Le tissu fixé en pathologie moléculaire diagnostique

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le tissu fixé en pathologie moléculaire diagnostique"

Transcription

1 Le tissu fixé en pathologie moléculaire diagnostique Laboratoire de Pathologie Moléculaire Institut de Pathologie, CHUV, Lausanne Dr Jean BENHATTAR 23 octobre 2009

2 irréversible Quelles modifications recherche-t-on en Pathologie Moléculaire? Grosses altérations génétiquesg ADN, (protéines) gain ou perte de chr,, translocation, réarrangement r géniqueg Petites altérations génétiquesg mutations, petites délétions d ou insertions Altérations épigénétiques DNA méthylation Amplification de gènesg plusieurs copies du même gène g (oncogènes) nes) ADN, (ARN) ADN ADN, (protéines) réversible Modification de l expression l d un d gèneg Présence de molécules exogènes (virus, bactéries, prion) ARN, protéines ADN, ARN, protéines Toutes ces analyses peuvent être effectuées par PCR ou RT-PCR

3 Molécules de bases en biologie moléculaire ADN ARN Instable en milieu acide (dépurination) Molécule très s résistanter Stable à -20 C OH Instable en milieu basique Très s sensible aux RNases (transpiration, salive, cellules) rapide dégradationd Stable à -80 C

4 Matériel à analyser en pathologie (gène) transcription traduction ADN ARN Protéines Tissus fixés Tissus frais ou congelés Cellules (cytologie) Sang, moelle Quels sont les avantages / inconvénients de chaque type de matériel?

5 Tissus frais ou congelés : matériel loin d être parfait AVANTAGES Représente l état exact des molécules à étudier Matériel généralement de bonne qualité. Tout type d analyses possibles Histologie possible Matériel stable à -80 C, plusieurs analyses pour un même prélèvement INCONVENIENTS Attente parfois trop longue entre début opération, prélèvement et congélation ischémie Décongélations: altération de la morphologie, ARN dégradation Pas toujours représentatif de la lésion à analyser Contamination des prélèvements par autres tissus difficilement décelable Possibilité de transmission de pathogènes avant digestion du tissu

6 Tissus fixés : matériel idéal pour les pathologistes AVANTAGES INCONVENIENTS Matériel le plus commun en pathologie. Matériel hyper stable à 25 C Histologie parfaite Sélection de la lésion à étudier par l histologie prélèvements précis analyses précises Molécules liées de façon covalente entre elles Attention au type de fixatif utilisé Meilleur : formol tamponné Difficultés d extraction Matériel généralement de très mauvaise qualité (très dégradé) Nombreuses analyses impossibles (Southern, Northern, Western) Taille des PCR limitée (environ 400 bp) optimisation des PCR

7 Est-il possible d analyser l ADN et l ARN de tissus d archives fixés et inclus en paraffine? 1 - Optimiser l extraction de l ADN et de l ARN de tissus fixés au formaldéhyde et inclus en paraffine. 2 - Optimiser les réactions de PCR et RT-PCR: choix des amorces, taille des fragments à amplifier, conditions de réaction. 3 - Analyses à but diagnostique: éviter les faux-positifs et les faux-négatifs.

8 Analyse par PCR ou RT-PCR en pathologie Il y a 3 étapes essentielles pour une analyse en biologie moléculaire à partir d'un fragment tissulaire ou d'un culot de cellules: 1 -Extraction d ADN ou d'arn 2 -Amplification par PCR ou RT-PCR 3 Analyse du produit d amplification

9 Prélèvement des tissus fixés 1) Prélèvement sur le bloc Tube Bloc de paraffine Tissu prélevé 3) Prélèvement sur lame Tissu Lame histologique 2) Rouleaux de 4-10 μm d épaisseur Coupe déposée sur lame 4) Microdissection

10 Choix du bloc et de la lésion à analyser ou comment éviter les faux-négatifs

11 Qualité de l ADN après extraction tissus congelés tissus fixés 1000 bp 600 bp 100 bp

12 Qualité de l ARN après extraction tissus congelés tissus fixés 28S 18S 1000 bp 600 bp 100 bp

13 FIXATION AU FORMALDEHYDE

14 1 - Extraction de l ADN et de l ARN génomiques Problème : ADN et ARN très dégradés et liés de façon covalente avec d autres molécules Cellules et tissus congelés Tissus fixés Déparaffiner Digestion O.N. avec Protéinase K + chauffage (decrosslinking) Extraction standard (colonne ou phénol/chloroforme)

15 2 - Optimisation des réactions de PCR et RT-PCR 1 - Produits de PCR de petite taille : bp 2 - RT (transcriptase inverse) avec amorce spécifique : meilleur rendement pour passer de ARN -> cadn spécifique 3 - Fort rendement d amplification : choix judicieux des amorces, nombre de cycles plus élevé, peu ou pas d amplifications non spécifiques.

