SIDA et infection au VIH, hépatites B et C et autres infections sexuellement transmissibles

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1 SIDA et infection au VIH, hépatites B et C et autres infections sexuellement transmissibles Etat des lieux de la situation épidémiologique en Poitou-Charentes en 2008 Juin 2009 Rapport n 122 Médéric RONCHEAU Cette étude a été réalisée dans le cadre du Contrat d objectifs et de moyens 2008 (COM) ORS Poitou- Charentes / Groupement régional de santé publique Poitou-Charentes. 17 rue Salvador Allende Poitiers Tél. : Fax : ors@ors-poitou-charentes.org Site Internet :

2 SIDA et infection au VIH, hépatites B et C et autres infections sexuellement transmissibles Etat des lieux de la situation épidémiologique en Poitou-Charentes en 2008 Juin 2009 Rapport n 122 Médéric RONCHEAU 17 rue Salvador Allende Poitiers Tél. : Fax : ors@ors-poitou-charentes.org Site Internet :

3 Introduction RESUME Plus de vingt ans après l apparition du SIDA et dix ans après l arrivée des combinaisons de thérapies, la question de la prévention et du dépistage reste d actualité. En effet, si aujourd hui les derniers résultats de la surveillance du SIDA et de l infection à VIH tendent à montrer que l infection marque le pas, il ne faut pas mésestimer l ampleur persistante du problème en France. Il reste encore trop de transmissions du VIH découvertes tardivement, et les inégalités devant le risque de contamination demeurent majeures. De plus, la France se trouve dans un contexte de recrudescence générale des Infections sexuellement transmissibles (IST). Ainsi, à l occasion de la journée mondiale de lutte contre le SIDA du 1er décembre 2008, l Observatoire régional de la santé (ORS) Poitou-Charentes a réalisé un état des lieux de la situation épidémiologique du SIDA et de l infection au VIH dans la région. Cet état des lieux a été élargi aux hépatites B et C ainsi qu à certaines autres infections sexuellement transmissibles. A cet effet, une plaquette de valorisation a été produite à destination des acteurs locaux de la prévention et des décideurs en charge de la mise en place des politiques régionales de santé. Une analyse plus détaillée des données disponibles pour le Poitou-Charentes est présentée dans ce document. Objectif L objectif est de faire le point sur la situation épidémiologique du SIDA et de l infection au VIH, des hépatites B et C et des Infections sexuellement transmissibles en Poitou-Charentes. Résultats Surveillance de l infection au VIH : déclaration obligatoire et surveillance virologique Entre 2003 et 2007, chaque année en Poitou-Charentes, en moyenne près de 48 personnes ont découvert leur séropositivité au VIH. 32 % des découvertes concernent des femmes ; 39 % des femmes sont originaires d Afrique subsaharienne (9 % des hommes) ; 42 % des hommes ont découvert leur séropositivité entre 40 et 59 ans (18 % des femmes) et 38 % des femmes entre 20 et 29 ans (20 % des hommes) ; 39 % des personnes ont été contaminées par rapports hétérosexuels, 33 % par rapports homosexuels et 25 % ont un mode de contamination inconnu ; 41 % des personnes ont été diagnostiquées au stade asymptomatique et 20 % au stade SIDA ; 6 % des femmes ont été diagnostiquées à l occasion d une grossesse. En 2007, en Poitou-Charentes, le taux de découvertes de séropositivité au VIH est de 54 par million d habitants (France métropolitaine : 87 découvertes par million d habitants). Surveillance du SIDA : déclaration obligatoire Au 31 décembre 2007, 795 personnes domiciliées en Poitou-Charentes ont développé un SIDA depuis la mise en place de la déclaration obligatoire de la maladie en juin Les deux tiers des cas de SIDA ont été diagnostiqués avant 1996 et l introduction des combinaisons de thérapies ; 53 % des personnes malades sont décédées dont un peu plus de 80 % avant 1996 ; 7 % des femmes sont originaires d Afrique subsaharienne (2 % des hommes) ; 43 % des personnes ont été contaminées par rapports homosexuels, 21 % par rapports hétérosexuels, 18 % par utilisation de drogues par voie intraveineuse et 7,5 % par transfusion ; 61 % des cas de SIDA sont diagnostiqués chez des personnes qui ignorent leur séropositivité au VIH ; avec 27 %, la pneumocystose est la pathologie inaugurale de SIDA la plus fréquente. En 2007, 20 cas de SIDA ont été diagnostiqués en Poitou-Charentes soit un taux de cas de SIDA de 12 par million d habitants (France métropolitaine : 14 cas de SIDA par million d habitants).

4 Surveillance de l hépatite B Le Poitou-Charentes est regroupé avec les régions Aquitaine, Limousin et Midi-Pyrénées, faute de données d incidence élevées au niveau régional. Pour cette zone, en 2004, l estimation de la prévalence du portage de l antigène HBs (AgHBs) était de 0,48 % de la population âgée de 18 à 80 ans et l estimation de la prévalence des anticorps anti-hbc était de 6,3 % dans cette même population (France métropolitaine : 0,65 % et 7,30). En 2004, la vaccination contre l hépatite B concernait 35 % des enfants de 2 ans de la région (41 % en 2000). En 2007, en Charente, un peu plus de la moitié des enfants nés en 2004 étaient vaccinés contre l hépatite B. Parmi ceux qui ont été vaccinés, la moitié a reçu l ensemble des doses respectant le calendrier vaccinal. Surveillance de l hépatite C Le Poitou-Charentes est également regroupé avec les régions Aquitaine, Limousin et Midi-Pyrénées, faute de données d incidence élevées au niveau régional. Pour cette zone, en 2004, la prévalence des anticorps anti-vhc est estimée à 0,96 % de la population âgée de 18 à 80 ans (France métropolitaine : 0,84 %). Surveillance des autres infections sexuellement transmissibles En France, en dehors du SIDA et de l infection au VIH, plus aucune IST n est à déclaration obligatoire depuis Leur surveillance repose sur des réseaux de biologistes et de cliniciens volontaires ce qui fait que le nombre de cas déclarés est sous-estimé par rapport au nombre réel de diagnostics. Toutefois, il est observé : une augmentation globale des IST en France sur la période , une résurgence de la syphilis chez les homosexuels depuis 2000, la plupart étant déjà infectés par le VIH, d abord en Ile de France puis dans les autres régions, une augmentation des infections à gonocoques depuis 1996 pour les deux sexes et l ensemble des régions, mais plus marquée en Île de France (les hommes représentent la majorité des cas d infection à gonocoques), une augmentation de la résistance des gonocoques aux antibiotiques, une émergence de la lymphogranulomatose vénérienne rectale (LGV) depuis 2003 chez les homosexuels séropositifs pour le VIH, une augmentation des infections uro-génitales à Chlamydiae entre 1996 et 2005 (notamment chez les jeunes femmes âgées de moins de 25 ans). Conclusion Il semble important de maintenir tous les efforts déjà engagés par les institutions chargées de la mise en place des politiques de santé et plus précisément sur la réduction des risques sexuels, et par les associations œuvrant dans le champ de la prévention et de l information. Les programmes de prévention ne devraient plus se concentrer uniquement sur l infection VIH/SIDA mais sur l ensemble des maladies sexuellement transmissibles, ciblés sur des populations exposées au risque d infection mais aussi sur toute la population, même séronégative au VIH. Mots clés VIH/SIDA, hépatite B et hépatite C, infection sexuellement transmissible Dispositif de surveillance, maladie à déclaration obligatoire Mot clé géographique Poitou-Charentes

