non confirmés, possibles et confirmés. On remarque sur cette figure que sur plus de 100 sites européens trois présentent un excès confirmé, 2 un excès possible (dont La Hague en France) et 8 un excès non confirmé. Rien ailleurs. Il faut également noter qu une étude globale semblable n est pas encore disponible pour d autres sites industriels. 1 Mis en forme par Alain de Tonnac et Jean-Pierre Pervès 2 Les études épidémiologiques des leucémies autour des installations nucléaires chez l enfant et le jeune adulte : étude critique :

2 L étude multi site en France a concerné 29 sites avec prise en compte d un rayon de 20 km. Les résultats3 ont montré 670 cas observés pour 729 attendus pas de tendance avec la distance résultats cohérents avec la variabilité aléatoire (2 excès /1 déficit) 2) Pourquoi s intéresser plus spécialement à la leucémie de l enfant L effet radio-induit a été retrouvé dans de nombreuses études épidémiologiques à doses élevées (expositions médicales, survivants des bombardements de Hiroshima et Nagasaki..): Les rayonnements ionisants sont un facteur de risque de leucémies avéré L association est forte entre la dose et l augmentation du risque de leucémies Le coefficient de relation dose-réponse est d environ 10 fois plus élevé que celui obtenu pour les «cancers solides» Le délai est court entre l exposition et l augmentation du risque de leucémies (le délai de latence est de l ordre de 2 ans, alors qu il est de 10 ans voire plus pour les cancers solides) L association est plus forte chez les enfants : pour une même dose reçue, l augmentation du risque est plus élevée si l exposition survient durant l enfance qu à l âge adulte. Mais la leucémie, y compris chez l enfant, est une maladie rare: l incidence annuelle standardisée est de 43 cas par million d enfants, soit en France de l ordre de 470 cas par an chez les 0-14 ans, avec 75 décès par an. Les études statistiques seront donc délicates, en particulier sur des populations restreintes telles que celles qui sont constatées autours de sites nucléaires ou industriels. Il s agit quasi exclusivement de leucémies aiguës, lymphoblastique dans 80% des cas. Le taux d incidence est particulièrement élevé à un très jeune âge, de 40 à 80 par an et par million entre 1 et 6 ans, puis baisse progressivement vers 20 à 14 ans. On peut donc repérer un excès rapidement. Il y a quelques autres facteurs de risque (trisomie 21, médicaments alkylants), mais la cause n est identifiable que dans moins de 10% des cas. 3 [White-Koning et al. Br J Cancer, 2004;, [Evrard et al. Br J Cancer 2006], [White-Koning et al. Bull Epidémiol Hebdo 2006], [Laurier D et al. J Radiol Protect 2008]

3 3) Méthodologie La méthode a consisté initialement à rechercher des clusters, zones géographiques dans lesquelles un groupe de personne a souffert d un excès de la maladie. Au départ on sélectionne des zones concentriques autour des sites nucléaires, par exemple par zones circulaires successives de 5 km. SIR : Excès relatif de leucémies par rapport à une population témoin. On mesure le taux d occurrence attendu de la maladie dans chaque zone et on le compare à celui d une population semblable non soumise aux impacts du site. En France on compare au taux moyen national car la répartition n y est pas très hétérogène, même si des excès sont constatés par endroits (impact viral?). Cette méthode est rustique car : - seule la distance est prise en compte et les populations d enfants sont très faibles. Sur 20 km de rayon le taux annuel attendu est généralement inférieur à un. - Il y a des incertitudes sur la taille de la population et le taux attendu - Il n y a pas de prise en compte de la dosimétrie individuelle (très difficile à apprécier car les doses autour des sites nucléaire sont généralement très inférieures à celle qui résultent de la radioactivité naturelle). - Il n y a pas de prise en compte des migrations, souvent importantes autour de grands sites industriels. Pour améliorer les statistiques il est cependant possible de réaliser des études multi sites, ce qui a été réalisé dans 8 pays sur 25 aires géographiques. Les plus significatives concernent la France, le Royaume-Unis et l Allemagne.

