Objectifs de savoir : définir les termes salaire et profit / donner la décomposition des revenus primaires

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Objectifs de savoir : définir les termes salaire et profit / donner la décomposition des revenus primaires"

Transcription

1 ECONOMIE - THEME N I : LES GRANDES QUESTIONS QUE SE POSENT LES ECONOMISTES PLAN Sensibilisation p.3 Méthodologie (proportionnalité) p.3 1. Dans un monde aux ressources limitées, comment faire des choix? pp Les choix dépendent de l utilité des biens pp.4-7 Objectifs de savoir : distinguer biens libres biens rares / définir les notions d utilité et d utilité marginale / expliciter la loi de l utilité marginale décroissante / établir un lien entre choix et utilité Objectifs de savoir-faire : calculer une proportion / effectuer et interpréter un graphique 1.2. Les choix dépendent des contraintes budgétaires pp.7-12 Objectifs de savoir : décomposer la contrainte budgétaire / établir un lien entre contrainte budgétaire et choix/ définir les notions de prix relatifs et coût d opportunité Objectifs de savoir-faire : effectuer et interpréter un graphique / être capable d interpréter les déplacements de la droite de contrainte budgétaire (et modification de la pente) Sensibilisation p Pourquoi acheter à d autres ce que l on pourrait faire soi-même? pp Echanger permet de se procurer tout ce dont on a besoin pp Objectifs de savoir : précisez ce qu est la division du travail / établir un lien entre division du travail et spécialisation / définir les termes de spécialisation et d échanges marchands / nommer les avantages de l échange marchand 2.2. Echanger est profitable à tout le monde pp Objectifs de savoir : définir la notion de gains à l échange / distinguer avantages absolus et avantages comparatifs / établir un lien entre avantages absolus et spécialisation / établir un lien entre avantages comparatifs et spécialisation / nommer les avantages de la spécialisation et de la division du travail Objectifs de savoir-faire : savoir calculer, interpréter et éviter les pièces liés aux taux de variation, coefficients multiplicateurs et indices Méthodologie (taux de variation, coefficient multiplicateur et indices) pp Sensibilisation p Que produit-on et comment le mesure-t-on? pp La diversité des modes de production pp Objectifs de savoir : distinguer production marchande et non marchande / nommer les différents types de biens 1

2 3.2. De la valeur ajoutée au PIB : mesure et limites pp Objectifs de savoir : définir la valeur ajoutée / préciser pourquoi la mesure de la richesse d un pays ne repose que sur des conventions / nommer la répartition détaillée de la valeur ajoutée / définir le PIB de deux manières (deux formules) / nommer les limites de l utilisation du PIB comme instrument de mesure de la richesse nationale Objectifs de savoir-faire : calculer une valeur ajoutée / distinguer un raisonnement en valeur et en volume Sensibilisation p Comment répartir les revenus et la richesse? pp La répartition primaire des revenus pp Objectifs de savoir : définir les termes salaire et profit / donner la décomposition des revenus primaires 4.2. La répartition secondaire des revenus : la redistribution pp Objectifs de savoir : précisez pourquoi les pouvoirs publics interviennent dans la répartition des revenus / définir la notion de revenus de transfert / préciser le mode de calcul du revenu disponible / distinguer cotisation sociale et prestation sociale / décomposer les prélèvements obligatoires / distinguer RDB et RDB ajusté Sensibilisation p Quels sont les grands équilibres macroéconomiques? pp L équilibre emplois ressources pp Objectifs de savoir : distinguer exhaustivement emplois et ressources / établir un lien entre les emplois et les ressources et en déduire l équilibre emplois-ressources / préciser l intérêt de l équilibre emplois / ressources 5.2. Les grands déséquilibres macro-économiques pp Objectif de savoir : identifier les sources possibles (ainsi que leurs conséquences) de déséquilibres d ordre macroéconomique 2

3 SENSIBILISATION Aujourd hui, c est dimanche. Aucune évaluation de Mathématiques n est prévue dans les prochains jours. Que préférezvous faire (sachant que, si vous optez pour l un, vous renoncez à l autre) : aller au cinéma (12 euros la place pour aller voir un film en 3D) ou refaire des exercices de Mathématiques en anticipation de l évaluation qui aura lieu dans 15 jours? 1/ Votre réponse : aller au cinéma / faire des exercices de Mathématiques Réponses de la classe : aller au cinéma : élèves / faire des exercices de Mathématiques : élèves 2/ Quelle part * des élèves préfère aller au cinéma? Modifions légèrement l énoncé précédent : aujourd hui, c est toujours dimanche mais une évaluation de Mathématiques est prévue en début de semaine. Que préférez-vous faire : aller au cinéma ou refaire des exercices de Mathématiques en prévision de l évaluation de Mathématiques qui aura très prochainement lieu? 3/ Votre réponse : aller au cinéma / faire des exercices de Mathématiques Réponses de la classe : aller au cinéma : élèves / faire des exercices de Mathématiques : élèves 4/ Quelle part * des élèves préfère aller au cinéma? 5/ Comment expliquez-vous l évolution de la part des élèves préférant aller au cinéma? Formulation d une hypothèse 6/ D après vous, qu est-ce qui influence les choix des individus (aller au cinéma, lire un livre, acheter un parfum Chanel, réviser un cours, etc.)? * Méthodologie (rappels de 2 nde ) : calculer et surmonter les pièges d'une proportion Pour calculer la proportion (ou la part) du sous-ensemble A dans l ensemble B, on fait : (valeur du sous-ensemble A / valeur de l ensemble B) x 100 On remarque qu'il faut donc éviter quelques pièges quand on est en présence de proportions : - Piège 1 : une valeur et la part qu elle représente dans un ensemble peuvent évoluer différemment. - Piège 2 : la différence entre deux proportions exprimées en pourcentage se donne en points et non en pourcentage. 3

4 1. Dans un monde aux ressources limitées, comment faire des choix? 1.1. Les choix dépendent de l utilité des biens Objectifs de savoir : distinguer biens libres biens rares / définir les notions d utilité et d utilité marginale / expliciter la loi de l utilité marginale décroissante / établir un lien entre choix et utilité Objectifs de savoir-faire : calculer une proportion / effectuer et interpréter un graphique Les biens sont la réponse aux besoins des individus. Mais tous les biens ne sont pas disponibles pour tous les individus. Les biens économiques (biens rares) s opposent aux biens libres. Les 1ers se distinguent des 2nds par le fait qu ils nécessitent du travail humain. En toute logique, les 2nds se trouvent en abondance dans la nature et s obtiennent sans travail. Source : Hachette Education, manuel de 2 nde PFEG, / Précisez pour chaque photo s il s agit d un bien libre ou d un bien économique (bien rare). Bien : libre économique (rare) 2/ Donnez des exemples de biens libres : Bien : libre économique (rare) Donnez des exemples de biens rares : 3/ En vous inspirant de l utilisation de votre argent de poche, expliquez pourquoi «toute satisfaction exige l utilisation de ressources qui seront définitivement perdues pour une autre satisfaction». Par conséquent, que doivent faire les individus? 4/ Qu entend-on par «échelle de préférence»? 4

5 5/ Expliquez la phrase soulignée. 6/ Quelle caractéristique les économistes attribuent-ils aux individus leur permettant d orienter leurs choix? Définition : la rareté est le principe selon lequel les ressources sont en quantité limitée et imposent de faire des choix économiques. Lionel Robbins définit d ailleurs l économie comme «la science de l allocation des ressources rares entre des usages alternatifs». 7/ C est l été. Il fait très chaud. Vous adorez les glaces au chocolat et à la vanille. Sur une échelle de plaisir allant de 1 à 10 (1 correspondant à peu de plaisir et 10 à beaucoup de plaisir), quelle note attribuez-vous à : - la consommation de la 1 ère glace : / 10 - la consommation de la 2 ème glace : / 10 - la consommation de la 3 ème glace : / 10 - la consommation de la 4 ème glace : / 10 - la consommation de la 5 ème glace : / 10 Formulation d une hypothèse 8/ Comment évolue votre «plaisir» (on dit aussi satisfaction) lié à la consommation de glaces? Formulez une hypothèse concernant l évolution du «plaisir» en fonction de la quantité consommée d un même bien. 9/ A l aide du texte précédent : - comment les économistes appellent-ils la satisfaction procurée par la consommation d un bien? - comment les économistes appellent-ils la satisfaction procurée par la consommation d un bien supplémentaire? - comment l utilité marginale a-t-elle tendance à évoluer? 5

