Secrétariat Exécutif ORGANISATION DU CORRIDOR ABIDJAN-LAGOS DON IDA N H549-TG RAPPORT AN 4: JUILLET 2013 JUIN 2014

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1 Secrétariat Exécutif ORGANISATION DU CORRIDOR ABIDJAN-LAGOS PROJET DE FACILITATION DU COMMERCE ET DU TRANSPORT SUR LE CORRIDOR ABIDJAN-LAGOS DON IDA N H549-TG RAPPORT AN 4: JUILLET 2013 JUIN

2 Secrétariat Exécutif ORGANISATION DU CORRIDOR ABIDJAN-LAGOS PROJET DE FACILITATION DU COMMERCE ET DU TRANSPORT SUR LE CORRIDOR ABIDJAN-LAGOS DON IDA N H549-TG INTRODUCTION RAPPORT AN 4: JUILLET 2013 JUIN 2014 Le Corridor Abidjan-Lagos qui réunit cinq pays de l Afrique de l Ouest évolue dans un environnement caractérisé par la mondialisation et une concurrence effrénée.pour impulser le développement de ces pays les gouvernants ont opté pour l intégration régionale fondée sur un secteur des transports dynamique et un commerce florissant alimenté par des industries compétitives. De ce fait, la politique des gouvernements et de la CEDEAO met l accent sur la facilitation du commerce, l amélioration du fonctionnement du secteur des transports par l instauration d une saine concurrence entre moyens, modes et entreprises de transports ainsi que l amélioration de l infrastructure routière. Cette volonté politique a donné naissance au Projet Régional du Commerce et du Transport sur le Corridor côtier qui relie Abidjan à Lagos. Le Projet de Facilitation du Commerce et du Transport sur le Corridor Abidjan-Lagos (PFCTAL) se veut être un outil d intégration régionale capable de créer une synergie d actions et de suivre toutes les actions en vue de la fluidité du transport et du commerce sur ce corridor. Après quatre années de mise en œuvre, le Secrétariat Exécutif de l OCAL, en charge du suivi et évaluation de cet ambitieux projet, a élaboré le rapport de l an 4 du PFCTAL qui est un condensé de l ensemble des informations courantes, conjoncturelles et mesurables sur les indicateurs de performance du Corridor Abidjan-Lagos dont la variation est sensible sur une courte période. Le présent rapport présente les résultats des collectes de données effectuées sur les indicateurs de performance du projet de la période allant de juillet 2013 à juin Il retrace l évolution ou le comportement des indicateurs depuis août 2010 à juin L analyse et la prise en compte de ces résultats mis à la disposition de la CEDEAO et des Décideurs contribuera à l optimisation des gains, à l amélioration des stratégies pour accélérer l atteinte des objectifs du projet en vue de la réalisation de l option des gouvernements et de la Communauté Régionale de réduire les barrières physiques et non tarifaires au commerce et au transport dans les ports, sur les routes et aux frontières du corridor Abidjan-Lagos. METHODOLOGIE Indicateurs Définition/mode de calcul Outils/Méthodes de collecte 3

