MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA RECHERCHE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA RECHERCHE"

Transcription

1 MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA RECHERCHE Campagne de lutte contre les Infections Sexuellement Transmissibles Du 1 er au 31 Décembre 2016 Contact presse : Direction de la santé Département des programmes de prévention Tél: / Pauline NIVA, chargée de communication pauline.niva@sante.gov.pf

2 LES IST, ÇA SE TRANSMET COMMENT? Les principales infections sexuellement transmissibles (IST) sont la chlamydiose, la gonococcie («chaude pisse»), la syphilis, les condylomes (crêtes de coq), l herpès génital, l hépatite B, la trichomonase, l infection VIH. Elles sont provoquées par des bactéries, des virus ou des parasites qui se transmettent lors des relations sexuelles : pénétration vaginale et anale, fellation, cunnilingus, anulingus, voire simple contact entre muqueuses. Certaines IST, comme l herpès et la syphilis, se transmettent aussi lors du baiser et des caresses. D autres (HIV, syphilis) peuvent être transmises par la mère à son enfant, lors de la grossesse, de l accouchement et de l allaitement. Beaucoup de personnes pensent que les IST se manifestent forcément par des signes et des gênes (démangeaisons, brûlures, petits boutons, rougeurs ). Or, bien souvent, les IST sont asymptomatiques sans signe visible d infection. 2 Si elles ne sont pas traitées, les conséquences peuvent être graves : stérilité (chlamydia), cancer du col de l utérus (HPV)... Une IST non traitée peut être une porte d entrée au VIH ou à une autre IST. Une IST "peut en cacher une autre". Il ne faut pas laisser ces infections sans traitement. DES MALADIES INFECTIEUSES EN PROGRESSION ALARMANTE En l absence de données épidémiologiques récentes sur les IST dans la population polynésienne, la situation est appréciée à partirr des données issues de plusieurs sources : laboratoires publics et privés, Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF), structures de la Direction de la santé, observations des cliniciens. Le nombre de tests positifs suite à une recherche de syphilis, de chlamydiose, et de gonococcie en laboratoire semble être en forte augmentation ; les variations entre 2014 et 2015 sont respectivement de + 177%, de + 100%, de + 130%. Nombre de tests positifs de syphilis, de chlamydiose, de gonococcie dans les laboratoires d analyse en Polynésie française : variation entre 2014 et 2015 gonoccocie chlamydiose syphilis Source : Direction de la santé Ces informations sont corroborées par les observations des cliniciens notamment des centres de santé de la Direction de la santé. Un nombre accru d IST est rapporté jusque dans les îles éloignées (Rapa, Tuamotu Gambier). Le centre de consultations spécialisées en maladies infectieuses et

3 tropicales rapporte une situation inquiétante de nouvelles infections d IST, notamment la syphilis, dans la cohorte de patients VIH/Sida. De toutes les IST, la progression de la syphilis est la plus forte. De janvier à fin septembre 2016, le CHPF recense encore au moins 120 nouveaux cas de syphilis, dont une dizaine chez les donneurs de sang parmi lesquels aucun cas n avait été décelé les précédentes années. Par ailleurs sur la même période, le pourcentage de tests d IST positifs chez 950 femmes suivies pour grossesse au CHPF est important, notamment chez les moins de 25 ans. Fréquences estimées des IST chez les femmes enceintes suivies en obstétrique au CHPF, janv oct 2016 En % Total < 25 ans >25 ans Nbre parturientes Chlamydiose 15,2 23,9 8,0 Gonococcie 2,0 3,7 0,6 Mycoplasmes 5,6 7,5 4,0 Syphilis 1,2 1,2 1,3 HBV (AgHBs) 0,8 0,8 0,9 HIV 0,0 0,0 0,0 Source : Laboratoire du CHPF 3 Les services de pédiatrie et d obstétrique du CHPF diagnostiquent un cas de syphilis congénitale chez le nouveau-né en décembre 2015 et observent une augmentation de cas de séroconversions de la syphilis chez la femme enceinte (une vingtaine au premier trimestre 2016). Une telle situation n avait plus été observée depuis les années En 1984, il avait été rapporté 32 cas de syphilis congénitale dans un contexte de 300 nouveaux cas de syphilis par an. Les atteintes congénitales de la syphilis peuvent aboutir à la mort ou des malformations du fœtus. Ces données parcellaires ne sont probablement que la partie visible de l iceberg. Mais elles suffisent pour révéler une forte réémergence des IST sur le territoire contre laquelle une réponse rapide est nécessaire afin d éviter ces conséquences sanitaires potentiellement graves.

4 LES PRISES DE RISQUE La progression des IST témoigne d un relâchement de la prévention et d une reprise de conduites de risque. On parle de prise de risque à partir du moment où il y a un contact direct avec des lésions dues à une IST, par exemple : - lorsque l on a eu des rapports sexuels sans préservatif ; - lorsque l on ne connait pas le statut sérologique de son (sa) partenaire sexuel ; - lorsqu il y a un contact direct avec une lésion au cours d une caresse ou d un baiser, etc. Telles que rapportées par les professionnels de santé, les pratiques sexuelles à risques (multipartenaires sexuels, échangisme, prostitution ponctuelle) non protégées, le plus souvent sous l influence de l alcool et/ou de la drogue, sont très fréquentes en Polynésie française. 4 Le préservatif est oublié ou négligé, ou alors l acte sexuel se passe volontairement, en toute connaissance de cause, sans préservatif. La recrudescence des IST va de pair avec la précarisation des conditions de vie, les problèmes d hygiène, la marginalisation de certaines personnes (prostitution, travailleurs du sexe, sans domicile fixe ). Ces groupes socialement défavorisés recourent difficilement au système de soins et ont peu accès aux moyens de prévention. Devant cette situation urgente, le Ministère et la Direction de la Santé mettent en œuvre les mesures de santé publique et de prévention renforcées afin de réduire à tout prix la transmission des IST dans la population active sexuellement, d autant qu elle touche toutes les couches sociales.