16 3 - Eliminer les faux-positifs et les faux-négatifs! 1. Pour les réactions de PCR et RT-PCR : introduire toujours un contrôle positif et un contrôle négatif; toutes les réactions doivent être effectuées en double. 2. Taille du PCR contrôle doit être bien supérieur à celle du PCR à analyser. 3. RT-PCR: coamplifier un ARN contrôle (GAPDH, β- actine...), si possible dans le même tube. 4. RT-PCR: défavoriser la réaction avec l ARN contrôle.

17 Analyse par Biologie Moléculaire en fonction du type de matériel PCR Tissus fixés - / + + / +++ * Tissus congelés Cellules (cytologie) Sang, moelle Cultures cellulaires + / / / Southern - + / / / ISH + / / / / RT-PCR - + / +++* - / / / Northern - - / / / Analyses + / / ++ + / * Extraction ADN et ARN avec protocoles modifiés

18 Les analyses par biologie moléculaire en pathologie diagnostique Dans un contexte diagnostique, la recherche d'anomalies génétiques spécifiques peut avoir 3 objectifs majeurs: 1) confirmer ou infirmer un diagnostic, 2) prédire la réponse à un traitement, 3) préciser le pronostic.

19 Liste des analyses effectuées à l Institut de Pathologie de Lausanne par le laboratoire de Pathologie Moléculaire Pathologie Analyse moléculaire Tissus ADN/ARN Méthode d'analyse Lymphome IgH gene rearangement Tumeur ADN PCR - gel acrylamide (QIAxcel) Lymphome TCR-γ gene rearrangement Tumeur ADN PCR - gel acrylamide Lymphome t(11 ;14) Tumeur ADN PCR - gel agarose Lymphome t(14 ;18) Tumeur ADN PCR - gel agarose Placenta Parvovirus B19 Tumeur ADN PCR - gel agarose Côlon HNPCC MSI = Microsatellite Instability Normal + Tumeur ADN PCR - gel acrylamide dénaturant (QIAxcel ) Côlon HNPCC MLH1 promoter methylation Tumeur ADN bisulfite - qpcr - HRM Côlon HNPCC BRAF mutation Tumeur ADN PCR - séquençage Côlon thérapie KRAS mutation Tumeur ADN PCR - SSCP Côlon thérapie EGFR amplification Tumeur ADN qpcr Poumon thérapie EGFR mutation tumeur ADN PCR - séquençage (QIAxcel) GIST KIT and PDGFRA mutations Tumeur ADN PCR - séquençage (QIAxcel) Oligodendrogliome LOH 1p and 19q Normal + Tumeur ADN PCR -gel acrylamide dénaturant (QIAxcel) LCR (cancer) htert promoter methylation LCR + Tumeur ADN bisulfite - qpcr - HRM Divers Patient tissue origine Normal + Tissu ADN PCR - gel acrylamide dénaturant (QIAxcel )

20 Pathologie Analyse moléculaire Tissus ADN/ARN Méthode d'analyse Sarcome Synovial sarcoma : t(x ;18) Tumeur ARN PCR - gel agarose Sarcome Sarcome Sarcome Sarcome Sarcome Sarcome Ewing sarcoma: t(11;22) and t(21;22) Alveolar rhabdomyosarcoma : t(12 ;16) and t(12 ;22) Myxoid liposarcoma : t(12 ;16) and t(12 ;22) Desmoplastic small round cell tumor : t(11 ;22) LG fibromyxoid sarcoma : t(7 ;16) Extrakeletal myxoid condrosarcoma t(9 ;22) and t(9 ;17) Tumeur ARN PCR - gel agarose Tumeur ARN PCR - gel agarose Tumeur ARN PCR - gel agarose Tumeur ARN PCR - gel agarose Tumeur ARN PCR - gel agarose - séquençage Tumeur ARN PCR - gel agarose Sarcome Clear cell sarcoma : t(12 ;22) Tumeur ARN PCR - gel agarose Environ 700 analyses effectuées par année avec un taux de succès >98%

21 Lymphomes cutanés: valeur clinique des clones T mis en évidence par PCR

22 Ca à la couleur de l eczéma, ça gratte comme l eczéma, mais ce n est pas de l eczéma! Il faut savoir reconnaître un eczéma et surtout connaître le diagnostic différentiel de certaines formes d eczéma. Ainsi l eczéma palmoplantaire peut être confondu avec une affection très différente : le mycosis fongoïde. Mycosis-fungoides-Type Cutaneous T Cell Lymphoma of the Hands and Soles: A Variant Causing Delay in Diagnosis and Adequate Treatment of Patients with Palmoplantar Eczema. K. Spieth et al. International Journal for clinical and investigative Dermatology 205, 2002.

