Dossier : Israël-Palestine
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- Jean-Christophe Marin
- il y a 7 ans
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1 : Pour beaucoup, le conflit israélo-palestinien remonte à la nuit des temps et est voué à durer toujours... Le but de ce dossier est justement de permettre à ceux qui en auraient perdu le fil de se replonger dans son actualité, mais également pour les autres, de mettre en lumière certains points peu ou mal traités par les media traditionnels. Trois rédacteurs, trois visions, qui tendent à l'objectivité. Tout d'abord, resituons le conflit dans l'histoire, en mentionnant les événements marquants de ces cent dernières années. Ensuite, précisons le contexte actuel, et chassons les faux-semblants à propos des deux populations impliquées. Pour finir, nous envisagerons les différentes problématiques qui devront être abordées si les deux parties veulent la paix. 1 : Historique d'un conflit Le conflit israélo-palestinien est, à l instar de chaque événement historique, ouvert à la controverse et à des débats partisans très souvent houleux. Dès lors, vouloir retracer son fil conducteur est d une difficulté telle que chaque camp en a sa propre version. La tâche, qui est d ailleurs la nôtre, s alourdit encore lorsqu il est question d en rendre compte d une manière brève. C est pourquoi, nous ne nous attardons pas sur des points plus délicats mais nous les citons, sans accuser l un ou l autre acteur d en être le seul responsable. Il faut enfin tenir en considération que, du fait même qu il est bref, cet historique est extrêmement lacunaire. L histoire du conflit israélo-palestinien plonge ses racines dans une idéologie, à savoir le mouvement sioniste consistant en une riposte à l antisémitisme présent en Europe et en Russie depuis des siècles, mais qui a pris de l ampleur depuis la moitié du XIXe s. Le sionisme prône le retour des Juifs en Palestine, d où ils ont été chassés sous l Empire romain, afin d y fonder un Etat. Des vagues d immigration s organisent ainsi à partir de 1881 et les sionistes agissent par achat de terres aux Palestiniens ainsi que par leur expropriation de ces terres. La Grande-Bretagne a, depuis quelques années, des vues impérialistes sur le Proche-Orient : sa possession permettrait aux Britanniques de contrôler le canal de Suez, passage obligé entre les Indes et Londres. C est pourquoi, dès 1916, les Britanniques et les Français s étaient entendus secrètement sur le partage du Proche-Orient, alors sous le joug de l Empire ottoman, allié de l Allemagne : la Palestine, entre autres, reviendrait à Londres. Par ailleurs, pour asseoir son hégémonie sur la région, la Grande-Bretagne promet aux sionistes, par la déclaration Balfour du 2 novembre 1917, de favoriser l installation d un foyer national juif. De cette manière, les Britanniques reçoivent en 1922 de la Société des Nations (ancêtre de l Organisation des Nations Unies) un mandat sur la Palestine. L immigration juive recommence donc à affluer. Les Juifs s y organisent, mimant les structures d un Etat. Face à cela, les Arabes tentent de réagir. Quelques émeutes éclatent un peu partout dans le pays. Ce climat tendu donne ainsi naissance à la grande révolte de qui répond par les armes à l immigration accrue. Les Palestiniens demandent alors l arrêt de ces déplacements massifs de population. A ces revendications, certains groupes sionistes répondent à leur tour par des attentats ciblés. -17-
2 Aux approches de la guerre et des propagandes nazies destinées aux ennemis des Britanniques (et donc les Palestiniens par exemple), Londres adopte le 19 mai 1939 un Livre blanc qui prévoit la restriction de l immigration juive et la création d un état palestinien au sein duquel Arabes et Juifs se partageraient le pouvoir dans l intérêt de tous. Ce Livre blanc vise, de ce fait, à s attirer les faveurs des Palestiniens afin qu ils cessent de se rebeller durant la guerre qui s annonce. Carte 1 Durant le conflit mondial, les sionistes se tournent vers les Etats-Unis. En mai 1942, une conférence se tient à New York. Elle prône la création d un état juif en Palestine en vue d accueillir les survivants juifs des camps qui, plus tard, se révèleront être