3 1-Le Guichet Unique (GU) informatisé a été mis en place et est opérationnel 2-Temps de séjour des marchandises au port 3-Nombre de barrages routiers et / ou aux 100 km 4-Temps de passage aux frontières 100% des opérations portuaires sont traitées par GU Différence entre Date de sortie du conteneur/marchandises du port et la date de déchargement Nombre de points de contrôle avec corps présents Différence entre l heure de fin des formalités du postefrontalier du pays de destination et l heure de démarrage des formalités Suivi mensuel de différentes étapes de mise en place du GU tel que convenu entre le gouvernement et les acteurs portuaires Collecte des données dans le système informatique des consignataires, des manutentionnaires, et des autorités portuaires Dénombrement périodique des postes de contrôle par tronçon de corridor Enregistrement des dates et heures d arrivée et de départ de la frontière d un échantillon représentatif de camions chargés de marchandises à Indicateurs Définition/mode de calcul Outils/Méthodes de collecte 5-Pourcentage des routes en bon état et en état acceptable (IRI<6) 6-Nombre de kilomètres de routes remises en état 7- Pourcentage de camionneurs familiarisés à au moins deux moyens de prévention du VIH/SIDA 8- Pourcentage de camionneurs reportant l utilisation de préservatifs avec un partenaire occasionnel douanières du pays de provenance La mesure de l Indice de Rugosité à l aide d un rugosimètre C est le nombre de km de routes réhabilitées sur financement IDA comparé à l objectif fixé Nombre de conducteurs et autres qui déclarent connaitre au moins 2 moyens de prévention du VIH/Sida sur la population d enquêtés Nombre de conducteurs et autres qui déclarent avoir utilisé le préservatif au cours du dernier rapport sexuel avec un partenaire occasionnel sur la population d enquêtés chaque poste frontière C est la conversion des résultats de l inspection visuelle en IRI C est le pourcentage de routes en état bon et acceptable financé par IDA selon l inspection visuelle ou IRI Enquête de surveillance comportementale du VIH 4

4 RESULTATS I- DANS LES PORTS 1- Indicateur 1 : Guichet Unique aux Ports Pays Etat d avancement En ce qui concerne la mise en œuvre du guichet unique, les réalisations suivantes sont faites : -en juillet 2013, Le portail du Guichet Unique du Commerce Extérieur est mis en service. Côte d Ivoire -en janvier 2014Les autorisations d importation et les domiciliations sont obtenus sur le GUCE. les manifestes sont transmis par les consignataires au GUCE qui les transfère aux acteurs y compris la Douane. en Avril 2014, la totalité des dossiers est soumise en ligne pour obtenir le Rapport Final de l évaluation qui est transmis à la Douane avec la déclaration par le transitaire. Concomitamment, 800 acteurs ont été formés. Le Togo a signé le 10 octobre 2013 avec le groupement Bureau Veritas et SOGET SA, une convention pour la mise en place et l exploitation du Guichet Unique du Commerce Extérieur. Togo La mise en œuvre a commencé. La Société SOGET a été désignée par le Gouvernement Togolais. Le 20 février 2014, les activités de la Société d Exploitation du Guichet Unique pour le Commerce Extérieur au Togo (SEGUCE Togo) ont été officiellement lancées par la Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, Les formations des acteurs sont en cours. Six cents acteurs ont été déjà formés. La phase pilote est achevée le 30 Juin Il est prévu pour fin décembre 2014 la fin de la mise en œuvre du volet import du Guichet Unique. Une Unité Banalisé de Dédouanement est installée au port de Lomé. Bénin Le GU du port de Cotonou a été mis en place et est opérationnel. L importation des hydrocarbures est traitée par le GU depuis le 18 décembre Ainsi toutes les opérations portuaires sont traitées par le GU du port de Cotonou. Des perfectionnements se poursuivent pour l amélioration des prestations. Au Bénin, suite à une décision du Conseil des Ministres, un avenant au contrat autorise SOGET à intégrer au Guichet Unique la procédure de pré dédouanement. Toutes les opérations relatives au passage des marchandises au port de Cotonou Import/Export sont gérées par le Guichet Unique. 5

5 Nigeria -Le comité a débuté les travaux en septembre 2011 avec la mise en place de l interconnexion des Douanes, les banques, et tous les acteurs et agences portuaires. La société WEBB-FONTAINE est en charge de la partie technique. Elle devrait acheter le matériel informatique, aménager les locaux et débuter la phase d essais en juin 2012 avec l avis du Gouvernement ou des Autorités en charge de la coordination. Finalement, le Gouvernement a recruté un autre consultant WESTBLUE CONSULTING qui, après étude, a procédé au cours d un atelier à la restitution de son rapport les 11 et 12 Décembre 2012 à Abuja. Le processus se poursuit pour le choix du guichet unique et sa mise en place effective. 2- Indicateur 2 : Temps de séjour des marchandises au Port (en jours) Définition opérationnelle : Différence entre date de sortie du conteneur/marchandises du port et date de déchargement Cet indicateur a été calculé à partir des collectes effectuées par les points focaux. Il prend en compte le temps d opération de tous les acteurs intervenant dans le système portuaire (Douane, Port, Manutentionnaires, Consignataires, Chargeurs, autres services de contrôle et Commissionnaires en Douane). Graphique 1 : Synthèse des temps de séjour aux Port d Abidjan, Tema et Lomé N.B. AN1 (août 2010 à juin 2011) ; AN2 (juillet 2011 à juin 2012) ; AN3 (juillet à juin 2013) et AN4 (juillet 2013 à juin 2014) 6