5 Liste des cartes, tableaux et graphiques Carte 1 - Taux de découvertes de séropositivité au VIH, en France métropolitaine, en 2007 (par million d habitants) 8 Tableau 1 - Découvertes de séropositivité au VIH par département de domicile et par année de diagnostic, en Poitou-Charentes, de 2003 à 2007 (effectif) 8 Graphique 1 - Découvertes de séropositivité au VIH par sexe et âge, en Poitou-Charentes, de 2003 à 2007 (pourcentage) 9 Graphique 2 - Découvertes de séropositivité au VIH par nationalité et par sexe, en Poitou-Charentes, de 2003 à 2007 (pourcentage) 9 Tableau 2 - Découvertes de séropositivité au VIH par mode de contamination, en Poitou-Charentes, de 2003 à 2007 (effectif et pourcentage) 10 Carte 2 - Taux de cas de SIDA, en France métropolitaine, en 2007 (par million d habitants) 12 Tableau 3 - Cas de SIDA diagnostiqués par département de domicile, en Poitou-Charentes, de 1982 à 2007 (effectif et pourcentage) 13 Graphique 3 - Cas de SIDA diagnostiqués par sexe et âge, en Poitou-Charentes, de 1982 à 2007 (pourcentage) 13 Tableau 4 - Cas de SIDA diagnostiqués par mode de contamination et par sexe, en Poitou-Charentes, de 1982 à 2007 (effectif et pourcentage) 14 Tableau 5 - Estimation de la prévalence de l antigène HBs et du nombre de personnes porteuses de l antigène HBs en fonction du sexe et de l âge pour la population de France métropolitaine âgée de 18 à 80 ans, (effectif et pourcentage) 15 Tableau 6 - Estimation de la prévalence des anticorps anti-hbc en fonction du sexe et de l âge pour la population de France métropolitaine âgée de 18 à 80 ans, (effectif et pourcentage) 17 Tableau 7 - Facteurs associés à la présence d anticorps anti-hbc pour la population de France métropolitaine âgée de 18 à 80 ans, (modèle final de régression logistique) 20 Tableau 8 - Opinions sur la vaccination anti-vhb au moment de l enquête (2006) et sur la campagne de vaccination selon les médecins généralistes et les pédiatres (pourcentage) 21 Tableau 9 - Estimation de la prévalence des anticorps anti-vhc en fonction du sexe et de l âge pour la population de France métropolitaine âgée de 18 à 80 ans, (effectif et pourcentage) 22 Tableau 10 - Facteurs associés à la présence d anticorps anti-vhc pour la population de France métropolitaine âgée de 18 à 80 ans, (modèle final de régression logistique) 25 1

6 Liste des annexes Annexe 1 - Situation épidémiologique en Poitou-Charentes du VIH/SIDA, des hépatites B et C et des infections sexuellement transmissibles, décembre 2008 Journée mondiale de lutte contre le SIDA (plaquette - 6 pages) Annexe 2 - Définitions des maladies étudiées Annexe 3 - Les principes du nouveau dispositif de surveillance des maladies à déclaration obligatoire et surveillance virologique de l infection à VIH Annexe 4 - Les réseaux de surveillance des autres infections sexuellement transmissibles Annexe 5 - Estimation de la prévalence de l antigène HBs et estimation de la prévalence des anticorps anti- HBc pour la population de France métropolitaine âgée de 18 à 80 ans, Annexe 6 - Estimation de la prévalence des anticorps anti-vhc pour la population de France métropolitaine âgée de 18 à 80 ans,

7 Sommaire I. Introduction... 4 II. Analyse de la situation épidémiologique du SIDA et de l infection au VIH, des hépatites B et C et des autres infections sexuellement transmissibles en Poitou-Charentes... 5 II.1. Objectif de l analyse... 5 II.2. Méthode d analyse... 5 III. Résultats... 8 III.1. Le Virus de l immunodéficience humaine (VIH)... 8 III.2. Le Syndrome d immunodéficience acquise (SIDA) III.3. L hépatite B III.4. L hépatite C III.5. Les autres Infections Sexuellement Transmissibles (IST) III.5.1. Le point sur la surveillance de quelques IST en III.5.2. Les infections à gonocoques ou Neisseria Gonorrhoeae III.5.3. La syphilis III.5.4. Les infections urogénitales à Chlamydia trachomatis (Ct) III.5.5. La lymphogranulomatose vénérienne (LGV) rectale IV. Synthèse et chiffres-clés V. Conclusion VI. Références bibliographiques VII. Annexes