des camps d extermination que les Etats-Unis et l Europe de l Ouest ne voudront pas accueillir. Or, à la fin de la guerre, la Grande-Bretagne maintient son Livre blanc : des navires emplis de rescapés des camps (l Exodus en 1947 par exemple) ne sont pas autorisés à débarquer. Les Juifs déjà présents en Palestine s indignent de la politique britannique. Des groupes armés s attaquent dès lors, à partir de 1945 et durant 1946, à des objectifs militaires britanniques. Le 18 février 1947, Londres, incapable de trouver une solution, soumet la question à l ONU qui, par l intermédiaire d une commission, a réfléchi à diverses issues au problème. Elle opte le 29 novembre 1947, par le biais de son Assemblée Générale, pour un plan de partage qui préconise la création de deux états voisins (cf. carte 1), l un juif, l autre arabe, qui ne comprennent tous deux pas Jérusalem, soumise à une tutelle internationale. Le 14 mai 1948, l état d Israël est alors proclamé. Le lendemain, les états arabes voisins l envahissent, aboutissant, d une part, en juillet 1949 à la victoire de l état hébreu qui modifie et agrandit son territoire (cf. carte 2), et contraignant, d autre part, sept à huit cent mille Palestiniens à l exode et à se réfugier dans des camps installés dans les pays arabes voisins. Quelques années plus tard, le temps de reprendre leurs esprits, les Palestiniens organisent leur lutte armée et politique : entre autres, Yasser Arafat fonde en octobre 1959 le Fatah ; le 28 mai 1964, lors du premier Congrès national palestinien à Jérusalem, est créée l Organisation de Libération de la Palestine (OLP). Carte 2 En juin 1967, Israël réitère, à l issue de la guerre des Six-jours, sa victoire sur l Egypte, la Syrie et la Jordanie, et occupe par là même la Cisjordanie, Gaza, Jérusalem-Est, le Sinaï et le Golan (cf. Carte 3, page suivante), donnant ainsi le champ libre à la colonisation de ces territoires. De leur côté, les Palestiniens agissent par des actions terroristes : pensons à l assassinat d athlètes israéliens lors des Jeux olympiques de Munich en Après la guerre du Kipour, en octobre 1973, où Israël sort à nouveau victorieux, le front arabe se démantèle : l Egypte signe en effet les accords de paix de Camp David avec Israël et les Etat-Unis. Par ailleurs, en juin 1982, l armée israélienne envahit le Liban et chasse ainsi l OLP qui s installe en Tunisie, tandis que des milices libanaises -18-
3 massacrent des Palestiniens des camps de réfugiés de Sabra et Chatila, sans réaction aucune de la part de l'armée israélienne. Pendant ce temps, les habitants de Cisjordanie et de Gaza sont soumis à un régime d occupation qui, avec l expansion des colonies israéliennes, les étouffe politiquement et juridiquement de sorte qu en décembre 1987, éclate à Gaza la première Intifada durant laquelle des jeunes se soulèvent contre les forces israéliennes d occupation. Lassés par plus de quarante ans de lutte, Israéliens et Palestiniens se rencontrent en 1991 à Madrid et, par après, à Oslo, aboutissant à la signature, le 13 septembre 1993, des accords d Oslo par Itzhak Rabin, Premier ministre israélien, et Yasser Arafat, chef de l OLP, consacrant par là une reconnaissance mutuelle des deux parties ainsi qu une marche vers la paix et la naissance d un état palestinien indépendant. Or, les retards et l irrespect des engagements, l assassinat d Itzhak Rabin le 4 novembre 1995 par un Israélien d extrême droite, le terrorisme du Hamas, hostile aux accords de paix, les représailles israéliennes en réaction aux attentats, la corruption de l Autorité Carte 3 palestinienne dégradent le bon déroulement du processus de paix. Même les négociations de Camp David en juillet 2000 ne parviennent pas à le redynamiser efficacement. Ainsi, les frustrations de la population palestinienne grandissant, la seconde Intifada éclate en septembre Et bien que d autres négociations aient lieu, le discrédit que Ehoud Barak (Premier ministre israélien) fait subir à Arafat et les vagues de kamikazes ont raison du processus de paix et permettent à Ariel Sharon d être élu Premier ministre en février Ce dernier mène une politique de répression à l égard des Palestiniens en réponse aux attentats suicides, occupant la majorité des