Mieux vivre l école de la maternelle à l université

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1 Journée scientifique AFPSSU INPES SIUMPPS Paris 2012 Sous le Haut Patronage du Ministre de l Education nationale, du Ministre de l enseignement supérieur, du Ministre de la Santé Mieux vivre l école de la maternelle à l université L affaire de tous. «Il ne serait finalement question que d accommoder une fine pincée d autorité et de rigueur, un soupçon de bienveillance, un nuage d empathie, le tout nappé d ouverture d esprit» Caroline Genet «De quelque côté que nous nous tournions, le sort de l enfant est en jeu. Il nous faut sans cesse définir le sens de nos efforts pour l améliorer» Robert Debré Janvier 2012

2 Mieux vivre l école de la maternelle à l université Contact presse : Docteur Claude Bravard, présidente de l AFPSSU claude.bravard@orange.fr (01) Une Ecole soucieuse d apprendre à vivre et à agir ensemble dans un climat apaisé 2 Apprendre et être heureux à l Ecole l affaire de tous - Une Ecole respectueuse des différences et des singularités des élèves et des étudiants - Une Ecole au carrefour de tous les milieux de vie des élèves et des étudiants soucieuse de contribuer à leur bien être et à des parcours de réussite - Une Ecole soucieuse d apprendre à vivre et à agir ensemble dans un climat apaisé - Une Ecole organisée autour de programmes et de dispositif d intervention de promotion de la santé en lien avec un réseau européen DEFI? ENJEUX? Au delà de l échec scolaire et de la violence comment agir ensemble pour «APPRENDRE ET ETRE HEUREUX A L ECOLE» Pour certains cela va de soi mais pour d autres cela peut passer pour une provocation ; De tout temps, apprendre a visé l initiation, le développement de l autonomie, la réalisation de soi et la concrétisation possible des projets personnels. Les enfants, dés leur plus jeune âge entrent enthousiastes à l école avec des bagages, plus ou moins chargés d expériences et de savoirs faire. Le rythme qui leur est imposé n est pas toujours adapté à leur physiologie. Certains sont peu disponibles pour apprendre faute de sérénité sur le plan affectif. Ils découvrent à l Ecole les joies et les inconvénients du métier d écolier et de la vie sociale, Ils en sortent renforcés positivement sur le plan de l image personnelle quand ils sont en réussite mais s ils sont mis en difficulté, leur estime de soi est atteinte. Leur désir d apprendre s émousse pour peu qu on les évalue trop vite et trop tôt en interprétant mal leurs réponses ou leurs difficultés et ce qui aurait dû les stimuler devient vite un frein à leur développement. De nombreuses études de Santé Publique ont montré que le temps nécessaire au développement d un enfant est très variable selon les êtres et il faudrait prendre en compte la particularité de chaque élève. Nous avons fait le choix d une ouverture à l international. Les difficultés des équipes et des familles seront au cœur des échanges et des réflexions de ce colloque. Parents et professionnels nous ferons part de leurs expériences sur le terrain. Ils vont ainsi essayer de confirmer que les jeunes peuvent être des «apprenants heureux» C est donc bien l affaire de tous! L avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l avenir, on le fait Georges Bernanos