6 10/ Esquissez la forme de la courbe d utilité marginale Utilité marginale Nombre de glaces Définition : les économistes appellent «utilité» la capacité d un bien à nous procurer de la satisfaction. L utilité marginale correspond quant à elle à la satisfaction procurée par la dernière unité consommée / Les produits précédents vous procurent-ils le même niveau d utilité? - classez les produits précédents selon leur niveau d utilité (élevé => faible) : - à l aide des résultats de vos camarades, complétez le tableau suivant : Part (en % de l effectif de la classe) Nombre d élèves ayant placé Coca Cola en 1 ère position Nombre d élèves ayant placé Orangina en 1 ère position Nombre d élèves ayant placé Sprite en 1 ère position Nombre d élèves ayant placé Pepsi Cola en 1 ère position Vous en déduisez que les individus ont des différents. 13/ Synthèse de cours : complétez avec le vocabulaire adéquat Les individus ont des illimités. Ceux-ci sont satisfaits par la consommation de _ (ou, par opposition aux ). Exemples de biens : _. Exemples de biens :. La rareté des biens impose de faire des (on dit aussi des arbitrages). En effet, toute satisfaction exige l utilisation de ressources qui seront définitivement perdues pour une autre satisfaction. Ces choix dépendent de procurée par les biens : les économistes parlent d. On note que est généralement décroissante : en effet, plus on boit et moins on a soif! (sauf cas particuliers tels que des addictions). Les individus veulent leur i.e. avoir les coûts (monétaires, temporels) minimums pour un niveau de satisfaction donné. Pour cela, les économistes considèrent que les individus sont (les économistes néo-classiques mettent en avant le concept d homo oeconomicus : c est un modèle à qui l on prête des comportements égoïstes et calculateurs afin qu il puisse maximiser son profit s il s agit d une entreprise ou maximiser sa satisfaction s il s agit d un individu ). A noter que l utilité varie selon les des individus. Les préférences des individus sont subjectives et dépendent de l influence de la famille, du milieu social, du groupe de pairs, etc. 6

7 OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT distinguer biens libres biens rares définir les notions d utilité et d utilité marginale expliciter la loi de l utilité marginale décroissante établir un lien entre choix et utilité calculer une proportion effectuer et interpréter un graphique 1.2. Les choix dépendent des contraintes budgétaires Objectifs de savoir : décomposer la contrainte budgétaire / établir un lien entre contrainte budgétaire et choix/ définir les notions de prix relatifs et coût d opportunité Objectifs de savoir-faire : effectuer et interpréter un graphique / être capable d interpréter les déplacements de la droite de contrainte budgétaire (et modification de la pente) 1/ Quelles sont les variables qui influencent les choix des individus? 7

8 D E Définition : la contrainte budgétaire est la limite qu imposent les revenus et les prix des biens aux possibilités de consommation d un individu ou ménage. Source : extrait de Principes de l économie, adaptation européenne, Mankiw et Taylor, / A l aide du document précédent : rappelez le budget dont dispose le consommateur : et donnez les coordonnées des points D (, ) et E (, ) et placez-les sur le graphique. Définition : quand on compare le prix de deux biens, on parle de prix relatif. Par exemple, si un DVD coûte 20 euros et une place de cinéma 10 euros alors le prix relatif d un DVD correspond à deux places de cinéma. Le prix relatif de deux biens correspond donc à leur valeur d échange. Par extension, il est également possible de comparer le prix d un bien avec l indice du niveau général des prix : si le prix d un bien augmente moins rapidement que le niveau général des prix, on dit que son prix relatif a diminué (inversement, il a augmenté). 8

9 3/ Quel est le prix relatif d une pizza (en quantité de Pepsi)? Définition : le coût d opportunité est le véritable coût d une chose. Il correspond à ce à quoi on doit renoncer pour l obtenir, c est donc le coût du renoncement (de B en optant pour A). Le coût d opportunité peut se mesurer au niveau monétaire (quand on compare le prix de deux biens), mais aussi au niveau temporel (pratiquer une activité sportive implique de renoncer à une autre) et il tient compte des avantages/coûts lors d un choix (cinéma ou réviser ses Maths). 4/ Quel est donc le coût d opportunité de 50 litres de Pepsi (retrouvez la réponse dans le tableau et dans le texte)? - dans le texte : - dans le tableau : 5/ Quel est l intérêt de raisonner avec seulement deux produits? Ce modèle* vous semble-t-il «crédible»? * En économie, un modèle est une représentation de la réalité économique. Un modèle économique est «un système abstrait dont la fonction est de représenter la réalité de façon très simplifiée, mais formalisée, ou de permettre l'étude d'un phénomène réel.» (Dictionnaire d'economie et Sciences sociales, Nathan). Les modèles reposent sur des hypothèses. Comme le dit David Romer, dans Advanced Macroeconomics (2001), «nous possédons déjà un modèle complètement réaliste : c est le monde réel lui-même. Or ce modèle est trop compliqué pour être compréhensible. Ce n est que lorsqu un postulat simplificateur aboutit à un modèle qui fournit des réponses incorrectes aux questions auxquelles il est censé répondre que son manque de réalisme peut être considéré comme une imperfection. Sinon son manque de réalisme est alors une vertu. Dans ce cas, le postulat simplificateur permet d isoler certains effets et d en faciliter la compréhension.». Par exemple, pour étudier le comportement du consommateur, la théorie économique considère qu il est rationnel (il veut maximiser sa satisfaction) même si, dans la réalité, son comportement peut quelquefois être influencé par d autres variables (considérations éthiques par exemple : exemple du commerce équitable). 6/ Que se passe-t-il si l on passe du point B au point A? Que se passe-t-il si l on passe du point A au point B? 7/ Que signifierait un déplacement de la courbe vers la droite (deux réponses possibles)? Que signifierait un déplacement de la courbe vers la gauche (deux réponses possibles)? Travaux dirigés (questions 8 à 16) : application de la modélisation précédente aux vacances d été et d hiver : Un couple d ingénieurs dispose, par an, d un budget vacances de euros. Ils peuvent partir au maximum 8 semaines par an (congés payés + RTT). Une semaine de vacances au ski leur revient à euros alors qu une semaine à la mer leur coûte 750 euros. Le couple a donc plusieurs possibilités (combinaisons) qui s offrent à lui : par exemple, partir 4 semaines à la mer et une semaine au ski. 9

10 8/ Quel est le prix relatif d une semaine de ski par-rapport à une semaine à la mer? Dans ce cas, à quoi doit renoncer le couple s il décide de partir deux semaines en vacances au ski (vous écrirez : «le coût d opportunité de deux semaines de ski est de... semaines à la mer»)? 9/ Bien que disposant de 8 semaines de vacances par an, le couple peut-il partir 8 semaines (mer et/ou ski)? 10/ Complétez le tableau ci-dessous : Nombre de semaines à la mer Nombre de semaines au ski 11/ Construisez la droite de contrainte budgétaire (notée CB1) du couple sachant que la totalité du budget est utilisée, le nombre de semaines à la mer est placé en abscisses (1 semaine = 2 cm, graduez jusqu à 9 semaines) et le nombre de semaines au ski se situe en ordonnées (1 semaine = 2 cm, graduez jusqu à 5 semaines). 10

11 12/ L année suivante, les revenus du ménage ont augmenté. Ils disposent maintenant de euros de budget annuel pour leurs vacances. Construisez sur le graphique précédent la nouvelle droite de contrainte budgétaire (notée CB2). Détaillez la méthode utilisée pour tracer la courbe. 13/ Dans quel sens se déplace la droite de contrainte budgétaire quand - le revenu augmente?. - le revenu diminue?. 14/ La station de ski où va habituellement le couple connaît un déficit neigeux très important (réchauffement climatique ). De moins en moins de touristes y vont. Le prix des locations chute alors fortement (cf. la loi de l offre et de la demande) pour tomber à 750 euros la semaine. Construisez une nouvelle courbe de contrainte budgétaire (notée CB3) sachant que le revenu alloué aux vacances est le même qu au départ (4.500 euros). Détaillez la méthode utilisée pour tracer la courbe. 15/ Comment évolue la pente de la droite de contrainte budgétaire quand - le prix relatif d un bien (celui en ordonnées) diminue?. - le prix relatif d un bien (celui en ordonnées) augmente?. 16/ Comment évolue la droite de contrainte budgétaire lorsque - le prix des deux biens diminue?. - le prix des deux biens augmente?. 17/ Synthèse de cours : complétez avec le vocabulaire adéquat Les contraintes budgétaires regroupent les contraintes liées au et au. Cependant, il ne faut pas seulement tenir compte de contraintes d ordre monétaire car, comme le soulignait Stiglitz, dans son ouvrage Principe d économie moderne (2007) : «un milliardaire peut estimer que ses choix sont limités non par l argent mais par le temps. Dans le cas d un chômeur, en revanche, ses choix seront limités par le manque d argent et non par le temps». Par exemple, un étudiant peut arbitrer entre révisions et loisirs. Les choix dépendent donc des contraintes budgétaires. Choisir implique de renoncer, on parle alors de. Le revenu est la variable budgétaire qui va permettre de plafonner le montant des dépenses possibles (ou voulues). Concernant les prix des biens, il est plus judicieux de s intéresser aux _ : en effet, savoir qu une place de cinéma coûte 10 euros ne signifie pas grand-chose car il faut également connaître le prix des autres biens pour effectuer un arbitrage. Pour étudier le comportement des agents face à ces choix, les économistes utilisent des qui reposent sur des (on considère par exemple que les individus sont ). Ils reposent sur une représentation partielle de la réalité et doivent permettre de dégager des éléments de compréhension et d interprétation. Par exemple, en matière de consommation, les individus sont limités dans leurs choix par les contraintes budgétaires (d ordre ou ). On peut élaborer un modèle explicatif en partant de la contrainte budgétaire ou de la contrainte temporelle, et en posant comme que l individu doit choisir entre deux biens ou entre deux usages de son temps et qu il cherche à sa satisfaction. Si l on part d une contrainte budgétaire, connaissant les prix des deux biens et le budget maximal que l individu est contraint (ou a choisi) d y consacrer, il est possible de déterminer les différentes combinaisons possibles et de procéder à une représentation graphique élémentaire (confer l exemple des pizzas et du Pepsi de Mankiw dans son ouvrage Principes de l économie). L hypothèse de variation des prix relatifs a pour effet, toutes choses égales par ailleurs (ceteris paribus), de modifier le domaine des choix possibles, ceci se traduisant graphiquement par un changement de la pente de la droite de contrainte budgétaire. Toutes choses égales par ailleurs, le domaine des choix possibles est également modifié lorsqu il y a un changement dans le montant du budget ; c est alors la droite qui se déplace sans modification de la pente. 11

