INTRODUCTION A LA MYCOLOGIE MEDICALE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "INTRODUCTION A LA MYCOLOGIE MEDICALE"

Transcription

1 INTRODUCTION A LA MYCOLOGIE MEDICALE

2 Le règne du vivant Établi d après la séquence du gène qui code la petite sous-unité de l ARN ribosomique On définit : les archaebactéries, les eubactéries et les eucaryotes Les champignons forment un groupe à part parmi les eucaryotes distincts des plantes et animaux.

3 Généralités Les champignons (ou micromycètes) sont des organismes microscopiques : Eucaryotes Hétérotrophes Vivent en saprophytes, commensaux, symbiotes ou parasites Rencontrés dans le sol Propagation par spores sexuées ou asexuées

4 Généralités Ils sont responsables des mycoses des mycotoxicoses des allergies fongiques Généralement saprophytes mais seulement une centaine d espèces sont pathogènes pour l homme et l animal

5 Organisation et structure Formé d un thalle (qui formera le mycélium) Unicellulaire (levure) Pluricellulaire : filamenteux (hyphe) Constitué de tubes ramifiés entourés d une paroi chitineuse ou cellulosique Protoplaste unique, structure plurinucléée dite coenocytique (siphonée) Septé (articulé)

6 Thalle coenocytique (siphomycètes) formé de siphons tubulaires Contient une vacuole axiale bordée de nombreux noyaux Champignons inférieurs Mucor

7

8 Organisation et structure Thalle articulé (septomycètes) formé de cellules cylindriques disposées bout à bout et séparées par des cloisons incomplètes présentant un pore central Ascomycètes et basidiomycètes

9 Le thalle de la levure est unicellulaire

10 Organisation et structure La paroi Assemblage de couches complexe de chitine, protéines, glycoprotéines, matrice de glucanes La chitine est une macromolécule pariétale spécifique des champignons Ses composants jouent le rôle d Ag mais sont aussi la cible d antifongiques

11 Structure cellulaire d une blastospore Structure cellulaire d un filament mycélien

12 Organisation et structure La croissance se fait par allongement de l hyphe sous l effet de la poussée cytoplasmique périphérique Allongement des hyphes : croissance apicale Différenciation de l hyphe Monohyphale Multihyphale

13 La reproduction des champignons Une production de spores en grande quantité Une grande capacité de prolifération Spore permet la résistance aux conditions défavorables du milieu

14 La reproduction des champignons Reproduction asexuée (thalle anamorphe) Dans certaines conditions liées au milieu, le thalle se segmente, se désarticule aboutissant à la formation de thallospores Les spores qui se forment sont dites asexuées car indépendantes d une méiose : Arthrospores (Geotrichum, Trichosporon) Chlamydospores (organes de résistance formés à partir du thalle) (Candida Albicans, Histoplasma capsulatum)

15 La reproduction des champignons Il existe une autre catégorie prenant naissance sur le thalle, elles sont formées par mitose Blastospores chez les levures (C. albicans) Conidiospores ou conidies (Penicillium, Aspergillus) Dictyospores (spores mucorales) Sporocystospores (Rhizopus nigricans)

16 La reproduction des champignons Champignons inférieurs Filaments non cloisonnés Siphon Siphomycètes Oomycètes et zygomycètes Reproduction sexuée (thalle téléomorphe) En conditions défavorables ou lorsque le milieu s appauvrit en éléments nutritifs Elle fait appel à 4 types de méiospores Oospore (Oomycètes) Zygospore (Rhizopus Nigricans) Champignons supérieurs Filaments cloisonnés Hyphe Septomycètes Ascospore (Ascomycètes) Basidiospore (Basidiomycètes) Ascomycètes et basidiomycètes

17 La reproduction des champignons La reproduction sexuée des ascomycètes Rencontre de 2 mycéliums haploïdes génétiquement différents, puis : Plasmogamie (fusion des cytoplasmes) Caryogamie (fusion des noyaux) Méiose puis mitose

18 Le cycle de développement des ascomycètes 1- Des mycéliums de types sexuels opposés s'entrelacent et produisent un gamétocyste appelé ascogone 2- L'ascogone possède ainsi un échantillon des noyaux des deux parents. 3- L'ascogone produit des hyphes qui forment un ensemble ascocarpe 4- Les extrémités des hyphes sont séparées en asques. La fusion des noyaux s'y produit, suivi d'une méiose et d'une mitose, ce qui donne huit noyaux haploïdes. Une paroi cellulaire se développe autour de chaque noyau pour donner des ascospores 5- Arrivées à maturité, toutes les ascospores sortent par l'extrémité de l'asque. 6- La germination des ascospores donne naissance à des nouveaux mycéliums haploïdes 7- Les ascospores peuvent aussi se reproduire de façon asexuée en produisant des spores aériennes appelées conidies

19 La reproduction des champignons La reproduction sexuée des basidiomycètes

20 Le cycle de développement des basidiomycètes 1- Les spores germent de donnent des hyphes haploïdes 2- Les hyphes de types sexuels différents fusionnent. 3- Il en résulte un mycélium dicaryote qui se développe plus vite et refoule les hyphes parentaux. 4- Après s être développé suffisamment, le mycélium dicaryote développe des masses compactes qui deviennent un champignon avec son chapeau. 5- Sous le chapeau, il se développe des basides qui émettent des spores