6 Graphique 1 bis : Synthèse des temps de séjour aux Port de Cotonou et d Apapa N.B. AN1 (août 2010 à juin 2011) ; AN2 (juillet 2011 à juin 2012) ; AN3 (juillet à juin 2013) et AN4 (juillet 2013 à juin 2014) Graphique 2 : Désagrégation aux Ports (en jours) N.B. Les données dans les différents graphiques sont en nombre de jours. 7

7 Graphique 2.1 : Désagrégation au Port d Abidjan Graphique 2.2 : Désagrégation au Port de Tema 8

8 Graphique 2.3 : Désagrégation au Port de Lomé Graphique 2.4 : Désagrégation au Port de Cotonou Graphique 2.5 : Désagrégation au Port d Apapa 9

9 Indicateur 3 : Temps de traversée des Frontières Graphique 3 : Résultats des indicateurs sur le temps de traversée des frontières de la Côte d Ivoire (Noé), du Ghana (Elubo et Aflao) et du Togo (Kodjoviakopé) (en heures) N.B. AN1 (août 2010 à juin 2011) ; AN2 (juillet 2011 à juin 2012) ; AN3 (juillet à juin 2013) et AN4 (juillet 2013 à juin 2014) Graphique 3 bis : Résultats des indicateurs sur le temps de traversée des frontières du Togo (Sanvee Condji), Bénin (Hilla Condji et Kraké) et du Nigeria (Seme) (en heures) N.B. AN1 (août 2010 à juin 2011) ; AN2 (juillet 2011 à juin 2012) ; AN3 (juillet à juin 2013) et AN4 (juillet 2013 à juin 2014) 10

10 Tableau 1: Indicateurs de temps de traversée par régime douanier et par poste frontière POSTES FRONTIERE S NOE ELUBO AFLAO KODJOVIAK OPE SANVEE CONDJI HILLACOND JI KRAKE SEME REGIME DOUANIER Total TEMPS TRAVERS EE ECART TYPE MIN MAX MEDIA NE 25% Camion s (Q1) 50% Camion s (Q2) 75% Camion s (Q3) ENSEMBLE H 45H 30MN 250H25 18H55 5H22 18H55 28H52 TRANSIT CONSOMMATIO N CONSOMMATIO N H 33H 2H18 175H20 29H 5H37 29H 47H ENSEMBLE H 165H 13MN 721H 25H21 7H 25H21 49H26 TRANSIT H 187H 15MN 49H 23H05 6H36 23H05 46H CONSOMMATIO N H40 26H34 10MN 105H 32H44 7H05 25H47 53H35 ENSEMBLE H 59H23 10MN 706H 20H49 7H30 20H49 26H37 TRANSIT H36 65H13 12MN 705H10 21H42 07H52 21H42 26H49 CONSOMMATIO N H17 15H50 11MN 92H42 09H30 07H30 20H49 26H28 ENSEMBLE 426 7H 11H20 19MN 99H 3H41 3H15 3H41 4H06 TRANSIT 227 7H10 11H20 19MN 98H 3H41 3H15 3H41 4H06 CONSOMMATIO N 199 6H41 10H39 19MN 99H 19MN 3H10 3H34 3H59 ENSEMBLE H 39H35 2H26 158H45 12H48 8H09 12H48 43H09 TRANSIT CONSOMMATIO N ENSEMBLE H10 8H30 56H55 33H29 8H30 33H29 192H TRANSIT H15 403H15 8H30 56H55 33H30 32H40 33H32 80H11 CONSOMMATIO N H26 376H41 8H30 56H55 33H22 32H35 33H22 79H33 ENSEMBLE H34 22H26 3H00 10H10 122H35 08H35 10H10 29H30 TRANSIT 32 15H56 20H45 3H00 09H50 122H35 08H33 09H35 29H21 CONSOMMATIO N H26 19H26 3H00 09H39 122H35 08H15 10H08 29H21 11

