CHAPITRE 5 : EQUILIBRE DE SOUS EMPLOI ET MULTIPLICATEUR

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1 CHAPITRE 5 : EQUILIBRE DE SOUS EMPLOI ET MULTIPLICATEUR Macroéconomie I David Guerreiro david.guerreiro@univ-paris8.fr Année Université Paris 8

2 Table des matières 1 L équilibre de sous-emploi La demande effective Représentation graphique de l équilibre de sous-emploi 2 L effet multiplicateur de l investissement Egalité épargne-investissement ex post

3 Rappel Fonctionnement économie Dans économie capitaliste, les décisions de production et d embauche sont décentralisées. Chaque producteur fait des choix de manière libre et indépendante. Les décisions sont donc risquées : producteur avance coûts de productions. Anticipations sont primordiales et guident le processus économique. Elles sont basées sur 2 types de dépenses. Les dépenses engagées pour la production La courbe d offre globale (coût). Coûts de production : achats de consos intermédiaires, versements de salaires et amortissement. Augmentés du profit jugé normal par entrepreneurs.

4 Rappel Les dépenses des agents économiques pour acheter la production La courbe de demande globale (recette). Dépenses prévues par l entrepreneur sur la base des comportements habituels de demande de biens de consommation et en biens d équipement. La Demande Effective La confrontation de ces deux dépenses fixe le niveau de la demande effective. A partir du niveau, les entrepreneurs déterminent à la fois la quantité à produire, mais aussi la méthode de production.

5 L équilibre Conséquences de la production Mise en œuvre de la production donne lieu une distribution de revenus. Revenus du travail à travers des créations d emplois. Revenus du capital (loyers, dividendes, intérêts). Utilisation des revenus distribués Les revenus distribués ne sont pas nécessairement dépensés dans l achat de production Peuvent aussi être épargnés. Possibilité que la demande réalisée ne corresponde pas avec la demande anticipée par les entrepreneur. Décalage entre les prévisions des entrepreneurs et la réalisation économique. Si surproduction, les prévisions de demandes seront à la baisse. Si offre insuffisante, les entrepreneurs lancent des investissements. Un équilibre où les prévisions des entrepreneurs vont être en phase avec la demande réalisée va être obtenu par tâtonnement..

6 L équilibre économique Définition L équilibre entre prévisions et réalisation que l on a utilisé précédemment peut être vu comme un équilibre de marché car il n existe pas de décalage entre offre et demande. Il faut toutefois faire attention, cet équilibre de marché ne désigne pas forcément un équilibre économique au sens où l économie est à l équilibre!!! On définit une économie à l équilibre comme une économie utilisant pleinement ses facteurs de productions. Vers l équilibre de sous-emploi Un équilibre de marché qui ne correspond pas à un équilibre économique est désigné en macroéconomie par équilibre de sousemploi. La demande effective n est un équilibre économique que lorsqu elle est égale à la demande potentielle.

7 L équilibre économique Demande potentielle et en plein-emploi La demande potentielle est le niveau de demande qui nécessiterait l utilisation de la totalité des capacités de production (capital et travail) pour sa production. Rien dans la détermination du niveau de la production ne garantit le plein-emploi. Insuffisance chronique de la demande effective conduit à un équilibre de sous-emploi où il existe un chômage involontaire. Caractérisation de l équilibre de sous-emploi En équilibre de sous emploi, il existe : Un équilibre (de marché) sur le marché des biens et services. Des capacités de productions inemployées. Un déséquilibre (de marché) sur le marché du travail : il y a un excédent d offre de travail.

8 L équilibre économique Equilibre de sous emploi et chômage involontaire L excédent d offre ne peut être résorbé par un mécanisme de prix car pour Keynes le marché du travail n en est pas un : la demande de travail ne dépend pas du prix du travail, mais des anticipations d activité des entrepreneurs. Il peut donc exister un chômage involontaire durable. Le chômage est dit involontaire au sens où bien que les chômeurs soient prêts à baisser leur salaire, ils ne trouveront pas d emploi.