12 Reste à déterminer la combinaison que retiendra finalement le consommateur : celle-ci ci dépend de ses préférences, de ses goûts, de la satisfaction qu il va retirer en consommant ces biens autrement dit son. Les préférences individuelles découlent de la subjectivité des goûts et permettent de comprendre pourquoi, à contrainte budgétaire identique, deux individus peuvent faire des choix. OBJECTIF décomposer la contrainte budgétaire établir un lien entre contrainte budgétaire et choix définir les notions de prix relatifs et coût d opportunité effectuer et interpréter un graphique être capable d interpréter les déplacements de la droite de contrainte budgétaire (et modification de la pente) OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT Notes complémentaires 12

13 SENSIBILISATION Schtroumpf bricoleur Schtroumpf cuisinier Grand schtroumpf Schtroumpf paysan 1/ Si vous viviez dans un village de champignons en compagnie des Schtroumpfs, pour quel motif feriez-vous appel : - au Grand Schtroumpf?. - à Schtroumpf bricoleur?. - à Schtroumpf paysan?. - à Schtroumpf cuisinier?. 2/ Dans le village des Schtroumpfs, chaque personnage sait faire quelque chose que les autres ne savent pas effectuer. Quel est, selon vous, l intérêt de cette division du travail? Formulation d une hypothèse 3/ D après vous, pourquoi un individu fait-il appel à un autre pour se procurer un bien ou avoir accès à un service? 13

14 2. Pourquoi acheter à d autres ce que l on pourrait faire soi-même? 2.1. Echanger permet de se procurer tout ce dont on a besoin Objectifs de savoir : précisez ce qu est la division du travail / établir un lien entre division du travail et spécialisation / définir les termes de spécialisation et d échanges marchands / nommer les avantages de l échange marchand 1/ En quoi consiste la division du travail? Proposez des expressions ayant sensiblement le même sens. 2/ Quel est l intérêt pour les hommes de se spécialiser? Définition : la spécialisation est le fait pour un individu, une entreprise ou un pays de se spécialiser dans une ou des activités dans lesquelles il dispose d un avantage. Au niveau macro-économique, c est donc la répartition des activités productives entre les différentes économies. 14

15 3/ Quelles sont les origines des échanges marchands? Définition : l échange marchand désigne une transaction volontaire entre deux agents impliquant la cession d un bien ou d un service en contrepartie de monnaie ou en contrepartie d un autre bien ou service (troc). Dans l échange marchand, le demandeur n est intéressé que par le bien ou service, le vendeur par la contrepartie et le lien entre ceux-ci n est que d ordre commercial (prix et quantités). Aucune autre considération n intervient. Source : Principes de l économie, adaptation européenne, Mankiw, / Quels avantages présentent les échanges marchands pour les individus? 5/ Quels avantages présentent les échanges marchands pour un pays? 6/ Effectuez une synthèse de cours en vous appuyant sur les documents précédents permettant de répondre à la question «pourquoi échanger?». Vous utiliserez le vocabulaire suivant : besoins, division du travail, augmentation niveau de vie, diversification des biens consommés, spécialisation, penchant naturel au trafic, échanges marchands. 15

16 OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT précisez ce qu est la division du travail établir un lien entre division du travail et spécialisation définir les termes de spécialisation et d échanges marchands nommer les avantages de l échange marchand 2.2. Echanger est profitable à tout le monde Objectifs de savoir : définir la notion de gains à l échange / distinguer avantages absolus et avantages comparatifs / établir un lien entre avantages absolus et spécialisation / établir un lien entre avantages comparatifs et spécialisation / nommer les avantages de la spécialisation et de la division du travail Objectifs de savoir-faire : savoir calculer, interpréter et éviter les pièces liés aux taux de variation, coeff. multiplicateurs et indices 1/ Le comportement du «chef de famille» spécifié dans le texte ci-contre vous semble-t-il rationnel? 2/ En raisonnant en termes de coût d opportunité, précisez pourquoi «le tailleur ne cherche pas à faire ses souliers, mais il les achète du cordonnier». Définition : grâce à l échange et à la spécialisation, les individus, entreprises ou pays vont bénéficier de gains à l échange i.e. que leur situation sera meilleure que s ils n avaient pas échangé et étaient restés dans une situation autarcique. Les gains à l échange peuvent être d ordre quantitatif (cela revient moins cher d acheter à autrui, la spécialisation rapporte de la monnaie) mais également qualitatif (diversification des biens consommés). Synthèse de cours : Les avantages absolus d Adam Smith ( ) : selon Smith, dans son ouvrage Recherches sur la nature et les causes de la Richesse des Nations (1776), l échange marchand est bénéfique car il permet à chaque individu / pays de valoriser ses meilleures aptitudes et de se procurer auprès d autres individus / pays des produits qui lui coûteront moins chers à acheter qu à fabriquer, bénéficiant ainsi de gains à l échange. La théorie des avantages absolus repose donc sur le fait qu il vaut mieux acheter aux autres ce que nous produisons moins bien qu eux et leur vendre ce que nous produisons avec le plus d efficacité. Au niveau macro-économique, l échange international permet donc aux différents pays d écouler leurs surplus de production, d élargir les marchés, d accentuer la division internationale du travail et de baisser les prix (et donc d accroître l épargne). Cependant, cette analyse occulte la situation des pays qui seraient désavantagés pour toutes les productions, lacune comblée par l analyse de David Ricardo. 16

17 Travaux dirigés (questions 3 à 8) : les avantages comparatifs de David Ricardo Soient deux lycéens, David et Ricardo, devant faire des exercices de Sociologie et d Economie. On considère que tout exercice terminé est nécessairement juste (en effet, on peut toujours imaginer un élève qui travaille vite et a tout faux!). Le temps, exprimé en minutes, pour faire un exercice de Sociologie et un exercice d Economie est le suivant : David Ricardo ( ) Temps en minutes (min) Sociologie Economie Total David (a) Ricardo (b) Total (c) (d) (e) 3/ Quel élève est le meilleur (i.e. le plus rapide) en Economie? En termes smithien, que possède-t-il? Quel élève est le meilleur (i.e. le plus rapide) en Sociologie? En termes smithien, que possède-t-il? 4/ Complétez le tableau. Ricardo met 60 minutes pour faire un exercice de Sociologie. Pendant, ce temps, il ne peut pas faire d Economie. Faire un exercice de Sociologie implique donc qu il renonce à faire (confer la notion de coût d opportunité) de l Economie. Plus précisément, en passant 60 min à faire un exercice de Sociologie, Ricardo renonce à effectuer deux exercices d Economie (60 min = 30 min x 2). Le coût d opportunité d un exercice de Sociologie (en termes d exercices d Economie) est donc de 2 autrement dit faire un exercice de Sociologie implique de renoncer à deux exercices de d Economie. 5/ Calculez les coûts d opportunité associés à chaque discipline pour chaque élève. Complétez le tableau suivant : Coût d opportunité d un exercice de Coût d opportunité d un exercice Sociologie (en termes d exercices d Economie (en termes d exercices de d Economie) Sociologie) David Ricardo 2 6/ Complétez le texte suivant à l aide du vocabulaire adéquat : En effectuant un exercice de Sociologie, David renonce à faire exercice d Economie alors que Ricardo renonce à faire exercices d Economie. C est qui a le coût d opportunité le moins élevé en Sociologie : cela signifie que le sacrifice est plus moins important pour lui que pour. Choisir de faire (on dit aussi arbitrer en faveur) un exercice de Sociologie implique qu il doit renoncer à un plus grand petit nombre d exercices d Economie que son camarade. Il est donc plus avantageux pour lui de se spécialiser en Sociologie Economie car le coût d opportunité associé est plus faible pour lui que pour son camarade (le sacrifice est moins grand pour lui autrement dit il est moins perdant). De la même manière, en effectuant un exercice d Economie, David renonce à faire exercice de Sociologie alors que Ricardo renonce à faire exercice de Sociologie. C est qui a le coût d opportunité le moins élevé en Economie : cela signifie que le sacrifice est plus moins important pour lui que pour. Arbitrer en faveur d un exercice d Economie implique qu il doit renoncer à un plus grand petit nombre d exercices de Sociologie que son camarade. Il est donc plus avantageux pour lui de se spécialiser en Sociologie Economie car le coût d opportunité associé est plus faible que pour son camarade (le sacrifice est moins grand pour lui autrement dit il est moins perdant). David et Ricardo se spécialisent donc dans les disciplines précédemment citées : c est la du travail. Dorénavant, David consacrera tout son temps à faire de et Ricardo ne fera que de. 7/ Complétez le tableau suivant en tenant compte de la spécialisation de chaque élève : Temps en minutes (min) Sociologie Economie Total David (f) Ricardo (g) Total (h) (i) (j) 17