4 4) Quels résultats? Des excès significatifs et perdurants ont été trouvés autour de trois sites. Ils s élèvent à 20 cas au total à Sellafield et Dounreay au Royaume-Unis, et à Kruemmel au nord de l Allemagne. Une étude plus globale (KIKK, 2088), sur les comtés autour de 16 centrales allemandes, sur la base d un questionnaire téléphonique complet, avec les cas diagnostiqués entre 1980 et 2003 et concernant les enfants de 0 à 4 ans, a montré un excès de 2,2, soit 37 cas observés pour 17 attendus dans un rayon de 5 km, et une diminution avec la distance. L étude concernant le voisinage de la Hague par le Professeur Viel (1995), qui avait identifié un excès dans le canton de Beaumont-La Hague à été examinée par deux missions, l une chargée d une étude épidémiologique (Professeur Spira)4, et l autre, le GRNC (Groupe radio écologique du Nord Cotentin), destinée à estimer le risque de leucémie à partie d un bilan des doses délivrées aux populations locales par les installations nucléaires (Mme Annie Sugier)5. L équipe du Professeur Spira indique qu aucune augmentation n a été constatée pour l ensemble du Nord Cotentin (10 cantons - 38 cas observés pour 37 cas attendus) mais relève une augmentation dans le même canton (Beaumont - La Hague) avec 5 cas observés pour 2,3 attendus, soit un risque relatif de 2,17 (5/2,3). L étude du GRNC n a pas trouvé de corrélations avec les dosimétries. Le résultat global n est pas statistiquement significatif6 et c est pourquoi les chercheurs ont estimé qu il faut poursuivre la surveillance sans tirer pour le moment de conclusions. 5) Les programmes en cours Depuis, compte tenu d un impact faible, ainsi que de la difficulté d obtenir des résultats statistiquement significatifs et de déterminer l origine réelle des excès constatés, des études de grande ampleur ont été lancées en Europe et aux USA, dont en France l étude Geocap par l INSERM en coopération avec l IRSN avec prise en compte des recommandations d un Groupe de travail pluraliste «installations nucléaires de base et leucémies de l enfant» dirigé par le Pr Sommelet.. L étude GEOCAP, plus large, s intéresse aussi aux couloirs de lignes haute tension, aux installations Seveso et à la proximité d autoroutes (mais curieusement pas aux centrales à charbon pourtant «The incidence of childhood leukaemia around the La Hague nuclear waste reprocessing plant (France): a survey for the years ». AV Guizard, O Boutou, D Pottier, X Troussard, D Pheby, G Launoy, R Slama, A Spira and ARKM. Journal of Epidemiology and Community Health 2001; 55: (Juillet)

5 particulièrement polluante, y compris du point de vue radiologique!). Elle s appuie sur le Registre National des Hémopathies malignes de l Enfant qui couvre tout le territoire métropolitain pour les enfants de moins de 15 ans et qui est exhaustif depuis Cette étude ne constate rien d anormal entre 1990 et 2000 mais identifie un cluster en excès, avec un coefficient de 1,9, à moins de 5 km des installations nucléaires entre 2002 et 2007 (2753 cas enregistrés sur la période auprès des 19 centrales au total dans le rayon de 20 km). L étude (Sermage-Faure, IJC 2012) a porté sur les communes aussi bien que sur les lieux réels de résidence.. Une étude antérieure (Evrard HP 2006) méritait cependant une attention particulière car elle avait tenté d établir une relation avec les rejets des installations basée sur la distribution des doses dues aux rejets radioactifs gazeux des sites nucléaires dans l environnement, selon les vents dominants. Courbes d iso doses Classification de chaque commune f (dose) Or cette étude n a montré aucune corrélation avec les doses ainsi calculées et les excès constatés de leucémies. Les tableaux ci-dessus ainsi corrigés ne montrent plus d anomalies, y compris à moins de 5 km.

6 L interprétation est donc très difficile, comme toujours quand on s intéresse à des probabilités d occurrence faible et à des très petits nombres. Qu en déduire : Observation d un excès dans la zone des 5 km sur la période Pas d excès significatif sur la période Excès non limité à la classe d âge 0-4 ans Excès non lié à une centrale spécifique Excès non dépendant des caractéristiques des centrales (puissance électrique, situation côte ou rivière, date de démarrage ) Le zonage autour de certains sites est très éloigné de cercles concentriques (communes) Les doses calculées sont très faibles (< 7 µsv), très inférieures à celles dues à la radioactivité naturelle Absence d excès avec le zonage des doses Les résultats sont similaires après exclusion des enfants résidant à proximité de lignes à haute-tension. On pourrait ajouter que ce niveau de risque, pourtant largement médiatisé, devrait être comparé au risque sanitaire de centrales de puissance équivalentes brûlant des combustibles fossiles et le charbon en particulier, dont on parle bien peu. 6) Quels facteurs pourraient expliquer ces excès autour des centrales? Plusieurs possibilités ont été envisagées sans que les études aient pu conduire à des certitudes : L exposition environnementale aux rejets radioactifs des installations nucléaires (gaz rares essentiellement) est extrêmement faible par rapport à la radioactivité naturelle et aux autres sources (essais atomiques et médecine). L exposition paternelle aux rayonnements ionisants avant la conception, citée par Gardner en 1990 pour le cluster de Sellafield n a jamais été retrouvée. L action d un agent infectieux associé à un mixage de population, proposée par Kinlen en 1988 reste plausible. D autres facteurs environnementaux (ELF-EMF, pesticides, proximité de sites industriels) peuvent y contribuer. Des interactions gènes/environnement : Variabilité génétique clones pré-leucémiques phénomènes épi-génétiques

7 L étude Geocap pourrait apporter prochainement des compléments (noter que les allemands on refusé une étude comparable). Un groupe de travail auquel à contribué l IRSN a en particulier proposé de développer les thèmes suivants : Quantification de la prévalence des clones pré-leucémiques Séquençage fin des cas de leucémie par sous-type Importance de l hypothèse infectieuse et du statut immunitaire dans le développement des leucémies 7) Conclusions Il existe localement des excès de leucémie de l enfant à proximité immédiate de quelques sites nucléaires, des clusters : Sellafield (UK), Dounreay (Ecosse), Krümmel (Allemagne) Il n apparait pas globalement d augmentation du risque de leucémies infantiles dans le voisinage des installations nucléaires Il existe aussi localement des excès de leucémie de l enfant en absence de site nucléaire Les causes des excès observés n ont pas encore été déterminées à l heure actuelle et ne semblent pas devoir être attribuables aux rejets radioactifs des installations

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