21 La reproduction des champignons La reproduction sexuée des zygomycètes

22 Le cycle de développement des zygomycètes 1- Des mycéliums de types sexuels opposés 2- forment des prolongements appelés gamétanges cloisonnés à plusieurs noyaux. 3- Les gamétanges haploïdes fusionnent et forment un zysporange diploïde. 4- La cellule se recouvre d'un revêtement épais et rugueux pour résister aux rigueurs du climat. 5- Lorsque les conditions s'améliorent, la méiose survient 6- Le zygosporange germe et produit des petits sporanges 7- Les spores haploïdes se dispersent 8- Les spores germent et deviennent des nouveaux mycéluims

23 LES INFECTIONS FONGIQUES OU MYCOSES

24 Généralités Ce sont des infections dues au dvpt dans l organisme de champignons microscopiques Fréquentes et peu graves Les mycoses superficielles Elles concernent la peau et les phanères. Les champignons impliqués sont des dermatophytes (Trichophyton,Microsporum, Epidermophyton) ou des levures (Candida, Malassezia furfur,trichosporon). Les mycoses sous-cutanées Les mycoses sous-cutanées sont dues à des champignons saprophytes du sol, incapables de traverser la peau. Ils pénètrent dans le tissu cutané au niveau d une plaie souillée par de la terre, du bois. Chromomycose, Sporotrichose Peu fréquentes mais graves Les mycoses profondes ou systémiques Les champignons responsables de mycoses profondes sont souvent dimorphiques : la phase saprophyte est mycélienne tandis que la phase parasitaire est de type levure La contamination s effectue généralement par voie respiratoire (inhalation de spores) Après le stade pulmonaire, l infection peut se propager dans le sang (mycose septicémique) et/ou les organes profonds (mycose viscérale, mycose disséminée) Candidose, Cryptococcose, Aspergillose, Zygomycoses, Histoplasmose, Blastomycose, Coccidioidomycose

25 Epidémiologie des mycoses Rares chez les sujets sains Infection cosmopolite car due à des champignons ubiquitaires (teignes, épidermophyties, aspergillose et candidose ) D autres sont endémiques, répartition des espèces varient selon les zones géographiques étudiées (Histoplasmose africaine, blastomycose nord-américaine, blastomycose sud-américaine, pénicilliose du sud-est asiatique) Elles apparaissent : Exposition massive Altération du revêtement cutanéo-muqueux Déficit immunitaire

26 Modes de contamination La source d infection est : Endogène (homme) Exogène (milieu extérieur, animaux) La transmission est : Directe ou indirecte

27 Les voies de contamination Voie muqueuse (ex : Candida albicans, ) Voie cutanée (ex : dermatophytes, ) Voie pulmonaire (ex : Aspergillus fumigatus, Cryptococcus neoformans,) Voie veineuse : cathéter, sonde, seringue, (ex : Candida divers, Malassezia furfur, ) Contamination interhumaine

28 Facteurs favorisants Facteurs locaux : perte d intégrité des épithéliums cutanés ou muqueux, Facteurs généraux : Modification de la flore endogène neutropénie et/ou diminution de la capacité de phagocytose des macrophages alvéolaires et des polynucléaires neutrophiles, Immunosuppressions (greffe de moelle osseuse, greffe d organes solides, immunosuppresseurs, corticoïdes, cytolytiques, antibiotiques, etc ) ou plus rarement, viro-induites. Facteurs environnementaux : toute source de poussière dissémine les spores.

29 Infections opportunistes Maladie qui se développe en profitant d une faiblesse du système immunitaire du malade, par exemple à cause du SIDA ou d une chimiothérapie

30

31 Infections nosocomiales Une infection est dite nosocomiale ou hospitalière, si elle est absente lors de l'admission du patient à l'hôpital et qu'elle se développe 48 heures au moins après l'admission Le délai de 48h s'allonge jusqu'à 30 jours dans le cas d'infections de site opératoire, et jusqu'à un an s'il y a mise en place de matériel prothétique. Autrement dit, toute infection survenant sur une cicatrice chirurgicale dans l'année suivant l'opération, même si le patient est sorti de l'hôpital, peut être considérée comme nosocomiale.

32 Localisation des principaux micro-organismes composant la flore primaire et responsable d infections nosocomiales Peau Voies aérodigestives supérieures Tube digestif bas Sphère génitale Staphylocoques dorés ± ± ± ± Staphylocoques à coag. négative ++ ± - + Entérocoques ± Streptocoques Entérobactéries Clostridium sp. Candida sp. ± ± - ± ± G. Brücker. Infections nosocomiales et environnement hospitalier.

33 Principaux exemples de mode de transmission des infections nosocomiales et prévention Réservoir Transmission Microorganismes Hôte Prévention Air Aérienne Aspergillus sp. Neutropénie Traitement de l air Eau Aérosol Legionella sp. Mycobactéries atypiques Immunodéprimé Traitement de l eau ou indirecte (matériel contaminé) BG- aérobies strictes en particulier Opéré Désinfection stérilisation Pseudomonas sp. Patient Manuportage Isolement Aérosol Goutelettes Flores endogènes Tous patients Lavage des I aire ou II aire mains Procédures de soins G. Brücker. Infections nosocomiales et environnement hospitalier.