9 Le diagramme à 45

10 Le diagramme à 45 Explications Le revenu national est placé en abscisses. Les dépenses (consommation et investissement) sont placées en ordonnées. La droite mauve représente la fonction de consommation (affine) keynésienne. La droite marron représente la fonction d investissement. Ici on a une fonction autonome : l investissement est indépendant du revenu car ce qui fixe son niveau est la confrontation entre taux d intérêt et efficacité marginale du capital. La droite rouge représente la demande globale.

11 Le diagramme à 45 La demande globale La demande globale est obtenue à partir de la fonction de consommation et de la fonction d investissement. La demande globale : dépenses réalisées par les agents économiques en vue d acquérir des biens de consommation ou d investissement. Les équilibres économiques La droite bleue est une bissectrice représentant l ensemble des points où les valeurs en abscisses sont égales aux valeurs en ordonnées. Cette droite modélise l ensemble des équilibres économiques possibles pour chaque niveau de revenu (offre de produits égale à la demande). En abscisse, les revenus distribués (revenu national) suite à la production (donc la valeur de la production) offre. En ordonnées, la part du revenu effectivement dépensé demande.

12 Le diagramme à 45 Niveau d équilibre effectif Le point E représente le niveau d équilibre effectif. En E, ce que la communauté désire dépenser correspond exactement à ce qu elle produit. C est l unique situation où les entrepreneurs ont parfaitement anticipé la demande correspondant aux revenus distribués. Y représente le seul niveau de revenu national pour lequel la demande effective est exactement égale à la demande globale. Egalité épargne-investissement Le niveau d équilibre du revenu national peut se déterminer en terme d égalité entre épargne et investissement. Lorsque le niveau de production est égal à la demande globale on a Y = C + I. On peut aussi dire que le revenu se répartissent entre épargne et consommation Y = C + S. D où C + S = C + I I = S.

13 Equilibre graphique épargne-investissement

14 Remarques Egalité épargne-investissement Ce graphique est dérivé de ce que nous avions vu pour la fonction de consommation et d épargne au chapitre 3. Seule la fonction d investissement a été rajoutée. On retrouve ici que ce qui caractérise l équilibre sur le marché des biens et services est l égalité entre épargne et investissement. Attention toutefois, le point E n est pas nécessairement le reflet d une économie à l équilibre de plein-emploi. Uniquement la réalisation de la demande effective. Au contraire! Pour Keynes, la tendance naturelle du capitalisme est de converger vers une demande effective n assurant pas le plein-emploi. Généralement le point E est un équilibre de sous-emploi.

15 Application numérique On nous donne : C = cy + C 0 et I = (1 i) 10 Y + I 0 Avec, c = 0, 7, i = 2%, C 0 = 25 et I 0 = Donner le produit d équilibre. 2 Représenter graphiquement cet équilibre en prenant le soin de donner l équation de chaque droite. 3 L équilibre sur les marché des produit (épargne/investissement) est-il respecté. Représenter cet équilibre graphique. 4 Imaginons que l Etat intervienne et réalise une dépense de 200. Que se passe-t-il?

16 Persistance de l équilibre de sous-emploi La stabilité de l équilibre de sous-emploi et variation de stocks Sous l hypothèse de rigidité des prix, l économie aura toujours tendance à se rapprocher de l équilibre de sous-emploi, notamment par la variation des stocks. C est cette variation des stocks qui assurera l équilibre entre épargne et investissement. En effet les variations de stock peuvent être vues, en tant que valeur réservée, comme un investissement involontaire de la part des entreprises.

17 Qu est-ce que le multiplicateur? Définition Une augmentation de l investissement (public ou privé) entraîne un accroissement de la production et de l emploi plus important que la somme dépensée en investissement. Le coefficient qui compare l ampleur de la modification subie (variation de l investissement) par rapport à l ampleur de la dépense initiales (investissement). Inventeur Effet multiplicateur a été théorisé par Richard Kahn en Créer pour mesurer l effet sur l emplond une politique de grands travaux. Repris par Keynes dans la Théorie Générale.

