CIG DIJON Proposition de communication : «Influence de l actionnariat institutionnel sur la performance des Small Cap belges»

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CIG DIJON 2014. Proposition de communication : «Influence de l actionnariat institutionnel sur la performance des Small Cap belges»"

Transcription

1 CIG DIJON 2014 Proposition de communication : «Influence de l actionnariat institutionnel sur la performance des Small Cap belges» Christiane Bughin, chargée de cours Christiane.bughin@umons.ac.be Carole Monaco, doctorante Carole.monaco@umons.ac.be Université de Mons Institut de recherche HumanOrg Place du Parc, Mons (Belgique) 1

2 Résumé La question de la relation entre la présence d investisseurs institutionnels dans l actionnariat des entreprises et la performance de celles-ci reste à ce jour sans réponse tranchée, faute de démonstrations empiriques convergentes. Cette question, qui est à positionner au niveau d une problématique plus globale, à savoir celle de l influence de la structure de propriété sur la performance des firmes, trouve sa pertinence au niveau des influences multiples qu exercent les actionnaires institutionnels sur la gouvernance, les orientations stratégiques mais également les modalités de pilotage des entreprises au sein desquelles ils investissent. Trois hypothèses sont généralement posées quant au sens de cette relation : positive, négative et neutre. A ce stade de la recherche, aucune de ces hypothèses ne peut être privilégiée. L objectif de ce papier est d appliquer cette problématique à un échantillon d entreprises cotées belges au sein desquelles investissent des investisseurs institutionnels, au moyen de modèles linéaires. L originalité de notre démarche réside dans la nature de l échantillon (les small cap, très peu étudiés) ainsi que dans l approche de la performance (l approche financière est complétée de paramètres à vocation davantage partenariale, en particulier la part de la valeur ajoutée aux travailleurs). 2

3 Introduction La «montée en puissance» des investisseurs institutionnels, très souvent évoquée autant dans la littérature scientifique que dans la presse financière, correspond à une réalité indiscutable. Si le marché de la gestion collective de l épargne est dominé par les investisseurs anglo-saxons (MOTTIS et PONSARD, 2002), le constat est similaire en France : ces investisseurs détiennent la plus grande proportion de capital dans de nombreuses sociétés (BENKRAIEM, 2010). En Belgique, entre 2000 et 2011, sur la base des chiffres de l OCDE 1, on peut estimer que les actifs financiers aux mains d investisseurs institutionnels (fonds d investissement à capital fixe ou variable fonds communs de placement, sociétés d assurance et fonds de pension, autres formes d investisseurs institutionnels) ont plus que doublé 2. Par ailleurs, les actions et autres participations représentent généralement une large part de ces actifs financiers (en Belgique, près d un quart des actifs financiers détenus par les investisseurs institutionnels l étaient sous cette forme en ). Les investisseurs institutionnels sont donc devenus des investisseurs incontournables au sein des structures de propriété des firmes. La question de la relation avec la performance de ces firmes est dès lors naturelle. Posée de manière générale, cette question, largement traitée dans la littérature en sciences de gestion, présente classiquement deux angles d analyse : d une part, l influence de la concentration/dispersion du capital sur la performance, et d autre part, l influence de la nature de l actionnaire sur les résultats de la firme (SAHUT et OTHMANI GHARBI, 2011). La problématique de la relation entre la présence d investisseurs institutionnels dans l actionnariat des entreprises et la performance de celles-ci, s inscrit donc parfaitement dans cette lignée. Toutefois, des spécificités sont présentes, comme la nationalité ou le type d investisseur institutionnel. Ce papier propose dans un premier temps de présenter les investisseurs institutionnels ainsi que la manière dont ils peuvent influencer la gouvernance ainsi que la gestion des entreprises où ils sont présents, et donc leur performance. La question du sens de cette relation (positive ou négative) peut alors être posée. Le papier examinera dès lors dans quelle mesure la littérature classique autour de l influence de la structure de propriété sur la performance des organisations apporte des éléments de réponse à cette question. Les résultats observés dans le contexte des investisseurs institutionnels seront ensuite présentés. Enfin, l étude empirique, réalisée sur un échantillon d entreprises belges cotées, sera proposée (modèles linéaires). L accent sera mis sur les small cap. En effet, les études existantes n étudient pas spécifiquement les petites capitalisations. Si celles-ci se caractérisent par un De à millions d euros. 3 Soit millions d euros. 3

4 manque de liquidité de leurs titres, et donc des possibilités de sortie limitées pour l investisseur, elles présentent généralement des perspectives de croissance qui peuvent susciter l intérêt des investisseurs institutionnels et impliquer par conséquent un certain activisme. Les petites capitalisations représentent par ailleurs la majorité des entreprises belges cotées. Au niveau de l approche de la performance, nous proposons de compléter l approche financière classique (indicateurs comptables et boursiers) par une approche plus partenariale (en particulier, la part de la valeur ajoutée affectée aux travailleurs). Les discussions et conclusions termineront ce papier. 1. Les indices de l existence d une influence sur la performance L investisseur institutionnel (organismes de placement collectif, compagnies d assurances, fonds de pension, etc. LAVIGNE, 2004) est généralement défini comme un intermédiaire entre l épargne des ménages (agents à capacité de financement) et les entreprises (agents à besoin de financement), en particulier cotées pour des raisons de facilité d accès à l information (BUSHEE et GOODMAN, 2007). Dans la mesure où ils sont souvent en possession d importants blocs d actions, ils sont à même d exercer un contrôle sur l entreprise et d influencer les décisions prises. Si ce contrôle est exercé, on parle d activisme institutionnel (GIRARD, 2004), phénomène qui semble se répandre dans la mesure où on observe un exercice croissant par les investisseurs institutionnels de leurs droits de vote au sein des firmes où ils sont présents (MALLIN, 2012). Les investisseurs institutionnels sont dès lors susceptibles d influencer la gestion des entreprises où ils sont présents, et ce à différents niveaux : de la gouvernance au pilotage, en passant par les orientations stratégiques des firmes. Ce type de comportement suppose une perspective de long terme chez l investisseur institutionnel (AGLIETTA, 2008) qui recherche alors la maximisation de la valeur de l entreprise à long terme, alors que l investisseur institutionnel de court terme souhaite maximiser la valeur actionnariale à court terme et utilise davantage la sanction par le marché en cas de désaccord avec l équipe dirigeante, c est-à-dire la vente de ses titres, envoyant ainsi au marché un signal de dysfonctionnement qui entraîne une baisse des cours boursiers (BUGHIN et al., 2011 ; SAHUT et OTHMANI GHARBI, 2011a). Toutefois, cette option de sortie pouvant être considérablement coûteuse, et les proportions de capital détenues par les investisseurs institutionnels étant de plus en plus importantes, ces derniers seraient incités à intervenir davantage dans le contrôle, thèse appuyée par plusieurs travaux (BENKRAIEM, 2010 ; MALLIN, 2007 ; SAHUT et OTHMANI GHARBI, 2011a). 1) Influence sur la gouvernance MALLIN (2012) montre que pour les deux investisseurs institutionnels anglais les plus importants et les plus actifs, le droit de vote lié à leurs actions est utilisé dans le cadre des décisions liées aux salaires et 4

5 aux désignations des dirigeants ainsi qu à la composition du Conseil d administration. Cette intervention au niveau des rémunérations de l équipe dirigeante a également été mise en évidence par DONG et OZKAN (2008), NING (2006), KHAN et al. (2005) et HARTZELL et STARKS (2003). A ce sujet, l alignement des incitations des dirigeants sur les objectifs des actionnaires semble privilégié par les investisseurs institutionnels (MOTTIS et PONSARD, 2002). Da manière générale, les actionnaires institutionnels auraient tendance à encourager les bonnes pratiques de gouvernance (GILLAN et STARKS, 2000). MIZUNO (2010) confirme, sur la base d une étude réalisée au Japon, que la gouvernance d entreprise est en général renforcée par les investisseurs institutionnels présents dans l actionnariat, et davantage lorsque l investisseur est étranger. 2) Influence sur les stratégies De nombreux travaux montrent que les investisseurs institutionnels impactent les orientations stratégiques des entreprises dont ils sont actionnaires (MALLIN, 2012 ; BIANCHI et ENRIQUES, 2001). Plus particulièrement, les actionnaires institutionnels s impliquent dans les décisions d investissement (notamment, les questions de diversification/recentrage, avec souvent, une préférence pour des lignes de métier claires) et d innovation (KOCHHAR et PARTHIBAN, 1996). Certains choix financiers font également l objet de préférences par les investisseurs institutionnels : JAIN (2007) montre que ces derniers tendent à privilégier les rachats d actions propres par rapport au versement de dividendes. 3) Influence sur le pilotage Au niveau du pilotage de l entreprise, les investisseurs institutionnels exercent également une influence. MALLIN (2012) mentionne notamment que ces investisseurs sont particulièrement sensibles aux choix liés aux systèmes de rémunération et de récompense. La communication financière est également affectée lorsque des investisseurs institutionnels sont présents dans l actionnariat des entreprises, avec un souci d une grande transparence vis-à-vis de l extérieur. Des évolutions sont également notables en termes d intégration des systèmes de gestion des données (ERP) et de renforcement des mécanismes de contrôle budgétaire (MOTTIS et PONSARD, 2002), notamment dans l optique de limiter les stocks de trésorerie (ce qui limite les possibilités d OPA, souvent destructrices de valeur). En fonction de ces différentes possibilités d intervention sur la gouvernance et la gestion de l entreprise au sens large, particulièrement présentes chez les investisseurs institutionnels de long 5