5 MOBILISATION POUR UNE ACTION RENFORCEE CONTRE LES IST Mener une intervention combinée TRAITEMENT PRESERVATIF DEPISTAGE La sexualité est un sujet intime et très personnel ; les pratiques et les désirs varient d une personne à l autre. La prévention des IST/VIH évolue aujourd hui vers la prévention combinée qui élargit le choix des interventions et propose des méthodes associées pour une réponse plus efficace. 5 Le port du préservatif reste un moyen incontournable pour se protéger. Le dépistage et les traitements actuels jouent aussi un rôle essentiel dans la prévention des IST et du VIH/Sida. Utiliser le préservatif pour se protéger et protéger les autres, réaliser le dépistage pour savoir si on est infecté et prendre un traitement pour éviter d être contaminant, tels sont les des choix simultanés ou consécutifs de la prévention combinée en fonction de la situation individuelle de chacun. Re-dynamiser l action sur tout le territoire dès 2016 Le plan d action du Ministère de la Santé a pour objectif de réduire l incidencee des IST en utilisant une stratégie qui développe l offre de prévention combinée sur tout le territoire : - l information et la sensibilisation du public et des groupes à risque sur les modes de transmission des IST et les moyens de prévention - l éducation à la sexualité chez les jeunes - l augmentation de l accès du préservatif et la promotion de son usage de façon banalisée - l accès au dépistage des IST - le traitement des personnes infectées.

6 LE DEPISTAGE ET LE TRAITEMENT Les acteurs de santé sont d ores et déjà mobilisés pour mener les actions combinées préventives et curatives (information préservatif dépistage traitement) qui permettront d enrayer la propagation des IST. Le bureau de veille sanitaire à la Direction de la Santé organise le recueil des données de surveillance des IST et la rétro-information aux professionnels de santé. Les moyens de prévention (tests de dépistage de terrain, préservatifs, supports d éducation à la santé) sont mis à disposition des professionnels et des relais de santé : - Via les Centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG), actuellement au nombre de 11 : o Tahiti nui : CCSMIT au CHPF de Taaone, CCSPMI à Hamuta, Dispensaire Vaitavatava à Papeete, Fare Tama Hau à Fare ute, Dispensaire Faaa o Tahiti iti : Hôpital de Taravao o Moorea : Hôpital d Afareaitu o Raiatea : Hôpital d Uturoa o Australes : Centres médicaux Tubuai et Rurutu o Marquises : Hôpital de Taiohae 6 - Via le maillage des structures de soins et de santé publique à Tahiti et dans les îles. Une formation des professionnels de santé, prévue le 13 décembre 2016 au CHPF, sera proposée pour actualiser les connaissances et diffuser les recommandations de pratiques médicales en matière de prévention, de dépistage, de prise en charge et de traitement des IST. Syphilis congénitale : protocole de dépistage des femmes enceintes et de traitement La réémergence de nouveaux cas de syphilis congénitale justifie l action urgente à mener chez les femmes enceintes. La diffusion d un protocole spécifique en matière de dépistage des IST, de traitement et de prise en charge des femmes enceintes et des nouveau-nés infectés, a été décidée. Le surcoût annuel lié à sa mise en place (de 4,5 millions) est pris en charge par la CPS.

7 LA CAMPAGNE DE COMMUNICATION Elle est mise en œuvre par la Direction de la Santé, en plusieurs vagues de communication, et vient en soutien des actions de terrain. Les partenaires de l éducation, de la jeunesse, de la solidarité et de la condition féminine, des entreprises privées ainsi que les bénévoles associatifs sont associés à ces actions qui permettent de relayer les messages, redynamiser l éducation à la sexualité ou développer les points de distribution de préservatifs gratuits. Objectifs de la campagne de communication 7 - Informer le public et les média de la situation des IST en Polynésie ; - Sensibiliser les jeunes et les adultes sur les modes de transmission des IST ; - Renforcer la promotion du préservatif afin que son usage devienne un bon réflexe et un objet banalisé ; - Valoriser l attitude à la protection lors des relations sexuelles ; - Inciter à recourir aux tests de dépistage des IST/VIH ; - Orienter les personnes infectées vers le soin et le traitement pour stopper la transmission des IST. La première vague a eu lieu en septembre La campagne est renforcée lors de la seconde vague et est lancée à l occasion de la Journée mondiale du SIDA du 1er décembre. Elle se déroule tout le mois de décembre. Les ados et les jeunes adultes sont particulièrement visés. Les actions sont centrées sur la promotion du port du préservatif notamment dans le contexte de prises de risques, la mise à disposition de préservatifs gratuits et l information sur l offre de dépistage des IST/VIH et de traitement dans les CDAG et les structures de santé en Polynésie française.