villes palestiniennes et enclenchant la construction d un mur de séparation en Cisjordanie. Néanmoins, en vue de la création d un état palestinien, une feuille de route, malmenée à son tour par après, est lancée le 4 juin 2003, parallèlement à la présentation, en décembre 2003, par Ariel Sharon d un plan de démantèlement des colonies de la bande Gaza, prévu pour Il aura fallu attendre ainsi le décès de Yasser Arafat le 11 novembre 2004 à Paris et l élection de Mahmoud Abbas à la tête de l Autorité palestinienne, le 5 janvier 2005, pour rétablir légitimement quelque peu l ordre et la sécurité et pour relancer de manière plus prometteuse la feuille de route et les ententes entre Israéliens et Palestiniens. C est dans cette optique que se sont d ailleurs réunis, à Charm el Cheik en Egypte, le 8 février dernier, Ariel Sharon et Mahmoud Abbas. Carte 4 : actuellement Thomas Vermer -19-
4 2 : Situation des populations israélienne et palestinienne Le conflit israélo-palestinien ne peut se résumer- ce que font la plupart des média- à un conflit entre Juifs et Palestiniens. Ce que je vais essayer de vous démontrer, c est que la composition des populations israélienne et palestinienne est complexe et ne permet pas une lecture simpliste du conflit. La population israélienne La population israélienne n est pas seulement constituée de Juifs mais aussi d Arabes musulmans ou chrétiens (19 %), d immigrés principalement russes et depuis les années nonante de travailleurs étrangers (moins chers que les israéliens, moins dangereux que les Palestiniens). Les Juifs sont très sensibles à ce que leur état reste majoritairement juif et n apprécient donc guère cette partie de la population. Les Juifs, eux, viennent du monde entier avec des cultures souvent très différentes. Cela amène évidemment des difficultés pour la société israélienne qui doit vivre avec des cultures aux valeurs antagonistes1. Il y a aussi un grand conflit au sein de la population à propos de la place de la religion. Les ultra orthodoxes2 (8 % des Juifs) sont des fondamentalistes qui considèrent la société israélienne comme corrompue par les valeurs et les habitudes occidentales. C est pourquoi ils s'isolent dans des quartiers séparés : ils ne travaillent pas, ne font pas leur service militaire mais étudient le Talmud tout le long de leur vie. Souvent, on les considère comme des extrémistes envers les Palestiniens, ce qui est faux. Une partie est même prête à faire de grandes concessions. Finalement, il reste les colons juifs. Si certains sont terriblement extrémistes, estimant qu il faut chasser les Palestiniens et créer le Grand Israël, la plupart s installent dans les colonies pour profiter des énormes avantages que l état d Israël propose3. En conclusion, les extrémistes ne se retrouvent pas dans une catégorie de la population mais sont disséminés un peu partout. Israël a aussi une autre particularité, c est un état militarisé. Les gens se baladent souvent armés et il n est pas rare que les étudiants et les professeurs soient armés à l université. Il y a une préparation militaire pour les filles et garçons de 14 à 18 ans, puis un service militaire obligatoire à 18 ans pendant 30 mois pour les garçons et 24 mois pour les filles. Ils restent ensuite mobilisés jusqu à 55 ans. C est aussi le seul pays de la région à avoir l arme nucléaire. La population palestinienne Les Palestiniens vivent dans deux territoires : Gaza et la Cisjordanie (si on ne tient pas compte des réfugiés). 1 V. POIRIER, Ashkénazes et Séfarades, Une étude comparée de leurs relations en France et en Israël (années ) La plupart seraient d ailleurs d accord de partir si c était une décision démocratique. Voyez