11 Graphique 4 : Désagrégation des données sur les temps de traversée des frontières (en heures) Graphique 4.1 : Noe 12

12 Graphique 4.2 : Elubo 13

13 Graphique 4.3 : Aflao 14

14 Graphique 4.4 : Kodjoviakopé 15

15 Graphique 4.5 : Sanvee Condji 16

16 Graphique 4.6 : Hillacondji 17

17 Graphique 4.7 : Kraké 18

18 Graphique 4.8 : Seme 19

19 III- SUR LES ROUTES Indicateur 4 : Nombre de Postes de contrôle Graphique 5 : Nombre de barrages routiers par pays : Côte d Ivoire, Ghana et Togo N.B. La prévision est faite uniquement pour la Côte d Ivoire conformément au PAD revu N.B. AN1 (août 2010 à juin 2011) ; AN2 (juillet 2011 à juin 2012) ; AN3 (juillet à juin 2013) et AN4 (juillet 2013 à juin 2014) N.B. Tous les calculs des barrages routiers aux 100 km sont rapportés au dénominateur 100 km, sauf pour le Togo où compte tenu de la longueur de son corridor (53 km), 100 km a été pris comme base de référence Graphique 5 bis : Nombre de barrages routiers par pays : Bénin et Nigeria 20

20 Le nombre de postes de contrôle obtenu pour l an 3 est inférieur aux valeurs obtenues en l an 2 pour le Ghana, le Togo, le Bénin, et le Nigeria alors que pour la Côte d Ivoire le nombre a augmenté de 1 point. 5- Le pourcentage des routes en bon état et en état acceptable (IRI<6) par rapport à la longueur totale du corridor Il est prévu une amélioration de cet indicateur de 74% à 75% au cours de la quatrième année. Sur km de voies auscultées en aller-retour pour la mesure de l IRI à l aide du Bump Integrator sur le corridor Abidjan-Lagos, début 2014, 74% du linéaire présentent un IRI bon et acceptable contre 80% en Les valeurs par pays se présentent comme suit : - Côte d Ivoire : 20% contre 19% réalisé en 2013 ; - Ghana : 59% pour 46% prévu en l an 4, et 47% réalisée en 2013 ; - Togo : 6% pour 4% prévu en l an 4, et 5% réalisé en 2013 ; - Bénin : 11% pour 13% prévu en l an 4, et 9% réalisé en 2013 ; - Nigéria : 3% contre 0% réalisé en Les résultats des mesures d IRI sont présentés dans les tableaux suivants : Tableau 2 : Valeur d IRI par pays Les résultats obtenus sont récapitulés dans le tableau ci-après: Pays Section de route Longueur (km) IRI BON ET ACCEPTABLE IRI<6 Linéaire Pourcentag (Km) e (%) MAUVAIS ET TRES MAUVAIS IRI>6 Linéaire Pourcentage (Km) (%) COTE ABIDJAN - NOE 165,8 7,26 264, ,3 20 D'IVOIR NOE -ABIDJAN 166,08 8,49 GHANA E AGONA- 27,28 13,12 780, TAKORADI - 27,28 13,21 TAKORADI - 201,8 6,66 ACCRA - 201,80 6,62 ACCRA -AFLAO 176,40 8,17 AFLAO - ACCRA 176,05 6,53 TOGO BENIN KODJOVIAKOP 51,57 6,94 83, E - SANVEEKONDJI 51,57 7,17 I - KODJOVIAKOP HILLACONDJI E 50,4 7, ,8 17 -OUIDAH OUIDAH - 49,6 6,86 HILLACOND COTONOU JI - SEME 40,3 6,14 SEME - COTONOU 40,4 6,15 21