8 I. Introduction Plus de vingt ans après l apparition du SIDA et dix ans après l arrivée des combinaisons de thérapies, la question de la prévention et du dépistage reste d actualité. En effet, si aujourd hui les derniers résultats de la surveillance du SIDA et de l infection à VIH tendent à montrer que l infection marque le pas, il ne faut pas mésestimer l ampleur persistante du problème en France. Il reste encore trop de transmissions du VIH découvertes tardivement, et les inégalités devant le risque de contamination demeurent majeures. Il faut promouvoir toutes les stratégies de réduction des risques et rester intransigeant sur la protection des rapports sexuels. Aujourd hui et depuis l arrivée des combinaisons de thérapies antirétrovirales, c est la prise en charge trop tardive qui, in fine, conditionne en grande partie le pronostic. Ainsi, dépistage et prise en charge précoces constituent les déterminants du contrôle de la maladie. De fait, le premier motif de dépistage reste la présence de signes cliniques, loin devant une exposition à risque. Cela pourrait traduire un échec de la perception de la prise de risque ou de la volonté de savoir. Jusqu à la fin des années 1990, les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) étaient devenues rares, que ce soit la syphilis ou la lymphogranulomatose vénérienne rectale (LGV) dite «chancre mou». En 1998, une hausse des infections à gonocoques, suivie en 2000 d un retour de la syphilis, et de la LGV rectale en 2003, sonnent le retour des IST. Les IST augmentent le risque de contamination par le VIH : les ulcérations et les microlésions génitales favorisent la pénétration par voie sexuelle du VIH dans l organisme. De plus, chez les sujets infectés par le VIH, certaines IST ont une évolution plus grave et sont plus difficiles à traiter. Par ailleurs, les IST ayant une incubation courte fournissent un indicateur épidémiologique très réactif de l évolution des comportements de prévention et de leurs éventuelles dégradations. Il apparaît ainsi opportun d utiliser les IST comme indicateurs de l évolution des comportements sexuels à risque et comme indicateurs indirects de la transmission du VIH, et de considérer la problématique des IST globalement afin de poursuivre les efforts en matière de prévention. Au final, il est important de mettre en œuvre une communication ciblée tenant compte, tant des caractéristiques des populations que de l évolution différentielle des épidémies dans les différentes populations : hommes homosexuels, personnes en situation de précarité, migrants (notamment les femmes d Afrique subsaharienne), jeunes... Ainsi, à l occasion de la journée mondiale de lutte contre le SIDA du 1 er décembre 2008, l Observatoire régional de la santé (ORS) Poitou-Charentes a réalisé un état des lieux de la situation épidémiologique du SIDA et de l infection VIH dans la région. Cet état des lieux a été élargi aux hépatites B et C ainsi qu à certaines autres IST. A cet effet, une plaquette de valorisation (cf. annexe 1) [1] a été produite par l ORS, destinée aux acteurs locaux de la prévention et aux décideurs en charge de la mise en place des politiques de santé régionales. Une analyse plus détaillée des données disponibles pour le Poitou-Charentes est présentée dans ce document. 4

9 II. Analyse de la situation épidémiologique du SIDA et de l infection au VIH, des hépatites B et C et des autres infections sexuellement transmissibles en Poitou-Charentes II.1. Objectif de l analyse L objectif est de faire le point sur la situation épidémiologique du SIDA et de l infection au VIH, des hépatites B et C et des infections sexuellement transmissibles en Poitou-Charentes (cf. annexe 2). II.2. Méthode d analyse II.2.1. Données utilisées Les données utilisées sur le SIDA et l infection au VIH sont issues du recueil organisé dans le cadre du dispositif de surveillance des maladies à déclaration obligatoire (cf. annexe 3) et coordonné par l Institut de Veille Sanitaire (InVS) depuis sa mise en place en L InVS met à disposition les données sur le SIDA et l infection au VIH sous la forme de bases de données accessibles sur son site internet [2, 3]. Les données utilisées sur les hépatites B et C sont issues d une enquête transversale de prévalence, réalisée en 2004 auprès des résidents de France métropolitaine âgés de 18 à 80 ans et volontaires à un examen de santé dans les centres d examen de santé des Caisses Primaires d Assurance Maladie (CPAM). L analyse des résultats a donné lieu à la production d un rapport [4]. Les données concernant les autres IST notamment les infections à gonocoques ou Neisseria gonorrhoea, la syphilis, les infections uro-génitales à Chlamydia trachomatis et la lymphogranulomatose vénérienne rectale sont issues de la surveillance des IST qui repose sur des réseaux de laboratoires ou de cliniciens volontaires (cf. annexe 4). Ainsi, en France, le SIDA, l infection au VIH et les hépatites B et C font partie des maladies infectieuses à déclaration obligatoire. A l inverse, plus aucune IST en dehors du VIH n est à déclaration obligatoire depuis 2000 et leur surveillance repose sur des réseaux de laboratoires ou de cliniciens volontaires. Les données utilisées pour l analyse concernent les périodes suivantes : 2003 à décembre 2007 pour la déclaration obligatoire de l infection au VIH, 1982 à décembre 2007 pour la déclaration obligatoire du SIDA, 2004 pour la déclaration obligatoire des hépatites B et C, 2006 pour la surveillance des infections à gonocoques ou Neisseria gonorrhoea, 2000 à 2006 pour la surveillance de la syphilis, 2003 à 2006 pour la surveillance des infections urogénitales à Chlamydia trachomatis, 2006 pour la surveillance de la lymphogranulomatose vénérienne (LGV) rectale. 5

10 II.2.2. Stratégie d analyse Les tests statistiques employés sont le test du Chi² de Pearson ou le test exact de Fisher (effectif < 5) pour la comparaison de pourcentages observés à partir de variables qualitatives (sexe, âge, mode de contamination, ). Séropositivité au VIH Les données sont issues de la déclaration obligatoire du VIH depuis 2003 jusqu'au 31 décembre 2007 [2]. Pour l'analyse des caractéristiques des cas sur une période donnée (pourcentages de classe d'âge, mode de contamination, nationalité, département de domicile, etc.), les données non corrigées peuvent être utilisées. Pour la réalisation de comparaisons par région ou par pays en rapportant les cas à la population générale, les données corrigées pour la sous-déclaration doivent être utilisées. Ainsi, pour le calcul du taux de découverte de séropositivité au VIH en 2007, les données de l InVS sont redressées à la fois pour les délais de déclaration et pour la sous-déclaration 1. Pour l'analyse des évolutions au cours du temps, il est nécessaire d'utiliser pour les deux dernières années, les données corrigées pour les délais de déclaration (sinon, il faut limiter l'analyse aux années antérieures). Les tableaux mis à disposition par l InVS ne sont pas corrigés pour les délais de déclaration. L effectif brut, c est-à-dire avant redressement (sans tenir compte des délais de déclaration et de la sousdéclaration), est de 239 personnes. L effectif après redressement est de 494 personnes. Cas de SIDA diagnostiqué Les données sont issues de la notification obligatoire du SIDA depuis 1982 jusqu au 31 décembre 2007 [3]. Pour l'analyse des caractéristiques des cas sur une période donnée (pourcentages de classe d'âge, mode de contamination, nationalité, département de domicile, etc.), les données non corrigées peuvent être utilisées. Pour la réalisation de comparaisons par région ou par pays en rapportant les cas à la population générale, les données corrigées pour la sous-déclaration doivent être utilisées. Ainsi, pour le calcul du taux de cas de SIDA diagnostiqués en 2007, les données de l InVS sont corrigées uniquement pour les délais de déclaration 2. 1 Deux types de corrections peuvent être faites sur les données : - Délais de déclaration : par exemple, des cas diagnostiqués en 2007 peuvent n'être déclarés qu'en 2008 ou Cette correction concerne les deux années les plus récentes. - Sous-déclaration : c'est la proportion de cas qui ne sont jamais déclarés. Cette correction concerne toutes les années. 2 La sous-déclaration du SIDA a été estimée dans les années 90 entre 10 % et 20 %. Sa valeur actuelle n est pas estimée, elle est probablement moins importante et avec de moindres amplitudes régionales que le VIH. 6