5 Gaza est un petit territoire (378 km2) avec une très grande densité de population. Le chômage y est très important (60%) et la population vit grâce à l aide humanitaire. Sortir de cet enfer n est pas possible. L armée israélienne veille. En Cisjordanie, même si la situation est meilleure, il y a tout de même 40% de chômage. Et puis, ils n ont pas cet espoir qui existe à Gaza avec la disparition annoncée des colons. Ici on construit un mur qui isole certaines parties de la Cisjordanie et les colonies grossissent sans arrêt. Un point positif tout de même : le niveau d enseignement est bon. Dans ces deux territoires, différents acteurs se disputent le pouvoir. L autorité palestinienne est le pouvoir officiel de Palestine mais en réalité il a peu de pouvoir. En Cisjordanie, par exemple, il contrôle seulement 30 % du territoire (dont à peine 6 villes entièrement). L autorité palestinienne est minée par la corruption, par les groupes terroristes qu elle n arrive pas à maîtriser et par l armée israélienne qui a le réel pouvoir dans la région. Les groupes terroristes sont très ancrés dans la société palestinienne. Le Hamas par exemple participe aux élections municipales et a construit un véritable tissu social qui rend service à la population. Cette popularité fait que l Autorité palestinienne doit tenir compte de lui et qu elle ne peut le détruire. L armée israélienne est le véritable chef en Cisjordanie et à Gaza qui sont des territoires occupés. Des barrages sont construits un peu partout, l armée n hésite pas à faire des incursions, à détruire des maisons aux bulldozers, à bombarder ou à menacer le chef de l Autorité palestinienne. Simon Pêtre 3 : Perspectives d'accords de paix Lorsqu on se pose dans une perspective de négociation de paix, il existe diverses problématiques qui doivent être traitées : 1) la forme que prendra l autonomie palestinienne4 4) les territoires 2) les violences5 5) la question des colonies 3) Jérusalem 6) la question des réfugiés Voyons comment ces problématiques ont été traitées par le passé. Les négociations de Taba (2001) Dernières négociations en date entre les deux protagonistes, les négociations de Taba furent organisées à l'initiative d'ehoud Barak, qui s'était découvert une vocation de colombe à la toute fin de son mandat. Il n'y a pas eu d'accord pour cause d'élections perdues d'avance pour Barak (et qui aboutirent à l'investiture d'ariel Sharon, avec le retour en arrière que l'on sait). C'est précisément parce qu'il se savait condamné que Barak a poussé à fond les concessions israéliennes à Taba. Les 4 En réalité, cette question ne pose pas de problème formellement, mais sa réalisation effective dépend de la résolution des autres questions. Nous verrons plus bas les alternatives proposées à la solution des deux états. 5 Nous qualifierons ainsi les attentats terroristes et la réaction militaire israélienne, sans pour autant prétendre les mettre au même niveau. -21-
6 propositions qui suivent ne sont donc pas à prendre comme représentatives des positions habituelles d'israël, mais plutôt comme un exemple des plus gros compromis concédés par les deux parties. Voici donc les notes de l'état des négociations avant leur interruption. 1) Un état palestinien sera créé aux côtés d Israël. 2) Si les Israéliens réclamaient que l'état palestinien soit défini comme «non militarisé», l'autre partie était prête à accepter une limitation de ses importations d'armes et un statut d' «état à armement limité». La question n'était pas encore réglée. 3) Jérusalem serait la capitale de deux états, chacun administrant sa zone, avec un statut de «ville ouverte», accessible à la fois aux Israéliens et aux Palestiniens. Mais il n'y a pas eu d'accord sur son étendue géographique : d'après les israéliens, elle se limiterait à la vieille ville et les lieux saints, alors que les palestiniens voulaient que toute la citée soit ouverte. 4) Les frontières de bases seraient celles de ) Les deux parties se sont mises d'accord sur le principe d'un échange de territoires, dans la limite de 3% de territoires échangés au maximum. 6) Les deux parties reconnaissent la résolution 194 de l'onu prévoyant un droit au retour pour les réfugiés palestiniens. La partie palestinienne a insisté pour que l'option entre retour en Israël, retour dans l'état palestinien, ou accueil dans un pays tiers, puisse être l'objet d'un choix individuel pour les concernés. La partie israélienne revendique une limitation du nombre de rapatriés en Israël. Un accord fut également trouvé sur le principe de compensations financières pour les expropriés. L accord de Genève (2004) Initiative informelle lancée par d anciens hommes politiques israéliens et palestiniens, peut servir d exemple de compromis à propos des questions laissées en suspens par les accords de Taba. Encore que le texte soit trop simple et trop tranché pour être réaliste. Les principaux points auxquels il propose une solution sont les suivants : 1) La solution classique : deux états indépendants. 