23 MECHANISME DE RECOMBINAISON DU RECEPTEUR TCR-g V4 V3 V2 V1 J1 J2 C CELLULE GERMINALE recombinaison V4 V3 V2 N J1 J2 C LYMPHOCYTE T V2 N J1

24 Lymphome ou inflammation V1 V2 V3 V4 V5 V6 V7 V8 V9 V10 V11 J1 C1 J2 C2 LYMPHOME INFLAMMATION V1 V2 V3 V4 J1 C1 J2 C2 V3 V4 V5 V6 J1 C1 J2 C2 30% 0.01% V1 V2 V3 V4 V5 V6 J2 C2 V3 V4 V5 V6 V7 V8 J2 C2 0.01% 0.01% V7 V8 V9 V10 J1 C1 J2 C2 V1 V2 V3 J1 C1 J2 C2 0.01% 0.01% + autres réarrangements 20% + autres réarrangements 40% + Germline 60% + Germline 60%

25 Par analyse en biologie moléculaire les bandes de réarrangement T sont visibles sur gel après amplification de l ADN par PCR Gel d agarose Population clonale de cellules T lymphome Population hétérogène de cellules T inflammation Gel de polyacrylamide

26 TCR-g gene rearrangement T-cell clone C

27 Attention! 1. Une mauvaise amplification peut aussi conduire à une fausse positivité. 2. Fines bandes ne veulent pas toujours dire monoclonalité. C+ 1a 1b 2a 2b 3a 3b 4a 4b 5a 5b 1 2

28 Clonalité par PCR : Questions et problèmes Monoclonalité, oligoclonalité ou polyclonalité. Eliminer les faux-positifs et les faux-négatifs. Interprétation des résultats: mini clone, clonalité B et T dans le même prélèvement, clones différents au cours de la maladie. Représentativité du matériel à analyser. Clonalité = tumeur?

29 Les mutations du gène KRAS et l efficacitédes anticorps monoclonaux anti-egfr dans le traitement des cancers colorectaux

30 Les mutations du gène KRAS Les 3 isoformes des protéines ras (H-, K- et N-ras) sont des plasma membrane-bound proteins de 21kDa. Les protéines Ras p21 existent en 2 états physiologiques, soit dans une forme inactive par liaison au GDP, soit dans une forme active par liaison au GTP. Les protéines Ras vont acquérirent un potentiel de transformation grâce à une mutation ponctuelle (au niveau des codons 12, 13, 59 et 61); ce qui va bloquer la protéine KRAS sous sa forme active. Les mutations KRAS se produisent très tôt dans la séquence adénome-carcinome, elles sont présentes dans environ 40% des cancers.

31 Thérapie anti-egfr et inhibition de la voie de signalisation Ras/Raf/MAPK

32 Response to Cetuximab According to the Presence or Absence of KRAS Mutation in the Overall 114 Patients KRAS mutation Wild type KRAS Tumor Response No. of Patients % No. of Patients % P Regression Stable Progression Total Lievre, A. et al. J Clin Oncol; 26:

33 Progression-free survival by treatment within KRAS groups + traitement anti-egfr Mutant 7.4 vs 7.3 weeks + traitement anti-egfr Wild type 12.3 vs. 7.3 weeks P= < Amado, R. G. et al. J Clin Oncol; 26:

34 Détection des mutations du gène KRAS Matériel: pièce chirurgicale ou biopsie. - Matériel fixé et inclus en paraffine dans la quasi totalité des cas. - Proportion de cellules tumorales très variable. Méthodes d analyse après amplification par PCR 1. Séquençage C est le gold standard. Problème: méthode peu sensible (limite de détection: 40% de cellules tumorales) > haute probabilité de faux négatifs. 2. ASPCR (Allele Specific PCR) Méthode très sensible. Haute probabilité de faux positifs. 3. SSCP (Single Stand Conformation Polymorphism) Méthode assez sensible (limite de détection: 5-10%). Pratiquement pas de faux négatifs et de faux positifs.