11 Pour l'analyse des évolutions au cours du temps, il est nécessaire d'utiliser pour les deux dernières années, les données corrigées pour les délais de déclaration (sinon, il faut limiter l'analyse aux années antérieures). Les tableaux mis à disposition par l InVS ne sont pas corrigés pour les délais de déclaration. L effectif brut, c est-à-dire avant redressement (sans tenir compte des délais de déclaration et de la sousdéclaration), est de 789 personnes. L effectif après redressement est de 795 personnes. Hépatites B et C Les données concernant les hépatites B et C sont issues d'une enquête de prévalence réalisée dans les Centres d'examens de santé (CES) en France en 2004 [4]. Les données d incidence de l infection hépatite B et C étant faibles au niveau régional, ce qui rend difficile les analyses, celles-ci ont été regroupées avec d autres régions. Ainsi, sur le territoire français, 5 interrégions ont été définies. Le Poitou-Charentes se situe dans l interrégion 5 dans laquelle sont regroupées les régions Aquitaine, Limousin, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes. Infections sexuellement transmissibles Les données concernant les infections sexuellement transmissibles sont issues des systèmes de surveillance mis en place auprès des réseaux de laboratoires ou de cliniciens volontaires [5, 6, 7, 8]. 7

12 III. Résultats III.1. Le Virus de l immunodéficience humaine (VIH) III.1.1. Estimation du nombre de découvertes de séropositivité au VIH En 2007, le taux de découvertes de séropositivité au VIH estimé en Poitou-Charentes est inférieur au taux de la France métropolitaine (54 vs 87 découvertes par million d habitants). Carte 1 - Taux de découvertes de séropositivité au VIH, en France métropolitaine, en 2007 (par million d habitants) La région Poitou-Charentes se situe au 7 ème rang des 22 régions métropolitaines où les taux de découvertes de séropositivité sont les plus importants. C est en région Île de France que le taux de découvertes le plus élevé (232 découvertes par million d habitants) et pour la Corse où le taux de découvertes est le plus faible (18 découvertes par million d habitants) (cf. carte 1). III.1.2. Répartition géographique Le nombre de découvertes de séropositivité au VIH est passé de 42 en 2003 à 46 en 2007 avec un maximum observé pour l année 2005 (59 nouvelles découvertes). De 2003 à 2007, 239 découvertes de séropositivité au VIH ont été déclarées en Poitou-Charentes (cf. tableau 1). Sont exclus les diagnostics VIH pour lesquels une sérologie antérieure de plus de 11 mois est connue Source : InVS Réalisation : ORS Poitou-Charentes Dans la région, c est en Charente-Maritime que le nombre de découvertes est le plus élevé avec 92 notifications et en Deux-Sèvres où il est le plus bas avec 24 nouvelles découvertes au cours de la période 2003 à Tableau 1 - Découvertes de séropositivité au VIH par département de domicile et par année de diagnostic, en Poitou-Charentes de 2003 à 2007 (Nb.) Année de diagnostic (1) Total * 2007 * 16 - Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne Poitou-Charentes (1) sous-déclaration non prise en compte * 2006 et 2007, données provisoires non redressées pour les délais de déclaration Source : InVS Réalisation : ORS Poitou-Charentes

13 III.1.3. Répartition par sexe et âge Entre 2003 et 2007, 32 % des personnes qui ont découvert leur séropositivité au VIH sont des femmes. Sur la période 2003 à 2007, en Poitou- Charentes, plus de la moitié des découvertes de séropositivité au VIH a concerné des individus âgés de 20 à 39 ans. 18 % des nouvelles découvertes notifiées correspondaient à des personnes âgées de 40 à 49 ans et 16 % à des personnes de 50 à 59 ans. Graphique 1 - Découvertes de séropositivité au VIH par sexe et âge, en Poitou- Charentes de 2003 à 2007 (%) 1,2 9,1 19,8 37,7 29,6 31,2 Hommes 21,6 20,4 10,4 Femmes 0 à 19 ans 20 à 29 ans 30 à 39 ans 40 à 49 ans 50 à 59 ans 60 ans et plus 7,8 7,4 3,9 Chez les femmes, près de 38 % des nouvelles découvertes de séropositivité au VIH ont concerné les 20 à 29 ans contre 20 % chez les hommes (p<0,05). Chez les hommes, 42 % des découvertes ont concerné les 40 à 59 ans contre 18 % chez les femmes (p<0,05) (cf. graphique 1). 2003, 2004, 2005, 2006, 2007 : sous-déclaration non prise en compte * 2006 et 2007, données provisoires non redressées pour les délais de déclaration Les données en gras indiquent une différence significative entre les hommes et les femmes pour la classe d âge considérée Source : InVS Réalisation : ORS Poitou-Charentes III.1.4. Nationalité Sur la période 2003 à 2007, en Poitou- Charentes, les picto-charentais de nationalité étrangère représentent près de 20 % des découvertes de séropositivité au VIH (40 % chez les femmes et 10 % chez les hommes) dont 96 % sont originaires d un pays d Afrique subsaharienne (97 % chez les femmes et 94 % chez les hommes). Près de 59 % des nouvelles découvertes concernent des pictocharentais de nationalité française Enfin, dans plus d une découverte de séropositivité au VIH sur cinq, la nationalité est «inconnue». La proportion de femmes originaires d Afrique subsaharienne est plus élevée que celle des hommes (39 % vs 9 %, p<0,000) qui sont avant tout d origine française (70 % vs 34 %, p<0,000) (cf. graphique 2). Graphique 2 - Découvertes de séropositivité au VIH par nationalité et par sexe, en Poitou-Charentes de 2003 à 2007 (%) Afrique Sub-Sahara Amériques Europe Hors France France Inconnu 39,0 1,3 Femmes 33,8 26,0 2003, 2004, 2005, 2006, 2007 : sous-déclaration non prise en compte * 2006 et 2007, données provisoires non redressées pour les délais de déclaration Les données en gras indiquent une différence significative entre les hommes et les femmes pour la nationalité considérée Source : InVS Réalisation : ORS Poitou-Charentes ,3 0,6 Hommes 70,4 19,8 9