21 Pays Section de route Longueur (km) IRI BON ET ACCEPTABLE IRI<6 Linéaire Pourcentag (Km) e (%) MAUVAIS ET TRES MAUVAIS IRI>6 Linéaire Pourcentage (Km) (%) NIGERIA KRAKE - LAGOS (Mile 2) 71,34 12,9 34, LAGOS (Mile2) -KRAKE 71,04 12,32 TOTAL Les valeurs d'iri sont données en aller et retour. Sur 1785 km de routes parcourues au total, 73,5 % du linéaire présente un IRI acceptable (BON et PASSABLE), tandis que seulement 26,5 % du linéaire total présente un IRI mauvais ou très mauvais. Tableau 2 (bis): Valeur d IRI par pays PAYS CÔTE D'IVOIR E SECTIONS DE ROUTE LONGUEU IRI IRI MOYEN ETAT DE L'UNI R PAR PAYS ABIDJAN - NOE 165,8 7, MEDIOCRE NOE -ABIDJAN 166,08 8,49 139,37 13, MAUVAIS GHANA ELUBO - AGONA- TAKORADI TAKORADI - AGONA-ELUBO 131,6 13,2 TAKORADI - ACCRA 201,8 6,66 ACCRA - TAKORADI 201,80 6,62 ACCRA -AFLAO 176,40 8,17 AFLAO - ACCRA 176,05 6,53 TOGO KODJOVIAKOPE - SANVEE CONDJI SANVEE CONDJII - KODJOVIAKOPE BENIN HILLACONDJI - OUIDAH OUIDAH - HILLACONDJI NIGERI A 51,57 6, MEDIOCRE 51,57 7,17 50,4 7, MEDIOCRE 49, COTONOU - SEME 40,3 6,14 SEME -COTONOU 40,4 6,15 KRAKE - LAGOS (Mile 71,34 12, TRES MAUVAIS 2) LAGOS (Mile2) - KRAKE 71,04 12,3 22

22 Il ressort des mesures effectuées in situ les résultats suivants : La Côte d'ivoire, le Benin et le Togo présentent un niveau de confort médiocre compris entre 6,77 et 7,87 m/km. Ces pays doivent donc initier des campagnes d'entretien périodique afin d'avoir des notes d'uni comprises entre 0 et 3 sur tout le linéaire comme prescrit par le document technique de la Banque Mondiale. La section du corridor au Ghana présente un IRI mauvais, de l ordre de 9,05 lorsque le linéaire dans le pays est pris en compte. Il conviendrait, pour éviter tout biais dans l analyse de l IRI au Ghana, de ne pas tenir compte des tronçons en travaux comme le tronçon Elubo-Agona Junction. Les tronçons en travaux ne seront donc pas pris en compte dans l analyse des résultats. le Nigeria devra faire plus d'effort en mettant l'accent sur l'entretien et la réhabilitation totale de plusieurs tronçons de routes, car la note d'uni mesurée lors de la campagne de collecte de données est supérieure à 11 m/km soit 12,61 m/km. Cette valeur est caractéristique d'une qualité d'uni très mauvaise. Graphique 6 : Pourcentage de route en bon et acceptable état L évaluation de l IRI fait apparaître que les sections du corridor Abidjan-Lagos en Côte d Ivoire, au Ghana, au Togo et au Benin présentent un niveau de confort moyen compris entre 4,8 et 5,52 m/km. Ces valeurs traduisent des surfaces défectueuses (dépressions, rapiècements ou nids de poule occasionnels, etc.) nécessitant un entretien courant. Sur les sections présentant un IRI> 6, d importants travaux d entretien périodique sont nécessaires, et des réhabilitations devraient être effectives dans les délais. 23