18 8/ Complétez le texte suivant à l aide du vocabulaire adéquat : On voit bien que le temps total n a pas changé (e = j) et que les élèves travaillent durant la même durée qu au début (a = f et b = g). Cependant, le temps global alloué à chaque discipline a évolué (c h et d i). De plus, on remarque qu en minutes, David effectue exercices de. Par ailleurs, on remarque qu en minutes, Ricardo effectue exercices de. Alors qu au début (avant spécialisation), les deux élèves effectuaient au total exercices de Sociologie et exercices d Economie, ils font désormais exercices de Sociologie et exercices d Economie. On voit donc que, globalement, le nombre d exercices total a. La spécialisation a permis la production globale. Reste à déterminer sur quelles bases les élèves vont échanger leurs exercices : 1 exercice d Economie contre 1.50 exercices de Sociologie permettrait par exemple aux deux élèves d augmenter individuellement le nombre total d exercices effectués. Tout dépend de la valeur d un exercice le partage n étant pas nécessairement égal! Dans les faits, les élèves peuvent se spécialiser totalement dans la production d un exercice ou simplement allouer une plus grande partie de leur temps à une discipline. A titre d illustration, vous pouvez refaire intégralement l exercice avec les données du tableau ci-dessous et vous verrez que l on aboutit à une spécialisation totale de David en Economie (30 minutes d Economie au total soit 1.5 exercices) et une spécialisation partielle de Ricardo en sociologie (transfert de 40 min d Economie vers la Sociologie, ce qui lui permet d effectuer 3 exercices de Sociologie et ½ exercice d Economie). Temps en minutes (min) Sociologie Economie David Ricardo De plus, en se spécialisant chacun dans une discipline, les élèves deviendront meilleurs dans chacune d elles : en termes économiques, on dirait qu ils vont devenir plus (rendement élevé, temps passé à faire un exercice susceptible de diminuer car l élève ne se consacre qu à une seule activité, raisonnements de meilleure qualité). Si nous étions en présence d entreprises, l accroissement de leur permettrait de mieux faire face à la concurrence autrement dit d être plus. En outre, en faisant intervenir des élèves spécialisés dans d autres disciplines, cela permettrait de multiplier les échanges et ainsi David et Ricardo pourraient avoir accès à des exercices d autres matières. Si nous étions en présence de consommateurs, la spécialisation des entreprises (ou pays) leur permettrait d avoir accès à des biens et services à des tarifs plus contribuant à leur pouvoir d achat et leur consommation (accès à des biens et services différents). Si vous n avez toujours pas compris la notion d avantages comparatifs i.e. le fait que les individus / entreprises / pays doivent se spécialiser en tenant compte de la structure collective des coûts d opportunité (un produit doit être fabriqué par l agent économique qui a le coût d opportunité le plus car c est lui qui a le à perdre en produisant ce bien), bénéficiant ainsi de à l échange, alors les textes suivants devraient contribuer à vous éclairer. Paul Samuelson imagine un avocat qui fait tout mieux que sa secrétaire, et explique qu évidemment cette dernière ne sera pas licenciée pour autant. En effet, l avocat trouve intérêt à déléguer des tâches et de dégager ainsi un temps supplémentaire pour un travail plus rémunérateur, le traitement de ses dossiers. À l évidence, la secrétaire trouve aussi un grand avantage à ne pas devoir se livrer à un travail d avocate. Source : 18

19 Synthèse de cours : Les avantages comparatifs de David Ricardo ( ) : Ricardo, dans son ouvrage Des Principes de l économie politique et de l impôt (1817), dépasse la limite des avantages absolus smithiens en établissant la loi des avantages comparatifs. Il souligne, qu au niveau international, un pays a intérêt à exporter et à importer même s il bénéficie d avantages absolus pour chacun des produits. Chaque pays doit ainsi se spécialiser en tenant compte des coûts d opportunité associés à chaque produit : plus précisément, un produit doit être fabriqué par le pays qui a le coût d opportunité le plus faible. Ricardo démontre que la prise en compte des avantages comparatifs aboutit à une meilleure spécialisation de chaque pays et donc à une meilleure allocation des ressources. Cela permet d obtenir des gains à l échange et donc contribue à intensifier les échanges internationaux. A noter cependant que le partage des gains n est pas forcément égal (confer questions 10 à 12). La spécialisation accroît la productivité, et donc les gains de l'échange, pour trois raisons. Premièrement, la spécialisation évite que le travailleur perde du temps en passant d'une tâche à une autre. Deuxièmement, en répétant la même opération, ce travailleur accomplit sa tâche avec une efficacité croissante. Troisièmement, la spécialisation crée un environnement propice à l'innovation. Répartir les tâches afin que chaque travailleur puisse acquérir et perfectionner par la pratique une compétence particulière (la division du travail) peut multiplier la productivité par cent ou mille. Toute personne qui exerce des activités simples (coudre un bouton, lancer un ballon dans des filets, etc.) les accomplira plus efficacement qu'une personne qui n'en a pas l'habitude. De même, un pays qui se spécialise dans la production de voitures de sport peut disposer d'un avantage comparatif dans ce domaine. Parce que son échelle de production est relativement importante, il peut diviser les tâches en les confiant à des personnes différentes. A mesure que ces personnes maîtrisent mieux les tâches qui leur sont assignées, la productivité augmente. Par ailleurs, la division du travail du travail est souvent favorable à l'innovation. Lorsqu'une personne devient experte dans la réalisation d'un travail particulier, elle peut trouver le moyen d'accomplir encore mieux ce travail - y compris en inventant pour cela une machine. Source : Joseph Stiglitz, Principes d économie moderne, Edition De Boeck, / Quels sont, pour les entreprises, les avantages de la spécialisation et de la division du travail? Méthodologie : calculer, interpréter et surmonter les pièges d'un taux de variation Calculer un taux de variation revient à mesurer l évolution d une grandeur entre deux moments donnés : TAUX = [ (valeur d arrivée - valeur de départ) / valeur de départ ] x 100 Application : Le salaire d un ingénieur passe de 1550 EUR en 2007 à 1700 EUR en 2008 puis à 1800 EUR en 2009 pour finir à 1880 EUR en calcul du taux de variation annuel global (entre 2007 et 2010) : [ ( ) / 1550 ] x 100 = on dit donc qu entre 2007 et 2010, le salaire a augmenté de %. calcul des taux de variation annuels intermédiaires :. entre 2007 et 2008 : [ ( ) / 1550 ] x 100 = 9.67 soit 9.67 % d augmentation de 2007 à entre 2008 et 2009 : soit d augmentation de 2008 à entre 2009 et 2010 : soit d augmentation de 2009 à 2010 On remarque donc que le salaire globalement de euros en valeur absolue et de % en valeur relative mais que la croissance du salaire est de en rapide. Le taux de croissance du salaire alors que le salaire. Le fait qu un taux de variation diminue ne veut pas dire que la grandeur dont il mesure la variation diminue (seulement si le taux de variation reste positif). A noter qu'il est préférable de mesurer un écart entre deux taux de variation à l'aide de points et non de pourcentages. Si le taux de variation est positif alors la variable, si le taux de variation est nul alors la variable, et si le taux de variation est négatif alors la variable. 19

20 Piège 1 : les taux de variation ne sont pas symétriques à la hausse et à la baisse : une grandeur qui augmente de t % puis qui diminue de t % ne revient pas à son niveau de départ. Application : Une grandeur qui était égale à 100 et qui augmente de 50 % passe à : 100 x ( ) = 100 x 1.5 = 150 Si cette grandeur, qui vaut désormais 150, diminue de 50 %, elle va valoir :. Piège 2 : on n additionne pas les taux de variation de plusieurs périodes pour obtenir le taux de variation sur la période globale. Application : La production d un bien X diminue de 40 % la première année et de 60 % la deuxième année. En deux ans, la production n a pas diminué de 100 % ( ) mais de (si l on part de la base 100) :. production à la fin de la 1 ère année :. production à la fin de la 2 ème année : Comme la production est passée de 100 à en deux ans, elle a donc diminué de %. Piège 3 : le taux de variation peut dépasser les 100 % (hausses illimitées) mais ne peut descendre (dans la très grande majorité des cas) en-dessous de %. Applications : La production d acier d un pays passe de tonnes à tonnes. Elle a donc augmenté de : %. Au bout de 10 ans, une voiture perd 100 % de sa valeur. Sachant que son propriétaire l avait payée EUR, elle vaut désormais euro. Méthodologie : calculer et interpréter un coefficient multiplicateur Il est utilisé quand les variations sont très importantes, on a : Coefficient multiplicateur = valeur d arrivée / valeur de départ Ex. : le cours d une action en bourse passe en 1 mois de 1.5 EUR à 3.2 EUR. Son cours est multiplié par 3.2 / 1.5 = Ex. : le cours d une action en bourse passe en 1 an de 4 EUR à 20 EUR. Son cours est multiplié par. La relation qui permet de passer d un taux de variation à un coefficient multiplicateur est donc coefficient multiplicateur = 1 + taux de variation Ex. : -le cours d une action augmente de 20 % : il est donc multiplié par ( / 100) soit le cours d une action diminue de 15 % : il est donc multiplié par (1 15 / 100) soit le cours d une action augmente de 70.5 % : il est donc multiplié par ( ) soit - le cours d une action diminue de % : il est donc multiplié par ( ) soit Quand le taux de variation est positif alors le coefficient multiplicateur est. Quand le taux de variation est nul alors le coefficient multiplicateur est. Quand le taux de variation est négatif alors le coefficient multiplicateur est. Méthodologie : calculer et interpréter un indice Quand les variations sont élevées en valeur ou que l on désire effectuer des comparaisons, nous pouvons également utiliser les indices. On a donc : Indice = [ valeur d arrivée / valeur à l année de base ] x 100 L année de base reste tout au long des calculs la même. Ex. : soit la production d uranium de 3 pays (en milliers de tonnes) : Pays A indice Pays B indice Pays C indice Détail des calculs pour le pays C : l année de base correspond à l année de départ (1999) ; l indice pour 1999 vaut