8 DECLINAISON DE LA CAMPAGNE EN DECEMBRE 2016 Campagne audiovisuelle lancement le 1 er décembre (journée mondiale du Sida) 8 Distribution d un dépliant et d une brochure d information STOP IST Affiche METS TA CAPOTE Affiche FAIS-TOI DEPISTER DES IST Bannières Web Carte et wallet phone Liste de contacts des centres de dépistage anonyme et gratuit Appli Smartphone Liste des points de distribution de capotes Diffusion de 4 spots de sensibilisation mettant en scène des situations de prises de risques courantes - Télé, radio, pages Facebook (Ea ttitude, Femmes de Polynésie), Youtube Diffusion d un spot avec Trishka - pages Facebook Ea ttitude et Youtube Trishka, comédienne polynésienne du Comédie show, prend parole pour sensibiliser les jeunes sur les croyances liées aux modes de transmission des IST et sur l importance du port du préservatif. A partir du 28 novembre au 12 décembre - diffusion d un message radio par NRJ destiné aux jeunes de 15 à 30 ans. Rai, animateur du 6/9 et son équipe consacreront une rubrique sur les IST, avec des jeux pour gagner 1 an de préservatifs gratuits. Réseaux sociaux Toute la campagne et l actu relayées sur la page Ea ttitude de la Direction de la santé Animations INFO-IST et échanges avec des professionnels de santé sur la page Facebook Ea ttitude

9 Evènements 1er au 18 décembre - THEATRE DE RUE : éducation interactive sur la base de scénettes (prises de risques, port du préservatif, tests IST, fausses idées) jouées par des comédiens locaux. Représentations dans les lieux fréquentés par les jeunes à Tahiti (entrée entrée des Lycées et Collèges, Université de Polynésie française, parc Bougainville, etc.) Programme prévisionnel en annexe 9 1 décembre Mobilisation de solidarité contre le VIH à Nuku Hiva et pour la prévention, p organisée par la cellule de promotion de la santé des Marquises. 2 décembre CAPOTE MOZ TOUR à Moorea : tour de l île en vélo et sur les ferrys de Terevau et Aremiti, à la rencontre des jeunes pour parler des IST et distribuer des préservatifs. pré Organisation par la cellule ellule de promotion de santé de Moorea et des jeunes bénévoles. 1er, 2 et 3 décembre puis le 9, 10 et 11 décembre tournées by night du TRUCK «METS TA CAPOTE», aux couleurs de la campagne, pour sensibiliser les jeunes. er Des ambassadeurs de la campagne, les capotes girls et les capotes boys, en costumes de préservatifs (designedby Shelby), distribueront des préservatifs dans tous les lieux de fête des nuits de Tahiti. 9, 10 et 11 décembre - CONCERT DE JULIA ZHARA ZHAR au Casa Mahina (vendredi vendredi et samedi soir) et au Pink Coconut (dimanche dimanche fin d après midi). L artiste sensibilisera son public sur la prévention des IST/VIH, IST/VIH, avec une opération des capitaines de soirées (100 par soirée, ne consommant pas d alcool et distribuant des capotes). Le truck «METS TA CAPOTE» sera mis à disposition des personnes souhaitant se rendre au concert (départ et retour à Papeete) avant sa 2ème tournée dans la ville. Réseau de distribution gratuite de PRESERVATIFS Actuellement 100 points de distribution existent dans les structures de la Direction de la santé à Tahiti et dans les îles, les pharmacies. Ce réseau sera augmenté à partir du 1er décembre, avec les bars, les discothèques, les restaurants, les stations services et les magasins volontaires, les mairies. Objectif à atteindre : au moins 300 lieux de distribution de préservatifs gratuits dans toute la Polynésie préservatifs sont ont mis à disposition par la Direction de la Santé pour les opérations de prévention en décembre (hors structures sanitaires). Une appli Smartphone est téléchargeable sur su la page Facebook acebook Ea ttitude pour connaître connaî les lieux de distribution les plus proches de chez eux.

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

IST et SIDA : s'informer pour se protéger!

IST et SIDA : s'informer pour se protéger! IST et SIDA : s'informer pour se protéger! Tous concernés! De quoi s agit-il? Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) sont des infections dues à des virus, des bactéries, des parasites ou des

Plus en détail

La Mutuelle Des Etudiants, 10 ans de lutte contre le VIH

La Mutuelle Des Etudiants, 10 ans de lutte contre le VIH La Mutuelle Des Etudiants, 10 ans de lutte contre le VIH www.lmde.com La Mutuelle des Étudiants - LMDE : mutuelle soumise aux dispositions du livre II du code de la Mutualité. SIREN 431 791 672. Siège

Plus en détail

VIH : Parlons-en franchement!