34 Environnement air, eau, aliments, objets Dispositifs médicaux vasculaires, urinaires trachéaux Malade Soignants (manuportage) Malade

35 Depuis 20 ans on observe une augmentation de l incidence des infections fongiques

36 Ces pathologies surviennent souvent dans les catégories de patients «à risque»

37 On observe l émergence d espèces inconnues dans le milieu médical et la réémergence d espèces pathogènes connues responsables de nouvelles formes cliniques Exemples de contamination par Fusarium

38 Les outils moléculaires permettent d identifier avec précision les champignons impliqués

39 La liste des «NOUVEAUX CHAMPIGNONS» impliqués en pathologie humaine s allonge chaque jour

40 LES CANDIDOSES C. albicans

41 Généralités Affections fongiques Ubiquitaires Dues à des levures du genre Candida Fréquemment isolées dans l environnement Chez l homme, colonisent Voies digestive, aérienne supérieure, génitourinaire et la peau

42 Morphologie Candida sont des micromycètes Eucaryotes/fungi Embranchement des Ascomycota Classe des Saccharomycetes Ordre des Saccharomycetales (levures bourgeonnantes) Champignons unicellulaires Levures bourgeonnantes pouvant filamenter (champignons polymorphes) A l exception de C. glabrata, elles produisent des filaments : Pseudo-mycélium Mycélium vrai Chlamydospores Commensal de la muqueuse et de la peau des vertébrés

43

44 Facteurs favorisants Intrinsèques Physiologiques (nouveau-né, vieillard, surcharge pondérale, grossesse ) Locaux (transpiration, macération, irritations ) Terrain du patient (diabète, immunodépression surtout au cours du VIH, hémopathie maligne, cancer )

45 Facteurs favorisants Extrinsèques (iatrogènes) Usage de corticoïdes, immunosupresseurs, antibiothérapie, antiseptique, toxicomanie Gestes chirurgicaux Transplantation d organes Pose de dispositifs intravasculaires

46 Candidoses profondes Candidoses buccales

47 Clinique Candidoses superficielles Des muqueuses Oropharyngées Enfant de moins de 18 ans et le sujet âgé Douleurs, disphagie, goût métallique Candidose digestive Touche l œsophage mais aussi le tube digestif de l estomac au colon L oesophagite est un marqueur de l infection à VIH Candidoses génitales Candidose vulvovaginale est la plus fréquente infection gynécologique (C. albicans 80%, C.glabrata 20%)

48 Clinique Candidoses superficielles Cutanées et unguéales (sur lésions des mains) Intertrigo (mycoses cutanées très fréquentes) Onyxis et périonyxis Candidose cutanéo-muqueuse chronique affection rare touchant les jeunes enfants Il existe un trouble de l immunité cellulaire pré-existant

49 Les levures (Candida sp et Malassezia furfur) Sites d infections superficielles à levures Candida sp Malassezia furfur Onyxis et peri-onixis Perlèche, candidose buccale et Candidose oro-pharyngée Infection des plis (intertrigo) Dermatite séborrhéique Pytiriasis versicolor Candidose génitale

50 Clinique Candidoses profondes Candidoses systémiques Candidémie identifiée par hémoculture Implique une dissémination Mortalité reste élevée (+ de 40%) C. albicans ds + de 50% des cas Candidose hépatosplénique Candidose systémique évoluant sur le mode chronique Chez des patients avec leucémie aigue, en rémission après chimio

51 Candidoses superficielles Muguet buccal Perlèche Stomatite Oesophagite

52 Candidoses Conjonctivite Affections cutanées

53 Candida sp. Distribution of Candida spp. in 1214 patients with candidemia between 2004 and 2007 from the PATH Alliance.

54 Candida sp Diagnostic prélèvement Examen direct Blastospores (Candida sp) Blastospores+filaments (Candida sp) Tests phénotypiques Test de filamentation (3h, 37 C, en présence de sérum) (Candida albicans) Test de chlamydosporulation (48h, 28 C, milieu pauvre RAT ou PCB, conditions anaérobies) (Candida albicans)

55 Candida sp Diagnostic Mise en culture heures 37 C heures 37 C heures 37 C Milieu non sélectif Antifongigramme heures 37 C Milieu chromogène identification espèces Galeries d identification identification espèces

56 LES DERMATOPHYTES

57 unicellulaires Levures pluricellulaires Dermatophytes Multiplication asexuée par bourgeonnement : blastospores Si filaments ou pseudo-filaments : forme invasive Responsables d infections superficielles ou profondes Multiplication asexuée par conidies (macro ou micro) Toujours filamenteux Jamais d infections systémiques Atteinte de la peau et des phanères : dermatophytose Contamination directe ou indirecte

58 Généralités Eucaryotes/fungi Classe des Eurotyomycetes Ordre des Onygenales 3 genres Microsporum Trichophyton Epidermophyton Champignons filamenteux ou deutéromycètes (filaments mycéliens et fructifications) Kératynolytiques épiderme, poils, ongles et cheveux Provoquent chez homme et animaux des lésions superficielles appelées dermophyties Affections de la peau et des phanères

59 Contamination Humaine (espèces anthropophiles) Contact interhumain, sols souillés, objets divers Animale (espèces zoophiles) Contact direct ou indirect avec un animal de companie, d élevage ou de rente, rongeurs Tellurique (espèces géophiles) Plaies souillées de terre

60 Dermatophyties M. canis M. gypseum

61 Les Dermatophytes Sites d infections à dermatophytes Barbe et cheveux Teignes Ongles : onyxis Dermatophytie de la peau glabre Intertrigos (petits et grands plis)

62 Aspect clinique Lésions de la peau (épidermophytie, circinée, intertrigo), du cuir chevelu (teignes tondantes, teignes suppurées, teignes faviques), des poils (folliculites, sycosis), des ongles (onyxis). Ils sont aussi à l origine de réactions allergiques à distance (dermatophytides.) Dans de rares cas, l'atteinte peut être profonde (maladie dermatophytique).