14 III.1.5. Mode de contamination Sur la période 2003 à 2007, en Poitou- Charentes, 39 % des personnes qui ont découvert leur séropositivité au VIH ont été contaminées par rapports hétérosexuels (plus des deux tiers sont des femmes) et 33 % par rapports homosexuels (uniquement des hommes). La part des contaminations par injection de drogue ou «autre» reste très faible dans la région. Pour le quart des découvertes de séropositivité au VIH le mode de contamination était «inconnu» (notamment chez les femmes) (cf. tableau 2). Tableau 2 - Découvertes de séropositivité au VIH par mode de contamination, en Poitou-Charentes de 2003 à 2007 (Nb. et %) Femmes Hommes Total Nb. % Nb. % Nb. % Rapports hétérosexuels Rapports homosexuels / / Injection de drogues Autres (1) Inconnu Total , 2004, 2005, 2006, 2007 : sous-déclaration non prise en compte * 2006 et 2007, données provisoires non redressées pour les délais de déclaration (1) 3 transmissions mère/enfant, 1 homosexuel usager de drogue Source : InVS Réalisation : ORS Poitou-Charentes III Contamination par rapports hétérosexuels Sur la période 2003 à 2007, en Poitou-Charentes, parmi les personnes contaminées par rapports hétérosexuels qui ont découvert leur séropositivité au VIH, 52 % sont des femmes. Plus des deux tiers des personnes contaminées par rapports hétérosexuels ont entre 20 et 39 ans. 51 % sont de nationalité française et 37 % originaires d Afrique subsaharienne. Plus de la moitié des personnes séropositives au VIH contaminées par rapports hétérosexuels ont été dépistées au stade asymptomatique de la maladie (54 %), 17 % l ont été au stade SIDA et 10 % au stade de primo-infection. Enfin, 13 % ont été dépistées au stade symptomatique non sida et pour 6 % le stade clinique n est pas précisé. III Contamination par rapports homosexuels Sur la période 2003 à 2007, en Poitou-Charentes, parmi les personnes contaminées par rapports homosexuels, 81 % sont de nationalité française. 20 % des personnes contaminées par rapports homosexuels sont âgées de 20 à 29 ans, 26 % de 30 à 39 ans, 26 % de 40 à 49 ans et 23 % de 50 à 59 ans. Les personnes séropositives au VIH contaminées par rapports homosexuels ont été dépistées au stade asymptomatique dans 41 % des cas, 25 % au stade SIDA et 15 % au stade de primo-infection. Enfin, 12 % ont été dépistées au stade symptomatique non sida et pour 6 % le stade clinique n est pas précisé. III.1.6. Motif de dépistage Sur la période 2003 à 2007, en Poitou-Charentes, la présence de signes cliniques ou biologiques est le principal motif de dépistage (31 %) des personnes qui découvrent leur séropositivité au VIH. Le risque d exposition au VIH est le motif de dépistage pour 19 % des découvertes. Le bilan systématique est le motif de dépistage pour 8 % des découvertes de séropositivité. La grossesse est un motif de dépistage chez 6 % des femmes qui découvrent leur séropositivité au VIH. Dans la région, le motif de dépistage ne diffère ni selon le sexe ni selon le mode de contamination. 10

15 III.1.7. Stade clinique Sur la période 2003 à 2007, en Poitou-Charentes, parmi les personnes ayant découvert leur séropositivité au VIH, 41 % ont été diagnostiquées à un stade asymptomatique, 20 % à un stade SIDA, 13 % à un stade asymptomatique non SIDA, 10 % au stade de primo-infection. Le stade clinique n est pas précisé pour 16 % des notifications. Le stade clinique ne diffère pas selon le mode de contamination. III.1.8. Test d infection récente Sur la période 2003 à 2007, le résultat du test d infection récente (avoir été contaminé dans les 6 mois qui précèdent le diagnostic) est disponible pour 73 % des découvertes de séropositivité au VIH. Pour les autres (27 %), les résultats ne sont pas disponibles, soit du fait du refus du patient, soit parce que le prélèvement sur buvard n a pas été adressé au CNR par le biologiste, soit parce qu il s agit d une infection VIH-2 ou VIH-1 de type O pour lesquelles le test d infection récente n est pas adapté. Parmi les personnes qui ont découvert leur séropositivité en , 20 % ont été contaminées dans les 6 mois qui ont précédé le diagnostic. Selon le mode de contamination, la proportion d infection récente est comparable entre les personnes contaminées par rapports hétérosexuels et les personnes contaminées par rapports homosexuels (18 % vs 25 %). III.1.9. Sérotypage Le sérotypage 3 permet de caractériser les virus (VIH-2 ou VIH-1). Le type de virus a pu être déterminé pour 207 découvertes de séropositivité au VIH, soit 87 % de l ensemble des notifications sur la période 2003 à 2007, en Poitou-Charentes. Le sérotypage a été possible grâce à la surveillance virologique réalisée par le CNR ou directement à partir des notifications des biologistes. Sur la période 2003 à 2007, en Poitou-Charentes, parmi les cas de découvertes de séropositivité au VIH, 59 % ont un sous-type B, 31 % un sous-type non-b et 10 % des cas sont non typables. La proportion de sous-types non-b diffère selon le mode de contamination. En effet, elle est plus élevée chez les personnes contaminées par rapports hétérosexuels que par rapports homosexuels (49 % vs 6 %, p<0,001). 3 Le sérotypage permet de caractériser les virus (en termes de type de virus VIH-1 ou VIH-2, de groupe O ou M et de sous-type B ou non-b) des personnes qui découvrent leur séropositivité. Le suivi des virus qui infectent les personnes est intéressant car il permet de mieux comprendre l évolution de la transmission : historiquement, le sous-type B du VIH-1 est largement prédominant en France alors qu en Afrique subsaharienne, ce sont les sous-types non-b qui sont majoritaires. Depuis plusieurs années, on observe une évolution de la répartition des sous-types viraux qui infectent les personnes séropositives, avec une augmentation des sous-types non-b chez les personnes françaises (de 15 % en selon l observatoire de l action coordonnée n 11 à 49 % en 2005 selon la surveillance virologique). Cette évolution est observée également chez les donneurs de sang, où la proportion des non-b est passée de 6 % sur la période à 31 % sur la période En parallèle, les Africains qui découvrent leur séropositivité en France ne sont pas tous infectés par les sous-types non-b, puisque près de 22 % d entre eux sont infectés par le sous-type B ( ), suggérant, de ce fait, une contamination en France plutôt que sur le continent africain. La conjugaison des deux phénomènes suggère une intrication entre les populations françaises et africaines. 11