35 Séquençage codons Mutation 12-GAT codons WT?

36 Single Strand Conformation Polymorphism (SSCP) tissu à analyser DNA extraction PCR + * * Denaturation ssdna Migration sur gel d acrylamide non denaturant Syber Gold staining ssdna dsdna

37 TGT AGT GAT GCT GAC GTT WT WT GTT GAT GAT contrôles?

38 Détection par RT-PCR des transcrits de fusions des sarcomes des tissus mous sur tissus fixés et inclus en paraffine

39 Sarcome synovial Tumeur rare : 10-15% des sarcomes de l adulte Touche souvent les adultes jeunes Localisation ubiquitaire (plus souvent les membres inférieurs) Plusieurs variantes morphologiques ressemblant à d autres types tumoraux diagnostic parfois difficile

40 Translocation spécifique du sarcome synovial Translocation t(x,18) (SYT-SSX) 3 gènes principalement impliqués : SYT (18q11), SSX1 et SSX2 (Xp11), très rarement SSX4 SYT (SYnovial sarcoma Translocation) SSX (Synovial Sarcoma X chromosome) Formation d un gène chimérique qui est transcrit Transcrits de fusion détectables par RT-PCR

41 SYT (ADN) SSX (ADN) Chr 18 Chr X SYT-SSX (ADN) (ARN) M C+ Pas de translocation Translocation t(x;18) primer SYT RT (cadn) primer SSX β-actine t(x;18) PCR Electrophorèse

42 Translocation X;18 (SYT-SSX) dans les sarcomes synoviaux M C+ t(x;18) t(x;18) N I Nég. Nég. b-actine t(x;18) Gel d agarose à 2% et coloration au bromure d éthidium

43 Sarcome d Ewing Le sarcome d'ewing est une tumeur osseuse maligne qui s'observe chez des personnes âgées de 5 à 30 ans avec un pic d'incidence entre 10 et 15 ans. Il représente 10 à 15% des tumeurs osseuses. C'est une tumeur à fort potentiel métastatique (poumon, moelle osseuse). La translocation t(11;22)(q24 ;q12) a été décrite pour la première fois en 1983 dans les tumeurs d'ewing, et a été caractérisée en Diagnostic difficile.

44 Translocation spécifique du sarcome d Ewing Translocations t(11,22), t(21,22), t(7,22), t(17,22) et t(2,22) 3 gènes principalement impliqués : EWS 22q12 Fli-1 11q24 ou ERG 21q21 Formation d un gène chimérique qui est transcrit La mise en évidence de ces translocations permet d'affirmer le diagnostic. Dans 90 % des cas, il s'agit du gène de fusion EWS et Fli- 1 mais parfois du gène EWS et du gène ERG dans environ 10 % des cas. Cependant, il existe des translocations variantes et complexes. Ces transcrits de fusion peuvent être mis en évidence par RT-PCR

45 Meier et al. Diagn Mol Pathol 7:29-35, 1998

46 EWS (ADN) Fli-1 (ADN) EWS-Fli-1 (ADN) RT-PCR contrôle RT-PCR Ewing (ARN) primer EWS RT (cadn) primer Fli-1 M Type 2 Type 1 PCR Electrophorèse

47 Translocation t(11 ;22) (q24 ;q12) (EWS-Fli-1) Avec un seul set de primers EWS7A Fli9B EWS7A Fli6B EWS9A Fli9B EWS9A Fli6B ~ 55% ~ 20% Type I Type II ~ 15% Translocations t(21 ;22) (q21 ;q12) (EWS-ERG) EWS7A ERG9B EWS7A ERG6B EWS9A ERG9B EWS9A ERG6B ~ 10%

48 Détection des translocations spécifiques dans les sarcomes d Ewing Tissus fixés Déparaffinage Digestion avec Protéinase K Extraction de l ARN avec le Trizol ARN = phase aqueuse protéines = phase organique 1) RT-PCR direct avec primers EWS-ex7 + Fli-ex6 + Fli-ex9 + β-actine Si RT-PCR négatif RT-PCR direct avec: 2) EWS-ex9 + Fli-ex6 + Fli-ex9 + β-actine 3) EWS-ex7 + EWS-ex9 + ERG-ex6 + ERG-ex9 + β-actine

49 RT-PCR direct avec primers EWS-ex7 + Fli-ex6 + Fli-ex9 + b-actine M C- C+ II II -- I II I -- I β-actine M I II IV -- III II I II II? β-actine Type I : EWS-exon7 / Fli-1-exon6 Type II : EWS-exon7 / Fli-1-exon5 Type III : EWS-exon7 / Fli-1-exon8 Type 2IV: EWS-exon7 / Fli-1-exon9

50 Translocations dans les sarcomes Les transcrits de fusion peuvent être facilement détectés par RT-PCR à partir d ARN extrait de tissus fixés et inclus en paraffine. Analyse pouvant être effectuée en 2 jours avec un excellent taux de réussite. Translocation t(x;18) (SYT-SSX) spécifique (100%) des sarcomes synoviaux. Sensibilité: 96%. Translocations EWS-Fli1 et EWS-ERG dans les sarcomes de Ewing: Spécificité: 100%. Sensibilité: 97%.