3 Le programme de la journée Claire Brisset Grand témoin de la journée Dr. Ivan Cartacheff, modérateur 9h ouverture de la journée Monsieur Frédéric DARDEL, Président de l université Monsieur Jean François GIRARD, Président PRES Paris Cité Dr. Thanh Le Luong, Directrice générale de l INPES Dr Philippe AOUSSOU Médecin directeur du SIUMPPS Dr. Claude Bravard, présidente de l AFPSS 9h30-9h50h Roland Havas, psychiatre, psychanalyste, directeur Médical du BAPU Luxembourg Le mal être des étudiants. Réalités et prises en charge 10h-10h20 Françoise Narring, médecin responsable de l'unité Santé Jeunes de l'hôpital universitaire de Genève. «Je suis à l uni, mais je me soigne! La santé des étudiants : une question d actualité.» 3 10h30-11h15 11h15-11h35 11h45-12h05 12h 15-12h45 PAUSE avec l exposition des dessins des élèves et des appels à projets lauréats Patrice Huerre, Pédo psychiatre, spécialiste des adolescents "I have a dream..." Jean Luc Cousquer IA - IPR Vie Scolaire Rectorat de Montpellier, Lycée de ville, lycée de vie Témoignages d actions : les primés 12h45-14h 14h-14h20 14h30-14h50 15h-15h20 15h30-15h50 16h-16h20 16h30_16h45 Déjeuner libre Annick Moreau, responsable de la cellule d observation de la santé- programme européen Interreg IV Projet Ecole 21 associant les objectifs de promotion de la santé et de développement durable, dans une dynamique partenariale. Didier Jourdan, professeur en sciences de l'éducation, directeur de l'iufm d'auvergne Créer les conditions de possibilité de la réussite de TOUS les élèves Jeannine Pommier, Professeur à l'école nationale de santé publique de Rennes Apprendre à mieux vivre ensemble : le dispositif Caroline Genet, Médecin de l éducation nationale en Gironde, chargée d'enseignement à l'université Bordeaux II Ce qui pourrait se faire. Gaël-Anne Pannatier, Responsable Suisse Romande RADIX & Réseau d Ecoles en Santé Bien vivre ensemble à l école : le climat scolaire au cœur d une école en santé Claire Brisset, ancienne défenseure des enfants Synthèse de la journée

4 Une association parrainée par le Professeur Maurice TUBIANA Un colloque plus que cinquantenaire qui rassemble une large communauté scientifique sanitaire et éducative. 4 Tous les ans depuis les années 50, le colloque scientifique de l AFPSSU réunit la communauté sanitaire et éducative impliquée dans la question de la promotion de la santé à l Ecole (de la maternelle à l Université). Les actes sont régulièrement publiés sur le site de l AFPSSU qui permet de faire vivre et prolonger ce colloque tout au long de l année. Un colloque vivant en résonance avec l activité des acteurs, la recherche et les attentes du public. Les évaluations montrent l attachement profond de ces acteurs essentiels du mieux-être des élèves, écoliers, enfants, jeunes, à cette manifestation qui permet tous les ans de prendre le pouls de l état de santé de cette population et de rechercher ensemble des pistes pour son amélioration. Cette évaluation permet d ajuster année après année le contenu et le déroulement de ces journées en s appuyant sur les attentes de son public. Des contributions pertinentes et prestigieuses. La participation des plus grands spécialistes de toutes les sciences, comme des chercheurs et des témoins de terrain, contribue à la renommée et au succès de cette manifestation qui rassemble environ 700 personnes (limites de capacité de l amphi de la faculté de médecine de Paris 5) Cette manifestation du 27 janvier 2012 se trouve enrichie par l exposition de travaux d'élèves, collégiens et lycéens des témoignages graphiques et imagés sur l école telle qu il souhaiterait pouvoir y vivre heureux et par la présentation des projets réalisés sur la thématique de la journée primés pour leur démarche scientifique rigoureuse, novatrice et construits dans un esprit d équipe élargie à des partenaires de tout milieu de vie

5 Claire Brisset Grand témoin de la journée 5 Claire Brisset, Rendre justice aux enfants, Éditions Anne Carrière - Claire Brisset, 15 millions d enfants à défendre, Ed Albin Michel, 2005 Après une carrière de journaliste, Mme Brisset a notamment occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l UNICEF, à Genève et Paris. De 2000 à 2006, elle a exercé la mission de «Défenseure des enfants», première titulaire de cette fonction instituée par la loi du 6 mars De 2006 à 2008, elle est Inspectrice générale de l Education nationale, puis est nommée en 2008 Médiatrice de la Ville de Paris, fonction qu elle exerce actuellement. Diplômée de l Institut d études politiques de Paris, Claire Brisset a commencé sa carrière au service économique et social du Figaro ( ). Entrée au Monde en 1977 au sein du service «société», elle y traite de nombreux sujets liés aux thèmes de la santé et des questions sociales, en France et à l étranger. Elle rejoint ensuite l Unicef (Fonds des Nations unies pour l enfance) où elle exerce notamment le poste de directrice de l information pour l Europe à Genève, puis à Paris. A ce titre, elle participe à l élaboration de la Convention internationale sur les droits de l enfant, aujourd hui ratifiée par la quasi-totalité des pays du monde. C est en fonction de cette expérience acquise à l UNICEF qu elle a été nommée au poste de Défenseure des enfants, aujourd hui fondu au sein du Défenseur des droits. Ivan Cartacheff Modérateur de la journée Médecin Conseiller technique responsable départemental à Paris depuis 2005 lauréat de la Faculté de médecine de Paris médecin scolaire de secteur à Paris de 1987 à 2005 titulaire du DU adolescent difficile (Université Pierre et Marie Curie)