16 III.2. Le Syndrome d immunodéficience acquise (SIDA) III.2.1. Estimation du nombre de cas de SIDA diagnostiqués Au 31 décembre 2007, 795 personnes domiciliées en Poitou-Charentes ont développé un SIDA depuis la mise en place de la notification obligatoire de la maladie en juin Carte 2 - Taux de cas de SIDA diagnostiqués, en France métropolitaine en 2007 (par million d habitants) En 2007, le taux de cas de SIDA en Poitou- Charentes est proche de celui de la France métropolitaine (12 vs 14 notifications par million d habitants). La région Poitou-Charentes se situe au 7 ème rang des 22 régions métropolitaines où les taux de cas de SIDA diagnostiqués sont les plus importants. C est en Île de France que l on observe le taux le plus élevé (28 notifications par million d habitants) et en Franche-Comté où il est le plus faible (5 notifications par million d habitants) (cf. carte 2). III.2.2. Evolution des cas de SIDA Depuis 1982, parmi les cas de SIDA diagnostiqués en Poitou-Charentes, les deux tiers ont été notifiés Source : InVS Réalisation : ORS Poitou-Charentes avant 1996 (année d introduction des combinaisons de thérapies), depuis, le nombre de nouveaux cas de SIDA diagnostiqués a fortement diminué passant de 55 nouvelles déclarations en 1996 à 15 en En 2007, le nombre de nouveaux cas de SIDA était de 20. Depuis le début de l épidémie, en Poitou-Charentes, plus de la moitié (53 %) des malades du SIDA est décédée dont 80 % avant La mise à disposition des combinaisons de thérapies antirétrovirales expliquerait en partie cette baisse du nombre de personnes décédées du SIDA. 12

17 III.2.3. Répartition géographique De 1982 à 2007, dans la région Poitou-Charentes, 39 % des cas de SIDA diagnostiqués concernent des personnes domiciliées en Charente- Maritime, 27 % en Vienne, 23 % en Charente et 12 % en Deux-Sèvres (cf. tableau 3). III.2.4. Répartition par sexe et âge Tableau 3 - Cas de SIDA diagnostiqués par département de domicile, en Poitou- Charentes, de 1982 à 2007 (1) (Nb. et %) Cas de SIDA diagnostiqués de 1982 à 2007 (1) Nb. % 16 - Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne Poitou-Charentes (1) sous-déclaration non prise en compte, 2006 et 2007, données provisoires non redressées pour les délais de déclaration Depuis le début de l épidémie en 1982, en Poitou-Charentes, 78 % des cas de SIDA diagnostiqués ont concerné des hommes. En Poitou-Charentes, la proportion de cas de SIDA diagnostiqués chez les femmes âgées entre 0 et 19 ans est significativement plus importante que celle observée chez les hommes pour la tranche d âge considérée (5 % vs 1 %, p<0,01). A l inverse, la proportion de cas de SIDA diagnostiqués chez les hommes de 40 à 49 ans est significativement plus élevée que celle observée chez les femmes du même âge (24 % vs 12 %, p< 0,001) (cf. graphique 3). III.2.5. Nationalité Source : InVS Réalisation : ORS Poitou-Charentes En Poitou-Charentes, 93 % des cas de SIDA ont été diagnostiqués chez des personnes de nationalité française et un peu plus de 6 % des personnes sont de nationalité étrangère : 4 % sont originaires d Afrique (majoritairement d Afrique subsaharienne), 1 % d un pays européen autre que la France et 1 % d Asie, Océanie ou Haïti. Enfin, pour près de 1 % des diagnostics de SIDA, la nationalité est «inconnue». La proportion de cas de SIDA originaires d Afrique subsaharienne est plus importante chez les femmes que chez les hommes (7 % vs 2 %, p<0,001), alors que celle observée pour les individus de nationalité française est plus importante chez les hommes que chez les femmes (95 % vs 89 %, p< 0,01). Graphique 3 - Cas de SIDA diagnostiqués par sexe et âge, en Poitou-Charentes de 1982 à 2007 (1) (%) 5,2 1,1 20,1 16,3 Hommes 41,4 36,9 Femmes 23,9 13,7 12,1 10,9 10,3 8,0 0 à 19 ans 20 à 29 ans 30 à 39 ans 40 à 49 ans 50 à 59 ans 60 ans et plus (1) sous-déclaration non prise en compte, 2006 et 2007, données provisoires non redressées pour les délais de déclaration Les données en gras indiquent une différence significative entre les hommes et les femmes pour la classe d âge considérée Source : InVS Réalisation : ORS Poitou-Charentes

18 III.2.6. Mode de contamination De 1982 à 2007, en Poitou-Charentes, les modes de contamination les plus fréquents sont les rapports homosexuels (43 %), les rapports hétérosexuels (21 %) et les injections de drogues par voie intraveineuse (18 %). 8 % des cas de SIDA diagnostiqués ont été contaminés suite à une transfusion. Les femmes sont plus souvent contaminées que les hommes par rapports hétérosexuels (p<0,000), par injections de drogues intraveineuses (p<0,01) et par transfusion (p<0,000) (cf. tableau 4). Tableau 4 - Cas de SIDA diagnostiqués par mode de contamination et par sexe, en Poitou-Charentes, de 1982 à 2007 (1) (Nb. et %) Femmes Hommes Total Nb. % Nb. % Nb. % Rapports hétérosexuels Rapports homosexuels / / Injection de drogues Hémophile Transfusé Mère/enfant Autres (2) / / Inconnu Total (1) sous-déclaration non prise en compte, 2006 et 2007, données provisoires non redressées pour les délais de déclaration (2) 6 homosexuels usagers de drogue Source : InVS Réalisation : ORS Poitou-Charentes III.2.7. Connaissance de la séropositivité et traitement antirétroviral Depuis la mise en place de la déclaration obligatoire de l infection à VIH (mars 2003), en Poitou-Charentes, près de 61 % des personnes adultes ignoraient leur séropositivité au VIH au moment du diagnostic de SIDA, 15 % connaissaient leur séropositivité VIH et suivaient un traitement antirétroviral et 24 % connaissaient leur séropositivité au VIH mais n avaient aucun traitement. III.2.8. Pathologies inaugurales Depuis 1982, en Poitou-Charentes, 27 % des personnes contaminées par le virus du SIDA ont présenté une pneumocystose comme pathologie inaugurale de SIDA, 19 % une candidose œsophagienne, 16 % une toxoplasmose cérébrale, 13 % un sarcome de Kaposi et 6 % une tuberculose (pulmonaire ou autre). 14