18 Multiplicateur Figure: Multiplicateur Dépenses I C S prod c = 0, 8 s = 0, 2 rev =0, =0, =0, =0, ,2 =0, ,8=0,2 51,2 +51, , ,8 +8,2 + 32, ,2 +6,6 +26, , ,8 +4,1 +16, ,4 +3,4 +13, , Source : Bailly et al. (2006).

19 Multiplicateur Les effets multiplicateurs Hausse de l investissement va conduire à une distribution de revenu. Cette distribution de revenus va se diffuser et conduire à une nouvelle distribution de revenus. Au final pour une propension marginale à consommer de 0.8, l investissement de départ va générer 5 fois son montant en revenus. Les effets sur l emploi Distribution de revenus supplémentaires n est pas neutre sur l emploi. En effet la conso est stimulée (4 fois le montant de l investissement). Il va donc y avoir une création d emplois. Les emplois créés suite à l investissement sont appelés emplois primaires. Les emplois créés suite à la distribution de revenus induit par l investissement sont appelés emplois secondaires.

20 Multiplicateur Formule mathématique k = Y I = 1 1 c = 1 s avec k le multiplicateur qui mesure l impact final sur l activité économique de la modification initiale de l investissement. c la propension marginale à consommer. s la propension marginale à épargner. La valeur du multiplicateur est égale à l inverse de la propension marginale à consommer.

21 Propension marginale à consommer et multiplicateur Figure: Multiplicateur Propension marginale Propension marginale Multiplicateur à consommer à épargner c=0 s=1 k=1 c=0.5 s=0.5 k=2 c=0.7 s=0.3 k=3.33 c=0.8 s=0.2 k=5 c=0.9 s=0.1 k=10 c=0.95 s=0.05 k=20 c=0.99 s=0.01 k=100 c=1 s=0 k=+ Expansion, récession Mécanisme du multiplicateur fonctionne aussi bien en expansion qu en récession. Si on reprend l exemple plus haut, un désinvestissement de 100 aboutit à une contraction du revenu de 500.

22 L égalité épargne-investissement ex-post Ex-post Pour les keynésiens l égalité épargne-investissement est toujours qualifiée d ex-post car pour eux l investissement engendre toujours un montant d épargne strictement équivalent. Pourquoi? Conséquence du jeu du multiplicateur. D abord on investit. Cet investissement va générer une distribution de revenus. Ces revenus sont en partie dépensés, et en partie épargnés. Investissement génère une épargne qui va qui va égalisé a posteriori l investissement.

23 Graphiquement

24 Augmentation du taux d épargne Conséquences Malgré l augmentation du taux d épargne, le montant épargné sera identique avant et après l augmentation. Augmentation de la propension à épargner à un effet récessif (cf tableau). Dégradation durable du niveau de vie et éloignement du plein-emploi. Paradoxe de la frugalité. En période de crise il est rationnel au niveau microéconomique d augmenter son épargne pour des motifs de précaution. Seulement au niveau macroéconomique, celà conduit à renforcer une période de récession ou de crise.

25 Graphiquement

26 Application numérique On nous donne : C = cy + C 0 et I = I 0 Avec, c = 0, 7, C 0 = 25 et I 0 = Donner le produit d équilibre et les niveaux d équilibre des différentes grandes variables macroéconomiques. 2 Imaginons que l investissement double. Que se passe-t-il? Quelle est la valeur du multiplicateur. 3 Que se passe-t-il si l investissement est le même qu à la question 1, mais que l Etat réalise une dépense de 15? 4 Répondez au 3 questions précédentes, mais cette fois-ci avec I = (1 i) 10 Y + I 0, avec i = 2%. 5 Que se passe-t il si la consommation autonome passe à 10?

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