21 . en 2000 : I = [ 2300 / 1200 ] x 100 = 191 : on dit qu entre 1999 et 2000, la production a augmenté de 91 % (ou elle a été multipliée par 1.91). en 2001 : I = _ : on dit qu entre 1999 et 2001, la production a augmenté de % (ou elle a été multipliée par ). en 2002 : I = _ : on dit qu entre 1999 et 2002, la production a augmenté de % (ou elle a été multipliée par ). on remarque que c est le pays B qui a la croissance la plus mais la production la plus. Quand un indice passe de 100 à (100 + t), on dit qu il augmente de t % Quand un indice passe de 100 à (100 - t), on dit qu il diminue de t % Ex. : exprimé en indice, le salaire de Mr X passe de 100 à 125 alors que le salaire de Mr Y passe de 100 à 85. On dit que le salaire de Mr X a augmenté de % (ou a été multiplié par ) et que le salaire de Mr Y a diminué de % (ou a été multiplié par ) Ex. : L indice du prix du pétrole passe de 100 en 1999 à 105 en 2000 puis à 107 en 2001 puis à 95 en 2002 et enfin 75 en On dira : entre 1999 et 2000, le prix du pétrole a augmenté de 5 %, entre 1999 et 2001, le prix du pétrole a entre 1999 et 2002, le prix du pétrole a entre 1999 et 2003, le prix du pétrole a Source : CNUCED, / Faites deux phrases avec la donnée de la Chine puis deux autres avec celle des Etats-Unis. 11/ Le graphique précédent vous permet-il d affirmer que les exportations chinoises sont supérieures aux exportations américaines? 21

22 Source : 12/ Au regard des graphiques précédents, pensez-vous qu il n y ait que des gagnants dans le cadre du commerce international? OBJECTIF définir la notion de gains à l échange distinguer avantages absolus et avantages comparatifs établir un lien entre avantages absolus et spécialisation établir un lien entre avantages comparatifs et spécialisation nommer les avantages de la spécialisation et de la division du travail savoir calculer, interpréter et éviter les pièces liés aux taux de variation, coeff. multiplicateurs et indices OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT Notes complémentaires 22

23 SENSIBILISATION 1/ Quelle est la nature des produits vendus par les entreprises ci-dessus : bien ou service? 2/ Ces produits sont-ils payants ou gratuits? 3/ Que produisent les agents économiques dont les logos se trouvent ci-contre? Sont-ils payants ou gratuits? Formulation d une hypothèse 4/ D après vous, comment faut-il comptabiliser ce qui est produit dans une économie? Papa bricole Un artisan découpe une planche de bois Formulation d une hypothèse 5/ D après vous, doit-on on tout inclure pour calculer ce qui est produit dans une économie? 23

24 3. Que produit-on et comment le mesure-t-on? 3.1. La diversité des modes de production Objectifs de savoir : distinguer production marchande et non marchande / nommer les différents types de biens Dans un sens courant, la production désigne l activité économique consistant à créer des biens et des services propres à satisfaire des besoins individuels ou collectifs. De plus, il faut que les biens produits s échangent sur un marché ou alors que ceux-ci soient le résultat d un travail rémunéré. Source : Dictionnaire d Economie et de Sciences Sociales, Hatier, / Parmi ces photos, lesquelles correspondent à une production «au sens de l INSEE»? 2/ Parmi les productions précédentes (au sens de l INSEE), lesquelles sont payantes? lesquelles sont proposées gratuitement? Comment sont financées les productions proposées gratuitement? Définition : la production marchande désigne la production écoulée ou destinée à être écoulée sur un marché (lieu de rencontre réel ou fictif entre l offre et la demande). Elle provient essentiellement des entreprises (parfois également des ménages quand un ménage loue par exemple un logement à un autre ménage) 24

25 Définition : la production non marchande provient soit des ménages soit des entreprises. Dans le 1 er cas, elle correspond à l économie domestique i.e. qu elle comprend tous les biens et services produits pour être consommés au sein d un ménage : travaux ménagers, jardinage, bricolage, etc. Elle permet l autoconsommation. Dans le 2 nd cas, elle correspond à la production non marchande des administrations publiques (APU : biens et services produits par les administrations et disponibles gratuitement ou quasi-gratuitement i.e. à un prix inférieur à leur coût de revient comme par exemple l Education, la Santé, éclairage public, etc.) et des administrations privées (ISBLM : biens et services fournis par des associations sportives, caritatives, etc.). 3/ Donner des exemples de productions marchandes et non marchandes (non présents dans les photos / déf. précédentes) : Productions marchandes Productions non marchandes / Synthèse de cours : complétez à l aide du vocabulaire suivant : production, consommation, non stockables, stockables, durables, non durables, biens de production durables, consommations intermédiaires. On peut classer les biens rares : - selon leur nature : les biens matériels (ils sont ) et les biens immatériels ou services (biens ), - selon leur destination : les biens de (biens destinés aux consommateurs finaux : les ménages) et les biens de (biens qui servent à produire d autres biens : machines, matières premières, etc.). Parmi les biens de consommation, on distingue les biens de consommation (biens dont la destruction n est pas immédiate, mais se fait progressivement dans le temps) et les biens de consommation (biens détruits lors de la consommation). Parmi les biens de production, on distingue les (qui sont détruites ou transformées lors du processus productif) et les (capital fixe : biens servant lors de plusieurs cycles de production). 5/ Complétez le tableau ci-dessous en recherchant des exemples. Biens de production durables Exemples : Biens économiques (biens rares) Biens matériels Biens immatériels ou services Biens de consommation intermédiaire Exemples : Biens de consommation finale - durables exemples : - non durables exemples : Exemples : 6/ Synthèse de cours : synthétisez les informations présentes dans cette sous-partie en utilisant le vocabulaire adéquat (avec des exemples). OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT distinguer production marchande et non marchande nommer les différents types de biens 25

26 3.2. De la valeur ajoutée au PIB : mesure et limites Objectifs de savoir : définir la valeur ajoutée / préciser pourquoi la mesure de la richesse d un pays ne repose que sur des conventions / nommer la répartition détaillée de la valeur ajoutée / définir le PIB de deux manières (deux formules) / nommer les limites de l utilisation du PIB comme instrument de mesure de la richesse nationale Objectifs de savoir-faire : calculer une valeur ajoutée / distinguer un raisonnement en valeur et en volume 1/ Inventez un autre exemple mettant en évidence le problème de la double comptabilité des produits. 2/ Comment appelle-t-on la différence entre «leur valeur totale et la valeur des produits qui leur sont incorporés»? 3/ Pourquoi utilise-t-on le terme valeur «ajoutée»? Définition : Les agents produisent des biens et des services en consommant d autres biens et des services qu ils n ont pas produits (les consommations intermédiaires : CI). Si l on veut mesurer la contribution propre d un agent à la production nationale, il faut donc déduire de la valeur de la production (le chiffre d affaire, aux stocks près) la valeur des consommations intermédiaires : on obtient ainsi la valeur ajoutée. On a donc : VA = CA CI (on distingue la VAB et VAN si l on inclut ou non les amortissements). 26

27 4/ A quel agent économique est essentiellement reversée la valeur ajoutée? 5/ Quelles variables influencent le partage de la valeur ajoutée? Comment mesurer la production d un pays? Cette interrogation permet d'introduire une première réflexion sur les instruments de mesure et de sensibiliser au fait que toute mesure résulte de conventions. La question est plus complexe qu il n y paraît et il convient de bien savoir ce qui est mis sous le terme polysémique de production. Évoque-t-on ce qui sort effectivement de l'entreprise ou bien ce qu elle a réellement créé au cours du processus de production? Dans le premier cas, une mesure simple de la production consiste à utiliser le nombre d unités de biens ou de services produites (nombre d automobiles pour un constructeur automobile, nombre d analyses pour un laboratoire, nombre de nuitées pour un hôtel, etc.). Cette mesure de la production réalisée, exprimée en quantités physiques, présente une limite qui la rend peu opérationnelle : elle ne permet pas d avoir une vision synthétique d une production composite, que ce soit par sa nature (une menuiserie qui produit des tables et des chaises, un agriculteur qui produit à la fois du maïs et du lait, etc.) ou par sa diversité qualitative (un même hôtel peut proposer des chambres diverses, de la «single» à la suite). La solution consiste à mesurer la production non en quantités physiques mais en faisant référence à sa valeur, celle-ci étant, par convention, estimée par le prix du marché, c'est-à-dire celui payé par l acquéreur : cette convention de valorisation reflète l hypothèse selon laquelle le prix que l acheteur est disposé à payer, sur un marché concurrentiel, est une mesure de la valeur qu il attache au bien ou service qu il acquiert. La production en valeur se mesure alors par les quantités produites multipliées par leur prix de vente, que la production ait ou non été effectivement vendue au cours de la période (elle peut avoir été stockée) ; dans les entreprises de services elle est généralement équivalente au chiffre d affaires puisque les services ne peuvent être stockés. La mesure de la production non marchande, qui n a pas de prix de marché, est, par convention, généralement estimée par les coûts de production. La production non marchande ainsi mesurée reflète mal la contribution réelle des services non marchands à la satisfaction individuelle et collective, dont l estimation nécessite de prendre en compte d autres indicateurs, à la fois de volume et de qualité. C est le cas par exemple de l éducation et de la santé. Dans le deuxième cas, celui où l on cherche à mesurer ce qu a réellement créé une organisation productive par son activité, il convient de prendre en considération les biens et services achetés à d autres entreprises, qui sont certes intégrés à sa production mais n ont pas été produits par elle et que l on désigne, dans une approche comptable, par l expression «consommations intermédiaires». Les biens et services produits ayant une valeur supérieure à la valeur des consommations intermédiaires (valeur mesurée aux prix du marché), on dit que l activité de production a conduit à «ajouter de la valeur» aux biens et services utilisés pour produire. La «valeur ajoutée» correspond ainsi à la richesse créée par une organisation productive. Source : 27