19 III.3. L hépatite B III.3.1. Estimation de la prévalence du portage de l Antigène HBs (AgHBs) D après une enquête réalisée en 2004 en France métropolitaine par l InVS [4], 0,7 % (IC 4 à 95 % : 0,4 % - 0,9 %) de la population âgée de 18 à 80 ans était porteuse chronique de l Antigène (AgHBs). Le nombre de personnes porteuses chroniques de l AgHBs est estimé à (IC à 95 % : ). III.3.2. Estimation de la prévalence du portage de l Antigène HBs (AgHBs) selon le sexe et l âge Chez les hommes, la prévalence de l AgHBs était estimée à 1 % tandis que chez les femmes elle était estimée à 0,2 %. La prévalence variait selon l âge : la plus élevée était estimée chez les personnes de 30 à 34 ans (1,5 %) et la plus faible chez les 75 à 80 ans (0,1 %). La prévalence n avait pu être estimée chez les personnes de 60 à 64 ans car, dans l échantillon initial, aucune personne de cette tranche d âge n était porteuse de l AgHBs (cf. tableau 5). Tableau 5 - Estimation de la prévalence de l AgHBs et du nombre de personnes porteuses de l AgHBs en fonction du sexe et de l âge pour la population de France métropolitaine âgée de 18 à 80 ans, Sexe Hommes Femmes Classes d âge ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans Prévalence de l AgHBs en population métropolitaine âgée de 18 à 80 ans Nombre de personnes de 18 à 80 ans en France métropolitaine porteuses de l AgHBs % (IC 95 %) Nb. (IC 95 %) 1,10 0,21 1,14 0,37 1,51 0,24 0,72 0,40 0,95 1,01-0,42 0,20 0,07 (0,7-1,7) (0,1-0,5) (0,4-3,6) (0,1-1,5) (0,7-3,5) (0,1-0,6) (0,1-4,7) (0,1-2,1) (0,4-2,9) (0,1-2,0) - (0,2-1,0) (0,1-0,5) (0,02-0,3) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) - ( ) ( ) ( ) La prévalence n a pu être estimée chez les ans car, dans l échantillon initial, aucune personne de cette tranche d âge n était porteuse de l AgHBs. Source : InVS Exploitation : ORS Poitou-Charentes III.3.3. Estimation de la prévalence du portage de l Antigène HBs (AgHBs) selon le continent ou le sous-continent de naissance Les estimations les plus élevées de la prévalence du portage de l AgHBs étaient observées pour les personnes nées en Afrique subsaharienne (5 %), dans le sous-continent Indien (3 %) et au Moyen- Orient (3 %). L estimation la plus faible était retrouvée pour les personnes nées en Amérique du Sud (0,02 %) (cf. annexe 5). 4 IC : Intervalle de confiance 15

20 Selon le niveau de prévalence estimée de l AgHBs, un regroupement des continents ou sous-continents (classification OMS) a permis de classer le lieu de naissance en trois zones. La zone de faible endémie (portage AgHBs 2 %) regroup ait la France métropolitaine, l Europe du Nord, l Europe de l Ouest, l Amérique du Nord et le Pacifique. La zone de moyenne endémie (2 % portage AgHBs 8 %) regroupait les DOM-TOM, l Europe de l Est et du Sud, l Afrique du Nord, le Moyen-Orient, le sous-continent Indien et l Amérique du Sud. Enfin, la zone de forte endémie (portage AgHBs 8 %) concernait l Afrique subsaharienne et l Asie. III.3.4. Estimation de la prévalence du portage de l Antigène HBs (AgHBs) selon l interrégion de résidence La prévalence de l AgHBs variait selon les interrégions 5. L estimation la plus élevée était observée pour l interrégion 3 qui recouvre le quart nord-est de la France (1,1 %). L estimation la plus faible était observée pour l interrégion 2 qui couvre le quart Nord-Ouest du territoire métropolitain (0,2 %). L estimation de la prévalence pour l interrégion 5, qui comprend le Poitou-Charentes, était de 0,5 % (cf. annexe 5). III.3.5. Estimation de la prévalence du portage de l Antigène HBs (AgHBs) selon des caractéristiques de prise en charge des soins de santé L estimation de la prévalence du portage de l AgHBs différait selon le niveau de ressources. Celle-ci était 3 fois plus élevée chez les personnes qui déclaraient ne pas avoir de mutuelle complémentaire (1,6 %) par rapport à celles qui en avaient une (0,5 %) (cf. annexe 5). De même, la prévalence était entre 3 et 4 fois plus élevée chez les personnes qui bénéficiaient de la Couverture maladie universelle complémentaire (CMUc) que chez les non-bénéficiaires (2 % vs 1 %) (cf. annexe 1). Chez les bénéficiaires comme chez les non-bénéficiaires de la CMUc, la prévalence estimée était systématiquement plus élevée chez les hommes que chez les femmes, quelle que soit la classe d âge. Chez les bénéficiaires de la CMUc et pour les deux sexes, la prévalence la plus élevée était estimée chez les personnes de 18 à 29 ans (4 % chez les hommes et 2 % chez les femmes). III.3.6. Estimation de la prévalence du portage de l Antigène HBs (AgHBs) selon des caractéristiques socioprofessionnelles et comportementales Les prévalences élevées étaient observées chez les bénéficiaires d allocations spécifiques ou contrats aidés (3,1 %), les artisans, commerçants et chefs d entreprise (2 %), les ouvriers (1 %), chez les personnes ayant un niveau d études inférieur au baccalauréat (1 %) et chez les personnes au chômage (1 %) (cf. annexe 5). Au niveau des comportements vis-à-vis de l alcool, la prévalence la plus faible était observée chez les femmes consommatrices excessives, tandis que la plus élevée était observée chez les hommes consommateurs excessifs. Les personnes ayant eu plusieurs cures de sevrage vis-à-vis de l alcool avaient 5 Interrégion 1 : Île-de-France Interrégion 2 : Basse-Normandie, Centre, Haute-Normandie, Pays-de-la-Loire Interrégion 3 : Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Lorraine, Nord-Pas-de-Calais, Picardie Interrégion 4 : Auvergne, Corse, Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d Azur, Rhône-Alpes Interrégion 5 : Aquitaine, Limousin, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes. 16