51 Conclusions 1. Analyses par PCR et RT-PCR peuvent être effectuée à partir de l ADN ou de l ARN extrait de tissus congelés ou fixés. 2. Nombreuses analyses possibles avec tissus fixés et inclus en paraffine: mutation, délétion, translocation, DNA methylation, expression génique, amplification génique, etc. 3. Taille des produits amplifiés par PCR ou RT-PCR doit être inférieur à 300 bp. 4. Analyses pouvant être effectuées en 2-4 jours avec un excellent taux de réussite ( > 95% pour les tissus fixés et inclus en paraffine). 5. Une décalcification douce, une radiothérapie et/ou une chimiothérapie n affecte que très peu les analyses à partir de l ADN ou de l ARN extrait de tissus fixés et inclus en paraffine. 6. Analyse globale et non par cellule. Pour certaines analyses (séquençage, perte d allèle), la proportion de cellules tumorales par rapport à toutes les autres cellules doit être > 60-70%. Bien choisir le bloc et si nécessaire sélectionner une région à analyser. 7. Biobanques de tissus fixés: stockage aisé et utilisation illimitée.

52 Un grand merci à Gabrielle Gallagher Patricia Martin Charlotte Bricod

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

Les plateformes de génétique

Les plateformes de génétique Thérapies ciblées : de l anatomopathologie th l à la biothérapie i Les plateformes de génétique moléculaire PO Schischmanoff UF Génétique moléculaire et oncogénétique CHU Avicenne ACP FHF 29 mars 2012

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser

M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum Coordination : Pr Hahnloser Pathologie Dr. Maryse Fiche Cancers colo-rectaux Précurseurs : Images et figures : Robbins 8è Edition Objectifs d apprentissage : SCLO

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

Développer l accès précoce pour tous les patients, aux thérapie ciblées en France. Pr. Fabien Calvo Institut National du Cancer

Développer l accès précoce pour tous les patients, aux thérapie ciblées en France. Pr. Fabien Calvo Institut National du Cancer Développer l accès précoce pour tous les patients, aux thérapie ciblées en France Pr. Fabien Calvo Institut National du Cancer Plan cancer 2009-2013 Organisation des tests de génétique en France 2 programmes

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire

Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire 12 juin 2014 Etat des lieux de l accès aux plateformes de génétique moléculaire CONTEXTE ET OBJECTIFS DE l ETUDE : L action 6.2 du plan cancer 3 «conforter l accès aux tests moléculaires» stipule en particulier

Plus en détail

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique

Plus en détail

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Biochimie I Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1 Daniel Abegg Sarah Bayat Alexandra Belfanti Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Laboratoire

Plus en détail

CRYOPRÉSERVATION DE TISSUS, CELLULES ET LIQUIDES BIOLOGIQUES ISSUS DU SOIN

CRYOPRÉSERVATION DE TISSUS, CELLULES ET LIQUIDES BIOLOGIQUES ISSUS DU SOIN RECOMMANDATIONS DE BONNE PRATIQUE CRYOPRÉSERVATION DE TISSUS, CELLULES ET LIQUIDES BIOLOGIQUES ISSUS DU SOIN RECOMMANDATIONS Septembre 2009 1 L argumentaire scientifique de cette évaluation est téléchargeable

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

THERANOSTIC. Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011

THERANOSTIC. Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011 THERANOSTIC Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011 THERANOSTIC Therapy + Diagnostic Nouveau mot reliant le choix d un médicament à la détection d une anomalie génétique (mutation ). Ex.: Cancers

Plus en détail

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib Programme AcSé Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib G. Vassal, J.Y. Blay, C. Cailliot, N. Hoog-Labouret, F. Denjean, M. Jimenez, A.L.