VIH : Parlons-en franchement! VihCouv_vert(2011_02) 08/02/11 13:27 Page1 DESSINS PHILIPPE DELESTRE VIH : Parlons-en franchement! VIH : Parlons-en franchement! LE VIH C EST QUOI? Le VIH est un virus. C est le virus du Sida. VIH ÇA VEUT

Plus en détail

1 ère manche Questions fermées

1 ère manche Questions fermées Quiz VIH 2011 1 ère manche Questions fermées Crips Ile-de-France / Mise à jour : août 2015 Thème : Dépistage Un test VIH négatif indique toujours que la personne qui a fait le test n est pas contaminée

Plus en détail

Maladies transmises sexuellement (MTS)

Maladies transmises sexuellement (MTS) Maladies transmises sexuellement (MTS) La sexualité est une dimension normale et saine de la vie De nos jours, de nombreuses infections se transmettent par les relations sexuelles. On les appelle infections

Plus en détail

Sida : «Avant d arrêter le préservatif, faites le test»

Sida : «Avant d arrêter le préservatif, faites le test» Sida : «Avant d arrêter le préservatif, faites le test» Dossier de presse Juin 2008 Sida : le test du dépistage encore trop peu souvent associé à l arrêt du préservatif dans le couple Situation de l infection

Plus en détail

pour les citoyens non communautaires

pour les citoyens non communautaires Progetto cofinanziato da UNIONE EUROPEA Fondo Europeo per l Integrazione dei Cittadini dei Paesi Terzi pour les citoyens non communautaires www.inmp.it TABLE DES MATIÈRES Glossaire 2 Informations générales

Plus en détail

La planification familiale

La planification familiale La planification familiale après l avortement spontané ou provoqué Introduction Les grossesses non désirées sont l une des principales raisons pour lesquelles les femmes choisissent d avorter. Beaucoup

Plus en détail

gale - Brochure d information -

gale - Brochure d information - gale La - Brochure d information - Qu est-ce que la gale? La gale est une infection de la peau causée par un parasite. Celui-ci creuse un petit tunnel (sillon) dans la partie superficielle de la peau et

Plus en détail

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6 Des soins après avortement : Amis des Jeunes Cartes à conseils 1-6 SAA: Avant l intervention Accueillir cordialement la cliente et la mettre à l aise Garantir la confidentialité et l intimité Prendre les

Plus en détail

_GUIDE À L ATTENTION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ_

_GUIDE À L ATTENTION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ_ _GUIDE À L ATTENTION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ_ INTRODUCTION L accès à la contraception, sans autorisation parentale, est un droit pour les mineur(e)s. Néanmoins, dans la réalité, les jeunes ayant besoin

Plus en détail

ÊTES-VOUS SÛRS DE TOUT SAVOIR sur le VIH

ÊTES-VOUS SÛRS DE TOUT SAVOIR sur le VIH ÊTES-VOUS SÛRS DE TOUT SAVOIR sur le VIH et le SIDA? ÉDITION 2014 FRANÇAIS SOMMAIRE SAVOIR PAGE 5 Qu est-ce que LE VIH? PAGE 6 Qu est-ce que LE SIDA? PAGE 7 Comment peut se transmettre le VIH? PAGE 8 Lors

Plus en détail

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Indicateur n 2-3 : Indicateurs sur le dépistage du cancer 1 er sous-indicateur : taux de participation au

Plus en détail

PASSAGE. Projet d'approche Solidaire en SAnté GEnésique

PASSAGE. Projet d'approche Solidaire en SAnté GEnésique PASSAGE Projet d'approche Solidaire en SAnté GEnésique EuropeAid/120804/C/G/Multi Rapport global des activités des clubs santé des lycées et collèges de Maroua. Année académique 2007-2008 Cameroun Septembre

Plus en détail

OCTOBRE ROSE 2014 Activités de proximité et actions de communication

OCTOBRE ROSE 2014 Activités de proximité et actions de communication OCTOBRE ROSE 2014 Activités de proximité et actions de communication 1 CONTEXTE Octobre Rose Pour la 21 ème année consécutive, Octobre Rose est le mois de sensibilisation dédié aux cancers féminins et

Plus en détail

LE MALI L HÔPITAL GABRIEL TOURE L HÔPITAL DU POINT G INTRODUCTION 2 INTRODUCTION 1 DISPENSATION DES ARV DANS LES HÔPITAUX DU POINT G ET GABRIEL TOURE

LE MALI L HÔPITAL GABRIEL TOURE L HÔPITAL DU POINT G INTRODUCTION 2 INTRODUCTION 1 DISPENSATION DES ARV DANS LES HÔPITAUX DU POINT G ET GABRIEL TOURE DISPENSATION DES ARV DANS LES HÔPITAUX DU POINT G ET GABRIEL TOURE KALLE A.D A (1), BENGALY L (2)., KONE D ( 1), COULIBALY S.M (2). DIAKITE A.S. (2) DIAMOUTENE A (2) (1) Service de Pharmacie Hôpital Gabriel

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST)

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST) Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST) MST est le terme utilisé pour décrire toute maladie, toute infection transmise par un rapport sexuel avec une personne déjà contaminée, et qui

Plus en détail

l hépatite b Une maladie qui peut être grave.

l hépatite b Une maladie qui peut être grave. l hépatite b Une maladie qui peut être grave. Sommaire Qu est-ce que l hépatite B? L hépatite B est-elle fréquente? Comment attrape-t-on l hépatite B? Comment savoir si l on est atteint d une hépatite

Plus en détail

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

AIDE MÉMOIRE DE PROMOTION DU DON DE SANG

AIDE MÉMOIRE DE PROMOTION DU DON DE SANG CENTRE NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE ---------------------------------- DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DE LA PROMOTION DU DON DE SANG AIDE MÉMOIRE DE PROMOTION DU DON DE SANG Pour vos dons et activités

Plus en détail

Acteur majeur de la lutte contre le sida Antenne genevoise de l Aide Suisse contre le Sida Membre de la Coalition internationale PLUS

Acteur majeur de la lutte contre le sida Antenne genevoise de l Aide Suisse contre le Sida Membre de la Coalition internationale PLUS Acteur majeur de la lutte contre le sida Antenne genevoise de l Aide Suisse contre le Sida Membre de la Coalition internationale PLUS Groupe sida Genève 9, rue du Grand-Pré CH-1202 Genève info@groupesida.ch

Plus en détail

Tests rapides d orientation diagnostique Expérience du CASO de Cayenne

Tests rapides d orientation diagnostique Expérience du CASO de Cayenne 1 1 Tests rapides d orientation diagnostique Expérience du CASO de Cayenne Dr Christian Hubert Médecins du Monde - Mission France Guyane CASO de Cayenne Réunion COREVIH Guadeloupe 26/11/2010 MDM : Soigner

Plus en détail

LA CAISSE PRIMAIRE D ASSURANCE MALADIE (CPAM) COMMENT ÇA MARCHE?

LA CAISSE PRIMAIRE D ASSURANCE MALADIE (CPAM) COMMENT ÇA MARCHE? LA CAISSE PRIMAIRE D ASSURANCE MALADIE (CPAM) COMMENT ÇA MARCHE? La CPAM (sécurité sociale) permet d être remboursé entre 15 et 100% en fonction des soins donnés. Une mutuelle peut prendre en charge le

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Le Psoriasis Qui est touché?

Le Psoriasis Qui est touché? LE PSORIASIS 1 Le Psoriasis Qui est touché? De 2 à 5 % de la population française soit2 à 3 millionsde personnes en France Deux "pics" de survenue : à l'adolescence et vers la soixantaine Parfois sur des

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

P.S.E. 1 ère situation d évaluation

P.S.E. 1 ère situation d évaluation Lycée X Ville Session 201 P.S.E. 1 ère situation d évaluation Première Bac Professionnel Spécialité du diplôme Académie de Nancy-Metz Durée : 55 minutes NOM :. Prénom :. NOTE : / 18 NOTE : / 09 FOLIO :

Plus en détail

LA JEUNESSE. l es sen LA VILLE QUI NOUS RESSEMBLE, LA VILLE QUI NOUS RASSEMBLE

LA JEUNESSE. l es sen LA VILLE QUI NOUS RESSEMBLE, LA VILLE QUI NOUS RASSEMBLE LA JEUNESSE l es sen tiel LA VILLE QUI NOUS RESSEMBLE, LA VILLE QUI NOUS RASSEMBLE sommaire LA JEUNESSE PAGES 4 À6 PAGES 7 À9 PAGE 10 PAGE 11 Le BIJ, lieu ressources Pour s informer et se documenter -

Plus en détail

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor Z I G U I N C H O R REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE

Plus en détail

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente Examens périodiques de santé pour tout assuré social (sauf RSI) Les examens périodiques de santé Pour qui? En règle générale Pour tous les assurés sociaux

Plus en détail

region guide sante bis:mise en page 1 05/03/13 09:24 Page1 Guide pratique à l attention des professionnels de santé URPS DE BIOLOGIE MÉDICALE PACA

region guide sante bis:mise en page 1 05/03/13 09:24 Page1 Guide pratique à l attention des professionnels de santé URPS DE BIOLOGIE MÉDICALE PACA region guide sante bis:mise en page 1 05/03/13 09:24 Page1 Guide pratique à l attention des professionnels de santé URPS DE BIOLOGIE MÉDICALE PACA region guide sante bis:mise en page 1 05/03/13 09:24 Page2

Plus en détail

Programme DPC des infirmiers

Programme DPC des infirmiers Catalogue de formations de la FNFCEPPCS pour l année 2015 Programme DPC des infirmiers Le catalogue peut évoluer en cours d année ; nous vous en tiendrons informés. 1 L INFIRMIER DE CENTRE DE SANTÉ FACE

Plus en détail

THÉÂTRE DU BEAUVAISIS

THÉÂTRE DU BEAUVAISIS THÉÂTRE DU BEAUVAISIS THÉÂTRE DU BEAUVAISIS Un peu d histoire Enquête publique : le cadre Le dossier Déroulement de l enquête Avis et conclusions du CE Après remise du rapport Octobre 2014 : où en est-on?

Plus en détail

FICHE METIER. «Assistant son» Assistant son APPELLATION(S) DU METIER DEFINITION DU METIER

FICHE METIER. «Assistant son» Assistant son APPELLATION(S) DU METIER DEFINITION DU METIER Opérateur du son Version 1 «Assistant son» APPELLATION(S) DU METIER Assistant son DEFINITION DU METIER L assistant son aide l ingénieur du son ou le chef opérateur du son, responsable des enregistrements

Plus en détail

La mienne est. La mienne est. en comprimés

La mienne est. La mienne est. en comprimés La mienne est dans mon bras La mienne est au cuivre La mienne est en latex La mienne est sans ordonnance La mienne dure 3 ans La mienne n est pas contraignante La mienne est remboursée La mienne est en

Plus en détail

QUESTIONS ECRITES. 5 Egalité des Chances entre les hommes et les femmes Catherine FONCK, Ministre de la Santé, de l Enfance et de l Aide à la Jeunesse