2) L état palestinien sera un état «non militarisé», son intégrité territoriale sera protégée par une force multinationale. Il disposera néanmoins d une force de sécurité lui permettant de lutter contre le terrorisme. 3) Jérusalem sera la capitale des deux états, et l administration de la ville sera partagée. 4) En plus de la bande de Gaza, Israël restituera 97,5% de la Cisjordanie. L'état palestinien reprendra approximativement les frontières de ) Israël abandonnera une large partie de ses colonies, mais échangeant les territoires sur lesquels sont situés les principaux «blocs» de colonies contre des territoires israéliens. 6) Les réfugies palestiniens abandonneront leur droit au retour hormis un un certain nombre d entre eux laissé à la discrétion d Israël (on a parlé de quelques dizaines de milliers). La «feuille de route» pour le Proche-Orient (2002) Émise par le «Quartette» (UE, USA, ONU, Russie) n'est pas à proprement parler un plan de paix, c'est plutôt un plan posant les conditions dans lesquelles pourront reprendre les négociations de paix. Le texte, assez court (7 pages), fixe des obligations réciproques pour les deux parties. Il organise trois «phases» pour son application, chacune ayant son échéance. Les négociations pour un règlement définitif des différentes problématiques sont censées avoir lieu en ) Un état palestinien indépendant aurait dû être créé pour ) Les Palestiniens demandent un cessez-le-feu immédiat et sans conditions aux organisations -22-
7 terroristes, luttent pour entraver l'organisation d'attentats. Les services de sécurité palestiniens sont reconstitués. Les Israéliens ne prennent «aucune mesure susceptible de saper la confiance» comme les expulsions, les mesures punitives touchant les civils, la destruction d'institutions palestiniennes... 4) L'état palestinien sera créé avec des frontières provisoires, l'armée israélienne devant se retirer des zones qui sont occupées depuis septembre ) Israël démantèlera immédiatement les colonies érigées depuis mars La feuille de route ne prévoit pas de mesures provisoires concernant les points 3) et 6). A présent, osons quelques considérations critiques : La problématique de l eau 1) Dans l état actuel des choses, une seule forme d organisation politique est envisageable, celle de deux états voisins. C est d ailleurs ce que prévoit la résolution J aimerais aborder cette 181 de l Assemblée Générale des Nations Unies. Toute problématique dont il est trop peu autre solution, comme celle d un état fédéral6 bi- souvent question dans les média à communautaire, semble utopique au vu de la haine mes yeux. Yitzhak Rabin disait : accumulée au cours du conflit. «Sans accord sur l eau, il n y aura 2) C est dans des moments d accalmie comme celui pas d accord (...) car pour Israël, auquel nous assistons actuellement qu il faut faire des l eau est plus importante que la avancées significatives vers la paix. Celles-ci ont pour paix». conséquence de diminuer l engouement de la population Ceci reflète bien l importance que pour les organisations terroristes. Abbas doit en profiter l eau a dans cette région aride mais pour tenter de les contrôler, que ce soit par la force ou par aussi du conflit à propos de l eau. la négociation. Pas suicidaire pour un sou, il semble pour Israël profite ici de sa position l instant privilégier la manière douce. Sans trop se dominante pour extorquer plus de compromettre? L'avenir nous le dira. 75 % de l eau des territoires 3) La question de Jérusalem ne manque pas de laisser palestiniens. Cette eau est gaspillée perplexe Comment imaginer qu une des deux parties dans les colonies où l on vit à abandonne cette ville symbolique? Et si Jérusalem est la l européenne avec de l eau 24h sur capitale de deux états, comment gérer les tensions et 24 tandis que les Palestiniens n ont rivalités? Comment assurer la sécurité au cas où est droit qu à une petite quantité d eau privilégiée la solution de «ville ouverte»? croupie pendant quelques heures par 4) La question des