Plus en détail

«La rapidité ne doit pas primer sur la qualité»

«La rapidité ne doit pas primer sur la qualité» Interview avec le Prof. Dr Fernando Schmitt «La rapidité ne doit pas primer sur la qualité» Prof. Dr Fernando Schmitt Anatomopathologiste En septembre 2014, le Prof. Fernando Schmitt a rejoint le Laboratoire

Plus en détail

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA «Anexplo» Service Transgenèse Catalogue des prestations 04/01/12 - Page 1 sur 8 Présentation du service de Transgenèse Le service de Transgenèse

Plus en détail

cytogénétiques 11 8-10, 12, 13, ainsi qu à des travaux moléculaires 14, 15 16, les questions posées par l équipe

cytogénétiques 11 8-10, 12, 13, ainsi qu à des travaux moléculaires 14, 15 16, les questions posées par l équipe LES LYMPHOMES B DE LA ZONE MARGINALE: un nouveau modèle d oncogenèse lymphoïde? Depuis de nombreuses années, l équipe de recherche «Pathologie de Cellules Lymphoïdes» au sein de l UMR5239, en collaboration

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions De quoi se compose le système immunitaire? Chaque jour, des substances étrangères, appelées

Plus en détail

Service de Biothérapies

Service de Biothérapies AP-HP Service de Biothérapies Pr. D. Klatzmann Service de Biothérapies Activités de l unité de thérapie cellulaire Dr. Hélène Trébéden-Negre Plan Définition de la thérapie cellulaire Les autogreffes de

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Tuteur : Anne Muhr-Tailleux cardiovasculaires et diabète (Equipe 1) Institut

Plus en détail

TITRE : On est tous séropositif!

TITRE : On est tous séropositif! PRÉPARER UNE «SITUATION COMPLEXE DISCIPLINAIRE», SITUATION D APPRENTISSAGE ET/OU D ÉVALUATION TITRE : On est tous séropositif! classe : 3 ème durée : 30 min I - Choisir des objectifs dans les textes officiels.

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

Anormalies moléculaires et ciblage thérapeutique des cancers broncho-pulmonaires non à petites cellules

Anormalies moléculaires et ciblage thérapeutique des cancers broncho-pulmonaires non à petites cellules J Fran Viet Pneu 2015; 17(6): 1-53 2015 JFVP. All rights reserved. www.afvp.info CrossRef: http://doi.dox:10.12699 JOURNAL FRANCO-VIETNAMIEN DE PNEUMOLOGIE Journal of French-Vietnamese Association of Pulmonology

Plus en détail

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre Chaque enfant qui naît hérite de 10 à 30 nouvelles mutations ponctuelles. L essentiel des ces mutations sont heureusement des variations neutres de séquence

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

HMB-45 + Mart-1 (Melan A) + Tyrosinase (HMB-45+A103+T311)

HMB-45 + Mart-1 (Melan A) + Tyrosinase (HMB-45+A103+T311) HMB-45 + Mart-1 (Melan A) + Tyrosinase Identification du Produit Réf. cat. Description 45318 IMPATH HMB-45&MART-1 RTU M (HMB-45&MelanA) Définitions Des Symboles P A E S DOC# DIS prêt à l emploi ascite

Plus en détail

altona altona RealStar CMV PCR Kit 1.0 always a drop ahead. 04/2015 altona Diagnostics GmbH Mörkenstr. 12 22767 Hamburg Germany

altona altona RealStar CMV PCR Kit 1.0 always a drop ahead. 04/2015 altona Diagnostics GmbH Mörkenstr. 12 22767 Hamburg Germany altona DIAGNOSTICS altona DIAGNOSTICS RealStar CMV PCR Kit 1.0 04/2015 altona Diagnostics GmbH Mörkenstr. 12 22767 Hamburg Germany phone +49 40 548 06 76-0 fax +49 40 548 06 76-10 e-mail info@altona-diagnostics.com

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

CATALOGUE DES PRESTATIONS DE LA

CATALOGUE DES PRESTATIONS DE LA 1/23 La plate-forme Biopuces et Séquençage de Strasbourg est équipée des technologies Affymetrix et Agilent pour l étude du transcriptome et du génome sur puces à ADN. SOMMAIRE ANALYSE TRANSCRIPTIONNELLE...

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous?

Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous? Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous? Dynamique des réseaux de signalisation et réponse aux thérapies ciblées Pascal GAUDUCHON Unité "Biologie et Thérapies Innovantes

Plus en détail

Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation

Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation PROTOCOLE AUTOMATISÉ Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation Mode d emploi des produits A1751 et A2751 Réservé

Plus en détail

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Réception du tissus documentation examens sérologiques inspection préparation façonnage

Réception du tissus documentation examens sérologiques inspection préparation façonnage Déroulement du processus Tutoplast Don de tissus accord du patient questionnaire au patient (don vivant) questionnaire aux proches du défunt (don mort) prélèvement du tissus sur le patient (ou en pathologie)