QUESTIONS ECRITES. 5 Egalité des Chances entre les hommes et les femmes Catherine FONCK, Ministre de la Santé, de l Enfance et de l Aide à la Jeunesse QUESTIONS ECRITES 1 Problèmes de réception des radios francophones dans la région d Enghien Fadila LAANAN, Ministre de la Culture, Audiovisuel & Jeunesse 2 Fonction publique communautaire 3 Egalité des

Plus en détail

ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE

ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE ANNEXE 3 ASSISTANCE MÉDICALE - 30 - ANNEXE N 3 ASSISTANCE MÉDICALE (Mutuelle Assistance International, Mutuelle Assistance France) I. CONDITIONS GÉNÉRALES En cas de besoin, chaque bénéficiaire peut, 24

Plus en détail

Tests de dépistage chez le nouveau-né. Informations générales pour les parents. Test de Guthrie Test de dépistage néonatal de la surdité

Tests de dépistage chez le nouveau-né. Informations générales pour les parents. Test de Guthrie Test de dépistage néonatal de la surdité Tests de dépistage chez le nouveau-né Informations générales pour les parents Test de Guthrie Test de dépistage néonatal de la surdité La brochure vous fournit des informations sur le test de Guthrie (hielprik

Plus en détail

L ÉGALITÉ entre les FEMMES et les HOMMES ISSUS DE L IMMIGRATION. Guide d information

L ÉGALITÉ entre les FEMMES et les HOMMES ISSUS DE L IMMIGRATION. Guide d information L ÉGALITÉ entre les FEMMES et les HOMMES ISSUS DE L IMMIGRATION Guide d information Introduction Vivre en France, c est accepter de vivre et de s intégrer dans une République indivisible, laïque, démocratique

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente

Plus en détail

Le VIH-sida, qu est-ce que c est?

Le VIH-sida, qu est-ce que c est? LES DROITS DE l ENFANT FICHE THÉMATIQUE Le VIH-sida, qu est-ce que c est? UNICEF/ NYHQ2010-2622 / Roger LeMoyne Chaque jour dans le monde, plus de 7 000 nouvelles personnes sont infectées par le VIH, 80

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

BROCHURE DE PRESENTATION

BROCHURE DE PRESENTATION smsway.eu BROCHURE DE PRESENTATION Introduction Le SMS Marketing est l outil de communication one-to-one idéal. SMSWay vous offre la possibilité de : a Communiquer en temps réal avec vos clients a Promouvoir

Plus en détail

N O S L I M I T E S?!

N O S L I M I T E S?! NOS LIMITES?! Cette brochure contient des informations essentielles sur l alcool et peut vous permettre de calculer votre. L alcool L alcool est une drogue licite et réglementée dont la substance psychoactive

Plus en détail

BROCHURE DE PRESENTATION

BROCHURE DE PRESENTATION MS -sms Introduction Le SMS Marketing est l outil de communication one-to-one idéal. vous offre la possibilité de : Communiquer en temps réal avec vos clients Promouvoir une offre Diffuser des informations

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 WHA63/200/REC/ WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins... 9 WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 La Soixante-Troisième Assemblée mondiale de la

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES Agissons contre l herpès L Herpès : une maladie très répandue En France, on estime qu environ 10 millions de personnes sont porteuses du virus de l herpès à

Plus en détail

S@nténior. Réservée aux 60 ans et + Ma mutuelle d'assurance santé. L'assurance pour l'avenir

S@nténior. Réservée aux 60 ans et + Ma mutuelle d'assurance santé. L'assurance pour l'avenir S@nténior L'assurance pour l'avenir Ma mutuelle d'assurance santé Document non contractuel / Mod. 3357 / 03/2013 / Imprimerie B.F.I - 03.28.52.69.42 - Crédit photos Fotolia Réservée aux 60 ans et + S@nténior,

Plus en détail

LE FINANCEMENT. MSPD Eric Fretillere Conseil Régional de l Ordre des Médecins d Aquitaine CDOM 47Page 1

LE FINANCEMENT. MSPD Eric Fretillere Conseil Régional de l Ordre des Médecins d Aquitaine CDOM 47Page 1 LE FINANCEMENT Il ne faut pas se le cacher, le financement est une difficulté et de nombreuses maisons médicales dans les 10 dernières années, qui fonctionnaient de manière satisfaisante, sont «décédées»

Plus en détail

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE

PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE Royaume du Maroc Ministère de la Santé PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE Fin du Compte à rebours 2015 Avec l appui de Contexte En souscrivant aux

Plus en détail

VIH et hépatites Profil des consultants 4 ème trimestre 2000

VIH et hépatites Profil des consultants 4 ème trimestre 2000 CENTRE DE DÉPISTAGE ANONYME ET GRATUIT DE MONTPELLIER VIH et hépatites Profil des consultants 4 ème trimestre 2000 Juin 2002 Observatoire régional de la santé du Languedoc-Roussillon Hôpital Saint-Eloi

Plus en détail

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP 1- Sécurité civile et police administrative L activité opérationnelle des sapeurs pompiers s exercent dans le cadre de la police administrative. La police administrative

Plus en détail

MUT @ctu.net La lettre d information électronique de la Mutualité Française Aquitaine