63 Aspect clinique Lésions du cuir chevelu Parasitisme du cheveu qui se casse facilement d où la perte de cheveu Teignes tondantes microsporiques à grandes plaques d'alopécie peu ou pas inflammatoires bien limitées de 1 à 3 cm de diamètre. dues aux dermatophytes appartenant à des Microsporum (M. canis, M. audoinii) très contagieuses, régressent habituellement spontanément à la puberté. fluorescentes en lumière de Wood (Wood +). M. audoinii

64 Aspect clinique trichophytiques dues à des Trichophyton anthropophiles (T. violaceum, T. soudanense,t. tonsurans) elles sont à petites plaques d'alopécie parfois peu visibles, pouvant secondairement fusionner pour former des grandes plaques mal limitées. ces teignes peuvent persister chez la femme adulte. ne sont pas fluorescentes à la lampe de Wood (Wood -). contagieuses

65 Aspect clinique Teignes suppurées plus rares se présentent comme des placards ronds du cuir chevelu, très inflammatoires, de plusieurs centimètres de diamètre et surélevées (kérion) dues aux dermatophytes d'origine animale (zoophile) Trichophyton mentagrophytes, T. verrucosum, ou tellurique (Microsporum gypseum), parfois aussi à certains anthropophiles (T. violaceum) Teignes de l'enfant et la femme adulte Chez l'homme c'est plus, lésions situées sur la barbe (sycosis) ou la moustache non fluorescentes à la lumière de Wood peu ou pas contagieuses

66 Aspect clinique Teignes faviques ou favus dues à T. schoenleinii, rares aujourd hui donnant une alopécie définitive, positive à la lampe de wood et contagieuse

67 Aspect clinique Lésions des poils Les folliculites correspondent à l envahissement du poil par un dermatophyte. Le terme de sycosis est utilisé lorsque les poils de la barbe ou de la moustache sont touchés. La surinfection est fréquente.

68 Aspect clinique Lésions de la peau Les épidermophyties circinées Lésions arrondies, vésiculeuses (herpès circiné), squameuses, prurigineuses, qui s étalent de façon centrifuge Abdomen Menton Cuisse, inflammatoire Microsporum canis

69 Aspect clinique Intertrigo Lésions des plis surtout au niveau des orteils avec prurit (pied d athlète) des plis inguinaux (eczéma marginé de Hebra) ou cruraux. Ce qui caractérise la lésion dermatophytique c est la bordure inflammatoire en périphérie des lésions. Intertrigo plantaire

70 Aspect clinique Lésions des ongles Onyxis ou onychomycoses T. rubrum et T. interdigitale motif de consultation le plus fréquent en dermatomycologie. Les atteintes concernent surtout les ongles des pieds.

71 Les Dermatophytes Clinique des lésions Diagnostic prélèvement Examen direct Eclaircissement à la potasse

72 Les Dermatophytes Diagnostic Culture 1 semaine à 6-8 semaines à 28 C Observation macroscopique de la culture (aspect, couleur) Observation microscopique de la culture après coloration au bleu de méthylène Macroconidies : Microsporum En régime de bananes : Epidermophyton Microconidies : Trichophyton Formes spécifiques (clous de tapissier, cornes de cerf) : Trichophyton schoenleinii)

73 CRYPTOCOCCOSE

74 Généralités Mycose due à un champignon opportuniste levuriforme du genre Cryptococcus Sporadique avant l apparition du SIDA Son incidence a considérablement augmenté depuis Patients à risque : immunodéprimés, maladie de hodgkin, corticothérapie, sarcoïdose, greffes d organes. Sa gravité est liée au tropisme de la levure pour le système nerveux central (méningoencéphalite)

75 Les agents pathogènes Le genre Cryptococcus est affilié aux basidiomycètes. C. neoformans est une levure bourgeonnante, caractérisée par la présence d une capsule polysaccharidique épaisse fortement réfringente. Il comprend deux variétés : C. neoformans var. neoformans (sérotypes A et D), cosmopolite ces deux sérotypes sont présents dans l environnement (sol, débris végétaux, fruits et surtout fientes de pigeons et d autres oiseaux) C. neoformans var. gattii (sérotypes B et C), Confinée aux régions subtropicales d Afrique, d Asie mais aussi en Amérique du Sud, au sud des États-Unis et en Australie. Biotope : Eucalyptus (B) et amandiers (C)

76 Les agents pathogènes C. neoformans Le plus rencontré en pathologie humaine Contamination par inhalation de spores, bcp plus rarement par inoculation cutanée Levure ronde de 3 à 8 µm, entourée d une capsule mucopolysaccharidique. Autres cryptococcus C. laurentii, C.albidus et C. uniguttulatus On ne connait pas leur habitat