Plus en détail

Cytokines & Chimiokines

Cytokines & Chimiokines Cytokines & Chimiokines I. (D après Förster, R. et al. (1999) Cell 99:23) Dans le but d étudier la régulation de la circulation des leucocytes dans l organisme, des souris déficientes pour le récepteur

Plus en détail

Table des matières. Renseignements importants sur la sécurité 2. Nettoyage et élimination 4. Spécifications 4

Table des matières. Renseignements importants sur la sécurité 2. Nettoyage et élimination 4. Spécifications 4 Système FlashGel TM Lonza Rockland, Inc. www.lonza.com scientific.support@lonza.com Assistance scientifique : 800-521-0390 Service à la clientèle : 800-638-8174 Rockland, ME 04841 Table des matières Renseignements

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

Médicaments du futur : Tendances et enjeux. Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014

Médicaments du futur : Tendances et enjeux. Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014 Médicaments du futur : Tendances et enjeux Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014 Quelques mots sur Debiopharm Groupe fondé en 1979 Siège à Lausanne 350 collaborateurs Financièrement

Plus en détail

BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE

BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE Le prélèvement de moelle osseuse? La moelle osseuse, tissu hématopoïétique situé dans la cavité centrale des os, peut être prélevée de deux façons : -par ponction sternale -par

Plus en détail

L identification d altérations. Bonnes pratiques pour la recherche à visée théranostique de mutations somatiques dans les tumeurs solides

L identification d altérations. Bonnes pratiques pour la recherche à visée théranostique de mutations somatiques dans les tumeurs solides Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Bonnes pratiques pour la recherche à visée théranostique de mutations somatiques dans les tumeurs solides AOÛT 2010 LE PRÉLÈVEMENT QUELLES MUTATIONS RECHERCHER? LA RECHERCHE

Plus en détail

PROFIL DE POSTE PRATICIEN ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES

PROFIL DE POSTE PRATICIEN ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES ETABLISSEMENT CENTRE HOSPITALIER PUBLIC DU COTENTIN (CHPC) CHERBOURG (50) Deuxième établissement hospitalier de Basse-Normandie. SPECIALITE RECHERCHEE Anatomie et cytologie pathologiques (ACP). COMPETENCES

Plus en détail

Bases de données des mutations

Bases de données des mutations Bases de données des mutations CFMDB CFTR2 CFTR-France / Registre Corinne THEZE, Corinne BAREIL Laboratoire de génétique moléculaire Montpellier Atelier Muco, Lille, 25-27 septembre 2014 Accès libre http://www.genet.sickkids.on.ca/app

Plus en détail

Situation de la chimiothérapie des cancers en 2009

Situation de la chimiothérapie des cancers en 2009 TRAITEMENTS, SOINS ET INNOVATION Situation de la chimiothérapie des cancers en 2009 C O L L E C T I O N Rapports & synthèses ANALYSE DE L ÉVOLUTION DE L USAGE DES MOLÉCULES INSCRITES SUR LA LISTE «EN SUS

Plus en détail

Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques

Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques Sommaire Preparation des acides nucléiques Extraction / purification Les enzymes agissant sur les acides nucléiques Les enzymes

Plus en détail

«Une personne sur deux sera atteinte d'un cancer au cours de sa vie*. Ensemble, prenons les cancers de vitesse»

«Une personne sur deux sera atteinte d'un cancer au cours de sa vie*. Ensemble, prenons les cancers de vitesse» 16 octobre 2007 C O M M U N I Q U E D E S Y N T H E S E «Une personne sur deux sera atteinte d'un cancer au cours de sa vie*. Ensemble, prenons les cancers de vitesse» La nouvelle campagne de l'institut

Plus en détail

Génétique et génomique Pierre Martin

Génétique et génomique Pierre Martin Génétique et génomique Pierre Martin Principe de la sélections Repérage des animaux intéressants X Accouplements Programmés Sélection des meilleurs mâles pour la diffusion Index diffusés Indexation simultanée

Plus en détail

des banques pour la recherche

des banques pour la recherche ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon Sommaire 1. PREAMBULE... 2 2. DEFINITIONS... 2 3. CADRE LEGAL... 3 4. ORGANISATION DE LA BACG... 4 5. PRESTATIONS DE LA BACG... 5 6. MODALITES DE CONTRIBUTION ET D UTILISATION DES SERVICES... 5 7. REGLES

Plus en détail

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

Moyens et objectifs de l anatomie pathologique en médecine. Collège Français des Pathologistes (CoPath)

Moyens et objectifs de l anatomie pathologique en médecine. Collège Français des Pathologistes (CoPath) Moyens et objectifs de l anatomie pathologique en médecine Collège Français des Pathologistes (CoPath) Date de création du document 2011_2012 Sommaire 1 Historique... 3 2 Place de l'anatomie pathologique