MUT @ctu.net La lettre d information électronique de la Mutualité Française Aquitaine MUT @ctu.net La lettre d information électronique de la Mutualité Française Aquitaine N 13 : 30 mars 2011 Priorité Santé Mutualiste : un kit de communication pour permettre aux mutuelles de promouvoir

Plus en détail

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire Vaccination des étudiants du Baccalauréat en Médecine de Lausanne INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire La vaccination du personnel de santé est recommandée par l Office fédéral

Plus en détail

Un test Pap pourrait vous sauver la vie

Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Vous avez 21 ans ou plus et êtes sexuellement active? Passez un test Pap! Si vous saviez qu un test Pap, qui prend 5 minutes,

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Conférence de Presse 11/09/2013. «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg»

Conférence de Presse 11/09/2013. «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg» Conférence de Presse 11/09/2013 «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg» La Santé Périnatale au Luxembourg Etat des lieux Présentation de deux rapports : Surveillance de la Santé

Plus en détail

LE CONSEIL NATIONAL DE L ORDRE DES PHARMACIENS

LE CONSEIL NATIONAL DE L ORDRE DES PHARMACIENS LE CONSEIL NATIONAL DE L ORDRE DES PHARMACIENS & MEDICAMENTS DE LA RUE AGIR MAINTENANT AGIR ENSEMBLE Le Phénomène des médicaments de la rue constitue aujourd hui un véritable problème de santé publique.

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

N o d organisme. Rendement actuel Cible Justification de la cible

N o d organisme. Rendement actuel Cible Justification de la cible Plan qualité 2015-2016 pour Soins continus Bruyère Objectifs et initiatives d amélioration BUT Mesure Changement Initiatives prévues Dimension de la qualité Objectif Mesure/indicateur Unité/population

Plus en détail

PREAMBULE INSCRIPTION AUX SERVICES RESPONSABILITÉ - ASSURANCE HYGIENE ET SANTE

PREAMBULE INSCRIPTION AUX SERVICES RESPONSABILITÉ - ASSURANCE HYGIENE ET SANTE LES REGLEMENTS INTERIEURS RESTAURANT SCOLAIRE ACCUEIL PERISCOLAIRE ACTIVITES PERI-EDUCATIVES Délibéré en Conseil Municipal du 05 Juin 2014 PREAMBULE Les services périscolaires sont des prestations volontairement

Plus en détail

Assainissement des campings. - 11 janvier 2011

Assainissement des campings. - 11 janvier 2011 Assainissement des campings - 11 janvier 2011 Etat des lieux de l assainissement non collectif (ANC) en Finistère Caractéristiques des eaux usées des campings Contexte et cadre réglementaire Les chiffres

Plus en détail

ORIENTATIONS D'ACTION POUR LE PDASR 2013

ORIENTATIONS D'ACTION POUR LE PDASR 2013 ORIENTATIONS D'ACTION POUR LE PDASR 2013 Cocher la ou les orientations auxquelles répondent votre projet COMMUNICATION GRAND PUBLIC Travailler sur les représentations liées à l'alcool et aux drogues. Comprendre

Plus en détail

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,

Plus en détail

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES

GUIDE POUR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES GUIDE PR LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ Catalogage à la source : Bibliothèque de l OMS Organisation mondiale de la Santé. Guide pour la

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE Wifi public

DOSSIER DE PRESSE Wifi public DOSSIER DE PRESSE Wifi public Arras 2.0 poursuit sa modernisation: Arras, 1 ère ville du Pas-de-Calais à proposer le Wi-Fi public! SOMMAIRE UN ACCES INTERNET GRATUIT ET OUVERT A TOUS 4 L INSTALLATION DE

Plus en détail

Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA

Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA Réunion Icône 2015 STRASBOURG Laurence Boyer - PH -SMIT- CHU Nancy Contexte Plan VIH/Sida/IST- 2010/14: Augmenter le dépistage:

Plus en détail

PLAN D ACTION QUADRIENNAL Première année 2004 2005

PLAN D ACTION QUADRIENNAL Première année 2004 2005 Objectif global : Appropriation et mise en œuvre de la stratégie d ARCHI 2010 au niveau national. Objectif du projet : Renforcement des activités de santé à base communautaire du CRM. Indicateurs Sources

Plus en détail

LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION

LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION ETUDE QUALITATIVE REALISEE AUPRES DE MEDECINS GENERALISTES DU JURA ET DE COUPLES ADOLESCENTES/ REPRESENTANTS

Plus en détail

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Il est prévu que les recommandations contenues dans ce document resteront valables jusqu

Plus en détail

Master Audiovisuel, communication et arts du spectacle

Master Audiovisuel, communication et arts du spectacle Formations et diplômes Rapport d'évaluation Master Audiovisuel, communication et arts du spectacle Université Toulouse II - Jean Jaurès - UT2J Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes

Plus en détail

Les jeunes non mariés

Les jeunes non mariés Les jeunes non mariés et les grossesses non désirées Introduction Il est important de veiller à ce que les jeunes non mariés disposent d informations et de services de contraception. Les grossesses non

Plus en détail

LES TRANSPORTS Enjeux et résultats. Journée des instances paritaires du 20 novembre 2008

LES TRANSPORTS Enjeux et résultats. Journée des instances paritaires du 20 novembre 2008 LES TRANSPORTS Enjeux et résultats Un enjeu économique important : En 2007, le régime général a remboursé 2,3 milliards d euros au titre des transports. Dépenses de transports remboursées en 2007 par le