77 Aspect clinique Atteinte pulmonaire Atteinte neuro-méningée Atteinte cutanée Atteinte osseuse Forme disséminée

78 Aspect clinique Atteinte pulmonaire Primo-infection Pneumopathie banale Forme qui régresse spontanément

79 Aspect clinique Atteinte neuro-méningée Forme la plus commune (85% des cas) Installation progressive et insidieuse Syndrome méningée incomplet : céphalées, nausées, fièvre inconstante, raideur nucale

80 Aspect clinique Atteinte cutanée Lésions acnéiformes, pustuleuses, papuleuses, nodulaires. Résultent le plus souvent d une dissémination hématogène Dans le cas du SIDA ce site est le second retrouvé dans les cryptococcoses disséminées

81 Aspect clinique Atteinte osseuse Siège préférentiel au niveau des os plats et des vertèbres 10% des cas de dissémination Forme disséminée Forme fréquente chez les sidéens Cryptococcus neoformans est retrouvé dans le sang, les urines, le liquide de lavage bronchoalvéolaire, le LCR et dans les tissus (peau, ganglions, rate, foie, moelle osseuse, prostate).

82 ASPERGILLOSE

83 Généralités Embranchement des Ascomycota Ces affections sont provoquées par des champignons filamenteux cosmopolites, ubiquitaires, et pathogènes opportunistes puisqu ils profitent d une défaillance naturelle ou iatrogène des systèmes de défense de l hôte pour l infecter. Pénétration aérienne Mycoses de l appareil respiratoire

84 Généralités Chez l homme, l aspergillose représente la deuxième cause de maladie nosocomiale d origine fongique après les candidoses. La contamination est aérienne dans l immense majorité des cas d aspergillose humaine ou animale. Un homme inhale plusieurs centaines de conidies par jour

85 Morphologie

86 Les principales espèces A. fumigatus +++ A. flavus A. niger A. nidulans A. terreus A. versicolor A. candidus A. fumigatus A. niger A. nidulans

87

88 Facteurs favorisants aspergillose Facteurs locaux : perte d intégrité des épithéliums cutanés ou muqueux, Des facteurs généraux : Modification de la flore endogène neutropénie et/ou diminution de la capacité de phagocytose des macrophages alvéolaires et des polynucléaires neutrophiles, Immunosuppressions (greffe de moelle osseuse, greffe d organes solides, immunosuppresseurs, corticoïdes, cytolytiques, antibiotiques, etc ) ou plus rarement, viro-induites. Des facteurs environnementaux : toute source de poussière dissémine les spores.

89 Modes de contamination N entraine de lésions chez l homme qu en présence de conditions locales et/ou générales favorables

90 Chez l homme, les aspergilloses se présentent sous différentes formes cliniques chez l homme : de la simple manifestation allergique à l aspergillose pulmonaire invasive qui demeure la principale et la plus grave des affections dues aux moisissures du genre Aspergillus en milieu hospitalier.

91 Aspect Clinique Aspergillose du système respiratoire Aspergillose superficielle Aspergillose profonde

92 Aspect Clinique Aspergillose du système respiratoire Aspergillome Balle fongique non invasive Implantation dans une cavité pré-formée Signes radiologiques évocateurs

93 Aspect Clinique L aspergillose pulmonaire invasive (API) Forme très grave Dissémination hématogène possible Aspergillose allergique Le champignon filamenteux se comporte comme tout autre allergène et peut entrainer quatre tableaux principaux L aspergillose broncho-pulmonaire allergique (ABPA ou maladie de Hinson-Pepys) L asthme aspergillaire L alvéolite allergique extrinsèque La sinusite fongique allergique

94 Aspect Clinique Autres localisations aspergillaires Sinusites aspergillaires : Altération locale des parois des sinus Généralement unilatéral Sinus maxillaires ou ethmoïdaux Otite aspergillaire : Otite conduit auditif externe Aspergillus niger +++ Ongles, peau (brûlures, plaies )

95 LES ANTIFONGIQUES

96 Les cibles Levures (Candida, Cryptococcose ) Dermatophytes (microsporon, teignes, onychomycoses ) Moisissures (Aspergillus.)

97

98

99 Les classes d antifongiques Les polyènes Les pyrimidiques Les azolés Les échinocandines Les autres familles (morpholines, allylamines)

100

101 Les antifongiques systémiques en cours d études Antifongiques Azolés Ravuconazole Autres Polyènes Nystatine liposomale Pradimicines Benanomycine A Echinocandines et pneumocandines Nikkomycines Nikkomycine Z Sordarines

102

103 Les classes d antifongiques et leurs cibles

104

105 Mécanismes d action Cible 1 : la membrane plasmique L ergostérol est le stérol majeur de la membrane plasmique fongique (différent du cholestérol)

106 Mécanismes d action L amphotéricine B (macrolides polyéniques) Elle agit en formant un complexe avec l ergostérol (perte de fluidité membranaire, formation de pores, échanges d électrolytes, mort cellulaire) Action fongicide Les azolés Inhibiteurs de la voie de synthèse de l ergostérol Inhibition de la synthèse, altération de la membrane, accumulation de stérols méthylés toxiques Action fongistatique

107 Mécanismes d action Cible 11 : La paroi Les échinocandines

108 Mécanismes d action Cible 111 : ADN 5-Flucytosine (5-FC) (Ancotil )

109 Méthodes d étude de la sensibilité aux antifongiques Détermination de la CMI (concentration minimale inhibitrice) qui est la méthode la plus utilisée Obtention d une CMI grâce à des techniques standardisées Catégorisation de la souche en sensible, intermédiaire ou résistant par comparaison de la CMI avec des seuils cliniques de sensibilité.