6 Roland Havas réseau RESPPET Psychiatre, psychanalyste, directeur Médical du BAPU Luxembourg, président du Le mal être des étudiants. Réalités et prises en charge Il n'y a pas, à proprement parler, de pathologie spécifique aux étudiants: on retrouve, chez eux, les mêmes catégories de la souffrance psychique que dans la population générale: névrose, états limite, psychose, états dépressifs et anxieux, etc. Ce qui, par contre, est spécifique, c'est la tranche d'âge concernée, un moment de la vie où l'efficacité de notre intervention tient, notamment, à ce que les sujets ne sont pas encore installés dans leurs choix de vie. Beaucoup d'étudiants nous arrivent en première année, lorsque le cadre protecteur et contenant de la famille et du lycée vient à leur manquer. D'autres consultent alors qu'ils sont près de la fin des études et envisagent avec angoisse leur passage à la "vie active". L'offre de soins est multiple, bien que quantitativement insuffisante, comme le démontrent les listes d'attente qui existent dans toutes les institutions. Cette relative atomisation de l'offre de soins a incité les intervenants à s'associer au sein d'un réseau de soins, le Réseau de Soins Psychiatriques et Psychologiques aux Etudiants (RESPPET). Il associe, outre les institutions citées plus haut, le service de psychiatrie de l'hôpital Cochin et le Secteur 3 de psychiatrie adulte de Paris. Il a vocation à s'ouvrir à d'autres institutions ainsi qu'aux praticiens libéraux. RESPPET a organisé son premier colloque le 21 octobre 2011 sur le thème des "Paradoxes de la réussite". 6 Françoise Narring En charge de l'unité Santé Jeunes de l'hôpital universitaire de Genève Francoise.Narring@hcuge.ch Médecin diplômé de la Faculté de médecine de Nancy, France. Spécialiste en Médecine générale et en Santé publique. Master en Santé Communautaire, université Laval, Québec Canada. Formation en Médecine des Adolescents au Québec. «Je suis à l uni, mais je me soigne! La santé des étudiants : une question d actualité.» On pense souvent que les jeunes adultes sont sortis de cette période parfois tumultueuse qu est l adolescence, qu ils n ont plus de problèmes et en particulier plus de problèmes de santé. Il semble qu il n en est rien! Les études montrent que les indicateurs de santé sont plus mauvais pour les ans que pour les ans. Les maladies chroniques comme l obésité ou les maladies psychiatriques sont plus fréquents chez les jeunes adultes que parmi les ans. Les taux de mortalité en particulier par accidents de la route ou par maladies non transmissibles sont plus élevés chez les jeunes adultes. En lien avec ces chiffres on trouve un plus grand nombre de comportements dommageables pour la santé dans ce groupe d âge. Ceci suggère que les jeunes adultes ont des besoins de santé pour lesquels ils devraient utiliser le système de soin. Ce n est apparemment pas le cas puisque la consommation de soins est plus basse à cet âge qu avant 20 ans. Seules les filles semblent augmenter leur fréquentation des cabinets gynécologiques après 20 ans, le plus souvent pour des soins de prévention (contraception, dépistage, etc.). Les étudiants et étudiantes n échappent pas à ces difficultés d accès aux soins.