Plus en détail

Pourquoi inclure la fourniture de services dans la proposition? Eléments à prendre en compte dans l analyse de situation

Pourquoi inclure la fourniture de services dans la proposition? Eléments à prendre en compte dans l analyse de situation Aide technique pour les propositions de la série 8 du Fonds mondial Zone élargie Zone de fourniture de services Prévention Communication pour la modification du comportement écoles et extension communautaire

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Traiter la Fausse Couche avec des pilules: ce que vous devez savoir

Traiter la Fausse Couche avec des pilules: ce que vous devez savoir Traiter la Fausse Couche avec des pilules: ce que vous devez savoir Ce pamphlet contient des informations générales que vous devriez connaître avant de traiter une fausse couche avec du misoprostol. Quand

Plus en détail

La légalité du «marketing viral»

La légalité du «marketing viral» SERVICE PUBLIC FÉDÉRAL ÉCONOMIE, PME, CLASSES MOYENNES ET ÉNERGIE Direction générale Régulation et Organisation du Marché Cellule Economie électronique La légalité du «marketing viral» Septembre 2005 1

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE LE SYSTÈME DE SANTÉ POUR SE SOIGNER

MIEUX COMPRENDRE LE SYSTÈME DE SANTÉ POUR SE SOIGNER Pour en savoir plus, rendez-vous sur : MIEUX COMPRENDRE LE SYSTÈME DE SANTÉ POUR SE SOIGNER www.cmu.fr www.ameli.fr www.securite-sociale.fr + 3646 ACS CMU Caisse Primaire d Assurance Maladie 657 boulevard

Plus en détail

Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON

Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON Page d accueil de la rubrique avec un point sur les besoins en sang de la région Page 2 Pourquoi

Plus en détail

L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1

L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1 L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1 DOCUMENT SYNTHÈSE Lina Noël, Julie Laforest, Pier-Raymond Allard, Marc Dionne, INTRODUCTION Au Québec, près de

Plus en détail

Les Jeunes Ornais et leurs sexualités en 2014

Les Jeunes Ornais et leurs sexualités en 2014 Les Jeunes Ornais et leurs sexualités en 2014 Enquête réalisée par le Bureau Information Jeunesse de l Orne avec le concours de l IREPS Basse-Normandie Antenne Orne EDITO Dans le cadre de sa mission générale

Plus en détail

PLAN DE COMMUNICATION REGIONAL POUR LA PROMOTION DES FONDS EUROPEENS FEDER, FSE et FEADER EN ILE-DE-FRANCE

PLAN DE COMMUNICATION REGIONAL POUR LA PROMOTION DES FONDS EUROPEENS FEDER, FSE et FEADER EN ILE-DE-FRANCE PLAN DE COMMUNICATION REGIONAL POUR LA PROMOTION DES FONDS EUROPEENS FEDER, FSE et FEADER EN ILE-DE-FRANCE Version du 23 avril 2008 1 Sommaire 1. RAPPEL DU CONTEXTE_ 3 2. PILOTAGE ET PERIMETRE DU PLAN

Plus en détail

Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique

Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique Congrès de la SF2H - 9 Juin 2011 S. Coudrais Biohygiéniste Unité d Hygiène et Epidémiologie - Groupement

Plus en détail

Présentation des intervenants et modérateurs

Présentation des intervenants et modérateurs «NOSOPICARD 2015», 20 ème Rencontre d Hygiène Hospitalière, de Prévention et de Lutte contre les Infections Associées aux Soins Présentation des intervenants et modérateurs Roland GORI est : Professeur

Plus en détail

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen Gestion d un cas de portage d entérocoque résistant aux glycopeptides (ERG- ERV) Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen IXème Journée régionale de Prévention des infections associées aux

Plus en détail

Coordination de la Gestion des risques. Bilan - Programme

Coordination de la Gestion des risques. Bilan - Programme Coordination de la Gestion des risques Bilan - Programme La démarche Mise en place en 2007 Regroupe l ensemble des Vigilances Sanitaire. Associe le programme CLIN Associe les risques liés aux vigilances

Plus en détail

Questions d ados. ( amour - sexualité ) c est comment le sexe d une fille? pourquoi utiliser les préservatifs? livret pour les 15-18 ans

Questions d ados. ( amour - sexualité ) c est comment le sexe d une fille? pourquoi utiliser les préservatifs? livret pour les 15-18 ans Questions d ados ( amour - sexualité ) c est quoi l amour? c est comment le sexe d une fille? c est quoi l homosexualité? c est quoi la contraception? pourquoi utiliser les préservatifs? livret pour les

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule.

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. ANNEXE FICHE 10 : NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. I. MESURES PRISES AU NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE 1.

Plus en détail

Projet pour la création de nouveaux ateliers d artistes à Marseille, Association ART 13. I Etat des lieux

Projet pour la création de nouveaux ateliers d artistes à Marseille, Association ART 13. I Etat des lieux 1 Projet pour la création de nouveaux ateliers d artistes à Marseille, Association ART 13 I Etat des lieux Le parc d ateliers «publics» loués aux artistes contemporains à Marseille est de : - 10 ateliers

Plus en détail

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle 1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais

Plus en détail