110 Antifongiques Valeur prédictive de la CMI (µg/ml) de divers antifongiques pour Candida sp. Antifongique Sensible SDD Intermédiaire Résistant Fluconazole Itraconazole 0,125 0,25 0,5-1 5-Fluorocytosine Candines <2 (2012) CLSI M27-A3 Amphotéricine B > 1 Klepser M.E. Pharmacotherapy 2001 ; 21 : 124S-132S

111 Méthodes d étude de la sensibilité aux antifongiques La technique du CLSI est une technique de détermination de la concentration minimale inhibitrice (CMI) en milieu liquide dont tous les paramètres ont été standardisés (années 80). Macrométhode puis microméthode développée D autres méthodes ont été proposées pour faciliter la lecture : détermination de la CMI par spectrophotométrie ou par une méthode colorimétrique (Alamar Blue)

112 Surtout utilisée en recherche pour des études épidémiologiques

113

114 En pratique courante, des techniques alternatives basées sur le même principe ont été commercialisées (Etest, Yeast- One) Résultats du Etest bien corrélés à ceux des techniques de ref.

115 Méthodes d étude de la sensibilité aux antifongiques La méthode Etest (AB Biodisk, Suède) est basée sur l utilisation de bandelettes imprégnées d un gradient continu d antifongiques déposé sur un milieu gélosé approprié (milieu RPMI), ensemencé par la levure à tester. La CMI est lue directement sur l échelle du Etest à son intersection avec l ellipse de la zone d inhibition. De nombreuses études ont montré une bonne corrélation du Etest avec la méthode du CLSI

116 Résistance

117 Résistance Echec thérapeutique

Dermatophytoses ou Dermatophyties

Dermatophytoses ou Dermatophyties Dermatophytoses ou Dermatophyties Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL) 2014 1 Table des matières 1. Définition... 3 2. Agents pathogènes... 3 3. Epidémiologie :

Plus en détail

جامعة أبو بكر بلقا يد كلية الطب د. ب. بن زرجب تلمسان

جامعة أبو بكر بلقا يد كلية الطب د. ب. بن زرجب تلمسان الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية République Algérienne Démocratique et Populaire MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE ABOU BEKR BELK AÎD FACULTE DE M

Plus en détail

Identification des champignons d importance médicale Stage de laboratoire

Identification des champignons d importance médicale Stage de laboratoire Identification des champignons d importance médicale Stage de laboratoire Philippe Dufresne Guy St-Germain Mars 2014 Table des matières PARTIE 1 INTRODUCTION À LA MYCOLOGIE ET IDENTIFICATION DES CHAMPIGNONS

Plus en détail

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

LES ONYCHOPATHIES. Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE

LES ONYCHOPATHIES. Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE LES ONYCHOPATHIES Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE Ä Examen clinique des ongles : DIAGNOSTIC POSITIF Ä analyse par le dermatologue des lésions élémentaires unguéales ; Ä iconographie

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections

Plus en détail

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS Prise en charge d un «résident septique» en Etablissements Médico Sociaux PRÉVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN ETABLISSEMENTS MÉDICO SOCIAUX INFECTIONS NOSOCOMIALES ET COMMUNAUTAIRES ASSOCIÉES AUX SOINS

Plus en détail

Les parasites externes

Les parasites externes Les parasites externes Les chats sont volontiers promeneurs, curieux ou à la recherche de congénères. Ils sont donc plus facilement parasités que les chiens. Ils sont la principale source de puces pour

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Introduction au Monde VégétalV. Les Champignons. Les Algues. Introduction au Monde Animal. Les Invertébr. (Les Lichens)

Introduction au Monde VégétalV. Les Champignons. Les Algues. Introduction au Monde Animal. Les Invertébr. (Les Lichens) Enseignement de Biologie des Organismes 11 ère ère année de de Licence DEUG STS STPIBGS Introduction au Monde VégétalV Les Champignons Les Algues Introduction au Monde Animal Les Invertébr brés (Les Lichens)

Plus en détail

Item 288 : Troubles des phanères : Onyxis

Item 288 : Troubles des phanères : Onyxis Item 288 : Troubles des phanères : Onyxis Collège National des Enseignants de Dermatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières OBJECTIFS... 2 I Atteinte matricielle avec modification

Plus en détail

Qu est-ce que la peste?

Qu est-ce que la peste? Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant

Plus en détail

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek I) Les cellules procaryotes II) Les cellules eucaryotes o 1) Caractéristiques générales des cellules eucaryotes o 2) Organisation des cellules eucaryotes

Plus en détail

Prépration cutanée de l opéré

Prépration cutanée de l opéré Prépration cutanée de l opéré Xème Journée d Hygiène Hospitalière de Bizerte. Bizerte le 3 décembre 2005 Conférence de Consensus de la Société Française d Hygiène Hospitalière 1 Définition: Ensemble de

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Introduction L hyperéosinophilie est définie par la présence de polynucléaires éosinophiles circulants à plus de 0,5 G/l (500/µl) (quel que soit leur

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Figure 1a Wasmannia auropunctata (Ouvrière), morphologie. 1 millimètre

Figure 1a Wasmannia auropunctata (Ouvrière), morphologie. 1 millimètre Figure 1a Wasmannia auropunctata (Ouvrière), morphologie. 1 millimètre Figure 1b Wasmannia auropunctata Taille relative et diversité morphologique (Reine et ouvrière) Figure 2 Wasmannia auropunctata (mâle

Plus en détail

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Gestion des épidémies en FAM et MAS 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Rappels En EMS, le risque infectieux est présent, avec cumul des différents aspects de ce risque: Infections communautaires:

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes Mais, que dois-je savoir? Pour rattraper un cours manquant, retrouve-le sur le site du collège dans la rubrique «enseignements» : http://colleges.acrouen.fr/courbet/spipuser/

Plus en détail

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses 3 à 5/100 000 habitants Augmente avec l age 175 /100 000 >70 ans Notre file active toutes les maladies interstitielles confondues plus de 120 patients

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Itraconazole Sandoz 100 mg gélules Itraconazole

Itraconazole Sandoz 100 mg gélules Itraconazole Notice Itraconazole Sandoz 100 mg gélules Itraconazole Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament. Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents L. Grolier-Bois - Médecin hygiéniste Centre Hospitalier de Bretagne-Sud (56) Centre Hospitalier de Quimperlé (29) ARLIN BRETAGNE Journée Régionale de Formation

Plus en détail

Sommaire de la séquence 7

Sommaire de la séquence 7 Sommaire de la séquence 7 De tout temps, l Homme a été frappé par des maladies mortelles qui décimaient des populations entières lors d épidémies connues comme la peste ou le choléra. Malgré ces fléaux,

Plus en détail

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Livret LAM page 1 INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Dans certains cas les symptômes et le traitement peuvent différer de ce que y est présenté dans ce livret. A tout moment

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

o Non o Non o Oui o Non

o Non o Non o Oui o Non Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence

Plus en détail

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Pré-Requis : Anatomie faciale Principes de traitement des plaies Principes d'antibiothérapie

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL)

Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL) Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL) 2014 1 Table des matières Introduction... 3 1. Historique et actualité... 3 2. Agent pathogène et cycle... 4 3.

Plus en détail

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles NOMENCLATURE GENERALE DES ACTES PROFESSIONNELS INFIRMIERS (Arrêté du 25 mars 1993) (Arrêté du 21 avril 1994) (Arrêté du 1er mars 1999) (Arrêté du 8 Décembre 1999) (Arrêté du 12 Octobre 2000) (Arrêté du

Plus en détail

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Contribution à l étude de la réponse immune au cours d une infection à Microsporum canis et établissement d un modèle murin de dermatophytose

Contribution à l étude de la réponse immune au cours d une infection à Microsporum canis et établissement d un modèle murin de dermatophytose ACADEMIE UNIVERSITAIRE WALLONIE-EUROPE UNIVERSITE DE LIEGE FACULTE DE MEDECINE VETERINAIRE DEPARTEMENT DES MALADIES INFECTIEUSES ET PARASITAIRES SERVICE DE MYCOLOGIE VETERINAIRE Contribution à l étude

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

www.drfadisleilati.com

www.drfadisleilati.com www.drfadisleilati.com Plan Les produits de comblements Les accidents Inflammatoires/Infectieux Granulomes/Suppurations Hypothèses pathogéniques Traitement Prévention Conclusions Les Produits de Comblement

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme

Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme République Démocratique du Congo Ministère de la Santé Programme National de Lutte Contre le Paludisme Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme Ces planches visent à améliorer le diagnostic

Plus en détail

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Complications pulmonaires en onco-hématologie (Mokart et al Chest 2003) ~ 20 % des patients ~

Plus en détail

GUIDE DE MES POINTES de

GUIDE DE MES POINTES de GUIDE DE MES POINTES de QUE DOIT CONTENIR MON SAC DE POINTES? Mes pointes soigneusement rangées Un coupe-ongles Une lime à ongles Une paire de ciseaux Une roulette de ruban à hockey Une paire de bas coupés

Plus en détail

RÉSUMÉ. Mots-clés: blé variété microflore des semences, combat

RÉSUMÉ. Mots-clés: blé variété microflore des semences, combat RÉSUMÉ Mots-clés: blé variété microflore des semences, combat Importance de la récolte de blé a entraîné attention sur la recherche sur la santé des plantes et, en particulier, mycose affectant la récolte

Plus en détail

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) EMA/90006/2015 EMEA/H/C/001104 Résumé EPAR à l intention du public vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Le présent document est un résumé du rapport européen public d évaluation

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

NOCOSPRAY CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES UN FONCTIONNEMENT TRÈS SIMPLE DE MULTIPLES OPTIONS PERMETTANT DE S ADAPTER À CHAQUE SITUATION

NOCOSPRAY CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES UN FONCTIONNEMENT TRÈS SIMPLE DE MULTIPLES OPTIONS PERMETTANT DE S ADAPTER À CHAQUE SITUATION NOCOSPRAY Notre concept est né de l association Nocospray + Nocolyse (machine/produit) pour une désinfection automatisée sous forme gazeuse. Il permet de traiter de façon automatisée l air et les surfaces

Plus en détail

Chapitre 6 : coloniser de nouveaux milieux

Chapitre 6 : coloniser de nouveaux milieux Chapitre 6 : coloniser de nouveaux milieux Comment font les végétaux pour s installer dans un nouveau milieu alors qu ils ne peuvent pas se déplacer? I/ L installation des végétaux dans un nouveau milieu