7 Patrice Huerre Pédo psychiatre, spécialiste des adolescents Ancien chef de service de psychiatrie de l enfant et de l adolescent et vice-président de la maison des adolescents du Sud des Hauts de Seine. A dirigé pendant 14 ans deux cliniques spécialisées (à Sceaux et à Paris) dans les soins avec études pour les lycéens et étudiants en région parisienne. Il est spécialisé depuis près de 30 ans dans les actions de prévention et de soins pour les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. Il préside l Institut du virtuel Seine Ouest (IVSO) et dirige le centre de formation du Collège International de l Adolescence (CILA) dont il est vice-président. Il intervient comme consultant auprès des dirigeants de grands groupes internationaux (dans les secteurs de la santé, de la banque, de l industrie du jouet, de l industrie du luxe, de l informatique, des nouvelles technologies numériques, des fournisseurs de jeux en ligne ). Il a écrit de nombreux ouvrages et articles destinés tant aux parents qu'aux professionnels. Il intervient dans de nombreux groupes de travail (notamment auprès de la Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Toxicomanies (MILDT), du Conseil supérieur de l Audiovisuel (CSA), des ministères des transports, de la santé, de la famille et de l éducation nationale. Il a particulièrement étudié les questions des fonctionnements de groupe, d addiction, de violence, des enjeux scolaires, du stress et du jeu. 7 "I have a dream..." Dans cette communication, je partirai de quelques constats que l on peut établir dans notre système éducatif, autant en famille que dans le milieu scolaire et universitaire. La pratique clinique regorge d'exemples parlants. Notre époque, saturée de bonnes intentions apparentes, est si souvent contre-productive qu'il est temps d'interroger de façon critique -entre autres- son rapport au temps et à l'avenir, au risque, au jeu et aux nouvelles technologies, tout autant que son ambiance excitante. Je ferai part de quelques rêves de nature à en infléchir les tendances nuisibles au bon développement de l'enfant et de l'adolescent et principalement celles qui interviennent négativement dans les apprentissages et dans la préparation de la vie d'adulte. Jean Luc Cousquer Inspecteur d académie - IPR Vie Scolaire Rectorat de Montpellier D abord Professeur de philosophie, psychologie, anthropologie, en Ecole Normale pendant 14 ans, chargé de cours en IUFM, intervenant à l Université puis Inspecteur de l éducation nationale, Inspecteur d Académie, Jean Luc COUSQUER est un Professionnel de l éducation et de l enseignement depuis Il s est impliqué dans différents niveaux scolaires, de la maternelle au Lycée et dans différents domaines : sciences du langage, publics à besoins spécifiques, dispositif de prévention de la violence et actuellement lutte contre le Harcèlement à l école ; détaché durant cinq ans en collectivité il a conduit aussi diverses missions à l international en Hongrie, Québec notamment. Lycée de ville, lycée de vie Lycée de ville, lycée de vie : les questions de la vie dans l établissement scolaire, ici le Lycée, comme lieu et temps de vie, comme espace et moment d existence, se posent avec acuité. Le Lycée : un temps et un lieu de vie, dans la vie de la ville. Le temps de l adolescence vers l âge adulte, de l éducation vers la vie active. L espace de la vie ensemble. L intérêt du Lycée : pour les lycéens, pour les pédagogues, pour les citadins? En quoi ce temps et ce lieu importent ils? Le Lycée d Aristote, un espace physique et intellectuel de déambulation ouverte, le Lycée napoléonien, lieu sanctuarisé et policé de formation des élites nationales, le Lycée du 3 millénaire: la vie, la vraie, est elle en interne ou en externe? Au fond marquer la frontière entre le scolaire et le hors scolaire, c est dire ce que veut la société comme éducation institutionnelle.