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier Les OGM 5 décembre 2008 Nicole Mounier Université Claude Bernard Lyon 1 CGMC, bâtiment Gregor Mendel 43, boulevard du 11 Novembre 1918 69622 Villeurbanne Cedex OGM Organismes Génétiquement Modifiés Transfert

Plus en détail

d anatomo-pathologiste

d anatomo-pathologiste Le métierm d anatomo-pathologiste Paul P. de SAINT-MAUR Université Paris 6 -Hôpital Saint-Antoine Le 19 Novembre 2002 Le métier m d anatomopathologisted Qu est est-ce qu un un anatomo-pathologiste? Comment

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE

LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE Marie-Hélène BONNET 8, Avenue de l Amiral Narbonne 111120 Bize Minervois Tél. 04.68.40.61.50 Email : manoirperceval@wanadoo.fr LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE A lire très attentivement, et à faire lire

Plus en détail

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS CONCOURS EXTERNE ÉPREUVES D ADMISSION session 2010 TRAVAUX PRATIQUES DE CONTRE-OPTION DU SECTEUR A CANDIDATS DES SECTEURS B ET C

Plus en détail

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages Centre Hospitalier Pontoise Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages Chef de service : Dr Hugo GONZALEZ Accueil secrétariat 01 30 75 49

Plus en détail

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations FACE A FACE Péroné vascularisé / Péroné non vascularisé Reconstruction après résection tumorale Dr NOURI / Dr BEN MAITIGUE SOTCOT Juin 2012 Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies DIAPOSITIVE 1 Cette présentation fournit une vue d ensemble de l Office of Cellular, Tissue, and Gene Therapies (bureau des thérapies cellulaires,

Plus en détail

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire T. Mognetti et F. Giammarile Introduction La TEP-FDG (Tomographie par Émission de Positons après injection de 18 F- Fluoro-2-Déoxy-Glucose) est un des

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

LES RADIATIONS ET LA SANTÉ LES RISQUES DES RADIATIONS IONISANTES POUR LA SANTÉ

LES RADIATIONS ET LA SANTÉ LES RISQUES DES RADIATIONS IONISANTES POUR LA SANTÉ LES RADIATIONS ET LA SANTÉ LES RISQUES DES RADIATIONS IONISANTES POUR LA SANTÉ v 1895 (RX Wilhelm Conrad von Rœntgen, physicien allemand, découvre les rayons X, 1898 radium (M Curie): applications médicales

Plus en détail

Le dépistage des cancers

Le dépistage des cancers Le dépistage des cancers G R A N D P U B L I C Octobre 2009 Le dépistage des cancers Détecter tôt certains cancers permet de les traiter mieux, c'est-à-dire de proposer des traitements moins lourds, et

Plus en détail

Notre système. Immunitaire

Notre système. Immunitaire Notre système Immunitaire Notre système Immunitaire Edito L association I.R.I.S. salue l initiative de Sara Lebien, qui en écrivant cet ouvrage et en proposant une illustration gaie et coloré a rendu l

Plus en détail

3: Clonage d un gène dans un plasmide

3: Clonage d un gène dans un plasmide 3: Clonage d un gène dans un plasmide Le clonage moléculaire est une des bases du génie génétique. Il consiste à insérer un fragment d'adn (dénommé insert) dans un vecteur approprié comme un plasmide par

Plus en détail

Thérapies ciblées en Onco-Hématologie

Thérapies ciblées en Onco-Hématologie Thérapies ciblées en Onco-Hématologie 1 er au 4 avril 2014 salle de séminaire Institut Universitaire d Hématologie Hôpital Saint-Louis, Paris Coordination: Dr Guilhem Bousquet Comité scientifique: Philippe

Plus en détail

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable!

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable! MYRIAD La Cour Suprême des Etats-Unis revient sur plus de 30 ans de pratique : l ADN isolé n est à présent plus brevetable! Mauvaise passe pour les inventions en biotechnologies sur le territoire américain.

Plus en détail

RECHERCHE CLINIQUE : L INNOVATION POUR TOUS LES PATIENTS

RECHERCHE CLINIQUE : L INNOVATION POUR TOUS LES PATIENTS RECHERCHE CLINIQUE : L INNOVATION POUR TOUS LES PATIENTS DOSSIER DE PRESSE Septembre 2012 DOSSIER DE PRESSE RECHERCHE CLINIQUE : L INNOVATION POUR TOUS LES PATIENTS PAGE 1 RECHERCHE CLINIQUE : L INNOVATION

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail