Essais sur la croissance, le chômage et les impôts Thèse soutenue par Patrick Toche à l université d Oxford le 13 septembre 2000

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1 Essais sur la croissance, le chômage et les impôts Thèse soutenue par Patrick Toche à l université d Oxford le 13 septembre 2000 Introduction générale Traduction de l Anglais par l auteur Notre thèse traite de la croissance, du chômage et des impôts dans des économies dynamiques. Un des thèmes majeurs de notre thèse est l interaction entre le capital humain et le chômage, et le rôle que joue cette interaction dans le processus de croissance. Une branche de la théorie de la croissance est articulée autour du rôle de l accumulation de capital humain. Cette théorie met l accent sur l idée que la productivité du travail est un actif qui peut être maintenu et reproduit par l utilisation de ressources potentiellement utiles ailleurs. La productivité du capital humain est ainsi au centre de la théorie de la croissance 1. Une branche de la théorie du chômage croissance est articulée autour du rôle des frictions dans le processus d appariement entre firmes et travailleurs. Cette théorie met l accent sur l idée qu un emploi est un actif, et le processus d appariement une forme d investissement dans cet emploi. La productivité des appariements est ainsi au centre de la théorie du chômage 2. Cette thèse met en contact la théorie de la croissance basée sur l accumulation de capital humain et la théorie du chômage basée sur le processus des appariements. Cette approche promet d être féconde pour un certain nombre de raisons. Les deux théories mettent l accent sur l aspect dynamique des décisions. Chacune traite le facteur travail comme un actif. Les agents dépensent une partie de leurs ressources dans des activités économiques qui promettent des rendements futurs. Ces activités sont complémentaires, ou en concurrence les unes avec les autres, à des degrés divers, et la nature de l interaction évolue avec le temps. Du point de vue de la politique économique, il est particulièrement important de comprendre la dynamique de décision des agents, c est-à-dire leurs motivations et les encouragements auxquels ils sont sensibles. Certaines politiques économiques peuvent n avoir qu un faible impact sur les performances économiques sur le court terme, et cependant avoir des effets dramatiques sur le long terme, en terme d efficience et de bien-être. En particulier, une politique économique qui modifie l encouragement à l accumulation de capital humain peut avoir un impact non seulement sur le niveau de la production et donc de la consommation, mais aussi, et cela est crucial, sur le taux de croissance de l économie. Ainsi, l impact des politiques fiscales sur la croissance est au centre des préoccupations des économistes parce qu il concerne le bien-être non seulement des générations présentes mais aussi celui des générations futures. Comme l a justement fait remarquer Romer (1989), «même de faibles effets sur la croissance peuvent submerger de grands effets de niveau. [C est pourquoi] la différence entre les théories de la croissance endogène et exogène n est pas une simple querelle universitaire.» (pages 95-96) La dynamique de la décision est bien souvent complexe. En équilibre général, les rendements des facteurs employés dans la production des biens finals et intermédiaires sont interdépendants. Ainsi, l interaction entre la qualité et la quantité de travail détermine à la fois le rendement du capital humain et celui de l emploi. En équilibre général, cette interactions peut avoir des répercussions sur le 1 Voir Uzawa (1963), Lucas (1988) et Barro et Sala-i-Martin (1995), et les références citées par ces auteurs. 2 Voir Phelps (1968), Mortensen (1982), Diamond (1982), and Pissarides (1990), et les références citées par eces auteurs. 1