territoires est envenimée par le jour. problème des colonies ainsi que par le mur de sécurité Il est clair que cette problématique récemment érigé par Israël, et condamné, pour rappel, par devra être réglée de manière l A.G. de l ONU7 ainsi que la Cour Internationale de équitable si l'on veut obtenir une Justice8. Le principal hic avec ce mur de sécurité s il est paix durable. achevé, c est qu en essayant d entourer un maximum de Simon Pêtre colonies, il bétonne des frontières bien plus restreintes que celles de 1967, et il divise la Cisjordanie en plusieurs zones, ce qui serait invivable pour un futur état palestinien. L établissement d un «couloir sûr» entre Gaza et la Cisjordanie suffit à donner des migraines de part et d autre Deux problématiques semblent se présenter comme pierre d achoppement principale entre les deux De plus, cette solution se heurte au caractère juif de l Etat d Israël, que nous allons voir un peu plus bas. Résolution ES-10/13 du 21 octobre Avis consultatif du 9 juillet
8 parties : celle des réfugiés et celle des colonies. C est sans doute là que chacun des deux camps devra faire les principales concessions. Intéressons-nous y : 5) Le plus grand obstacle au démantèlement des colonies, c est la force politique que représentent en Israël les mouvements extrémistes proches des colons. De plus, l entreprise de colonisation a été initiée et encouragée par l état d Israël lui-même, qui est dès lors en mauvaise posture pour faire marche arrière. Le relogement des colons pose un problème logistique assez important, tout comme l accueil des réfugiés palestiniens pose problème à l Autorité palestinienne. 6) Concernant le droit au retour pour les réfugiés palestiniens, il y a deux principales «tuiles» : la première, c est qu un débat à longtemps parasité la discussion sur ce point. Il portait sur la question de savoir si, lors de la guerre de Six-jours en 1967, les réfugiés s étaient déplacés volontairement suite à l appel de leaders arabes, ou s ils avaient été chassés par Israël. Ce débat doit être rejeté car non pertinent. La question ne se pose pas en terme de responsabilité : quelle qu ait été la cause de leur exil, il existe un droit au retour pour les réfugiés palestiniens, reconnu par l Assemblée Générale de l ONU par sa résolution 194. La seconde tuile, est celle de la nature juive de l état israélien. Qu on soit d accord ou non avec le principe, les Israéliens sont très attachés à ce caractère d «état juif». L idée, et c est la base de l état d Israël, était qu en créant un état où les Juifs sont majoritaires, ceux-ci pourraient enfin vivre sans crainte des persécutions. La tuile donc, c est qu Israël n acceptera jamais un nombre assez limité de réfugiés, pour que les Juifs ne finissent pas par devenir minoritaires en Israël. C est pourquoi les Palestiniens doivent accepter des compensations financières en échange d une limitation du nombre de réfugiés retournant en Israël. Mais la question des réfugiés est très symbolique pour les Palestiniens, et fort courageux sera le dirigeant qui parviendra à faire avaler une telle pilule à sa population. Mahmoud Abbas a même juré, au cours de la campagne présidentielle, qu il ne transigerait pas sur la question des réfugiés. Il nous reste à espérer qu il ne tienne pas ses promesses électorales sur ce point... De même l'opinion publique israélienne est exacerbée par 3 années d'intifada, et peu encline à céder sur certaines questions symboliques. Au vu de son mandat, à moins qu'il n'ait changé radicalement, Ariel Sharon semble encore moins qu'abbas être le partenaire idéal pour la paix. Ce n'est sans doute pas lui qui fera les concessions les plus symboliques, notamment sur la question des colonies, malgré son retrait unilatéral de Gaza. Retrait qui a fragilisé sa situation politique. Nous verrons s'il pourra contribuer à la mise en place d'un cadre pacifique pour négocier une paix durable, notamment en abandonnant la construction de son mur de séparation... Maxime Lambrecht Bibliographie (pro-palestinien) «L'Etat du Monde 2005», éditions Boreal. ALAIN GRESH, «Israël, Palestine : Vérités sur un conflit», 2002, éditions Fayard. (forum pro- israélien) -24-
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