6 terme, l impact sur la performance de l entreprise semble évident. A noter que chez l investisseur institutionnel de court terme, cette influence existe également mais via un comportement «beaucoup plus déconnecté de la logique industrielle de l entreprise, au sens où il n est pas directement impliqué dans la structure de contrôle» (BUGHIN et al., 2011). Par contre, il reste à déterminer si cette influence est favorable ou non. Pour tenter de répondre à cette question, on peut examiner dans un premier temps l abondante littérature qui porte sur les effets de la structure de propriété en termes de concentration du capital sur la performance des firmes. 2. Actionnaires dominants et performance : quelle relation? Un nombre considérable de recherches ont testé l hypothèse selon laquelle la structure de propriété, du point de vue de son caractère concentré ou dispersé, influence la performance des firmes. Cependant, les résultats de ces études divergent. Classiquement, trois conceptions sont présentées (CHARREAUX, 1991) : - la thèse de la convergence des intérêts, soutenue par BERLE et MEANS (1932) ainsi que JENSEN et MECKLING (1976) : en fonction de la théorie de l agence, plus le capital est dispersé, plus les coûts d agence sont élevés, plus l écart par rapport à l objectif de maximisation de la valeur est élevé. A contrario, la présence d actionnaires dominants impliquerait moins de conflits et des activités de contrôle plus étroites (via des ressources plus grandes), et par conséquent une plus grande valeur pour l actionnaire. AGRAWAL et KNOEBER (1996), BARNHART et ROSENSTEIN (1998), GORTON et SCHMID (2000), CHEN (2001), KAESERER et MOLDENHAUER (2005) ont effectivement confirmé que plus la concentration du capital augmente, plus la valeur des firmes s améliore ; - la thèse de la neutralité : toutes les structures de propriété sont équivalentes peu importe leur niveau de concentration du capital. Cette absence de relation a été empiriquement validé par DEMSETZ et LEHN (1985), HOLDERNESS et SHEEHAN (1988), MTANIOS et PAQUEROT (1999) ainsi que DEMSETZ et VILLALONGA (2001) ; - la thèse de l enracinement : des conflits d intérêt peuvent survenir entre les actionnaires minoritaires et l actionnaire dominant, lequel peut notamment poursuivre des objectifs en termes de bénéfices privés ou personnels, le tout au détriment de la performance de la firme et des autres parties prenantes. Les travaux de DALTON et al. (2003), KIRCHMAIER et GRANT (2005), et THOMSEN et al. (2006) confirment cette thèse de l enracinement. 6

7 En résumé, la question de la relation entre la présence d actionnaires dominants et la performance reste posée. Cette question doit par ailleurs être nuancée selon la nature de l actionnaire considéré. Ainsi, classiquement, la réponse à la question du lien entre structure de propriété et performance a également été recherchée dans la nature de l actionnaire, certains types d actionnaires étant supposés exercer une influence plus grande sur les résultats de l entreprise. En particulier, l actionnaire dirigeant a fait l objet de nombreuses études, dans le contexte notamment des entreprises familiales. Là aussi, les résultats sont ambigus. De nombreux auteurs concluent à une performance économique significativement supérieure des entreprises détenues par leurs dirigeants dans la mesure où ces derniers fourniraient plus d efforts et prendraient de meilleures décisions d investissement (MOURGUES, 1987 ; CHARREAUX, 1991 ; DAILY et DOLLINGER, 1992 ; ALLOUCHE et AMANN, 1997, 1998 et 2000 ; GANDERRIO, 1999 ; JORISSEN et al., 2002 ; ANDERSON et REEB, 2003 ; MAURY, 2006). Toutefois, une tendance à prendre des décisions plus conservatrices, facilitée par un contrôle renforcé du processus décisionnel, ainsi qu une tendance aux prélèvements privés, sont également observées chez l actionnaire dirigeant (phénomène d enracinement), ce qui nuit à la performance de l organisation. Plusieurs études présentent des résultats qui permettent de corroborer l existence de ces phénomènes : MORCK et al., 1988 ; GOMEZ-MEJIA et al., 2001 ; MORCK et YEUNG, 2003 ; MARKIN, 2004 ; ANDRE et SCHIEHLL, S agissant en particulier des investisseurs institutionnels et en fonction de la littérature classique concernant le lien entre structure de propriété et performance, des effets tant positifs que négatifs, voire neutres, peuvent également être évoqués. 3. Investisseurs institutionnels et performance On peut distinguer trois grandes hypothèses concernant l influence de la présence d actionnaires institutionnels sur la performance des firmes au sein desquelles ils sont présents : - Effet positif sur la performance des firmes : par un contrôle efficace, grâce à leur capacité à accéder à l information et à la traiter, les investisseurs institutionnels réduisent les conflits d intérêts entre les dirigeants et les actionnaires, ce qui améliore la création de valeur pour tous les actionnaires (SAHUT et OTHMANI GHARBI, 2011a et 2011b). - Effet négatif sur la performance : l existence de relations d affaires profitables entre l actionnaire institutionnel et la firme, au-delà de la relation d investissement, qui conduit à l affaiblissement du contrôle, et d autre part, le souhait de coopérer étroitement avec les équipes dirigeantes (parce que cette coopération est fréquemment mutuellement avantageuse) au détriment des autres actionnaires, peuvent entraîner une dégradation de la 7

8 performance (SAHUT et OTHMANI GHARBI, 2011b). Par ailleurs, les investisseurs institutionnels peuvent tirer parti de leur position dominante en s appropriant des gains personnels au détriment des petits actionnaires ou des autres parties prenantes, ou encore des gains privés (par exemple, une influence accrue au niveau politique) au détriment du contrôle qu ils devraient exercer sur l entreprise (BUGHIN et al., 2011 ; ATLUNBAS et al., 2007). - Effet neutre : il s agit alors d une compensation des effets positifs par les effets négatifs. Sur le plan empirique, l hypothèse de l effet positif est démontrée par différentes études qui mettent en évidence une influence favorable de la présence d investisseurs institutionnels dans l actionnariat de sociétés sur la performance de ces dernières : TSAI et GU (2007) montrent un effet positif sur le Q de Tobin ; NESBITT (1994) obtient un résultat similaire en termes de rentabilité boursière à long terme ; OPLER et SOKOBIN (1997) mettent également en évidence que les entreprises où sont présents des investisseurs institutionnels surperforment le marché. SAHUT et OTHMANI GHARBI (2011b) nuancent quant à eux cette influence favorable sur la performance des firmes selon que l investisseur institutionnel présente un comportement particulièrement actif au sein de celles-ci. Toutefois, l hypothèse d un effet négatif de la présence des investisseurs institutionnels sur la performance des entreprises est également largement soutenue par plusieurs travaux empiriques : KHANNA et PALEPU (1999) pour le cas de l Inde, WOIDTKE (2002) pour ce qui concerne les fonds de pension publics américains, SAHUT et OTHMANI GHARBU (2011a) pour le cas français et en cas de détention de participations réduites, ou encore FACCIO et LASFER (2000) à partir d entreprises cotées sur la London Stock Exchange. Enfin, d autres travaux parviennent par ailleurs au résultat de neutralité : MINGUEZ-VERA et MARTIN- UDEGO (2007) dans le contexte espagnol et sur la base du Q de Tobin ; MIZUNO (2010) dans le contexte japonais et sur la base du ROE ; DAILY et al. (1996) sur la base du ROA et du ROE ; ou encore GILLAN et STARKS (1997) qui n ont pas non plus trouvé de relation entre la performance de la firme et l activisme institutionnel. En conclusion, dans le contexte des investisseurs institutionnels en particulier, il est clair que le débat de leur influence sur la performance des entreprises demeure également ouvert. On note également l intérêt de prendre en compte la part de capital détenue par l investisseur. Par ailleurs, ces études sont caractérisées par une focalisation sur la dimension financière de la performance, comptable ou boursière, alors que des évolutions majeures sont survenues dans ce domaine ces dernières années, notamment en lien avec l approche partenariale de la firme (qui trouve son origine dans la célèbre théorie des stakeholders de Freeman, et qui est relayée par les théories contractuelles de la firme en 8

9 attribuant à l entreprise un objectif de maximisation de la rente à partager entre les différentes parties prenantes théorie des contrats incomplets). Différentes limites sont également reconnues à ces études : la nationalité et la nature de l investisseur institutionnel ne sont pas toujours prises en compte. En effet, les relations liant les institutionnels et la firme peuvent être différentes selon qu il s agisse des fonds de pension et des fonds mutuels (relation d investissement), ou des compagnies d assurance et des banques (relation d affaires qui pourrait être privilégiée au détriment de la relation d investissement et impliquerait un affaiblissement du contrôle (Sahut et Othmani Gharbi, 2011b). En complément de ces limites, nous notons également que la taille des entreprises cotées en termes de capitalisation n est pas prise en compte par ces études empiriques. Or, le comportement de l actionnaire institutionnel peut vraisemblablement être également différencié selon ce critère. En l occurrence, les petites capitalisations, en raison des perspectives de croissance qui les caractérisent, pourraient être plus propices à l exercice d un certain activisme à long terme. 4. Etude empirique : le cas des small cap belges En fonction des observations ci-dessus, l étude proposée dans la suite de ce papier met l accent sur les petites capitalisations belges ainsi que sur une approche de la performance couplant indicateurs financiers et à vocation plus partenariale. 1) Echantillon L étude porte sur le compartiment C du NYSE Euronext Brussels, c est-à-dire les petites capitalisations belges (inférieures à 150 millions d euros), au nombre de 53, ce qui représente 40% des entreprises cotées belges (alors que les large cap représentent 25% et les mid cap, 35%). En raison de problèmes de disponibilité de l information comptable pour certaines d entre elles, on obtient un échantillon de 47 entreprises. Si un désintérêt des actionnaires institutionnels pour les small cap a été observé il y a plus de 10 ans, la situation pourrait être différente aujourd hui. En effet, une enquête réalisée en 2001 (Keeris & Anthonissen, 2001) a mis en évidence la fuite des investisseurs institutionnels du capital des small cap belges, essentiellement pour des problèmes de liquidité des titres de ces sociétés 4, ce qui correspondait bien à une logique court-termiste dans le chef des institutionnels. Cependant, plus de dix ans après la publication des résultats de cette enquête, le NYSE Euronext tente de favoriser les 4 Le problème de la liquidité des titres de ces sociétés serait principalement dû à une trop faible capitalisation boursière et à un actionnariat principalement familial, caractérisé par la crainte de perdre le contrôle de l entreprise, ce qui les maintiendrait dans l immobilité les empêchant même «d utiliser la bourse comme un levier pour augmenter leur croissance» (Keeris & Anthonissen, 2001, p. 37). 9

10 échanges entre les investisseurs institutionnels et les small cap (toute place boursière confondue) à travers l organisation de rencontres annuelles appelées «Small Cap Events» 5. Ce type de sociétés, de par les perspectives de croissance qui les caractérisent, peut en effet représenter un investissement intéressant pour les investisseurs institutionnels, à long terme. Suite à cette impulsion du NYSE Euronext et sachant par ailleurs que la logique de création de valeur à long terme semble plus présente aujourd hui chez les investisseurs institutionnels que par le passé (BENKRAIEM, 2010 ; MALLIN, 2007 ; SAHUT et OTHMANI GHARBI, 2011a), les small cap nous semblent constituer un objet d études pertinent dans l optique de tester leur influence sur la performance. 2) Modèles et variables utilisées Les variables dépendantes sont donc des variables relatives à la performance (année 2010). Plusieurs d entre elles correspondent à une approche actionnariale de la performance : - Des variables comptables : les ratios classiques de rentabilité ont été retenus, à savoir le ROA brut (c est-à-dire avant charges non décaissées de manière à neutraliser l effet des politiques d amortissement sur la rentabilité économique) et le ROE net (c est-à-dire après impôt) ; - Des variables boursières : le choix s est porté sur le niveau de distribution de dividendes (DIVact = dividendes par action) ainsi que sur le différentiel entre valeur boursière et valeur comptable (CapKP = capitalisation/capitaux propres). Ces variables financières sont par ailleurs complétées par une variable destinée à mesurer la performance du point des autres parties prenantes, en particulier les travailleurs : - Part de la valeur ajoutée affectée aux travailleurs (VATrav = Masse salariale/valeur ajoutée). Pour ce qui est des variables explicatives, les variables retenues concernant l actionnariat institutionnel sont de deux types : - Une variable binaire liée à la présence ou non de l investisseur institutionnel dans l actionnariat des sociétés de l échantillon (PresII) ; - Le pourcentage de détention de l actionnaire institutionnel (DétentionII). Sur cette base, deux séries de modèles ont été testés : les premiers en fonction de la présence ou non d un investisseur institutionnel, et les seconds en fonction du pourcentage de capital détenu par l institutionnel. 5 La première édition de cet événement a été organisée en

11 Enfin, ces variables explicatives liées à la présence des investisseurs institutionnels au sein de l actionnariat des firmes de notre échantillon sont complétées par des variables de contrôle : - Une variable de taille basée sur le total actif (LnTA) ; - Des variables sectorielles (4 méta-secteurs ont été définis : Industrie, Services, Financier, Technologie) ; - Les variables de performance en n-1 (de manière à neutraliser l effet de la qualité du management en général sur la performance). 3) Statistiques descriptives de l échantillon De manière descriptive (moyennes), la performance des entreprises de l échantillon peut être résumée comme suit : Tableau 1 : Performance de l échantillon Moyennes Effectif 96,28 Total Actif , , ,52 ROA 3, , , ROE -22, , ,36304 VATrav 7 49, , , DIVact 24, , ,52381 CapKP 1, , ,12561 Sur la période , on observe une augmentation globale de la rentabilité économique (ROA) alors que la rentabilité financière (ROE) se détériore de manière importante. Ceci peut s expliquer par des problèmes importants de liquidité et/ou de financement auxquels les entreprises feraient face en recourant à l endettement (impliquant dans les deux cas des charges financières élevées), suite à des difficultés probables de se financer par le marché en contexte de crise. On constate par ailleurs une forte diminution de la part des travailleurs affectée à la valeur ajoutée (VATrav). La valeur ajoutée, qui semble pourtant être en progression en fonction d un ROA stable, n est donc pas affectée en priorité aux travailleurs sur la période étudiée. Les dividendes versés par action (DIVact) semblent par contre globalement stables, en dépit d un ROE négatif. A noter toutefois que la moitié des entreprises concernées n ont pas versé de dividendes sur la période. Enfin, la création de valeur sur le marché par 6 En milliers d euros. 7 En milliers d euros. 11

12 rapport à la valeur comptable (CapKP) est elle aussi stable, ce qui peut également s expliquer par une liquidité moindre pour ce type d entreprises. Concernant l actionnariat institutionnel, les données descriptives sont les suivantes : Tableau 2 : Actionnariat institutionnel de l échantillon Nombre d entreprises Pourcentage d entreprises Présence II 33 70,2 Absence II 14 29,8 Minimum Maximum Nombre II 0 7 Nombre II belges 0 4 Nombre II étrangers 0 6 Minimum Maximum Moyenne % Détention II 0 0,726 0,17176 % Détention II belges 0 0,491 0,08217 % Détention II étrangers 0 0,637 0,08775 Float 0 0,73 0,21616 On constate une forte présence des investisseurs institutionnels au sein des entreprises de l échantillon (dans 70% des cas), avec un pourcentage moyen de détention relativement élevé (17%), toutes nationalités confondues, ce qui confirme le regain d intérêt de ces investisseurs pour les petites capitalisations. Par ailleurs, aucune prédominance nette d institutionnels belges ou étrangers sur le marché étudié n est observée. 4) Résultats Les résultats des modèles basés sur la présence ou non d investisseurs institutionnels (variable binaire) sont présentés dans les tableaux 3 à 7. 12

13 Tableau 3 : Modèle ROA2010 / PresII Modèle (significatif au Coefficients non standardisés Coefficients t Sig. seuil de 1%) standardisés A Erreur standard Bêta (Constante) -13,053 23,036 -,567,574 Secteur4-12,766 6,025 -,300-2,119,041 Secteur3-4,045 4,840 -,116 -,836,408 Secteur2-6,344 4,290 -,211-1,479,147 PresII 4,272 4,298,134,994,326 LnTA2010 1,355 2,119,094,640,526 ROA2009,740,175,589 4,240,000 13

14 Tableau 4 : Modèle ROE2010 / PresII Modèle (significatif au Coefficients non standardisés Coefficients t Sig. seuil de 5%) standardisés A Erreur standard Bêta (Constante) -68, ,934 -,359,721 Secteur4-91,161 51,177 -,277-1,781,083 Secteur3 15,251 41,611,057,367,716 Secteur2-10,520 38,323 -,045 -,275,785 PresII 46,523 36,534,189 1,273,210 LnTA2010 3,371 17,098,030,197,845 ROE2009 1,138,365,443 3,116,003 Tableau 5 : Modèle VATrav2010 / PresII Modèle (significatif au Coefficients non standardisés Coefficients t Sig. seuil de 5%) standardisés A Erreur standard Bêta (Constante) 38, ,490,375,710 VATrav2009,886,289,612 3,070,004 PresII 13,858 17,507,127,792,434 Secteur2 6,499 17,446,064,372,712 Secteur3 9,778 26,158,072,374,711 Secteur4-19,492 22,686 -,143 -,859,396 LnTA2010-3,096 10,004 -,060 -,309,759 Tableau 6 : Modèle DIVact2010 / PresII Modèle (significatif au Coefficients non standardisés Coefficients t Sig. seuil de 1%) standardisés A Erreur standard Bêta (Constante) 1,421 1,681,845,412 Secteur4,366,489,001,748,467 Secteur3 -,866,295 -,004-2,933,011 PresII -,667,341 -,003-1,957,071 LnTA2010 -,058,154 -,001 -,374,714 Secteur2 -,189,314 -,001 -,602,557 DIVact2009 1,021,001 1, ,988,000 14

15 Tableau 7 : Modèle CapKP2010 / PresII Modèle (significatif au Coefficients non standardisés Coefficients t Sig. seuil de 10%) standardisés A Erreur standard Bêta (Constante) -,741 3,055 -,243,810 Secteur4 2,208,888,415 2,487,018 Secteur3 -,232,758 -,050 -,306,761 PresII -,819,600 -,220-1,364,181 LnTA2010,182,270,108,674,505 Secteur2,056,623,016,091,928 CapKP2009,340,283,189 1,201,238 15

16 On observe que les modèles qui testent l influence de la présence d investisseurs institutionnels (variable binaire) sur la performance des petites capitalisations belges sont tous globalement significatifs. Toutefois, quant aux coefficients de régression se rapportant à la variable explicative principale (PresII), seul le modèle s intéressant à la distribution de dividendes (DIVact) présente un coefficient significatif (au seuil de 10%) et négatif. Le signe est également négatif, mais non significatif, pour ce qui est de la création de valeur sur le marché (CapKP). Concernant la performance comptable (ROA et ROE), les coefficients de régression de la variable indiquant la présence ou non d institutionnels sont par contre positifs, mais non significatifs. Il en est de même pour le modèle testant l influence de l actionnariat institutionnel sur la part de la valeur ajoutée affectée aux travailleurs (VATrav). Quant aux modèles basés sur le pourcentage de détention des investisseurs institutionnels, les résultats sont les suivants (tableaux 8 à 12) : Tableau 8 : Modèle ROA2010 / DétentionII Modèle (significatif au seuil de 1%) Coefficients non standardisés Coefficients standardisés A Erreur standard Bêta t Sig. (Constante) -20,365 22,687 -,898,375 ROA2009,679,166,541 4,102,000 LnTA2010 2,250 2,012,156 1,119,270 Secteur4-11,724 6,241 -,275-1,879,068 Secteur3-3,469 4,892 -,100 -,709,482 Secteur2-5,575 4,333 -,185-1,287,206 DétentionII,481 8,951,007,054,957 16

17 Tableau 9 : Modèle ROE2010 / DétentionII Modèle (significatif au seuil de 5%) Coefficients non standardisés Coefficients standardisés A Erreur standard Bêta t Sig. (Constante) -87, ,568 -,459,649 Secteur4-98,674 53,345 -,300-1,850,072 Secteur3 14,035 42,066,052,334,740 Secteur2-5,417 38,002 -,023 -,143,887 DétentionII 80,927 78,137,150 1,036,307 LnTA2010 6,566 16,660,059,394,696 ROE2009,988,356,384 2,777,008 Tableau 10 : Modèle VATrav2010 / DétentionII Modèle (significatif au Coefficients non standardisés Coefficients t Sig. seuil de 5%) standardisés A Erreur standard Bêta (Constante) 27, ,928,266,792 Secteur4-21,780 24,092 -,159 -,904,373 Secteur3 6,589 26,124,048,252,802 Secteur2 5,892 17,802,058,331,743 DétentionII 14,470 36,579,061,396,695 LnTA2010-1,074 9,656 -,021 -,111,912 VATrav2009,794,268,548 2,957,006 17

18 Tableau 11 : Modèle CapKP2010 / DétentionII Modèle non significatif Coefficients non standardisés Coefficients t Sig. (0,131) standardisés A Erreur standard Bêta (Constante) -,472 3,119 -,151,881 Secteur4 2,366,925,445 2,557,015 Secteur3 -,174,771 -,038 -,226,822 Secteur2,031,636,009,048,962 DétentionII -1,224 1,360 -,144 -,900,374 LnTA2010,134,272,080,491,626 CapKP2009,261,283,145,921,363 Tableau 12 : Modèle DIVact2010 / DétentionII Modèle (significatif au Coefficients non standardisés Coefficients t Sig. seuil de 1%) standardisés A Erreur standard Bêta (Constante),577,221 2,605,020 Secteur4,327,478,001,684,504 Secteur3 -,877,315 -,004-2,781,014 Secteur2 -,022,367,000 -,059,954 DétentionII -1,065,576 -,002-1,850,084 DIVact2009 1,020,001 1, ,819,000 Sur la base de ces résultats, on constate que les modèles qui testent l influence du pourcentage de capital détenu par les investisseurs institutionnels sur la performance des petites capitalisations belges sont tous globalement significatifs, à l exception du modèle qui porte sur la création de valeur sur le marché (CapKP). Concernant les coefficients de régression se rapportant à la variable explicative principale (DétentionII), les observations sont semblables à celles réalisées à partir des modèles précédents (basés sur la variable binaire). Ainsi, seul le modèle s intéressant à la distribution de dividendes (DIVact) présente un coefficient significatif (au seuil de 10%) et négatif. Concernant la performance comptable (ROA et ROE), les coefficients de régression de la variable liée au pourcentage de détention des institutionnels sont par contre positifs, mais non significatifs. Il en est de même pour 18

19 le modèle testant l influence de l actionnariat institutionnel sur la part de la valeur ajoutée affectée aux travailleurs (VATrav). 5) Interprétations En fonction des résultats présentés ci-dessus, on peut conclure que l actionnariat institutionnel au sein des small caps belges influence négativement et de manière significative la distribution de dividendes. Ce constat est renforcé par un effet également négatif, mais non significatif, sur la création de valeur sur le marché. Ceci peut s interpréter de deux manières : soit les institutionnels exploitent une relation d affaires en en retirant des gains personnels ou privés au détriment de la qualité du contrôle qu ils devraient exercer sur l entreprise (BUGHIN et al., 2011 ; ATLUNBAS et al., 2007) ; soit ils ne privilégient pas nécessairement l enrichissement à court-terme. Cette seconde alternative peut être préférée en fonction des effets positifs (mais non significatifs) observés sur les variables de performance comptable (ROA et ROE), ainsi que sur la part de la valeur ajoutée affectée aux travailleurs. La volonté de créer de la valeur à long terme dans une logique partenariale semble donc présente chez les institutionnels présents dans l actionnariat des petites capitalisations belges. Ils s adapteraient ainsi aux spécificités de ces entreprises qui présentent en général des perspectives de croissance à long terme, mais distribuent peu de dividendes. La relation d investissement (SAHUT et OTHMANI GHARBI, 2011a et 2011b) serait donc privilégiée dans le cadre des small caps, sans attentes fortes en matière de distribution de dividendes ou de création de valeur boursière, mais au détriment des petits porteurs. 5. Conclusions Ce papier présente l originalité de s intéresser à la présence des investisseurs institutionnels au sein de l actionnariat des petites capitalisations, jusqu ici très peu étudiées. Sur la base d un échantillon belge, la présence d institutionnels dans les small caps a été confirmée dans 70% des sociétés considérées, avec par ailleurs un pourcentage moyen de détention relativement élevé (17%). En dépit du manque de liquidité des titres qui caractérise ces entreprises, leur potentiel de croissance pourrait donc constituer un attrait du point de vue des actionnaires institutionnels, qui devraient alors renoncer à des perspectives de gains à court terme, notamment au travers de la distribution de dividendes, non prioritaire au sein des petites capitalisations. 19

20 Notre étude semble confirmer que les institutionnels s adaptent au cas particulier des petites capitalisations puisque l actionnariat institutionnel présente une relation négative et significative avec la distribution de dividendes (appréhendée au moyen de modèles de régression linéaire), toutefois au détriment des autres actionnaires, notamment les petits porteurs qui ne partagent pas nécessairement les préoccupations d investissement et de rendement à long terme auxquelles semblent adhérer les investisseurs institutionnels (un effet positif mais non significatif de leur présence a en effet été observé sur la performance comptable, ainsi que sur la part de la valeur ajoutée affectée aux travailleurs, ce qui renforce l idée d une logique d investissement à long terme). Différentes pistes d amélioration peuvent par ailleurs être mentionnées : tout d abord, le profil des investisseurs institutionnels, notamment en matière de risque, devrait être établi dans la mesure où les relations liant les institutionnels à la firme peuvent être différentes en fonction de certaines caractéristiques (la nationalité, mais également le type d investisseurs et la nature de leurs actifs fonds de pension, banques, fonds d assurance, etc.). En outre, l échantillon pourrait être élargi, en vue de procéder à une étude longitudinale. Enfin, des développements d ordre qualitatifs liés à l influence concrètement exercée par les investisseurs institutionnels sur la gouvernance, le pilotage ou les stratégies des petites capitalisations où ils sont présents constituent un prolongement intéressant à cette étude. Bibliographie M. AGLIETTA (2008), «Investisseurs à long terme et gouvernance d entreprise», Actes des 6èmes Journées d Economie Financière, Hammamet, Tunisie, 15 p. A. AGRAWAL et C.R. KNOEBER (1996), «Firme Performance and Mechanisms to Control Agency Problems Between Managers and Shareholders», Journal of Financial and Quantitative Analysis, September, pp R. ANDERSON et D. REEB (2003), «Founding family ownership and firm performance : evidence from the S&P 500», The Journal of Finance, vol. 58, n 3, pp P. ANDRE et E. SCHIEHLL (2004), «Systèmes de gouvernance, actionnaires dominants et performance future des entreprises», Finance Contrôle Stratégie, vol. 7, n 2, juin, pp J. ALLOUCHE et B. AMANN (1997), «Le retour triomphant du capitalisme familial», L Expansion Management Review, juin, n 85, p. 92. J. ALLOUCHE et B. AMANN (1998), «La confiance : une explication des performance des entreprise familiales», Revue Economie et Société, vol. 8, n 9, pp J. ALLOUCHE et B. AMANN (2000), «L entreprise familiale : un état de l art», Revue Finance Contrôle Stratégie, vol. 3, n 1, mars, pp Y. ATLUNBAS, A. KARA et A. VAN RIXTEL (2007), «Corporate Governance and Corporate Ownership : the Investment Behaviour of Japanese Institutionnal Investors», Documentos Ocasionales, n 0703, Banco de Espana, Madrid, 54 p. R. BENKRAIEM (2010), L influence des investisseurs institutionnels sur les stratégies comptables des dirigeants, Editions Universitaires Européennes. A.A. BERLE et G.C. MEANS (1932), The modern corporation and private property, McMillan, New-York. 20

21 M. BIANCHI et L. ENRIQUES (2001), «Corporate Governance in Italy after the 1998 reform: What Role for the Institutional Investors?», Commissione Nazionale per le Società e la Borsa, Quaderni di Finanza, n 43. C. BUGHIN, FINET A. et MONACO C. (2011), «L influence des investisseurs institutionnels sur les orientations stratégiques des entreprises. Le cas de Blue Capital au sein du groupe Carrefour», La revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion, n 251, septembre-octobre, pp B.J. BUSHEE et T.H. GOODMAN (2007), «Which Institutional Investors Trade Based on Private Information about Earnings and Returns», Journal of Accounting Research, n 45. G. CHARREAUX (1991), «Structures de propriété, relation d agence et performance financière», Revue Economique, n 42, mai, pp J. CHEN (2001), «Ownership structure as corporate governance mechanism : evidence from chinese listed companies», Economics and Planning, n 34, pp C.M. DAILY et M.J. DOLLINGER (1992), «An empirical examination of ownership structure in family and professionally managed firms», Family Business Review, vol. 5, n 2, pp C.M. DAILY, J.L. JONHSON, A.E. ELLSTRAND et D.R. DALTON (1996), «Institutional Investor Activism: Follow the Leaders?», Working Paper, Purdue University. D.R. DALTON, C.M DAILY, S.T. CERTO et A. ROENGPITYA (2003), «Meta-Analysis Reviews of Financial Performance and Equity: Fusion or Confusion», Academy of Management Journal, vol. 46, n 1, February, pp H. DEMSETZ et K. LEHN (1985), «The structure of corporate ownership, causes and consequences», Journal of Political Economy, vol. 93, n 6, pp H. DEMSETZ et B. VILLALONGA (2001), «Ownership structure and corporate performance», Journal of Corporate Finance, vol. 7, pp M. DONG et A. OZKAN (2008), «Institutional Investors and Director Pay: an Empirical Study of UK Companies», Journal of Multinational Financial Management, n 18, pp M. FACCIO et M. A. LASFER (2000), «Do Occupational Pension Funds Monitor Companies in which They Hold Large Stakes», Journal of Corporate Finance, n 6, pp S. L. GILLAN et L. T. STARKS (1997), «Relationship Investing and Shareholder Activism by Institutional Investors», Working Paper, Department of Finance, University of Texas at Austin. S. L. GILLAN et L. T. STARKS (2000), «Corporate Governance Proposals and Shareholder Activism : the Role of Institutional Investors», Journal of Financial Economics, n 57, pp C. GIRARD (2004), «L incidence de l activisme actionnarial sur les mécanismes de gouvernance: le cas français», Finance Contrôle Stratégie, vol. 7, n 3, pp B. GANDERRIO (1999), «Financial Performance of Family and Non-family businesses», Papier de recherche, Université de Montesquieu-Bordeaux IV. L. R. GOMEZ-MEJIA, M. NUNEZ-NICKEL et I. GUTIERREZ (2001), «The role of family ties in agency contracts», Academy of Management Journal, vol. 44, n 1, pp G. GORTON et F. SCHMID (2000), «Universal banking and the performance of German firms», Journal of Financial Economics, vol. 58, pp J. C. HARTZELL et L. T. STARKS (2003), «Institutionnal Investors and Executive Compensation», Journal of Finance, vol. 58, n 6, pp C. HOLDERNESS et D. SHEEHAN (1988), «The role of majority shareholders in publicly held corporations : an exploratory analysis», Journal of Financial Economics, n 20, January-March, pp R. JAIN (2007), «Institutional and individual investor preferences for dividends and share repurchases», Journal of Economics and Business, n 59, pp M.C. JENSEN et W.F. MECKLING (1976), «Theory of the firm : managerial behavior, agency costs and ownership structure», Journal of Financial Economics, n 3, October, pp A. JORISSEN, E. LAVEREN, R. MARTENS, A-M. REHEUL (2002), «Differences beween Family and Nonfamily firms: The impact of different research samples with increasing elimination of demographic sample differences», RENT XVI, 16th workshop, novembre, Barcelona, Spain. 21

22 T. KHANNA et K. PALEPU (1999), «Emerging Market Business Groups, Foreign Investors and Corporate Governance», Working Paper Series, n 6955, National Bureau of Economic Research, Massachusetts. R. KOCHHAR et D. PARTHIBAN (1996), «Institutional Investors and Firm Innovation: a Test of Competing Hypothesis», Strategic Management Journal, vol. 17, n 1, pp C. KAESERER et B. MOLDENHAUER (2005), «Insider Ownership Structure and Performance Evidence from Germany», CEFS Working Paper Series, n 1/2005. W. KEERIS et P.F. ANTHONISSEN (2001), «Rester ou disparaître? Coté sur Euronext. Les small caps belges et leur chance de survie à la première bourse paneuropéenne». Garant Editeurs, 110 pages. R. KHAN, R. DHARWADKAR et P. BRANDES (2005), «Institutional Ownership and CEO Compensation : a Longitudinal Examination», Journal of Business Research, n 58, pp T. KIRCHMAIER et J. GRANT (2005), «Corporate Ownership Structure and Performance in Europe», European Management Review, n 2, pp S. LAVIGNE (2004), L industrie des fonds de pension: les investisseurs institutionnels américains, L Harmattan, Paris, 241 p. C. MALLIN (2007), Corporate Governance, Oxford University Press, Birmingham. C. MALLIN (2012), «Institutional Investors: The Vote as a Tool of Governance», Journal of Management and Governance, vol. 16, n 2, May, pp A. MARKIN (2004), «Family Ownership and Firm Performance in Canada», Working Paper, Simon Fraser University. B. MAURY (2006), «Family Ownership and Firm Performance : Empirical Evidence from Western European Corporations», Journal of Corporate Finance, vol. 12, n 2, pp A. MINGUEZ-VERA et A. F. MARTIN-UDEGO (2007), «Does Ownership Structure Affect Value? A Panel Data Analysis from the Spanish Market», International Review of Financial Analysis, n 16, pp M. MIZUNO (2010), «Institutional Investors, Corporate Governance and Firm Performance in Japan», Pacific Economic Review, 15:5, pp R. MORCK, A. SHLEIFER et R.W. VISHNY (1988), «Management ownership and market valuation : an empirical analysis», Journal of Financial Economics, vol. 20, pp R. MORCK et B. YEUNG (2003), «Agency problems in large family business groups», Entrepreneurship Theory and Practice, vol. 27, n 4, pp N. MOTTIS et J.-P. PONSARD (2002), «L influence des investisseurs institutionnels sur le pilotage des entreprises», Revue Française de Gestion, 2002/5, n 141, pp N. MOURGUES (1987), «La rentabilité économique des entreprises dépend-elle de la structure de répartition du capital? Un essai de vérification des coûts d agence», Cahier de Recherche, Institut Orléanais de Finance, octobre. R. MTANIOS et M. PAQUEROT (1999), «Structure de propriété et sous-performance des firmes: une étude empirique sur le marché au comptant, le règlement mensuel et le second marché», Finance Contrôle Stratégie, vol. 2, n 4, pp S. L. NESBITT (1994), «Long-Term Rewards from Shareholder Activism: a Study of the CalPERS Effect», Journal of Applied Corporate Finance, n 6, pp Y. NING (2006), «Large Changes in Institutional Holdings and CEO Compensation Risk», University of Houston Working Paper, 34 p. T. C. OPLER et J. SOKOBIN (1997), «Does Coordinated Institutional Activism Works? An Analysis of the Activities of the Council of Institutional Investors», Working Paper, Ohio State University, Fisher College of Business. J.-M. SAHUT et H. OTHMANI GHARBI (2011a), «Influence des actionnaires institutionnels français et étrangers sur la performance financière des firmes», La Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion, n 251, pp J.-M. SAHUT et H. OTHMANI GHARBI (2011b), «Typologie des investisseurs institutionnels et performance des firmes dans le contexte français», Gestion 2000, janvier-février, pp J.-M. SAHUT et H. OTHMANI GHARBI (2012), «Structure d actionnariat et performance des firmes : cas des entreprises de l indice SBF 120», DissertationsGratuites.com, à partir de 22

23 consulté en octobre S. THOMSEN, T. PERDERSEN et H.K. KVIST (2006), «Blockholder Ownership: Effects on Firm Value in Market an Control Based Governance Systems», Journal of Corporate Finance, vol. 12, pp H. TSAI et Z. GU (2007), «The Relationship between Institutional Ownership and Casino Firm Performance», Hospitality Management, n 26, pp T. WOIDTKE (2002), «Agents Watching Agents? Evidence from Pension Fund Ownership and Firm Value», Journal of Financial Economics, n 63, pp ************* 23

Does it pay to improve Corporate Governance? An empirical analysis of European Equities

Does it pay to improve Corporate Governance? An empirical analysis of European Equities Does it pay to improve Corporate Governance? An empirical analysis of European Equities Joseph GAWER NATIXIS Asset Management Université Paris Dauphine joseph.gawer@am.natixis.com Association Française

Plus en détail

Isabelle DUCASSY EDUCATION

Isabelle DUCASSY EDUCATION Isabelle DUCASSY Associate Professor of Finance KEDGE Business School Domaine de Luminy, BP 921 Marseille 13228, France PROFESSIONAL +33 (0)4 91 82 79 45 isabelle.ducassy@kedgebs.com EDUCATION 2005 International

Plus en détail

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE Eléments d appréciation du prix de rachat des CCI émis par la CRCAM d Aquitaine dans le cadre de l approbation par l'assemblée générale des sociétaires,

Plus en détail

Rémunération des dirigeants et gouvernance des entreprises : Le cas des entreprises françaises cotées

Rémunération des dirigeants et gouvernance des entreprises : Le cas des entreprises françaises cotées Rémunération des dirigeants et gouvernance des entreprises : Le cas des entreprises françaises cotées Géraldine Broye Professeur des universités Ecole de Management Strasbourg 1 Yves Moulin Maître de Conférences

Plus en détail

MEMOIRE POUR UNE HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES

MEMOIRE POUR UNE HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES UNIVERSITE DE BOURGOGNE MEMOIRE POUR UNE HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES Discipline : Sciences de Gestion Matière : Finance Candidate : Aurélie SANNAJUST Fonction : Maître de Conférences à l Université

Plus en détail

Celine BARREDY, PhD Associate Professor of Management Sciences

Celine BARREDY, PhD Associate Professor of Management Sciences Celine BARREDY, PhD Associate Professor of Management Sciences PUSG, UFR 413 35, avenue Abadie 33072 Bordeaux Cedex celine.barredy@u-bordeaux4.fr TEL +33(0)685431233 Education 2005: PhD in Management Sciences

Plus en détail

Structure financière et performance des entreprises dans un contexte sans marché financier : le cas du Cameroun*

Structure financière et performance des entreprises dans un contexte sans marché financier : le cas du Cameroun* Structure financière et performance des entreprises dans un contexte sans marché financier : le cas du Cameroun* Robert Wanda** Résumé Cette étude a pour objectif d apprécier le caractère discriminant

Plus en détail

Rachat d actions : les raisons d un engouement

Rachat d actions : les raisons d un engouement Rachat d actions : les raisons d un engouement Maher Abdia Chercheur au groupe ESC Troyes Sabri Boubaker Professeur associé au groupe ESC Troyes, chercheur à l Institut de recherche en gestion de l université

Plus en détail

Gouvernance, enracinement et performance des entreprises familiales européennes

Gouvernance, enracinement et performance des entreprises familiales européennes Gouvernance, enracinement et performance des entreprises familiales européennes Patrice Charlier To cite this version: Patrice Charlier. Gouvernance, enracinement et performance des entreprises familiales

Plus en détail

Le WACC est-il le coût du capital?

Le WACC est-il le coût du capital? Echanges d'expériences Comptabilité et communication financière Dans une évaluation fondée sur la méthode DCF, l objectif premier du WACC est d intégrer l impact positif de la dette sur la valeur des actifs.

Plus en détail

Performance des Entreprises Tunisiennes. Par Abdelwahed OMRI et Boubaker MEHRI

Performance des Entreprises Tunisiennes. Par Abdelwahed OMRI et Boubaker MEHRI Performance des Entreprises Tunisiennes Par Abdelwahed OMRI et Boubaker MEHRI 2003 Résumé Le conseil d administration comme outil de protection des intérêts des actionnaires et d amélioration de la performance,

Plus en détail

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI?

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI? LA GOUVERNANCE DES PME-PMI Gérard CHARREAUX Professeur de Sciences de Gestion à 1 Université de Bourgogne, Dijon PREAMBULE Il est probable que vous vous interrogez sur l'apport des recherches en matière

Plus en détail

Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers

Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers Olivier GARNIER David THESMAR 2 juin 2009 Le champ du rapport Point de vue des ménages-épargnants, plutôt que celui du financement de l économie

Plus en détail

Systèmes de gouvernance, actionnaires dominants et performance future des entreprises *

Systèmes de gouvernance, actionnaires dominants et performance future des entreprises * Systèmes de gouvernance, actionnaires dominants et performance future des entreprises * Classification JEL : G32, G34 Correspondance : School of Management University of Edinburgh 50 George Square William

Plus en détail

master Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Collection BANQUE FINANCE ASSURANCE

master Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Collection BANQUE FINANCE ASSURANCE Collection master BANQUE FINANCE ASSURANCE Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Table des matières Introduction... 9 Chapitre 1 L entreprise : l investissement

Plus en détail

Frank LASCK. Courriel : f.lasch@montpellier-bs.com Fonction : Professeur. Biographie

Frank LASCK. Courriel : f.lasch@montpellier-bs.com Fonction : Professeur. Biographie Frank LASCK Courriel : f.lasch@montpellier-bs.com Fonction : Professeur Biographie Frank Lasch, professeur en entrepreneuriat, a rejoint le Groupe Sup de Co Montpellier Business School en septembre 2003

Plus en détail

LE CAPITAL-INVESTISSEMENT, UN OUTIL PLEINEMENT RÉGULÉ AU SERVICE DU FINANCEMENT DIRECT DE L ÉCONOMIE RÉELLE Rencontres institutionnelles de l AF2i 12

LE CAPITAL-INVESTISSEMENT, UN OUTIL PLEINEMENT RÉGULÉ AU SERVICE DU FINANCEMENT DIRECT DE L ÉCONOMIE RÉELLE Rencontres institutionnelles de l AF2i 12 LE CAPITAL-INVESTISSEMENT, UN OUTIL PLEINEMENT RÉGULÉ AU SERVICE DU FINANCEMENT DIRECT DE L ÉCONOMIE RÉELLE Rencontres institutionnelles de l AF2i 12 juin 2013 Introduction Les chiffres clés du capital-investissement

Plus en détail

London Stock Exchange. Bourse de Casablanca le 12 mars 2011

London Stock Exchange. Bourse de Casablanca le 12 mars 2011 Le développement du marché d ETFs sur London Stock Exchange Bourse de Casablanca le 12 mars 2011 Programme Présentation du marché Croissance des produits ETFs & ETPs Renseignements opérationnels Admission

Plus en détail

Performance des post Public to Private transactions en France

Performance des post Public to Private transactions en France Business School W O R K I N G P A P E R S E R I E S Working Paper 2014-332 Performance des post Public to Private transactions en France Olivier MEIER Aurélie SANNAJUST http://www.ipag.fr/fr/accueil/la-recherche/publications-wp.html

Plus en détail

Comment évaluer une banque?

Comment évaluer une banque? Comment évaluer une banque? L évaluation d une banque est basée sur les mêmes principes généraux que n importe quelle autre entreprise : une banque vaut les flux qu elle est susceptible de rapporter dans

Plus en détail

POLITIQUE DE VOTE DU FONDS CCR ACTIONS ENGAGEMENT DURABLE CCR ASSET MANAGEMENT

POLITIQUE DE VOTE DU FONDS CCR ACTIONS ENGAGEMENT DURABLE CCR ASSET MANAGEMENT Date de mise à jour : janvier 2010 POLITIQUE DE VOTE DU FONDS CCR ACTIONS ENGAGEMENT DURABLE CCR ASSET MANAGEMENT A titre indicatif CCR ACTIONS ENGAGEMENT DURABLE a pour objectif de réaliser une performance

Plus en détail

Gestion des résultats comptables et structure de l actionnariat : le cas français

Gestion des résultats comptables et structure de l actionnariat : le cas français Gestion des résultats comptables et structure de l actionnariat : le cas français Yves Mard, Sylvain Marsat To cite this version: Yves Mard, Sylvain Marsat. Gestion des résultats comptables et structure

Plus en détail

Les débats sur l évolution des

Les débats sur l évolution des D o c u m e n t d e t r a v a i l d e l a B r a n c h e R e t r a i t e s d e l a C a i s s e d e s d é p ô t s e t c o n s i g n a t i o n s n 9 8-0 7 C o n t a c t : La u re nt V e r n i è r e 0 1 4

Plus en détail

L immobilier est il encore un placement intéressant? Wavre, le jeudi 03 avril 2014

L immobilier est il encore un placement intéressant? Wavre, le jeudi 03 avril 2014 L immobilier est il encore un placement intéressant? Wavre, le jeudi 03 avril 2014 SOMMAIRE Comportement de l immobilier belge Qui sommes-nous? Structure et méthodologie L investissement immobilier en

Plus en détail

2. Les conseils sur la convenance ne suffisent pas

2. Les conseils sur la convenance ne suffisent pas Le 15 juin 2015 Leslie Rose Avocate-conseil principale, Financement des sociétés British Columbia Security Commission C.P. 10142, Pacific Centre 701, rue West Georgia Vancouver, Colombie-Britannique V7Y

Plus en détail

Les étapes de l'assinissement du système bancaire chinois de 1998 à 2011

Les étapes de l'assinissement du système bancaire chinois de 1998 à 2011 Les étapes de l'assinissement du système bancaire chinois de 1998 à 2011 Yugang GUO, Sophie NIVOIX, Mengwen CHEN 1 Mots clés : gouvernance bancaire, efficacité bancaire, surveillance prudentielle Deuxième

Plus en détail

Comment mieux comprendre la communication financière?

Comment mieux comprendre la communication financière? Comment mieux comprendre la communication financière? AXA Group Solutions Web Shared Services/Digital Studio - Novembre 2012 Focus sur l Investor Day Contacts: Communication interne Groupe : comint@axa.com

Plus en détail

Structure d actionnariat et performance des entreprises familiales françaises à contrôle minoritaire

Structure d actionnariat et performance des entreprises familiales françaises à contrôle minoritaire Structure d actionnariat et performance des entreprises familiales françaises à contrôle minoritaire Hani (EL) CHAARANI - Maître de Conférences à l U.L. Zouhour ABIAD (EL) CHAARANI - Maître de Conférence

Plus en détail

Hedge funds: des faiblesses dans la gestion des risques

Hedge funds: des faiblesses dans la gestion des risques Avec leurs rendements supérieurs aux actifs traditionnels et leur faible volatilité, les hedge funds attirent toujours de nombreux investisseurs. Néanmoins, ils restent risqués. Hedge funds: des faiblesses

Plus en détail

Addendum belge au prospectus d émission. Hermes Investment Funds Public Limited Company

Addendum belge au prospectus d émission. Hermes Investment Funds Public Limited Company Addendum belge au prospectus d émission Avril 2011 Hermes Investment Funds Public Limited Company (Société d investissement à compartiments multiples, à capital variable et à responsabilité séparée entre

Plus en détail

Addendum belge au prospectus d émission

Addendum belge au prospectus d émission Addendum belge au prospectus d émission Octobre 2012 Threadneedle Investment Funds ICVC Société d'investissement à capital variable et à responsabilité limitée conforme à la Directive 2009/65/CE (la «Société»)

Plus en détail

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity?

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity? 1. Qu est ce que le private equity? Le private equity ou capital investissement désigne une forme spécifique d investissement institutionnel dans des entreprises privées avec comme objectif de financer

Plus en détail

humanorg Working Papers

humanorg Working Papers humanorg Working Papers Série Organisations La gouvernance dans les entreprises familiales : le cas du BEL20 Jonathan Bauweraerts & Olivier Colot humanorg Working Paper : 2014/02 L Institut de recherche

Plus en détail

Présentation du rapport :

Présentation du rapport : Présentation du rapport : LE FINANCEMENT PAR CAPITAL-RISQUE DES ENTREPRISES INNOVANTES EN WALLONIE Prof. Armin Schwienbacher Louvain School of Management (LSM) Université catholique de Louvain Universiteit

Plus en détail

D Expert en Finance et Investissements

D Expert en Finance et Investissements MODULES FINAL D Expert en Finance et Investissements Copyright 2014, AZEK AZEK, Feldstrasse 80, 8180 Bülach, T +41 44 872 35 35, F +41 44 872 35 32, info@azek.ch, www.azek.ch Table des matières 1. Modules

Plus en détail

5.5.4. Evaluation du Conseil d administration, de ses Comités et de ses administrateurs individuels. 5.5.5. Autres rémunérations

5.5.4. Evaluation du Conseil d administration, de ses Comités et de ses administrateurs individuels. 5.5.5. Autres rémunérations 5.5.4. Evaluation du Conseil d administration, de ses Comités et de ses administrateurs individuels Sous la direction de son Président, le Conseil d administration évalue régulièrement sa taille, sa composition

Plus en détail

Assurance vie Le contrat haut de gamme : souple et évolutif transparent avec plus d'avantages fiscaux avec un accès à la multigestion

Assurance vie Le contrat haut de gamme : souple et évolutif transparent avec plus d'avantages fiscaux avec un accès à la multigestion Assurance vie Fipavie Premium Le contrat haut de gamme : souple et évolutif transparent avec plus d'avantages fiscaux avec un accès à la multigestion Fipavie Premium Un contrat souple et évolutif qui s

Plus en détail

DERIVES SUR ACTIONS ET INDICES. Christophe Mianné, Luc François

DERIVES SUR ACTIONS ET INDICES. Christophe Mianné, Luc François DERIVES SUR ACTIONS ET INDICES Christophe Mianné, Luc François Sommaire Notre activité Nos atouts La gestion du risque Conclusion 2 Notre activité 3 Les métiers Distribution de produits dérivés actions

Plus en détail

NE PAS DIFFUSER AUX ETATS UNIS, AU CANADA OU AU JAPON COMMUNIQUE PUBLIE EN APPLICATION DU REGLEMENT GENERAL DE L AUTORITE DES MARCHES FINANCIERS

NE PAS DIFFUSER AUX ETATS UNIS, AU CANADA OU AU JAPON COMMUNIQUE PUBLIE EN APPLICATION DU REGLEMENT GENERAL DE L AUTORITE DES MARCHES FINANCIERS Informations NE PAS DIFFUSER AUX ETATS UNIS, AU CANADA OU AU JAPON Air France place avec succès 402,5 millions d euros d OCEANE en actions Air France-KLM sur les marchés de capitaux Visa de l Autorité

Plus en détail

L ACTIONNARIAT FAMILIAL ET SON INCIDENCE SUR LA PERFORMANCE DES PME FRANÇAISES APRES LEUR INTRODUCTION EN BOURSE

L ACTIONNARIAT FAMILIAL ET SON INCIDENCE SUR LA PERFORMANCE DES PME FRANÇAISES APRES LEUR INTRODUCTION EN BOURSE L ACTIONNARIAT FAMILIAL ET SON INCIDENCE SUR LA PERFORMANCE DES PME FRANÇAISES APRES LEUR INTRODUCTION EN BOURSE FADIL Nazik Professeur de comptabilité et finance Ecole de Management de Normandie 30 rue

Plus en détail

L impact de la structure d actionnariat sur la performance financière des opérations de «Fusion Acquisition»

L impact de la structure d actionnariat sur la performance financière des opérations de «Fusion Acquisition» L impact de la structure d actionnariat sur la performance financière des opérations de «Fusion Acquisition» Michel HADDAD Professeur à la FGM Hani EL-CHAARANI- Chargé d enseignement à la FGM Introduction

Plus en détail

Analyse Financière Les ratios

Analyse Financière Les ratios Analyse Financière Les ratios Présenté par ACSBE Traduit de l anglais par André Chamberland andre.cham@sympatico.ca L analyse financière Les grandes lignes Qu est-ce que l analyse financière? Que peuvent

Plus en détail

Exchange Traded Funds (ETF) Mécanismes et principales utilisations. 12 Mai 2011

Exchange Traded Funds (ETF) Mécanismes et principales utilisations. 12 Mai 2011 Exchange Traded Funds (ETF) Mécanismes et principales utilisations 12 Mai 2011 Sommaire I Présentation du marché des ETF II Construction des ETF III Principales utilisations IV Les ETF dans le contexte

Plus en détail

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle Mobiliser l épargne pour l investissement productif Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle 18 Juin 2014 1. Introduction La frilosité de l épargnant belge suite

Plus en détail

La prévention des fraudes : cas des organismes sans but lucratif. Nadia Smaili, Ph. D., M.Sc., CGA. Professeure, département des sciences comptables

La prévention des fraudes : cas des organismes sans but lucratif. Nadia Smaili, Ph. D., M.Sc., CGA. Professeure, département des sciences comptables La prévention des fraudes : cas des organismes sans but lucratif Nadia Smaili, Ph. D., M.Sc., CGA Professeure, département des sciences comptables Bureau R-4414, ESG UQAM Email : smaili.nadia@uqam.ca Selon

Plus en détail

DEA ès Sciences de Gestion. DES en Sciences Economiques. Ingénieur diplômé de l'ecole Polytechnique de Paris.

DEA ès Sciences de Gestion. DES en Sciences Economiques. Ingénieur diplômé de l'ecole Polytechnique de Paris. Education René Demeestere Emeritus Professor, Department Accounting and Management Control DEA ès Sciences de Gestion. DES en Sciences Economiques. Ingénieur diplômé de l'ecole Polytechnique de Paris.

Plus en détail

Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi

Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi Version 4.7 Simulation d Entreprise «Artemis» Monia Amami Franck Brulhart Raymond Gambini Pierre-Xavier Meschi p. 1 1. Objectifs et Contexte Général L objectif de la simulation d entreprise «Artemis» est

Plus en détail

Thierry POULAIN-REHM * Université de Bordeaux 4

Thierry POULAIN-REHM * Université de Bordeaux 4 L impact de l affectation du free cash flow sur la création de valeur actionnariale : le cas de la politique d endettement et de dividendes des entreprises françaises cotées Classification JEL : G320 Correspondance

Plus en détail

Vous ne voulez faire confiance à personne, la doctrine d investissement de Marie Quantier vous assure performance et tranquillité

Vous ne voulez faire confiance à personne, la doctrine d investissement de Marie Quantier vous assure performance et tranquillité MARIE QUANTIER Inspiration depuis 1907 Vous ne voulez faire confiance à personne, la doctrine d investissement de Marie Quantier vous assure performance et tranquillité Une approche hybride entre «smart

Plus en détail

Chapitre 16 Comment les entreprises fonctionnent-elles?

Chapitre 16 Comment les entreprises fonctionnent-elles? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 7 mai 2015 à 13:59 Chapitre 16 Comment les entreprises fonctionnent-elles? Introduction Regards croisés? car apports de la science économique (économie de la firme)

Plus en détail

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014 n 26 mai 2014 Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 Sommaire 1.INTRODUCTION 4 2.LE MARCHÉ DE L ASSURANCE VIE INDIVIDUELLE 6 2.1.La bancassurance

Plus en détail

Éligible PEA. La recherche de la performance passe par une approche différente

Éligible PEA. La recherche de la performance passe par une approche différente Éligible PEA La recherche de la performance passe par une approche différente FIDELITY EUROPE : UNE GESTION Sur la durée, on constate qu il est difficile pour les Sicav de battre les indices des grandes

Plus en détail

Chapitre 3 - L'interprétation des documents financiers et la planification financière. Plan

Chapitre 3 - L'interprétation des documents financiers et la planification financière. Plan Chapitre 3 - L'interprétation des documents financiers et la planification financière Plan Le bilan - présentation et signification des postes Structure en grandes masses - Le BFR Les ratios de structure

Plus en détail

Fonds d investissement Tangerine

Fonds d investissement Tangerine Fonds d investissement Tangerine Prospectus simplifié Portefeuille Tangerine revenu équilibré Portefeuille Tangerine équilibré Portefeuille Tangerine croissance équilibrée Portefeuille Tangerine croissance

Plus en détail

PIB : Définition : mesure de l activité économique réalisée à l échelle d une nation sur une période donnée.

PIB : Définition : mesure de l activité économique réalisée à l échelle d une nation sur une période donnée. PIB : Définition : mesure de l activité économique réalisée à l échelle d une nation sur une période donnée. Il y a trois approches possibles du produit intérieur brut : Optique de la production Optique

Plus en détail

FORMATION ET DIPLOMES OBTENUS

FORMATION ET DIPLOMES OBTENUS Jean Gabriel Cousin Faculté de Finance, Banque et Comptabilité Université Lille Nord de France né le 27/01/1976 1, Place Déliot 2 enfants 59000 Lille tél. : 03.20.90.76.06 courriel : jgcousin@univ-lille2.fr

Plus en détail

«Cap Orange» Offre réservée au personnel du Groupe en France

«Cap Orange» Offre réservée au personnel du Groupe en France «Cap Orange» Offre réservée au personnel du Groupe en France 13 mai 2014 Orange SA met en œuvre une opération d actionnariat salarié intitulée «Cap Orange», sous la forme d une offre réservée au personnel

Plus en détail

Commission «Système financier et financement de l économie» du CNIS. 8 octobre 2013

Commission «Système financier et financement de l économie» du CNIS. 8 octobre 2013 Commission «Système financier et financement de l économie» du CNIS 8 octobre 2013 Dominique Leblanc, Conseiller du Président Solutions for Research Centres 1 Thèmes abordés Les raisons de la création

Plus en détail

L assurance française : le bilan de l année 2012

L assurance française : le bilan de l année 2012 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 2 L environnement économique et financier : accalmie et incertitude Le bilan d activité : résistance

Plus en détail

INTERVENANTS ROLAND FITOUSSI DIDIER FAUQUE NICOLAS REBOURS. + Président du Conseil d administration. + Directeur Général. + Directeur Général Délégué

INTERVENANTS ROLAND FITOUSSI DIDIER FAUQUE NICOLAS REBOURS. + Président du Conseil d administration. + Directeur Général. + Directeur Général Délégué INTERVENANTS ROLAND FITOUSSI + Président du Conseil d administration DIDIER FAUQUE + Directeur Général NICOLAS REBOURS + Directeur Général Délégué ORDRE DU JOUR FAITS MARQUANTS ET RÉSULTATS DU 1 ER SEMESTRE

Plus en détail

Synthèse n 16, Février 2012. Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire

Synthèse n 16, Février 2012. Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire Synthèse n 16, Février 2012 Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire ----------- 1. Les investissements nécessaires à la transition vers un modèle de croissance durable

Plus en détail

Les rachats d actions au Canada : motivations et impact de l activité économique *

Les rachats d actions au Canada : motivations et impact de l activité économique * Les rachats d actions au Canada : motivations et impact de l activité économique * Classification JEL : G32, G35 Correspondance : Tania Morris Université de Moncton, Québec, Canada Email : morrist@umoncton.ca

Plus en détail

Gouvernance d entreprise et rémunération des dirigeants en France : Une analyse en données de panel

Gouvernance d entreprise et rémunération des dirigeants en France : Une analyse en données de panel Gouvernance d entreprise et rémunération des dirigeants en France : Une analyse en données de panel DARDOUR Ali Professeur KEDGE Business School ali.dardour@kedgebs.com BOUSSAADA Rim Docteur en sciences

Plus en détail

Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise

Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise Business Continuity Convention Tunis 27 Novembre 2012 Sommaire Sections 1 Ernst & Young : Qui sommes-nous? 2 Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise

Plus en détail

Principes d octroi de crédit et rôle des garanties. Eric Schneider 25.01.2008

Principes d octroi de crédit et rôle des garanties. Eric Schneider 25.01.2008 Principes d octroi de crédit et rôle des garanties Eric Schneider 25.01.2008 Introduction «Mieux vaut un bon crédit en blanc qu un crédit mal garanti» Vieil adage bancaire Responsabilité Principes d octroi

Plus en détail

CURRICULUM VITAE. CHAMP DE SPÉCIALISATION Économie financière. Économétrie financière. Économétrie.

CURRICULUM VITAE. CHAMP DE SPÉCIALISATION Économie financière. Économétrie financière. Économétrie. CURRICULUM VITAE Nom: Bruno Feunou Citoyenneté: Canadien Langues: Bangam, Bandjoun, Français, Anglais Adresse: Duke University Department of Economics 213 Social Sciences Building Durham, NC 27708, US

Plus en détail

à moyen Risque moyen Risq à élevé Risque élevé Risq e Risque faible à moyen Risq Risque moyen à élevé Risq

à moyen Risque moyen Risq à élevé Risque élevé Risq e Risque faible à moyen Risq Risque moyen à élevé Risq e élevé Risque faible Risq à moyen Risque moyen Risq à élevé Risque élevé Risq e Risque faible à moyen Risq Risque moyen à élevé Risq L e s I n d i c e s F u n d a t a é Risque Les Indices de faible risque

Plus en détail

Addendum belge au prospectus d émission

Addendum belge au prospectus d émission Addendum belge au prospectus d émission Octobre 2012 Threadneedle Specialist Investment Funds ICVC Société d'investissement à capital variable et à responsabilité limitée conforme à la Directive 2009/65/CEE

Plus en détail

2013-2015 Attachée Temporaire d Enseignement et de Recherche Institut d Administration des Entreprises Université de Toulouse 1 Capitole.

2013-2015 Attachée Temporaire d Enseignement et de Recherche Institut d Administration des Entreprises Université de Toulouse 1 Capitole. Adresse personnelle : NEGRE Emmanuelle 5 rue Rivals 31000 Toulouse Née le 25/06/1987, 27 ans FRANCE 06.76.79.01.31 emmanuelle.negre@ iae-toulouse.fr Fonctions 2013-2015 Attachée Temporaire d Enseignement

Plus en détail

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 2012/3 Le traitement comptable des plans d'options sur actions. Avis du 11 janvier 2012

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 2012/3 Le traitement comptable des plans d'options sur actions. Avis du 11 janvier 2012 COMMISSION DES NORMES COMPTABLES Avis CNC 2012/3 Le traitement comptable des plans d'options sur actions I. Introduction Avis du 11 janvier 2012 1. La loi du 26 mars 1999 relative au plan d action belge

Plus en détail

BACHELOR'S DEGREE IN ECONOMICS AND MANAGEMENT

BACHELOR'S DEGREE IN ECONOMICS AND MANAGEMENT BACHELOR'S DEGREE IN ECONOMICS AND MANAGEMENT ECTS CM TD Volume horaire Semester 1 30 161 109 288 UE1 Economics 9 48 32 80 Microeconomics 1: Central/Essential/Major Principles 24 16 40 Macroeconomics 1:

Plus en détail

Manipulation comptable : les dirigeants et les autres parties prenantes.

Manipulation comptable : les dirigeants et les autres parties prenantes. Manipulation comptable : les dirigeants et les autres parties prenantes. Gaetan Breton, Université du Québec à Montréal Alain Schatt, Université de Franche-Comté Résumé : Dans cet article, nous avançons

Plus en détail

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions Le 11 février 2013 Fiscalité de l épargne et financement des entreprises Eléments de constat et propositions Les lois de finances adoptées au cours de ces deux dernières années ont appréhendé les revenus

Plus en détail

Valoriser dans une optique de développement: réussir une levée de fonds

Valoriser dans une optique de développement: réussir une levée de fonds ENTREPRISE ET PATRIMOINE RDV TransmiCCIon 23 mai 2013 Valoriser dans une optique de développement: réussir une levée de fonds Conseil en fusions-acquisitions et ingénierie financière Intégrité indépendance

Plus en détail

Contexte de la présentation

Contexte de la présentation L épargne des ménages québécois au service de la démocratie actionnariale Une présentation du Contexte de la présentation «Le capital accumulé par les travailleurs, que ce soit dans les régimes de retraite

Plus en détail

Fonds de placement en Suisse. Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT

Fonds de placement en Suisse. Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT Fonds de placement en Suisse Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT Table des matières Page Avant-propos 3 Définitions 4 Fonctionnement d un fonds de placement 6 Caractéristiques des fonds

Plus en détail

actionnariat salarié

actionnariat salarié actionnariat salarié L Actionnariat Salarié est un outil d épargne collective permettant aux salariés d acquérir directement ou indirectement des actions de leur entreprise au travers du Plan d Épargne

Plus en détail

HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015

HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015 HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015 Ce document présente les conditions dans lesquelles la société de gestion HSBC Global Asset Management (France) entend exercer les droits

Plus en détail

LES INÉGALITÉS s accroissent dans

LES INÉGALITÉS s accroissent dans EMPLOI Le POUVOIR et le PEUPLE Florence Jaumotte et Carolina Osorio Buitron LES INÉGALITÉS s accroissent dans de nombreux pays avancés depuis les années 80, essentiellement par suite de la concentration

Plus en détail

Référentiel d'évaluation du système de contrôle interne auprès des établissements de crédit

Référentiel d'évaluation du système de contrôle interne auprès des établissements de crédit Annexe Circulaire _2009_19-1 du 8 mai 2009 Référentiel d'évaluation du système de contrôle interne auprès des établissements de crédit Champ d'application: Commissaires agréés. Réglementation de base Table

Plus en détail

POULAKIDAS, Angela Département : Commerce et négociation. Matières enseignées. Intervient dans les programmes. Principaux diplômes

POULAKIDAS, Angela Département : Commerce et négociation. Matières enseignées. Intervient dans les programmes. Principaux diplômes POULAKIDAS, Angela Département : Commerce et négociation Matières enseignées Stratégie internationale Commerce international Entrepreneuriat international International marketing Ventes et négociation

Plus en détail

Investissement en capital dans la transformation alimentaire canadienne

Investissement en capital dans la transformation alimentaire canadienne PROGRAMME DE RECHERCHE SUR LE SECTEUR DE LA TRANSFORMATION ALIMENTAIRE PROGRAMME DE RECHERCHE DE LA TRANSFORMATION ALIMENTAIRE / PROJET 6A PROJET 6a : CONNAISSANCES EN MATIÈRE D INNOVATION Investissement

Plus en détail

Papier présenté lors du Colloque annuel 2007 AIMS Montréal 2007 Article accepté pour publication : Journal de l Entreprise Familiale, Octobre 2007

Papier présenté lors du Colloque annuel 2007 AIMS Montréal 2007 Article accepté pour publication : Journal de l Entreprise Familiale, Octobre 2007 Papier présenté lors du Colloque annuel 2007 AIMS Montréal 2007 Article accepté pour publication : Journal de l Entreprise Familiale, Octobre 2007 Performances et caractéristiques financières comparées

Plus en détail

Master in Economics and Business

Master in Economics and Business Master in Economics and Business Préambule Le département d Economie de Sciences Po se développe à l image d une école, il est structuré par une faculté disciplinaire permanente, un portefeuille de masters

Plus en détail

Séance 4 - Les rachats d engagements de retraite sur le marché américain. Caitlin Long Groupe de solutions en matière de retraite

Séance 4 - Les rachats d engagements de retraite sur le marché américain. Caitlin Long Groupe de solutions en matière de retraite Séance 4 - Les rachats d engagements de retraite sur le marché américain Caitlin Long Groupe de solutions en matière de retraite Ce sont GM et Verizon qui ont ouvert le marché des rachats d engagements

Plus en détail

Chiffre d affaires 2014 pro forma : 3 370,1 M Résultat Net Part du Groupe pro forma : 92,8 M

Chiffre d affaires 2014 pro forma : 3 370,1 M Résultat Net Part du Groupe pro forma : 92,8 M Communiqué de presse Chiffre d affaires pro forma : 3 370,1 M Résultat Net Part du Groupe pro forma : 92,8 M Paris, le 19 mars 2015 Le Conseil d administration du Groupe Sopra Steria, réuni le 17 mars

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

Le financement de l apprentissage informel

Le financement de l apprentissage informel Études de cas Financial arrangements in informal apprenticeships: Determinants and effects. Findings from urban Ghana, Working Paper n o 49, ILO, 2007. Financement de l apprentissage informel : zoom sur

Plus en détail

La gestion à succès d une stratégie «market neutral» alternative

La gestion à succès d une stratégie «market neutral» alternative Stratégie 24 Update II/2014 La gestion à succès d une stratégie «market neutral» alternative Depuis la fin de l année 2007, le secteur des hedges funds a entamé une traversée du désert. Pourtant, le nouveau

Plus en détail

Esarc - Pôle formations à distance

Esarc - Pôle formations à distance Esarc - MASTER EUROPEEN EN MANAGEMENT ET STRATEGIE FINANCIERE - BAC+5 - MSFI Le Master Européen est un diplôme Bac+5, délivré par la FEDE (Fédération Européenne des Écoles). La FEDE est une association

Plus en détail

Théorie Financière 2014-2015

Théorie Financière 2014-2015 Théorie Financière 2014-2015 1. Introduction Professeur Kim Oosterlinck E-mail: koosterl@ulb.ac.be Organisation du cours (1/4) Cours = Théorie (24h) + TPs (12h) + ouvrages de référence Cours en français

Plus en détail

Comment aborder l Investment Challenge dans les meilleures conditions?

Comment aborder l Investment Challenge dans les meilleures conditions? en collaboration avec Comment aborder l Investment Challenge dans les meilleures conditions? Vous participez au concours organisé par l association Transaction l Investment Challenge, et vous avez bien

Plus en détail

Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions

Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions Stratégie Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions La recherche des primes de risque constitue une stratégie relativement courante sur les marchés obligataires

Plus en détail

Succès de l introduction en bourse de Tarkett

Succès de l introduction en bourse de Tarkett Succès de l introduction en bourse de Tarkett Prix de l offre : 29,00 euros par action, correspondant à une capitalisation boursière d environ 1.848 millions d euros Taille totale de l opération : environ

Plus en détail

ANNEXE LEGALE ORS. Prix de l Offre Réservée aux Salariés :

ANNEXE LEGALE ORS. Prix de l Offre Réservée aux Salariés : ANNEXE LEGALE ORS Introduction en bourse sur l Eurolist d Euronext Paris Caractéristiques définitives de l Offre Réservée aux Salariés (Visa n 05-743 délivré par l AMF le 27 octobre 2005) Prix de l Offre

Plus en détail

LES CLAUSES DES CONTRATS DE DETTE DES PETITES ENTREPRISES : CAS DES ENTREPRISES CANADIENNES

LES CLAUSES DES CONTRATS DE DETTE DES PETITES ENTREPRISES : CAS DES ENTREPRISES CANADIENNES LES CLAUSES DES CONTRATS DE DETTE DES PETITES ENTREPRISES : CAS DES ENTREPRISES CANADIENNES Julien Bilodeau, Franck Missonier-Piera, Igor Oliveira Dos Santos To cite this version: Julien Bilodeau, Franck

Plus en détail

Petit aperçu de l ASIP: les services aux actionnaires existant en Suisse

Petit aperçu de l ASIP: les services aux actionnaires existant en Suisse Corporate Governance Agence Suisse (CGAS) En bref: la CGAS, qui est opérationnelle depuis janvier 2006, propose des prestations dans le domaine des recommandations de vote, l exercice des droits de vote

Plus en détail

Chapitre 3. La répartition

Chapitre 3. La répartition Chapitre 3. La répartition 1. La répartition de la valeur ajoutée La valeur ajoutée (1) Valeur ajoutée : solde du compte de production = > VA = P CI = > Richesse effectivement créée par les organisations

Plus en détail