23 Au niveau du Ghana, les multiples dos ânes rencontrés affectent le confort des usagers du corridor. Ceux-ci pourraient, en partie, expliquer les valeurs d IRI relativement élevés dans ce pays, malgré les travaux de réhabilitation déjà réalisés. 6- Le nombre de kilomètres de routes réhabilitées a progressé Cet indicateur est lié au nombre de kilomètres de routes réhabilitées dans le cadre du PFCTAL sur financement IDA. Il est prévu une augmentation de 110 kilomètres de route réhabilitée (Ghana : 85 km, Togo : 8 km et Bénin 17 km) à la fin de la quatrième année. En Côte d Ivoire, il est prévu 50 km sur les 130,3 km à réhabiliter. Ghana : Le tronçon Agona Junction Elubo (110 km) est divisé en 3 lots. Les travaux ont accusé du retard ; ainsi, le taux d exécution physique est de 53% contre 64,5% prévu. Le déplacement de réseaux et le paiement des compensations ont freiné l évolution des travaux comme planifié. Le consultant chargé du contrôle des travaux est en poste et poursuit son travail. Togo : les travaux de construction de la route Aného Sanvee Condji (environ 8 km) sont terminés. Les travaux consistent en : construction et extension du pont de 95 m de portée ; drainage ; construction de la gare routière de Sanvee Condji ; construction de logements pour les riverains affectés par les travaux de construction achevés et livrés ; les populations ont intégré leurs maisons; construction d un entrepôt douanier (magasin d écor) ; construction des hangars pour les revendeuses (plateforme commerciale) ; construction du parc de stationnement gros camions (parking poids lourds) achevée et non encore opérationnelle. Le tronçon Aného Sanvee Condji est achevé, avec la réception provisoire faite le 19 novembre Bénin : le tronçon Godomey Pahou (environ 17 km) comprenant la mise à 2 fois 2 voies de la route dans les limites de l emprise actuelle avec des refuges pour les piétons sur la partie centrale de la route : les travaux de réhabilitation de la route Godomey Pahou (17 km) ont connu beaucoup de retard. Un nouveau planning actualisé fixe le délai contractuel au 16 Novembre Les travaux sont à un taux d exécution physique à fin juin 2014 de 57,75% pour un délai consommé de 85,61%. Le taux de réalisation financière est de 58,68% par rapport au montant actualisé du marché de l entreprise. Quant à la supervision des travaux, le taux d exécution financière est de 97,37% par rapport au montant du contrat initial soit 69,19% par rapport au montant du contrat actualisé. En ce qui concerne le plan d action pour la 24

24 réimplantation des personnes affectées par la reconstruction de la route, le taux d exécution est de 96%. Côte d Ivoire : il est prévu le renforcement du tronçon Moossou-Nzikro-Aboisso-Noé de 130,3 km, l élargissement et le renforcement du pont Noé (frontière Côte d Ivoire Ghana), et l établissement de zones de transit et d aires de parking sécurisées à Noé et Aboisso. La Banque Mondiale finance le tronçon Aboisso-Noé (63 km) et le pont de Noé (120 m) ; le Gouvernement Ivoirien est à la recherche de financement pour le tronçon Moossou-Nzikro-Aboisso. A la fin de la deuxième année de mise en œuvre du projet, on devrait noter la réhabilitation de 50 km de route. Quatre contrats ont été signés : gare de fret de Vridi, tronçon Aboisso-Noé, deux marchés de contrôle. Mais, les travaux n ont pas encore démarré en raison du retard enregistré dans le processus d indemnisation (retard dans la signature des Arrêtés relatifs à la création des organes du PAR, et retard dans la mobilisation des fonds pour l indemnisation). IV-ACTIVITES RELATIVES AU VIH 7- Le pourcentage de camionneurs familiarisés à au moins deux moyens de prévention du VIH/SIDA a progressé La figure ci-dessous présente la répartition du pourcentage de camionneurs familiarisés à au moins deux moyens de prévention du VIH (source rapport provisoire de l ESDG édition 2013 dans les ports). Graphique 7: Pourcentage de camionneurs familiarisés à au moins deux moyens de prévention du VIH Il n est pas prévu la mesure de cet indicateur (indicateur d effet) à l an 4. Toutefois les résultats de l ESDG de l an 3 indiquent que cet indicateur a été atteint : 95,1% contre 83% attendu à l An3. 25

25 Certaines fausses idées persistent cependant parmi les camionneurs : seulement 77,2% ont reconnu que la piqûre de moustique ne peut transmettre le VIH et 89,1% des camionneurs ont reconnu qu une personne apparemment en bonne santé peut transmettre le VIH. Durant l an 4 (juillet 2013-juin 2014), les activités de sensibilisations sur le VIH ont été poursuivies. Ces sensibilisations ont porté sur des thèmes variés tels que : les voies de transmission du VIH, les moyens de prévention, les fausses idées sur le VIH, les symptômes/signes d IST et la conduite à tenir devant ces symptômes/signes, le dépistage VIH, comment vivre positivement avec le VIH, la lutte contre la stigmatisation et la discrimination. Au total, il a été sensibilisé sur le VIH durant l an ( hommes, femmes) camionneurs, apprentis camionneurs, femmes et autres usagers des ports. Ce qui porte à ( hommes, femmes) le nombre total de personnes sensibilisées sur le VIH depuis l an Le pourcentage de camionneurs reportant l utilisation de préservatifs au cours du dernier rapport sexuel avec un partenaire occasionnel La figure ci-dessous présente la répartition par port du pourcentage de camionneurs reportant l utilisation de préservatif au cours du dernier rapport sexuel avec un partenaire occasionnel (source rapport provisoire de l ESDG édition 2013 dans les ports). Graphique 8: Pourcentage de camionneurs reportant l utilisation de préservatifs avec un partenaire occasionnel 26

26 Il n est pas prévu la mesure de cet indicateur (indicateur d effet) à l an 4. Toutefois les résultats de l ESDG de l an 3 indiquent que cet indicateur a été atteint à l an 3 : 86,9% contre 76% attendu à l an 3. On constate aussi que les apprentis utilisent plus le condom que les patrons. Pour maintenir et renforcer ces résultats, il a été poursuivi la promotion du port du condom et le dépistage VIH dans les ports. Il a été distribué au cours de l an 4 (juillet juin 2014) condoms ( condoms masculins, condoms féminins). Ce qui porte à ( condoms masculins, condoms féminins) le nombre total de condoms distribués depuis l an 1. Un accent doit donc être mis sur la sensibilisation des patrons aux ports d Abidjan, de Lomé et d Apapa. Aussi, compte tenu de la mobilité des camionneurs et du renouvellement fréquent de leur sous-population, les activités de prévention doivent être maintenues dans tous les ports pour renforcer les résultats. Pour atteindre les résultats de la composante VIH du PFCTAL, l OCAL a établi des partenariats avec les UFLS des ports, des Ministères des Transports et des Travaux Publics des cinq pays du corridor Abidjan-Lagos. Ces partenariats ont facilité la mise en œuvre des activités de la composante dans les ports. De juin 2010 à juin 2013, il a été en collaboration avec les UFLS: Par ailleurs durant l an 4 (juillet 2013-juin 2014), il a été : - Formé 73 nouveaux pairs éducateurs (50 hommes, 23 femmes) et recyclé 40 anciens pairs éducateurs (29 hommes et 11 femmes). Ce qui amène à 337 (269 hommes, 68 femmes) le nombre total de pairs éducateurs formés depuis l an (8 236 hommes, femmes) camionneurs et autres usagers des ports ont été dépistés au VIH dont 105 ont été testés séropositifs au VIH et référés vers les sites de prise en charge par les ARV des programmes nationaux; ceci porte à ( hommes, femmes) le nombre total de personnes dépistées depuis l an 1. - Produit du matériel IEC/CCC (1 500 affiches, dépliants, autocollants, tee-shirts, casquettes) pour faciliter l animation des activités de sensibilisation sur le VIH et la facilitation du transport et du commerce. - Procédé avec les Comités Nationaux de Lutte contre le Sida, les Programmes Nationaux de Lutte contre le Sida et les laboratoires de référence du VIH des cinq pays membres de l OCAL, à la validation du rapport de l ESDG édition 2013 dans les ports ; - Disséminé en collaboration avec les Comités Nationaux de Lutte contre le sida, les résultats de l ESDG édition 2013 dans quatre pays sur cinq (Côte d Ivoire, Togo, Bénin et Nigéria). La dissémination des résultats au Ghana sera faite durant le 1 er trimestre de l an 5. actualisé et disséminé le manuel simplifié de gestion des déchets sanitaires le long du corridor Abidjan-Lagos. 27

27 V- BÉNÉFICIAIRES DIRECTS DU PROJET (NOMBRE), DONT FEMMES (%) Pour cet indicateur, l indicateur route absorbe la plus grande partie des bénéficiaires ; or les tronçons du corridor ne sont pas encore totalement réhabilités (hormis celui du Togo). Il s avère que ce nombre serait loin de la prévision souhaitée pour cette année. Pour l instant, les bénéficiaires touchés sont pour la plupart ceux des autres indicateurs dont le nombre n est pas très significatif. Le recrutement d un consultant est en cours pour déterminer les valeurs de l indicateur. CONCLUSION Le Projet de Facilitation du Commerce et du Transport sur le Corridor Abidjan-Lagos démarré en Août 2010 pour les pays de l APL 1 (Ghana, Togo, Bénin), se trouve à sa quatrième année de mise en œuvre et à sa deuxième année pour la Côte d Ivoire (APL 2) qui a démarré en Octobre La revue à mi-parcours du projet intervenue en Mars et Avril 2013 pour les pays de l APL1 a permis de mettre en exergue les performances obtenues et les défis à relever pour l atteinte de l objectif de développement du projet.par rapport aux objectifs, malgré les contraintes rencontrées, les résultats de la plupart des indicateurs sont encourageants à l exception des travaux d infrastructure routière (excepté le Togo) et des barrages routiers (hormis le Togo, la Côte d Ivoire et dans une moindre mesure le Ghana). Les travaux d infrastructure routière piétinent en Côte d ivoire, au Ghana et au Bénin, avec le risque de ne pouvoir réaliser les travaux dans les délais contractuels. Il est de notoriété que le problème des barrages routiers est récurrent sur tous les corridors. Il n est pas rare de constater que des barrages routiers supprimés réapparaissent quelques jours plus tard, malgré les efforts des Autorités et des Comités Nationaux de Facilitation. Les performances du corridor en termes de temps de séjour des marchandises aux ports, temps de traversée des frontières, la lutte contre le Sida s améliorent au fil des ans et méritent d être soutenus. Les actions de sensibilisation de l OCAL dans tous les pays membres du Corridor Abidjan- Lagos ont réussi à faire adopter par tous les acteurs du Transport le leitmotiv de la facilitation du Transport et du Commerce. Les Administrations, les Entreprises, les Camionneurs, les Consignataires, les Commissionnaires en Douane Agréés et les Agents en uniforme chargés du contrôle sont conscients de la nécessité d accroitre les performances en matière de facilitation. Cependant, des efforts restent à fournir pour les autres indicateurs notamment les barrages routiers et l amélioration de l infrastructure routière pour atteindre les objectifs prévus. Il est donc impérieux que les parties prenantes mutualisent leurs efforts, pour exécuter avec diligence les activités convenues avec l IDA pour des performances accrues, et éviter des écueils qui pourraient entraver l atteinte des objectifs de développement du projet. L OCAL de son côté doit 28

28 poursuivre ses actions et ses plaidoyers en collaboration avec les UCP, les CNF et les différents acteurs impliqués pour des résultats positifs soutenus. La dissémination du présent rapport à toutes les parties prenantes et aux Hautes Autorités des cinq pays et la mise en œuvre effective des recommandations y contenues devront contribuer à l atteinte des objectifs.. 29

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