2 rendement du capital physique, et en conséquence sur le taux de croissance. L interaction entre la qualité et la quantité du facteur travail utilisé dans la production est donc un puissant mécanisme de transmission du marché du travail vers le marché des biens, et réciproquement du marché des biens vers le marché du travail 3. Le chômage a un impact sur le niveau de la production, car des travailleurs potentiellement productifs ne sont pas employés. Il a un impact sur la profitabilité des facteurs de production qui sont complémentaires avec le travail, et un impact sur les facteurs de production qui sont substituables au travail. Il a aussi un impact sur le niveau de consommation, parce qu il modifie la contrainte de budget inter-temporelle des consommateurs. Les marchés du travail s accordent mal au paradigme walrasien de l adéquation parfaite entre offre demande par ajustement instantané des prix. Les firmes privées et les individus prennent des décisions non-coordonnées sur des marchés décentralisés. Les travailleurs ne sont pas perçus comme une commodité standardisée. Les firmes dépensent des ressources pour s informer sur les employés potentiels. De même, les firmes ont chacune leurs caractéristiques propres et les individus tâchent d acquérir de l information sur leurs employeurs potentiels. Le processus de recherche engagé de part et d autre nécessite des dépenses anticipées, et en cela est une forme d investissement dans le poste de travail à pourvoir. Notre thèse met l accent sur le rôle des firmes dans le processus de recrutement et dans le processus d accumulation du capital humain, et sur le rôle des individus dans les décisions de consommation. Cette division des rôles permet de clarifier l analyse sans pour autant pécher par un trop grand manque de réalisme. Nous faisons un certain nombre de contributions. Nous construisons et développons un cadre d analyse qui se prête particulièrement bien à l étude de la croissance, du chômage, et des impôts, en ce qu il met en lumière, de manière simple et stylisée, l existence d arbitrages entre l investissement en capital physique, l investissement en capital humain, et l investissement dans le poste de travail à pourvoir. Nous dépassons ensuite le cadre d analyse de base afin de modéliser le risque de chômage. Le capital humain, spécifique à chaque firme, est un stock technologique neutre au sens de Harrod, similaire sur le plan formel à un «capital organisationnel» 4. Il est produit sous rendements d échelle constants. L ensemble des possibilités de production est un cône convexe avec pour sommet l origine, et une croissance perpétuelle peut ainsi être auto-entretenue. La croissance résulte d un processus d accumulation de capital physique et de capital humain. Une augmentation de la productivité marginale de l un des stocks de capital augmente la productivité marginale de l autre stock, et ainsi à l infini, sans apparition de rendements décroissants. Le chômage résulte d un processus d appariement entre firmes et travailleurs. Pourvoir un poste vacant nécessite des coûts irréversibles (sunk). Par le jeu de la concurrence entre les firmes, la rente sur les postes vacants est ramenée à son seuil de rentabilité. La concurrence sur les marchés de capitaux établit le taux d intérêt au niveau du produit marginal du capital. Ainsi, le produit marginal du travail doit se maintenir au-dessus du taux de salaire, afin de compenser les firmes pour les coûts engagés dans le processus d appariement. 3 De même, il est bien entendu possible de faire la distinction entre la qualité et la quantité du facteur capital physique, cf. Solow (1959), Burnside, Eichenbaum, et Rebelo (1995), et Hulten (1996). Cependant, le chômage a une dimension sociale que le ««chômage» du capital physique n a pas. De plus, le chômage peut être très persistent et a, potentiellement, des effets dévastateurs sur la performance économique. 4 Le concept de capital organisationnel est développé par Prescott and Visscher (1980). Selon leur analyse, l hypothèse de rendements d échelle constants est raisonnable en première approximation. L hypothèse selon laquelle le capital organisationnel est accumulé sans limite peut être justifié par une croissance illimitée du savoir autonome. 2

3 Nous apportons un éclairage nouveau sur la relation entre le chômage et la croissance. Nous montrons que le mécanisme de détermination des salaires est au centre de cette relation. Si les salaires sont alignés sur la productivité marginale du travail, une augmentation de la croissance va de pair avec une diminution du chômage. Cependant, si les salaires croissent tandis que le marché du travail se tend, il peut y avoir arbitrage entre croissance et chômage. En particulier, il y a arbitrage entre croissance et chômage si les salaires sont déterminés par un processus de négociation de Nash entre travailleurs et firmes. Si les salaires réagissent fortement à un changement du degré de tension sur le marché du travail, des équilibres multiples peuvent apparaître, et l économie peut se trouver coincée dans une trappe à croissance faible et chômage élevé. Notre thèse est également concernée par l hétérogénéité entre les individus au travail et ceux au chômage, et l impact de cette hétérogénéité sur la consommation agrégée. Un aspect important du chômage est l incertitude qu il implique au niveau individuel. Nous construisons et développons un cadre d analyse dans lequel les individus sont face à un risque de chômage. Le revenu du travail est aléatoirement haut ou bas. Une restriction sur la fonction d utilité permet d obtenir une solution analytique au problème. Les préférences individuelles sont définies en termes de consommation relative. Nous apportons un éclairage nouveau sur la relation entre consommation et incertitude sur le revenu du travail, quand les individus se comparent entre eux (keeping up with the Joneses). L incertitude sur le revenu du travail réduit la propension marginale à la consommation des ressources financières, augmente la croissance de la consommation, et stimule l épargne. Une augmentation de la croissance anticipée du revenu augmente le taux d épargne. Le risque de chômage est caractérisé par de rares changements de revenu qui tendent à être importants et persistants. Nous construisons et développons un cadre d analyse dans lequel les individus ont une probabilité constante de se retrouver indéfiniment au chômage, c est-à-dire d être mis en retraite. Les préférences individuelles sont caractérisée par un degré de prudence absolue décroissant, hypothèse standard. Les individus accumulent des ressources financières pour se protéger contre le risque. Nous apportons un éclairage nouveau sur la relation entre la consommation et l accumulation de ressources financières. Les individus s efforcent de maintenir un certain ratio entre consommation et ressources financières. Une augmentation de la probabilité de perdre son emploi diminue la pente et l ordonnée à l origine de la fonction de consommation. Une augmentation du taux de croissance de long-terme a l effet inverse. Si la probabilité de perdre son emploi augmente tandis que le taux de croissance diminue, la pente et l ordonnée à l origine de la fonction de consommation en sont réduits. Si, au contraire, la probabilité de perdre son emploi augmente tandis que le taux de croissance augmente, l effet combiné sur la fonction de consommation est ambigu. Dans une vaste gamme de modèles de croissance endogène, le chômage a un effet sur le taux de croissance. Nous construisons et développons un modèle dans lequel le taux de chômage détermine le taux de croissance de façon unique, et montrons que de faibles gains de productivité peuvent aller de pair avec de fortes réductions du taux de chômage. Nous montrons aussi qu une subvention à l offre d emploi est un outil politique très effectif, à la fois sur le court terme et le long terme. Notre thèse est organisée de la façon suivante. Le premier chapitre analyse les effets de croissance de l impôt linéaire dans un modèle sans chômage. Le deuxième chapitre analyse la relation de long terme entre croissance et chômage. Le troisième chapitre analyse l existence de trappes à croissance et de trappes à chômage. Le quatrième chapitre analyse les conséquences de négociations de Nash pour la relation entre croissance et chômage. Le cinquième chapitre analyse un problème de consommation optimale dans lequel les individus se comparent entre eux (keeping up with the Joneses) et dont le revenu du travail est incertain. Le sixième chapitre analyse un problème de consommation optimale dans lequel la durée d emploi des individus est incertaine, et où les individus accumulent des 3

4 ressources financières pour se protéger. Le septième chapitre analyse la politique fiscale dans un modèle de croissance et de chômage. Têtes de chapitres 1 Effets de croissance de l impôt linéaire 2 Y a-t-il arbitrage entre croissance et chômage? 3 Trappes à croissance et trappes à chômage 4 Négociations salariales dans un modèle de croissance et chômage 5 Utilité relative et risque de chômage 6 Risque de chômage et consommation 7 Politique fiscale dans un modèle de croissance et chômage 4

5 Références Barro, Robert J. and Xavier Sala-i-Martin (1995) Economic Growth. McGraw Hill. Burnside, Craig, Martin Eichenbaum, and Sergio Rebelo (1995) Capital Utilization and Returns to Scale NBER Working Paper Diamond, Peter A. (1982) Wage Determination and Efficiency in Search Equilibrium Review of Economic Studies 49 : Hulten, Charles R. (1996) Quality Changes in Capital Goods and its Impact on Economic Growth NBER Working Paper Lucas, Robert E. Jr. (1988) On the Mechanics of Economic Development Journal of Monetary Economics 22 : Mortensen, Dale T. (1982) The Matching Process as a Noncooperative Bargaining Game In John J. McCall (ed.) Economics of Information and Uncertainty. Chicago University Press. Phelps, Edmund S. (1968) Money-Wage Dynamics and Labor-Market Equilibrium Journal of Political Economy 76 : Pissarides, Christopher A. (1990) Equilibrium Unemployment Theory. Oxford, Blackwell. Prescott, Edward C. and Michael Visscher (1980) Organisational Capital Journal of Political Economy 88 : Rebelo, Sergio (1991) Long Run Policy Analysis and Long Run Growth Journal of Political Economy 99 : Romer, Paul (1989) Capital Accumulation in the Theory of Long-Run Growth In Robert J. Barro (ed.) Modern Business Cycle Theory : Harvard University Press, Cambridge. Solow, Robert M. (1960) Investment and Technical Progress In K. Arrow, A. Karlin and P. Suppes Mathematical Methods in the Social Sciences. Stanford University Press. Uzawa, Hirofumi (1963) On a Two-Sector Model of Economic Growth Review of Economic Studies 19 :

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