8 Didier Jourdan Professeur en sciences de l'éducation, directeur de l'iufm d'auvergne Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand II, professeur associé au département d éducation de l université de Limerick en Irlande Enseignement : Master «éducation et santé publique», masters des métiers de l enseignement et de l éducation, master international francophone «métiers de la formation Thématiques de recherche : Etude des pratiques en éducation à la santé et promotion de la santé en milieu scolaire Evaluation des dispositifs d éducation à la santé et de promotion de la santé, Etude des dispositifs de formation des acteurs de l éducation à la santé Publications :200 publications dont 6 ouvrages et plus de 50 articles scientifiques dans des revues référencées - L ouvrage coécrit avec Jeanine Pommier «La santé à l'école dans les pays européens» aux Editions Sudel Activité internationale : invité à l Université de Limerick (Irlande) et à l Université Laval de Québec (Canada). Leader de la collaboration internationale. Membre du comité scientifique du réseau School for Health in Europe, et du comité de pilotage de l international school health network). Pôle «Education à la santé et prévention des conduites addictives» 8 Créer les conditions de possibilité de la réussite de TOUS les élèves Notre intervention se propose d abord d identifier, à partir des travaux de recherche et de l expérience des professionnels, la façon dont une école peut créer les conditions de possibilité de la réussite de chacun. Nous étudierons ensuite ce qu il est possible de faire «ici et maintenant» pour accompagner les équipes d école primaire et d établissement du second degré dans leur travail sur le climat scolaire et la réussite éducative des élèves. Caroline Genet Médecin de l éducation nationale en Gironde, chargée d'enseignement à l'université Bordeaux II, Praticien associée aux urgences pédiatriques de l hôpital des enfants (CHU Pellegrin- Bordeaux) depuis 1993, Chargée de communication de l'afpssu Membre du comité de rédaction de la revue de santé scolaire et universitaire Travaux et publications :. Pour un réaménagement des rythmes scolaires, Quel rôle pour le médecin de l Éducation Nationale dans la prise en charge de la difficulté scolaire en amont du collège, Prise en charge de l urgence en milieu scolaire : Manuel à l usage des médecins et infirmières. Ministère de l Education Nationale, Conduite à tenir aux urgences pédiatriques devant une suspicion de maltraitance. Devenir respiratoire et qualité de vie d enfants opérés de hernie diaphragmatique congénitale. Analyse de 171 cas de mort au berceau. Mort subite du nourrisson et myocardite. Ce qui pourrait se faire. «Mieux vivre l école»? Les dernières enquêtes, menées sur le harcèlement dans les écoles élémentaires et les collèges et parues en 2011, font le constat que 89 % des écoliers et 92.5 % des collégiens se sentent bien dans leur établissement. ¹ ² Peut-on en déduire que l on peut donc ne pas mal vivre l école même si l on est en difficulté d apprentissage, dès lors que l on n est pas victime de harcèlement par les autres élèves.? Quelle que soit la cause de leur mal-être, ce sont ceux qui vivent mal l école que le médecin et l infirmière connaitront plus intimement. Ils n auront de cesse, comme leurs partenaires intra et extra institutionnels, de les voir rejoindre la cohorte de ceux qui n ont pas la boule au ventre en franchissant les portes de leur établissement Est-il possible d améliorer cette rencontre entre l école et les élèves d aujourd hui?

9 Gaël-Anne Pannatier Responsable RADIX Suisse romande RADIX er Réseau d Ecoles en santé pannatier@radix.ch - Soutien aux institutions et autorités (communes cantons) dans le développement de politiques de prévention / promotion de la santé (structures, processus, implantation locale d actions) - Coordinatrice pour la Romandie du Réseau Suisse d Ecoles en Santé - Conseil, formation en promotion de la santé et prévention dans des écoles - Responsable de l implémentation du programme «Intervention précoce» auprès des écoles romandes - Management de projets, ancrage institutionnel et développement de la qualité Bien vivre ensemble à l école : le climat scolaire au cœur d une école en santé Le Réseau suisse d écoles en santé (RSES) a été créé en 1993, s inscrivant dans le cadre du Réseau Européen des Ecoles en santé. Dans cette démarche les écoles sont considérées comme des entités institutionnelles appelées à promouvoir la santé en milieu scolaire, c est-à-dire à se gérer de façon concertée pour atteindre des buts communs en misant sur la participation et «l empowerment» de tous les acteurs impliqués. Le Réseau se fonde sur les principes de la Charte d Ottawa pour la promotion de la santé (1986). Celle-ci considère notamment que «La santé est engendrée et vécue dans les divers cadres de la vie quotidienne: là où l on apprend, où l on joue et où l on aime.». Ainsi nous partageons une vision holistique de la santé, une démarche qui s appuie sur la participation, sur le développement de l aptitude à agir de manière autonome (empowerment) ; sur les ressources et sur une pédagogie différenciée (égalité des chances selon l origine sociale, ethnique, religieuse et de genre). Nous visons des processus inscrits dans la durée. Ainsi le RSES tente de travailler sur ces différents plans : - renforcement des compétences personnelles - ressources en équipe coopération - intégration des différents acteurs - organisation de l école et définition d un profil «promotion de la santé» - développement des collaborations avec les ressources extérieures 9 Annick Moreau Responsable Cellule Observation Province de Namur Formation en santé publique, à la communication, à l accompagnement, Encadrement d équipes de médecine scolaire, Chargée ensuite de la création d une Cellule d Observation de la santé, du social et du logement centrée sur le recueil de données au service de l action. Implication de cette cellule dans un programme européen Interreg IV «Générations en santé». Pilote belge pour l action des juniors Projet Ecole 21 associant les objectifs de promotion de la santé et de développement durable, dans une dynamique partenariale Depuis de nombreuses années, nous prenons tous conscience de l enjeu qu il y a à promouvoir la santé en milieu scolaire et à aménager celui-ci comme un endroit favorisant le développement de compétences mais également comme un lieu de vie positive. A ce souhait de qualité de vie favorable s ajoute également toutes les préoccupations liées au développement durable et plus spécifiquement à la volonté de développer dans les communautés éducatives, des éco-citoyens responsables qui garantiront la survie du monde actuel sans hypothéquer celle de demain. Le concept Ecole 21 s inscrit dans une expérience pilote directement en lien avec les activités ciblées sur les juniors dans le projet «Générations en Santé». D emblée, il a visé des écoles volontaires (belges et françaises) et partantes pour expérimenter le dispositif requis pour son implantation.

10 En Belgique (Communauté Française), sept écoles ont témoigné leur volonté de vivre cette expérience pour une durée de trois ans (de septembre 2009 à juin 2012). Quatorze écoles françaises ont également répondu favorablement à cette proposition. Jeannine Pommier Professeur à l'école nationale de santé publique de Rennes Jeanine Pommier est enseignant-chercheur de santé publique et promotion de la santé au département SHSC de l EHESP (Ecole des hautes études en santé publique). Elle est aujourd hui spécialiste de la promotion de la santé. Elle coordonne pour l EHESP le master Européen EUROPUBHEALTH, labélisé Erasmus Mundus Jeanine Pommier étudie actuellement les actions de promotion de la santé en milieu scolaire, notamment leur évaluation par une approche des méthodes mixtes. Vice-présidente administrative de l Union Internationale de Promotion de la santé et membre du groupe de recherche SHE (Schools for Health in Europe). Publications internationales Practices and representations of school health education among primary school teachers. Scandinavian journal of public health.. School health organisation in seven European countries. European Journal of Public Health. Evaluation of health promotion in schools: a realistic evaluation approach using mixed methods. BMC Public Health, Factors Influencing Staff Contribution to Health Education in Schools. Health Education Research. "The influence of professional factors in determining primary school teachers commitment to health promotion". 10 Action de formation et d accompagnement d équipes régionales au niveau des écoles primaires ayant pour but le développement des actions de promotion de la santé en milieu scolaire. AMVE est un programme visant le développement de la promotion de la santé à l école. Il a été conçu spécifiquement pour le contexte français afin de soutenir les professionnels des écoles dans la mise en œuvre d une approche de promotion de la santé et d en évaluer les retombées. Cette approche s appuie, en France, sur les textes institutionnels du ministère de l Education nationale (2-4) et notamment sur le socle commun de connaissances et de compétences (5), en particulier, les compétences 6 et 7 : «les compétences sociales et civiques» et «l autonomie et l initiative». AMVE a ainsi pour objectif, le développement des compétences des enfants, et notamment de : - Permettre l acquisition de savoirs et de savoir-faire, en particulier ceux relatifs au corps et à la santé, aborder et permettre l expression des élèves sur des problèmes de société qui font appel à la fois à des valeurs, des lois, des savoirs scientifiques ; - Contribuer, en cours, à l apprentissage de savoir-être (compétences personnelles, sociales et civiques) ; - Développer chez les élèves la résistance à l emprise de l environnement (stéréotypes, médias, pairs ) et leur permettre d identifier les soutiens dans cet environnement. Ce programme vise également à aider les équipes éducatives à développer des environnements favorables à la santé. Les activités proposées et mises en place à l échelle des classes et des écoles n ont rien de spécifique et relèvent du fonctionnement normal d une école (conseils d'école, conseils d'enfants, développement des compétences personnelles, sociales et civiques via les diverses activités de classe, cadre de vie, travail sur les conduites à risque, gestion pacifique des conflits, lien école-famille ).

11 Appel à projets : travaux innovants réalisés en pluridisciplinarité dans le domaine de la santé des élèves scolarisés de la maternelle à l université Promouvoir le mieux-être de l École à l'université 144 équipes réparties sur l ensemble des régions ont répondu à cet appel à projets. 80 dossiers finalisés ont été retenus et soumis à l expertise de 5 jurys réunissant des professionnels de santé de l éducation nationale, de la MGEN, des enseignants, des professeurs d université et des représentants du milieu associatif 80% des projets traitent du bien être, de la réussite scolaire et du mieux vivre ensemble notamment pour les élèves à besoins spécifiques tels que les enfants dyslexiques, malades, enfants en hôpital de jour, jeunes en difficultés, PJJ, atteints de mutisme sélectif. L accent est mis sur l écoute et l aide, la communication, la mise en place d ateliers éducatifs et de rencontres éducatives, de formations, de développement de réseau et de partenariat 11 Les Lauréats Les dossiers peuvent être consultés sur le site Prix spécial recherche hors concours pour le projet de l université de Montpellier attribué à Madame le Professeur Gendron Les deux premiers prix scolaire et universitaire sont offerts par la MGEN 1 er prix Association Apsytude à Lyon «Promotion de la Santé mentale chez les étudiants Rhonalpins» Collège Robert Goupil à Beaugency Mange du sport à la récrée Association si on rêvait à Paris Si on rêvait Image, Rêve, Récit, Ecriture, Partage Association courant d ART à Strasbourg L art à l école, un souffle essentiel pour notre société La maison des Adolescents à Yvelines Sud Peur à l école/peur de l école Ou comment améliorer les relations entre l école, les adolescents et les parents d élèves 2 ème prix Collège Jean Jaurès, Vieux-Condé, NORD L amélioration de la qualité relationnelle en collège : un outil de prévention de la violence et de promotion de la bientraitance Centre Intercommunal d'animation Sociale à ALLAIRE en matière de prévention, les jeunes passent à l'action Association Just Kiff Dancing à Saint Etienne du Rouvray La prévention dansée sur le thème de la discrimination Espace Santé Jeunes de Gennevilliers, Haut de seine Gestion du stress et bien être avant les examens

12 Témoignages des élèves? L exposition des dessins sera faite le 27 janvier. Ne sont reproduits ici pour exemple que des dessins des élèves du collège Robert Goupil de Beaugency 12

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15 L organisation de la journée Le Haut patronage des ministres Ministre de l éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, Ministre de l enseignement supérieur et de la recherche, Ministre du travail, de l emploi et de la solidarité Les partenaires Ceux qui nous accompagnent Le partenaire de notre stratégie internet. Nos partenaires sont des organismes publics et parapublics, ou privés, Ils nous aident - à accomplir nos missions d'information et de conseil via le site et par la réalisation de nos plaquettes d'information données aux familles et aux professionnels Les documents de l'association sont diffusés via les structures de soin ou d'accueil d'enfants mais aussi via les multiples organismes impliqués dans le secteur de la santé (associations, mutuelles, assureurs, mairies...). - à l'organisation des journées de formation 15 Ceux qui participent à cette journée L association

16 Association de Promotion de la Santé Scolaire et Universitaire Une association pour le soutien de tous les professionnels et partenaires engagés pour la santé, le bien être et une scolarité réussie des jeunes 16 4 poles d activites

17 Un site Internet ; véritable outil de travail qui présente une riche documentation actualisée d informations et favorise la mise en ligne d un réseau de communication avec des associations et des Sociétés savantes L organisation annuelle d un colloque scientifique d échanges et de formation traitant de thèmes reconnus comme priorité de santé Publique en résonance avec l activité des acteurs la recherche et les attentes du public. Les actes de ces journées sont régulièrement publiés sur le site de l AFPSSU permettant de faire vivre et prolonger ce colloque. La participation de spécialistes, chercheurs et témoins de terrain contribue à la renommée et au succès de ces manifestations La mise en place depuis trois années d un appel à projets pour valoriser des travaux innovants réalisés en pluridisciplinarité dans le domaine de la santé des jeunes Cette initiative est destinée à faire émerger une dynamique d actions dans les milieux de vie des jeunes, l école et l université Ces projets étudiés par un groupe d experts font l objet d une publication dans une revue professionnelle et bénéficient d une diffusion sur le site Internet de l association :une remise de prix est réservée aux lauréats La participation à la rédaction et publication de la Revue de Santé Scolaire et Universitaire réalisée par les éditions Elsevier un engagement qui a pour objet d informer,, de favoriser les échanges et partage d expériences afin d accompagner les professionnels dans leur pratique quotidienne 17 Le Conseil Scientifique - Docteur Catherine BILLARD, neuropédiatre, hôpital Bicêtre Val de Marne. - Patrice BOURDON, Maître de conférence de sciences de l éducation Université de Nantes / IUFM Labo CREN EA Marie CHOQUET, Psychologue, épidémiologiste, biostatisticienne, directrice de recherche à lʹunité de santé des adolescents de lʹinserm - Professeur Jean-Jacques DETRAUX, psychologie et pédagogie de la personne handicapée. Faculté de psychologie et des Sciences de l'éducation de Liège. - Professeur Jacques FORTIN, pédiatre, professeur des universités honoraire en sciences de l'éducation. - Bernard GOSSOT, docteur en psychologie, inspecteur général honoraire de l'éducation nationale, médiateur de l'académie de Créteil. - Docteur Virginie HALLEY DES FONTAINES, médecin hospitalo-universitaire, enseignant chercheur à la faculté de médecine Pierre et Marie Curie. Paris - Laurence LEVY DELPLA inspectrice d académie, rectorat de Paris - Professeur Daniel MARCELLI, professeur de psychiatrie de l enfant et de l adolescent, centre hospitalier Henri Laborit, Poitiers. - Docteur Michèle MAZEAU, médecin de rééducation en neuropsychologie infantile, Paris - Docteur Xavier POMMEREAU, chef de service du pôle Aquitain de l'adolescent, centre Jean Abadie, CHU de Bordeaux. - Professeur Jean Louis SAN MARCO, professeur de santé publique au CHU de Marseille - Professeur Régine SCELLES, professeur de psychopathologie, université de Rouen. - Professeur Danièle SOMMELET, présidente de la société française de pédiatrie, hôpital d'enfants. Vandœuvre-lès-Nancy. - Docteur Anne Laurent VANNIER, chef du service de rééducation des pathologies neurologiques acquises de l'enfant, hôpital de Saint Maurice, Val de Marne.

18 Le Conseil d Administration Présidente d honneur : Solange GARNIER, médecin conseiller technique honoraire Membres du Bureau exécutif Présidente -Claude Bravard, médecin conseiller technique honoraire Vice-présidents (es) - Jean Christophe Azorin, enseignant Epidaure - Maryvonne Noel, infirmière conseillère départementale, Paris - Annie Perufel, infirmière du SIUMPPS Paris - Geneviève Richard, médecin chef santé scolaire DASES, Paris - Hélène Romano, psychologue clinicienne, Val de Marne Secrétaire générale - Marie Claude Romano, médecin conseiller technique honoraire - Marie-Hélène Lepinette Botrel, médecin de l'éducation nationale, Ille et Vilaine 18 Chargés de la communication - Caroline Genet, médecin de l éducation nationale, Gironde - Pascal Olivier, psychologue, Seine et Marne Trésorière Yvette Dagier, assistante sociale honoraire Membres du CA chargés de mission Collège A Ivan Cartacheff, médecin responsable départemental, conseiller technique Paris Dominique Guérit, médecin de l'éducation nationale honoraire, Paris Frédérique Guillaume, médecin conseiller technique, académie de Paris Catherine Leperc, médecin de santé scolaire, enseignement privé à Paris Michèle Mas, médecin responsable départemental de l Eure Elisabeth Pinot, médecin de l éducation nationale Pierrette Salvaing, médecin de l'éducation nationale, Seine-Saint- Denis Collège B Colette Cossart, infirmière spécialiste en santé publique Claire Emmanuelle Guinoiseau, infirmière, Marne Christine Rieu, infirmière conseiller technique, académie de Parie Collège C Isabelle Barrot, vice présidente de l'aftoc Monique Binda, présidente de la Fédération des Associations ANPEIP Marie Mansuy, enseignante référente Zahia Raugel assistante sociale Contact presse : Docteur Claude Bravard, présidente de l AFPSSU claude.bravard@orange.fr (01)