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

gale - Brochure d information -

gale - Brochure d information - gale La - Brochure d information - Qu est-ce que la gale? La gale est une infection de la peau causée par un parasite. Celui-ci creuse un petit tunnel (sillon) dans la partie superficielle de la peau et

Plus en détail

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali S. Wullschleger, B. Bonfoh; A. Sissoko, I. Traoré; S. Tembely, J. Zinsstag, C. Lacroix,

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Bulletin n 6 LA MALADIE DU ROND

Bulletin n 6 LA MALADIE DU ROND MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE ADMINISTRATION DES EAUX ET FORETS COMMISSION D'ÉTUDES DES ENNEMIS DES ARBRES, DES BOIS ABATTUS ET DES BOIS MIS EN ŒUVRE Bulletin n 6 LA MALADIE DU ROND On appelle «maladie du

Plus en détail

PEDICULOSES PARASITOSES. Hélène DALMAS

PEDICULOSES PARASITOSES. Hélène DALMAS PEDICULOSES PARASITOSES Hélène DALMAS Les pédiculoses (poux), la gâle sont dues à une infestation de l homme par des parasites. Ile se transmettent par contact avec une personne atteinte. Ils sont surtout

Plus en détail

Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre)

Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre) Annales de dermatologie et de vénéréologie (2012) 139, A57 A61 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com I. MODULES TRANSDISCIPLINAIRES Module 7 : Santé et environnement, maladies transmissibles Item

Plus en détail

Tableau pour la conservation et le transport des spécimens à l externe

Tableau pour la conservation et le transport des spécimens à l externe 1. OBJECTIF : Ce document comprend un tableau indiquant les informations nécessaires la conservation des spécimens, à l externe. Il comprend aussi un tableau indiquant les informations nécessaires pour

Plus en détail

.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203 .(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3 .( @.*" '!%2"+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!

.( /.*!0) %1 2+ %#(3004) 05' 203 .(.*0+ ) '!2+ %#(30+ 0!%) 4!%2) 3 .( @.* '!%2+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2+ 16 3047! !"#! $ %#&' (!"#$!% & % ' (!%' ) )''! *)+* *! %#"+, ' ( ', -) " *.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203.(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3.( -.* %)!(2"+ %#(30! &' 4!!%.+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!%(%' 0.(89.*

Plus en détail

Des déficiences présentes

Des déficiences présentes Des déficiences présentes Comment se fait-il que dans certains cas, le système immunitaire ne fonctionne pas convenablement? Problèmes : 1. Pourquoi certains enfants sont-ils mis sous bulle plastique?

Plus en détail

I. La levure Saccharomyces cerevisiae: mode de vie

I. La levure Saccharomyces cerevisiae: mode de vie LES LEVURES UE «levures» -5 avril: généralités (MN Simon) -6 avril: analyse génétique (MN Simon) -6 avril: Cycle cellulaire I: la réplication (E. bailly) -7 avril: Cycle cellulaire II: la mitose (E. Bailly)

Plus en détail

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Biologie LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Février 2006 I. L'INTRODUCTION Chaque cellule d'un organisme supérieur provient de la multiplication d'une cellule préexistante (cellule

Plus en détail

Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu

Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu (TP multiposte : groupes de 4 élèves qui se répartissent sur les 4 postes une fois chaque poste travaillé, un bilan sera établi

Plus en détail

PROFIL DE POSTE PRATICIEN ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES

PROFIL DE POSTE PRATICIEN ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES ETABLISSEMENT CENTRE HOSPITALIER PUBLIC DU COTENTIN (CHPC) CHERBOURG (50) Deuxième établissement hospitalier de Basse-Normandie. SPECIALITE RECHERCHEE Anatomie et cytologie pathologiques (ACP). COMPETENCES

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SOLIDARITÉS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SOLIDARITÉS SOLIDARITÉS ETABLISSEMENTS SOCIAUX ET MÉDICO-SOCIAUX MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE Direction générale de la cohésion sociale Service

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

Fièvre chez un patient immunodéprimé.

Fièvre chez un patient immunodéprimé. Fièvre chez un patient immunodéprimé. N 187. Fièvre chez un patient immunodéprimé Connaître les situations d'urgence et les grands principes de la prise en charge. Connaître les principes de la prise en

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France? 53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Ablation de sutures. Module soins infirmiers

Ablation de sutures. Module soins infirmiers Ablation de sutures Module soins infirmiers Equipe enseignante de l IFSI du Centre Hospitalier de ROUBAIX Diaporama réalisé par : Stéphane Dubus, Formateur I. Définition Il s agit d ôter les sutures cutanées

Plus en détail

LES PATIENTS qui consultent pour un

LES PATIENTS qui consultent pour un L esthétique et la santé de la peau : dermocosmétiques et médicaments Docteur, pourquoi mes ongles sont-ils devenus épais et décolorés? Pierre Lanouette 6 Jean-François, 22 ans, grand sportif, a reçu le

Plus en détail

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? Hélène MANGEARD François MALADRY Tuberculose : infection mycobactérienne Infection mycobactérienne chronique (M. Tuberculosis ++ ou bacille

Plus en détail

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Claude SAEGERMAN Département des maladies infectieuses et parasitaires, Service d épidémiologie et analyse de risques appliquées aux

Plus en détail