Chapitre 3. La répartition

Chapitre 3. La répartition Chapitre 3. La répartition 1. La répartition de la valeur ajoutée La valeur ajoutée (1) Valeur ajoutée : solde du compte de production = > VA = P CI = > Richesse effectivement créée par les organisations

Plus en détail

THÈME 1. Ménages et consommation

THÈME 1. Ménages et consommation THÈME 1 Ménages et consommation 1 Comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? SENSIBILISATION Étape 1 D où provient l argent des ménages? Revenus «primaires» Du travail

Plus en détail

1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs?

1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? Ménages et consommation 1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? question 1: comment le revenu des ménages est-il réparti? question 2: quelle est l influence

Plus en détail

Chapitre 1 : La consommation et l épargne

Chapitre 1 : La consommation et l épargne Chapitre 1 : La consommation et l épargne - 7 - Dans ce chapitre vous allez : - Distinguer les différents types de consommation. - Découvrir de quels facteurs dépend la consommation. - Étudier ce qu est

Plus en détail

DEVOIR N 1 économie générale

DEVOIR N 1 économie générale PROGRAMME : DEVOIR N 1 économie générale L économie et son domaine Le circuit économique comme méthode d'analyse La production marchande et non marchande Le travail Le capital et le progrès technique Le

Plus en détail

RAPPELS DU COURS PRÉCÉDENT

RAPPELS DU COURS PRÉCÉDENT RAPPELS DU COURS PRÉCÉDENT PIB + M = CF+ FBCF + S + X Demande intérieure Valeur 2006 en milliard s d'euros ) Évolutions en volume au prix de l'année précédente Évolutions en volume au prix de l'année précédente

Plus en détail

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte Partie 3: L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte On abandonne l hypothèse d économie fermée Les échanges économiques entre pays: importants, en

Plus en détail

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance IV) l équilibre ressources - emplois et son interprétation Cet article fait suite à ceux du 19 janvier et du 18 février 2013. Il en est le complément logique sur les fondamentaux macro- économiques d un

Plus en détail

2.1.4. L'équilibre général des échanges

2.1.4. L'équilibre général des échanges 2.1.4. L'équilibre général des échanges La prise en compte des offres et des demandes de l'ensemble des pays participants au commerce mondial permet la détermination des prix mondiaux. L'existence d'un

Plus en détail

Collecter des informations statistiques

Collecter des informations statistiques Collecter des informations statistiques FICHE MÉTHODE A I Les caractéristiques essentielles d un tableau statistique La statistique a un vocabulaire spécifique. L objet du tableau (la variable) s appelle

Plus en détail

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010 Initiation à l économie ENSAE, 1A Maths Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr Septembre 2010 Les ménages (1/2) Les ressources des ménages La consommation L épargne Les ménages comme agents économiques

Plus en détail

INTRODUCTION A LA MACROECONOMIE Séance de travaux dirigés n 4 Construction des comptes de secteur

INTRODUCTION A LA MACROECONOMIE Séance de travaux dirigés n 4 Construction des comptes de secteur Université Montesquieu Bordeaux IV 1 ère année Licence AES Année universitaire 2012-2013 INTRODUCTION A LA MACROECONOMIE Séance de travaux dirigés n 4 Construction des comptes de secteur Questions préliminaires

Plus en détail

CHAPITRE 1 : DE LA FONCTION DE DEMANDE DU CONSOMMATEUR À LA DEMANDE DE MARCHÉ

CHAPITRE 1 : DE LA FONCTION DE DEMANDE DU CONSOMMATEUR À LA DEMANDE DE MARCHÉ CHAPITRE : DE LA FONCTION DE DEMANDE DU CONSOMMATEUR À LA DEMANDE DE MARCHÉ..Introduction.2. Le point de départ de l analyse micro-économique du consommateur.3. La fonction de demande individuelle.4. Effets

Plus en détail

La demande Du consommateur. Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal

La demande Du consommateur. Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal La demande Du consommateur Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal Plan du cours Préambule : Rationalité du consommateur I II III IV V La contrainte budgétaire Les préférences Le choix optimal

Plus en détail

ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE

ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE Cours de M. Di Roberto Université Victor Segalen Bordeaux 2 Bibliographie Ce cours s inspire largement des ouvrages essentiels suivants. Merci à leurs auteurs. BOSSERELLE

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

Chapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne

Chapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne hapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne I : La fonction de consommation keynésienne II : Validations et limites de la fonction de consommation keynésienne III : Le choix de consommation

Plus en détail

I) L ouverture des économies à l international

I) L ouverture des économies à l international L autarcie s oppose au système du libreéchange. I) L ouverture des économies à l international A) La mesure des échanges de biens et services. La balance des transactions courantes. Cette balance retrace

Plus en détail

Epargne et investissement

Epargne et investissement Epargne et investissement Nature du sujet : Sujet de type «mise en relation». Mots-clés / Définitions : Tous! «Epargne» : Part du revenu qui n est pas consommée Epargne des ménages : - Concept le plus

Plus en détail

L'ELASTICITE-PRIX I- QUAND LES PRIX VARIENT...

L'ELASTICITE-PRIX I- QUAND LES PRIX VARIENT... L'ELASTICITE-PRIX La consommation dépend, entre autre, du prix des biens et des services que l'on désire acheter. L'objectif de ce TD est de vous montrer les liens existants entre le niveau et l'évolution

Plus en détail

TD n 1 : la Balance des Paiements

TD n 1 : la Balance des Paiements TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.

Plus en détail

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots Aperçu des actions et des obligations Qu est-ce qu une action? Une action est une participation dans une entreprise. Quiconque détient une action est copropriétaire (actionnaire) de l entreprise (plus

Plus en détail

ÉCONOMIE GÉNÉRALE FIIFO1

ÉCONOMIE GÉNÉRALE FIIFO1 ÉCONOMIE GÉNÉRALE FIIFO1 2000-2001 MÉRÉ Aurélien AMC Economie - Page 1 INTRODUCTION GENERALE 3 NATURE DE L ACTIVITE ECONOMIQUE 3 L OBJET DE LA SCIENCE ECONOMIQUE 4 LES GRANDS COURANTS DE LA PENSEE ECONOMIQUE

Plus en détail

DISCOUNTED CASH-FLOW

DISCOUNTED CASH-FLOW DISCOUNTED CASH-FLOW Principes généraux La méthode des flux futurs de trésorerie, également désignée sous le terme de Discounted Cash Flow (DCF), est très largement admise en matière d évaluation d actif

Plus en détail

Méthode : On raisonnera tjs graphiquement avec 2 biens.

Méthode : On raisonnera tjs graphiquement avec 2 biens. Chapiittrre 1 : L uttiilliitté ((lles ménages)) Définitions > Utilité : Mesure le plaisir / la satisfaction d un individu compte tenu de ses goûts. (On s intéresse uniquement à un consommateur rationnel

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

Complément d information concernant la fiche de concordance

Complément d information concernant la fiche de concordance Sommaire SAMEDI 0 DÉCEMBRE 20 Vous trouverez dans ce dossier les documents correspondants à ce que nous allons travailler aujourd hui : La fiche de concordance pour le DAEU ; Page 2 Un rappel de cours

Plus en détail

L interchange. Ce que c est. Comment ça fonctionne. Et pourquoi c est fondamental pour le système des paiements Visa.

L interchange. Ce que c est. Comment ça fonctionne. Et pourquoi c est fondamental pour le système des paiements Visa. L interchange Ce que c est. Comment ça fonctionne. Et pourquoi c est fondamental pour le système des paiements Visa. Il n y a pas si longtemps, les consommateurs n avaient d autre choix que d utiliser

Plus en détail

CONSOMMATION INTERTEMPORELLE & MARCHE FINANCIER. Epargne et emprunt Calcul actuariel

CONSOMMATION INTERTEMPORELLE & MARCHE FINANCIER. Epargne et emprunt Calcul actuariel CONSOMMATION INTERTEMPORELLE & MARCHE FINANCIER Epargne et emprunt Calcul actuariel Plan du cours Préambule : la contrainte budgétaire intertemporelle et le calcul actuariel I II III Demandes d épargne

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et

Plus en détail

ESSEC Cours Wealth management

ESSEC Cours Wealth management ESSEC Cours Wealth management Séance 9 Gestion de patrimoine : théories économiques et études empiriques François Longin 1 www.longin.fr Plan de la séance 9 Epargne et patrimoine des ménages Analyse macroéconomique

Plus en détail

Manuel de référence Options sur devises

Manuel de référence Options sur devises Manuel de référence Options sur devises Groupe TMX Actions Bourse de Toronto Bourse de croissance TSX TMX Select Equicom Produits dérivés Bourse de Montréal CDCC Marché climatique de Montréal Titres à

Plus en détail

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs Séminaire CGTM Mercredi 19 mars 2008 Danielle LAPORT Sociologue Ingénieur Social Equipe de Recherche REV Université Paris XII Val-de-Marne Il me revient

Plus en détail

FONCTION DE DEMANDE : REVENU ET PRIX

FONCTION DE DEMANDE : REVENU ET PRIX FONCTION DE DEMANDE : REVENU ET PRIX 1. L effet d une variation du revenu. Les lois d Engel a. Conditions du raisonnement : prix et goûts inchangés, variation du revenu (statique comparative) b. Partie

Plus en détail

Méthodes de la gestion indicielle

Méthodes de la gestion indicielle Méthodes de la gestion indicielle La gestion répliquante : Ce type de gestion indicielle peut être mis en œuvre par trois manières, soit par une réplication pure, une réplication synthétique, ou une réplication

Plus en détail

Partie 5 : La consommation et l investissement

Partie 5 : La consommation et l investissement Partie 5 : La consommation et l investissement Enseignant A. Direr Licence 2, 1er semestre 2008-9 Université Pierre Mendès France Cours de macroéconomie suite La troisième partie a exposé les théories

Plus en détail

Comprendre le financement des placements par emprunt. Prêts placement

Comprendre le financement des placements par emprunt. Prêts placement Comprendre le financement des placements par emprunt Prêts placement Comprendre le financement des placements par emprunt Le financement des placements par emprunt consiste simplement à emprunter pour

Plus en détail

Séquence 1. Les grandes questions que se posent les économistes. Sommaire

Séquence 1. Les grandes questions que se posent les économistes. Sommaire Séquence 1 Les grandes questions que se posent les économistes Sommaire 1. Dans un monde aux ressources limitées, comment faire des choix? 2. Pourquoi acheter à d autres ce que l on pourrait faire soi-même?

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

Construire un tableau de bord par Marc Maisonneuve

Construire un tableau de bord par Marc Maisonneuve Construire un tableau de bord par Marc Maisonneuve Le tableau de bord On peut le définir comme la présentation synoptique d indicateurs relatifs au suivi d une bibliothèque, d un projet, d un service.

Plus en détail

Epargne : définitions, formes et finalités.

Epargne : définitions, formes et finalités. Epargne : définitions, formes et finalités. 1) Définitions de l épargne. Le dictionnaire Larousse définit l épargne comme une «fraction du revenu individuel ou national qui n est pas affectée à la consommation»,

Plus en détail

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal III CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR A - Propriétés et détermination du choix optimal La demande du consommateur sur la droite de budget Résolution graphique Règle (d or) pour déterminer la demande quand

Plus en détail

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite) Chapitre 6 Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique 1 Objectifs d apprentissage Faire la distinction entre le stock de capital et de la richesse et le flux de production, de revenu,

Plus en détail

TRAVAIL ET GESTION DE L EMPLOI?

TRAVAIL ET GESTION DE L EMPLOI? INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES E n s e l i m i t a n t à u n e présentation graphique simple et en insistant sur les déterminants de l'offre et de la demande, on expliquera l'analyse néoclassique du fonctionnement

Plus en détail

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Ville de Clamart PARTENAIRES Finances Locales Avril 2015 Ville de Clamart 1 Présentation de PARTENAIRES Finances Locales PARTENAIRES Finances Locales

Plus en détail

Items étudiés dans le CHAPITRE N5. 7 et 9 p 129 D14 Déterminer par le calcul l'antécédent d'un nombre par une fonction linéaire

Items étudiés dans le CHAPITRE N5. 7 et 9 p 129 D14 Déterminer par le calcul l'antécédent d'un nombre par une fonction linéaire CHAPITRE N5 FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION Code item D0 D2 N30[S] Items étudiés dans le CHAPITRE N5 Déterminer l'image

Plus en détail

Formules et Approches Utilisées dans le Calcul du Coût Réel

Formules et Approches Utilisées dans le Calcul du Coût Réel Formules et Approches Utilisées dans le Calcul du Coût Réel Objectifs du Taux Annuel Effectif Global (TAEG) et du Taux d Intérêt Effectif (TIE) Le coût réel d un crédit inclut non seulement l intérêt,

Plus en détail

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions L économie ouverte Un modèle de petite économie ouverte V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile Quelques définitions Économie fermée Économie ouverte Exportations et importations Exportations nettes

Plus en détail

PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES ÉLÈVES QUESTIONS ET RÉPONSES DE L ÉVALUATION PISA 2012 DE LA CULTURE FINANCIÈRE

PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES ÉLÈVES QUESTIONS ET RÉPONSES DE L ÉVALUATION PISA 2012 DE LA CULTURE FINANCIÈRE PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES ÉLÈVES QUESTIONS ET RÉPONSES DE L ÉVALUATION PISA 2012 DE LA CULTURE FINANCIÈRE TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION... 3 QUESTION NIVEAU 1: FACTURE... 4

Plus en détail

ENSIIE. Macroéconomie - Chapitre I

ENSIIE. Macroéconomie - Chapitre I ENSIIE Macroéconomie - Chapitre I Le 13 avril 2013 Table des matières 1 Introduction 2 2 La théorie Keynésienne 3 2.1 Keynes......................................... 3 2.2 Quelques ordres de grandeur.............................

Plus en détail

Variations du modèle de base

Variations du modèle de base 1 Variations du modèle de base Dans ce chapitre nous allons utiliser le modèle de base du chapitre précédent pour illustrer certaines questions économiques simples. Ainsi, le modèle précédent nous permettra

Plus en détail

La crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège

La crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège La crise de 1929 Lionel Artige Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège Expliquer la crise de 1929? La crise de 1929 a été l objet de nombreuses publications tentant d expliquer ses causes,

Plus en détail

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs?

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? En ces temps de crise économique et de crise des dettes souveraines (ou publiques), tous les hommes politiques de gauche comme de droite

Plus en détail

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 1 Berne, mai 2007 Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 2 Pourquoi la CSIAS en tant qu association privée peut-elle établir des normes en matière d aide sociale? La CSIAS est l association professionnelle

Plus en détail

L importance de la monnaie dans l économie

L importance de la monnaie dans l économie L importance de la monnaie dans l économie Classes préparatoires au Diplôme de Comptabilité et Gestion UE 13 Relations professionnelles Etude réalisée par : Marina Robert Simon Bocquet Rémi Mousseeff Etudiants

Plus en détail

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1.

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1. Version intégrale Note méthodologique 1. Les tableaux des ressources et des emplois dans les comptes nationaux L élaboration des comptes nationaux de la Belgique s effectue conformément à la méthodologie

Plus en détail

I. Le partage du revenu entre l épargne et la consommation

I. Le partage du revenu entre l épargne et la consommation LA CONSOMMATION ET L EPARGNE (10) 1 La consommation et l épargne sont les deux opérations économiques consistant à utiliser le revenu disponible. Les agents économiques affectent leur revenu à la consommation

Plus en détail

Avis légal. I 2 FISCALLIANCE 2011 L Incorporation des Courtiers Immobiliers du Québec

Avis légal. I 2 FISCALLIANCE 2011 L Incorporation des Courtiers Immobiliers du Québec Avis légal L incorporation des courtiers est un sujet très complexe, lequel ne saurait évidemment être traité en profondeur dans le présent document. Ce fascicule vise à sensibiliser les courtiers quant

Plus en détail

Transactions de l agriculteur 1.5 /kilo 2.0 /kilo 2.5 /kilo Vente de la récolte 187 500 250 000 312 500. l agriculteur

Transactions de l agriculteur 1.5 /kilo 2.0 /kilo 2.5 /kilo Vente de la récolte 187 500 250 000 312 500. l agriculteur Chapitre 11, assurance et diversification Réponses aux Questions et problèmes 1. Transactions de 1.5 /kilo 2.0 /kilo 2.5 /kilo Vente de la récolte 187 500 250 000 312 500 62 500 payés à 0 62 500 payés

Plus en détail

Chapitre 1 Quelles sont les sources de la croissance?

Chapitre 1 Quelles sont les sources de la croissance? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 mars 2015 à 13:38 Chapitre 1 Quelles sont les sources de la croissance? Notions : PIB, IDH, investissement, progrès technique, croissance endogène, productivité

Plus en détail

Chapitre 1 : Évolution COURS

Chapitre 1 : Évolution COURS Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

3. Agrégats, ratios et équilibres macroéconomiques

3. Agrégats, ratios et équilibres macroéconomiques 3. Agrégats, ratios et équilibres macroéconomiques Le calcul du PIB (1) PIB : Résultat final de l activité de production des unités productrices résidentes 3 façons de le mesurer : Par la production Par

Plus en détail

L arbitrage entre consommation et épargne Activités pour l élève

L arbitrage entre consommation et épargne Activités pour l élève L arbitrage entre consommation et épargne Activités pour l élève Introduction Document DU 1 REVENU : Du revenu PRIMAIRE primaire au AU revenu REVENU disponible DISPONIBLE SERVICES PUBLICS Education Santé

Plus en détail

Lecture graphique. Table des matières

Lecture graphique. Table des matières Lecture graphique Table des matières 1 Lecture d une courbe 2 1.1 Définition d une fonction.......................... 2 1.2 Exemple d une courbe........................... 2 1.3 Coût, recette et bénéfice...........................

Plus en détail

Les coûts de la production. Microéconomie, chapitre 7

Les coûts de la production. Microéconomie, chapitre 7 Les coûts de la production Microéconomie, chapitre 7 1 Sujets à aborder Quels coûts faut-il considérer? Coûts à court terme Coûts à long terme Courbes de coûts de court et de long terme Rendements d échelle

Plus en détail

Correction du bac blanc CFE Mercatique

Correction du bac blanc CFE Mercatique Correction du bac blanc CFE Mercatique Exercice 1 (4,5 points) Le tableau suivant donne l évolution du nombre de bénéficiaires de minima sociaux en milliers : Année 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Plus en détail

Comment va la vie en France?

Comment va la vie en France? Comment va la vie en France? L Initiative du vivre mieux, lancée en 2011, se concentre sur les aspects de la vie qui importent aux gens et qui ont un impact sur leur qualité de vie. L Initiative comprend

Plus en détail

La valeur présente (ou actuelle) d une annuité, si elle est constante, est donc aussi calculable par cette fonction : VA = A [(1-1/(1+k) T )/k]

La valeur présente (ou actuelle) d une annuité, si elle est constante, est donc aussi calculable par cette fonction : VA = A [(1-1/(1+k) T )/k] Evaluation de la rentabilité d un projet d investissement La décision d investir dans un quelconque projet se base principalement sur l évaluation de son intérêt économique et par conséquent, du calcul

Plus en détail

Informations aux athlètes en matière de fiscalité et de finances

Informations aux athlètes en matière de fiscalité et de finances Table des matières 1. Introduction 2. Revenus 3. Dépenses 4. Impôts 5. Budget 6. Planification financière 7. Assurances 8. Épargne-retraite 9. Autres responsabilités 10. Remarques finales 1 1. Introduction

Plus en détail

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014 L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS Juin 2014 Contacts BVA : Céline BRACQ Directrice BVA Opinion Lilas BRISAC Chargée d études 01 71 16 88 00

Plus en détail

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé L augmentation des salaires du personnel de l administration publique

Plus en détail

ING Turbos Infinis. Avantages des Turbos Infinis Potentiel de rendement élevé. Pas d impact de la volatilité. La transparence du prix

ING Turbos Infinis. Avantages des Turbos Infinis Potentiel de rendement élevé. Pas d impact de la volatilité. La transparence du prix ING Turbos Infinis Produit présentant un risque de perte en capital et à effet de levier. Les Turbos sont émis par ING Bank N.V. et sont soumis au risque de défaut de l émetteur. ING Turbos Infinis Les

Plus en détail

Interpréter correctement l évolution de la part salariale.

Interpréter correctement l évolution de la part salariale. Interpréter correctement l évolution de la part salariale. Gilles Saint-Paul Université de Toulouse I et Ministère de l Ecologie En, la part des salaires dans la valeur ajoutée (ou dans le PIB) est un

Plus en détail

EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE

EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE OLIVIER COLLIER Exercice 1 (2012) Une entreprise veut faire un prêt de S euros auprès d une banque au taux annuel composé r. Le remboursement sera effectué en n années par

Plus en détail

P A P 1 D 1 -S 1 S 1 D 1

P A P 1 D 1 -S 1 S 1 D 1 Les instruments de la politique commerciale - tarifs: source de revenu et protection des industries nationales -pécifiques : montant fixe par unité de bien importé (exemple: 100 par voiture) -Ad-valorem:

Plus en détail

SES, Première, R. Pradeau, 2012-2013 Chapitre 1 : Les grandes questions que se posent les économistes. Raphaël Pradeau, Académie de Nice

SES, Première, R. Pradeau, 2012-2013 Chapitre 1 : Les grandes questions que se posent les économistes. Raphaël Pradeau, Académie de Nice Problématiques : SES, Première, R. Pradeau, 2012-2013 Chapitre 1 : Les grandes questions que se posent les économistes Raphaël Pradeau, Académie de Nice I/ Qu'est-ce qui détermine les choix économiques

Plus en détail

CHAPITRE 2 : MARCHE DES CHANGES A TERME ET PRODUITS DERIVES

CHAPITRE 2 : MARCHE DES CHANGES A TERME ET PRODUITS DERIVES CHAPITRE 2 : MARCHE DES CHANGES A TERME ET PRODUITS DERIVES Marché des changes : techniques financières David Guerreiro david.guerreiro@univ-paris8.fr Année 2013-2014 Université Paris 8 Table des matières

Plus en détail

afférent au projet de décret relatif aux obligations indexées sur le niveau général des prix

afférent au projet de décret relatif aux obligations indexées sur le niveau général des prix CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ Note de présentation - Avis N 2002-11 du 22 octobre 2002 afférent au projet de décret relatif aux obligations indexées sur le niveau général des prix Sommaire I - Rappels

Plus en détail

Chapitre 4 Quelles sont les principales défaillances du marché?

Chapitre 4 Quelles sont les principales défaillances du marché? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 12 octobre 2014 à 18:25 Chapitre 4 Quelles sont les principales défaillances du marché? Introduction Dans la réalité les marchés peuvent être défaillants dans le

Plus en détail

Analyse des coûts. 1 ère année DUT GEA, 2005/2006 Analyse des coûts

Analyse des coûts. 1 ère année DUT GEA, 2005/2006 Analyse des coûts Analyse des coûts Les techniques de calcul et d analyse des coûts portent le nom de comptabilité analytique ou comptabilité de gestion. Ces deux termes seront utilisés indifféremment dans ce cours. Contrairement

Plus en détail

CHAPITRE 2 : L'INVESTISSEMENT ET SES DETERMINANTS

CHAPITRE 2 : L'INVESTISSEMENT ET SES DETERMINANTS CHAPITRE 2 : L'INVESTISSEMENT ET SES DETERMINANTS Notions à connaître: Taux de rentabilité, taux d'intérêt, demande anticipée, investissement matériel, investissement immatériel, investissement public,

Plus en détail

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014 n 26 mai 2014 Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 Sommaire 1.INTRODUCTION 4 2.LE MARCHÉ DE L ASSURANCE VIE INDIVIDUELLE 6 2.1.La bancassurance

Plus en détail

Quels sont les grands déséquilibres macroéconomiques? Durée : maximum 4h30

Quels sont les grands déséquilibres macroéconomiques? Durée : maximum 4h30 Quels sont les grands déséquilibres macroéconomiques? Durée : maximum 4h30 Raphaël Pradeau (Académie de Nice) et Julien Scolaro (Académie de Poitiers) Programme : NOTIONS : Demande globale, inflation,

Plus en détail

II. LE PRINCIPE DE LA BASE

II. LE PRINCIPE DE LA BASE II. LE PRINCIPE DE LA BASE Le comportement des opérateurs (position longue ou courte) prend généralement en compte l évolution du cours au comptant et celle du cours à terme. Bien qu ils n évoluent pas

Plus en détail

ING Turbos. Faible impact de la volatilité. Evolution simple du prix

ING Turbos. Faible impact de la volatilité. Evolution simple du prix ING Turbos Produit présentant un risque de perte en capital et à effet de levier. Les Turbos sont émis par ING Bank N.V. et sont soumis au risque de défaut de l émetteur. ING Turbos ING a lancé les Turbos

Plus en détail

avec des nombres entiers

avec des nombres entiers Calculer avec des nombres entiers Effectuez les calculs suivants.. + 9 + 9. Calculez. 9 9 Calculez le quotient et le rest. : : : : 0 :. : : 9 : : 9 0 : 0. 9 9 0 9. Calculez. 9 0 9. : : 0 : 9 : :. : : 0

Plus en détail

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 10 avril 2014 à 9 h 30 «Carrières salariales et retraites dans les secteurs et public» Document N 9 Document de travail, n engage pas le Conseil Simulation

Plus en détail

INTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE

INTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE INTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE Avril 2013 EVALUATION D ENTREPRISE 1 Introduction en bourse Une introduction en bourse est avant tout une opération financière. Les avantages financiers de

Plus en détail

- 01 - GESTION DES INVESTISSEMENTS RENTABILITE ECONOMIQUE

- 01 - GESTION DES INVESTISSEMENTS RENTABILITE ECONOMIQUE - 01 - GESTION DES INVESTISSEMENTS RENTABILITE ECONOMIQUE Objectif(s) : o Choix des investissements et rentabilité économique : Capacité d'autofinancement prévisionnelle ; Flux nets de trésorerie ; Evaluations.

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge

Plus en détail

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION DOSSIER RETRAITES: MAI 2003 SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION 1. LE SYSTEME DE RETRAITES PAR REPARTITION 1.1. INTRODUCTION Les régimes de retraites des travailleurs

Plus en détail