21 une prévalence du portage de l AgHBs élevée (19 %). Des prévalences basses étaient observées chez les personnes ayant eu un antécédent de séjour en institutions (0,1 %) ou d incarcération (0,03 %) par rapport aux personnes sans antécédents de ce type. III.3.7. Connaissance du portage de l AgHBs En France métropolitaine, l estimation de la connaissance de la séropositivité au VHB était de 45 % (IC à 95 % : 2 % - 73 %) chez les personnes âgées de 18 à 80 ans porteuses de l AgHBs. III.3.8. Estimation de la prévalence des anticorps anti-hbc En 2004, dans la population de France métropolitaine âgée de 18 à 80 ans, la prévalence des anticorps anti- HBc était estimée à 7 % (IC95 % : 7 % - 8 %), ce qui correspond à 3,1 millions de personnes ayant eu un contact antérieur avec le VHB. III.3.9. Estimation de la prévalence des anticorps anti-hbc selon le sexe et l'âge Chez les hommes, la prévalence des anticorps anti-hbc était estimée à 8 %, tandis que chez les femmes, cette prévalence était de 6 %. Cette prévalence variait selon l'âge : la plus élevée était retrouvée chez les personnes de 60 à 64 ans (12 %) et 45 à 49 ans (10 %), tandis que l'estimation la plus faible était retrouvée chez les jeunes de 18 à 24 ans (3 %) (cf. tableau 6). III Estimation de la prévalence des anticorps anti-hbc selon le continent ou le sous-continent de naissance L estimation la plus élevée de la prévalence des anticorps anti-hbc était observée pour les personnes nées en Afrique subsaharienne (46 %). Les estimations les plus faibles étaient retrouvées pour les personnes nées dans le Pacifique (2 %), en Europe du Nord (5 %), en France métropolitaine (5 %) et en Europe de l Ouest (5 %) (cf. annexe 5). Tableau 6 - Estimation de la prévalence des anticorps anti-hbc en fonction du sexe et de l âge pour la population de France métropolitaine âgée de 18 à 80 ans, Sexe Hommes Femmes Classes d âge ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans Prévalence des anti-hbc en population métropolitaine âgée de 18 à 80 ans Nombre de personnes de 18 à 80 ans en France métropolitaine séropositives pour les anti-hbc % (IC 95 %) Nb. (IC 95 %) 8,33 6,33 2,96 3,59 7,10 3,92 7,86 10,36 8,67 8,58 12,23 9,39 9,12 9,90 (7,3-9,5) (5,3-7,6) (1,7-5,1) (1,9-6,4) (4,8-10,5) (2,6-5,8) (5,7-10,7) (7,8-13,7) (6,3-11,8) (5,3-13,5) (8,4-17,5) (7,6-11,6) (7,3-11,4) (7,8-12,5) ( ) ( ) (71-242) (61-236) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) Source : InVS Exploitation : ORS Poitou-Charentes

22 En utilisant le regroupement des continents (classification OMS) en fonction du niveau de prévalence de l AgHBs et en les classant en trois zones, la prévalence la plus élevée était observée pour les personnes nées en zone de forte endémie de l infection à VHB (44 %). La prévalence la plus basse (5 %) était observée chez les personnes nées en zone de faible endémie du VHB. III Estimation de la prévalence des anticorps anti-hbc selon l'interrégion de résidence La prévalence des anticorps anti-hbc variait selon les interrégions. L'estimation la plus élevée était observée pour l'interrégion 1 qui couvre l'île de France (11 %). L'estimation la plus faible (4 %) était observée pour l'interrégion 2 qui recouvre le quart Nord-Ouest du territoire. La prévalence observée pour l interrégion 5, qui comprend le Poitou-Charentes, était de 6 % (cf. annexe 5). III Prévalence des anticorps anti-hbc selon des caractéristiques de prise en charge des soins de santé La prévalence des anticorps anti-hbc était plus élevée chez les personnes à faibles revenus. En effet, elle était 2,5 fois plus élevée chez les personnes bénéficiaires de la CMUc (18 %) que chez les non bénéficiaires (7 %). Il en était de même chez les personnes qui déclaraient ne pas avoir de mutuelle complémentaire (16 %) par rapport à ceux qui en avaient une (6 %) (cf. annexe 5). Chez les non-bénéficiaires de la CMUc, la prévalence des anticorps anti-hbc était systématiquement plus élevée chez les hommes que chez les femmes. Chez les hommes, la prévalence augmentait régulièrement avec l âge jusqu à ans (13 %) puis diminuait. Chez les femmes, l augmentation était constante et atteignait son maximum chez les ans (9 %). III Prévalence des anticorps anti-hbc selon des caractéristiques socioprofessionnelles et comportementales Les prévalences les plus élevées étaient observées chez les personnes bénéficiaires d allocations spécifiques ou de contrats aidés (16 %), les personnes sans activité professionnelle (10 %), celles au chômage (10 %), chez les ouvriers (9 %) et chez les personnes ayant un niveau d études inférieur au baccalauréat (9 %) (cf. annexe 5). La prévalence des anticorps anti-hbc était élevée chez les personnes ayant des antécédents de cures de sevrage pour consommation excessive d alcool (31 %), et encore plus élevée s il y avait eu plusieurs cures (48 %). Concernant les séjours prolongés à l étranger et les soins reçus lors de ces séjours, la prévalence des anti- HBc augmentait avec le niveau d endémie de l infection à VHB des pays. La prévalence des anticorps anti-hbc était élevée chez les personnes en cas de séjour en institutions (17 %), et chez les personnes ayant eu des antécédents d épisode d incarcération (23 %). 18

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